Affectés par le feu, les viticulteurs des Corbières attendent l’aide de l’Etat

Déjà accablés par des aléas climatiques et économiques, les viticulteurs des Corbières sinistrés par un incendie exceptionnel attendent une aide du gouvernement, que la ministre de l’Agriculture doit annoncer jeudi, lors de sa visite dans les vignobles de l’Aude affectés par le feu.Désormais maîtrisé, l’incendie d’une intensité exceptionnelle a parcouru 16.000 hectares en deux jours, détruit 36 maisons, une vingtaine de hangars agricoles et dévasté 1.000 à 1.500 hectares de vignes, à quelques semaines des vendanges.A Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, village viticole de l’Aude particulièrement affecté, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard doit préciser jeudi des mesures d’urgence et le premier bilan des dégâts, dans un contexte de crise viticole persistante.”On espère que l’enveloppe sera conséquente (…) Juridiquement, l’incendie, ce n’est ni une catastrophe naturelle, ni une calamité agricole, donc il faut que la solidarité nationale joue son rôle”, estime Ludovic Roux, président de la chambre d’agriculture de l’Aude.- “Electrochoc” -Au-delà des conséquences du sinistre — le plus gros incendie sur le pourtour méditerranéen français depuis un demi-siècle — le représentant agricole plaide pour que l’Etat accorde un statut spécial au département.”Ici, on n’est pas dans la Beauce, difficile d’avoir de la rentabilité dans une zone méditerranéenne comme les Corbières, du fait de la sécheresse et du climat. On a besoin d’un accompagnement spécifique. D’une indemnité compensatoire de handicap climatique, comme les zones de montagne bénéficient d’une indemnité compensatoire de handicap naturel dans le cadre de la PAC”, plaide-t-il.Baisse de la consommation de vin, hausse des coûts de production, baisse des revenus malgré les arrachages destinés à soutenir le cours du vin, “on espère que le feu va créer un électrochoc. Si l’agriculture recule, ça va coûter plus cher à l’Etat”, avertit M. Roux.Les viticulteurs mettent également en avant le rôle essentiel de coupe-feu joué par les vignes toujours présentes, qui limitent ou stoppent la propagation des incendies. – Pertes de récoltes -Outre les bordures de vignes détruites par les flammes, les œnologues devront déterminer si le raisin épargné peut encore être vinifié, car l’exposition durable aux fumées en altère le goût. Pour le vice-président de la FNSEA Jérôme Despey, “les vignes détruites sont pour la plupart assurées. Les pertes liées à une non-conformité des vins à cause de la fumée ou du retardant, ça, les assurances ne prennent pas a priori”.”Les remontées de terrain font état de 1.000 à 1.500 hectares fortement impactés (…) c’est-à-dire avec des pertes de fonds, des pertes de récoltes, des vignes qui ont reçu du produit retardant, qui ont été exposées pendant plusieurs jours à de la fumée”, a déclaré mardi à l’AFP Jérôme Despey, aussi viticulteur et président du conseil spécialisé Vin et Cidre de FranceAgriMer.Le ministère de l’Agriculture a fait savoir qu’Annie Genevard apporterait “son soutien aux acteurs locaux de la filière et des mesures concrètes d’aide en faveur des agriculteurs, et en particulier des viticulteurs sinistrés”. Une réunion sera consacrée à des “mesures d’urgence”, mais aussi aux “solutions durables pour reconstruire et renforcer la résilience des exploitations touchées”, selon la même source.Le Premier ministre François Bayrou s’était rendu sur place le 6 août, au lendemain du départ du feu. Il avait qualifié l’incendie de “catastrophe d’ampleur inédite” et évoqué un “plan de sauvegarde et d’avenir”.L’eurodéputé Renew Grégory Allione pointe du doigt des “dégâts irréversibles” et, dans un message sur X, appelle la ministre à puiser dans un fonds européen: “activez la réserve de la PAC (Politique agricole commune)”, lui recommande-t-il.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La majorité de la France toujours en surchauffe, au 7e jour de canicule

