Netanyahu asks Red Cross for help after ‘profound shock’ of Gaza hostage videos

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu appealed to the International Committee of the Red Cross on Sunday for help aiding hostages in Gaza, as outrage built at videos showing two of them emaciated.The premier’s office said he spoke to the ICRC coordinator for the region, Julien Lerisson, and “requested his involvement in providing food to our hostages and… immediate medical treatment”.The ICRC said in a statement it was “appalled by the harrowing videos” and reiterated its “call to be granted access to the hostages”.In response, Hamas’s armed wing said it would allow the agency access to the hostages but only if “humanitarian corridors” for food and aid were opened “across all areas of the Gaza Strip”.The Al-Qassam Brigades said it did “not intentionally starve” the hostages, but they would not receive any special food privileges “amid the crime of starvation and siege” in Gaza.Over recent days, Hamas and its ally Islamic Jihad have released three videos showing two hostages seized during the October 7, 2023 attack on Israel that triggered the ongoing war.The images of Rom Braslavski and Evyatar David, both of whom appeared weak and malnourished, have fuelled renewed calls in Israel for a truce and hostage release deal.A statement from Netanyahu’s office on Saturday said he had spoken with the families of the two hostages and “expressed profound shock over the materials distributed by the terror organisations”.Netanyahu “told the families that the efforts to return all our hostages are ongoing”, the statement added.Earlier in the day, tens of thousands of people had rallied in the coastal hub of Tel Aviv to call on Netanyahu’s government to secure the release of the remaining captives.There was particular outrage in Israel over images of David, who appeared to be digging what he said in the staged video was his own grave.The videos make references to the dire humanitarian conditions in Gaza, where UN-mandated experts have warned a “famine is unfolding”.An emergency session on the “dire situation of the hostages” will be convened by the UN Security Council on Tuesday, Israel’s UN ambassador said Sunday in a post on X.EU foreign policy chief Kaja Kallas said the images “are appalling and expose the barbarity of Hamas”, calling for the release of “all hostages… immediately and unconditionally”.  – ‘Hamas must disarm’ -Kallas said in the same post on X that “Hamas must disarm and end its rule in Gaza” — demands endorsed earlier this week by Arab countries, including key mediators Qatar and Egypt.She added that “large-scale humanitarian aid must be allowed to reach those in need”.Israel has heavily restricted the entry of aid into Gaza, while UN agencies, humanitarian groups and analysts say that much of what Israel does allow in is looted or diverted in chaotic circumstances.Many desperate Palestinians are left to risk their lives seeking what aid is distributed through controlled channels.On Sunday, Gaza’s civil defence agency said Israeli fire killed nine Palestinians who were waiting to collect food rations from a site operated by the US- and Israeli-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF) near the southern city of Rafah.”The soldiers opened fire on people. I was there, no one posed any threat” to the Israeli forces, 31-year-old witness Jabr al-Shaer told AFP by phone.There was no comment from the military.Five more people were killed near a different GHF aid site in central Gaza on Sunday, while Israeli attacks elsewhere killed another five people, said civil defence spokesman Mahmud Bassal.- ‘Emaciated and desperate’ -Braslavski and David are among the 49 hostages taken during Hamas’s 2023 attack who are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Most of the 251 hostages seized in the attack were released during two short-lived truces, some in exchange for Palestinians in Israeli custody.Hamas’s 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s campaign in Gaza has killed at least 60,430 people, also mostly civilians, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry, which are deemed reliable by the UN.The Palestine Red Crescent Society said one of its staff members was killed in an Israeli attack on its Khan Yunis headquarters, in southern Gaza.Contacted by AFP, the Israeli military said it was “not aware of a strike” in that area.Media restrictions and difficulties accessing many areas mean AFP cannot independently verify tolls and details provided by various parties.

