Municipales Paris-Lyon-Marseille: désaccord au Parlement, le camp gouvernemental affiche ses divisions

Les parlementaires des deux chambres réunis en commission mixte paritaire (CMP) ont échoué mardi à s’accorder sur la réforme décriée du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, actant d’importantes divisions au sein du camp gouvernemental sur ce texte toujours défendu par François Bayrou.Ce désaccord entre l’Assemblée nationale – favorable à la réforme – et le Sénat – opposé – est un nouveau contretemps pour le Premier ministre, mais celui-ci semble déterminé à poursuivre le processus parlementaire de cette réforme en donnant le dernier mot aux députés, au risque de se mettre ses alliés Les Républicains du Sénat à dos, à neuf mois des municipales de mars 2026.”Le gouvernement envisage que le texte poursuive son parcours parlementaire et revienne à l’Assemblée à une date indéterminée”, a affirmé une source gouvernementale, sans exclure que cette nouvelle lecture intervienne “avant l’été”. Avant de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale, un nouvel examen dans chaque chambre est en effet nécessaire.Les positions semblent en tout cas irréconciliables entre Assemblée et Sénat: la réunion de mardi matin a tourné court. En moins d’une demi-heure, députés et sénateurs ont constaté leurs divergences de vue, sans même mettre la moindre disposition au vote, selon plusieurs participants.Un député présent a regretté “l’obstruction du Sénat”, un autre a fustigé le “coup de force” des sénateurs sur cette réforme critiquée de longue date par le président de la chambre haute Gérard Larcher, qui l’estime trop précipitée et incomplète. Mais pour le président de la commission des Lois à l’Assemblée, Florent Boudié (Renaissance), “on ne peut délibérer que d’une copie, il n’y en avait pas”.- LR et PS appellent à renoncer -“Si on avait voulu, on aurait pu cheminer de manière positive sur ce texte”, pour éviter de “passer en force à l’Assemblée nationale”, a regretté Jean-Paul Mattei, rapporteur MoDem de l’Assemblée.”Il faut savoir terminer une mauvaise loi”, a rétorqué auprès de l’AFP le sénateur Les Républicains Francis Szpiner, appelant le gouvernement à abandonner la réforme. Même tonalité chez la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo qui appelle “à renoncer à ce projet néfaste pour la démocratie”.La proposition de loi d’origine macroniste entend mettre fin au mode de scrutin mis en place en 1982 dans la loi PLM, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Dans sa version approuvée par les députés, il prévoit à la place d’instaurer deux scrutins, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique.Avec une ambition: rendre le scrutin “plus lisible”, rapprocher les électeurs du choix de leur maire et faire en sorte “qu’un électeur égale une voix”.Mais derrière cette formule simple se cachent d’importants enjeux électoraux.- Sans le Sénat ? -Y sont favorables le parti présidentiel Renaissance, le MoDem du Premier ministre, le Rassemblement national, la France insoumise et le groupe Les Républicains (LR) de l’Assemblée nationale.A l’inverse, les socialistes et les sénateurs LR y sont quasi unanimement opposés. Ils jugent la réforme bâclée et téléguidée par Rachida Dati, qui espère via ce texte être en meilleure posture pour ravir la mairie de Paris à la gauche.François Bayrou semble donc contraint de devoir faire sans le Sénat sur ce texte. Un scénario rarissime dans la configuration politique actuelle, où l’exécutif se repose énormément sur la Haute assemblée pour faire cheminer les textes législatifs, là où il ne dispose d’aucune majorité à l’Assemblée nationale.Il faudra aussi que le Premier ministre justifie une sorte de revirement dans son positionnement. En février en effet, il assurait ne pas pouvoir “imagine(r) qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”.Les sénateurs n’ont pas oublié cette promesse. Passer outre leur avis serait “très clairement une forme d’impolitesse”, assure auprès de l’AFP Lauriane Josende, rapporteure LR du Sénat. “Certains parlent d’une déclaration de guerre. Je ne sais pas si nous en sommes là, mais il s’agirait d’une mauvaise manière à l’encontre des alliés que nous sommes”.

