Google réalise 28,2 milliards de dollars de bénéfice trimestriel grâce à l’IA

Google a de nouveau largement dépassé les attentes du marché avec 28,2 milliards de dollars de bénéfice net au deuxième trimestre, alors que le géant américain d’internet bataille contre ses concurrents dans l’intelligence artificielle (IA) et contre ses condamnations pour monopole.Alphabet, la maison mère de Google, a vu son chiffre d’affaires bondir de 14% sur un an à plus de 96 milliards de dollars, au lieu des 94 milliards attendus par les analystes, d’après son communiqué de résultats publié mercredi.Cette croissance est notamment portée par la forte demande en services d’intelligence artificielle (IA), mais cette technologie coûte cher.Le patron du géant américain, Sundar Pichai, a prévenu que le groupe allait encore augmenter ses investissements pour porter ses dépenses en capitaux à “environ 85 milliards de dollars” cette année. “Nous sommes enthousiastes à l’idée des opportunités à venir”, a-t-il assuré, cité dans le communiqué.Cette information n’a pas été bien reçue à Wall Street: l’action d’Alphabet perdait 1,20% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.Google est particulièrement surveillé dans les services d’IA générative, des assistants IA pour les consommateurs aux outils pour les organisations, commercialisés via son cloud (informatique à distance).”Jusqu’à présent, le groupe est parvenu à préserver ses revenus issus de la recherche en ligne, malgré la concurrence de ChatGPT”, l’assistant IA d’OpenAI, a commenté Yory Wurmser, analyste chez Emarketer.YouTube enregistre aussi une croissance solide, avec 9,8 milliards de dollars de recettes publicitaires pour la période d’avril à juin (+13%), soutenue par le lancement de nouveaux formats publicitaires vidéo – “Puissance de traitement” -Google Cloud – l’activité qui rassemble les serveurs de stockage des données et les services de traitement de ces données grâce à l’IA – a de son côté plus que doublé son bénéfice opérationnel sur un an, à 2,8 milliards.”Quasiment toutes les licornes (start-up valorisées à au moins un milliard de dollars, ndlr) de l’IA générative utilisent Google Cloud”, s’est félicité Sundar Pichai lors de la conférence aux analystes mercredi.”La demande en services liés à l’IA et par la capacité de calcul” de Google portent la croissance de cette branche selon Yory Wurmser.L’expert souligne que le groupe a signé un contrat “particulièrement marquant” au deuxième trimestre avec OpenAI, partenaire privilégié de Microsoft dans l’IA, qui a néanmoins “choisi Google Cloud pour sa puissance de traitement”.Mais les revenus de la firme américaine restent menacés par la popularité grandissante des assistants IA et moteurs de recherche basés sur l’IA générative, et, plus long terme, par les affaires judiciaires.Mi-avril, Google a été reconnu coupable d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet.Surtout, l’entreprise attend cet été une décision sur sa peine dans le cadre du procès historique qu’elle perdu à l’été 2024, quand elle a été jugée coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne. Le ministère américain de la Justice réclame des peines qui pourraient changer radicalement le paysage numérique: la cession du navigateur Chrome par Google ainsi que l’interdiction de passer des accords d’exclusivité avec des fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut.Il demande aussi que le géant technologique soit contraint de partager les données qu’il utilise pour produire les résultats de recherches sur son moteur.

