Amélie de Montchalin, ministre cash pour budget désargenté

Incarnation de la génération Macron éclose en 2017, Amélie de Montchalin s’est imposée aux Comptes publics en mêlant accents techno et style cash, usant volontiers du registre de la dramatisation à l’heure où le Premier ministre doit présenter mardi un budget 2026 sous le sceau de la rigueur. Quarante ans à peine, déjà quatre maroquins ministériels derrière elle, et même sa mini traversée du désert: Amélie de Montchalin, qui a commencé sa carrière politique il y a huit ans en étant élue députée de l’Essonne avec la vague En Marche, représente l’essence de ces carrières fulgurantes qu’Emmanuel Macron a suscitées. Cette économiste de formation était pourtant sortie du premier gouvernement d’Elisabeth Borne par la petite porte. Battue aux législatives de l’été 2022 par le socialiste Jérôme Guedj, elle avait quitté le ministère de la Transition écologique après 45 jours seulement en fonction. Un coup d’arrêt pour celle qui a suivi un parcours prestigieux – études à HEC et Harvard, puis différents postes dans le secteur bancaire (BNP Paribas) et l’assurance (Axa) -.Elle était devenue représentante permanente de la France auprès de l’OCDE, quand elle a été rappelée à la surprise générale fin décembre 2024 par François Bayrou soucieux de constituer un “gouvernement de poids lourds”. Les deux se connaissent peu, même si M. Bayrou, qui a lui-même eu son lot d’avaries durant sa carrière, lui avait adressé un SMS d’encouragement après sa défaite.   Décrite comme “techno pur jus, soldat en mission” par la sénatrice communiste Eliane Assassi, ou, selon un maire de l’Essonne, comme la “fille qui n’est pas la plus fun de la planète” mais “directe, solide et bosseuse”, Amélie de Montchalin a creusé son sillon à Bercy, après avoir oeuvré pendant deux ans au ministère de la Transformation et de la Fonction publiques (2020-2022).A l’heure de dessiner un budget marqué par un net tour de vis pour dégager 40 milliards d’économies, elle écume les matinales télés et radios pour alerter sur la situation des finances publiques. Il faut “avoir du courage”, exhorte-t-elle, car “c’est le dernier moment”, au risque “qu’un jour, les institutions internationales décident pour nous” et disent à la France “quelles réformes faire”. Dramatisation pour mieux faire accepter la pilule des efforts à venir ? Plutôt exercice de “transparence et style direct vis-à-vis des menaces qui nous attendent”, rétorque son entourage.- “Toupet” -“Sa fermeté est l’apanage d’une ministre du Budget”, décrypte un conseiller de Bercy qui note la “complémentarité” du binôme formé avec le ministre de l’Economie Eric Lombard, 67 ans. Deux générations, deux matrices politiques – elle venant originellement de la droite, lui de la gauche -, mais aussi deux styles à l’heure de mener en tandem les négociations avec les forces politiques.”Elle est l’incarnation de l’orthodoxie budgétaire dans toute sa splendeur”, estime auprès de l’AFP Jérôme Guedj, son tombeur dans l’Essonne mais aussi un de ses interlocuteurs dans les discussions budgétaires. M. Lombard et Mme Montchalin forment “un genre de duo good cop – bad cop” qui est “quelque part l’incarnation du +en même temps+ macroniste”, ajoute-t-il.”On a l’impression qu’elle ne doute jamais, alors que Lombard donne parfois l’impression de plus s’interroger”, observe de son côté l’Insoumis Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l’Assemblée.Si ce dernier est “en total désaccord avec la politique” d’Amélie de Montchalin, il lui voit aussi “beaucoup de qualités”, parmi lesquelles “la technicité” et… un certain “toupet”, sourit-il auprès de l’AFP.Même le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy, généralement peu avare de critiques envers le gouvernement, est ressorti plutôt satisfait de son rendez-vous à Bercy au début du mois – “le premier en trois ans que j’ai trouvé intéressant”, dit-il -, appréciant que la ministre “soit “dans une logique de faire un travail de fourmi, d’analyse des dépenses”.”Amélie ne baratine pas. C’est ce qui a été apprécié par les forces politiques: elle ne change pas de discours selon ses interlocuteurs”, souligne son entourage.Ces dernières semaines, la ministre a multiplié les ballons d’essai, comme fusionner ou supprimer un tiers des opérateurs de l’État ou défendre une “pause” sur certaines dépenses, notamment sociales, en 2026, la suppression de l’abattement fiscal des retraités, etc. Elle a aussi sermonné ses collègues, priés de se serrer la ceinture, en leur lançant dans le Journal du Dimanche le mois dernier, fidèle à son franc-parler: “le compte n’y est pas”.

