Hong Kong leads most stocks higher, yen gains as Ishiba vows to stay

Equities mostly rose Monday on optimism countries will reach US trade deals before an August 1 deadline, while the yen gained after Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba said he would stay in office despite another election defeat.Hong Kong topped 25,000 points for the first time in three years as tech giants advanced following strong earnings from Taiwanese chip giant TSMC and news US titan Nvidia would be allowed to export key semiconductors to China.While only three countries have signed agreements to avoid the worst of US President Donald Trump’s tariffs, analysts said investors were hopeful that others — including Japan and South Korea — will follow suit.The upbeat mood has been helped by a series of largely positive US economic data releases that suggested the world’s top economy remained in rude health, helping to push Wall Street to multiple record highs.Hong Kong climbed to as much as 25,010.90 — its highest level since February 2022 — thanks to a strong performance in ecommerce leaders Alibaba and JD.com and food delivery provider Meituan.A surge in Chinese money supply sparked by Beijing’s stimulus measures has added to the jump in Hong Kong’s market, which has spiked around 25 percent since the turn of the year.There were also gains in Shanghai, Singapore, Seoul, Wellington, Manila, Mumbai and Jakarta, while London gained in the morning.Sydney, Bangkok and Taipei slipped with Frankfurt and Paris, and Tokyo was closed for a holiday.The yen strengthened against the dollar after Ishiba vowed to stay on even after his ruling coalition lost its overall majority in Sunday’s lower house elections, months after it suffered a similar fate in an upper house vote.The losses came amid growing anger at the surging cost of living, including a doubling in the cost of rice.Analysts said that while the result was bad for the Liberal Democratic Party and its partner Komeito, the fact that the prime minister would remain in office provided some stability for now.The yen strengthened to 147.78 per dollar before paring the gains to sit around 148.10 later in the day.The currency had been weighed in recent weeks by expectations a bad defeat would lead to more spending and tax cuts.Despite Ishiba’s decision to stay, he will still face pressure to cut or abolish consumption tax, something Ishiba has opposed in view of Japan’s colossal national debts of more than 200 percent of gross domestic product.It also comes as he struggles to reach a trade deal with Trump, who has threatened tariffs of 25 percent on goods from Japan.Jiji Press reported that Ishiba would inform a meeting of senior LDP figures on Monday that he will stay in office.If he did go, it is unclear who might step up to replace him now that the government needs opposition support in both chambers to pass legislation.The election result “now raises a host of questions, including whether… Ishiba remains in power or decides to resign, how potentially expansionary could fiscal policy become, and will domestic politics be a hurdle in reaching a potential trade agreement with the US?”, wrote Paul Mackel, global head of forex research at HSBC.Others suggested the yen could still come under pressure, and possibly top 150 for the first time since March, owing to lingering uncertainty about the leadership and pressure on the central bank to hold off more interest rate hikes.David Chao, global market strategist for Asia Pacific at Invesco, warned: “The increased political fragility is likely to constrain the Bank of Japan’s ability to tighten monetary policy in the near term, as it may be reluctant to add further pressure to an already volatile landscape.”- Key figures at around 0810 GMT -Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 24,994.14 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,559.79 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,005.57Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayDollar/yen: DOWN at 147.99 yen from 148.73 yen on FridayEuro/dollar: UP at $1.1641 from $1.1627Pound/dollar: UP at $1.3440 from $1.3414Euro/pound: DOWN at 86.61 pence from 86.67 penceWest Texas Intermediate: UP 0.1 percent at $67.43 per barrelBrent North Sea Crude: FLAT at $69.29 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.3 percent at 44,342.19 (close)

Zaz, de retour délestée de ses addictions: “En arrêtant, je me suis respectée”

