Ecuador’s biggest drug lord ‘Fito’ pleads not guilty in US

Notorious Ecuadoran drug trafficker Adolfo Macias, alias “Fito,” pleaded not guilty to narcotics charges in a US court Monday, a month after he was recaptured following a 2024 escape from a maximum security penitentiary.The leader of the Los Choneros gang delivered his “not guilty” plea in a Brooklyn federal court through his lawyer and with the help of an interpreter, an AFP correspondent saw.He denied seven charges, including drug trafficking and arms trafficking, punishable by 20 years to life imprisonment.”As alleged, the defendant served for years as the principal leader of Los Choneros, a notoriously violent transnational criminal organization, and was a ruthless and infamous drug and firearms trafficker,” US attorney Joseph Nocella said in a statement ahead of Monday’s hearing. “The defendant and his co-conspirators flooded the United States and other countries with drugs and used extreme measures of violence in their quest for power and control.”The US Attorney’s Office filed charges in April against Macias on suspicion of cocaine distribution, conspiracy and firearms violations, including weapons smuggling. Secretary of State Marco Rubio said on X that the defendant “will soon face justice in the US for leading a vicious transnational criminal organization.”The flight transporting Macias from Ecuador landed in New York state late Sunday.The former taxi driver turned crime boss agreed in a Quito court last week to be extradited to the United States to face the charges.- Gang warfare -Macias is the first Ecuadoran extradited by his country since a new measure was written into law last year, after a referendum in which President Daniel Noboa sought approval to intensify his war on criminal gangs.Ecuador, once a peaceful haven between the world’s two top cocaine exporters Colombia and Peru, has seen violence erupt in recent years as enemy gangs with ties to Mexican and Colombian cartels vie for control.Soon after Macias escaped from prison in January 2024, Noboa declared Ecuador to be in a state of “internal armed conflict” and ordered the military and tanks into the streets to “neutralize” the gangs.  The move was criticized by human rights organizations.Los Choneros has ties to Mexico’s Sinaloa cartel, Colombia’s Gulf Clan — the world’s largest cocaine exporter — and Balkan mafias, according to the Ecuadorian Organized Crime Observatory. Macias’s escape from prison prompted widespread violence and a massive military and police recapture operation, including government “wanted” posters offering $1 million for information leading to his arrest.On June 25, Macias was found hiding in a bunker concealed under floor tiles in a luxury home in the fishing port of Manta, the center of operations for Los Choneros. Noboa declared he would be extradited, “the sooner the better.””We will gladly send him and let him answer to the North American law,” Noboa told CNN at the time.More than 70 percent of all cocaine produced in the world now passes through Ecuador’s ports, according to government data.In 2024, the country seized a record 294 tons of drugs, mainly cocaine. 

La Bourse de Paris termine en légère baisse

La Bourse de Paris a fini en léger recul lundi, dans l’attente d’une salve de résultats d’entreprises cette semaine et de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi.L’indice vedette CAC 40 a reculé de 0,31%, soit de 24,45 points, pour se porter à 7.798,22 points. Vendredi, il avait terminé stable (+0,01%).”Cette semaine, les marchés entrent dans le dur de la saison des résultats”, a résumé Vincent Juvyns, stratégiste chez ING, interrogé par l’AFP.Les publications de 189 des entreprises cotées sur l’indice paneuropéen Stoxx Europe 600 sont attendues.Mais “l’ambiance est morose, alors que les premiers effets de la politique de droits de douane américains et de la forte hausse de l’euro devraient se faire sentir pour les entreprises exportatrices”, a expliqué Vincent Juvyns.En France, les investisseurs seront notamment particulièrement attentifs à la publication des résultats du géant du luxe LVMH, de l’énergéticien TotalEnergies et du groupe bancaire BNP Paribas.Aux États-Unis, première économie du monde, 135 des 500 entreprises composant l’indice boursier américain S&P 500 publieront leurs résultats cette semaine, dont ceux des géants Alphabet (Google) et Tesla.En Europe, la semaine sera aussi marquée par la réunion de politique monétaire de la BCE jeudi, qui devrait laisser son taux de dépôt inchangé (à 2,0%).”Les marchés seront particulièrement attentifs à toute déclaration” sur la manière “dont la BCE perçoit l’impact des droits de douane et la situation commerciale actuelle”, a estimé Vincent Juvyns.Face aux incertitudes, les investisseurs ont acheté des valeurs refuge, dettes d’Etat en tête, ce qui a fait fondre les taux d’intérêt.Le rendement de l’emprunt français à dix ans a nettement reculé, à 3,29%, contre 3,39% vendredi en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, a lui atteint 2,61%, contre 2,69% vendredi.”Il y a une recherche du rendement, face aux mauvaises perspectives économiques et commerciales”, a relevé Vincent Juvyns.Stellantis résiste à sa lourde perteLe géant automobile Stellantis (+1,60% à 8,04 euros à la clôture) n’a pas souffert, malgré l’annonce d’une perte nette de 2,3 milliards d’euros au premier semestre, selon des résultats préliminaires non audités publiés lundi. Parmi les facteurs expliquant cette perte, Stellantis a désigné les “premiers effets des nouveaux tarifs douaniers américains” pour 300 millions d’euros.

