More than 20 killed in suicide attack on Damascus church

At least 22 people were killed Sunday in a suicide attack on a church in Damascus, authorities said, blaming a member of the Islamic State group for the unprecedented attack. The international community condemned the attack, the first of its kind in the Syrian capital since Islamist-led forces toppled longtime ruler Bashar al-Assad in December.It was also the first inside a church in Syria since the country’s civil war erupted in 2011, according to a monitor.Security remains one of the greatest challenges for Syria’s new authorities, whom the international community has repeatedly urged to protect minorities.An interior ministry statement said: “A suicide attacker affiliated with the Daesh (IS) terrorist group entered the Saint Elias church in the Dwelaa area… opened fire then blew himself up with an explosive belt.”AFP correspondents saw first responders transporting people from the Orthodox church as security forces cordoned off the area.The church itself was strewn with wood from fittings and pews, with fallen icons and pools of blood on the floor.A health ministry statement carried by state news agency SANA said 22 people had been killed and dozens wounded, raising an earlier toll of 20 dead.Lawrence Maamari who was inside the church when they attack happened told AFP a man had entered and begun shooting. People “tried to stop him before he blew himself up”, he added.Ziad Helou, 40, who was at a shop nearby, said he heard gunfire then an explosion, and saw glass flying.”We saw fire in the church and the remains of wooden benches thrown all the way to the entrance,” he said.- ‘Heinous crime’ -The blast sparked panic and fear in the church, which had been full of worshippers including children and the elderly, eyewitnesses said. Families were still searching desperately for missing loved ones.The Syrian Observatory for Human Rights said it was the first suicide attack inside a church in Syria since war erupted in 2011. Other churches had been damaged or had attacks had been in their vicinity during the conflict — but none had been so directly targeted.The Orthodox patriarchate in Damascus called on “the authorities to bear full responsibility for what has happened and is happening concerning the violation of the sanctity of churches, and to ensure the protection of all citizens”.Syria’s Christian community has shrunk from around one million before the war to under 300,000 due to waves of displacement and emigration.The United Nations special envoy for Syria Geir Pedersen expressed “outrage at this heinous crime”, calling for a full investigation.US special envoy Tom Barrack said Washington supported Syria “as it fights against those who are seeking to create instability and fear in their country and the broader region”.Turkey, which is close to the new authorities, expressed confidence that Syrians would stay united in “their fight against terrorist organisations that seek to sow chaos in the country”. France’s foreign ministry restated its commitment to “a transition in Syria that allows Syrians, whatever their religion, to live in peace and security in a free, united, pluralistic, prosperous, stable and sovereign” country.Egypt’s Al-Azhar, Sunni Islam’s prestigious seat of learning, called it a “blatant assault on the right to life” and worship.- Investigation -Syria’s foreign ministry described the attack as “a desperate attempt to undermine national coexistence and to destabilise the country”.Assad had portrayed himself as a protector of minorities, who during Syria’s nearly 14-year civil war were targeted by numerous attacks — many of them claimed by jihadist groups including IS.Since the new authorities took power, the international community has urged the government to protect minorities and ensure their participation in Syria’s transition, particularly after sectarian violence in recent months.Interior Minister Anas Khattab said that specialised teams had begun investigating.”These terrorist acts will not stop the efforts of the Syrian state in achieving civil peace,” Khattab said according to a statement.In an interview earlier this month, Khattab said that IS had shifted “to studied attacks on strategic targets” and had attempted “to carry out attacks against the Christian and Shiite community” that the authorities had thwarted.Last month, IS claimed its first attack on Syria’s new government forces, but authorities said they had arrested members of an IS cell near Damascus, accusing them of preparing attacks.IS seized large swathes of Syrian and Iraqi territory in the early years of the civil war, declaring a cross-border “caliphate” in 2014 before being territorially defeated in 2019.burs-lar/lg/jj

