‘Star Wars’ creator George Lucas to hit Comic-Con for first time

Comic-Con kicks off Thursday in San Diego, California, with expectations running high among devoted fans keen to catch a glimpse of George Lucas at his first-ever appearance at the convention.Other expected highlights of the gathering — one of the world’s biggest celebrations of pop culture — include the world premiere of the prequel series “Alien: Earth.” Comic-Con began holding events in San Diego in 1970, as a low-key and rather niche huddle, but has now grown to an annual get-together that attracts 130,000 people eager to hear behind-the-scenes tidbits from Hollywood stars and directors unveiling their latest projects. This year’s edition will be marked by the presence of legendary filmmaker Lucas, who has never visited the convention before despite Comic-Con culture being deeply rooted in his “Star Wars” and “Indiana Jones” franchises.In a session on Sunday set to be moderated by Queen Latifah, Lucas will discuss the Lucas Museum of Narrative Art with Mexican director Guillermo del Toro and Oscar-winning artist Doug Chiang, who has shaped the iconic “Star Wars” universe for decades. The museum, scheduled to open in Los Angeles next year, will be dedicated to illustrated narratives and will house the Lucas archive. “Nearly five decades ago, Star Wars made one of its earliest public appearances at our convention, along with a booth featuring (comic book artist) Howard Chaykin’s now legendary Star Wars poster as a promotional item,” said David Glanzer, Chief Communications and Strategy Officer.”Now, to have Mr. Lucas… is a true full-circle moment. His lifelong dedication to visual storytelling and world-building resonates deeply with us and our community.”- Alien, Predator, and the End of the World -Marvel Studios will have a smaller presence at the convention this year, skipping its eagerly awaited annual presentation in Hall H. According to Variety, changes to the premiere of the new “Avengers” installment complicated logistics for the studio, whose cast is currently filming in Britain.Despite this notable absence, events at coveted Hall H still promise great excitement for fans of science fiction, a core genre of the convention. On Friday, it will host the world premiere of the pilot episode of the prequel “Alien: Earth,” directed by Noah Hawley and slated to hit streaming platforms in August. The series takes place a couple of years before the events depicted in Ridley Scott’s 1979 film “Alien,” offering an expansion of the venerated franchise. Another fan favorite that will have its moment in the spotlight is “Predator: Badlands,” with a panel Friday set to include director Dan Trachtenberg, who revitalized the brand with “Prey” (2022). Joining him will be stars Elle Fanning and Dimitrius Schuster-Koloamatangi, who plays the predator Dek. The panel is expected to reveal more from the production, which centers the predator as prey, not hunter, for the first time. On Saturday, award-winning actor Ryan Gosling and directors Phil Lord and Christopher Miller (behind the new “Spider-Verse” trilogy) will present their “Project Hail Mary,” which is due in theaters next year. The film, based on the book by Andy Weir (“The Martian”), follows Ryland Grace (Gosling), a former science teacher who wakes up on a spaceship to discover he’s on a mission to save the Earth.Another buzzed-about presentation is for the highly anticipated second season of “Peacemaker,” in which James Gunn (“Superman”) and his cast are expected to offer sneak peeks. But it won’t all be deadly serious — thousands of those in attendance will come dressed as princesses, warriors, aliens and other characters from the pantheon of pop culture.Comic-Con runs from Thursday to Sunday, July 27. 

Musk prévient que Tesla, en recul au 2e trimestre, pourrait avoir un passage à vide