Une grande partie du pays reste en surchauffe jeudi, au septième jour d’une vague de chaleur étouffante qui touche encore 75 départements, malgré une baisse provisoire des températures, selon Météo France.Ce nouvel épisode de canicule, le deuxième de l’été, a débuté vendredi dernier avec onze départements du Sud, avant de s’étendre graduellement à la grande majorité du pays et l’Andorre, à l’exception du quart nord-ouest, qui reste épargné jeudi.Si les températures doivent baisser “provisoirement d’un cran par rapport à mercredi”, notamment dans le Centre-Est, elles resteront jeudi “à des niveaux caniculaires sur une grande partie du pays”, en particulier sur les trois quarts sud et est du pays, prévient Météo France dans son dernier bulletin mercredi.Comme les jours précédents, des températures record ont été enregistrées mercredi: 41,7°C à Châteaumeillant (Cher); 39,8°C à Nevers (Nièvre) ou encore 39,7°C à Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie), à 698 m d’altitude, selon Météo France.Le Rhône, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère et l’Aude restent en vigilance rouge jusqu’à jeudi 06H00, avant de redescendre en orange, répit relatif dans l’Hexagone qui restera soumis à un temps très chaud, avec une vigilance orange pour les trois-quarts du pays.En revanche, les températures seront en légère hausse sur le Sud-Ouest, en particulier dans l’Aude, où la canicule met à rude épreuve les cultures.”Là, c’est la deuxième canicule de l’année, et entre les deux nous avons eu très peu d’eau. On va avoir une petite récolte”, déplore Ludovic Roux, vigneron à Talairan, dans l’Aude, et élu à la chambre d’agriculture.Cette vague de chaleur affecte aussi les éleveurs. Au village de Ginouillac, dans le Lot, où les températures sont montées jusqu’à 41°C en début de semaine, les vaches de Christophe Bonnet produisent moins de lait que d’habitude, explique cet éleveur de 54 ans, en Groupement agricole d’exploitation en commun (Gaec) avec sa femme et ses deux filles.”Les vaches souffrent de la chaleur. Durant ces périodes, elles mangent moins et produisent moins. En moyenne, une vache fait 25 litres par jour, mais quand il fait chaud on perd 10%”, explique-t-il, ajoutant qu’il y a aussi “plus de risques au vêlage car les vaches peuvent faire une infection”, ce qui “demande une plus grande surveillance.” – Pollution à l’ozone -Toujours en Occitanie, la hausse de la température de la Garonne à cause des fortes chaleurs a amené EDF à réduire la production de la centrale nucléaire de Golfech, comme le prévoit un arrêté de 2006. En effet, la centrale prélève de l’eau dans le fleuve, puis la rejette à une température plus élevée, contribuant ainsi au réchauffement de l’eau.En région parisienne, touchée par un épisode de pollution “persistant” à l’ozone, des restrictions de circulation sont mises en place à partir de jeudi. De 05H30 à minuit, la vitesse maximale autorisée passera de 130 à 110 km/h sur les autoroutes, elle sera plafonnée à 90 km/h sur les voies à 110 km/h, et celles limitées à 90 ou 80 km/h passeront à 70 km/h.A Lille, Kristine Büttner et Nils Wiemers, deux Allemands quinquagénaires venus de Berlin, sont surpris que la vague de chaleur atteigne le nord de la France. “Ah la canicule. Nous nous sommes dit qu’il ne ferait peut-être pas si chaud dans le Nord. Nous étions très contents, d’être ici dans le nord et pas dans le sud de la France”, confie Kristine Buttner.Des alertes rouge canicule ont aussi été déclenchées en Italie, Portugal, en Grèce, dans les Balkans ou encore en Espagne, où plusieurs dizaines d’incendies sont actifs. La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947. La baisse des températures jeudi sera “très relative et provisoire”, prévient Météo-France, car de très fortes chaleurs sont à nouveau attendues pour le week-end du 15 août avec probablement jusqu’à 40°C sur le Sud-Ouest.Selon les données des stations météo depuis 1950 analysées par l’AFP, un Français né dans les années 2000 a vu le thermomètre dépasser 40°C dans le pays presque chaque été, une expérience sans comparaison avec celle de ses grands-parents, plutôt habitués à des canicules exceptionnelles, comme en 1947 ou 1983.Les études de surmortalité montrent que la chaleur tue plus que les ouragans, les inondations ou tout autre événement climatique extrême. La prévention s’est améliorée depuis la canicule de 2003 (15.000 morts) et moins de gens meurent désormais de la chaleur, mais plus de 5.000 personnes en sont mortes à l’été 2023, selon Santé publique France.