Syrie: 20 morts dans un attentat dans une église, les autorités désignent l’EI

Un attentat suicide a fait au moins 20 morts dimanche dans une église chrétienne de Damas, selon les autorités syriennes, qui ont accusé un membre du groupe jihadiste Etat islamique d’en être l’auteur.Les Nations unies comme nombre de pays, des Etats-Unis à la France, ont condamné cette attaque, la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l’ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2024.La sécurité reste l’un des plus grands défis pour les nouvelles autorités syriennes, que la communauté internationale a appelées à protéger les minorités et à les inclure dans le processus de transition.Le ministère de l’Intérieur a affirmé qu’un “kamikaze affilié au groupe terroriste Daech est entré dans l’église Saint-Elie, dans le quartier de Dwelaa à Damas, a ouvert le feu et s’est fait exploser avec une ceinture explosive”.Devant l’église, Umm George, en larmes, cherche son fils, qui faisait partie des fidèles quand le kamikaze est entré. “Mon fils priait dans cette église”, dit-elle. “J’ai essayé de l’appeler mais son téléphone portable est hors service et je n’ai pas réussi à le trouver”.- “Plus jamais entendre sa voix” -“J’ai peur de ne plus jamais entendre sa voix”, souffle-t-elle.Des correspondants de l’AFP ont vu les secouristes évacuer des fidèles de l’église, où des débris de bois et des icônes étaient éparpillés au sol, couvert de sang.Selon le ministère de la Santé, cité par l’agence de presse Sana, l’attentat a fait 20 morts et 52 blessés.Un témoin, Lawrence Maamari, a déclaré à l’AFP que “quelqu’un est entré dans l’église avec une arme” et a commencé à tirer. Puis des fidèles “ont essayé de l’arrêter avant qu’il ne se fasse exploser”.L’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a exprimé “son indignation” et appelé les autorités à mener une enquête approfondie.La France a condamné un “attentat terroriste abject” et rappelé “son engagement en faveur d’une transition en Syrie qui permette aux Syriens et aux Syriennes, quelle que soit leur confession, de vivre en paix et en sécurité dans une Syrie libre, unie, plurielle, prospère, stable et souveraine”.L’émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack, a dénoncé “un acte de lâcheté” qui n’a pas sa place “dans la nouvelle société de tolérance et d’inclusion que les Syriens sont en train de tisser”.La diplomatie turque, proche des nouvelles autorités syriennes, a dénoncé une “attaque perfide” visant à “semer le chaos”.- “Saper la coexistence” -Pour le ministère syrien des Affaires étrangères, “cet acte criminel qui a pris pour cible des fidèles chrétiens est une tentative désespérée de saper la coexistence nationale et de déstabiliser le pays”.Mais le patriarcat orthodoxe de Damas a exhorté les nouvelles autorités islamistes à “assumer l’entière responsabilité” de l’attentat, les pressant d’assurer “l’inviolabilité des églises et la protection de tous les ressortissants” du pays.Un homme de 40 ans, prénommé Ziad, qui se trouvait dans un magasin en face de l’église, a déclaré avoir entendu des coups de feu puis une explosion. “Nous avons vu du feu dans l’église et des morceaux de bancs en bois projetés jusqu’à l’entrée”, a-t-il ajouté.L’explosion a provoqué la panique dans l’église remplie de fidèles, parmi lesquels des enfants et des personnes âgées, selon un témoin.Pour le ministre de l’Intérieur Anas Khattab, “ces actes terroristes n’arrêteront pas les efforts de l’Etat syrien pour parvenir à la paix civile”.M. Khattab avait déclaré récemment que le groupe EI avait opté pour “des attaques précises contre des cibles stratégiques” et annoncé que des tentatives d’attentat du groupe jihadiste sunnite contre les communautés chrétienne et musulmane chiite avaient été déjouées.En mai, il avait revendiqué sa première attaque contre les nouvelles forces gouvernementales syriennes.Ces dernières avaient alors dit avoir arrêté des membres d’une cellule de l’EI près de Damas, accusés de préparer des attaques, tandis qu’une autre opération à Alep, dans le nord, s’était soldée par la mort d’un agent de sécurité et de trois membres de l’organisation jihadiste.Le groupe Etat islamique avait pris le contrôle de vastes pans des territoires syrien et irakien au début de la guerre civile, qui a éclaté en 2011, proclamant la création d’un “califat” transfrontalier en 2014.Les forces kurdes syriennes soutenues par les Etats-Unis l’ont vaincu en 2019, mais les jihadistes ont maintenu une présence, en particulier dans le vaste désert syrien.

