Deux morts, dont la mariée, tuée par balles, lors d’un mariage dans le Luberon

Deux personnes ont trouvé la mort dimanche au bout de la nuit dans une fête de mariage, dont la mariée, et trois ont été grièvement blessées, après que des hommes cagoulés et armés ont tiré sur le couple, à Goult, petit village du Luberon, dans le Vaucluse.Si aucune piste n’est pour l’instant privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants est envisagée, précisait dimanche matin une source proche du dossier, alors qu’un dispositif de gendarmerie très important a été mobilisé sur l’enquête, pour traquer et interpeller les tireurs, toujours en fuite.”Je pense que c’était ciblé”, a confirmé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté, sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place, en fin de matinée: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, a ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.Sous un soleil et une chaleur écrasants, le village de Goult était calme dimanche, presque endormi, quelques heures à peine après les faits, vers 04h30 du matin, au moment où le couple de mariés quittait la fête, organisée dans la salle des fêtes de la commune.Sur le départ, à bord d’une voiture, les mariés se sont retrouvés pris pour cibles par les tirs de plusieurs assaillants cagoulés et armés, arrivés de leur côté à bord d’un véhicule. Si la mariée est bien morte par balles, après avoir été touchée par les tirs, l’autre personne décédée, l’un des agresseurs, a été écrasée par la voiture des époux alors que ceux-ci tentaient de s’échapper.D’après une autre source proche du dossier, un enfant d’une dizaine d’années figurerait parmi les blessés graves, sans qu’il soit encore précisé comment ceux-ci ont été touchés, par les balles des tireurs ou lors de la manœuvre du véhicule des mariés.Selon le maire de la commune, Didier Perello, la salle des fêtes avait été réservée par le couple depuis le mois de mars. La jeune femme est originaire d’Apt et le marié de Cavaillon, a-t-il précisé.Selon la gendarmerie Provence-Alpes-Côte d’Azur, 28 personnes au total ont été “impliquées” dans ce drame, soit le nombre de personnes encore présentes lors des faits dans la salle des fêtes, à Goult, petit village de quelque 1.000 habitants à peine.- Hélicoptère et équipes cynophiles -Dimanche en fin de matinée, plusieurs voitures de gendarmerie étaient visibles dans le village, barrant l’accès au lieu du drame. Les journalistes de l’AFP sur place ont également pu voir arriver un corbillard d’une entreprise de pompes funèbres.Habitant de la commune, à quelque 200 m de la salle des fêtes, Daniel, chauffeur routier de 55 ans, a expliqué à l’AFP avoir été “réveillé par du bruit vers 04h30 du matin”: “Puis, vers 06h00, j’ai entendu les bruits de deux hélicoptères survolant le village en rase-mottes. Ca va pas faire une bonne pub pour la commune”, s’inquiétait-il déjà.”J’ai entendu des bruits j’ai pensé que c’était des feux d’artifices”, a témoigné de son côté Tanguy, 29 ans, pizzaiolo de profession, toujours auprès de l’AFPTV.  Un très important dispositif a été mis en place pour retrouver les auteurs des tirs, a précisé la gendarmerie dimanche matin, soulignant notamment que l’enquête a été confiée à la section de recherche de Marseille.”Des recherches ont été faites pour vérifier si les personnes responsables pourraient encore être sur la commune”, a notamment précisé le maire de la commune.Un triple dispositif a été mobilisé sur ce dossier par la gendarmerie: un dispositif de commandement fort de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; un dispositif de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise en région parisienne.Patron du restaurant Le Goultois, Guillaume Molinas, 50 ans, craint en tous cas que ce fait divers fasse “parler du village en négatif”. “Le dernier gros fait divers dans le village, ça faisait 125 ans”, souligne cet habitant, “mais il n’y a que les anciens qui s’en souviennent”.