L’avenir d’Altice France conditionné à une décision cruciale sur sa dette

Le destin d’Altice France devrait être, au moins en partie, scellé lundi avec la décision du tribunal des activités économiques de Paris, dans le dossier de la restructuration de sa gigantesque dette.La décision des juges, qui doivent se prononcer lundi après-midi sur la validation de la procédure de sauvegarde accélérée, pourrait remettre en question la restructuration de la dette, primordiale pour la maison-mère de SFR.Au terme d’un bras de fer de plusieurs mois, le groupe du milliardaire Patrick Drahi avait annoncé en février être parvenu à un accord avec ses créanciers pour alléger sa colossale dette de 24,1 milliards d’euros. D’après les termes de l’accord, les créances du groupe doivent être réduites de plus de 8 milliards, pour atteindre 15,5 milliards d’euros. Mais pour le mettre en œuvre, Altice France doit encore obtenir la validation du tribunal.Cette étape, qui pouvait s’apparenter à une formalité, s’est transformé en point d’interrogation majeur. Car lors de l’audience relative à la sauvegarde accélérée, le 22 juillet, le ministère public a requis l’adoption du plan, mais a demandé que trois des sociétés du groupe, SFR, SFR Fibre et Completel (branche dédiée aux entreprises) soient exclues du plan. De quoi remettre en question son équilibre: pour la direction de l’entreprise, l’accord doit inclure toutes les sociétés du groupe. Une décision – même en partie – défavorable anéantirait la future transaction. – “La fin de l’histoire” -Le scénario d’une adoption partielle du plan, et de l’exclusion des trois filiales, irait dans le sens des demandes formulées par les syndicats du groupe. Pour le comité social et économique (CSE), qui a refusé de rendre un avis sur le plan de sauvegarde accélérée, les sociétés du groupe, et notamment SFR, “rentables et solides financièrement (…) ont été intégrées de force dans un schéma d’endettement dont elles ne tirent aucun bénéfice”. “Ces filiales-là ne sont pas endettées, n’ont jamais souscrit de crédit auprès des créanciers avec qui cet accord a été passé, mais c’est tout de même nous qui sommes garants du remboursement de ces dettes et qui ferons les frais du remboursement”, a affirmé auprès de l’AFP Olivier Lelong, délégué syndical central CFDT.Le groupe, de son côté, a réaffirmé l’importance de cette réduction de dette record pour l’avenir de l’entreprise, et craint de se retrouver dans sa position pré-négociation, avec une dette colossale qui menace sa viabilité.”L’équation était simple: le succès de la négociation ou la fin de l’histoire”, a martelé la direction d’Altice France, qui rappelle avoir obtenu l’accord de la totalité des créanciers. Tandis que les représentants du personnel voient dans le plan de sauvegarde un “projet de démantèlement” qui aboutira à la vente des filiales et à des suppressions d’emplois, la direction qualifie l’opération d'”exclusivement financière, sans aucun impact sur la vie opérationnelle, commerciale, sociale, du groupe”.Discret face aux rumeurs d’un potentiel rachat de SFR, le PDG d’Altice France, Arthur Dreyfuss, avait assuré à la sortie de l’audience de juillet qu’il n’y avait “pas de processus de vente de SFR en cours et aucune offre, pas même indicative et sans valeur, n’a été reçue à date”. Les concurrents de l’opérateur, favorables à un passage de quatre à trois acteurs sur le marché français, se sont néanmoins déjà exprimés sur le sujet. “Il y a évidemment des discussions préliminaires entre les opérateurs”, a affirmé mardi le directeur financier d’Orange, Laurent Martinez, à l’occasion des résultats semestriels du groupe.