Municipales Paris-Lyon-Marseille: désaccord au Parlement, le camp gouvernemental affiche ses divisions

Les parlementaires des deux chambres réunis en commission mixte paritaire (CMP) ont échoué mardi à s’accorder sur la réforme décriée du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, actant d’importantes divisions au sein du camp gouvernemental sur ce texte toujours défendu par François Bayrou.Ce désaccord entre l’Assemblée nationale – favorable à la réforme – et le Sénat – opposé – est un nouveau contretemps pour le Premier ministre, mais celui-ci semble déterminé à poursuivre le processus parlementaire de cette réforme en donnant le dernier mot aux députés, au risque de se mettre ses alliés Les Républicains du Sénat à dos, à neuf mois des municipales de mars 2026.”Le gouvernement envisage que le texte poursuive son parcours parlementaire et revienne à l’Assemblée à une date indéterminée”, a affirmé une source gouvernementale, sans exclure que cette nouvelle lecture intervienne “avant l’été”. Avant de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale, un nouvel examen dans chaque chambre est en effet nécessaire.Les positions semblent en tout cas irréconciliables entre Assemblée et Sénat: la réunion de mardi matin a tourné court. En moins d’une demi-heure, députés et sénateurs ont constaté leurs divergences de vue, sans même mettre la moindre disposition au vote, selon plusieurs participants.Un député présent a regretté “l’obstruction du Sénat”, un autre a fustigé le “coup de force” des sénateurs sur cette réforme critiquée de longue date par le président de la chambre haute Gérard Larcher, qui l’estime trop précipitée et incomplète. Mais pour le président de la commission des Lois à l’Assemblée, Florent Boudié (Renaissance), “on ne peut délibérer que d’une copie, il n’y en avait pas”.- LR et PS appellent à renoncer -“Si on avait voulu, on aurait pu cheminer de manière positive sur ce texte”, pour éviter de “passer en force à l’Assemblée nationale”, a regretté Jean-Paul Mattei, rapporteur MoDem de l’Assemblée.”Il faut savoir terminer une mauvaise loi”, a rétorqué auprès de l’AFP le sénateur Les Républicains Francis Szpiner, appelant le gouvernement à abandonner la réforme. Même tonalité chez la maire socialiste de Paris Anne Hidalgo qui appelle “à renoncer à ce projet néfaste pour la démocratie”.La proposition de loi d’origine macroniste entend mettre fin au mode de scrutin mis en place en 1982 dans la loi PLM, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Dans sa version approuvée par les députés, il prévoit à la place d’instaurer deux scrutins, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique.Avec une ambition: rendre le scrutin “plus lisible”, rapprocher les électeurs du choix de leur maire et faire en sorte “qu’un électeur égale une voix”.Mais derrière cette formule simple se cachent d’importants enjeux électoraux.- Sans le Sénat ? -Y sont favorables le parti présidentiel Renaissance, le MoDem du Premier ministre, le Rassemblement national, la France insoumise et le groupe Les Républicains (LR) de l’Assemblée nationale.A l’inverse, les socialistes et les sénateurs LR y sont quasi unanimement opposés. Ils jugent la réforme bâclée et téléguidée par Rachida Dati, qui espère via ce texte être en meilleure posture pour ravir la mairie de Paris à la gauche.François Bayrou semble donc contraint de devoir faire sans le Sénat sur ce texte. Un scénario rarissime dans la configuration politique actuelle, où l’exécutif se repose énormément sur la Haute assemblée pour faire cheminer les textes législatifs, là où il ne dispose d’aucune majorité à l’Assemblée nationale.Il faudra aussi que le Premier ministre justifie une sorte de revirement dans son positionnement. En février en effet, il assurait ne pas pouvoir “imagine(r) qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”.Les sénateurs n’ont pas oublié cette promesse. Passer outre leur avis serait “très clairement une forme d’impolitesse”, assure auprès de l’AFP Lauriane Josende, rapporteure LR du Sénat. “Certains parlent d’une déclaration de guerre. Je ne sais pas si nous en sommes là, mais il s’agirait d’une mauvaise manière à l’encontre des alliés que nous sommes”.

Algues vertes: la justice condamne l’Etat à indemniser les proches d’un joggeur décédé en 2016