La majorité de la France toujours en surchauffe, au 7e jour de canicule

Une grande partie du pays reste en surchauffe jeudi, au septième jour d’une vague de chaleur étouffante qui touche encore 75 départements, malgré une baisse provisoire des températures, selon Météo France.Ce nouvel épisode de canicule, le deuxième de l’été, a débuté vendredi dernier avec onze départements du Sud, avant de s’étendre graduellement à la grande majorité du pays et l’Andorre, à l’exception du quart nord-ouest, qui reste épargné jeudi.Si les températures doivent baisser “provisoirement d’un cran par rapport à mercredi”, notamment dans le Centre-Est, elles resteront jeudi “à des niveaux caniculaires sur une grande partie du pays”, en particulier sur les trois quarts sud et est du pays, prévient Météo France dans son dernier bulletin mercredi.Comme les jours précédents, des températures record ont été enregistrées mercredi: 41,7°C à Châteaumeillant (Cher); 39,8°C à Nevers (Nièvre) ou encore 39,7°C à Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie), à 698 m d’altitude, selon Météo France.Le Rhône, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère et l’Aude restent en vigilance rouge jusqu’à jeudi 06H00, avant de redescendre en orange, répit relatif dans l’Hexagone qui restera soumis à un temps très chaud, avec une vigilance orange pour les trois-quarts du pays.En revanche, les températures seront en légère hausse sur le Sud-Ouest, en particulier dans l’Aude, où la canicule met à rude épreuve les cultures.”Là, c’est la deuxième canicule de l’année, et entre les deux nous avons eu très peu d’eau. On va avoir une petite récolte”, déplore Ludovic Roux, vigneron à Talairan, dans l’Aude, et élu à la chambre d’agriculture.Cette vague de chaleur affecte aussi les éleveurs. Au village de Ginouillac, dans le Lot, où les températures sont montées jusqu’à 41°C en début de semaine, les vaches de Christophe Bonnet produisent moins de lait que d’habitude, explique cet éleveur de 54 ans, en Groupement agricole d’exploitation en commun (Gaec) avec sa femme et ses deux filles.”Les vaches souffrent de la chaleur. Durant ces périodes, elles mangent moins et produisent moins. En moyenne, une vache fait 25 litres par jour, mais quand il fait chaud on perd 10%”, explique-t-il, ajoutant qu’il y a aussi “plus de risques au vêlage car les vaches peuvent faire une infection”, ce qui “demande une plus grande surveillance.” – Pollution à l’ozone -Toujours en Occitanie, la hausse de la température de la Garonne à cause des fortes chaleurs a amené EDF à réduire la production de la centrale nucléaire de Golfech, comme le prévoit un arrêté de 2006. En effet, la centrale prélève de l’eau dans le fleuve, puis la rejette à une température plus élevée, contribuant ainsi au réchauffement de l’eau.En région parisienne, touchée par un épisode de pollution “persistant” à l’ozone, des restrictions de circulation sont mises en place à partir de jeudi. De 05H30 à minuit, la vitesse maximale autorisée passera de 130 à 110 km/h sur les autoroutes, elle sera plafonnée à 90 km/h sur les voies à 110 km/h, et celles limitées à 90 ou 80 km/h passeront à 70 km/h.A Lille, Kristine Büttner et Nils Wiemers, deux Allemands quinquagénaires venus de Berlin, sont surpris que la vague de chaleur atteigne le nord de la France. “Ah la canicule. Nous nous sommes dit qu’il ne ferait peut-être pas si chaud dans le Nord. Nous étions très contents, d’être ici dans le nord et pas dans le sud de la France”, confie Kristine Buttner.Des alertes rouge canicule ont aussi été déclenchées en Italie, Portugal, en Grèce, dans les Balkans ou encore en Espagne, où plusieurs dizaines d’incendies sont actifs. La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947. La baisse des températures jeudi sera “très relative et provisoire”, prévient Météo-France, car de très fortes chaleurs sont à nouveau attendues pour le week-end du 15 août avec