Russie: début du procès de l’attentat du Crocus City Hall qui avait fait 149 morts

Le procès à huis clos des auteurs et complices présumés de l’attentat du Crocus City Hall en Russie, qui a fait 149 morts et a été revendiqué par l’organisation Etat islamique (EI), s’est ouvert lundi à Moscou, a constaté une journaliste de l’AFP juste avant le début de l’audience.Le 22 mars 2024, des hommes armés avaient ouvert le feu dans cette salle de concert située à la périphérie de la capitale russe avant d’y mettre le feu, tuant 149 personnes et en blessant 609, l’une des pires attaques dans l’histoire récente de la Russie.Au total, 19 personnes comparaissent depuis lundi devant un tribunal militaire de Moscou, dont les quatre assaillants présumés, originaires du Tadjikistan, une ex-république soviétique d’Asie centrale.Juste avant que la salle d’audience soit évacuée pour le huis clos, une journaliste de l’AFP a vu certains des accusés dans la cage en verre réservée aux prévenus, les mains menottées dans le dos. Près de 30 rescapés étaient aussi présents au tribunal.Les trois premières journées d’audience se dérouleront lundi, mardi et jeudi, selon le tribunal.- échappée par miracle -Tatiana Rouzanova, archiviste de 45 ans, a échappé au massacre “par miracle” le 22 mars 2024 car l’attaque a commencé avant qu’elle n’entre dans la salle de concert.Elle est venue voir “de ses propres yeux” les accusés. “Je n’ai pas vu s’ils se sentaient coupables, ils avaient tous la tête baissée”, raconte-t-elle à l’AFP.”Ces gens doivent être punis”, martèle auprès de l’AFP Ekaterina Klimenko, une quadragénaire qui a pu quitter la salle de concert attaquée, grâce à un homme au vestiaire.Si elle continue de se rendre à des concerts, Mme Klimenko affirme désormais, tout le temps, “regarder instinctivement s’il n’y a pas de danger”.L’attentat avait été revendiqué par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI), reconnue comme “terroriste” en Russie, qui avait déjà ciblé le pays à plusieurs reprises par le passé.Il avait provoqué une onde de choc en Russie, en plein conflit armé avec l’Ukraine. Les autorités russes avaient dans un premier temps assuré y voir également la main de Kiev qui a toujours démenti catégoriquement toute implication.Fin mars, le Comité d’enquête russe avait conclu que l’attaque avait été “planifiée et organisée par les services secrets d’un Etat inamical”, sans préciser de quel Etat il s’agissait.Début mars, la justice américaine avait annoncé l’arrestation de Mohammad Sharifullah, un responsable de l’EI soupçonné d’être impliqué dans l’attaque du Crocus City Hall.Près de la moitié des victimes de l’attaque ont été tuées par les fumées et le monoxyde de carbone dégagé par l’incendie déclaré dans la salle, et non par les tirs, a indiqué dimanche l’agence russe étatique TASS, citant des documents de l’enquête.L’attentat avait provoqué une vague de xénophobie contre les ressortissants d’Asie Centrale en Russie, qui a durci depuis sa législation concernant les migrants.Il a aussi déclenché un débat sur le rétablissement de la peine de mort, qui fait l’objet d’un moratoire en Russie depuis 1996.

Russie: début du procès de l’attentat du Crocus City Hall qui avait fait 149 morts