La cour administrative d’appel de Nantes à condamné mardi l’Etat à indemniser les proches d’un joggeur décédé en 2016 dans une vasière envahie d’algues vertes à l’embouchure du Gouessant (Côtes-d’Armor).La cour “retient la responsabilité pour faute de l’Etat, en raison de ses carences dans la mise en œuvre de la réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole” qui est “la cause principale de la prolifération des algues vertes en Bretagne”, explique-t-elle dans un communiqué. En novembre 2022, le tribunal administratif de Rennes avait rejeté en bloc les demandes d’indemnisation de la famille, le rapporteur public ayant estimé que “lien de causalité” entre la présence des algues et le décès du joggeur “ne (pouvait) être établi”, ni la responsabilité de l’Etat.”M. Auffray est décédé d’une insuffisance respiratoire brutale qui aurait pu être due à une exposition aux algues vertes ou à un arrêt cardiaque”, avait-il déclaré.Ses proches avaient alors fait appel du jugement “en demandant uniquement la condamnation de l’Etat à les indemniser”, rappelle la cour dans son communiqué. La cour estime, en se fondant notamment sur plusieurs pièces qui n’avaient pas été présentées au tribunal administratif de Rennes, que le décès de la victime, âgée de 50 ans, qui est survenu instantanément et a été causé par un œdème pulmonaire massif et fulgurant, ne pouvait s’expliquer autrement que par une intoxication mortelle par inhalation d’hydrogène sulfuré à des taux de concentration très élevés”, explique-t-elle.”Pour la première fois, une juridiction française retient le lien entre le décès d’une personne et la faute de l’Etat dans ces affaires d’algues vertes”, a salué l’avocat de la famille, Me François Lafforgue, après de l’AFP. “L’Etat doit plus que jamais agir efficacement”, a-t-il ajouté.Le préjudice subi par les proches du défunt sera partiellement indemnisé, la cour estimant que le quinquagénaire avait pris un risque en allant courir dans cet estuaire.Elle “juge en conséquence que l’Etat est responsable à hauteur de 60% seulement des conséquences dommageables du décès”.L’Etat devra verser à l’épouse du joggeur la somme de 277.343 euros, assortie d’intérêts, aux trois enfants de la victime 15.000 euros chacun et 9.000 euros à son frère. 

Algues vertes: la justice condamne l’Etat à indemniser les proches d’un joggeur décédé en 2016

La cour administrative d’appel de Nantes à condamné mardi l’Etat à indemniser les proches d’un joggeur décédé en 2016 dans une vasière envahie d’algues vertes à l’embouchure du Gouessant (Côtes-d’Armor).La cour “retient la responsabilité pour faute de l’Etat, en raison de ses carences dans la mise en œuvre de la réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole” qui est “la cause principale de la prolifération des algues vertes en Bretagne”, explique-t-elle dans un communiqué. En novembre 2022, le tribunal administratif de Rennes avait rejeté en bloc les demandes d’indemnisation de la famille, le rapporteur public ayant estimé que “lien de causalité” entre la présence des algues et le décès du joggeur “ne (pouvait) être établi”, ni la responsabilité de l’Etat.”M. Auffray est décédé d’une insuffisance respiratoire brutale qui aurait pu être due à une exposition aux algues vertes ou à un arrêt cardiaque”, avait-il déclaré.Ses proches avaient alors fait appel du jugement “en demandant uniquement la condamnation de l’Etat à les indemniser”, rappelle la cour dans son communiqué. La cour estime, en se fondant notamment sur plusieurs pièces qui n’avaient pas été présentées au tribunal administratif de Rennes, que le décès de la victime, âgée de 50 ans, qui est survenu instantanément et a été causé par un œdème pulmonaire massif et fulgurant, ne pouvait s’expliquer autrement que par une intoxication mortelle par inhalation d’hydrogène sulfuré à des taux de concentration très élevés”, explique-t-elle.”Pour la première fois, une juridiction française retient le lien entre le décès d’une personne et la faute de l’Etat dans ces affaires d’algues vertes”, a salué l’avocat de la famille, Me François Lafforgue, après de l’AFP. “L’Etat doit plus que jamais agir efficacement”, a-t-il ajouté.Le préjudice subi par les proches du défunt sera partiellement indemnisé, la cour estimant que le quinquagénaire avait pris un risque en allant courir dans cet estuaire.Elle “juge en conséquence que l’Etat est responsable à hauteur de 60% seulement des conséquences dommageables du décès”.L’Etat devra verser à l’épouse du joggeur la somme de 277.343 euros, assortie d’intérêts, aux trois enfants de la victime 15.000 euros chacun et 9.000 euros à son frère. 