Le spécialiste des véhicules électriques Tesla pourrait connaître “quelques trimestres difficiles” d’ici fin 2026, du fait de la suppression d’avantages liés à la transition électrique et en attendant le déploiement à grande échelle de la conduite autonome.”Nous nous trouvons dans une phase bizarre de transition où nous allons perdre beaucoup d’avantages aux Etats-Unis (…) et où nous sommes aux prémices de l’autonomie”, a indiqué mercredi Elon Musk, patron de Tesla, lors d’une audioconférence.”Nous pourrions connaître quelques trimestres difficiles. (…) Le quatrième trimestre (2025), le premier trimestre et le deuxième trimestre (2026)”, a-t-il poursuivi, assurant qu’une fois l’autonomie “déployée à grande échelle au second semestre” 2026, la situation s’améliorerait.Tesla doit en effet négocier un virage crucial lié à la conduite autonome et à l’intelligence artificielle.Sur ce point, l’entreprise a évoqué mercredi dans un communiqué une “accélération au fil du temps des revenus générés par l’IA, les logiciels et liés aux flottes”.Selon les analystes de Wedbush, l’autonomie à elle seule représente environ 1.000 milliards de dollars de valorisation pour l’entreprise implantée à Austin, au Texas (sud).Elle a déjà lancé un service de taxi sans conducteur – robotaxi – à Austin en juin, avec quelques Model Y en attendant la production en 2026 de son Cybercab, et prévoit de l’étendre à San Francisco, puis ailleurs (Nevada, Arizona, Floride, etc).”Pour peu que nous obtenions les feux verts réglementaires, nous pourrions couvrir la moitié de la population américaine d’ici la fin de l’année”, a relevé l’homme le plus riche du monde.D’ici là, le groupe va s’employer à redresser ses ventes mondiales de véhicules qui ont baissé au deuxième trimestre (-13,5% sur un an), pour le second trimestre consécutif, selon des chiffres publiés début juillet.- Surtaxes douanières -Il souffre notamment d’un manque de renouvellement de sa gamme, d’une concurrence accrue notamment en Chine – marché très important pour Tesla -, de l’implication d’Elon Musk dans la sphère politique américaine ou encore d’un ralentissement du marché des véhicules électriques.La suppression du crédit d’impôt de 7.500 dollars aux Etats-Unis, prévue au 30 septembre, devrait stimuler un peu ses ventes d’ici là, mais leur asséner ensuite un coup de frein, anticipent des experts.Ce que les dirigeants ont reconnu lors de l’audioconférence, incitant les acheteurs potentiels à passer commande avant fin août pour être sûrs d’être livrés d’ici au couperet.Conséquence du repli des ventes, le chiffre d’affaires a reculé de 12% sur un an à 22,50 milliards de dollars entre avril et juin et le bénéfice net de 16% à 1,17 milliard.Dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York, l’action Tesla chutait de 4,85%.Contrairement aux engagements pris en avril, aucun objectif annuel n’a été divulgué mercredi car “il est difficile de mesurer les impacts d’un commerce mondial changeant et des politiques budgétaires”, a fait savoir le groupe.Selon le directeur financier Vaibhav Taneja, les nouveaux droits de douane infligés par Donald Trump aux importations du monde entier ont pesé autour de 300 millions de dollars.”Du fait d’une latence entre production et ventes, l’impact total n’apparaîtra que dans les prochains trimestres”, a-t-il précisé, pronostiquant une hausse des coûts “à court terme”.Par ailleurs, Tesla a commencé en juin à fabriquer les premiers exemplaires d’une automobile à bas coût – très attendue, mais dont aucun détail n’a filtré -, et dont la production à grande échelle devrait débuter au second semestre de l’année.Selon Wedbush, “pour les investisseurs, la grande priorité, ce sont les initiatives en matière d’IA (…) et les marchés sont fermement à l’affût de toute indication concernant l’investissement de Tesla dans xAi”, startup contrôlée par Elon Musk.Celui-ci a indiqué mi-juillet qu’un projet d’investissement au capital de xAI allait être soumis à l’Assemblée générale de Tesla, le 6 novembre.”Ce n’est pas le forum pour discuter de ce sujet”, a répondu M. Taneja à un analyste s’enquérant du projet.