Phénomène de la chanson française depuis “Je veux”, Zaz a repris le chemin des concerts avant la sortie le 19 septembre de “Sains et saufs”, sixième album porté par sa voix aux mille fêlures, mais délesté de ses peurs et addictions.Quinze ans après son plus grand succès, ode manouche à la liberté, l’artiste de 45 ans, ancienne chanteuse de rue aux 5 millions d’albums et 2 milliards de streams, revient réconciliée.Celle que le public international compare à Edith Piaf, également coach dans l’émission “The Voice”, s’est confiée à l’AFP deux mois avant la sortie de cet opus, auquel ont contribué Vianney, Raphaël et Noé Preszow. QUESTION: Après avoir quitté Warner, vous sortez pour la première fois un disque chez Tôt ou Tard, label indépendant parisien. Dans quel état d’esprit l’avez-vous conçu ?R: “L’idée principale c’était de kiffer. Ça a toujours été compliqué de faire des albums parce que je suis perfectionniste. Je me mets des pressions énormes. Ça se voyait pas, mais parce qu’aussi je picolais pas mal et je fumais, j’avais plein de béquilles partout. J’étais jamais satisfaite et en plus j’avais peur de me tromper, de faire les mauvais choix.”Q: Le point de bascule, c’est le premier confinement lié à la crise sanitaire…R: “J’ai chopé le Covid, j’ai fait un jeûne de trois jours donc j’ai arrêté de boire, de fumer, ça a eu un grand impact. J’avais l’alcool festif mais souvent j’allais dans le mur. En arrêtant tout ça, je me suis respectée, je me suis reconnue, je me suis valorisée.”Q: L’album s’ouvre sur “Je pardonne”. A qui, à quoi pardonnez-vous ?R: “J’ai eu une histoire compliquée dans l’enfance, j’ai été en foyer, je me suis fait virer de collège. Tout était construit sur des bases très bancales et très destructrices. A l’adolescence j’ai explosé, à 20 ans j’ai commencé à étudier. Je mangeais des livres ! J’étais avide de comprendre, de connaître.”Q: S’exprimer sur ces failles, est-ce du courage ?R: “Il faut que ce soit un peu digéré, surtout dans une époque comme la nôtre avec tous les réseaux sociaux. Avant j’étais désincarnée. Je suis passée de la théorie à la pratique et c’est un chemin. On est bourré de paradoxes.” Q: Par exemple ?R: “Quand j’ai été connue, j’avais ma gueule sur TF1, les gens me disaient tu peux pas chanter cette chanson (“Je veux”, avec les paroles “C’n’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur”, NDLR) et gagner plein d’argent. J’ai pas dit que je ne voulais pas d’argent, j’ai dit que c’était pas mon moteur.”Q: Alors quoi ?R: “J’ai créé je ne sais pas combien de projets pour aider (notamment via son association Zazimut, NDLR), j’ai mis mon pognon, pour moi c’était logique, il fallait donner. Mais je savais pas mettre des limites, comme dans ma vie tout court. J’ai toujours été dans un excès, je suis intense et absolue. Je me rendais compte que je voulais être un super-héros et que ça marchait pas. Je m’épuisais.”Q: Cet album à fleur de peau renferme aussi de la douceur, de la bienveillance…R: “La base c’est de réapprendre à s’aimer. Je ne suis pas dans un monde de Bisounours du tout, mais c’est presque un choix politique d’être dans la joie. Parce que c’est tellement facile de sombrer. Je suis très consciente du monde dans lequel on est, en plus je suis très sensible donc ça me défonce la gueule. En même temps, il faut le choisir ce monde: si tu sombres dans l’angoisse et dans la peur, tu ne vas pas l’aider.”Q: Saine et sauve, est-ce un peu vous ?R: “C’est complètement moi ! C’est de dire que, malgré le monde dans lequel on vit, il faut s’entourer des bonnes personnes, prendre soin de soi. C’est pas égoïste. Parce que si on veut aider le monde, on a tout intérêt à vraiment aller bien.”