Google réalise 28,2 milliards de dollars de bénéfice trimestriel grâce à l’IA

Google a de nouveau largement dépassé les attentes du marché avec 28,2 milliards de dollars de bénéfice net au deuxième trimestre, alors que le géant américain d’internet bataille contre ses concurrents dans l’intelligence artificielle (IA) et contre ses condamnations pour monopole.Alphabet, la maison mère de Google, a vu son chiffre d’affaires bondir de 14% sur un an à plus de 96 milliards de dollars, au lieu des 94 milliards attendus par les analystes, d’après son communiqué de résultats publié mercredi.Cette croissance est notamment portée par la forte demande en services d’intelligence artificielle (IA), mais cette technologie coûte cher.Le patron du géant américain, Sundar Pichai, a prévenu que le groupe allait encore augmenter ses investissements pour porter ses dépenses en capitaux à “environ 85 milliards de dollars” cette année. “Nous sommes enthousiastes à l’idée des opportunités à venir”, a-t-il assuré, cité dans le communiqué.Cette information n’a pas été bien reçue à Wall Street: l’action d’Alphabet perdait 1,20% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York.Google est particulièrement surveillé dans les services d’IA générative, des assistants IA pour les consommateurs aux outils pour les organisations, commercialisés via son cloud (informatique à distance).”Jusqu’à présent, le groupe est parvenu à préserver ses revenus issus de la recherche en ligne, malgré la concurrence de ChatGPT”, l’assistant IA d’OpenAI, a commenté Yory Wurmser, analyste chez Emarketer.YouTube enregistre aussi une croissance solide, avec 9,8 milliards de dollars de recettes publicitaires pour la période d’avril à juin (+13%), soutenue par le lancement de nouveaux formats publicitaires vidéo – “Puissance de traitement” -Google Cloud – l’activité qui rassemble les serveurs de stockage des données et les services de traitement de ces données grâce à l’IA – a de son côté plus que doublé son bénéfice opérationnel sur un an, à 2,8 milliards.”Quasiment toutes les licornes (start-up valorisées à au moins un milliard de dollars, ndlr) de l’IA générative utilisent Google Cloud”, s’est félicité Sundar Pichai lors de la conférence aux analystes mercredi.”La demande en services liés à l’IA et par la capacité de calcul” de Google portent la croissance de cette branche selon Yory Wurmser.L’expert souligne que le groupe a signé un contrat “particulièrement marquant” au deuxième trimestre avec OpenAI, partenaire privilégié de Microsoft dans l’IA, qui a néanmoins “choisi Google Cloud pour sa puissance de traitement”.Mais les revenus de la firme américaine restent menacés par la popularité grandissante des assistants IA et moteurs de recherche basés sur l’IA générative, et, plus long terme, par les affaires judiciaires.Mi-avril, Google a été reconnu coupable d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet.Surtout, l’entreprise attend cet été une décision sur sa peine dans le cadre du procès historique qu’elle perdu à l’été 2024, quand elle a été jugée coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne. Le ministère américain de la Justice réclame des peines qui pourraient changer radicalement le paysage numérique: la cession du navigateur Chrome par Google ainsi que l’interdiction de passer des accords d’exclusivité avec des fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut.Il demande aussi que le géant technologique soit contraint de partager les données qu’il utilise pour produire les résultats de recherches sur son moteur.

Obama à nouveau ciblé par la Maison Blanche, confrontée à une polémique Epstein sans répit

