At least three impacts in Israel during Iran missile attacks, 23 hurt
Three areas of Israel including coastal hub Tel Aviv were hit Sunday morning during waves of Iranian missile attacks, with at least 23 people injured, according to rescue services and police. Several buildings were heavily damaged in the Ramat Aviv area in Tel Aviv, with holes torn in the facades of apartment blocks.”Houses here were hit very, very badly,” Tel Aviv mayor Ron Huldai told reporters at the scene. “Fortunately, one of them was slated for demolition and reconstruction, so there were no residents inside. “Those who were in the shelter are all safe and well. The damage is very, very extensive, but in terms of human life, we are okay.”The Israeli police said in a statement that they had been deployed to at least two other impact sites, one in Haifa in the north and another in Ness Ziona, south of Tel Aviv.A public square in a residential area of Haifa was left strewn with rubble and surrounding shops and homes have been heavily damaged, AFP photos showed. Eli Bin, the head of Israeli rescue service Magen David Adom, told reporters that a total of 23 people had been wounded nationwide in the attacks, with “two in moderate condition and the rest lightly injured.”Two waves of missiles were launched at Israel from around 7:30 am (0430 GMT), the Israeli military said. Sirens rang across the country, with air defences activated shortly afterwards, causing loud explosions heard in Tel Aviv and Jerusalem.Israeli police reported “the fall of weapon fragments” in a northern area encompassing the port of Haifa, where local authorities said emergency services were heading to an “accident site”.Reporting on missile strikes is subject to strict military censorship rules in Israel, but at least 50 impacts have been officially acknowledged nation-wide and 25 people have been killed since the war began with Iran on June 13, according to official figures.Tel Aviv, the southern city of Beersheba and the northern port of Haifa have been the three areas most frequently targeted by Iran.Israel’s sophisticated air defences have intercepted more than 450 missiles along with around 1,000 drones, according to the latest figures from the Israeli military.
Le livre, dernière passion du galeriste Yvon Lambert
La carrière de galeriste d’Yvon Lambert est derrière lui, ayant laissé une trace profonde dans l’art contemporain. Celle d’éditeur est devant, avec des ouvrages qui vont de 5 à 5.500 euros.A 89 ans, cet enfant du bourg de Vence (Alpes-Maritimes), venu à l’art parce qu’après-guerre, les plus grands peintres arpentaient l’arrière-pays niçois, passe des journées remplies dans sa librairie-galerie du Marais, à Paris.Quel artiste vivant mettre en valeur? Quel objet unique proposer aux bibliophiles? Il continue de se poser la question depuis une trentaine d’années.”Mes livres, c’était une passion privée. Je les vendais surtout à des amis, des curieux qui les achetaient dès qu’ils sortaient. Donc ce n’est pas du tout connu”, explique-t-il à l’AFP. “Galeriste, on vend l’œuvre, on essaye de la mettre en valeur. Editeur, c’est un processus de fabrication. Mais ça se rejoint. Je n’hésite pas à dire aux gens: posséder un tableau, posséder un livre, c’est un plaisir solitaire. Ce qui les fait sourire.”Les artistes sont ceux qu’on retrouve dans ses acquisitions, exposées depuis 2000 dans un musée d’Avignon, la Collection Lambert.Certains ouvrages ont vu leur valeur s’envoler, comme “Die Ungeborenen” d’Anselm Kiefer, plasticien allemand réputé pour ses paysages de ruines aux tons gris, publié en 2002.”Je demandais cher à l’époque, 1.500 euros. Ils se vendent maintenant à je ne sais pas combien sur le marché secondaire. Je n’en ai plus”, remarque l’éditeur.L’exemplaire numéroté 1, proposé aux enchères en 2022, est parti pour 25.200 euros.