Musk prévient que Tesla, en recul au 2e trimestre, pourrait avoir un passage à vide

Le spécialiste des véhicules électriques Tesla pourrait connaître “quelques trimestres difficiles” d’ici fin 2026, du fait de la suppression d’avantages liés à la transition électrique et en attendant le déploiement à grande échelle de la conduite autonome.”Nous nous trouvons dans une phase bizarre de transition où nous allons perdre beaucoup d’avantages aux Etats-Unis (…) et où nous sommes aux prémices de l’autonomie”, a indiqué mercredi Elon Musk, patron de Tesla, lors d’une audioconférence.”Nous pourrions connaître quelques trimestres difficiles. (…) Le quatrième trimestre (2025), le premier trimestre et le deuxième trimestre (2026)”, a-t-il poursuivi, assurant qu’une fois l’autonomie “déployée à grande échelle au second semestre” 2026, la situation s’améliorerait.Tesla doit en effet négocier un virage crucial lié à la conduite autonome et à l’intelligence artificielle.Sur ce point, l’entreprise a évoqué mercredi dans un communiqué une “accélération au fil du temps des revenus générés par l’IA, les logiciels et liés aux flottes”.Selon les analystes de Wedbush, l’autonomie à elle seule représente environ 1.000 milliards de dollars de valorisation pour l’entreprise implantée à Austin, au Texas (sud).Elle a déjà lancé un service de taxi sans conducteur – robotaxi – à Austin en juin, avec quelques Model Y en attendant la production en 2026 de son Cybercab, et prévoit de l’étendre à San Francisco, puis ailleurs (Nevada, Arizona, Floride, etc).”Pour peu que nous obtenions les feux verts réglementaires, nous pourrions couvrir la moitié de la population américaine d’ici la fin de l’année”, a relevé l’homme le plus riche du monde.D’ici là, le groupe va s’employer à redresser ses ventes mondiales de véhicules qui ont baissé au deuxième trimestre (-13,5% sur un an), pour le second trimestre consécutif, selon des chiffres publiés début juillet.- Surtaxes douanières -Il souffre notamment d’un manque de renouvellement de sa gamme, d’une concurrence accrue notamment en Chine – marché très important pour Tesla -, de l’implication d’Elon Musk dans la sphère politique américaine ou encore d’un ralentissement du marché des véhicules électriques.La suppression du crédit d’impôt de 7.500 dollars aux Etats-Unis, prévue au 30 septembre, devrait stimuler un peu ses ventes d’ici là, mais leur asséner ensuite un coup de frein, anticipent des experts.Ce que les dirigeants ont reconnu lors de l’audioconférence, incitant les acheteurs potentiels à passer commande avant fin août pour être sûrs d’être livrés d’ici au couperet.Conséquence du repli des ventes, le chiffre d’affaires a reculé de 12% sur un an à 22,50 milliards de dollars entre avril et juin et le bénéfice net de 16% à 1,17 milliard.Dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York, l’action Tesla chutait de 4,85%.Contrairement aux engagements pris en avril, aucun objectif annuel n’a été divulgué mercredi car “il est difficile de mesurer les impacts d’un commerce mondial changeant et des politiques budgétaires”, a fait savoir le groupe.Selon le directeur financier Vaibhav Taneja, les nouveaux droits de douane infligés par Donald Trump aux importations du monde entier ont pesé autour de 300 millions de dollars.”Du fait d’une latence entre production et ventes, l’impact total n’apparaîtra que dans les prochains trimestres”, a-t-il précisé, pronostiquant une hausse des coûts “à court terme”.Par ailleurs, Tesla a commencé en juin à fabriquer les premiers exemplaires d’une automobile à bas coût – très attendue, mais dont aucun détail n’a filtré -, et dont la production à grande échelle devrait débuter au second semestre de l’année.Selon Wedbush, “pour les investisseurs, la grande priorité, ce sont les initiatives en matière d’IA (…) et les marchés sont fermement à l’affût de toute indication concernant l’investissement de Tesla dans xAi”, startup contrôlée par Elon Musk.Celui-ci a indiqué mi-juillet qu’un projet d’investissement au capital de xAI allait être soumis à l’Assemblée générale de Tesla, le 6 novembre.”Ce n’est pas le forum pour discuter de ce sujet”, a répondu M. Taneja à un analyste s’enquérant du projet.