Deadly dengue fever impacts climate-hit Bangladesh coast

Mosquito-borne dengue fever was rarely a major problem in Bangladesh’s coastal districts, but some hospitals are so full of those with the potentially deadly virus that patients are treated on the floor.As climate change drives erratic weather patterns, experts point to a dire lack of clean drinking water in the wider delta — where the snaking Brahmaputra and Ganges rivers reach the sea — as a likely driving force for the surge.Rakibul Islam Rajan said his two-year-old daughter keeps searching for her mother, Azmeri Mona Lisa Zareen, who died of dengue in early June in the southern region of Barisal.”Zareen developed high fever… her blood pressure collapsed — and then she couldn’t breathe,” said 31-year-old Rajan.”Our daughter keeps searching for her from one room to another”.In the worst cases, intense viral fevers trigger bleeding, internally or from the mouth and nose.Barisal has recorded nearly half of the 7,500 dengue cases across Bangladesh this year, according to the Institute of Epidemiology, Disease Control and Research (IEDCR).Five people have died there this year with dengue fever, out of 31 deaths recorded across the entire country of some 170 million people.Numbers are still far below the deadly outbreak of 2023, when more than 1,700 people died across the South Asian nation, and more than 200,000 were infected.In the Barisal district of Barguna, the hospital is packed full.Barisal health chief Shyamol Krishna Mondal said it was the “worst we’ve seen”.Barguna’s 250-bed public hospital was coping with more than 200 dengue patients.”We couldn’t even offer beds,” Mondal said. “They are getting treatment while lying on the floor.”Kabirul Bashar, an expert on disease at Jahangirnagar University, said a lack of clean water was “one of the major reasons”.People store rainwater in containers, exactly the conditions mosquitoes love.”The water distribution system is almost absent,” Bashar said.- ‘Vulnerability is soaring’ -While a lack of clean water is a long-running problem, climate change is making it worse.Rising seas driven by climate change threaten swathes of low-lying Bangladesh, with increasing numbers of powerful storms bringing seawater further inland, turning wells and lakes salty, according to government scientists.Changing weather patterns, making once predictable rains uncertain, adds to the challenge — with people storing rainwater when they can.But Mushtuq Husain, a public health expert and adviser at IEDCR, said that the plentiful water storage pots also provided perfect mosquito breeding sites.”We can’t allow water stagnation anywhere — that should be the rule of thumb, but it’s not happening,” he said.”The vulnerability is soaring because of the high temperatures and erratic rainfall, which are conducive to mosquito breeding.”Bangladesh has recorded cases of dengue since the 1960s but documented its first outbreak of dengue haemorrhagic fever, a severe and sometimes fatal form of the disease, in 2000.The World Health Organization (WHO) has warned that dengue and other mosquito-borne viruses are spreading faster and further due to climate change.About half of the world’s population is now at risk of dengue, with an estimated 100 to 400 million infections occurring each year, and many of those causing only mild illness, according to the WHO.Rajan, mourning his wife, worries that there will be more deaths to come, accusing local authorities of failing to stem mosquitoes.”Dengue has taken her,” he said of his late wife. “I don’t know how many more are in the queue… but I don’t see enough cleanup activities.”