La Chine et les dirigeants de l’UE en sommet jeudi à Pékin

La Chine a confirmé lundi que les dirigeants de l’Union européenne (UE) se rendraient jeudi dans le pays pour un sommet, au moment où les deux partenaires commerciaux cherchent à aplanir une série de différends.Plusieurs dossiers empoisonnent les relations bilatérales, des surtaxes européennes sur les véhicules électriques chinois aux restrictions dont s’estiment victimes certaines entreprises du Vieux Continent en Chine.L’étroit partenariat économique et diplomatique Chine-Russie est également vu avec suspicion par nombre de capitales de l’UE, qui accusent Pékin de soutien indirect à l’effort de guerre russe en Ukraine.C’est dans ce contexte, tendu, qu’un sommet doit être organisé jeudi à Pékin pour marquer les 50 ans des relations diplomatiques entre la Chine et la Communauté européenne – plus tard devenue l’UE.Le ministère chinois des Affaires étrangères a confirmé lundi que le président du Conseil européen, Antonio Costa, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendront jeudi en Chine.L’UE avait indiqué vendredi dans un communiqué que ses deux dirigeants assisteront au sommet à Pékin. Elle avait également précisé qu’ils rencontreront le président chinois Xi Jinping, avec lequel ils “discuteront des relations entre l’UE et la Chine et des défis géopolitiques actuels, notamment la guerre menée par la Russie en Ukraine”.Avec le Premier ministre chinois Li Qiang, ils “aborderont plus en détail les aspects commerciaux et économiques de la relation”, selon le communiqué.- “Relation équitable” -Si les liens sino-européens ne sont pas aussi dégradés que ceux entre Pékin et Washington, les différends se sont multipliés ces dernières années, dans l’industrie ferroviaire, les panneaux solaires ou encore les éoliennes.L’UE craint qu’une production manufacturière surabondante en Chine, alimentée par des subventions publiques, n’aggrave un déficit commercial considérable et que le marché européen ne soit inondé de produits chinois bon marché, au détriment des entreprises du Vieux Continent. Le différend s’est intensifié avec la mise en place l’an passé par l’UE de droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques fabriqués en Chine.En représailles, Pékin a notamment visé le cognac français. Les principaux exportateurs comme Hennessy, Rémy Cointreau et Martell, ont toutefois échappé aux taxes annoncées par la Chine, auxquelles se substitueront des hausses de prix négociées.”Ce sommet est l’occasion d’engager un dialogue avec la Chine au plus haut niveau et d’avoir des discussions franches et constructives sur des questions qui nous concernent tous les deux”, a indiqué Antonio Costa, cité dans un communiqué publié la semaine dernière par ses services.”Nous voulons un dialogue, un engagement réel et des progrès concrets. Nous visons une relation équitable et équilibrée qui profite aux deux parties”, a-t-il souligné.Le Conseil européen, présidé par Antonio Costa, est l’institution qui regroupe les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE. – “Impact négatif grave” -Avec Ursula von der Leyen, cheffe de l’exécutif européen, il va également tenter d’obtenir un assouplissement des restrictions sur les exportations de terres rares chinoises – indispensables dans la production de téléphones portables ou de voitures électriques.La guerre en Ukraine est un autre sujet de discorde.La Chine appelle régulièrement à des pourparlers de paix et au respect de l’intégrité territoriale de tous les pays, sous-entendu Ukraine comprise. Mais elle n’a jamais condamné la Russie et a renforcé ses relations avec Moscou depuis le début de l’invasion russe en février 2022.Nombre de capitales européennes accusent ainsi le géant asiatique d’offrir à Moscou un soutien économique crucial pour son effort de guerre. La semaine dernière, Bruxelles a annoncé un nouveau paquet de sanctions contre la Russie. Elles ciblent la manne pétrolière russe, mais visent également certaines entités chinoises. Le ministère chinois du Commerce a ainsi dénoncé lundi des sanctions “contraires à l’esprit de consensus établi entre les dirigeants chinois et européens” et qui auront “un impact négatif grave” sur les relations économiques et commerciales sino-européennes.Autre dossier en suspens: les matériels médicaux.La Commission européenne a annoncé le 20 juin exclure les entreprises chinoises des commandes publiques dépassant cinq millions d’euros. Une mesure prise au nom des restrictions touchant les firmes européennes sur le marché chinois. En réponse, Pékin a annoncé des mesures de rétorsion similaires visant les entreprises européennes.