La Maison Blanche a redoublé d’efforts mercredi pour accuser l’ex-président démocrate Barack Obama de “complot” contre Donald Trump après sa victoire à la présidentielle de 2016, au moment où le républicain tente vigoureusement d’éloigner l’attention du public américain de l’affaire Epstein.”L’intention exprimée et ce qui a suivi ne peuvent être décrits que comme un coup d’Etat sur plusieurs années et un complot traître contre le peuple américain, notre République, ainsi qu’une tentative de saper l’administration du président Trump”, a lancé la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, lors d’un point presse à la Maison Blanche.L’ex-élue démocrate, ralliée au président républicain, avait publié vendredi un rapport où Barack Obama était mis en cause, en lien avec les accusations d’ingérence russe dans l’élection de 2016.Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a dénoncé l’attitude des républicains.”Quand vous n’avez rien à présenter de concret aux Américains, les républicains font porter le chapeau à Barack Obama. C’est ridicule”, a-t-il déclaré mercredi devant la presse.- Agacé -Car ces accusations répétées contre l’ancien président démocrate (2009-2017) interviennent au moment où Donald Trump essaie d’éteindre l’incendie autour de l’affaire Epstein, riche financier mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.La colère gronde en effet depuis plusieurs semaines au sein d’une partie de la base “MAGA” du président républicain, qui n’accepte pas les conclusions d’un memorandum publié début juillet par son administration, selon lequel Jeffrey Epstein serait bien mort d’un suicide, et ne tenait pas de liste de clients pour son réseau présumé d’exploitation sexuelle.Ces partisans de Donald Trump lui reprochent aujourd’hui de revenir sur ses promesses de campagne en faisant preuve d’un manque de transparence.Le président s’en est ouvertement agacé en qualifiant ces soutiens de “stupides”.Interrogé sur l’affaire, il a aussi assuré mardi qu’il “ne suivait pas cela de très près”. Devant des journalistes dans le Bureau ovale, il s’est ensuite lancé dans des diatribes virulentes contre Barack Obama, selon lui un “chef de gang” coupable de “trahison”. Rival de longue date, le premier président noir de l’histoire des Etats-Unis est une cible de choix pour le milliardaire républicain dans sa volonté de voir sa base délaisser la question Epstein.Cette stratégie de “détourner l’attention” s’appuie sur le fait que “les partisans MAGA aiment défendre leur président quand ils estiment qu’il est une victime”, a analysé auprès de l’AFP Todd Belt, professeur de science politique à l’université George Washington.La relation entre Donald Trump et Jeffrey Epstein, figures tous deux de la jet-set new-yorkaise dans les années 1990 et 2000, a été éclairée par de nouveaux éléments la semaine dernière avec la publication dans le Wall Street Journal d’un article attribuant au magnat de l’immobilier une lettre salace adressée au second en 2003. – Congrès paralysé – Attaqué en diffamation par Donald Trump, le quotidien new-yorkais a publié de nouvelles révélations mercredi.Selon le “WSJ”, le président avait été prévenu en mai par sa ministre de la Justice, Pam Bondi, que son nom apparaissait à plusieurs reprises dans les dossiers de l’affaire Epstein, aux côtés de celui d’autres personnalités de premier plan.Le quotidien précise que “le fait d’être mentionné dans ces documents n’est pas un signe de comportement répréhensible”.”Ce n’est rien d’autre qu’un prolongement des fausses informations inventées par les démocrates et les médias de gauche, exactement comme dans le scandale du Russiagate d’Obama”, a réagi le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, en référence aux soupçons de collusion entre Moscou et Donald Trump en 2016.Non loin de la Maison Blanche, la polémique Epstein continue de paralyser également la Chambre américaine des représentants.L’élu républicain Thomas Massie, qui s’est déjà opposé à l’administration Trump sur plusieurs sujets ces derniers mois, veut forcer un vote sur une résolution qui appelle à la publication des documents judiciaires sur Jeffrey Epstein.Le président républicain de la chambre basse, Mike Johnson, fait en sorte de bloquer tout vote sur cette résolution, affirmant qu’une publication sans filtre mettrait en danger les victimes des crimes imputés à Jeffrey Epstein.Avec ce blocage imposé par le “speaker”, les travaux des députés, qui partiront en vacances un jour plus tôt, dès mercredi soir, sont au point mort depuis plusieurs jours.