L’avenir d’Altice France conditionné à une décision cruciale sur sa dette

Le destin d’Altice France devrait être, au moins en partie, scellé lundi avec la décision du tribunal des activités économiques de Paris, dans le dossier de la restructuration de sa gigantesque dette.La décision des juges, qui doivent se prononcer lundi après-midi sur la validation de la procédure de sauvegarde accélérée, pourrait remettre en question la restructuration de la dette, primordiale pour la maison-mère de SFR.Au terme d’un bras de fer de plusieurs mois, le groupe du milliardaire Patrick Drahi avait annoncé en février être parvenu à un accord avec ses créanciers pour alléger sa colossale dette de 24,1 milliards d’euros. D’après les termes de l’accord, les créances du groupe doivent être réduites de plus de 8 milliards, pour atteindre 15,5 milliards d’euros. Mais pour le mettre en œuvre, Altice France doit encore obtenir la validation du tribunal.Cette étape, qui pouvait s’apparenter à une formalité, s’est transformé en point d’interrogation majeur. Car lors de l’audience relative à la sauvegarde accélérée, le 22 juillet, le ministère public a requis l’adoption du plan, mais a demandé que trois des sociétés du groupe, SFR, SFR Fibre et Completel (branche dédiée aux entreprises) soient exclues du plan. De quoi remettre en question son équilibre: pour la direction de l’entreprise, l’accord doit inclure toutes les sociétés du groupe. Une décision – même en partie – défavorable anéantirait la future transaction. – “La fin de l’histoire” -Le scénario d’une adoption partielle du plan, et de l’exclusion des trois filiales, irait dans le sens des demandes formulées par les syndicats du groupe. Pour le comité social et économique (CSE), qui a refusé de rendre un avis sur le plan de sauvegarde accélérée, les sociétés du groupe, et notamment SFR, “rentables et solides financièrement (…) ont été intégrées de force dans un schéma d’endettement dont elles ne tirent aucun bénéfice”. “Ces filiales-là ne sont pas endettées, n’ont jamais souscrit de crédit auprès des créanciers avec qui cet accord a été passé, mais c’est tout de même nous qui sommes garants du remboursement de ces dettes et qui ferons les frais du remboursement”, a affirmé auprès de l’AFP Olivier Lelong, délégué syndical central CFDT.Le groupe, de son côté, a réaffirmé l’importance de cette réduction de dette record pour l’avenir de l’entreprise, et craint de se retrouver dans sa position pré-négociation, avec une dette colossale qui menace sa viabilité.”L’équation était simple: le succès de la négociation ou la fin de l’histoire”, a martelé la direction d’Altice France, qui rappelle avoir obtenu l’accord de la totalité des créanciers. Tandis que les représentants du personnel voient dans le plan de sauvegarde un “projet de démantèlement” qui aboutira à la vente des filiales et à des suppressions d’emplois, la direction qualifie l’opération d'”exclusivement financière, sans aucun impact sur la vie opérationnelle, commerciale, sociale, du groupe”.Discret face aux rumeurs d’un potentiel rachat de SFR, le PDG d’Altice France, Arthur Dreyfuss, avait assuré à la sortie de l’audience de juillet qu’il n’y avait “pas de processus de vente de SFR en cours et aucune offre, pas même indicative et sans valeur, n’a été reçue à date”. Les concurrents de l’opérateur, favorables à un passage de quatre à trois acteurs sur le marché français, se sont néanmoins déjà exprimés sur le sujet. “Il y a évidemment des discussions préliminaires entre les opérateurs”, a affirmé mardi le directeur financier d’Orange, Laurent Martinez, à l’occasion des résultats semestriels du groupe.