Le procès à huis clos des auteurs et complices présumés de l’attentat du Crocus City Hall en Russie, qui a fait 149 morts et a été revendiqué par l’organisation Etat islamique (EI), s’est ouvert lundi à Moscou, a constaté une journaliste de l’AFP juste avant le début de l’audience.Le 22 mars 2024, des hommes armés avaient ouvert le feu dans cette salle de concert située à la périphérie de la capitale russe avant d’y mettre le feu, tuant 149 personnes et en blessant 609, l’une des pires attaques dans l’histoire récente de la Russie.Au total, 19 personnes comparaissent depuis lundi devant un tribunal militaire de Moscou, dont les quatre assaillants présumés, originaires du Tadjikistan, une ex-république soviétique d’Asie centrale.Juste avant que la salle d’audience soit évacuée pour le huis clos, une journaliste de l’AFP a vu certains des accusés dans la cage en verre réservée aux prévenus, les mains menottées dans le dos. Près de 30 rescapés étaient aussi présents au tribunal.Les trois premières journées d’audience se dérouleront lundi, mardi et jeudi, selon le tribunal.- échappée par miracle -Tatiana Rouzanova, archiviste de 45 ans, a échappé au massacre “par miracle” le 22 mars 2024 car l’attaque a commencé avant qu’elle n’entre dans la salle de concert.Elle est venue voir “de ses propres yeux” les accusés. “Je n’ai pas vu s’ils se sentaient coupables, ils avaient tous la tête baissée”, raconte-t-elle à l’AFP.”Ces gens doivent être punis”, martèle auprès de l’AFP Ekaterina Klimenko, une quadragénaire qui a pu quitter la salle de concert attaquée, grâce à un homme au vestiaire.Si elle continue de se rendre à des concerts, Mme Klimenko affirme désormais, tout le temps, “regarder instinctivement s’il n’y a pas de danger”.L’attentat avait été revendiqué par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI), reconnue comme “terroriste” en Russie, qui avait déjà ciblé le pays à plusieurs reprises par le passé.Il avait provoqué une onde de choc en Russie, en plein conflit armé avec l’Ukraine. Les autorités russes avaient dans un premier temps assuré y voir également la main de Kiev qui a toujours démenti catégoriquement toute implication.Fin mars, le Comité d’enquête russe avait conclu que l’attaque avait été “planifiée et organisée par les services secrets d’un Etat inamical”, sans préciser de quel Etat il s’agissait.Début mars, la justice américaine avait annoncé l’arrestation de Mohammad Sharifullah, un responsable de l’EI soupçonné d’être impliqué dans l’attaque du Crocus City Hall.Près de la moitié des victimes de l’attaque ont été tuées par les fumées et le monoxyde de carbone dégagé par l’incendie déclaré dans la salle, et non par les tirs, a indiqué dimanche l’agence russe étatique TASS, citant des documents de l’enquête.L’attentat avait provoqué une vague de xénophobie contre les ressortissants d’Asie Centrale en Russie, qui a durci depuis sa législation concernant les migrants.Il a aussi déclenché un débat sur le rétablissement de la peine de mort, qui fait l’objet d’un moratoire en Russie depuis 1996.