- “L’artiste est exigeant” -C’est ce genre de spéculation qui avait poussé le galeriste à délaisser le métier, en 2014, lorsqu’il avait commencé à voir trop d’acheteurs se soucier de la valeur future de revente des œuvres. Pour lui, cette question dévoie le sens de l’art.Son ouvrage encore en stock au prix le plus élevé vient de sortir, mi-juin: 5.500 euros pour une édition du “Bestiaire” de Guillaume Apollinaire illustrée par 24 lithographies de Miquel Barceló. Peut-être ne vaudra-t-il jamais plus. Peut-être la cote va-t-elle décoller.Mais le prix neuf de ce livre, dans un coffret en bois avec toile imprimée et marquée au fer à chaud par l’artiste espagnol en personne, paraît complètement justifié à Yvon Lambert. “Le tirage est restreint. L’artiste est connu, l’artiste est cher, l’artiste est exigeant”, énumère-t-il.Yvon Lambert ne se voit que comme le continuateur d’une longue tradition ayant donné des chefs-d’œuvre de bibliophilie en France au siècle dernier. “Le premier, c’était Ambroise Vollard, en 1900, qui a fait un livre avec des poèmes de Verlaine et des illustrations de Bonnard. Il a révolutionné le livre. Picasso en a fait je ne sais pas combien, comme Matisse, Miró, Léger… Ce sont des choses qui se vendent très cher aujourd’hui, ou qu’on ne trouve pas.”Chez les bibliophiles, certains clients restent fidèles. “J’ai quelques personnes qui m’ont acheté le premier livre le premier jour et qui achètent toujours. C’est un compagnonnage, à ce niveau-là”, explique l’ancien galeriste. “Il y en a certains qui ont toujours le même numéro. C’est réservé pour eux. Je leur dis: si vous ne voulez pas, vous le laissez. Mais ce serait dommage d’interrompre la collection!”
Face à l’ours, les brebis détalent vers d’autres pâturages des Pyrénées
Depuis 1923, la famille André conduit invariablement ses centaines de brebis à Soulcem, en Ariège, mais les attaques d’ours à répétition l’ont décidée à opter cette année pour d’autres pâturages, plus sûrs, dans les Hautes-Pyrénées.”On avait trop de pertes, trop de prédations. L’an dernier, entre les bêtes disparues et celles qu’on a retrouvées mortes, il nous manquait 45 brebis à la fin de l’été”, souffle Nans André, 34 ans, éleveur à Cérizols (Ariège), un village situé à une heure au sud de Toulouse.”En deux ans, 80 brebis perdues. Ça n’a plus de sens. Être agriculteur, c’est déjà assez difficile comme ça. Avec l’ours, c’est trop”, dit-il, en caressant Siri, la fidèle chienne de berger qui lui obéit au doigt et à l’œil.L’ours brun avait pratiquement disparu des Pyrénées, mais dans les années 1990, au nom de la biodiversité, l’Etat a lancé un programme de restauration de l’espèce en voie d’extinction. D’après l’Office français de la biodiversité (OFB), on compte désormais entre 97 et 127 ours dans les Pyrénées, la majorité en Ariège.