L’avenir d’Altice France conditionné à une décision cruciale sur sa dette

Le destin d’Altice France devrait être, au moins en partie, scellé lundi avec la décision du tribunal des activités économiques de Paris, dans le dossier de la restructuration de sa gigantesque dette.La décision des juges, qui doivent se prononcer lundi après-midi sur la validation de la procédure de sauvegarde accélérée, pourrait remettre en question la restructuration de la dette, primordiale pour la maison-mère de SFR.Au terme d’un bras de fer de plusieurs mois, le groupe du milliardaire Patrick Drahi avait annoncé en février être parvenu à un accord avec ses créanciers pour alléger sa colossale dette de 24,1 milliards d’euros. D’après les termes de l’accord, les créances du groupe doivent être réduites de plus de 8 milliards, pour atteindre 15,5 milliards d’euros. Mais pour le mettre en œuvre, Altice France doit encore obtenir la validation du tribunal.Cette étape, qui pouvait s’apparenter à une formalité, s’est transformé en point d’interrogation majeur. Car lors de l’audience relative à la sauvegarde accélérée, le 22 juillet, le ministère public a requis l’adoption du plan, mais a demandé que trois des sociétés du groupe, SFR, SFR Fibre et Completel (branche dédiée aux entreprises) soient exclues du plan. De quoi remettre en question son équilibre: pour la direction de l’entreprise, l’accord doit inclure toutes les sociétés du groupe. Une décision – même en partie – défavorable anéantirait la future transaction. – “La fin de l’histoire” -Le scénario d’une adoption partielle du plan, et de l’exclusion des trois filiales, irait dans le sens des demandes formulées par les syndicats du groupe. Pour le comité social et économique (CSE), qui a refusé de rendre un avis sur le plan de sauvegarde accélérée, les sociétés du groupe, et notamment SFR, “rentables et solides financièrement (…) ont été intégrées de force dans un schéma d’endettement dont elles ne tirent aucun bénéfice”. “Ces filiales-là ne sont pas endettées, n’ont jamais souscrit de crédit auprès des créanciers avec qui cet accord a été passé, mais c’est tout de même nous qui sommes garants du remboursement de ces dettes et qui ferons les frais du remboursement”, a affirmé auprès de l’AFP Olivier Lelong, délégué syndical central CFDT.Le groupe, de son côté, a réaffirmé l’importance de cette réduction de dette record pour l’avenir de l’entreprise, et craint de se retrouver dans sa position pré-négociation, avec une dette colossale qui menace sa viabilité.”L’équation était simple: le succès de la négociation ou la fin de l’histoire”, a martelé la direction d’Altice France, qui rappelle avoir obtenu l’accord de la totalité des créanciers. Tandis que les représentants du personnel voient dans le plan de sauvegarde un “projet de démantèlement” qui aboutira à la vente des filiales et à des suppressions d’emplois, la direction qualifie l’opération d'”exclusivement financière, sans aucun impact sur la vie opérationnelle, commerciale, sociale, du groupe”.Discret face aux rumeurs d’un potentiel rachat de SFR, le PDG d’Altice France, Arthur Dreyfuss, avait assuré à la sortie de l’audience de juillet qu’il n’y avait “pas de processus de vente de SFR en cours et aucune offre, pas même indicative et sans valeur, n’a été reçue à date”. Les concurrents de l’opérateur, favorables à un passage de quatre à trois acteurs sur le marché français, se sont néanmoins déjà exprimés sur le sujet. “Il y a évidemment des discussions préliminaires entre les opérateurs”, a affirmé mardi le directeur financier d’Orange, Laurent Martinez, à l’occasion des résultats semestriels du groupe.

Vidéos d’otages israéliens à Gaza: Netanyahu demande l’aide du CICR, le Hamas pose ses conditions