Des dirigeants de gauche réunis au Chili pour défendre le multilatéralisme

Les dirigeants de gauche du Chili, de l’Espagne, du Brésil, de la Colombie et de l’Uruguay sont réunis lundi à Santiago pour défendre le multilatéralisme face à la politique protectionniste des États-Unis, et la démocratie face à la désinformation et aux extrémismes. Le sommet, baptisé “Démocratie toujours”, a lieu sur fond de progression des partis et gouvernements d’extrême droite ou autoritaires en Europe et en Amérique latine. Il intervient également alors que le président américain Donald Trump tente d’imposer unilatéralement des droits de douane à la majorité des pays et mène une politique étrangère agressive pour résoudre les conflits dans le monde. “Aujourd’hui, dans de nombreux endroits du monde, la démocratie est menacée”, a affirmé le président chilien Gabriel Boric en inaugurant la rencontre au palais présidentiel de La Moneda, en présence du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, du président colombien Gustavo Petro, du Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, et du président uruguayen Yamandu Orsi. M. Boric a dénoncé “la désinformation, l’extrémisme de tout bord, la montée de la haine, la corruption, la concentration du pouvoir et une inégalité qui sape la confiance dans l’action publique et l’État de droit”. “À cela s’ajoute (…) l’expansion du crime organisé là où l’État est faible”, a-t-il affirmé.Cette rencontre survient alors que la tension monte entre Washington et Brasilia. Donald Trump a menacé d’imposer au Brésil des droits de douane supplémentaires de 50% à partir du 1er août, en soutien à l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro. Lula a réagi en brandissant la “souveraineté” du plus grand pays d’Amérique latine et en dénonçant un “chantage inacceptable”. Selon le président chilien, le groupe de dirigeants doit faire des propositions sur trois axes : renforcer la démocratie et le multilatéralisme, lutter contre la désinformation et à l'”utilisation malveillante des technologies”, combattre l’inégalité et les extrémismes. A l’issue de leur réunion au palais présidentiel, les cinq leaders déjeuneront avec diverses personnalités, parmi lesquelles le lauréat du prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz et l’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet. 

La défaillance d’un composant à l’origine de la suspension des vols d’Alaska Airlines