La Chine et les dirigeants de l’UE en sommet jeudi à Pékin

La Chine a confirmé lundi que les dirigeants de l’Union européenne (UE) se rendraient jeudi dans le pays pour un sommet, au moment où les deux partenaires commerciaux cherchent à aplanir une série de différends.Plusieurs dossiers empoisonnent les relations bilatérales, des surtaxes européennes sur les véhicules électriques chinois aux restrictions dont s’estiment victimes certaines entreprises du Vieux Continent en Chine.L’étroit partenariat économique et diplomatique Chine-Russie est également vu avec suspicion par nombre de capitales de l’UE, qui accusent Pékin de soutien indirect à l’effort de guerre russe en Ukraine.C’est dans ce contexte, tendu, qu’un sommet doit être organisé jeudi à Pékin pour marquer les 50 ans des relations diplomatiques entre la Chine et la Communauté européenne – plus tard devenue l’UE.Le ministère chinois des Affaires étrangères a confirmé lundi que le président du Conseil européen, Antonio Costa, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendront jeudi en Chine.L’UE avait indiqué vendredi dans un communiqué que ses deux dirigeants assisteront au sommet à Pékin. Elle avait également précisé qu’ils rencontreront le président chinois Xi Jinping, avec lequel ils “discuteront des relations entre l’UE et la Chine et des défis géopolitiques actuels, notamment la guerre menée par la Russie en Ukraine”.Avec le Premier ministre chinois Li Qiang, ils “aborderont plus en détail les aspects commerciaux et économiques de la relation”, selon le communiqué.- “Relation équitable” -Si les liens sino-européens ne sont pas aussi dégradés que ceux entre Pékin et Washington, les différends se sont multipliés ces dernières années, dans l’industrie ferroviaire, les panneaux solaires ou encore les éoliennes.L’UE craint qu’une production manufacturière surabondante en Chine, alimentée par des subventions publiques, n’aggrave un déficit commercial considérable et que le marché européen ne soit inondé de produits chinois bon marché, au détriment des entreprises du Vieux Continent. Le différend s’est intensifié avec la mise en place l’an passé par l’UE de droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques fabriqués en Chine.En représailles, Pékin a notamment visé le cognac français. Les principaux exportateurs comme Hennessy, Rémy Cointreau et Martell, ont toutefois échappé aux taxes annoncées par la Chine, auxquelles se substitueront des hausses de prix négociées.”Ce sommet est l’occasion d’engager un dialogue avec la Chine au plus haut niveau et d’avoir des discussions franches et constructives sur des questions qui nous concernent tous les deux”, a indiqué Antonio Costa, cité dans un communiqué publié la semaine dernière par ses services.”Nous voulons un dialogue, un engagement réel et des progrès concrets. Nous visons une relation équitable et équilibrée qui profite aux deux parties”, a-t-il souligné.Le Conseil européen, présidé par Antonio Costa, est l’institution qui regroupe les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE. – “Impact négatif grave” -Avec Ursula von der Leyen, cheffe de l’exécutif européen, il va également tenter d’obtenir un assouplissement des restrictions sur les exportations de terres rares chinoises – indispensables dans la production de téléphones portables ou de voitures électriques.La guerre en Ukraine est un autre sujet de discorde.La Chine appelle régulièrement à des pourparlers de paix et au respect de l’intégrité territoriale de tous les pays, sous-entendu Ukraine comprise. Mais elle n’a jamais condamné la Russie et a renforcé ses relations avec Moscou depuis le début de l’invasion russe en février 2022.Nombre de capitales européennes accusent ainsi le géant asiatique d’offrir à Moscou un soutien économique crucial pour son effort de guerre. La semaine dernière, Bruxelles a annoncé un nouveau paquet de sanctions contre la Russie. Elles ciblent la manne pétrolière russe, mais visent également certaines entités chinoises. Le ministère chinois du Commerce a ainsi dénoncé lundi des sanctions “contraires à l’esprit de consensus établi entre les dirigeants chinois et européens” et qui auront “un impact négatif grave” sur les relations économiques et commerciales sino-européennes.Autre dossier en suspens: les matériels médicaux.La Commission européenne a annoncé le 20 juin exclure les entreprises chinoises des commandes publiques dépassant cinq millions d’euros. Une mesure prise au nom des restrictions touchant les firmes européennes sur le marché chinois. En réponse, Pékin a annoncé des mesures de rétorsion similaires visant les entreprises européennes.