Obama à nouveau ciblé par la Maison Blanche, confrontée à une polémique Epstein sans répit

La Maison Blanche a redoublé d’efforts mercredi pour accuser l’ex-président démocrate Barack Obama de “complot” contre Donald Trump après sa victoire à la présidentielle de 2016, au moment où le républicain tente vigoureusement d’éloigner l’attention du public américain de l’affaire Epstein.”L’intention exprimée et ce qui a suivi ne peuvent être décrits que comme un coup d’Etat sur plusieurs années et un complot traître contre le peuple américain, notre République, ainsi qu’une tentative de saper l’administration du président Trump”, a lancé la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, lors d’un point presse à la Maison Blanche.L’ex-élue démocrate, ralliée au président républicain, avait publié vendredi un rapport où Barack Obama était mis en cause, en lien avec les accusations d’ingérence russe dans l’élection de 2016.Le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, a dénoncé l’attitude des républicains.”Quand vous n’avez rien à présenter de concret aux Américains, les républicains font porter le chapeau à Barack Obama. C’est ridicule”, a-t-il déclaré mercredi devant la presse.- Agacé -Car ces accusations répétées contre l’ancien président démocrate (2009-2017) interviennent au moment où Donald Trump essaie d’éteindre l’incendie autour de l’affaire Epstein, riche financier mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.La colère gronde en effet depuis plusieurs semaines au sein d’une partie de la base “MAGA” du président républicain, qui n’accepte pas les conclusions d’un memorandum publié début juillet par son administration, selon lequel Jeffrey Epstein serait bien mort d’un suicide, et ne tenait pas de liste de clients pour son réseau présumé d’exploitation sexuelle.Ces partisans de Donald Trump lui reprochent aujourd’hui de revenir sur ses promesses de campagne en faisant preuve d’un manque de transparence.Le président s’en est ouvertement agacé en qualifiant ces soutiens de “stupides”.Interrogé sur l’affaire, il a aussi assuré mardi qu’il “ne suivait pas cela de très près”. Devant des journalistes dans le Bureau ovale, il s’est ensuite lancé dans des diatribes virulentes contre Barack Obama, selon lui un “chef de gang” coupable de “trahison”. Rival de longue date, le premier président noir de l’histoire des Etats-Unis est une cible de choix pour le milliardaire républicain dans sa volonté de voir sa base délaisser la question Epstein.Cette stratégie de “détourner l’attention” s’appuie sur le fait que “les partisans MAGA aiment défendre leur président quand ils estiment qu’il est une victime”, a analysé auprès de l’AFP Todd Belt, professeur de science politique à l’université George Washington.La relation entre Donald Trump et Jeffrey Epstein, figures tous deux de la jet-set new-yorkaise dans les années 1990 et 2000, a été éclairée par de nouveaux éléments la semaine dernière avec la publication dans le Wall Street Journal d’un article attribuant au magnat de l’immobilier une lettre salace adressée au second en 2003. – Congrès paralysé – Attaqué en diffamation par Donald Trump, le quotidien new-yorkais a publié de nouvelles révélations mercredi.Selon le “WSJ”, le président avait été prévenu en mai par sa ministre de la Justice, Pam Bondi, que son nom apparaissait à plusieurs reprises dans les dossiers de l’affaire Epstein, aux côtés de celui d’autres personnalités de premier plan.Le quotidien précise que “le fait d’être mentionné dans ces documents n’est pas un signe de comportement répréhensible”.”Ce n’est rien d’autre qu’un prolongement des fausses informations inventées par les démocrates et les médias de gauche, exactement comme dans le scandale du Russiagate d’Obama”, a réagi le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, en référence aux soupçons de collusion entre Moscou et Donald Trump en 2016.Non loin de la Maison Blanche, la polémique Epstein continue de paralyser également la Chambre américaine des représentants.L’élu républicain Thomas Massie, qui s’est déjà opposé à l’administration Trump sur plusieurs sujets ces derniers mois, veut forcer un vote sur une résolution qui appelle à la publication des documents judiciaires sur Jeffrey Epstein.Le président républicain de la chambre basse, Mike Johnson, fait en sorte de bloquer tout vote sur cette résolution, affirmant qu’une publication sans filtre mettrait en danger les victimes des crimes imputés à Jeffrey Epstein.Avec ce blocage imposé par le “speaker”, les travaux des députés, qui partiront en vacances un jour plus tôt, dès mercredi soir, sont au point mort depuis plusieurs jours.