Google-parent Alphabet earnings shine with help of AI

Google-parent Alphabet on Wednesday reported quarterly profits that topped expectations, saying artificial intelligence has boosted every part of its business.Alphabet’s second-quarter profit of $28.2 billion — on $96.4 billion in revenue — came with word that the tech giant will spend $10 billion more than it previously planned this year on capital expenditures, as it invests to meet growing demand for cloud services.”We had a standout quarter, with robust growth across the company,” said Alphabet chief executive Sundar Pichai.”AI is positively impacting every part of the business, driving strong momentum.”Revenue from search grew double digits in the quarter, with features such as AI Overviews and the recently launched AI mode “performing well,” according to Pichai.Ad revenue at YouTube continues to grow along with the video platform’s subscription services, Alphabet reported.Alphabet’s cloud computing business is on pace to bring in $50 billion over the course of the year, according to the company.”With this strong and growing demand for our cloud products and services, we are increasing our investment in capital expenditures in 2025 to approximately $85 billion and are excited by the opportunity ahead,” Pichai said.Alphabet shares were up nearly 2 percent in after-market trades that followed the release of the earnings figures.Investors have been watching closely to see whether the tech giant may be pouring too much money into artificial intelligence and whether AI-generated summaries of search results will translate into fewer opportunities to serve up money-making ads.The internet giant is dabbling with ads in its new AI Mode for online search, a strategic move to fend off competition from ChatGPT while adapting its advertising business for an AI age.The integration of advertising has been a key question accompanying the rise of generative AI chatbots, which have largely avoided interrupting the user experience with marketing messages.However, advertising remains Google’s financial bedrock.”Google is doing well despite tariff headwinds and rising AI competition in search,” said eMarketer principal analyst Yory Wurmser.”It’s also successfully monetizing AI Overviews and AI Mode, a good sign for the future.”Google and rivals are spending billions of dollars on data centers and more for AI, while the rise of lower-cost model DeepSeek from China raises questions about how much needs to be spent.- Antitrust battles -Meanwhile the online ad business that generates the cash Google invests in its future could be neutered due to a defeat in a US antitrust case.During the summer of 2024, Google was found guilty of illegal practices to establish and maintain its monopoly in online search by a federal judge in Washington.The Justice Department is now demanding remedies that could transform the digital landscape: Google’s divestiture from its Chrome browser and a ban on entering exclusivity agreements with smartphone manufacturers to install the search engine by default.District Judge Amit Mehta is considering “remedies” in a decision expected in the coming days or weeks.In another legal battle, a different US judge ruled this year that Google wielded monopoly power in the online ad technology market, another legal blow that could rattle the tech giant’s revenue engine.District Court Judge Leonie Brinkema ruled that Google built an illegal monopoly over ad software and tools used by publishers.Combined, the courtroom defeats have the potential to leave Google split up and its influence curbed.Google said it is appealing both rulings.