Amélie de Montchalin, ministre cash pour budget désargenté

Incarnation de la génération Macron éclose en 2017, Amélie de Montchalin s’est imposée aux Comptes publics en mêlant accents techno et style cash, usant volontiers du registre de la dramatisation à l’heure où le Premier ministre doit présenter mardi un budget 2026 sous le sceau de la rigueur. Quarante ans à peine, déjà quatre maroquins ministériels derrière elle, et même sa mini traversée du désert: Amélie de Montchalin, qui a commencé sa carrière politique il y a huit ans en étant élue députée de l’Essonne avec la vague En Marche, représente l’essence de ces carrières fulgurantes qu’Emmanuel Macron a suscitées. Cette économiste de formation était pourtant sortie du premier gouvernement d’Elisabeth Borne par la petite porte. Battue aux législatives de l’été 2022 par le socialiste Jérôme Guedj, elle avait quitté le ministère de la Transition écologique après 45 jours seulement en fonction. Un coup d’arrêt pour celle qui a suivi un parcours prestigieux – études à HEC et Harvard, puis différents postes dans le secteur bancaire (BNP Paribas) et l’assurance (Axa) -.Elle était devenue représentante permanente de la France auprès de l’OCDE, quand elle a été rappelée à la surprise générale fin décembre 2024 par François Bayrou soucieux de constituer un “gouvernement de poids lourds”. Les deux se connaissent peu, même si M. Bayrou, qui a lui-même eu son lot d’avaries durant sa carrière, lui avait adressé un SMS d’encouragement après sa défaite.   Décrite comme “techno pur jus, soldat en mission” par la sénatrice communiste Eliane Assassi, ou, selon un maire de l’Essonne, comme la “fille qui n’est pas la plus fun de la planète” mais “directe, solide et bosseuse”, Amélie de Montchalin a creusé son sillon à Bercy, après avoir oeuvré pendant deux ans au ministère de la Transformation et de la Fonction publiques (2020-2022).A l’heure de dessiner un budget marqué par un net tour de vis pour dégager 40 milliards d’économies, elle écume les matinales télés et radios pour alerter sur la situation des finances publiques. Il faut “avoir du courage”, exhorte-t-elle, car “c’est le dernier moment”, au risque “qu’un jour, les institutions internationales décident pour nous” et disent à la France “quelles réformes faire”. Dramatisation pour mieux faire accepter la pilule des efforts à venir ? Plutôt exercice de “transparence et style direct vis-à-vis des menaces qui nous attendent”, rétorque son entourage.- “Toupet” -“Sa fermeté est l’apanage d’une ministre du Budget”, décrypte un conseiller de Bercy qui note la “complémentarité” du binôme formé avec le ministre de l’Economie Eric Lombard, 67 ans. Deux générations, deux matrices politiques – elle venant originellement de la droite, lui de la gauche -, mais aussi deux styles à l’heure de mener en tandem les négociations avec les forces politiques.”Elle est l’incarnation de l’orthodoxie budgétaire dans toute sa splendeur”, estime auprès de l’AFP Jérôme Guedj, son tombeur dans l’Essonne mais aussi un de ses interlocuteurs dans les discussions budgétaires. M. Lombard et Mme Montchalin forment “un genre de duo good cop – bad cop” qui est “quelque part l’incarnation du +en même temps+ macroniste”, ajoute-t-il.”On a l’impression qu’elle ne doute jamais, alors que Lombard donne parfois l’impression de plus s’interroger”, observe de son côté l’Insoumis Eric Coquerel, président de la commission des Finances de l’Assemblée.Si ce dernier est “en total désaccord avec la politique” d’Amélie de Montchalin, il lui voit aussi “beaucoup de qualités”, parmi lesquelles “la technicité” et… un certain “toupet”, sourit-il auprès de l’AFP.Même le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy, généralement peu avare de critiques envers le gouvernement, est ressorti plutôt satisfait de son rendez-vous à Bercy au début du mois – “le premier en trois ans que j’ai trouvé intéressant”, dit-il -, appréciant que la ministre “soit “dans une logique de faire un travail de fourmi, d’analyse des dépenses”.”Amélie ne baratine pas. C’est ce qui a été apprécié par les forces politiques: elle ne change pas de discours selon ses interlocuteurs”, souligne son entourage.Ces dernières semaines, la ministre a multiplié les ballons d’essai, comme fusionner ou supprimer un tiers des opérateurs de l’État ou défendre une “pause” sur certaines dépenses, notamment sociales, en 2026, la suppression de l’abattement fiscal des retraités, etc. Elle a aussi sermonné ses collègues, priés de se serrer la ceinture, en leur lançant dans le Journal du Dimanche le mois dernier, fidèle à son franc-parler: “le compte n’y est pas”.