- Troupeau surveillé -Depuis le village de Gèdre, dans les Hautes-Pyrénées, Nans André, sa sœur Manon, leur père Éric et quelques amis guident les 317 brebis tarasconnaises – “une race rustique” – vers la vallée de Campbieil, non loin du cirque de Gavarnie.Marquées d’un “A” vert sur le flanc — pour les distinguer si elles se mélangent à un autre troupeau —, les 300 brebis quittent la place du village au petit trot, en rangs serrés, direction les hauts pâturages, où elles vont brouter une herbe de choix pendant trois mois, à une altitude de 2.000 à 2.500 mètres.”Des ours ici? Il y a un passage par là-haut. Mais cette année, on n’en a pas vu encore”, assure un paysan, appuyé sur son bâton, au passage des brebis qui portent une cloche au cou et pour certaines un GPS, afin de les géolocaliser depuis un téléphone portable.Alors que l’équipe qui encadre les brebis s’essouffle sous un soleil de plomb, les agnelles et les brebis grimpent avec agilité, seulement ralenties par l’envie de dévorer des feuilles d’arbres dans la forêt ou, plus loin, l’herbe épaisse parsemée de fleurs.A la mi-journée, elles forment une tâche blanche au pied d’une barre rocheuse, sur la pente escarpée proche de la cabane du berger engagé par les éleveurs pour veiller sur le troupeau durant l’été.Dans le département des Hautes-Pyrénées, “les estives ne sont pas tellement touchées par les prédations. (En revanche), en Ariège, notamment dans le Couserans, on a 80% de la population ursine des Pyrénées. On perd chaque année environ 800 brebis”, se plaint le président de la Fédération pastorale de l’Ariège, Alain Servat.De son côté, l’OFB dit avoir recensé une baisse des attaques d’ours.- Aléas et bienfaits -Les éleveurs sont indemnisés par l’État en cas de prédation. “Théoriquement”, souligne Alain Servat en haussant le ton. “Le problème, c’est que si la prédation n’est pas constatée dans les 72 heures par l’OFB, pas de remboursement. On ne retrouve pas toujours les bêtes. En une heure de temps, une brebis peut être dévorée par les vautours. Le brouillard peut aussi compliquer les choses.”Aujourd’hui, “on a des éleveurs qui renoncent et qui ne veulent plus monter, par crainte de l’ours, malgré les aides” de l’État à la transhumance, relève M. Servat, également maire d’Ustou (Ariège). Pour lui, “l’élevage et la présence de l’ours, ce n’est pas compatible”.Malgré les aléas, pour nombre d’éleveurs des Pyrénées, la transhumance des brebis et des vaches est une tradition bien ancrée et marque une volonté de s’inscrire dans une démarche de qualité: meilleure alimentation, fraîcheur quand la canicule frappe la plaine. “Ça donne des brebis plus robustes, un meilleur lait, une meilleure reproduction”, note Manon André.La transhumance est souvent une nécessité pour les paysans. Elle permet, pendant que les troupeaux passent l’été en montagne, de laisser pousser l’herbe dans les champs autour de la ferme et d’en tirer du foin pour l’hiver. Pour le patriarche Éric André, cette première montée en estive à Campbieil (Hautes-Pyrénées) est “une expérimentation”. “Si ça se passe bien, cette année on augmentera progressivement et à terme on abandonnera Soulcem”, l’estive ariégeoise historique de la famille.
Face à l’ours, les brebis détalent vers d’autres pâturages des Pyrénées
Depuis 1923, la famille André conduit invariablement ses centaines de brebis à Soulcem, en Ariège, mais les attaques d’ours à répétition l’ont décidée à opter cette année pour d’autres pâturages, plus sûrs, dans les Hautes-Pyrénées.”On avait trop de pertes, trop de prédations. L’an dernier, entre les bêtes disparues et celles qu’on a retrouvées mortes, il nous manquait 45 brebis à la fin de l’été”, souffle Nans André, 34 ans, éleveur à Cérizols (Ariège), un village situé à une heure au sud de Toulouse.”En deux ans, 80 brebis perdues. Ça n’a plus de sens. Être agriculteur, c’est déjà assez difficile comme ça. Avec l’ours, c’est trop”, dit-il, en caressant Siri, la fidèle chienne de berger qui lui obéit au doigt et à l’œil.L’ours brun avait pratiquement disparu des Pyrénées, mais dans les années 1990, au nom de la biodiversité, l’Etat a lancé un programme de restauration de l’espèce en voie d’extinction. D’après l’Office français de la biodiversité (OFB), on compte désormais entre 97 et 127 ours dans les Pyrénées, la majorité en Ariège.