probablement jusqu’à 40°C sur le Sud-Ouest.Selon les données des stations météo depuis 1950 analysées par l’AFP, un Français né dans les années 2000 a vu le thermomètre dépasser 40°C dans le pays presque chaque été, une expérience sans comparaison avec celle de ses grands-parents, plutôt habitués à des canicules exceptionnelles, comme en 1947 ou 1983.Les études de surmortalité montrent que la chaleur tue plus que les ouragans, les inondations ou tout autre événement climatique extrême. La prévention s’est améliorée depuis la canicule de 2003 (15.000 morts) et moins de gens meurent désormais de la chaleur, mais plus de 5.000 personnes en sont mortes à l’été 2023, selon Santé publique France.

La majorité de la France toujours en surchauffe, au 7e jour de canicule

Une grande partie du pays reste en surchauffe jeudi, au septième jour d’une vague de chaleur étouffante qui touche encore 75 départements, malgré une baisse provisoire des températures, selon Météo France.Ce nouvel épisode de canicule, le deuxième de l’été, a débuté vendredi dernier avec onze départements du Sud, avant de s’étendre graduellement à la grande majorité du pays et l’Andorre, à l’exception du quart nord-ouest, qui reste épargné jeudi.Si les températures doivent baisser “provisoirement d’un cran par rapport à mercredi”, notamment dans le Centre-Est, elles resteront jeudi “à des niveaux caniculaires sur une grande partie du pays”, en particulier sur les trois quarts sud et est du pays, prévient Météo France dans son dernier bulletin mercredi.Comme les jours précédents, des températures record ont été enregistrées mercredi: 41,7°C à Châteaumeillant (Cher); 39,8°C à Nevers (Nièvre) ou encore 39,7°C à Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie), à 698 m d’altitude, selon Météo France.Le Rhône, la Drôme, l’Ardèche, l’Isère et l’Aude restent en vigilance rouge jusqu’à jeudi 06H00, avant de redescendre en orange, répit relatif dans l’Hexagone qui restera soumis à un temps très chaud, avec une vigilance orange pour les trois-quarts du pays.En revanche, les températures seront en légère hausse sur le Sud-Ouest, en particulier dans l’Aude, où la canicule met à rude épreuve les cultures.”Là, c’est la deuxième canicule de l’année, et entre les deux nous avons eu très peu d’eau. On va avoir une petite récolte”, déplore Ludovic Roux, vigneron à Talairan, dans l’Aude, et élu à la chambre d’agriculture.Cette vague de chaleur affecte aussi les éleveurs. Au village de Ginouillac, dans le Lot, où les températures sont montées jusqu’à 41°C en début de semaine, les vaches de Christophe Bonnet produisent moins de lait que d’habitude, explique cet éleveur de 54 ans, en Groupement agricole d’exploitation en commun (Gaec) avec sa femme et ses deux filles.”Les vaches souffrent de la chaleur. Durant ces périodes, elles mangent moins et produisent moins. En moyenne, une vache fait 25 litres par jour, mais quand il fait chaud on perd 10%”, explique-t-il, ajoutant qu’il y a aussi “plus de risques au vêlage car les vaches peuvent faire une infection”, ce qui “demande une plus grande surveillance.” – Pollution à l’ozone -Toujours en Occitanie, la hausse de la température de la Garonne à cause des fortes chaleurs a amené EDF à réduire la production de la centrale nucléaire de Golfech, comme le prévoit un arrêté de 2006. En effet, la centrale prélève de l’eau dans le fleuve, puis la rejette à une température plus élevée, contribuant ainsi au réchauffement de l’eau.En région parisienne, touchée par un épisode de pollution “persistant” à l’ozone, des restrictions de circulation sont mises en place à partir de jeudi. De 05H30 à minuit, la vitesse maximale autorisée passera de 130 à 110 km/h sur les autoroutes, elle sera plafonnée à 90 km/h sur les voies à 110 km/h, et celles limitées à 90 ou 80 km/h passeront à 70 km/h.A Lille, Kristine Büttner et Nils Wiemers, deux Allemands quinquagénaires venus de Berlin, sont surpris