89 killed as Syria sectarian clashes rage

At least 89 people were killed in the southern Syrian province of Sweida as clashes between Sunni Bedouin tribes and Druze fighters raged for a second day Monday, a monitor said.As the violence escalated, Israel — which had previously warned that it would intervene in Syria to protect the Druze — said it struck “several tanks” in Sweida, without providing further details.The fighting underscores the challenges facing interim leader Ahmad al-Sharaa, whose Islamist forces ousted president Bashar al-Assad in December, in a country reeling from 14 years of war.The Syrian military and interior ministries announced troop deployments, safe corridors for civilians and a pledge to end the fighting “quickly and decisively”.The violence began Sunday when Bedouin gunmen abducted a Druze vegetable vendor on the highway to Damascus, prompting retaliatory kidnappings.Though hostages were later released, the fighting carried on Monday outside Sweida city, with mortar fire hitting villages and dozens wounded, said the Suwayda 24 news outlet.The streets of Sweida were deserted, with an AFP photographer reporting gunfire during funerals.”We lived in a state of extreme terror — the shells were falling randomly,” said Abu Taym, a 51-year-old father in Sweida.”Traffic on the streets is paralysed, and most shops are closed.”Suwayda 24 reported the arrival of “dozens of victims” at hospitals as a result of clashes in the province’s western countryside and shelling of villages.The Observatory, which relies on a network of sources on the ground, raised its death toll to 89, including 46 Druze, four civilians, 18 Bedouin fighters and seven unidentified people in military uniforms.A defence ministry source told Al-Ekhbariya state television six security forces personnel were killed “during disengagement operations in Sweida”.An AFP correspondent on the outskirts of Sweida city saw vehicles carrying fighters, large interior ministry military convoys, civilian vehicles and motorcycles carrying armed men towards the front lines, as well as ambulances transporting the wounded to hospitals in Damascus.While Druze spiritual leaders called for calm and urged Damascus to intervene.Sheikh Hikmat al-Hijri, one of the three Druze spiritual leaders in Sweida, expressed his “rejection of the entry” of general security forces into the province, demanding “international protection”.- ‘Lack of state institutions’ -In a Sunday post on X, Interior Minister Anas Khattab said: “The lack of state, military and security institutions is a major reason for the ongoing tensions in Sweida,”The only solution is to reactivate these institutions to ensure civil peace,” he added.The latest bloodshed follows deadly violence in April and May, when clashes between Druze fighters and security forces in Druze-populated areas near Damascus and Sweida killed more than 100 people.The Observatory said members of Bedouin tribes, who are Sunni Muslim, had sided with security forces during earlier confrontations.Local leaders and religious figures brokered agreements at the time to de-escalate the tensions, putting Druze fighters in charge of security in Sweida since May, though armed Bedouins remain present in several areas.On Sunday, Sweida governor Mustapha al-Bakur urged his constituents to “exercise self-restraint”, while Druze community leaders urged authorities to step in.In response to the violence, the education ministry announced the postponement of Monday’s scheduled secondary school exams in the province.- Israel and the Druze -Syria’s pre-civil war Druze population numbers around 700,000, many in Sweida province.The Druze, followers of an esoteric religion that split from Shiite Islam, are mainly found in Syria, Lebanon and Israel.Bedouin and Druze factions have a longstanding feud in Sweida, and violence occasionally erupts between the two sides.A surge in violence in March targeting the Alawite community — with more than 1,700 killed — and the subsequent attacks on Druze areas have undermined confidence in the new Syrian authorities’ ability to protect minorities.In the wake of those incidents, Israel — which has occupied part of Syria’s Golan Heights since 1967 — cited the protection of the Druze to justify several strikes, including one in early May near the presidential palace in Damascus.Israel is home to around 152,000 Druze, according to the latest available data, including 24,000 living in the Israeli-occupied Golan, of whom fewer than five percent hold Israeli citizenship.