La Chine et les dirigeants de l’UE en sommet jeudi à Pékin

La Chine a confirmé lundi que les dirigeants de l’Union européenne (UE) se rendraient jeudi dans le pays pour un sommet, au moment où les deux partenaires commerciaux cherchent à aplanir une série de différends.Plusieurs dossiers empoisonnent les relations bilatérales, des surtaxes européennes sur les véhicules électriques chinois aux restrictions dont s’estiment victimes certaines entreprises du Vieux Continent en Chine.L’étroit partenariat économique et diplomatique Chine-Russie est également vu avec suspicion par nombre de capitales de l’UE, qui accusent Pékin de soutien indirect à l’effort de guerre russe en Ukraine.C’est dans ce contexte, tendu, qu’un sommet doit être organisé jeudi à Pékin pour marquer les 50 ans des relations diplomatiques entre la Chine et la Communauté européenne – plus tard devenue l’UE.Le ministère chinois des Affaires étrangères a confirmé lundi que le président du Conseil européen, Antonio Costa, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendront jeudi en Chine.L’UE avait indiqué vendredi dans un communiqué que ses deux dirigeants assisteront au sommet à Pékin. Elle avait également précisé qu’ils rencontreront le président chinois Xi Jinping, avec lequel ils “discuteront des relations entre l’UE et la Chine et des défis géopolitiques actuels, notamment la guerre menée par la Russie en Ukraine”.Avec le Premier ministre chinois Li Qiang, ils “aborderont plus en détail les aspects commerciaux et économiques de la relation”, selon le communiqué.- “Relation équitable” -Si les liens sino-européens ne sont pas aussi dégradés que ceux entre Pékin et Washington, les différends se sont multipliés ces dernières années, dans l’industrie ferroviaire, les panneaux solaires ou encore les éoliennes.L’UE craint qu’une production manufacturière surabondante en Chine, alimentée par des subventions publiques, n’aggrave un déficit commercial considérable et que le marché européen ne soit inondé de produits chinois bon marché, au détriment des entreprises du Vieux Continent. Le différend s’est intensifié avec la mise en place l’an passé par l’UE de droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques fabriqués en Chine.En représailles, Pékin a notamment visé le cognac français. Les principaux exportateurs comme Hennessy, Rémy Cointreau et Martell, ont toutefois échappé aux taxes annoncées par la Chine, auxquelles se substitueront des hausses de prix négociées.”Ce sommet est l’occasion d’engager un dialogue avec la Chine au plus haut niveau et d’avoir des discussions franches et constructives sur des questions qui nous concernent tous les deux”, a indiqué Antonio Costa, cité dans un communiqué publié la semaine dernière par ses services.”Nous voulons un dialogue, un engagement réel et des progrès concrets. Nous visons une relation équitable et équilibrée qui profite aux deux parties”, a-t-il souligné.Le Conseil européen, présidé par Antonio Costa, est l’institution qui regroupe les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE. – “Impact négatif grave” -Avec Ursula von der Leyen, cheffe de l’exécutif européen, il va également tenter d’obtenir un assouplissement des restrictions sur les exportations de terres rares chinoises – indispensables dans la production de téléphones portables ou de voitures électriques.La guerre en Ukraine est un autre sujet de discorde.La Chine appelle régulièrement à des pourparlers de paix et au respect de l’intégrité territoriale de tous les pays, sous-entendu Ukraine comprise. Mais elle n’a jamais condamné la Russie et a renforcé ses relations avec Moscou depuis le début de l’invasion russe en février 2022.Nombre de capitales européennes accusent ainsi le géant asiatique d’offrir à Moscou un soutien économique crucial pour son effort de guerre. La semaine dernière, Bruxelles a annoncé un nouveau paquet de sanctions contre la Russie. Elles ciblent la manne pétrolière russe, mais visent également certaines entités chinoises. Le ministère chinois du Commerce a ainsi dénoncé lundi des sanctions “contraires à l’esprit de consensus établi entre les dirigeants chinois et européens” et qui auront “un impact négatif grave” sur les relations économiques et commerciales sino-européennes.Autre dossier en suspens: les matériels médicaux.La Commission européenne a annoncé le 20 juin exclure les entreprises chinoises des commandes publiques dépassant cinq millions d’euros. Une mesure prise au nom des restrictions touchant les firmes européennes sur le marché chinois. En réponse, Pékin a annoncé des mesures de rétorsion similaires visant les entreprises européennes.