Israël accepte un cessez-le-feu avec l’Iran, les deux pays restent en alerte

Israël a annoncé mardi avoir accepté un cessez-le-feu avec l’Iran proposé par Donald Trump et affirmé que “tous les objectifs” de la guerre avaient été atteints, mais a promis de “riposter avec force” en cas de nouvelle attaque.Téhéran a affirmé avoir “forcé” son ennemi à “cesser unilatéralement” la guerre et prévenu que la République islamique restait “en alerte” et prête “à riposter à toute agression”.A la mi-journée, les sirènes ont une nouvelle fois retenti dans le nord d’Israël. Téhéran a démenti avoir tiré des missiles après l’annonce d’un cessez-le-feu alors qu’une source militaire israélienne a déclaré à l’AFP que deux missiles avaient été tirés depuis l’Iran et interceptés.Israël va “riposter avec force à la violation du cessez-le-feu par l’Iran”, a affirmé le ministre de la Défense Israël Katz, ajoutant avoir donné instruction à l’armée de lancer “des frappes puissantes contre des cibles du régime au coeur de Téhéran”.Le gouvernement israélien avait assuré un peu plus tôt avoir atteint “tous les objectifs” de la guerre, qu’il a déclenchée contre l’Iran dans le but affiché de détruire ses installations nucléaires, et avoir accepté la proposition américaine d’un “cessez-le-feu bilatéral”.Grâce à cette guerre, Israël “a éliminé une double menace existentielle immédiate: nucléaire et balistique”, a affirmé le gouvernement en remerciant le président américain et les Etats-Unis pour “leur participation à l’élimination de la menace nucléaire iranienne”.Israël avait lancé le 13 juin une attaque massive sur l’Iran, accusé de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Dans la nuit, Donald Trump a annoncé que les deux pays avaient accepté un cessez-le-feu “complet et total” qui devait déboucher sur “la fin officielle” du conflit. “Le cessez-le-feu est à présent en vigueur. Veuillez ne pas le violer!” a-t-il écrit mardi matin sur sa plateforme Truth Social. – “Tout le monde est fatigué” -Avant cette annonce, deux salves de missiles iraniens ont été tirées vers Israël, selon le média d’Etat iranien Irib. Les secours israéliens ont fait état de quatre morts notamment à Beersheva, dans le sud d’Israël, où un immeuble d’habitation a été détruit.Tammy Shel, une habitante de Tel-Aviv, dit mettre tous ses espoirs dans un cessez-le-feu. “Je l’espère vraiment. Tout le monde est fatigué. Nous voulons juste avoir l’esprit en paix. Pour nous, pour les Iraniens, pour les Palestiniens, pour tout le monde dans la région”, confie-t-elle à l’AFP.  En Iran, une frappe dans la province de Gilan, dans le nord, a fait neuf morts et détruit quatre immeubles d’habitation, selon l’agence Fars, là aussi avant que Donald Trump n’annonce le début du cessez-le-feu.  Un scientifique lié au nucléaire a également été tué par une frappe israélienne, selon un média d’Etat.Dans la nuit, une série d’explosions a secoué Téhéran, selon des journalistes de l’AFP. Elles sont parmi les plus violentes dans la capitale depuis le début de la guerre.Donald Trump avait appelé lundi les deux pays à la “paix”, après que l’Iran a lancé des missiles sur la base militaire américaine d’Al-Udeid au Qatar, la plus importante du Moyen-Orient, en représailles aux raids américains menés la veille sur trois sites nucléaires iraniens.Il a qualifié cette riposte de “très faible” et a tenu à “remercier l’Iran” d’avoir “prévenu” les Etats-Unis “à temps, ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne”.Le Conseil de sécurité nationale iranien a décrit son attaque comme une “réponse à l’action agressive” des Etats-Unis, ajoutant que l’Iran avait utilisé autant de missiles “que le nombre de bombes” utilisées dans les raids américains.En Irak, des frappes de drone ont visé mardi avant l’aube les radars de deux bases militaires irakiennes près de Bagdad et dans le sud du pays, d’après des responsables irakiens, qui n’ont pas identifié les auteurs de l’attaque.- Représailles “calibrées” -Mardi, la Chine a appelé l’Iran et Israël à rechercher “une solution politique à leur conflit”. L’Arabie saoudite, le Kremlin et l’Union européenne ont salué l’annonce d’un cessez-le-feu.Donald Trump s’était prévalu dimanche d’avoir infligé des “dommages monumentaux” au site d’enrichissement d’uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et aux installations nucléaires d’Ispahan et Natanz, dans le centre de l’Iran. Pour Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group, les représailles iraniennes “étaient calibrées et annoncées de manière à ne pas entraîner de victimes américaines, permettant ainsi une sortie de crise pour les deux parties”.En Iran, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, selon un bilan établi avant les frappes de mardi.  Depuis le 13 juin, Israël a bombardé des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts infligés aux sites iraniens, auxquels il a réclamé un accès. Des experts estiment que l’Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites touchés et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d’uranium enrichi.L’AIEA a dit toutefois n’avoir décelé jusque-là aucun indice d’un “programme systématique” de fabrication d’une bombe atomique.