Gaza: Israël veut mettre le sort des otages au coeur de l’agenda international

Israël a annoncé lundi vouloir mettre la question des otages retenus depuis 22 mois à Gaza “au centre de l’agenda mondial”, après la publication de vidéos montrant deux d’entre eux très affaiblis, qui ont choqué le pays et accru la pression de l’opinion publique sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu.”Cela doit être au premier plan sur la scène mondiale”, a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, avant de partir pour New York où il doit participer mardi à une session du Conseil de sécurité des Nations unies, initiée par Israël et consacrée à la situation des otages.”C’est pourquoi j’ai contacté mes collègues et leur ai demandé de placer d’urgence les questions des otages au centre de l’agenda mondial”, a-t-il expliqué.Sur les 251 personnes enlevées pendant l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, 49 restent retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne, après deux trêves ayant permis la libération des autres.La publication depuis jeudi par le Hamas et le Jihad islamique de trois vidéos montrant deux otages israéliens, Rom Breslevski et Evyatar David, très affaiblis et décharnés, ont provoqué un vif émoi et ravivé en Israël le débat sur la nécessité d’arriver au plus vite à un accord pour libérer les captifs.Benjamin Netanyahu s’est dit dimanche “choqué” par ces “vidéos d’horreur” et a sollicité l’aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour fournir “nourriture” et “traitement médical” aux otages.Le Hamas a exigé en retour l’ouverture de “couloirs humanitaires (…) pour le passage de nourriture et de médicaments” dans le territoire palestinien assiégé et menacé de “famine généralisée”, selon l’ONU.- “Mille ans d’expérience” -Sous pression de son opinion publique, M. Netanyahu réunit mardi son gouvernement, selon la presse israélienne, alors qu’un cabinet restreint de la sécurité doit faire des annonces formelles ces prochains jours quant à la poursuite de la guerre. Le Hamas “veut nous briser, par le biais de cette propagande abominable, mensongère et atroce qu’il diffuse dans le monde entier”, a-t-il dit.”Mais nous ne céderons pas. Je suis encore plus résolu à libérer nos otages, à éradiquer le Hamas, à garantir que Gaza ne représentera plus une menace pour l’Etat d’Israël”.Près de 600 anciens responsables de l’appareil sécuritaire en Israël, du Mossad et du Shin Bet notamment, ont appelé le président américain Donald Trump à faire pression sur M. Netanyahu pour mettre fin à la guerre et ainsi ramener “les otages chez eux”. “Arrêtez la guerre à Gaza!”, exhorte ce courrier.Accompagnée d’une vidéo, la lettre est signée des principaux maîtres-espions israéliens, d’une cohorte d’ex-généraux et de responsables sécuritaires, au coeur de tous les secrets d’Israël depuis trois décennies, forts à eux seuls de “mille ans d’expérience dans la sécurité nationale et la diplomatie” du pays.M. Netanyahu “mène Israël à sa ruine et les otages à leur mort”, a accusé le Forum des familles, la principale organisation de familles de captifs.”La poursuite de la guerre met en danger la vie des otages, qui sont déjà en danger mortel immédiat. Nous avons vu leurs images glaçantes dans les tunnels; ils ne survivront pas à de nombreux jours de supplice supplémentaires”, s’alarme le Forum.”Depuis 22 mois, on vend au public l’illusion que la pression militaire et les combats intenses ramèneront les otages”, mais ces discours “ne sont que mensonge et tromperie du public”, estiment les proches des otages. – “Enorme erreur” -Lundi, M. Saar s’en est pris une nouvelle fois aux pays comme la France, la Grande-Bretagne et le Canada, qui ont annoncé leur intention de reconnaître un Etat de Palestine, faisant ainsi un “énorme cadeau au Hamas”, a-t-il dénoncé.”Ces pays doivent comprendre les conséquences de leurs actions. J’avais déjà averti (…) que reconnaître un Etat palestinien virtuel conduirait à tuer les chances de conclure un accord sur les otages et le cessez-le-feu. C’est exactement ce qui s’est passé”, a-t-il assuré.”Ces démarches n’ont fait qu’affermir la position du Hamas. Pendant des jours critiques dans les négociations pour un accord sur les otages et le cessez-le-feu, elles les ont récompensés pour leur terreur. C’est une énorme erreur”, selon M. Saar.Plusieurs journaux israéliens citent lundi un même responsable gouvernemental anonyme, affirmant que le gouvernement est “engagé dans un dialogue avec les Américains, et la compréhension qui émerge est que le Hamas ne veut pas d’accord”.”C’est pourquoi le Premier ministre pousse maintenant à libérer les otages tout en obtenant une victoire militaire, combinée à l’entrée d’aide humanitaire dans des zones en dehors des zones de combat et, dans la mesure du possible, des zones hors du contrôle du Hamas”, explique cette source.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.933 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: Israël veut mettre le sort des otages au coeur de l’agenda international