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a sollicité dimanche l’aide du CICR pour fournir “nourriture” et “traitement médical” aux otages israéliens dans la bande de Gaza, en proie à une catastrophe humanitaire, où le Hamas a exigé en retour l’ouverture de “corridors humanitaires”. La publication depuis jeudi par le mouvement islamiste palestinien et son allié du Jihad islamique de trois vidéos montrant deux otages israéliens très affaiblis a ravivé en Israël le débat sur la nécessité d’arriver au plus vite à un accord pour libérer ces captifs, enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël du 7 octobre 2023.  Dans le territoire palestinien, dévasté par près de 22 mois de guerre déclenchée par cette attaque et menacé de “famine généralisée” selon l’ONU, la Défense civile a fait état de 26 personnes tuées dans la journée par des tirs ou bombardements israéliens. Neuf d’entre elles attendaient de l’aide dans le sud près d’un centre de la GHF, la Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par Israël et les Etats-Unis.M. Netanyahu “a parlé avec le chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge dans notre région”, et a “sollicité son implication pour fournir de la nourriture à nos otages et leur prodiguer un traitement médical immédiat”, a indiqué son bureau.Peu après, la branche armée du Hamas a affirmé être prête à répondre “positivement” à toute demande du CICR, mais a exigé au préalable “l’ouverture de corridors humanitaires (…) pour le passage de nourriture et de médicaments” dans la bande de Gaza. – “Aucun traitement de faveur” -“Les Brigades Qassam ne privent pas délibérément les prisonniers de nourriture, mais ils mangent ce que nos combattants et tout notre peuple mangent”, soutient le mouvement, qui a prévenu: les otages “ne recevront aucun traitement de faveur tant que se poursuivront le blocus et la politique de famine”.L’ambassadeur d’Israël aux Nations Unies Danny Danon a annoncé dimanche sur les réseaux sociaux que le Conseil de sécurité allait “se réunir ce mardi pour une réunion d’urgence sur la situation désastreuse des otages à Gaza”.Sur X, la délégation régionale du CICR a fait part de sa “consternation” après les récentes vidéos d’otages, affirmant que cette “situation désastreuse doit cesser”. Le CICR a décliné tout autre commentaire dans l’immédiat.M. Netanyahu, sous forte pression en Israël pour obtenir le retour des otages, avait auparavant fait part, via ses services, de sa “profonde consternation face aux enregistrements diffusés”, et assuré de la poursuite des “efforts pour ramener tous nos otages”. La veille au soir, des dizaines de milliers de personnes s’étaient rassemblées à Tel-Aviv en soutien aux familles des otages. Sur les images, les deux captifs, Rom Breslevski et Evyatar David, sont apparus très affaiblis et amaigris, dans une mise en scène visant à faire le parallèle avec la situation humanitaire à Gaza. La séquence montrant Evyatar David semblant creuser sa propre tombe, pelle à la main, dans un étroit tunnel où il est détenu, a particulièrement choqué.M. Netanyahu, selon son bureau, a eu samedi “une longue conversation” avec leurs familles. “La cruauté du Hamas n’a pas de limite”, a-t-il commenté, accusant de nouveau le mouvement islamiste “d’affamer également délibérément les habitants de la bande de Gaza, en les empêchant de recevoir l’aide”.La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a dénoncé “des images effroyables”, et le président français, Emmanuel Macron a fustigé une “cruauté abjecte” du Hamas. Le chancelier allemand Friedrich Merz, s’est aussi dit “horrifié”, tout en appelant Israël à poursuivre la livraison d’aide humanitaire à Gaza et à ne pas “répondre au cynisme”.- “Protéger” les humanitaires -Israël, qui assiège les plus de deux millions de Palestiniens de Gaza depuis le début de la guerre, a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars mais n’autorise l’entrée que de quantités d’aide limitées, jugées insuffisantes par l’ONU.Dans le sud près du centre de la GHF, “les soldats ont ouvert le feu sur les gens. J’étais là, personne ne constituait une menace”, a affirmé un témoin, Jabr Al-Sha’er, 31 ans.L’armée israélienne a affirmé ne pas avoir connaissance “de victimes suite à des tirs” dans la zone.Elle a également indiqué “examiner” des accusations du Croissant-Rouge palestinien qui a affirmé qu’un de ses employés avait été tué pendant la nuit dans une frappe israélienne ayant visé le siège de l’organisation à Khan Younès (sud). Le CICR s’est dit “consterné”, exigeant le “respect” et la “protection” des personnels humanitaires.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 restent retenues à Gaza – dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne – après deux trêves ayant permis la libération des autres. L’attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.839 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Vidéos d’otages israéliens à Gaza: Netanyahu demande l’aide du CICR, le Hamas pose ses conditions