Alaska Airlines et sa filiale Horizon Air s’activaient lundi à reprendre un service normal, après une interruption de tous leurs vols pendant près de trois heures en raison d’une panne informatique dimanche soir causée par un composant défaillant, nouveau déboire pour la cinquième compagnie américaine par la taille.”Nous œuvrons pour remettre nos activités en place aujourd’hui au sein d’Alaska Airlines et Horizon Air après une panne informatique majeure dimanche soir qui a entraîné un arrêt de tous les vols”, a publié Alaska Airlines lundi matin sur le réseau social X, incitant les clients à vérifier le statut de leur vol avant de se rendre à l’aéroport.”Un composant crucial d’équipement à redondance multiple dans nos centres de données, fabriqué par un tiers, a subi une défaillance imprévue”, a expliqué la compagnie lundi matin dans une déclaration à l’AFP, au sujet de cette pièce traditionnellement installée en plusieurs exemplaires pour éviter, normalement, toute interruption de service.”Lorsque cela s’est produit, cela a affecté plusieurs de nos systèmes clefs nous permettant d’effectuer diverses opérations, nécessitant la mise en place d’un arrêt des vols”, a-t-elle poursuivi, assurant que la sécurité des vols n’avait “jamais été compromise”.”Nous travaillons actuellement avec notre fournisseur pour remplacer l’équipement” problématique, a expliqué Alaska Airlines, tout en précisant que le panne n’était “liée à aucun autre événement en cours, et n'[était] pas une cyberattaque”.Cette panne est survenue alors qu’une attaque informatique majeure a ciblé les jours précédents des serveurs de Microsoft SharePoint en exploitant une vulnérabilité du logiciel de partage de documents.Selon l’entreprise de cybersécurité néerlandaise Eye Security, cette faille a permis à des cybercriminels de compromettre des agences gouvernementales, des universités, des entreprises énergétiques et des institutions internationales, en particulier aux États-Unis.Depuis dimanche soir, plus de 150 vols ont été annulés — dont 64 sur la journée de lundi — et des perturbations devraient perdurer le temps qu’avions et équipages retrouvent leurs positionnements prévus, a indiqué la compagnie aérienne.Selon ses différents messages d’information postés sur X, la panne a commencé vers 03H00 GMT lundi — 20H00 dimanche sur la côte Ouest des États-Unis, où se trouve son siège. Son site internet était aussi en dérangement depuis cette heure-là, selon des sites spécialisés.”A partir de 23H00 (06H00 GMT), l’arrêt au sol a été levé et nos activités ont repris”, avait-elle ensuite annoncé, présentant des excuses pour “la gêne occasionnée”.Vers 15H50 GMT, l’action Alaska Airlines reculait de 0,16% à la Bourse de New York.- Panne en septembre -En septembre 2024, la compagnie avait déjà subi une panne informatique importante, provoquant aussi un maintien au sol de ses avions et des retards de vols.Elle avait alors assuré qu’il ne s’agissait pas d’une cyberattaque, mais d’un problème de certificat affectant plusieurs systèmes.En janvier 2024, une porte-bouchon — opercule condamnant une issue de secours redondante — d’un Boeing 737 MAX 9 nouvellement livré s’était détachée lors d’un vol d’Alaska Airlines entre Portland (Oregon) et Ontario (Californie), laissant un trou béant dans le fuselage.L’incident, qui n’avait fait que quelques blessés légers, avait conduit le régulateur américain de l’aviation civile (FAA) à clouer au sol les dizaines de Boeing 737 MAX 9 disposant de cette configuration.Il a aussi été le point de départ d’une crise profonde de l’avionneur, à cause de problèmes récurrents de qualité de sa production.Dans un rapport préliminaire publié un mois après, l’Agence américaine de sécurité dans les transports (NTSB) avait révélé que quatre boulons de fixation de cette pièce au fuselage manquaient.Elle a publié le 10 juillet son rapport d’enquête final: des défaillances de Boeing sont la “cause probable” de l’incident, cumulées à un “défaut de supervision” de l’avionneur par la FAA.Alaska Ailines est la cinquième compagnie aérienne des États-Unis par la taille depuis son rachat en 2024 de Hawaiian Airlines. Elles disposent d’une flotte de plus de 360 avions desservant environ 140 destinations.