Syrie: 20 morts dans un attentat dans une église, les autorités désignent l’EI

Un attentat suicide a fait au moins 20 morts dimanche dans une église chrétienne de Damas, selon les autorités syriennes, qui ont accusé un membre du groupe jihadiste Etat islamique d’en être l’auteur.Les Nations unies comme nombre de pays, des Etats-Unis à la France, ont condamné cette attaque, la première de ce type dans la capitale syrienne depuis que des forces dirigées par des islamistes radicaux ont renversé l’ex-président Bachar al-Assad le 8 décembre 2024.La sécurité reste l’un des plus grands défis pour les nouvelles autorités syriennes, que la communauté internationale a appelées à protéger les minorités et à les inclure dans le processus de transition.Le ministère de l’Intérieur a affirmé qu’un “kamikaze affilié au groupe terroriste Daech est entré dans l’église Saint-Elie, dans le quartier de Dwelaa à Damas, a ouvert le feu et s’est fait exploser avec une ceinture explosive”.Devant l’église, Umm George, en larmes, cherche son fils, qui faisait partie des fidèles quand le kamikaze est entré. “Mon fils priait dans cette église”, dit-elle. “J’ai essayé de l’appeler mais son téléphone portable est hors service et je n’ai pas réussi à le trouver”.- “Plus jamais entendre sa voix” -“J’ai peur de ne plus jamais entendre sa voix”, souffle-t-elle.Des correspondants de l’AFP ont vu les secouristes évacuer des fidèles de l’église, où des débris de bois et des icônes étaient éparpillés au sol, couvert de sang.Selon le ministère de la Santé, cité par l’agence de presse Sana, l’attentat a fait 20 morts et 52 blessés.Un témoin, Lawrence Maamari, a déclaré à l’AFP que “quelqu’un est entré dans l’église avec une arme” et a commencé à tirer. Puis des fidèles “ont essayé de l’arrêter avant qu’il ne se fasse exploser”.L’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a exprimé “son indignation” et appelé les autorités à mener une enquête approfondie.La France a condamné un “attentat terroriste abject” et rappelé “son engagement en faveur d’une transition en Syrie qui permette aux Syriens et aux Syriennes, quelle que soit leur confession, de vivre en paix et en sécurité dans une Syrie libre, unie, plurielle, prospère, stable et souveraine”.L’émissaire américain pour la Syrie, Tom Barrack, a dénoncé “un acte de lâcheté” qui n’a pas sa place “dans la nouvelle société de tolérance et d’inclusion que les Syriens sont en train de tisser”.La diplomatie turque, proche des nouvelles autorités syriennes, a dénoncé une “attaque perfide” visant à “semer le chaos”.- “Saper la coexistence” -Pour le ministère syrien des Affaires étrangères, “cet acte criminel qui a pris pour cible des fidèles chrétiens est une tentative désespérée de saper la coexistence nationale et de déstabiliser le pays”.Mais le patriarcat orthodoxe de Damas a exhorté les nouvelles autorités islamistes à “assumer l’entière responsabilité” de l’attentat, les pressant d’assurer “l’inviolabilité des églises et la protection de tous les ressortissants” du pays.Un homme de 40 ans, prénommé Ziad, qui se trouvait dans un magasin en face de l’église, a déclaré avoir entendu des coups de feu puis une explosion. “Nous avons vu du feu dans l’église et des morceaux de bancs en bois projetés jusqu’à l’entrée”, a-t-il ajouté.L’explosion a provoqué la panique dans l’église remplie de fidèles, parmi lesquels des enfants et des personnes âgées, selon un témoin.Pour le ministre de l’Intérieur Anas Khattab, “ces actes terroristes n’arrêteront pas les efforts de l’Etat syrien pour parvenir à la paix civile”.M. Khattab avait déclaré récemment que le groupe EI avait opté pour “des attaques précises contre des cibles stratégiques” et annoncé que des tentatives d’attentat du groupe jihadiste sunnite contre les communautés chrétienne et musulmane chiite avaient été déjouées.En mai, il avait revendiqué sa première attaque contre les nouvelles forces gouvernementales syriennes.Ces dernières avaient alors dit avoir arrêté des membres d’une cellule de l’EI près de Damas, accusés de préparer des attaques, tandis qu’une autre opération à Alep, dans le nord, s’était soldée par la mort d’un agent de sécurité et de trois membres de l’organisation jihadiste.Le groupe Etat islamique avait pris le contrôle de vastes pans des territoires syrien et irakien au début de la guerre civile, qui a éclaté en 2011, proclamant la création d’un “califat” transfrontalier en 2014.Les forces kurdes syriennes soutenues par les Etats-Unis l’ont vaincu en 2019, mais les jihadistes ont maintenu une présence, en particulier dans le vaste désert syrien.