Avec l’IA, Google gagne et dépense toujours plus

Google résiste et continue même de gagner du terrain dans l’intelligence artificielle (IA), dépassant à nouveau les attentes du marché au deuxième trimestre, malgré la concurrence des assistants IA dans la recherche en ligne et des leaders du cloud dans l’informatique à distance.Alphabet, la maison mère du géant d’internet, a vu son chiffre d’affaires bondir de 14% sur un an à plus de 96 milliards de dollars, dont elle a dégagé 28,2 milliards de dollars de bénéfice net au deuxième trimestre, d’après son communiqué de résultats publié mercredi.Cette croissance est notamment portée par la forte demande en services d’IA, mais cette technologie coûte cher.Sundar Pichai, le patron de la firme américaine, a prévenu que les investissements allaient encore augmenter, pour porter les dépenses en capitaux de Google à “environ 85 milliards de dollars” cette année, soit 10 milliards de plus que prévus, à comparer avec 52,5 miliards en 2024.Cette information a initialement fait baisser le cours de l’action lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York, mais le titre prenait 1,68% après la conférence aux analystes.Le moteur de recherche, qui génère l’essentiel des recettes de Google grâce à la publicité, est particulièrement surveillé alors que les assistants IA généralistes comme ChatGPT (OpenAI), ou spécialisés dans la recherche en ligne comme Perplexity lui font de plus en plus concurrence.Mais Google a intégré des réponses produites par l’IA générative aux résultats de recherche, et “jusqu’à présent, le service est parvenu à éviter une perte de trafic, du moins sur les requêtes commerciales”, a commenté Yory Wurmser, analyste chez Emarketer.Il estime que l’entreprise parvient en outre déjà à tirer des revenus de ces réponses IA, baptisées “AI Overviews” et “AI Mode”. “C’est de bon augure, puisque ces outils — tout comme ChatGPT — devraient commencer à gérer les requêtes d’achat au second semestre.”Google et OpenAI ont présenté au printemps leurs assistants de shopping numériques, capables de chercher les meilleurs prix, de trouver les modèles correspondant aux goûts du consommateur, et même de régler les achats si l’utilisateur les y a autorisé.- “Toutes les licornes” -Google Cloud s’est de son côté à nouveau illustré avec une forte croissance: ses ventes ont bondi de 32% pour dépasser les 13 milliards de dollars.Le numéro trois de l’informatique à distance, derrière AWS (Amazon) et Microsoft, a même doublé son bénéfice opérationnel à 2,8 milliards.”Quasiment toutes les licornes (start-up valorisées à au moins un milliard de dollars, ndlr) de l’IA générative utilisent Google Cloud”, s’est félicité Sundar Pichai lors de la conférence aux analystes mercredi.Même OpenAI, partenaire privilégié de Microsoft dans l’IA, a “choisi Google Cloud pour sa puissance de calcul”, a souligné Yory Wurmser.L’entreprise a reconnu ne pas avoir les capacités nécessaires pour répondre à l’immense demande pour le stockage sur les serveurs, les services d’analyse des données grâce à l’IA et, désormais, les nouveaux outils d’IA générative (création d’assistants et agents IA en propre, notamment).La hausse des dépenses annuelles “reflète des investissements supplémentaires dans les serveurs, le calendrier de leur livraison, ainsi qu’une accélération du rythme de construction des centres de données, principalement pour répondre à la demande des clients du cloud”, a expliqué Anat Ashkenazi, la directrice financière du groupe.Elle prévoit que Google Cloud va générer 50 milliards de dollars en tout cette année.- Menace judiciaire -Mais à plus long terme, les revenus de la firme américaine sont menacés par les affaires judiciaires.Mi-avril, Google a été reconnu coupable d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet.Et surtout, l’entreprise attend cet été une décision sur sa peine dans le cadre du procès historique qu’elle a perdu à l’été 2024, quand elle a été jugée coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne. Le ministère américain de la Justice réclame des peines qui pourraient changer radicalement le paysage numérique: la cession du navigateur Chrome par Google ainsi que l’interdiction de passer des accords d’exclusivité avec des fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut.Il demande aussi que le géant technologique soit contraint de partager les données qu’il utilise pour produire les résultats de recherches sur son moteur.