Japan’s World Barber Classic tries to bring back business

Hundreds of rowdy spectators, many heavily tattooed, roared Monday at a Tokyo arena usually reserved for boxing — except the contestants were not athletes, but barbers.A dozen Japanese and foreign contestants were taking part in the World Barber Classic, showing off their hairdressing skills surrounded by national flags and the blare of hip-hop tunes.The event is part of a bid by Japan’s struggling barber industry to attract young male clients lost in recent years to hair salons, which are popular for their high-quality services.”In many countries, men getting their hair cut by barbers is an established culture,” whereas in Japan young men favour salons, competition organiser Sho Yokota told AFP.”What we’re trying to achieve is to elevate a men’s cut, or barbering, as a culture for men.”Popular culture in Japan driven by boy-band idols and young male actors steers men towards longer coiffures instead of the shaved, cropped or slicked-back styles usually associated with barbers. A TV trend at the turn of the century which made top hairdressers into fashion icons also increased the popularity of salons over traditional barber shops.  There are around 110,000 barber shops currently open in Japan, but twice as many salons.Most Japanese barbers are elderly but a new generation has emerged, armed with social media savvy.Among them is contestant Shoma Sugimura, who made it to the final three on Monday.”Our haircuts are often manly,” the 29-year-old, whose neck and shaved head were covered in tattoos, told AFP. The competing barbers were tested on their self-expression Monday, with each given a minute to woo the audience with a speech. Barbers in Japan are renowned for their skill, organiser Yokota said, but were often viewed as lacking showmanship.”I think hair is more than just hair,” judge Giancarlo Burgos, from Los Angeles, told AFP. “It’s a way of communicating yourself, but also connecting people. It’s a language that anybody can understand.” Another contestant Takumasa Suzuki, 32, told AFP he was trying to emulate American barber culture to bring business back and keep the barber trade alive.”In Japan, people just go for trendy haircuts,” but in the racially diverse United States, “they want their haircuts to encapsulate their own culture and heritage,” he said.”If barbershops in Japan can become a place where we can help customers express who they are, then I don’t think we will vanish.”

Des combats entre druzes et bédouins font 89 morts en Syrie, selon une ONG Syrie: des combats dans une province druze font 64 morts les forces