Blood, destruction at Damascus church after suicide attack

At the blood-stained Saint Elias church in Damascus, Umm George wept as she desperately searched for her son, who was among the worshippers when a suicide bomber struck on Sunday.In vain, she tried to convince Syrian security forces, who had cordoned off the area, to let her into the church, whose windows had been blown out and whose interior was covered with debris and damaged pews.”My son was praying in the church,” she told AFP. “I tried to contact him but his mobile phone is off the air and I haven’t been able to find him.””I’m afraid I won’t hear his voice again,” she said, breaking down.Panicked family members rushed to the church in the working-class Dwelaa district of the Syrian capital searching for loved ones after news of the blast spread.The interior ministry said “a suicide attacker affiliated with the Daesh (IS) terrorist group” entered the church, “opened fire then blew himself up with an explosive belt” in an unprecedented attack inside a Syrian church since war erupted more than 14 years ago.Authorities said more than 20 people were killed and dozens wounded.AFP correspondents saw blood and human remains inside the devastated church, whose panels holding religious icons were scattered on the ground and its central chandelier shattered.The blast sparked panic in the church, which had been full of worshippers including children and the elderly, an eyewitness said.- ‘Extremely afraid’ -Lawrence Maamari, who was among those inside, said that “someone entered from outside carrying a weapon” and began shooting, adding that people “tried to stop him before he blew himself up”.Maamari said he helped move around 10 casualties from the scene, as local residents tried to help the wounded before ambulances and other emergency vehicles arrived.Other worshippers were shocked, unable to comprehend what had happened, their faces filled with grief.The force of the blast sent glass flying towards a shop opposite, where Ziad Helou, 40, said he heard gunfire then an explosion, and threw himself to the ground in fear.”We saw fire in the church and the remains of wooden benches thrown all the way to the entrance,” he said.Several churches were damaged during Syria’s war, which erupted in 2011, or attacks were carried out in their vicinity, but none were directly hit by such an attack.The government of now-ousted ruler Bashar al-Assad long portrayed itself as a protector of minorities, who were targeted by numerous attacks during the conflict, many claimed by jihadist groups including IS.The attack is also the first of its kind since the new authorities took over after Assad’s December ouster, while the international community has repeatedly called for minorities to be protected.”We were extremely afraid,” said Helou.”I remember the explosions during the war,” he added.

Fête de la musique: forte affluence, des piqûres et plus de 300 gardes à vue

Plus d’une centaine de cas de piqûres sur des femmes ont été recensés durant la Fête de la musique et 305 personnes placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur dimanche.Cette 44e édition, qui a réuni des foules compactes partout en France sous une forte chaleur, s’est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs sources policières et judiciaires, ainsi que les pompiers, sollicités par l’AFP. Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux appelant à “attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique”, 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l’Intérieur.La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris, sans pouvoir dire avec quoi les personnes ont été piquées. “Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques”, a ajouté le ministère.A Paris, trois enquêtes ont été ouvertes après qu’une adolescente de 15 ans, un jeune de 18 ans et une femme ont signalé avoir été victimes de piqûres dans trois lieux différents de la capitale, a indiqué le parquet. Tous les trois ont été pris de malaises.- “Affluence inédite” -Douze personnes, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées en France, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.Dans l’est, deux hommes de 20 et 44 ans ont été interpellés et placés en garde à vue pour violences avec arme et en état d’ivresse, ainsi que pour administration de substance nuisible, a indiqué à l’AFP le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard. “Il y a 16 victimes, des jeunes femmes, pour la plupart mineures, qui se sont présentées à l’hôpital”, a-t-il précisé.Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a eu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).Treize membres de forces de l’ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 participants aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a eu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.A Paris, le parquet recensait dimanche à midi “une centaine de gardes à vue” essentiellement pour violences volontaires, notamment sur personnes dépositaires de l’autorité publique, vols, ports d’arme prohibé, dégradations volontaires, vente à la sauvette.Le quartier des Halles, dans le centre, “a été particulièrement problématique” avec un “public hostile et deux tentatives de pillage de magasins (Nike et Sephora)”, a détaillé le parquet. Le Préfet de police de Paris Laurent Nunez, qui avait prévu un dispositif de sécurité renforcé, a relevé qu'”aucun incident majeur n’était à déplorer à ce stade”.”L’important dispositif a permis d’être réactif en tous points de la capitale pour éviter tout débordement et assurer la sécurité des personnes présentes sur l’espace public”, a commenté la préfecture de police, en soulignant que la journée a attiré “une affluence inédite” dans la capitale.Cinq personnes, âgées d’une vingtaine d’années et de 31 ans, ont été placées en garde à vue dimanche au petit matin pour avoir, avec un quad, trainé un policier sur une dizaine de mètres après un refus d’obtempérer dans le 1er arrondissement.Un mineur de 17 ans a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé après avoir “été retrouvé assis, blessé au bas ventre à l’arme blanche sur la voie publique” dans le 19e arrondissement et un sans-abri de 50 ans a été retrouvé mort sur le parvis du centre Pompidou, samedi vers 22h, “des seringues usagées (…) à proximité”.”À chaque événement festif à Paris, tout dégénère ! Les femmes ne peuvent plus faire la fête sans être agressées ! Les familles n’osent plus sortir avec les enfants”, a tancé la ministre de la Culture Rachida Dati sur X. Mme Dati, qui ambitionne de succéder à la maire socialiste Anne Hidalgo, a déploré une Fête de la musique “gâchée” et une mairie de Paris “aux abonnés absents”.sm-js-mk-pau-sha-fbe/may/clr