que la vague de chaleur atteigne le nord de la France. “Ah la canicule. Nous nous sommes dit qu’il ne ferait peut-être pas si chaud dans le Nord. Nous étions très contents, d’être ici dans le nord et pas dans le sud de la France”, confie Kristine Buttner.Des alertes rouge canicule ont aussi été déclenchées en Italie, Portugal, en Grèce, dans les Balkans ou encore en Espagne, où plusieurs dizaines d’incendies sont actifs. La France subit depuis vendredi sa 51e vague de chaleur depuis 1947. La baisse des températures jeudi sera “très relative et provisoire”, prévient Météo-France, car de très fortes chaleurs sont à nouveau attendues pour le week-end du 15 août avec probablement jusqu’à 40°C sur le Sud-Ouest.Selon les données des stations météo depuis 1950 analysées par l’AFP, un Français né dans les années 2000 a vu le thermomètre dépasser 40°C dans le pays presque chaque été, une expérience sans comparaison avec celle de ses grands-parents, plutôt habitués à des canicules exceptionnelles, comme en 1947 ou 1983.Les études de surmortalité montrent que la chaleur tue plus que les ouragans, les inondations ou tout autre événement climatique extrême. La prévention s’est améliorée depuis la canicule de 2003 (15.000 morts) et moins de gens meurent désormais de la chaleur, mais plus de 5.000 personnes en sont mortes à l’été 2023, selon Santé publique France.

Trump orders space regulations eased in win for Musk

US President Donald Trump signed an executive order Wednesday easing regulations for the private space industry, including eliminating some environmental reviews, in a move likely to please his erstwhile advisor Elon Musk.The executive order, which said it aimed to “substantially” increase the number of space launches in the United States, was described by an environmental group as “reckless.”Since returning to the White House in January, Trump has talked up several space missions including sending humans to the Moon and Mars.The Moon and Mars missions are planned to get a ride on the massive Starship rocket of Musk’s private firm SpaceX.However, Starship has had a series of setbacks, with its latest routine test ending in a fiery explosion in June. SpaceX dominates the global launch market, with its various-sized rockets blasting off more than 130 times last year — and that number looks set to rise after Trump’s executive order.”It is the policy of the United States to enhance American greatness in space by enabling a competitive launch marketplace and substantially increasing commercial space launch cadence” by 2030, the order read.The change could well benefit Musk, who has long advocated for deregulation of the space industry. The world’s richest man was previously a close advisor to Trump before the pair had a dramatic, public falling out in July.The executive order also called on Transportation Secretary Sean Duffy — who was at the signing and is currently NASA’s administrator — “to eliminate or expedite the Department of Transportation’s environmental reviews” for launches.SpaceX has been repeatedly criticized over the environmental impact at the sites where Starship, the largest and most powerful rocket in history, blasts off.The US-based nonprofit Center for Biological Diversity said Trump’s new executive order “paves the way for the massive destruction of protected plants and animals.””This reckless order puts people and wildlife at risk from private companies launching giant rockets that often explode and wreak devastation on surrounding areas,” the center’s Jared Margolis said in a statement. Musk’s dreams of colonizing Mars rely on the success of Starship, and SpaceX has been betting that its “fail fast, learn fast” ethos will eventually pay off.The Federal Aviation Administration approved an increase in annual Starship rocket launches from five to 25 in early May, stating that the increased frequency would not adversely affect the environment.