Israël accepte un cessez-le-feu avec l’Iran, les deux pays restent en alerte

Israël a annoncé mardi avoir accepté un cessez-le-feu avec l’Iran proposé par Donald Trump et affirmé que “tous les objectifs” de la guerre avaient été atteints, mais a promis de “riposter avec force” en cas de nouvelle attaque.Téhéran a affirmé avoir “forcé” son ennemi à “cesser unilatéralement” la guerre et prévenu que la République islamique restait “en alerte” et prête “à riposter à toute agression”.A la mi-journée, les sirènes ont une nouvelle fois retenti dans le nord d’Israël. Téhéran a démenti avoir tiré des missiles après l’annonce d’un cessez-le-feu alors qu’une source militaire israélienne a déclaré à l’AFP que deux missiles avaient été tirés depuis l’Iran et interceptés.Israël va “riposter avec force à la violation du cessez-le-feu par l’Iran”, a affirmé le ministre de la Défense Israël Katz, ajoutant avoir donné instruction à l’armée de lancer “des frappes puissantes contre des cibles du régime au coeur de Téhéran”.Le gouvernement israélien avait assuré un peu plus tôt avoir atteint “tous les objectifs” de la guerre, qu’il a déclenchée contre l’Iran dans le but affiché de détruire ses installations nucléaires, et avoir accepté la proposition américaine d’un “cessez-le-feu bilatéral”.Grâce à cette guerre, Israël “a éliminé une double menace existentielle immédiate: nucléaire et balistique”, a affirmé le gouvernement en remerciant le président américain et les Etats-Unis pour “leur participation à l’élimination de la menace nucléaire iranienne”.Israël avait lancé le 13 juin une attaque massive sur l’Iran, accusé de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Dans la nuit, Donald Trump a annoncé que les deux pays avaient accepté un cessez-le-feu “complet et total” qui devait déboucher sur “la fin officielle” du conflit. “Le cessez-le-feu est à présent en vigueur. Veuillez ne pas le violer!” a-t-il écrit mardi matin sur sa plateforme Truth Social. – “Tout le monde est fatigué” -Avant cette annonce, deux salves de missiles iraniens ont été tirées vers Israël, selon le média d’Etat iranien Irib. Les secours israéliens ont fait état de quatre morts notamment à Beersheva, dans le sud d’Israël, où un immeuble d’habitation a été détruit.Tammy Shel, une habitante de Tel-Aviv, dit mettre tous ses espoirs dans un cessez-le-feu. “Je l’espère vraiment. Tout le monde est fatigué. Nous voulons juste avoir l’esprit en paix. Pour nous, pour les Iraniens, pour les Palestiniens, pour tout le monde dans la région”, confie-t-elle à l’AFP.  En Iran, une frappe dans la province de Gilan, dans le nord, a fait neuf morts et détruit quatre immeubles d’habitation, selon l’agence Fars, là aussi avant que Donald Trump n’annonce le début du cessez-le-feu.  Un scientifique lié au nucléaire a également été tué par une frappe israélienne, selon un média d’Etat.Dans la nuit, une série d’explosions a secoué Téhéran, selon des journalistes de l’AFP. Elles sont parmi les plus violentes dans la capitale depuis le début de la guerre.Donald Trump avait appelé lundi les deux pays à la “paix”, après que l’Iran a lancé des missiles sur la base militaire américaine d’Al-Udeid au Qatar, la plus importante du Moyen-Orient, en représailles aux raids américains menés la veille sur trois sites nucléaires iraniens.Il a qualifié cette riposte de “très faible” et a tenu à “remercier l’Iran” d’avoir “prévenu” les Etats-Unis “à temps, ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne”.Le Conseil de sécurité nationale iranien a décrit son attaque comme une “réponse à l’action agressive” des Etats-Unis, ajoutant que l’Iran avait utilisé autant de missiles “que le nombre de bombes” utilisées dans les raids américains.En Irak, des frappes de drone ont visé mardi avant l’aube les radars de deux bases militaires irakiennes près de Bagdad et dans le sud du pays, d’après des responsables irakiens, qui n’ont pas identifié les auteurs de l’attaque.- Représailles “calibrées” -Mardi, la Chine a appelé l’Iran et Israël à rechercher “une solution politique à leur conflit”. L’Arabie saoudite, le Kremlin et l’Union européenne ont salué l’annonce d’un cessez-le-feu.Donald Trump s’était prévalu dimanche d’avoir infligé des “dommages monumentaux” au site d’enrichissement d’uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et aux installations nucléaires d’Ispahan et Natanz, dans le centre de l’Iran. Pour Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group, les représailles iraniennes “étaient calibrées et annoncées de manière à ne pas entraîner de victimes américaines, permettant ainsi une sortie de crise pour les deux parties”.En Iran, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, selon un bilan établi avant les frappes de mardi.  Depuis le 13 juin, Israël a bombardé des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts infligés aux sites iraniens, auxquels il a réclamé un accès. Des experts estiment que l’Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites touchés et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d’uranium enrichi.L’AIEA a dit toutefois n’avoir décelé jusque-là aucun indice d’un “programme systématique” de fabrication d’une bombe atomique.