US-EU tariff talks progress as Trump announces Japan deal

United States and European officials signaled progress in tariff talks Wednesday, after US President Donald Trump announced a pact with Japan and China said its vice premier would attend bilateral negotiations next week.In an attempt to slash his country’s trade deficits, Trump has vowed to hit dozens of countries with punitive tariff hikes if they do not hammer out a pact with Washington by August 1.While the Trump administration earlier promised “90 deals in 90 days” as it delayed the imposition of higher duties in April, Washington has so far unveiled just five agreements including with Japan and the Philippines.The others are with Britain, Vietnam and Indonesia, the latter of which the White House noted would ease critical mineral export restrictions.Negotiations remain ongoing with major US trading partners China, Canada, Mexico and the European Union.Washington and Brussels signaled negotiations were moving along, with German Chancellor Friedrich Merz voicing optimism that “decisions” may be coming soon.Several EU diplomats added that the bloc was examining a US proposal involving a 15 percent tariff — and sectoral carve-outs still to be decided.EU trade chief Maros Sefcovic was expected to speak with US Commerce Secretary Howard Lutnick on Wednesday.US Treasury Secretary Scott Bessent, meanwhile, told Bloomberg Television: “I think that we are making good progress with the EU.”Separately, representatives from China and the United States will meet next week in Swedish capital Stockholm to further negotiations before an August 12 deadline agreed in May.Beijing and Washington imposed tit-for-tat levies on each other’s exports this year, reaching triple-digit levels, before agreeing to lower these temporarily until mid-August.As the clock ticks down, China said Wednesday it would seek to “strengthen cooperation” with Washington, and confirmed vice premier He Lifeng would attend the talks.- ‘Massive deal’ -For now, Trump was touting Washington’s agreement with Japan as “a massive deal.”He said on his Truth Social platform Tuesday that under the deal, “Japan will invest, at my direction, $550 Billion Dollars into the United States, which will receive 90% of the Profits.”Bessent told Bloomberg Television that Japan received a 15 percent tariff rate, down from the 25 percent threatened, as “they were willing to provide this innovative financing mechanism.””They are going to provide equity credit guarantees and funding for major projects in the US,” Bessent said.Japanese exports to the United States were already subject to a 10 percent tariff, and this would have spiked to 25 percent come August 1 without a deal.Duties of 25 percent on Japanese autos — an industry accounting for eight percent of Japanese jobs — were also already in place, plus 50 percent on steel and aluminum.Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba said the autos levy had now been cut to 15 percent, sending Japanese car stocks soaring, with Toyota and Mitsubishi up around 14 percent each. The Nikkei rose 3.5 percent.”We are the first (country) in the world to reduce tariffs on automobiles and auto parts, with no limits on volume,” he told reporters.Japan’s trade envoy Ryosei Akazawa, who secured the deal on his eighth visit to Washington, said the 50 percent tariffs on steel and aluminum would remain. Akazawa also said increased defense spending by Japan — something Trump has pressed for — was not part of the agreement.Trump added Tuesday that Japan agreed as well to “open their Country to Trade including Cars and Trucks, Rice and certain other Agricultural Products, and other things.”Rice imports are a sensitive issue in Japan, and Ishiba’s government — which lost its upper house majority in elections on Sunday — had previously ruled out any concessions. Japan currently imports 770,000 tons of rice tariff-free under its World Trade Organization commitments, and Ishiba said it would import more US grain within this.Ishiba said Wednesday that the deal does not “sacrifice” Japan’s agricultural sector.Tatsuo Yasunaga, the chair of the Japan Foreign Trade Council, welcomed the trade deal but said the business community needed to see details to assess its impact.Other US trading partners are watching closely as the August 1 deadline approaches.The Philippines’ deal announced Tuesday only saw levies cut by one percentage point, to 19 percent, after Trump hosted President Ferdinand Marcos.China on Wednesday said it supported “equal dialogue” following the announcement of the Japan-US deal.burs-raz-bys/acb

