Indian activists seek to save child brides

When wedding season comes in India, the phone of child rights activist Tatwashil Kamble never stops ringing with appeals to stop girls from being married off due to poverty.Kamble said he has helped stop thousands of illegal marriages in India, where nuptials before the age of 18 are banned. “The elders of the village think: ‘How dare we come to stop a marriage in their village!'” said Kamble, who has been campaigning for more than a decade in western Maharashtra state.Many families are motivated by poverty to marry off their daughters, so that the girls can start earning their own living.When activists have sought to stop marriages, “it has led to physical altercations”, according to Kamble. Sometimes they are able to stop the nuptials from taking place, or, if they arrive too late, then the bride is taken to a shelter and supported in deciding on her own future.India accounts for one in three of the world’s child brides, according to the UN children’s agency, with at least 1.5 million girls getting married each year.Kamble said he is driven by the bitter memory of seeing a teenager die of blood loss during labour.”That’s when I thought: so many young girls are getting married and, even after their death, it’s not being called child marriage. They are saying ‘the mother has died'” without acknowledging she was a girl.- Wedding hotline -Kamble works in the Beed district of Maharashtra, an area dominated by sprawling sugarcane fields hit hard by years of drought.Workers said they have little choice but to marry their daughters off young — arguing they do it to protect the girl, not harm her. “It is not like we don’t like the idea of education,” said Manisha Barde, a sugarcane cutter who was a child bride herself. “We want her to become a doctor.”Barde, however, arranged for her teenage daughter to be married only to be stopped by authorities.She did so because they were poor and, if they had “better jobs, we wouldn’t have thought of her marriage”.Farm labourers said that when their children are little, relatives look after them or they come to the fields.But when the girls become teenagers, their parents begin to worry — either that they could start a relationship before marriage, or be subjected to sexual violence.”There are very few girls who stay unmarried until 18,” said Ashok Tangde, district chief of the child welfare committee.”I have seen girls who have never seen a school,” he said.Families worry for “the girl’s safety”, Tangde said, and even those opposed to child marriage can end up organising a wedding.Tangde said his team received 321 calls from across the district about child marriages that were taking place, or about to happen, in the first five months of this year.During peak wedding season, which runs from October to March, Tangde said he gets around 10 to 15 calls daily, which prompt his team and other activists to raid ceremonies.- ‘Do the right thing’ -Tangde has a dedicated network of activists and other informants who help in villages across the district, sending photographs of weddings.”There are some people who want to do the right thing,” he said.Sometimes the bride calls directly. Other times, a guest rings and makes the authorities listen to the wedding music. “Disrupting a wedding… there is a lot of drama,” said Tangde. “People get ready to beat up those who go to stop such marriages.”Jyoti Thorat was 16 when her parents married her off to a 20-year-old man, ending her hopes of continuing school and joining the police.”My parents fixed it, and I wasn’t happy,” Thorat said, a decade later and a mother of two schoolboys.Her older sisters had also been married off before they turned 18, with her parents prioritising getting their only son educated.Thorat recalled with despair how work cutting cane beckoned soon after her wedding, a fate that awaits other girls. “They have to start working as sugarcane workers that same year,” she said. “A machete is ready for them.”