From Snoop Dogg to Tom Brady, stars flock to English second-tier clubs

When Snoop Dogg sang the praises of Swansea City, it signalled the unlikely arrival of the latest celebrity owner in the once unfashionable Championship, English football’s second tier.The American rapper has joined the Welsh club’s ownership structure, investing an undisclosed sum to rub shoulders with former Real Madrid stalwart and World Cup finalist Luka Modric, who has also sunk his money into the club.”The story of the club and the area really struck a chord with me. This is a proud, working-class city and club. An underdog that bites back, just like me,” Snoop said in an introductory video.In North Wales, Wrexham are dreaming of an extraordinary promotion to the Premier League this season on the back of the enthusiastic and lucrative support of Hollywood star Ryan “Deadpool” Reynolds and fellow actor Rob McElhenney.Meanwhile, former Super Bowl-winning quarterback Tom Brady has a minority stake in Birmingham City, very much the second club in England’s second city after Premier League outfit Aston Villa.His arrival in 2023 was not met with universal approval, with one fan asking “Tom Brady, who’s he?” in the Amazon Prime Video series “Built in Birmingham: Brady and the Blues” which follows his early, whirlwind involvement in the club that includes the sacking of manager Wayne Rooney.Brady says his is a “visionary role” and he tries — not always successfully — to pass on his experience of winning seven Super Bowl winner’s rings to the Birmingham players and their young manager, Chris Davies.But why do so many celebrities want to invest a slice of their fortunes into the Championship?Christopher Winn, course leader at the University Campus of Football Business (UCFB), told AFP the principal reason was because they see it as an attractive investment — with the carrot of the Premier League’s riches if the team can gain promotion proving irresistible.”There is the notion of long-term returns, in other words buying low (in a lower league) and selling high,” Winn told AFP.”While on-field success and subsequent off-field returns are no guarantee, should the promised land of the Premier League be reached, a significant profit would likely be generated on any future sale of the club, in other words generating returns for investors well beyond their initial investment and operational outlay.”Granted, that does not mean the investors are all out to make a return — football can often be a game of utility maximisation after all, and for some a personally funded passion project.”- ‘We could make money’ -Brady’s friend and co-owner at Birmingham, the New York-based investor Tom Wagner, reveals in the documentary they originally tried to buy a Premier League team but the deal fell through.Then the chance to snap up Birmingham presented itself.”We thought we could make some money, have a good return, which is our ultimate objective, so we just couldn’t pass it up,” Wagner says.Birmingham manager Davies has quickly felt the effect of having a sporting icon breathing down his neck — he good-naturedly recounted to The Times that his attempts to relax on a family holiday in the Maldives were disrupted by Brady insisting on scheduling daily conference calls at the children’s dinner time.In Wagner and Brady’s first season, Birmingham crashed down into League One, or England’s third division, but with Davies in charge they emphatically secured promotion to the Championship this year, romping away with the League One title with a record points total.That was largely due to the Americans’ injection of funds for new players such as forward Jay Stansfield, acquired from Premier League club Fulham for £15 million ($20.3 million), a huge fee for League One.Celebrities are active behind the scenes at other Championship clubs.Birmingham kicked off the season last week with a 1-1 home draw against Ipswich Town, who count multi-million-selling music star Ed Sheeran among their financial backers.Ipswich confirmed last year that Sheeran had bought a 1.4% stake in his local club and he has been the shirt sponsor for the last four years – although in a cautionary tale for other star owners, his involvement did not stop Ipswich being relegated from the Premier League last season.