Bilan de la Fête de la musique: des piqûres et 300 gardes à vue

Plus d’une centaine de cas de piqûres ont été recensés sur tout le territoire, après des appels sur les réseaux sociaux à piquer les femmes lors de la Fête de la musique, et 305 personnes ont été placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur dimanche.Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux visant à “attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique”, 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l’Intérieur.La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris. “Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques”, a ajouté le ministère.A Paris, trois enquêtes ont été ouvertes après qu’une adolescente de 15 ans, un jeune de 18 ans et une femme ont signalé avoir été victimes de piqûres dans trois lieux différents de la capitale, a indiqué le parquet. Tous les trois ont été pris de malaises.Douze personnes, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées en France, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a eu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).Treize membres de forces de l’ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 participants aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a eu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.A Paris, le parquet recensait dimanche à midi “une centaine de gardes à vue” essentiellement pour “violences volontaires, notamment sur (personne dépositaire de l’autorité publique), vols, ports d’arme prohibé, dégradations volontaires, vente à la sauvette”.Le quartier des Halles, dans le centre, “a été particulièrement problématique” avec un “public hostile et deux tentatives de pillage de magasins (Nike et Sephora)”, a détaillé le parquet. Agressions sexuelles, coups de couteau et jets de projectiles sur les policiers ont rythmé la Fête de la musique, “marquée par une affluence inédite dans Paris avec une foule considérable principalement sur le secteur canal Saint-Martin et le centre de Paris”, a-t-on ajouté.Cinq personnes, âgées d’une vingtaine d’années et de 31 ans, ont été placées en garde à vue dimanche au petit matin pour avoir, avec un quad, trainé un policier sur une dizaine de mètres après un refus d’obtempérer dans le 1er arrondissement.Un mineur de 17 ans a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé après avoir “été retrouvé assis, blessé au bas ventre à l’arme blanche sur la voie publique” dans le 19e arrondissement et un sans-abri de 50 ans a été retrouvé mort sur le parvis du centre Pompidou, samedi vers 22h, “des seringues usagées (…) à proximité”.

Bilan de la Fête de la musique: des piqûres et 300 gardes à vue

Plus d’une centaine de cas de piqûres ont été recensés sur tout le territoire, après des appels sur les réseaux sociaux à piquer les femmes lors de la Fête de la musique, et 305 personnes ont été placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur dimanche.Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux visant à “attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique”, 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l’Intérieur.La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris. “Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques”, a ajouté le ministère.A Paris, trois enquêtes ont été ouvertes après qu’une adolescente de 15 ans, un jeune de 18 ans et une femme ont signalé avoir été victimes de piqûres dans trois lieux différents de la capitale, a indiqué le parquet. Tous les trois ont été pris de malaises.Douze personnes, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées en France, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a eu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).Treize membres de forces de l’ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 participants aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a eu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.A Paris, le parquet recensait dimanche à midi “une centaine de gardes à vue” essentiellement pour “violences volontaires, notamment sur (personne dépositaire de l’autorité publique), vols, ports d’arme prohibé, dégradations volontaires, vente à la sauvette”.Le quartier des Halles, dans le centre, “a été particulièrement problématique” avec un “public hostile et deux tentatives de pillage de magasins (Nike et Sephora)”, a détaillé le parquet. Agressions sexuelles, coups de couteau et jets de projectiles sur les policiers ont rythmé la Fête de la musique, “marquée par une affluence inédite dans Paris avec une foule considérable principalement sur le secteur canal Saint-Martin et le centre de Paris”, a-t-on ajouté.Cinq personnes, âgées d’une vingtaine d’années et de 31 ans, ont été placées en garde à vue dimanche au petit matin pour avoir, avec un quad, trainé un policier sur une dizaine de mètres après un refus d’obtempérer dans le 1er arrondissement.Un mineur de 17 ans a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé après avoir “été retrouvé assis, blessé au bas ventre à l’arme blanche sur la voie publique” dans le 19e arrondissement et un sans-abri de 50 ans a été retrouvé mort sur le parvis du centre Pompidou, samedi vers 22h, “des seringues usagées (…) à proximité”.