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a sollicité dimanche l’aide du CICR pour fournir “nourriture” et “traitement médical” aux otages israéliens dans la bande de Gaza, en proie à une catastrophe humanitaire, où le Hamas a exigé en retour l’ouverture de “corridors humanitaires”. La publication depuis jeudi par le mouvement islamiste palestinien et son allié du Jihad islamique de trois vidéos montrant deux otages israéliens très affaiblis a ravivé en Israël le débat sur la nécessité d’arriver au plus vite à un accord pour libérer ces captifs, enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas en Israël du 7 octobre 2023.  Dans le territoire palestinien, dévasté par près de 22 mois de guerre déclenchée par cette attaque et menacé de “famine généralisée” selon l’ONU, la Défense civile a fait état de 26 personnes tuées dans la journée par des tirs ou bombardements israéliens. Neuf d’entre elles attendaient de l’aide dans le sud près d’un centre de la GHF, la Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par Israël et les Etats-Unis.M. Netanyahu “a parlé avec le chef de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge dans notre région”, et a “sollicité son implication pour fournir de la nourriture à nos otages et leur prodiguer un traitement médical immédiat”, a indiqué son bureau.Peu après, la branche armée du Hamas a affirmé être prête à répondre “positivement” à toute demande du CICR, mais a exigé au préalable “l’ouverture de corridors humanitaires (…) pour le passage de nourriture et de médicaments” dans la bande de Gaza. – “Aucun traitement de faveur” -“Les Brigades Qassam ne privent pas délibérément les prisonniers de nourriture, mais ils mangent ce que nos combattants et tout notre peuple mangent”, soutient le mouvement, qui a prévenu: les otages “ne recevront aucun traitement de faveur tant que se poursuivront le blocus et la politique de famine”.L’ambassadeur d’Israël aux Nations Unies Danny Danon a annoncé dimanche sur les réseaux sociaux que le Conseil de sécurité allait “se réunir ce mardi pour une réunion d’urgence sur la situation désastreuse des otages à Gaza”.Sur X, la délégation régionale du CICR a fait part de sa “consternation” après les récentes vidéos d’otages, affirmant que cette “situation désastreuse doit cesser”. Le CICR a décliné tout autre commentaire dans l’immédiat.M. Netanyahu, sous forte pression en Israël pour obtenir le retour des otages, avait auparavant fait part, via ses services, de sa “profonde consternation face aux enregistrements diffusés”, et assuré de la poursuite des “efforts pour ramener tous nos otages”. La veille au soir, des dizaines de milliers de personnes s’étaient rassemblées à Tel-Aviv en soutien aux familles des otages. Sur les images, les deux captifs, Rom Breslevski et Evyatar David, sont apparus très affaiblis et amaigris, dans une mise en scène visant à faire le parallèle avec la situation humanitaire à Gaza. La séquence montrant Evyatar David semblant creuser sa propre tombe, pelle à la main, dans un étroit tunnel où il est détenu, a particulièrement choqué.M. Netanyahu, selon son bureau, a eu samedi “une longue conversation” avec leurs familles. “La cruauté du Hamas n’a pas de limite”, a-t-il commenté, accusant de nouveau le mouvement islamiste “d’affamer également délibérément les habitants de la bande de Gaza, en les empêchant de recevoir l’aide”.La cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a dénoncé “des images effroyables”, et le président français, Emmanuel Macron a fustigé une “cruauté abjecte” du Hamas. Le chancelier allemand Friedrich Merz, s’est aussi dit “horrifié”, tout en appelant Israël à poursuivre la livraison d’aide humanitaire à Gaza et à ne pas “répondre au cynisme”.- “Protéger” les humanitaires -Israël, qui assiège les plus de deux millions de Palestiniens de Gaza depuis le début de la guerre, a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars mais n’autorise l’entrée que de quantités d’aide limitées, jugées insuffisantes par l’ONU.Dans le sud près du centre de la GHF, “les soldats ont ouvert le feu sur les gens. J’étais là, personne ne constituait une menace”, a affirmé un témoin, Jabr Al-Sha’er, 31 ans.L’armée israélienne a affirmé ne pas avoir connaissance “de victimes suite à des tirs” dans la zone.Elle a également indiqué “examiner” des accusations du Croissant-Rouge palestinien qui a affirmé qu’un de ses employés avait été tué pendant la nuit dans une frappe israélienne ayant visé le siège de l’organisation à Khan Younès (sud). Le CICR s’est dit “consterné”, exigeant le “respect” et la “protection” des personnels humanitaires.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 restent retenues à Gaza – dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne – après deux trêves ayant permis la libération des autres. L’attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.839 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