Les forces syriennes ont envoyé des renforts lundi dans la province méridionale de Soueïda pour tenter de mettre fin à des affrontements entre tribus bédouines sunnites et combattants druzes qui ont fait au moins 89 morts en deux jours selon une ONG.Israël, qui est déjà intervenu ces derniers mois en Syrie sous prétexte de protéger les druzes, a annoncé avoir frappé lundi dans cette région plusieurs chars des forces gouvernementales syriennes, dont des membres combattent aux côtés des bédouins selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Ces nouvelles violences intercommunautaires illustrent les défis sécuritaires auxquels fait face le pouvoir intérimaire d’Ahmad al-Chareh depuis qu’il a renversé le président Bachar al-Assad en décembre dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Lundi, les affrontements se poursuivaient aux abords de la ville à majorité druze de Soueïda, aux mains des combattants druzes, ont indiqué l’OSDH et le site d’information local Suwayda 24.Ils opposent “des tribus bédouines et des membres des forces de sécurité aux combattants druzes”, a affirmé l’ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie.- Magasins fermés -Dans la ville, où des explosions et tirs étaient entendus, un petit nombre d’habitants ont participé aux funérailles de combattants tués dans les affrontements qui ont éclaté dimanche, selon un photographe de l’AFP.”Nous avons très peur, les obus nous tombent dessus. La circulation est paralysée dans les rues et les magasins sont fermés”, a affirmé à l’AFP un père de famille de 51 ans, Abou Taym.Les chefs religieux druzes ont appelé au calme et l’un des plus influents, cheikh Hikmat al-Hejri, a réclamé une “protection internationale immédiate” pour sa communauté, affirmant refuser l’entrée des forces gouvernementales dans les zones contrôlées par les druzes.Dans un communiqué, le ministère syrien de la Défense a annoncé le déploiement d'”unités militaires dans les zones touchées”, “l’ouverture de passages sûrs aux civils” ainsi que sa volonté de “mettre fin aux heurts rapidement”.Un correspondant de l’AFP a vu des renforts acheminés par le ministère de la Défense se diriger vers les abords de Soueïda alors que des ambulances évacuaient des victimes vers les hôpitaux de Damas.Les affrontements avaient éclaté dimanche après l’enlèvement d’un commerçant druze par des bédouins qui ont installé des barrages sur la route reliant Soueïda à Damas, selon l’OSDH. Le ministre de l’Intérieur Anas Khattab avait estimé dimanche que l'”absence d’institutions étatiques, militaires et sécuritaires” était “une cause majeure des tensions persistantes à Soueïda”. – Autoroute Soueïda-Damas fermée -L’Observatoire a fait état lundi d’un nouveau bilan de 89 morts, parmi lesquels 50 druzes –46 combattants, deux femmes et deux enfants –, 18 bédouins, 14 membres de forces de sécurité et sept personnes qui n’ont pas été identifiées.Le ministère de la Défense a, pour sa part, annoncé plus de 30 morts et une centaine de blessés.L’autoroute reliant Damas à Soueïda était toujours fermée, selon le correspondant de l’AFP.De fortes tensions couvaient depuis les heurts interconfessionnels en avril entre combattants druzes et forces de sécurité dans les zones druzes proches de Damas et à Soueïda, qui avaient fait plus de 100 morts.Des membres de tribus bédouines sunnites de Soueïda avaient participé aux affrontements au côté des forces de sécurité, selon l’OSDH.A l’époque, des chefs locaux et religieux avaient conclu des accords, en vertu desquels des combattants druzes assurent depuis mai la sécurité dans la province.La province de Soueïda abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l’islam qui compte quelque 700.000 membres en Syrie.Les druzes sont répartis entre la Syrie, le Liban et Israël où quelque 152.000 d’entre eux sont recensés, selon les dernières données disponibles. Ce chiffre inclut les 24.000 druzes habitant la partie occupée du Golan, dont moins de 5% ont la nationalité israélienne.A la suite des affrontements d’avril, Israël avait invoqué la protection des druzes pour justifier plusieurs frappes en Syrie.Lundi, l’armée israélienne a annoncé dans un communiqué avoir “attaqué plusieurs chars (…) dans la zone située entre Soueïda et Samia”. Après la chute de Bachar al-Assad renversé par une coalition de factions rebelles islamistes sunnites, les violences début mars contre la communauté alaouite -plus de 1.700 morts- puis contre les druzes ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir à protéger les minorités.