In Syria’s Sweida, bodies wait to be identified at overwhelmed hospital

At the main hospital in south Syria’s Sweida city, dozens of bodies are still waiting to be identified as the death count of days of sectarian clashes continues to rise.”We have handed 361 bodies over to family members, but we still have 97 unidentified corpses,” a forensic medicine official at facility said on condition of anonymity.Clashes erupted on July 13 in Syria’s Druze-majority province of Sweida between local fighters and Sunni Bedouin, spiralling and drawing in government forces, tribal allies of the Bedouin and the military of neighbouring Israel.Witnesses, Druze factions and a monitor have accused government forces of siding with the Bedouin and committing abuses including summary executions when they entered Sweida last week.More than 1,100 people, most of them Druze fighters and civilians, have been killed, according to the Syrian Observatory for Human Rights monitor, whose toll also includes several hundred government security personnel.Health authorities have not released a comprehensive death toll.More than 450 bodies had been taken to Sweida’s main hospital by Sunday evening, while bodies were still being collected from streets and homes in the city.”The dead bodies sent a terrible smell through all the floors of the hospital,” said nurse Hisham Breik, who said he had not left the facility since the violence began.”The situation has been terrible. We couldn’t walk around the hospital without wearing a mask,” he said, his voice trembling, adding that the wounded included women, children and the elderly.Medical personnel have been working in tough conditions at the hospital, which has seen clashes around it and has been flooded with wounded, some of whom were lying in the corridors.Bodies have yet to be removed from villages in Sweida province’s north and west, the hospital administration and health workers said.The United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) said that hospitals and health centres in Sweida province were out of service, with “reports of unburied bodies raising serious public health concerns”.Humanitarian access to Sweida “remains highly constrained”, it said a statement late Sunday.- ‘Catastrophe’ -The Sweida national hospital has remained open despite the dire situation that has also included supply shortages and water and power cuts.A first Syrian Red Crescent convoy entered Sweida on Sunday carrying UN humanitarian assistance including food, water, medical supplies and fuel, OCHA said.A Red Crescent official told AFP the supplies included body bags.Another convoy facilitated by the Red Crescent was to leave Damascus on Monday, OCHA said.But as the supplies were unloaded on Sunday, activist Moatasem Aflak, who works for a body affiliated with the Sweida health department, told AFP that the aid “doesn’t cover everything required”.”We received water and medical supplies but we need more because we are facing a medical catastrophe,” he said, adding that a list of requirements had been handed to the Red Crescent.”We haven’t yet been able to count the bodies” and some families have been unable to arrive to identify their loved ones, Aflak said.”We are trying to cooperate with the Red Crescent to put the bodies in bags and establish a mass grave to transfer them to,” he added.According to the United Nations, the violence has displaced more than 128,000 people, an issue that has also made collecting and identifying bodies more difficult.