AI search pushing an already weakened media ecosystem to the brink

Generative artificial intelligence assistants like ChatGPT are cutting into traditional online search traffic, depriving news sites of visitors and impacting the advertising revenue they desperately need, in a crushing blow to an industry already fighting for survival.”The next three or four years will be incredibly challenging for publishers everywhere. No one is immune from the AI summaries storm gathering on the horizon,” warned Matt Karolian, vice president of research and development at Boston Globe Media. “Publishers need to build their own shelters or risk being swept away.”While data remains limited, a recent Pew Research Center study reveals that AI-generated summaries now appearing regularly in Google searches discourage users from clicking through to source articles. When AI summaries are present, users click on suggested links half as often compared to traditional searches.This represents a devastating loss of visitors for online media sites that depend on traffic for both advertising revenue and subscription conversions. According to Northeastern University professor John Wihbey, these trends “will accelerate, and pretty soon we will have an entirely different web.”The dominance of tech giants like Google and Meta had already slashed online media advertising revenue, forcing publishers to pivot toward paid subscriptions. But Wihbey noted that subscriptions also depend on traffic, and paying subscribers alone aren’t sufficient to support major media organizations.- Limited lifelines -The Boston Globe group has begun seeing subscribers sign up through ChatGPT, offering a new touchpoint with potential readers, Karolian said. However, “these remain incredibly modest compared to other platforms, including even smaller search engines.”Other AI-powered tools like Perplexity are generating even fewer new subscriptions, he added.To survive what many see as an inevitable shift, media companies are increasingly adopting GEO (Generative Engine Optimization) — a technique that replaces traditional SEO (Search Engine Optimization). This involves providing AI models with clearly labeled content, good structure, comprehensible text, and strong presence on social networks and forums like Reddit that get crawled by AI companies.But a fundamental question remains: “Should you allow OpenAI crawlers to basically crawl your website and your content?” asks Thomas Peham, CEO of optimization startup OtterlyAI.Burned by aggressive data collection from major AI companies, many news publishers have chosen to fight back by blocking AI crawlers from accessing their content.”We just need to ensure that companies using our content are paying fair market value,” argued Danielle Coffey, who heads the News/Media Alliance trade organization.Some progress has been made on this front. Licensing agreements have emerged between major players, such as the New York Times and Amazon, Google and Associated Press, and Mistral and Agence France-Presse, among others.But the issue is far from resolved, as several major legal battles are underway, most notably the New York Times’ blockbuster lawsuit against OpenAI and Microsoft.- Let them crawl -Publishers face a dilemma: blocking AI crawlers protects their content but reduces exposure to potential new readers. Faced with this challenge, “media leaders are increasingly choosing to reopen access,” Peham observed.Yet even with open access, success isn’t guaranteed. According to OtterlyAI data, media outlets represent just 29 percent of citations offered by ChatGPT, trailing corporate websites at 36 percent. And while Google search has traditionally privileged sources recognized as reliable, “we don’t see this with ChatGPT,” Peham noted.The stakes extend beyond business models.According to the Reuters Institute’s 2025 Digital News Report, about 15 percent of people under 25 now use generative AI to get their news.Given ongoing questions about AI sourcing and reliability, this trend risks confusing readers about information origins and credibility — much like social media did before it.”At some point, someone has to do the reporting,” Karolian said. “Without original journalism, none of these AI platforms would have anything to summarize.”Perhaps with this in mind, Google is already developing partnerships with news organizations to feed its generative AI features, suggesting potential paths forward.”I think the platforms will realize how much they need the press,” predicted Wihbey — though whether that realization comes soon enough to save struggling newsrooms remains an open question.

Effondrement d’une mine au Chili: les cinq mineurs retrouvés morts

Les cinq mineurs pris au piège par un effondrement jeudi dans la plus grande mine de cuivre souterraine du monde, dans le sud du Chili, ont tous été retrouvés morts, a annoncé dimanche le parquet après la découverte du dernier corps.Tous les corps ont été retrouvés au même endroit, là où s’est produit l’effondrement causé par un “événement sismique”, dont l’origine, naturelle ou liée aux forages, est en cours d’investigation.”Aujourd’hui, nous avons enfin retrouvé (mort) le dernier des travailleurs qui était porté disparu”, a déclaré à la presse le procureur régional de la région de O’Higgins, Aquiles Cubillos, en annonçant la fin des opérations de secours.Située près de Rancagua, une localité de cette région, El Teniente est avec ses 4.500 km de galeries le plus grand gisement de cuivre souterrain de la planète, propriété de l’entreprise publique chilienne Codelco. “A partir d’aujourd’hui commence une étape clé, l’enquête”, a déclaré le président du conseil d’administration de Codelco, Máximo Pacheco, lors d’une conférence de presse, promettant de faire “tout ce qui est nécessaire pour éclaircir chaque détail de cette tragédie”.”Nous sommes les premiers intéressés à connaître rapidement et de manière fiable ce qui s’est passé”, a-t-il ajouté.Il s’agit d’un des accidents les plus tragiques survenus dans la mine El Teniente au cours des trois dernières décennies.Sur ordre du gouvernement, la mine est à l’arrêt depuis vendredi pour faciliter les recherches. Aucune date n’a été fixée pour la reprise de la production.Le président Gabril Boric s’est rendu dimanche sur les lieux à Rancagua, à 100 km au sud de Santiago. Après la confirmation de la mort des mineurs, il a décrété trois jours de deuil national.- Eclaircir les faits -“Aujourd’hui nous sommes en train de clôturer une étape, la première, la plus douloureuse et la plus profondément ressentie, et une autre étape commence, celle d’éclaircir les faits, comprendre ce qui s’est passé”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.Codelco, propriétaire du gisement El Teniente, emploie 4.000 personnes directement et fait travailler 15.000 autres par l’intermédiaire d’entreprises sous-traitantes.Les activités de la mine sont paralysées depuis vendredi à la suite d’une décision du ministère des Mines. La ministre, Aurora Williams, a précisé qu’aucune date n’avait été fixée pour leur reprise. “Nous souhaitons que cela se fasse le plus rapidement possible, sans toutefois nuire à la rigueur (des enquêtes)”, a-t-elle déclaré à la presse. L’activité peut reprendre “totalement ou partiellement”, a-t-elle ajouté.L’an dernier, El Teniente a produit 356.000 tonnes de minerai de cuivre, soit 6,7% de la production du Chili, premier producteur mondial avec 5,3 millions de tonnes annuelles.L’industrie minière du Chili est considérée comme l’une des plus sûres au monde. En 2024, le taux de mortalité était de 0,02%, selon le Service national de géologie et de mines.