Les députés planchent sur le projet du gouvernement pour “refonder” Mayotte

“Refonder” le département le plus pauvre de France, telle est l’ambition du projet de loi pour Mayotte qui arrive lundi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Le texte du gouvernement est très attendu dans l’archipel, même si des Mahorais redoutent qu’il ne soit qu’un “énième” plan.Eau, éducation, santé, sécurité, immigration, habitat informel… Les députés plancheront à partir de 16H00 sur ce projet de loi-programme qui entend s’attaquer à tous les grands défis de l’archipel, sept mois après le passage dévastateur du cyclone Chido et de la tempête Dikeledi. Les deux catastrophes, “n’ont pas créé les maux de Mayotte”, elles “les ont éclairés d’une lumière crue, révélant l’ampleur des difficultés accumulées depuis des années”, souligne le ministre des Outre-mer Manuel Valls, dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche.Avec ce texte, “nous devons nous attaquer aux racines des deux maux qui empoisonnent Mayotte depuis trop longtemps: l’immigration clandestine et l’habitat illégal”, fait valoir le ministre. “Refuser cette réalité serait une erreur d’appréciation majeure qui conduirait à reconstruire Mayotte sur du sable”. Ainsi, le projet prévoit des mesures pour faciliter la destruction des bidonvilles, ou durcir les conditions d’accès au séjour, l’archipel faisant face à un afflux massif de personnes venues des Comores voisines, l’un des pays les plus pauvres au monde. En commission, où le texte a été examiné il y a dix jours, les députés de gauche ont réussi à réécrire une partie de son volet régalien, à la faveur d’une faible mobilisation de la droite et du centre.   Ils ont notamment rejeté une mesure permettant le placement en rétention administrative d’un mineur accompagnant un majeur faisant l’objet d’une mesure d’éloignement.Le corapporteur du texte Philippe Gosselin (LR) prévient qu’il tentera de les réintégrer en séance.Le texte contient aussi un volet économique et social, avec la création par exemple d’une zone franche sur l’archipel en vue d’y relancer l’activité. Mais aussi une promesse d’ordre financier: “Pas loin de quatre milliards d’euros vont être injectés d’ici dix ans”, explique à l’AFP le rapporteur général du texte, Philippe Vigier (député MoDem et ancien ministre des Outre-mer). “On n’est pas dans du colmatage ou du bricolage”, souligne-t-il.- Convergence sociale -Le texte vise par ailleurs une convergence sociale d’ici 2031, c’est-à-dire une harmonisation du niveau de prestations sociales entre Mayotte et la métropole.En commission, les députés ont choisi de venir inscrire dans la loi un premier objectif d’atteindre “87,5%” du SMIC dès le 1er janvier 2026.Mais sur place, des élus locaux rappellent que les promesses de convergence sociale ne sont pas nouvelles, sans avoir été tenues par le passé. “Les Mahorais ont droit à leurs droits à taux plein et pas à 50 %. Nous voulons un alignement des droits sociaux sur ceux de la métropole le plus rapidement possible”, estime auprès de l’AFP Hélène Pollozec, conseillère départementale d’opposition. “On ne peut pas comprendre qu’à chaque nouveau texte, on repousse l’échéance”, s’indigne un autre conseiller départemental, Soula Saïd Souffou, pour qui le projet de loi n’est “qu’une énième loi” Mayotte.Autre mesure attendue sur l’archipel, la fin du visa territorialisé, qui empêche les détenteurs d’un titre de séjour mahorais de venir dans l’Hexagone.La suppression de ce titre de séjour spécifique, perçu comme une injustice et un manque de solidarité de la France métropolitaine face au problème migratoire, a été approuvée en commission.Mais seulement à compter de 2030, le temps que les dispositifs de lutte contre l’immigration illégale fassent effet, et éviter ainsi un appel d’air, selon les défenseurs de ce calendrier. Approuvé par le Sénat fin mai, le texte remanié par les députés devrait être adopté sans grande difficulté, “tant les parlementaires, de toutes sensibilités politiques, et malgré leurs différences, se retrouvent” sur la nécessité d’un texte, fait valoir M. Vigier.En dépit “d’un certain nombre d’avancées” introduites en commission, “j’estime que Mayotte mérite autre chose, on continue de traiter le département différemment du reste de la France”, déplore auprès de l’AFP le député insoumis Aurélien Taché. Son groupe n’a pas encore décidé s’il votera contre ou s’abstiendra.