Trêve à Gaza: les pourparlers Israël-Hamas stagnent, mais Trump reste confiant

Des discussions indirectes difficiles entre Israël et le Hamas sur un cessez-le-feu sont entrées lundi dans leur deuxième semaine, le président américain Donald Trump exprimant l’espoir d’un accord proche sur une trêve à Gaza meurtrie par de nouveaux bombardements israéliens.Selon la Défense civile locale, au moins 22 Palestiniens ont été tués dans le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Les belligérants s’accusent mutuellement d’enrayer ces négociations lancées le 6 juillet à Doha par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, sur la base d’une proposition prévoyant une trêve de 60 jours associée à une libération d’otages israéliens retenus par le Hamas.”Les discussions se poursuivent à Doha et la délégation du Hamas s’y trouve” toujours, a déclaré à l’AFP un responsable palestinien proche des négociations. Les médiateurs “poursuivent leurs efforts pour qu’Israël présente une carte de retrait (de Gaza) révisée et acceptable”, selon lui.”Il n’y a pas de trêve avec eux (Israël). Chaque goutte de sang sera vengée et notre vengeance ne s’éteindra ni avec le temps, ni avec les déplacements ni avec la mort”, a lancé à l’AFP la voix brisée Belal Al-Adlouni, qui a perdu son frère, sa belle-soeur et trois neveux dans une frappe israélienne contre leur tente à Khan Younès (sud).A l’hôpital Nasser, où plusieurs Palestiniens dont des enfants pleurent la mort de membres de leurs familles, Mohammed Al-Adlouni est affligé.Ce garçon a survécu à la frappe qui a tué ses parents et trois frères dans leur tente. Il était allé chercher de l’eau au moment du bombardement, a raconté Belal Al-Adlouni, son oncle. Des journalistes de l’AFP dans le sud d’Israël ont vu d’importantes colonnes de fumée dans le nord de la bande de Gaza limitrophe après des bombardements.- “Nous espérons” -Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, 10 Palestiniens ont été tués dans les frappes sur Gaza-ville (nord) et 12 à Khan Younès.L’armée israélienne, interrogée par l’AFP, n’a pas commenté dans l’immédiat ces informations, mais a affirmé dans un communiqué avoir détruit “des infrastructures terroristes” utilisées à Gaza-ville par le Hamas et le Jihad islamique.La branche armée du Jihad islamique, qui combat au côté du Hamas, a diffusé des images montrant selon elle ses combattants tirer des roquettes sur un centre de commandement israélien près de Choujaïya (nord).Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.”Sur Gaza, nous discutons et nous espérons que ce sera réglé la semaine prochaine”, a dit M. Trump dimanche soir au sujet d’un accord de trêve, réitérant ses déclarations optimistes du 4 juillet.M. Trump a rencontré la semaine dernière le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a répété ces derniers jours les objectifs de la guerre: libérer les otages, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.- “Camp de concentration” -L’attaque du 7 octobre 2023 a fait 1.219 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Au moins 58.026 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israélienne à Gaza, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.L’armée israélienne s’est emparée de vastes secteurs de Gaza, en proie à un désastre humanitaire avec ses plus de deux millions d’habitants menacés de famine selon l’ONU.Samedi, une source palestinienne a affirmé que le Hamas rejetait “totalement” un plan d’Israël prévoyant le maintien de ses forces “sur plus de 40% de la superficie de Gaza”.L’objectif d’Israël est “d’entasser des centaines de milliers de déplacés” dans le sud de Gaza, “en préparation d’un déplacement forcé de la population vers l’Egypte ou d’autres pays”, selon elle.En riposte, un responsable israélien a accusé le Hamas de “saboter les négociations”.Le 7 juillet, le ministre de la Défense Israël Katz a présenté un plan prévoyant l’établissement d’une zone fermée dans le sud de Gaza, en cas de trêve. Cette zone accueillerait dans un premier temps quelque 600.000 déplacés et à terme, l’ensemble de la population civile.L’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a comparé cette éventuelle installation à un “camp de concentration”. 