Israel says agreed to Trump plan for ceasefire with Iran

Israel said Tuesday it has agreed to US President Donald Trump’s declaration of a ceasefire with Iran, adding that it has achieved all its objectives in the 12-day war with its arch-foe.Hours after Trump said his ceasefire had taken effect, Israel said it intercepted two Iranian missiles, with Defence Minister Israel Katz vowing that the military would “respond forcefully”.Iran denied launching missiles at Israel after the ceasefire announcement, and said it had “compelled” Israel to “unilaterally halt its aggression”, while stopping short of officially accepting the ceasefire plan.Foreign Minister Abbas Araghchi had earlier said that if Israel stopped “its illegal aggression,” Tehran would have “no intention” to continue fighting.The US leader had said the truce would be a phased 24-hour process beginning at around 0400 GMT Tuesday, with Iran unilaterally halting all operations first. He said Israel would follow suit 12 hours later.”THE CEASEFIRE IS NOW IN EFFECT. PLEASE DO NOT VIOLATE IT!” Trump wrote on his Truth Social platform. The Israeli government said: “Last night, Prime Minister Benjamin Netanyahu convened the cabinet… to announce that Israel had achieved all the objectives of Operation ‘Rising Lion’ and much more.”It added that it had removed “an immediate dual existential threat: nuclear and ballistic”.”Israel will respond forcefully to any violation of the ceasefire,” the statement said, while the army added that the “danger persists” despite the truce announcement.Iran’s top security body said the Islamic republic’s forces had “compelled” Israel to “unilaterally” cease fire, adding that they remained “on high alert” to respond to “any act of aggression”.Referring to a “divine gift”, the Supreme National Security Council said Iran’s actions against Israel led to “victory and triumph that compelled the enemy to regret, accept defeat, and unilaterally halt its aggression”.- ‘Respond forcefully’ -After Trump said the truce had taken hold, Israel’s Katz said he had ordered the Israeli army “to respond forcefully to Iran’s violation of the ceasefire” after incoming Iranian missiles were reported by the military.A military official told AFP on condition of anonymity that “two missiles were launched from Iran and they were intercepted”.Iran however denied launching missiles at Israel after the announcement.Earlier, Israeli rescuers said four people were killed in an Iranian strike, with state media in the Islamic republic reporting waves of missiles were headed toward Israel.In Iran, state television said an overnight Israeli strike in northern Iran killed nuclear scientist Mohammad Reza Seddighi Saber, who was under US sanctions.- Strikes on US base -Any cessation in hostilities would come as a huge relief to world leaders frantic about an escalation in violence igniting an even wider war.Israel launched “preemptive” strikes against Iran on June 13, hitting nuclear and military sites as well as residential areas, and prompting waves of Iranian missile attacks on Israel. While Iran and Israel have been in a shadow war against each other for decades, this has been by far the most destructive confrontation between the arch-foes.The war has also seen US strikes on Iranian nuclear facilities, followed by an Iranian missile launch towards the largest US military facility in the Middle East — Al Udeid Air Base in Qatar.Calling for de-escalation, Trump said Tehran had given advance notice of the barrage. Iran’s National Security Council confirmed having targeted the base “in response to the US aggressive and insolent action against Iran’s nuclear sites and facilities”. It added that the number of missiles launched “was the same as the number of bombs that the US had used” against Iran.Ali Vaez, a senior advisor at the International Crisis Group, told AFP: “This was calibrated and telegraphed in a way that would not result in any American casualties, so that there is an off ramp for both sides.”According to a US defence official, the attack was conducted using “short-range and medium-range ballistic missiles”.Qatar summoned the Iranian ambassador on Tuesday after Iran’s assault, with the foreign ministry expressing its “strong condemnation” and repeating that the country “retains the right to respond to this egregious violation”.The assault came after the United States joined its ally Israel in the war with Iran, attacking an underground uranium enrichment centre with massive bunker-busting bombs and hitting two other nuclear facilities.- Hopes for truce -AFP reporters heard blasts in central Doha and in Lusail, north of the capital, on Monday evening, and saw projectiles moving across the night sky.Some Israelis on Tuesday welcomed the prospect of a truce after 12 days of intense fighting.”I really hope so,” said Tel Aviv resident Tammy Shel of the prospect of a lasting ceasefire.”Really. I am so tired. Everyone is tired. We just want to have some peace of mind… For us, for the Iranian people, for the Palestinians, for everyone in the region. For all human beings.” Iranians meanwhile gathered in central Tehran to celebrate, images on state TV showed, with some waving the flag of the Islamic republic and chanting “Death to America”.Israeli strikes on Iran have killed more than 400 people, Iran’s health ministry has said. Iran’s attacks on Israel have killed 28 people, according to official figures and rescuers.Saudi Arabia and the European Union welcomed Trump’s announcement of a ceasefire, while China urged Iran and Israel to seek a “political resolution” to their conflict.burs-ser/jsa