La messe est dite pour le “conclave” des retraites

Les partenaires sociaux du “conclave” sur les retraites doivent écrire ce lundi après-midi leur dernier chapitre, avec ou sans accord, après quatre mois d’une concertation impulsée par François Bayrou, sous le regard de la gauche, attentive à l’issue.La dernière séance de travail, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.Une voie du compromis se dessine-t-elle ? Pas si on rembobine les déclarations à l’issue de la dernière réunion. “Je suis assez pessimiste sur le bilan de cette négociation”, a lâché Christelle Thieffine, négociatrice de la CFE-CGC. Eric Chevée parle, lui, de “lignes rouges voire écarlates” pour son camp, la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises). Même champ chromatique pour Pascale Coton, négociatrice de la CFE-CGC qui évoque “un chiffon rouge” après la séance du 17 juin qui “devait être la dernière, sera l’avant-dernière” et l’a mise “très en colère”. Patrick Martin, président du Medef, s’est même dit “très réservé” sur la participation lundi de son organe, principal représentant du patronat.”La question, c’est: est-ce qu’une copie signée sans le Medef a du sens ?”, s’est interrogé Eric Chevée. Pour rappel, le “conclave” a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars. Mais selon les informations de La Tribune Dimanche, l’organisation patronale se rendra bien au conclave avec une ultime proposition d’accord.Interrogé par l’AFP, le Medef s’est contenté d’indiquer dimanche que son bureau se réunirait lundi matin.- Atterrissage ou crash ? -Seule la CFDT entrevoit une lueur. “Il reste une séance pour essayer de voir si un atterrissage est possible”, a décrit Yvan Ricordeau, son négociateur, qui ne veut pas parler de crash. Sa numéro un, Marylise Léon, a mentionné auprès de l’AFP des “avancées sociales qu’on doit pouvoir concrétiser”.On ne parle plus ici de l’âge du départ à la retraite: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoiqu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023, sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.La quête de compromis doit maintenant principalement s’articuler autour de la carrière des femmes et de la pénibilité. Dans le premier point, consensuel, il est question de revaloriser les pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus. Dans le second, d’une prise en compte des ports de charge lourde, vibrations mécaniques et postures pénibles, critères ergonomiques poussés par la CFDT. Mais la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle n’est pas la même pour tous: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes.- “Un brin d’ouverture” -Selon La Tribune Dimanche, le patronat envisage toutefois un geste sur la pénibilité.”Je dirais qu’il y a 65% de risque d’échouer contre 35% de chance d’aboutir”, a estimé dans une interview aux Echos Cyril Chabanier, le patron de la CFTC, syndicat qui sera présent lundi.La fin du “conclave” est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise. Mais LFI aurait besoin d’autres groupes à gauche pour la déposer. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.Si le spectre d’une censure semble s’éloigner dans l’immédiat, il pourrait resurgir à l’automne, quand François Bayrou soumettra au vote des députés le projet de budget pour 2026. pgr-lby-bat-ito/clr/tmt