Trêve à Gaza: les pourparlers Israël-Hamas stagnent, mais Trump reste confiant

Des discussions indirectes difficiles entre Israël et le Hamas sur un cessez-le-feu sont entrées lundi dans leur deuxième semaine, le président américain Donald Trump exprimant l’espoir d’un accord proche sur une trêve à Gaza meurtrie par de nouveaux bombardements israéliens.Selon la Défense civile locale, au moins 22 Palestiniens ont été tués dans le territoire palestinien assiégé et dévasté par plus de 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Les belligérants s’accusent mutuellement d’enrayer ces négociations lancées le 6 juillet à Doha par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, sur la base d’une proposition prévoyant une trêve de 60 jours associée à une libération d’otages israéliens retenus par le Hamas.”Les discussions se poursuivent à Doha et la délégation du Hamas s’y trouve” toujours, a déclaré à l’AFP un responsable palestinien proche des négociations. Les médiateurs “poursuivent leurs efforts pour qu’Israël présente une carte de retrait (de Gaza) révisée et acceptable”, selon lui.”Il n’y a pas de trêve avec eux (Israël). Chaque goutte de sang sera vengée et notre vengeance ne s’éteindra ni avec le temps, ni avec les déplacements ni avec la mort”, a lancé à l’AFP la voix brisée Belal Al-Adlouni, qui a perdu son frère, sa belle-soeur et trois neveux dans une frappe israélienne contre leur tente à Khan Younès (sud).A l’hôpital Nasser, où plusieurs Palestiniens dont des enfants pleurent la mort de membres de leurs familles, Mohammed Al-Adlouni est affligé.Ce garçon a survécu à la frappe qui a tué ses parents et trois frères dans leur tente. Il était allé chercher de l’eau au moment du bombardement, a raconté Belal Al-Adlouni, son oncle. Des journalistes de l’AFP dans le sud d’Israël ont vu d’importantes colonnes de fumée dans le nord de la bande de Gaza limitrophe après des bombardements.- “Nous espérons” -Selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, 10 Palestiniens ont été tués dans les frappes sur Gaza-ville (nord) et 12 à Khan Younès.L’armée israélienne, interrogée par l’AFP, n’a pas commenté dans l’immédiat ces informations, mais a affirmé dans un communiqué avoir détruit “des infrastructures terroristes” utilisées à Gaza-ville par le Hamas et le Jihad islamique.La branche armée du Jihad islamique, qui combat au côté du Hamas, a diffusé des images montrant selon elle ses combattants tirer des roquettes sur un centre de commandement israélien près de Choujaïya (nord).Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.”Sur Gaza, nous discutons et nous espérons que ce sera réglé la semaine prochaine”, a dit M. Trump dimanche soir au sujet d’un accord de trêve, réitérant ses déclarations optimistes du 4 juillet.M. Trump a rencontré la semaine dernière le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a répété ces derniers jours les objectifs de la guerre: libérer les otages, désarmer le Hamas et le chasser de Gaza, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.- “Camp de concentration” -L’attaque du 7 octobre 2023 a fait 1.219 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Au moins 58.026 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israélienne à Gaza, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.L’armée israélienne s’est emparée de vastes secteurs de Gaza, en proie à un désastre humanitaire avec ses plus de deux millions d’habitants menacés de famine selon l’ONU.Samedi, une source palestinienne a affirmé que le Hamas rejetait “totalement” un plan d’Israël prévoyant le maintien de ses forces “sur plus de 40% de la superficie de Gaza”.L’objectif d’Israël est “d’entasser des centaines de milliers de déplacés” dans le sud de Gaza, “en préparation d’un déplacement forcé de la population vers l’Egypte ou d’autres pays”, selon elle.En riposte, un responsable israélien a accusé le Hamas de “saboter les négociations”.Le 7 juillet, le ministre de la Défense Israël Katz a présenté un plan prévoyant l’établissement d’une zone fermée dans le sud de Gaza, en cas de trêve. Cette zone accueillerait dans un premier temps quelque 600.000 déplacés et à terme, l’ensemble de la population civile.L’Unrwa, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a comparé cette éventuelle installation à un “camp de concentration”.