Avec l’IA, Google gagne et dépense toujours plus

Google résiste et continue même de gagner du terrain dans l’intelligence artificielle (IA), dépassant à nouveau les attentes du marché au deuxième trimestre, malgré la concurrence des assistants IA dans la recherche en ligne et des leaders du cloud dans l’informatique à distance.Alphabet, la maison mère du géant d’internet, a vu son chiffre d’affaires bondir de 14% sur un an à plus de 96 milliards de dollars, dont elle a dégagé 28,2 milliards de dollars de bénéfice net au deuxième trimestre, d’après son communiqué de résultats publié mercredi.Cette croissance est notamment portée par la forte demande en services d’IA, mais cette technologie coûte cher.Sundar Pichai, le patron de la firme américaine, a prévenu que les investissements allaient encore augmenter, pour porter les dépenses en capitaux de Google à “environ 85 milliards de dollars” cette année, soit 10 milliards de plus que prévus, à comparer avec 52,5 miliards en 2024.Cette information a initialement fait baisser le cours de l’action lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse de New York, mais le titre prenait 1,68% après la conférence aux analystes.Le moteur de recherche, qui génère l’essentiel des recettes de Google grâce à la publicité, est particulièrement surveillé alors que les assistants IA généralistes comme ChatGPT (OpenAI), ou spécialisés dans la recherche en ligne comme Perplexity lui font de plus en plus concurrence.Mais Google a intégré des réponses produites par l’IA générative aux résultats de recherche, et “jusqu’à présent, le service est parvenu à éviter une perte de trafic, du moins sur les requêtes commerciales”, a commenté Yory Wurmser, analyste chez Emarketer.Il estime que l’entreprise parvient en outre déjà à tirer des revenus de ces réponses IA, baptisées “AI Overviews” et “AI Mode”. “C’est de bon augure, puisque ces outils — tout comme ChatGPT — devraient commencer à gérer les requêtes d’achat au second semestre.”Google et OpenAI ont présenté au printemps leurs assistants de shopping numériques, capables de chercher les meilleurs prix, de trouver les modèles correspondant aux goûts du consommateur, et même de régler les achats si l’utilisateur les y a autorisé.- “Toutes les licornes” -Google Cloud s’est de son côté à nouveau illustré avec une forte croissance: ses ventes ont bondi de 32% pour dépasser les 13 milliards de dollars.Le numéro trois de l’informatique à distance, derrière AWS (Amazon) et Microsoft, a même doublé son bénéfice opérationnel à 2,8 milliards.”Quasiment toutes les licornes (start-up valorisées à au moins un milliard de dollars, ndlr) de l’IA générative utilisent Google Cloud”, s’est félicité Sundar Pichai lors de la conférence aux analystes mercredi.Même OpenAI, partenaire privilégié de Microsoft dans l’IA, a “choisi Google Cloud pour sa puissance de calcul”, a souligné Yory Wurmser.L’entreprise a reconnu ne pas avoir les capacités nécessaires pour répondre à l’immense demande pour le stockage sur les serveurs, les services d’analyse des données grâce à l’IA et, désormais, les nouveaux outils d’IA générative (création d’assistants et agents IA en propre, notamment).La hausse des dépenses annuelles “reflète des investissements supplémentaires dans les serveurs, le calendrier de leur livraison, ainsi qu’une accélération du rythme de construction des centres de données, principalement pour répondre à la demande des clients du cloud”, a expliqué Anat Ashkenazi, la directrice financière du groupe.Elle prévoit que Google Cloud va générer 50 milliards de dollars en tout cette année.- Menace judiciaire -Mais à plus long terme, les revenus de la firme américaine sont menacés par les affaires judiciaires.Mi-avril, Google a été reconnu coupable d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet.Et surtout, l’entreprise attend cet été une décision sur sa peine dans le cadre du procès historique qu’elle a perdu à l’été 2024, quand elle a été jugée coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne. Le ministère américain de la Justice réclame des peines qui pourraient changer radicalement le paysage numérique: la cession du navigateur Chrome par Google ainsi que l’interdiction de passer des accords d’exclusivité avec des fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut.Il demande aussi que le géant technologique soit contraint de partager les données qu’il utilise pour produire les résultats de recherches sur son moteur.

“Une Ukraine libre”: à Kiev, la rue se soulève contre la loi menaçant les agences anticorruption