La défaillance d’un composant à l’origine de la suspension des vols d’Alaska Airlines

Alaska Airlines et sa filiale Horizon Air s’activaient lundi à reprendre un service normal, après une interruption de tous leurs vols pendant près de trois heures en raison d’une panne informatique dimanche soir causée par un composant défaillant, nouveau déboire pour la cinquième compagnie américaine par la taille.”Nous œuvrons pour remettre nos activités en place aujourd’hui au sein d’Alaska Airlines et Horizon Air après une panne informatique majeure dimanche soir qui a entraîné un arrêt de tous les vols”, a publié Alaska Airlines lundi matin sur le réseau social X, incitant les clients à vérifier le statut de leur vol avant de se rendre à l’aéroport.”Un composant crucial d’équipement à redondance multiple dans nos centres de données, fabriqué par un tiers, a subi une défaillance imprévue”, a expliqué la compagnie lundi matin dans une déclaration à l’AFP, au sujet de cette pièce traditionnellement installée en plusieurs exemplaires pour éviter, normalement, toute interruption de service.”Lorsque cela s’est produit, cela a affecté plusieurs de nos systèmes clefs nous permettant d’effectuer diverses opérations, nécessitant la mise en place d’un arrêt des vols”, a-t-elle poursuivi, assurant que la sécurité des vols n’avait “jamais été compromise”.”Nous travaillons actuellement avec notre fournisseur pour remplacer l’équipement” problématique, a expliqué Alaska Airlines, tout en précisant que le panne n’était “liée à aucun autre événement en cours, et n'[était] pas une cyberattaque”.Cette panne est survenue alors qu’une attaque informatique majeure a ciblé les jours précédents des serveurs de Microsoft SharePoint en exploitant une vulnérabilité du logiciel de partage de documents.Selon l’entreprise de cybersécurité néerlandaise Eye Security, cette faille a permis à des cybercriminels de compromettre des agences gouvernementales, des universités, des entreprises énergétiques et des institutions internationales, en particulier aux États-Unis.Depuis dimanche soir, plus de 150 vols ont été annulés — dont 64 sur la journée de lundi — et des perturbations devraient perdurer le temps qu’avions et équipages retrouvent leurs positionnements prévus, a indiqué la compagnie aérienne.Selon ses différents messages d’information postés sur X, la panne a commencé vers 03H00 GMT lundi — 20H00 dimanche sur la côte Ouest des États-Unis, où se trouve son siège. Son site internet était aussi en dérangement depuis cette heure-là, selon des sites spécialisés.”A partir de 23H00 (06H00 GMT), l’arrêt au sol a été levé et nos activités ont repris”, avait-elle ensuite annoncé, présentant des excuses pour “la gêne occasionnée”.Vers 15H50 GMT, l’action Alaska Airlines reculait de 0,16% à la Bourse de New York.- Panne en septembre -En septembre 2024, la compagnie avait déjà subi une panne informatique importante, provoquant aussi un maintien au sol de ses avions et des retards de vols.Elle avait alors assuré qu’il ne s’agissait pas d’une cyberattaque, mais d’un problème de certificat affectant plusieurs systèmes.En janvier 2024, une porte-bouchon — opercule condamnant une issue de secours redondante — d’un Boeing 737 MAX 9 nouvellement livré s’était détachée lors d’un vol d’Alaska Airlines entre Portland (Oregon) et Ontario (Californie), laissant un trou béant dans le fuselage.L’incident, qui n’avait fait que quelques blessés légers, avait conduit le régulateur américain de l’aviation civile (FAA) à clouer au sol les dizaines de Boeing 737 MAX 9 disposant de cette configuration.Il a aussi été le point de départ d’une crise profonde de l’avionneur, à cause de problèmes récurrents de qualité de sa production.Dans un rapport préliminaire publié un mois après, l’Agence américaine de sécurité dans les transports (NTSB) avait révélé que quatre boulons de fixation de cette pièce au fuselage manquaient.Elle a publié le 10 juillet son rapport d’enquête final: des défaillances de Boeing sont la “cause probable” de l’incident, cumulées à un “défaut de supervision” de l’avionneur par la FAA.Alaska Ailines est la cinquième compagnie aérienne des États-Unis par la taille depuis son rachat en 2024 de Hawaiian Airlines. Elles disposent d’une flotte de plus de 360 avions desservant environ 140 destinations.