US-EU tariff talks progress as Trump announces Japan deal

United States and European officials signaled progress in tariff talks Wednesday, after US President Donald Trump announced a pact with Japan and China said its vice premier would attend bilateral negotiations next week.In an attempt to slash his country’s trade deficits, Trump has vowed to hit dozens of countries with punitive tariff hikes if they do not hammer out a pact with Washington by August 1.While the Trump administration earlier promised “90 deals in 90 days” as it delayed the imposition of higher duties in April, Washington has so far unveiled just five agreements including with Japan and the Philippines.The others are with Britain, Vietnam and Indonesia, the latter of which the White House noted would ease critical mineral export restrictions.Negotiations remain ongoing with major US trading partners China, Canada, Mexico and the European Union.Washington and Brussels signaled negotiations were moving along, with German Chancellor Friedrich Merz voicing optimism that “decisions” may be coming soon.Several EU diplomats added that the bloc was examining a US proposal involving a 15 percent tariff — and sectoral carve-outs still to be decided.EU trade chief Maros Sefcovic was expected to speak with US Commerce Secretary Howard Lutnick on Wednesday.US Treasury Secretary Scott Bessent, meanwhile, told Bloomberg Television: “I think that we are making good progress with the EU.”Separately, representatives from China and the United States will meet next week in Swedish capital Stockholm to further negotiations before an August 12 deadline agreed in May.Beijing and Washington imposed tit-for-tat levies on each other’s exports this year, reaching triple-digit levels, before agreeing to lower these temporarily until mid-August.As the clock ticks down, China said Wednesday it would seek to “strengthen cooperation” with Washington, and confirmed vice premier He Lifeng would attend the talks.- ‘Massive deal’ -For now, Trump was touting Washington’s agreement with Japan as “a massive deal.”He said on his Truth Social platform Tuesday that under the deal, “Japan will invest, at my direction, $550 Billion Dollars into the United States, which will receive 90% of the Profits.”Bessent told Bloomberg Television that Japan received a 15 percent tariff rate, down from the 25 percent threatened, as “they were willing to provide this innovative financing mechanism.””They are going to provide equity credit guarantees and funding for major projects in the US,” Bessent said.Japanese exports to the United States were already subject to a 10 percent tariff, and this would have spiked to 25 percent come August 1 without a deal.Duties of 25 percent on Japanese autos — an industry accounting for eight percent of Japanese jobs — were also already in place, plus 50 percent on steel and aluminum.Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba said the autos levy had now been cut to 15 percent, sending Japanese car stocks soaring, with Toyota and Mitsubishi up around 14 percent each. The Nikkei rose 3.5 percent.”We are the first (country) in the world to reduce tariffs on automobiles and auto parts, with no limits on volume,” he told reporters.Japan’s trade envoy Ryosei Akazawa, who secured the deal on his eighth visit to Washington, said the 50 percent tariffs on steel and aluminum would remain. Akazawa also said increased defense spending by Japan — something Trump has pressed for — was not part of the agreement.Trump added Tuesday that Japan agreed as well to “open their Country to Trade including Cars and Trucks, Rice and certain other Agricultural Products, and other things.”Rice imports are a sensitive issue in Japan, and Ishiba’s government — which lost its upper house majority in elections on Sunday — had previously ruled out any concessions. Japan currently imports 770,000 tons of rice tariff-free under its World Trade Organization commitments, and Ishiba said it would import more US grain within this.Ishiba said Wednesday that the deal does not “sacrifice” Japan’s agricultural sector.Tatsuo Yasunaga, the chair of the Japan Foreign Trade Council, welcomed the trade deal but said the business community needed to see details to assess its impact.Other US trading partners are watching closely as the August 1 deadline approaches.The Philippines’ deal announced Tuesday only saw levies cut by one percentage point, to 19 percent, after Trump hosted President Ferdinand Marcos.China on Wednesday said it supported “equal dialogue” following the announcement of the Japan-US deal.burs-raz-bys/acb