Israël a annoncé lundi vouloir mettre la question des otages retenus depuis 22 mois à Gaza “au centre de l’agenda mondial”, après la publication de vidéos montrant deux d’entre eux très affaiblis, qui ont choqué le pays et accru la pression de l’opinion publique sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu.”Cela doit être au premier plan sur la scène mondiale”, a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, avant de partir pour New York où il doit participer mardi à une session du Conseil de sécurité des Nations unies, initiée par Israël et consacrée à la situation des otages.”C’est pourquoi j’ai contacté mes collègues et leur ai demandé de placer d’urgence les questions des otages au centre de l’agenda mondial”, a-t-il expliqué.Sur les 251 personnes enlevées pendant l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, 49 restent retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne, après deux trêves ayant permis la libération des autres.La publication depuis jeudi par le Hamas et le Jihad islamique de trois vidéos montrant deux otages israéliens, Rom Breslevski et Evyatar David, très affaiblis et décharnés, ont provoqué un vif émoi et ravivé en Israël le débat sur la nécessité d’arriver au plus vite à un accord pour libérer les captifs.Benjamin Netanyahu s’est dit dimanche “choqué” par ces “vidéos d’horreur” et a sollicité l’aide du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour fournir “nourriture” et “traitement médical” aux otages.Le Hamas a exigé en retour l’ouverture de “couloirs humanitaires (…) pour le passage de nourriture et de médicaments” dans le territoire palestinien assiégé et menacé de “famine généralisée”, selon l’ONU.- “Mille ans d’expérience” -Sous pression de son opinion publique, M. Netanyahu réunit mardi son gouvernement, selon la presse israélienne, alors qu’un cabinet restreint de la sécurité doit faire des annonces formelles ces prochains jours quant à la poursuite de la guerre. Le Hamas “veut nous briser, par le biais de cette propagande abominable, mensongère et atroce qu’il diffuse dans le monde entier”, a-t-il dit.”Mais nous ne céderons pas. Je suis encore plus résolu à libérer nos otages, à éradiquer le Hamas, à garantir que Gaza ne représentera plus une menace pour l’Etat d’Israël”.Près de 600 anciens responsables de l’appareil sécuritaire en Israël, du Mossad et du Shin Bet notamment, ont appelé le président américain Donald Trump à faire pression sur M. Netanyahu pour mettre fin à la guerre et ainsi ramener “les otages chez eux”. “Arrêtez la guerre à Gaza!”, exhorte ce courrier.Accompagnée d’une vidéo, la lettre est signée des principaux maîtres-espions israéliens, d’une cohorte d’ex-généraux et de responsables sécuritaires, au coeur de tous les secrets d’Israël depuis trois décennies, forts à eux seuls de “mille ans d’expérience dans la sécurité nationale et la diplomatie” du pays.M. Netanyahu “mène Israël à sa ruine et les otages à leur mort”, a accusé le Forum des familles, la principale organisation de familles de captifs.”La poursuite de la guerre met en danger la vie des otages, qui sont déjà en danger mortel immédiat. Nous avons vu leurs images glaçantes dans les tunnels; ils ne survivront pas à de nombreux jours de supplice supplémentaires”, s’alarme le Forum.”Depuis 22 mois, on vend au public l’illusion que la pression militaire et les combats intenses ramèneront les otages”, mais ces discours “ne sont que mensonge et tromperie du public”, estiment les proches des otages. – “Enorme erreur” -Lundi, M. Saar s’en est pris une nouvelle fois aux pays comme la France, la Grande-Bretagne et le Canada, qui ont annoncé leur intention de reconnaître un Etat de Palestine, faisant ainsi un “énorme cadeau au Hamas”, a-t-il dénoncé.”Ces pays doivent comprendre les conséquences de leurs actions. J’avais déjà averti (…) que reconnaître un Etat palestinien virtuel conduirait à tuer les chances de conclure un accord sur les otages et le cessez-le-feu. C’est exactement ce qui s’est passé”, a-t-il assuré.”Ces démarches n’ont fait qu’affermir la position du Hamas. Pendant des jours critiques dans les négociations pour un accord sur les otages et le cessez-le-feu, elles les ont récompensés pour leur terreur. C’est une énorme erreur”, selon M. Saar.Plusieurs journaux israéliens citent lundi un même responsable gouvernemental anonyme, affirmant que le gouvernement est “engagé dans un dialogue avec les Américains, et la compréhension qui émerge est que le Hamas ne veut pas d’accord”.”C’est pourquoi le Premier ministre pousse maintenant à libérer les otages tout en obtenant une victoire militaire, combinée à l’entrée d’aide humanitaire dans des zones en dehors des zones de combat et, dans la mesure du possible, des zones hors du contrôle du Hamas”, explique cette source.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.933 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Five years after Beirut port blast, Lebanon president promises justice