Narcotrafic: à Nîmes, “la peur est là” mais le couvre-feu pour mineurs divise

Dans le quartier de Pissevin à Nîmes, à quelques heures de l’entrée en vigueur d’un couvre-feu pour adolescents, lundi soir, les habitants, qui pour beaucoup se barricadent chez eux, attendent surtout des renforts de police face aux narcotrafiquants.Sur la place Léonard de Vinci, théâtre d’une énième fusillade jeudi, les habitants ne traînaient pas durant le week-end. “La peur est là”, confiait Mohamed Ali Bedja, 63 ans, gardien d’immeuble, qui aimerait “voir passer un peu plus de voitures de police”. A côté, c’était toujours porte close lundi au centre social Les Mille Couleurs. “Nous avons décidé de protéger nos adhérents et nos salariés. Même après la mort du petit Fayed (victime collatérale de 10 ans tuée en août 2023, ndlr) je n’avais pas ressenti autant de tension”, déplore son directeur, Raouf Azzouz. “Il va falloir imaginer autre chose pour que la population ne reste pas enfermée chez elle et ne se sente pas abandonnée”, plaide-t-il. Ce climat tendu est alimenté par un message en boucle sur les réseaux sociaux: “on va tuer meme les ptit de 5 ans, gardé vos goss ch vous en sécurité (…) Chak personne qui croisse no homme en noir sera cribler de balles “, avertit ce texte, selon qui “clients et guetteurs risquent de mourir”. Sans parler de ces vidéos fréquentes sur internet d’hommes en noir courant en plein jour dans les travées de Pissevin, armés de Kalachnikov. “Les gens du quartier ont peur”, confirmait lundi Delphine Pagès, pharmacienne à Pissevin. “La semaine dernière, des mamans avec des poussettes étaient en pleurs, elles voulaient venir vite chercher leur traitement, et repartir se barricader chez elles. Une mamie en pleurs me disait qu’elle était terrorisée à l’idée de sortir de chez elle et qu’elle venait là juste pour pouvoir prendre ses médicaments”.”L’Etat a plié”, dénonçait Nicolas Pagès, son père, toujours auprès de l’AFPTV, regrettant que le futur commissariat promis en 2023 par Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, n’ait toujours pas ouvert.”Avant il y avait plusieurs centres de loisirs. On partait en camping, en sortie pique-nique, on n’avait pas le temps de traîner. Plutôt qu’un couvre-feu, il faudrait plus d’argent pour les associations du quartier”, plaidait de son côté un épicier de 33 ans, préférant rester anonyme.  – Pas une “solution durable” -Evoquant une succession de “fusillades, règlements de comptes (et) tensions entre bandes”, la municipalité de droite a décidé d’un couvre-feu à partir de lundi pour les moins de 16 ans, de 21h00 à 6h00, pour 15 jours renouvelables dans les quartiers de Pissevin, Valdegour, Mas de Mingue, Vistre, Clos d’Orville et Chemin Bas.Cet été d’autres villes, de toutes couleurs politiques, ont mis en place des mesures similaires comme Béziers (Hérault), Triel-sur-Seine (Yvelines) ou Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). “Le couvre-feu va faire du bien, que tout le monde puisse rester à la maison et éviter tout drame encore”, estime Karim, 19 ans qui n’a pas souhaité dévoiler son visage à l’AFPTV.  Le préfet du Gard, Jérôme Bonet, a annoncé des renforts d’une soixantaine de policiers, promettant que “tout est mis en œuvre pour mettre fin à cet enchaînement de violences”. “Ces renforts viennent sécuriser une population et des commerçants qui n’ont pas envie de recevoir une balle perdue. Le couvre-feu vise à protéger les mineurs qui n’ont rien à voir avec le trafic mais aussi ceux, parfois âgés de 12 ou 13 ans, qui sont utilisés par les narcotrafiquants”, a expliqué à l’AFP l’adjoint au maire en charge de la sécurité, Richard Schieven.Mardi, le corps d’un jeune majeur de 19 ans, originaire de Seine-Saint-Denis, avait été retrouvé partiellement calciné dans un village proche. Un meurtre en lien avec les événements récents dans les quartiers nîmois, selon le parquet.Depuis quelques années, des villes moyennes comme Nîmes ou Avignon sont rattrapées par un niveau de violences jusqu’alors réservé à Marseille, épicentre du narcobanditisme dans le sud de la France.”Utile”, ce couvre-feu n’est cependant “pas une solution durable contre le narcotrafic”, selon le syndicat de police Unité. “Les jeunes délinquants tirent en toute impunité sur les gens, en plein jour”, explique à l’AFP le secrétaire départemental adjoint du syndicat, Wissem Guesmi, “ce n’est certainement pas un couvre-feu qui va les en empêcher”.