La messe est dite pour le “conclave” des retraites

Les partenaires sociaux du “conclave” sur les retraites doivent écrire ce lundi après-midi leur dernier chapitre, avec ou sans accord, après quatre mois d’une concertation impulsée par François Bayrou, sous le regard de la gauche, attentive à l’issue.La dernière séance de travail, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.Une voie du compromis se dessine-t-elle ? Pas si on rembobine les déclarations à l’issue de la dernière réunion. “Je suis assez pessimiste sur le bilan de cette négociation”, a lâché Christelle Thieffine, négociatrice de la CFE-CGC. Eric Chevée parle, lui, de “lignes rouges voire écarlates” pour son camp, la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises). Même champ chromatique pour Pascale Coton, négociatrice de la CFE-CGC qui évoque “un chiffon rouge” après la séance du 17 juin qui “devait être la dernière, sera l’avant-dernière” et l’a mise “très en colère”. Patrick Martin, président du Medef, s’est même dit “très réservé” sur la participation lundi de son organe, principal représentant du patronat.”La question, c’est: est-ce qu’une copie signée sans le Medef a du sens ?”, s’est interrogé Eric Chevée. Pour rappel, le “conclave” a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars. Mais selon les informations de La Tribune Dimanche, l’organisation patronale se rendra bien au conclave avec une ultime proposition d’accord.Interrogé par l’AFP, le Medef s’est contenté d’indiquer dimanche que son bureau se réunirait lundi matin.- Atterrissage ou crash ? -Seule la CFDT entrevoit une lueur. “Il reste une séance pour essayer de voir si un atterrissage est possible”, a décrit Yvan Ricordeau, son négociateur, qui ne veut pas parler de crash. Sa numéro un, Marylise Léon, a mentionné auprès de l’AFP des “avancées sociales qu’on doit pouvoir concrétiser”.On ne parle plus ici de l’âge du départ à la retraite: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoiqu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023, sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.La quête de compromis doit maintenant principalement s’articuler autour de la carrière des femmes et de la pénibilité. Dans le premier point, consensuel, il est question de revaloriser les pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus. Dans le second, d’une prise en compte des ports de charge lourde, vibrations mécaniques et postures pénibles, critères ergonomiques poussés par la CFDT. Mais la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle n’est pas la même pour tous: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes.- “Un brin d’ouverture” -Selon La Tribune Dimanche, le patronat envisage toutefois un geste sur la pénibilité.”Je dirais qu’il y a 65% de risque d’échouer contre 35% de chance d’aboutir”, a estimé dans une interview aux Echos Cyril Chabanier, le patron de la CFTC, syndicat qui sera présent lundi.La fin du “conclave” est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise. Mais LFI aurait besoin d’autres groupes à gauche pour la déposer. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.Si le spectre d’une censure semble s’éloigner dans l’immédiat, il pourrait resurgir à l’automne, quand François Bayrou soumettra au vote des députés le projet de budget pour 2026. pgr-lby-bat-ito/clr/tmt

Ukraine: attaque massive de drones sur Kiev

Une “attaque massive” de drones russes lundi à Kiev a fait au moins quatre blessés, selon les autorités de la capitale ukrainienne où de fortes détonations se faisaient entendre, après que l’Ukraine a promis d’intensifier ses frappes sur la Russie.”Encore une attaque massive contre la capitale. Possiblement, plusieurs vagues de drones ennemis”, a écrit sur Telegram le chef de l’administration de Kiev, Timour Tkatchenko “Deux blessés ont été hospitalisés dans le district de Solomianski”, a précisé le maire de Kiev, Vitali Klitschko.Deux autres blessés ont été signalés près d’une sortie de métro, où des personnes s’abritaient, dans le district de Sviatochinski, dans l’ouest de la capitale, a déclaré plus tard M. Tkatchenko.Les autorités militaires ont indiqué que la défense aérienne a été activée et averti de la menace de missiles.Des journalistes de l’AFP dans la capitale ont entendu des vrombissements de drones en vol et une série de détonations.Dans un abri situé au sous-sol d’un immeuble résidentiel du centre de Kiev, ces journalistes ont vu une dizaine de personnes qui attendaient la fin de l’attaque assises sur des chaises ou des bancs, la plupart d’entre elles scrutant leur téléphone à la recherche d’informations. Une femme et son enfant dormaient dans des lits pliants apportés à l’avance dans l’abri.- Cratère -A la suite d’une attaque dans le district de Desnianski, “un cratère est apparu dans la cour d’un immeuble résidentiel”, a décrit M. Taktchenko, tandis que le maire de la capitale a fait état d’incendies dans un autre quartier.Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, à un moment où les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse.Au moins 28 personnes avaient été tuées et plus de 130 blessées à Kiev dans la nuit du 16 au 17 juin lors d’une attaque russe menée à l’aide de plus de 440 drones et 32 missiles, selon les autorités ukrainiennes.Dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie dans une entreprise industrielle dans le district de Kamenski”, a indiqué le gouverneur régional Iouri Slioussar sur Telegram.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré samedi que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.En août 2024, l’armée ukrainienne avait attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région. “Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014.La Russie avait déclaré en avril avoir pris le contrôle total de la région de Koursk et nie que Kiev y ait maintenu une présence.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Le président russe Vladimir Poutine a dit la semaine dernière ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale, alors que Kiev accuse Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoires.Sur le plan diplomatique, Kiev a apporté son soutien dimanche aux frappes des Etats-Unis et d’Israël contre des sites nucléaires en Iran, estimant qu’il s’agissait d’une conséquence “des actions agressives” des autorités iraniennes.La diplomatie ukrainienne a par ailleurs affirmé que l’Iran était “complice” de l’invasion russe de l’Ukraine et fournissait une “assistance militaire” à Moscou, notamment des drones utilisés pour bombarder le territoire ukrainien.