La Bourse de Paris stable en attendant une série de résultats d’entreprises

La Bourse de Paris évolue autour de l’équilibre lundi, dans l’attente d’une avalanche de résultats d’entreprises cette semaine et de la réunion de la Banque centrale européenne jeudi, qui devrait laisser son taux de dépôt inchangé.L’indice vedette CAC 40 reculait légèrement de 0,11% vers 09h25, soit de 8,92 points, pour se porter à 7.813,87 points. Vendredi, il avait terminé stable également (+0,67 point).Les publications de 189 des entreprises cotées sur l’indice paneuropéen Stoxx Europe 600 sont attendues cette semaine, souligne Jim Reid, économiste de Deutsche Bank, dans une note.”SAP, la plus grande entreprise de la région par capitalisation, publiera ses résultats mardi, tout comme LVMH, Roche, Nestlé et plusieurs banques européennes dont BNP Paribas et Deutsche Bank”, ajoute l’économiste.Aux États-Unis, 135 des 500 entreprises composant l’indice boursier américain S&P 500 publieront leurs résultats cette semaine, dont ceux des géants Alphabet (Google) et Tesla.”IBM, ServiceNow, Intel et plusieurs groupes de défense (RTX, Lockheed Martin, Northrop Grumman) sont également au programme”, précise Jim Reid.Jeudi, les investisseurs se tourneront vers la Banque centrale européenne, qui devrait maintenir ses taux inchangés, après sept baisses consécutives, malgré la menace du président Trump d’imposer des droits de douane de 30% sur les importations en provenance de l’Union européenne.Le taux de dépôt, qui avait culminé à 4%, a été abaissé par palier de 0,25 point à chaque réunion, pour atteindre 2% en juin.Ce niveau correspond au coeur de la fourchette du taux “neutre” estimée par Christine Lagarde, présidente de la BCE, (entre 1,75 % et 2,25 %), c’est-à-dire un niveau qui ne stimule ni ne freine l’économie, et qui rend par conséquent “très improbable” une nouvelle baisse du loyer de l’argent, selon les économistes de HSBC.”La principale question pour les marchés est de savoir s’il s’agit d’une courte pause, jusqu’en septembre, ou d’une pause plus durable”, notent les économistes de Deutsche Bank.”Que la BCE réduise davantage ses taux, et quand, dépendra de l’ampleur et de la durée du ralentissement attendu de l’inflation” en zone euro, ont-ils poursuivi. Or, “la profondeur de ce ralentissement” dépendra lui-même de “l’impact de la politique commerciale américaine”, soulignent-ils enfin.Stellantis annonce une lourde perteLe géant automobile Stellantis (-0,70% à 7,86 euros vers 09H25) a annoncé avoir enregistré une perte nette de 2,3 milliards d’euros au premier semestre 2025, selon des résultats préliminaires non audités. Parmi les facteurs expliquant cette perte, Stellantis désigne les “premiers effets des nouveaux tarifs douaniers américains” pour 300 millions d’euros, dans un communiqué.

Sri Lanka Catholics seek prosecution of sacked spy chief

Sri Lanka’s Catholic Church on Monday demanded the criminal prosecution of the intelligence chief who was sacked for failing to prevent the 2019 Easter bombings that killed 279 people, including 45 foreigners. Church spokesman Cyril Gamini Fernando said they welcomed the dismissal days ago of Nilantha Jayawardena, who was head of the State Intelligence Service (SIS) when jihadist suicide bombers attacked three churches and three hotels. “This (sacking) is for the negligence part of it, but we want the authorities to investigate Jayawardena’s role in the attack itself,” Fernando told reporters in Colombo. “We want a criminal prosecution.” He said evidence presented before several courts and commissions of inquiry indicated that the SIS, under Jayawardena, had attempted to cover up the actions of the jihadists in the lead-up to the April 21 attacks. “Six years on, we are still looking for answers. We want to know the truth about who was behind the attack,” he said. Jayawardena, 52, was dismissed Saturday from the police department, where he was the second most senior officer in charge of administration and on track to become the next inspector-general. Court proceedings have revealed that both military and police intelligence units were closely linked to the home-grown jihadists, and some had even been on the payroll of the intelligence services.The current ruling party, led by Anura Kumara Dissanayake, had while in opposition accused Gotabaya Rajapaksa of orchestrating the attacks to win the 2019 presidential election. The once powerful Rajapaksa family has denied the allegations. The attacks occurred despite a warning from an intelligence agency in neighbouring India, which alerted Jayawardena 17 days before the devastating bombings. He was found guilty of ignoring a series of alerts. More than 500 people were also wounded in the bombings, Sri Lanka’s worst jihadist attack on civilians. Jayawardena was removed from his position as SIS chief in December 2019 but was later promoted to deputy head of the police force, overseeing administration. However, he was placed on compulsory leave a year ago, pending the disciplinary inquiry, following repeated judicial orders to take action against him.