England won’t play ‘nice’ against India warns Brook

England batsman Harry Brook has warned India that his team “don’t always have to be nice” as they prepare to resume hostilities at Old Trafford on Wednesday.After England battled to a fiery 22-run victory in the third Test at Lord’s, the teams will lock horns again with the series on the line in Manchester.England on Monday named just one change to that side with Hampshire’s left-arm spinner Liam Dawson making his first Test appearance in eight years at the expense of the injured Shoaib Bashir, while Jofra Archer remains in an unchanged pace attack.  An England win would put them 3-1 up with one game to play, while India must take the last two matches to secure their first Test series triumph on English soil since 2007.It promises to be another fiercely-fought encounter after India’s fielders clashed with England batsmen Zak Crawley and Ben Duckett in a time-wasting row at Lord’s.That lit a fire under England when it was their turn to field, with Archer giving a pumped-up send-off to India’s Rishabh Pant.As the tension mounted in England’s 22-run win, Brydon Carse and India all-rounder Ravindra Jadeja were involved in a mid-pitch collision.But Brook is adamant Ben Stokes’ side did not go to far with their spikey approach in pursuit of victory.”I’ve had a lot of compliments. Everybody said it was awesome to watch. It was good fun, I have to admit. It was tiring but it made fielding a lot more enjoyable,” he said on Monday.”I think it put them under a little bit more pressure. The opportunity that arose for us to not be the nice guys was because of what they did. We just thought ‘we’re not standing for that’.”We had a conversation and said ‘it’s time to not be those nice guys that we have been before’. You don’t always have to be nice. Who knows, that might have played into our favour. It was good fun.”We were doing it within the spirit of the game. We weren’t going out there effing and jeffing at them and being nasty people. We were just going about it in the right manner.”- ‘Wily old fox’ -India pace bowler Mohammed Siraj was fined 15 per cent of his match fee and given one demerit point for his angry send-off of Duckett during England’s second innings, which ended with the pair brushing shoulders.Brook revealed it was at his urging after some choice words from head coach Brendon McCullum that they decided to fight back.Asked whether that aggressive approach will continue as England look to win the series, Brook said: “God knows. We’ll see whether it happens again and whether it works.”I brought it up the night before the last day: ‘Baz said the other day we’re too nice, I think tomorrow is a perfect opportunity to really get stuck into them’.”Bashir took the final wicket at Lord’s but the Somerset spinner’s broken finger has opened the way for Dawson’s Test recall.The 35-year-old, who has starred in county action for Hampshire leapfrogging the centrally-contracted Jack Leach as the replacement for Bashir, played the last of his three Tests in 2017.He was a member of England’s ODI World Cup winning squad in 2019 and was recalled to the T20 side against the West Indies in June.Apart from his bowling Dawson is a more than handy lower order batter with 18 first-class hundreds and an average of just over 35. “He is a wily, old fox, very experienced and a very skilful cricketer,” Brook said.”He’s willing to always fight for the team, he’s very competitive and it’s good to have him here.”Archer, who took five wickets in his comeback Test at Lord’s while bowling at high pace, retains his place in the bowling attack alongside Brydon Carse and Chris Woakes who were preferred to the fit-again Gus Atkinson. 

Les Bourses européennes terminent sans élan

Les marchés boursiers européens ont fini sans impulsion lundi, dans l’attente d’une salve de résultats d’entreprises cette semaine et de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne jeudi.La Bourse de Paris a perdu 0,31% et celle de Milan 0,36%. Francfort est restée stable (+0,08%). Londres a gagné 0,23%.