Avant le sommet Trump-Poutine, pression diplomatique européenne et poussée militaire russe

Pression diplomatique des Européens et de Volodymyr Zelensky, poussée militaire en Ukraine de la Russie: chaque camp cherche à affirmer sa position avant la réunion vendredi en Alaska de Vladimir Poutine et de Donald Trump.Le président américain, qui a dit vouloir “tâter le terrain” avec son homologue russe, a jugé mercredi que deux issues étaient possibles.Si l’entretien se passe bien, il débouchera “presque immédiatement” sur une rencontre à trois entre le président russe, Volodymyr Zelensky et lui-même, pour mettre un terme à la guerre déclenchée en février 2022 par l’invasion russe.Mais si sa première réunion en personne avec le maître du Kremlin depuis 2019 tourne mal, Donald Trump a assuré qu’il n’y aurait pas de “seconde rencontre” pour mettre fin au plus sanglant conflit en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.Piqué à vif par des commentaires de presse présentant la tenue du sommet comme une victoire diplomatique pour Vladimir Poutine, le président américain a assuré que la Russie ferait face à des “conséquences très graves” si elle n’acceptait pas de mettre fin à la guerre.Mais il n’a pas précisé cette menace, qui n’est d’ailleurs pas la première du genre.Donald Trump doit prendre la parole jeudi dans le Bureau ovale, mais la Maison Blanche n’a pas précisé l’objet de son allocution.  Mercredi, dans les rues du centre-ville d’Anchorage, pas de rues bouclées, de quartiers barricadés, ni même de présence policière visible.Rien ne laisse deviner, à première vue, que se prépare cette réunion de la plus haute importance.Mais à l’aéroport, les journalistes encombrés de caméras se mêlent aux touristes chargés de cannes à pêche. Les hôtels affichent complets, les loueurs de voiture sont dévalisés.Les deux dirigeants se rencontreront sur la base militaire d’Elmendorf-Richardson, dont l’importance stratégique a culminé pendant la Guerre froide.- “Très bon appel” -Pour permettre la venue de la délégation russe, le Trésor américain a décidé vendredi de suspendre temporairement des sanctions prises contre Vladimir Poutine et plusieurs hauts responsables depuis le début de la guerre en Ukraine.Jusqu’au bout, chaque partie s’efforce de consolider sa position: sur le front pour les Russes, par la voie diplomatique pour Kiev et les Européens.Donald Trump a assuré avoir eu un “très bon appel” mercredi avec le président ukrainien et des dirigeants des pays européens, de l’UE et de l’Otan.”Nous espérons que le thème central de la réunion” vendredi sera “un cessez-le-feu immédiat”, a  déclaré Volodymyr Zelensky.Il redoute que le sommet entre les présidents russe et américain n’aille plus loin, esquissant un règlement à long terme du conflit au détriment de son pays.Les Européens se sont donc efforcés mercredi d’influencer l’état d’esprit dans lequel Donald Trump, dirigeant au tempérament volatil, aborde la réunion.Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a évoqué une chance “réelle” de cessez-le-feu.Vladimir Poutine se prépare lui à faire la traversée jusqu’en Alaska sur fond de progression accélérée des forces russes en territoire ukrainien.Les troupes russes ont dit avoir conquis plus de 110 km2 supplémentaires au 12 août par rapport à la veille, ce qui n’était plus arrivé depuis fin mai 2024.- “Echanges de territoires” -Signe de la dégradation de la situation, l’Ukraine a ordonné mercredi l’évacuation de familles dans une dizaine de localités dans l’est.Au moins trois personnes ont été tuées dans des tirs d’artillerie et des raids de drones russes dans la région de Kherson (sud) tôt mercredi, d’après les autorités régionales.La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Pour Kiev, ces exigences sont inaceptables.Donald Trump a prédit “des échanges de territoires”, à un moment où les soldats russes occupent environ 20% de l’Ukraine.Volodymyr Zelensky a exclu tout retrait de zones de l’est de l’Ukraine dans le cadre d’un accord de paix.Pour le chancelier allemand Friedrich Merz, l’Ukraine “est prête à discuter de questions territoriales” mais pas d'”une reconnaissance légale” de l’occupation par la Russie de certaines parties de son territoire.”Les questions territoriales (…) ne seront négociées que par le président ukrainien”, a de son côté martelé Emmanuel Macron.Moscou de son côté a jugé “insignifiantes” ces consultations entre Américains et Européens.