Israel says agreed to Trump plan for ceasefire with Iran

Israel said Tuesday it has agreed to US President Donald Trump’s declaration of a ceasefire with Iran, adding that it has achieved all its objectives in the 12-day war with its arch-foe.Hours after Trump said his ceasefire had taken effect, Israel said it intercepted two Iranian missiles, with Defence Minister Israel Katz vowing that the military would “respond forcefully”.Iran denied launching missiles at Israel after the ceasefire announcement, and said it had “compelled” Israel to “unilaterally halt its aggression”, while stopping short of officially accepting the ceasefire plan.Foreign Minister Abbas Araghchi had earlier said that if Israel stopped “its illegal aggression,” Tehran would have “no intention” to continue fighting.The US leader had said the truce would be a phased 24-hour process beginning at around 0400 GMT Tuesday, with Iran unilaterally halting all operations first. He said Israel would follow suit 12 hours later.”THE CEASEFIRE IS NOW IN EFFECT. PLEASE DO NOT VIOLATE IT!” Trump wrote on his Truth Social platform. The Israeli government said: “Last night, Prime Minister Benjamin Netanyahu convened the cabinet… to announce that Israel had achieved all the objectives of Operation ‘Rising Lion’ and much more.”It added that it had removed “an immediate dual existential threat: nuclear and ballistic”.”Israel will respond forcefully to any violation of the ceasefire,” the statement said, while the army added that the “danger persists” despite the truce announcement.Iran’s top security body said the Islamic republic’s forces had “compelled” Israel to “unilaterally” cease fire, adding that they remained “on high alert” to respond to “any act of aggression”.Referring to a “divine gift”, the Supreme National Security Council said Iran’s actions against Israel led to “victory and triumph that compelled the enemy to regret, accept defeat, and unilaterally halt its aggression”.- ‘Respond forcefully’ -After Trump said the truce had taken hold, Israel’s Katz said he had ordered the Israeli army “to respond forcefully to Iran’s violation of the ceasefire” after incoming Iranian missiles were reported by the military.A military official told AFP on condition of anonymity that “two missiles were launched from Iran and they were intercepted”.Iran however denied launching missiles at Israel after the announcement.Earlier, Israeli rescuers said four people were killed in an Iranian strike, with state media in the Islamic republic reporting waves of missiles were headed toward Israel.In Iran, state television said an overnight Israeli strike in northern Iran killed nuclear scientist Mohammad Reza Seddighi Saber, who was under US sanctions.- Strikes on US base -Any cessation in hostilities would come as a huge relief to world leaders frantic about an escalation in violence igniting an even wider war.Israel launched “preemptive” strikes against Iran on June 13, hitting nuclear and military sites as well as residential areas, and prompting waves of Iranian missile attacks on Israel. While Iran and Israel have been in a shadow war against each other for decades, this has been by far the most destructive confrontation between the arch-foes.The war has also seen US strikes on Iranian nuclear facilities, followed by an Iranian missile launch towards the largest US military facility in the Middle East — Al Udeid Air Base in Qatar.Calling for de-escalation, Trump said Tehran had given advance notice of the barrage. Iran’s National Security Council confirmed having targeted the base “in response to the US aggressive and insolent action against Iran’s nuclear sites and facilities”. It added that the number of missiles launched “was the same as the number of bombs that the US had used” against Iran.Ali Vaez, a senior advisor at the International Crisis Group, told AFP: “This was calibrated and telegraphed in a way that would not result in any American casualties, so that there is an off ramp for both sides.”According to a US defence official, the attack was conducted using “short-range and medium-range ballistic missiles”.Qatar summoned the Iranian ambassador on Tuesday after Iran’s assault, with the foreign ministry expressing its “strong condemnation” and repeating that the country “retains the right to respond to this egregious violation”.The assault came after the United States joined its ally Israel in the war with Iran, attacking an underground uranium enrichment centre with massive bunker-busting bombs and hitting two other nuclear facilities.- Hopes for truce -AFP reporters heard blasts in central Doha and in Lusail, north of the capital, on Monday evening, and saw projectiles moving across the night sky.Some Israelis on Tuesday welcomed the prospect of a truce after 12 days of intense fighting.”I really hope so,” said Tel Aviv resident Tammy Shel of the prospect of a lasting ceasefire.”Really. I am so tired. Everyone is tired. We just want to have some peace of mind… For us, for the Iranian people, for the Palestinians, for everyone in the region. For all human beings.” Iranians meanwhile gathered in central Tehran to celebrate, images on state TV showed, with some waving the flag of the Islamic republic and chanting “Death to America”.Israeli strikes on Iran have killed more than 400 people, Iran’s health ministry has said. Iran’s attacks on Israel have killed 28 people, according to official figures and rescuers.Saudi Arabia and the European Union welcomed Trump’s announcement of a ceasefire, while China urged Iran and Israel to seek a “political resolution” to their conflict.burs-ser/jsa