United behind Iran war effort, Israelis express relief at US bombing

Israelis expressed relief and optimism Sunday after US President Donald Trump ordered air strikes on Iran, 10 days into a war that has widespread public support.Despite daily nerve-shredding trips to bomb shelters and growing damage around the country, Israelis appeared united behind Prime Minister Benjamin Netanyahu’s move to attack Iran on June 13. Trump’s decision to authorise overnight bombing raids on Iran’s nuclear facilities has provided further reassurance after more than a week of sorties by the Israeli air force. “The war with Iran was inevitable. You knew it would happen sooner or later,” Claudio Hazan, a 62-year-old software engineer, told AFP in central Jerusalem on Sunday. “I hope that it will shorten the war, because otherwise Israel by itself would not stop until they get that Fordo place bombed,” he explained, referring to the deeply buried Iranian nuclear site targeted by heavy US bombers overnight. Israelis have hunkered down for the last 10 days, with businesses closed, schools shuttered and people urged to stay home.Few have slept a full uninterrupted night since the conflict erupted due to the screeching missile warnings that flash up on mobile phones at all times of day.”We woke up to a Sunday morning of alarms and then we saw that the US attacked,” David, a 43-year-old Jerusalem resident, told AFP. “We’re all happy that the US is lending a hand, it has always been lending a hand.”Israeli President Isaac Herzog told the BBC on Sunday that “now is an opportunity to come to a dialogue of peace, also a dialogue of peace between all nations in the region, including Israelis and Palestinians”.- ‘God is with us’ -Israel’s sophisticated air defences have kept Israeli towns and cities relatively safe, shooting down hundreds of Iranian missiles and drones that would otherwise have caused widespread devastation.Dozens have slipped through, however, with three more impacts reported on Sunday morning in the northern port of Haifa and around the coastal hub of Tel Aviv. At least 50 strikes have been acknowledged nationwide and 25 people have died, according to official figures.When a missile blasted her modern apartment block on Thursday in Ramat Gan, near Tel Aviv, resident Renana lamented to AFP that “it will take a long time until this building recovers.”But she showed no rancour towards Netanyahu who has deployed Israeli forces in Gaza, Lebanon, Syria and now Iran since the attack on Israel by Palestinian group Hamas in October 2023. “The truth is that God is with us and the government should go on with whatever they’re doing, which is exactly what should have been done a long time ago,” Renana, who did not give her surname, told AFP.- ‘Sharp contrast’ -Israel’s usually divided political scene has also lined up behind the attack on Iran, a country generations of Israelis have grown up fearing as a threat to their existence. “Prime Minister Benjamin Netanyahu is my political rival, but his decision to strike Iran at this moment in time is the right one,” opposition leader Yair Lapid wrote in a Jerusalem Post op-ed last week.A survey carried out by the Israel Democracy Institute in the days immediately after Israel’s first strikes on June 13 found that 70 percent of Israelis supported the war, although the results revealed a major divide.Among Jewish Israelis, there was 82 percent support, while only 35 percent of respondents from Israel’s Arab minority, who mostly identify as Palestinian, were in favour.Dahlia Scheindlin, an Israeli pollster and political analyst, told AFP that Israelis were much more united behind the Iran campaign than the grinding conflict in Gaza which many saw as a “dirty war”.Netanyahu has been criticised for failing to secure the return of Israeli hostages being held by Hamas and accused of prolonging the war for domestic political purposes.He is also subject to an arrest warrant from the International Criminal Court for alleged war crimes in Gaza where nearly 56,000 people have been killed, according to the health ministry in the Hamas-run territory. “There’s a very sharp contrast between how Israelis view the war in Gaza and how they view this war with Iran,” Scheindlin said.She cautioned, however, that sentiment could change if it turns into a long conflict. 