- Troupeau surveillé -Depuis le village de Gèdre, dans les Hautes-Pyrénées, Nans André, sa sœur Manon, leur père Éric et quelques amis guident les 317 brebis tarasconnaises – “une race rustique” – vers la vallée de Campbieil, non loin du cirque de Gavarnie.Marquées d’un “A” vert sur le flanc — pour les distinguer si elles se mélangent à un autre troupeau —, les 300 brebis quittent la place du village au petit trot, en rangs serrés, direction les hauts pâturages, où elles vont brouter une herbe de choix pendant trois mois, à une altitude de 2.000 à 2.500 mètres.”Des ours ici? Il y a un passage par là-haut. Mais cette année, on n’en a pas vu encore”, assure un paysan, appuyé sur son bâton, au passage des brebis qui portent une cloche au cou et pour certaines un GPS, afin de les géolocaliser depuis un téléphone portable.Alors que l’équipe qui encadre les brebis s’essouffle sous un soleil de plomb, les agnelles et les brebis grimpent avec agilité, seulement ralenties par l’envie de dévorer des feuilles d’arbres dans la forêt ou, plus loin, l’herbe épaisse parsemée de fleurs.A la mi-journée, elles forment une tâche blanche au pied d’une barre rocheuse, sur la pente escarpée proche de la cabane du berger engagé par les éleveurs pour veiller sur le troupeau durant l’été.Dans le département des Hautes-Pyrénées, “les estives ne sont pas tellement touchées par les prédations. (En revanche), en Ariège, notamment dans le Couserans, on a 80% de la population ursine des Pyrénées. On perd chaque année environ 800 brebis”, se plaint le président de la Fédération pastorale de l’Ariège, Alain Servat.De son côté, l’OFB dit avoir recensé une baisse des attaques d’ours.- Aléas et bienfaits -Les éleveurs sont indemnisés par l’État en cas de prédation. “Théoriquement”, souligne Alain Servat en haussant le ton. “Le problème, c’est que si la prédation n’est pas constatée dans les 72 heures par l’OFB, pas de remboursement. On ne retrouve pas toujours les bêtes. En une heure de temps, une brebis peut être dévorée par les vautours. Le brouillard peut aussi compliquer les choses.”Aujourd’hui, “on a des éleveurs qui renoncent et qui ne veulent plus monter, par crainte de l’ours, malgré les aides” de l’État à la transhumance, relève M. Servat, également maire d’Ustou (Ariège). Pour lui, “l’élevage et la présence de l’ours, ce n’est pas compatible”.Malgré les aléas, pour nombre d’éleveurs des Pyrénées, la transhumance des brebis et des vaches est une tradition bien ancrée et marque une volonté de s’inscrire dans une démarche de qualité: meilleure alimentation, fraîcheur quand la canicule frappe la plaine. “Ça donne des brebis plus robustes, un meilleur lait, une meilleure reproduction”, note Manon André.La transhumance est souvent une nécessité pour les paysans. Elle permet, pendant que les troupeaux passent l’été en montagne, de laisser pousser l’herbe dans les champs autour de la ferme et d’en tirer du foin pour l’hiver. Pour le patriarche Éric André, cette première montée en estive à Campbieil (Hautes-Pyrénées) est “une expérimentation”. “Si ça se passe bien, cette année on augmentera progressivement et à terme on abandonnera Soulcem”, l’estive ariégeoise historique de la famille.