Ukraine: attaque massive de drones sur Kiev

Une “attaque massive” de drones russes lundi à Kiev a fait au moins quatre blessés, selon les autorités de la capitale ukrainienne où de fortes détonations se faisaient entendre, après que l’Ukraine a promis d’intensifier ses frappes sur la Russie.”Encore une attaque massive contre la capitale. Possiblement, plusieurs vagues de drones ennemis”, a écrit sur Telegram le chef de l’administration de Kiev, Timour Tkatchenko “Deux blessés ont été hospitalisés dans le district de Solomianski”, a précisé le maire de Kiev, Vitali Klitschko.Deux autres blessés ont été signalés près d’une sortie de métro, où des personnes s’abritaient, dans le district de Sviatochinski, dans l’ouest de la capitale, a déclaré plus tard M. Tkatchenko.Les autorités militaires ont indiqué que la défense aérienne a été activée et averti de la menace de missiles.Des journalistes de l’AFP dans la capitale ont entendu des vrombissements de drones en vol et une série de détonations.Dans un abri situé au sous-sol d’un immeuble résidentiel du centre de Kiev, ces journalistes ont vu une dizaine de personnes qui attendaient la fin de l’attaque assises sur des chaises ou des bancs, la plupart d’entre elles scrutant leur téléphone à la recherche d’informations. Une femme et son enfant dormaient dans des lits pliants apportés à l’avance dans l’abri.- Cratère -A la suite d’une attaque dans le district de Desnianski, “un cratère est apparu dans la cour d’un immeuble résidentiel”, a décrit M. Taktchenko, tandis que le maire de la capitale a fait état d’incendies dans un autre quartier.Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, à un moment où les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse.Au moins 28 personnes avaient été tuées et plus de 130 blessées à Kiev dans la nuit du 16 au 17 juin lors d’une attaque russe menée à l’aide de plus de 440 drones et 32 missiles, selon les autorités ukrainiennes.Dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie dans une entreprise industrielle dans le district de Kamenski”, a indiqué le gouverneur régional Iouri Slioussar sur Telegram.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré samedi que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.En août 2024, l’armée ukrainienne avait attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région. “Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014.La Russie avait déclaré en avril avoir pris le contrôle total de la région de Koursk et nie que Kiev y ait maintenu une présence.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Le président russe Vladimir Poutine a dit la semaine dernière ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale, alors que Kiev accuse Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoires.Sur le plan diplomatique, Kiev a apporté son soutien dimanche aux frappes des Etats-Unis et d’Israël contre des sites nucléaires en Iran, estimant qu’il s’agissait d’une conséquence “des actions agressives” des autorités iraniennes.La diplomatie ukrainienne a par ailleurs affirmé que l’Iran était “complice” de l’invasion russe de l’Ukraine et fournissait une “assistance militaire” à Moscou, notamment des drones utilisés pour bombarder le territoire ukrainien.