Trump says US strikes ‘obliterated’ Iran nuclear sites

President Donald Trump said US air strikes on Sunday “totally obliterated” Iran’s main nuclear sites, with Tehran later accusing Washington of “blowing up” talks aimed at a deal on its nuclear programme.Following the attack — the United States’ first large-scale strikes on Iran — Trump warned Washington would hit more targets if Tehran did not make peace. Hours later, Iran launched two waves of attacks against long-time foe Israel.”Tonight, I can report to the world that the strikes were a spectacular military success,” Trump said, adding the key underground enrichment site at Fordo was hit, along with facilities in Isfahan and Natanz.”Iran’s key nuclear enrichment facilities have been completely and totally obliterated. Iran the bully of the Middle East must now make peace,” he said, warning future attacks would be “far greater” unless a diplomatic solution was reached. “Remember, there are many targets left.”Trump’s intervention — despite his past pledges to avoid another “forever war” — threatens to dramatically widen the conflict, after Israel launched an unprecedented bombing campaign on Iran last week, with Tehran vowing to retaliate if Washington joined in.Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi accused the United States of sabotaging diplomacy after talks with European powers.”This week, we held talks with the E3/EU when the US decided to blow up that diplomacy,” he wrote on X.Aragchi later told reporters in Istanbul the United States and Israel had “crossed a very big red line”, asserting Iran would continue to defend itself “by all means necessary”.- ‘Change history’ -Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu hailed the US strikes, saying Trump’s decision to “target Iran’s nuclear facilities with the awesome and righteous might of the United States will change history”.In response to the US attack, Iran’s armed forces said they targeted multiple sites in Israel including Ben Gurion airport, the country’s main international gateway near Tel Aviv.Israeli rescuers said at least 23 people were wounded. Police said at least three impacts were reported.One of them was the Ramat Aviv area of Tel Aviv, tearing holes in the facades of apartment blocks.”Houses here were hit very, very badly,” said Tel Aviv mayor Ron Huldai. “Fortunately, one of them was slated for demolition and reconstruction, so there were no residents inside.”In Jerusalem, Claudio Hazan, a 62-year-old software engineer, said he hoped the US intervention would hasten an end to the Iran-Israel war.”Israel by itself would not stop… and it would take longer,” he said.Israel said it had launched fresh strikes on western Iran and in Qom, south of Tehran. Iran’s official IRNA news agency reported four Revolutionary Guard members were killed in strikes on a military base in the city’s north.The Israeli military said it had “struck missile launchers ready to launch toward Israeli territory, soldiers in the Iranian Armed Forces, and swiftly neutralised the launchers that launched missiles toward Israeli territory a short while ago”.In Tehran, AFP journalists said the roar of aircraft flying over the city could be heard repeatedly for the first time since Israel’s initial attacks.The UN’s International Atomic Energy Agency said it had not detected any increase in radiation levels at key nuclear sites in Iran following the strikes and Tehran said Sunday there were “no signs of contamination”.- ‘Step back’ -Saudi Arabia said no radioactive effects were detected in the Gulf and voiced “great concern” over the US strikes.The United Arab Emirates, Qatar and Oman, which had been mediating Iran-US nuclear talks, criticised the US move and urged de-escalation.The European Union called on all sides “to step back”, while stressing Iran must not be allowed to develop nuclear weapons.UK Prime Minister Keir Starmer called on Iran to “return to the negotiating table” over its nuclear ambitions.The Iranian foreign minister said he would travel to Moscow for “serious consultations” with Russian President Vladimir Putin on Monday.US media reported the strikes were carried out by B-2 stealth bombers dropping bunker-buster bombs, as well as submarine-launched Tomahawk cruise missiles.Following his address, Trump warned Iran against “any retaliation”. Iran and its proxies have previously attacked US military bases in Iraq and elsewhere in the region.Iran’s Huthi allies in Yemen on Sunday repeated their threat to resume attacks in the Red Sea if Washington joined the war, saying they were “ready to target US ships and warships”.The US president had stepped up his rhetoric against Iran since Israel first struck Iran on June 13, repeating his insistence it could never have nuclear weapons.Israel and Iran have traded wave after wave of devastating strikes since then.Tehran denies seeking an atomic bomb. On Saturday, President Masoud Pezeshkian said Iran’s right to pursue a civilian nuclear programme “cannot be taken away… by threats or war”.burs-csp/dv