Effondrement d’une mine au Chili: les cinq mineurs retrouvés morts

Les cinq mineurs pris au piège par un effondrement jeudi dans la plus grande mine de cuivre souterraine du monde, dans le sud du Chili, ont tous été retrouvés morts, a annoncé dimanche le parquet après la découverte du dernier corps.Tous les corps ont été retrouvés au même endroit, là où s’est produit l’effondrement causé par un “événement sismique”, dont l’origine, naturelle ou liée aux forages, est en cours d’investigation.”Aujourd’hui, nous avons enfin retrouvé (mort) le dernier des travailleurs qui était porté disparu”, a déclaré à la presse le procureur régional de la région de O’Higgins, Aquiles Cubillos, en annonçant la fin des opérations de secours.Située près de Rancagua, une localité de cette région, El Teniente est avec ses 4.500 km de galeries le plus grand gisement de cuivre souterrain de la planète, propriété de l’entreprise publique chilienne Codelco. “A partir d’aujourd’hui commence une étape clé, l’enquête”, a déclaré le président du conseil d’administration de Codelco, Máximo Pacheco, lors d’une conférence de presse, promettant de faire “tout ce qui est nécessaire pour éclaircir chaque détail de cette tragédie”.”Nous sommes les premiers intéressés à connaître rapidement et de manière fiable ce qui s’est passé”, a-t-il ajouté.Il s’agit d’un des accidents les plus tragiques survenus dans la mine El Teniente au cours des trois dernières décennies.Sur ordre du gouvernement, la mine est à l’arrêt depuis vendredi pour faciliter les recherches. Aucune date n’a été fixée pour la reprise de la production.Le président Gabril Boric s’est rendu dimanche sur les lieux à Rancagua, à 100 km au sud de Santiago. Après la confirmation de la mort des mineurs, il a décrété trois jours de deuil national.- Eclaircir les faits -“Aujourd’hui nous sommes en train de clôturer une étape, la première, la plus douloureuse et la plus profondément ressentie, et une autre étape commence, celle d’éclaircir les faits, comprendre ce qui s’est passé”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.Codelco, propriétaire du gisement El Teniente, emploie 4.000 personnes directement et fait travailler 15.000 autres par l’intermédiaire d’entreprises sous-traitantes.Les activités de la mine sont paralysées depuis vendredi à la suite d’une décision du ministère des Mines. La ministre, Aurora Williams, a précisé qu’aucune date n’avait été fixée pour leur reprise. “Nous souhaitons que cela se fasse le plus rapidement possible, sans toutefois nuire à la rigueur (des enquêtes)”, a-t-elle déclaré à la presse. L’activité peut reprendre “totalement ou partiellement”, a-t-elle ajouté.L’an dernier, El Teniente a produit 356.000 tonnes de minerai de cuivre, soit 6,7% de la production du Chili, premier producteur mondial avec 5,3 millions de tonnes annuelles.L’industrie minière du Chili est considérée comme l’une des plus sûres au monde. En 2024, le taux de mortalité était de 0,02%, selon le Service national de géologie et de mines.