Wall Street soutenue par les accords commerciaux

La Bourse de New York a franchi de nouveaux records mercredi, les investisseurs se montrant satisfaits de la conclusion d’un accord commercial entre le Japon et les Etats-Unis et optimistes quant à la possibilité qu’un compromis émerge avec l’Union européenne.L’indice élargi S&P 500 (+0,78% à 6.358,91 points) a établi un plus haut en clôture pour la troisième séance d’affilée, l’indice Nasdaq (+0,61% à 21.020,02 points) a lui aussi franchi un nouveau sommet tandis que le Dow Jones (+1,14% à 45.010,29 points) a terminé à quelques encablures de son record.”Les nouveaux accords commerciaux conclus par les États-Unis avec Tokyo, Manille et Jakarta renforcent la confiance dans la conclusion d’autres accords avant la date butoir du 1er août”, à partir de laquelle de massives surtaxes doivent être imposées par Washington à nombre de pays, résume Jose Torres, d’Interactive Brokers.Allié-clé des Etats-Unis, “le Japon paiera des droits de douane réciproques de 15%”, a annoncé mardi le président américain Donald Trump sur son réseau Truth Social, bien en deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août.Le secteur automobile japonais coté à New York, à l’image de Toyota (+13,64% à 193,18 dollars) et Honda (+13,13% à 34,40 dollars), a nettement profité de l’allègement tarifaire.Les surtaxes visant les produits philippins sont elles ramenées à 19% (contre 20%). Et quant à l’Indonésie, l’accord conclu avec Washington concerne plutôt le cadre des futures négociations commerciales en vue d’un compromis, qui reste donc à construire.”Le marché est stimulé” par ces annonces et se montre d’autant plus optimiste que “l’UE s’oriente également vers un taux de 15% pour ses droits de douane”, commente auprès de l’AFP Pat Donlon, de Fiduciary Trust Company.Des “décisions” sont sur le point d’être prises dans les discussions commerciales entre Washington et Bruxelles, a ainsi affirmé mercredi le chancelier allemand, Friedrich Merz, alors que Donald Trump assurait la veille qu’un accord avec “l’Europe viendra demain”.Chinois et Américains se rencontreront quant à eux la semaine prochaine pour un troisième cycle de discussions.Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt à dix ans se tendait, à 4,38% contre 4,34% à la clôture mardi.Alors qu’une centaine des entreprises composant l’indice S&P 500 ont déjà publié leurs résultats financiers, “nous n’avons encore rien vu d’inquiétant”, souligne par ailleurs Pat Donlon, ce qui tire le marché vers le haut.”Dans le secteur des grandes capitalisations, les entreprises affirment qu’elles peuvent faire face aux droits de douane à leur niveau actuel (et) modifier leurs chaînes d’approvisionnement”, relève l’analyste.En revanche, il sera “intéressant” d’observer les prévisions d’entreprises des biens de consommation, “les plus touchées par les droits de douane”, en raison notamment de leur production délocalisée en Asie, anticipe Pat Donlon.Au tableau des valeurs, le groupe GE Vernova (+14,58% à 629,03 dollars), qui rassemble les anciennes activités énergétiques du conglomérat General Electric, a été récompensé pour son chiffre d’affaires et le relèvement de ses prévisions pour 2025, soutenu par la demande pour ses services et équipements.Le fabricant d’ascenseurs Otis (-12,38% à 88,49 dollars) a lui été sanctionné pour avoir revu à la baisse ses prévisions de chiffre d’affaires annuel, évoquant une demande restreinte pour les nouveaux appareils.Le spécialiste des composants électroniques Texas Instruments a chuté (-13,34% à 186,25 dollars) après avoir fait état de prévisions pour le troisième trimestre bien en deçà des attentes du marché, notamment à cause des droits de douane.