Lors d’un rare rassemblement dans le centre de Kiev, des manifestants fustigent mercredi la loi qui limite les pouvoirs des agences anticorruption, avertissant que la lutte pour protéger la démocratie ukrainienne se déroule aussi bien sur le champ de bataille qu’à l’intérieur du pays.Cette loi, qui supprime l’indépendance de deux organismes anticorruption clés, a déclenché les premières manifestations d’importance en Ukraine depuis le début de l’invasion russe il y a trois ans et demi.Venu manifester, Viacheslav Bykov décrit une “lutte (qui) se déroule sur deux fronts. Notre principal ennemi est extérieur, mais nous menons également une bataille interne”.”Nous ne voulons pas que l’Ukraine fasse partie de la Russie, nous ne voulons pas d’une Ukraine corrompue ou autoritaire. Nous voulons une Ukraine libre”, ajoute-t-il.Plusieurs milliers de manifestants, pour la plupart jeunes, se sont rassemblés devant un théâtre à Kiev pour exhorter le président Volodymyr Zelensky à mettre son veto à la loi adoptée mardi par le Parlement ukrainien.Ce texte place le Bureau national anticorruption (Nabu) et le parquet spécialisé anticorruption (SAP) sous l’autorité directe du procureur général, nommé par le président.Les détracteurs de la loi considèrent qu’elle renforce de façon illégitime le pouvoir de la présidence et va permettre au gouvernement de s’immiscer dans les affaires de corruption.- “L’Ukraine, c’est l’Europe” – Volodymyr Zelensky a voulu calmer les inquiétudes mercredi soir en déclarant qu’il soumettrait un nouveau projet de loi garantissant “la mise en place de toutes les normes nécessaires à l’indépendance des institutions de lutte contre la corruption”.Les partenaires de Kiev ont manifesté leurs préoccupations, notamment la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui, selon un porte-parole de la Commission, a demandé des explications à M. Zelensky après la promulgation de la loi.Selon des groupes issus de la société civile, cette mesure s’inscrit dans un contexte de pressions gouvernementales croissantes sur les acteurs de la lutte anticorruption, dans ce pays fortement affecté par ce fléau.Certains alliés européens craignent que ces mesures ne compromettent les réformes anticorruption essentielles à la candidature de l’Ukraine à l’Union européenne, une crainte partagée par de nombreux manifestants mercredi.”Nous avons travaillé pendant des années pour nous rapprocher de l’Europe… pour être renvoyés 10 ans en arrière en une seule journée”, déplore la manifestante Anya Kutsevol.Les deux organismes anticorruption ukrainiens, Nabu et SAP, ont vu le jour il y a dix ans, à la suite de la révolution proeuropéenne de Maïdan en 2014.Les manifestations de Maïdan avaient mené à la destitution du président ukrainien Viktor Ianoukovitch, soutenu par le Kremlin, qui avait annulé un accord de partenariat crucial avec l’UE.Moscou, qui a refusé d’accepter le virage démocratique de l’Ukraine vers l’Europe, a alors lancé une première offensive contre l’Ukraine, conduisant les séparatistes soutenus par la Russie à occuper la Crimée et certaines parties de la région orientale du Donbass.”L’Ukraine fait partie de l’Europe”, clame Mme Kutsevol, “nous ne retournerons pas en Russie. Nous continuerons à nous battre pour l’Europe”.- “A notre tour d’agir” -Certains redoutent qu’une crise politique autour de cette loi ne profite à la Russie en sapant l’unité du pays.Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a saisi cette occasion pour déclarer qu’il y avait “beaucoup de corruption” en Ukraine. “Si j’étais la Russie, je ferais la même chose”, affirme un autre manifestant, Yevgen Popovychenko, convaincu que Moscou tenterait d’exploiter ces troubles.Il tient une banderole sur laquelle on peut lire: “Ne me ramenez pas” à l’époque de Maïdan, période pendant laquelle il était descendu dans la rue à l’âge de 21 ans.Mais beaucoup d’autres manifestants n’étaient encore que des enfants en 2014, notamment Anya Kutsevol, aujourd’hui âgée de 25 ans.”Quand les pneus brûlaient encore, j’avais 14 ans. A quoi pouvais-je bien servir?”, souffle-t-elle.Mercredi, elle participe à sa première manifestation politique et ses yeux se sont embués de larmes en voyant les gens rassemblés autour d’elle pour la deuxième journée consécutive, malgré la loi martiale interdisant les grands rassemblements. Elle s’est engagée à continuer de défendre la démocratie ukrainienne. “Nous sommes adultes maintenant. C’est à notre tour d’agir.”