Inside Trump’s ‘Alligator Alcatraz’: detainees allege abuse in a legal black hole

At US President Donald Trump’s new migrant detention center in the Florida Everglades, time has no discernible meaning.Prisoners are barely able to see sunlight in the windowless space, living under fluorescent lamps that are always on, with no clocks or anything else by which they might mark the days.Several detainees, their family members and lawyers have denounced appalling conditions at the facility, nicknamed “Alligator Alcatraz” by an administration that has likened undocumented migrants to “animals” and promised to deport millions. AFP spoke with several “Alligator Alcatraz” detainees by phone and obtained further information about conditions there from relatives, lawyers and legal documents.Detainees spoke of facilities covered in filth, a lack of medical care, mistreatment, and the violation of their legal rights.”They don’t even treat animals like this. This is like torture,” said Luis Gonzalez, a 25-year-old Cuban who called AFP from inside the center.  Florida authorities built the facilities in eight days — opening the center on July 2 at an abandoned airfield in the Everglades wetlands.Governed by Republican Ron DeSantis, the southeastern state signed an agreement with Immigration and Customs Enforcement (ICE) to detain undocumented foreigners, a power that until now had been reserved for federal authorities. Now, the Trump administration wants to make this a model for other detention centers across the country. – Like ‘murderers’ –Gonzalez arrived in the United States in 2022 and settled in Florida after authorities released him while his asylum application was being reviewed. Last month, when an immigration judge dismissed his case, ICE agents arrested him and took him to “Alligator Alcatraz.”They kept him chained by his hands, waist, and feet on a bus with other detainees for more than a day before taking him to one of the large tents that house eight cells each, he said.”I haven’t seen sunlight in the 14 days I’ve been here,” he said. “When they take us to the dining hall, they take us with our hands on our heads as if we were murderers.” He lives in a cell with about 30 people, a space enclosed by chain-linked fencing that he compares to a chicken coop. It is hardly ever cleaned, he says, not even the three toilets that everyone shares. At the time of the call, Gonzalez had not showered for a week. The days are hot, with swarms of mosquitoes in the cells, and the nights are not much better. – Beatings, attempted suicide –Gonzalez and other detainees have denounced the lack of medical care available at the site. Michael Borrego Fernandez, 35, complained of pain but was not treated until he began to bleed, according to his lawyers and legal documents. He underwent emergency surgery for hemorrhoids, only to have to be hospitalized again when he was not given antibiotics and his wounds became infected. Some prisoners, such as Marcos Puig, 31, have rebelled. Before a visit from officials, guards isolated him to prevent him from protesting, he said by phone from another Florida facility where he is now being held. Outraged, he broke a toilet in his new cell, prompting a dozen guards to enter, handcuff him, and punch and kick him all over his body. Afterward, he says, they left him kneeling for about 12 hours in a space without cameras or air conditioning before transferring him to another detention facility. “I arrived here broken. I was covered in bruises,” he said. Another inmate, Gonzalo Almanza Valdes, reported seeing guards “beat up” detainees, according to a recorded phone call with his wife. Desperation has pushed some to the limit. On Sunday, Sonia Bichara called her partner, detainee Rafael Collado.Through the speakerphone, the 63-year-old man said: “I have tried to kill myself twice, I have cut my veins.” When contacted by AFP, Florida authorities denied allegations of abuse.- ‘Completely illegal’ – Activists and lawyers are demanding the closure of the facilities, which are facing two lawsuits. The first alleges that migrants’ right to due process is not being respected. “There are people who have been there since they arrived and have still not seen a judge. And that cannot be, it is completely illegal,” said Magdalena Cuprys, Gonzalez’s lawyer. She said detainees were unable to request bail or a case review because the courts that should be hearing the cases are not doing so, claiming they have no jurisdiction over the state-operated center.The second lawsuit alleges that the facility threatens the Everglades ecosystem.Last week, a federal judge ordered a 14-day suspension of all new construction at the center while she reviews the case.