Fête de la musique: forte affluence, des piqûres et plus de 300 gardes à vue

Plus d’une centaine de cas de piqûres sur des femmes ont été recensés durant la Fête de la musique et 305 personnes placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur dimanche.Cette 44e édition, qui a réuni des foules compactes partout en France sous une forte chaleur, s’est déroulée sans incident majeur, selon plusieurs sources policières et judiciaires, ainsi que les pompiers, sollicités par l’AFP. Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux appelant à “attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique”, 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l’Intérieur.La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris, sans pouvoir dire avec quoi les personnes ont été piquées. “Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques”, a ajouté le ministère.A Paris, trois enquêtes ont été ouvertes après qu’une adolescente de 15 ans, un jeune de 18 ans et une femme ont signalé avoir été victimes de piqûres dans trois lieux différents de la capitale, a indiqué le parquet. Tous les trois ont été pris de malaises.- “Affluence inédite” -Douze personnes, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées en France, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.Dans l’est, deux hommes de 20 et 44 ans ont été interpellés et placés en garde à vue pour violences avec arme et en état d’ivresse, ainsi que pour administration de substance nuisible, a indiqué à l’AFP le procureur de la République adjoint de Metz, Thomas Bernard. “Il y a 16 victimes, des jeunes femmes, pour la plupart mineures, qui se sont présentées à l’hôpital”, a-t-il précisé.Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a eu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).Treize membres de forces de l’ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 participants aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a eu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.A Paris, le parquet recensait dimanche à midi “une centaine de gardes à vue” essentiellement pour violences volontaires, notamment sur personnes dépositaires de l’autorité publique, vols, ports d’arme prohibé, dégradations volontaires, vente à la sauvette.Le quartier des Halles, dans le centre, “a été particulièrement problématique” avec un “public hostile et deux tentatives de pillage de magasins (Nike et Sephora)”, a détaillé le parquet. Le Préfet de police de Paris Laurent Nunez, qui avait prévu un dispositif de sécurité renforcé, a relevé qu'”aucun incident majeur n’était à déplorer à ce stade”.”L’important dispositif a permis d’être réactif en tous points de la capitale pour éviter tout débordement et assurer la sécurité des personnes présentes sur l’espace public”, a commenté la préfecture de police, en soulignant que la journée a attiré “une affluence inédite” dans la capitale.Cinq personnes, âgées d’une vingtaine d’années et de 31 ans, ont été placées en garde à vue dimanche au petit matin pour avoir, avec un quad, trainé un policier sur une dizaine de mètres après un refus d’obtempérer dans le 1er arrondissement.Un mineur de 17 ans a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé après avoir “été retrouvé assis, blessé au bas ventre à l’arme blanche sur la voie publique” dans le 19e arrondissement et un sans-abri de 50 ans a été retrouvé mort sur le parvis du centre Pompidou, samedi vers 22h, “des seringues usagées (…) à proximité”.”À chaque événement festif à Paris, tout dégénère ! Les femmes ne peuvent plus faire la fête sans être agressées ! Les familles n’osent plus sortir avec les enfants”, a tancé la ministre de la Culture Rachida Dati sur X. Mme Dati, qui ambitionne de succéder à la maire socialiste Anne Hidalgo, a déploré une Fête de la musique “gâchée” et une mairie de Paris “aux abonnés absents”.sm-js-mk-pau-sha-fbe/may/clr

I. Coast president weighs fourth-term run as tensions rise over barred rivalsSun, 22 Jun 2025 20:07:51 GMT

President Alassane Ouattara said on Sunday he would announce in the coming days whether he will run for a fourth term in Ivory Coast’s October election, as tensions rise over the exclusion of opposition candidates.His response was eagerly awaited Sunday by tens of thousands of supporters during a major rally in the west African country’s …

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