Lebanese President Joseph Aoun on Monday vowed justice and accountability five years after a catastrophic explosion at Beirut’s port, as the investigating judge finished questioning defendants, a judicial official said.Nobody has been held accountable for the August 4, 2020 blast — one of the world’s largest non-nuclear explosions, which devastated swathes of the Lebanese capital, killing more than 220 people and injuring over 6,500.Authorities have said the explosion was triggered by a fire in a warehouse where tonnes of ammonium nitrate fertiliser had been stored haphazardly for years after arriving by ship, despite repeated warnings to senior officials.Judge Tarek Bitar resumed his investigation this year as Lebanon’s balance of power shifted following a war between Israel and Hezbollah that weakened the Iran-backed militant group, which had spearheaded a campaign for Bitar’s resignation.Aoun said the Lebanese state “is committed to uncovering the whole truth, no matter the obstacles or how high the positions” involved.”The law applies to all, without exception,” Aoun said in a statement.Monday has been declared a day of national mourning, and rallies demanding justice are planned later in the day, converging on the port.”The blood of your loved ones will not be in vain,” the president told victims’ families, adding: “Justice is coming, accountability is coming.”- ‘Transparency’ -After resuming work following a more than two-year impasse, Bitar has finished questioning defendants and suspects, a judicial official told AFP on condition of anonymity.Those questioned include former prime minister Hassan Diab, as well as military and security officials, while several former ministers did not appear for questioning, the official said.Bitar is waiting for some procedures to be completed, including receiving responses from several Arab and European countries following a request for “information on specific incidents”, the official added, without elaborating.The judge will then finalise the investigation and refer the file to the public prosecution for its opinion before he issues an indictment, the official said.President Aoun said that “we are working with all available means to ensure the investigations are completed with transparency and integrity”.Prime Minister Nawaf Salam, a former International Court of Justice judge, said on Sunday that knowing the truth and ensuring accountability were national issues, decrying decades of official impunity.Aoun and Salam took office earlier this year, in the wake of the Israel-Hezbollah war, with both leaders pledging to uphold judicial independence.Officials named in the investigation had filed a flurry of lawsuits seeking to prevent it from going forward.Nobody is currently in custody over the case.- ‘Chain of responsibility’ -Human Rights Watch and Amnesty International said in a joint statement on Monday that “despite the resumption of the investigation, the road to justice remains littered with political and legal challenges”.They urged authorities to ensure a comprehensive, unobstructed investigation that establishes “the facts and circumstances surrounding the explosion, encompassing the full chain of responsibility”, whether domestic or international.Mariana Fodoulian from the association of victims’ families said that “for five years, officials have been trying to evade accountability, always thinking they are above the law.””We’re not asking for anything more than the truth,” she told AFP.”We won’t stop until we get comprehensive justice.”On Sunday, Culture Minister Ghassan Salame said the port’s gutted and partially collapsed wheat silos would be included on a list of historic buildings.Victims’ families have long demanded their preservation as a memorial of the catastrophe.”The silos are the only witness to what happened on August 4,” said Fodoulian.United Nations special coordinator for Lebanon, Jeanine Hennis-Plasschaert, on Monday urged authorities to “take all necessary action to expedite progress in judicial proceedings related to the explosion”.The US, British and French embassies in Lebanon urged justice and accountability in statements on X.The European Union on Sunday welcomed recent steps “that have enabled progress in the investigation”, noting that “ending impunity is essential for Lebanon’s recovery.”

China’s Baidu to deploy robotaxis on rideshare app Lyft

Chinese internet giant Baidu plans to launch its robotaxis on rideshare app Lyft in Germany and Britain in 2026, pending regulatory approval, the two companies said on Monday.  Last month, Baidu announced a similar agreement with Uber in Asia and the Middle East as it seeks to take pole position in the competitive autonomous driving field both at home and abroad.Lyft and Baidu said Monday that “in the following years” the fleet of Apollo Go driverless cars will be expanded to thousands of vehicles across Europe.They did not specify which other countries the cars would be deployed in, and it was not clear how long it might take to gain regulatory approval for the initial deployment.Driverless taxis are already on some roads with limited capacity in the United States and China, most notably in the central city of Wuhan, where a fleet of over 500 can be hailed by app in designated areas.Their reach is spreading, with Shanghai’s financial district Pudong recently announcing a batch of permits for multiple companies to operate robotaxis.China’s tech companies and automakers have poured billions of dollars into self-driving technology in recent years, with intelligent driving the new battleground in the country’s cutthroat domestic car market.Baidu is not alone among Chinese companies in searching to expand its foothold abroad. Its rival WeRide is also active in the Gulf region, and in January announced it had been picked to lead a small pilot project in Switzerland. Pony.AI, another Chinese company, said in May that it had signed a deal to launch its self-driving taxis on Uber in “a key market in the Middle East later this year”.San Francisco-based Lyft in April said it had agreed to buy German taxi app Freenow, planting a flag in the European market.The acquisition marked Lyft’s “most significant expansion outside North America”, the group said.