Face à l’ours, les brebis détalent vers d’autres pâturages des Pyrénées
Depuis 1923, la famille André conduit invariablement ses centaines de brebis à Soulcem, en Ariège, mais les attaques d’ours à répétition l’ont décidée à opter cette année pour d’autres pâturages, plus sûrs, dans les Hautes-Pyrénées.”On avait trop de pertes, trop de prédations. L’an dernier, entre les bêtes disparues et celles qu’on a retrouvées mortes, il nous manquait 45 brebis à la fin de l’été”, souffle Nans André, 34 ans, éleveur à Cérizols (Ariège), un village situé à une heure au sud de Toulouse.”En deux ans, 80 brebis perdues. Ça n’a plus de sens. Être agriculteur, c’est déjà assez difficile comme ça. Avec l’ours, c’est trop”, dit-il, en caressant Siri, la fidèle chienne de berger qui lui obéit au doigt et à l’œil.L’ours brun avait pratiquement disparu des Pyrénées, mais dans les années 1990, au nom de la biodiversité, l’Etat a lancé un programme de restauration de l’espèce en voie d’extinction. D’après l’Office français de la biodiversité (OFB), on compte désormais entre 97 et 127 ours dans les Pyrénées, la majorité en Ariège.- Troupeau surveillé -Depuis le village de Gèdre, dans les Hautes-Pyrénées, Nans André, sa sœur Manon, leur père Éric et quelques amis guident les 317 brebis tarasconnaises – “une race rustique” – vers la vallée de Campbieil, non loin du cirque de Gavarnie.Marquées d’un “A” vert sur le flanc — pour les distinguer si elles se mélangent à un autre troupeau —, les 300 brebis quittent la place du village au petit trot, en rangs serrés, direction les hauts pâturages, où elles vont brouter une herbe de choix pendant trois mois, à une altitude de 2.000 à 2.500 mètres.”Des ours ici? Il y a un passage par là-haut. Mais cette année, on n’en a pas vu encore”, assure un paysan, appuyé sur son bâton, au passage des brebis qui portent une cloche au cou et pour certaines un GPS, afin de les géolocaliser depuis un téléphone portable.Alors que l’équipe qui encadre les brebis s’essouffle sous un soleil de plomb, les agnelles et les brebis grimpent avec agilité, seulement ralenties par l’envie de dévorer des feuilles d’arbres dans la forêt ou, plus loin, l’herbe épaisse parsemée de fleurs.A la mi-journée, elles forment une tâche blanche au pied d’une barre rocheuse, sur la pente escarpée proche de la cabane du berger engagé par les éleveurs pour veiller sur le troupeau durant l’été.Dans le département des Hautes-Pyrénées, “les estives ne sont pas tellement touchées par les prédations. (En revanche), en Ariège, notamment dans le Couserans, on a 80% de la population ursine des Pyrénées. On perd chaque année environ 800 brebis”, se plaint le président de la Fédération pastorale de l’Ariège, Alain Servat.De son côté, l’OFB dit avoir recensé une baisse des attaques d’ours.- Aléas et bienfaits -Les éleveurs sont indemnisés par l’État en cas de prédation. “Théoriquement”, souligne Alain Servat en haussant le ton. “Le problème, c’est que si la prédation n’est pas constatée dans les 72 heures par l’OFB, pas de remboursement. On ne retrouve pas toujours les bêtes. En une heure de temps, une brebis peut être dévorée par les vautours. Le brouillard peut aussi compliquer les choses.”Aujourd’hui, “on a des éleveurs qui renoncent et qui ne veulent plus monter, par crainte de l’ours, malgré les aides” de l’État à la transhumance, relève M. Servat, également maire d’Ustou (Ariège). Pour lui, “l’élevage et la présence de l’ours, ce n’est pas compatible”.Malgré les aléas, pour nombre d’éleveurs des Pyrénées, la transhumance des brebis et des vaches est une tradition bien ancrée et marque une volonté de s’inscrire dans une démarche de qualité: meilleure alimentation, fraîcheur quand la canicule frappe la plaine. “Ça donne des brebis plus robustes, un meilleur lait, une meilleure reproduction”, note Manon André.La transhumance est souvent une nécessité pour les paysans. Elle permet, pendant que les troupeaux passent l’été en montagne, de laisser pousser l’herbe dans les champs autour de la ferme et d’en tirer du foin pour l’hiver. Pour le patriarche Éric André, cette première montée en estive à Campbieil (Hautes-Pyrénées) est “une expérimentation”. “Si ça se passe bien, cette année on augmentera progressivement et à terme on abandonnera Soulcem”, l’estive ariégeoise historique de la famille.