Obama à nouveau ciblé par la Maison Blanche, enlisée dans la polémique Epstein

La Maison Blanche a redoublé d’efforts mercredi pour accuser l’ex-président démocrate Barack Obama de “complot” contre Donald Trump après la première élection de ce dernier en 2016, alors que le président républicain tente vigoureusement de détourner l’attention du public américain de l’affaire Epstein.Lors d’un point presse, la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, a dénoncé “un coup d’Etat sur plusieurs années, un complot traître contre le peuple américain, notre République, ainsi qu’une tentative de saper l’administration du président Trump”.Cette ex-élue démocrate devenue trumpiste avait publié vendredi un rapport où Barack Obama était mis en cause, accusé d’avoir orchestré les accusations d’ingérence russe dans l’élection présidentielle de 2016, remportée par Donald Trump.Dans la foulée, le ministère de la Justice a annoncé mercredi dans un communiqué la formation d’une unité spéciale afin d'”évaluer les preuves rendues publiques” par Tulsi Gabbard.”Quand vous n’avez rien à présenter de concret aux Américains, les républicains font porter le chapeau à Barack Obama. C’est ridicule”, a dénoncé devant la presse le chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries.Car ces accusations répétées contre l’ancien président démocrate (2009-2017) interviennent au moment où Donald Trump essaie d’éteindre l’incendie autour de l’affaire Epstein, riche financier mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.- “Détourner l’attention” -La colère gronde en effet depuis plusieurs semaines au sein d’une partie de la base électorale du président, qui n’accepte pas les conclusions d’un memorandum publié début juillet par son administration, selon lequel Jeffrey Epstein serait bien mort d’un suicide et ne tenait pas de liste de clients pour son réseau présumé d’exploitation sexuelle.Ces partisans de Donald Trump lui reprochent aujourd’hui de revenir sur ses promesses de campagne en faisant preuve d’un manque de transparence.Le président s’en est ouvertement agacé en qualifiant ces soutiens de “stupides”.Signe du malaise au sein du camp présidentiel, les démocrates ont réussi mercredi à convaincre plusieurs républicains d’une sous-commission de la Chambre des représentants de voter pour enjoindre le ministère de la Justice à publier les documents judiciaires du dossier Epstein.Interrogé sur l’affaire, Donald Trump a assuré mardi qu’il “ne suivait pas cela de très près”. Devant des journalistes dans le Bureau ovale, il s’est ensuite lancé dans des diatribes virulentes contre Barack Obama, selon lui un “chef de gang” coupable de “trahison”. Grande figure démocrate, le premier président noir de l’histoire des Etats-Unis est une cible de choix pour le milliardaire républicain dans sa volonté de voir sa base délaisser la question Epstein.Cette stratégie de “détourner l’attention” s’appuie sur le fait que ses fervents partisans “aiment défendre leur président quand ils estiment qu’il est une victime”, a analysé auprès de l’AFP Todd Belt, professeur de science politique à l’université George Washington.- “Fausses informations” -La relation entre Donald Trump et Jeffrey Epstein, deux figures de la jet-set des années 1990 et 2000, a été éclairée par de nouveaux éléments la semaine dernière par le Wall Street Journal, attribuant à l’actuel président une lettre salace adressée au riche financier en 2003.Attaqué en diffamation par Donald Trump, le quotidien new-yorkais a publié de nouvelles révélations mercredi.Selon le “WSJ”, le président avait été prévenu en mai par sa ministre de la Justice, Pam Bondi, que son nom apparaissait à plusieurs reprises dans les dossiers de l’affaire Epstein, aux côtés de celui d’autres personnalités de premier plan.Le quotidien précise que “le fait d’être mentionné dans ces documents n’est pas un signe de comportement répréhensible”.”Ce n’est rien d’autre qu’un prolongement des fausses informations inventées par les démocrates et les médias de gauche, exactement comme dans le scandale du Russiagate d’Obama”, a réagi le directeur de la communication de la Maison Blanche, Steven Cheung, en référence aux soupçons de collusion entre Moscou et Donald Trump en 2016.La polémique Epstein continue également de paralyser la Chambre américaine des représentants.Le président républicain de la chambre basse, Mike Johnson, fait en sorte de bloquer tout vote sur une résolution soumise par un élu de son propre camp qui appelle à la publication des documents judiciaires sur Jeffrey Epstein.Avec ce blocage, les travaux des députés sont au point mort depuis plusieurs jours.