Iran threatens US bases in response to strikes on nuclear sites

Iran on Sunday threatened US bases in the Middle East after massive air strikes that Washington said had destroyed Tehran’s nuclear program, though some officials cautioned that the extent of damage was unclear.With aerial assaults between Iran and Israel raging — including fresh strikes by Israel on what it said were military targets in Iran — the US State Department issued a worldwide caution alert for its citizens traveling or living abroad.International concern focused on fears that the unprecedented US attacks would deepen conflict in the volatile region after Israel launched a bombing campaign against Iran earlier this month.Ali Akbar Velayati, an advisor to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei, said bases used by US forces could be attacked in retaliation.”Any country in the region or elsewhere that is used by American forces to strike Iran will be considered a legitimate target for our armed forces,” he said in a message carried by the official IRNA news agency.”America has attacked the heart of the Islamic world and must await irreparable consequences.”In a sign of possible nervousness about a wider war, oil prices jumped by more than four percent at one point in early trading in Asia.President Donald Trump urged Iran to end the conflict after he launched surprise strikes on a key underground uranium enrichment site at Fordo, along with nuclear facilities in Isfahan and Natanz.”We had a spectacular military success yesterday, taking the ‘bomb’ right out of their hands (and they would use it if they could!)” he said on social media.And while the US president did not directly advocate regime change in the Islamic republic, he openly played with the idea — even after his aides stressed that was not a goal of American intervention.”It’s not politically correct to use the term, ‘Regime Change,’ Trump posted on his Truth Social platform. “But if the current Iranian Regime is unable to MAKE IRAN GREAT AGAIN, why wouldn’t there be a Regime change??? MIGA!!!”Defense Secretary Pete Hegseth told a Pentagon press briefing earlier that Iran’s nuclear program had been “devastated,” adding the operation “did not target Iranian troops or the Iranian people.”Standing beside Hegseth, top US general Dan Caine said that while it would be “way too early” for him to determine the level of destruction, “initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage and destruction.”Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu meanwhile said his country’s military strikes will “finish” once the stated objectives of destroying Iran’s nuclear and missile capabilities have been achieved.”We are very, very close to completing them,” he told reporters.- Tehran protests -As Iran’s leaders struck defiant tones, President Masoud Pezeshkian also vowed that the United States would “receive a response” to the attacks.People gathered Sunday in central Tehran to protest against US and Israeli attacks, waving flags and chanting slogans.In the province of Semnan east of the capital, 46-year-old housewife Samireh told AFP she was “truly shocked” by the strikes.”Semnan province is very far from the nuclear facilities targeted, but I’m very concerned for the people who live near,” she said.In an address to the nation hours after the attack, Trump claimed success for the operation, and Vice President JD Vance followed up Sunday morning.”We know that we set the Iranian nuclear program back substantially last night,” Vance told ABC.But he also suggested Iran still had its highly enriched uranium.”We’re going to work in the coming weeks to ensure that we do something with that fuel,” he said. “They no longer have the capacity to turn that stockpile of highly enriched uranium to weapons-grade uranium.”Another Khamenei advisor, Ali Shamkhani, said in a post on X that “even if nuclear sites are destroyed, game isn’t over, enriched materials, indigenous knowledge, political will remain.”Rafael Grossi, director of the International Atomic Energy Agency (IAEA), told an emergency meeting of the UN Security Council that craters were visible at the Fordo facility, but no one had been able to assess the underground damage.- Retaliation risk -The main US strike group was seven B-2 Spirit bombers that flew 18 hours from the American mainland to Iran.In response to the attack, which used over a dozen massive “bunker buster” bombs, Iran’s armed forces targeted sites in Israel including Ben Gurion airport near Tel Aviv, with at least 23 people wounded.Nine members of the Revolutionary Guards were killed Sunday in Israeli attacks on central Iran, local media reported, while three people were killed after an ambulance was also struck.Israeli strikes on Iran have killed more than 400 people so far, Iran’s health ministry said. Iran’s attacks on Israel have killed 24 people, according to official figures.The United Arab Emirates, Qatar and Oman, which had been mediating Iran-US nuclear talks, criticized the US strikes and called for de-escalation, while France, Germany and Britain called on Tehran “not to take any further action that could destabilize the region.”Late Sunday the US State Department issued a “worldwide caution” for Americans, saying the conflict in the Middle East could put those traveling or living abroad at an increased security risk.”There is the potential for demonstrations against US citizens and interests abroad,” the security alert said. “The Department of State advises US citizens worldwide to exercise increased caution.”burs-wd/mlm/bjt