Trump’s NASA chief pick says will ‘prioritize’ Mars mission

NASA will prioritize sending astronauts to Mars, President Donald Trump’s pick to lead the US space agency said Wednesday, shifting focus beyond a long-planned return to the Moon — but insisting both were achievable.Though NASA’s “Artemis” Moon mission was announced in Trump’s first term, he has since openly mused about heading straight to Mars, prompting concerns that China or others could fill the gap on the lunar surface.The notion has gained traction as Elon Musk — the world’s richest person and SpaceX chief who has long eyed a human mission to Mars — became a key Trump ally and advisor.”We will prioritize sending American astronauts to Mars,” businessman Jared Isaacman told the Senate committee overseeing his appointment.”And along the way, we will inevitably have the capabilities to return to the Moon and determine the scientific, economic and national security benefits for maintaining a presence on the lunar surface,” he said.Musk founded his successful space company with the idea of making humanity a multiplanetary species.Isaacman, an e-payments billionaire, is a close Musk ally who has flown to space twice with SpaceX as a private astronaut.He did not appear to view a bid for Mars as incompatible with the Artemis mission, telling senators he did not see any “tough trades here.””I absolutely want to see us return to the Moon,” he said, adding that he did not think NASA would have to make “a binary decision of Moon versus Mars, or Moon has to come first versus Mars.””I think we could be paralleling these efforts and doing the near impossible, which is exactly why the American taxpayers funded NASA in the first place,” he said.A “first step” would be a return to the Moon, he said, adding: “we should be doing both.”Texas Senator Ted Cruz underscored the strategic value of the Moon when it came to US national security back on Earth.”We must stay the course — an extreme shift in priorities at this stage would almost certainly mean a red moon, ceding ground to China for generations to come,” the Republican, whose state hosts NASA’s massive Johnson Space Center, told the hearing.”I am hard pressed to think of a more catastrophic mistake we could make in space than saying to Communist China, ‘the Moon is yours,'” Cruz continued.But Isaacman insisted both a moonshot and a Mars-shot were possible.”We can chart a course for Mars in line with the president’s vision to return to the Moon before the Chinese can get there,” he said.Isaacman has also reportedly intervened at the last moment to prevent NASA from suffering the deep cuts made at other agencies by Musk’s so-called Department of Government Efficiency.

Incendies et pollution au Népal avec le changement climatique

Le dérèglement climatique et la sécheresse intensifient les feux de forêts au Népal, ont souligné des experts mercredi, alors que Katmandou, prise dans la fumée, souffre de la pollution atmosphérique.Le Népal a vu une importante diminution des précipitations post-mousson depuis octobre dernier, avec près de 80% de précipitations en moins durant l’hiver, a indiqué le Département d’hydrologie et météorologie dans un communiqué mardi.Plus de 1.800 feux de forêt ont été observés dans le pays depuis le début de l’année, et plus d’un tiers sont survenus le mois dernier.”Les feux de forêt ont augmenté de manière significative à cause d’une saison sèche. Il y a abondance de bois sec dans la forêt, ce qui fait que le moindre petit feu peut devenir incontrôlable”, a indiqué à l’AFP Prakash Malla, un membre des services forestiers népalais. “C’est un défi. Les autorités locales ont des moyens limités, et le terrain est difficile”, a-t-il ajouté.La qualité de l’air dans la capitale népalaise a pour sa part été classée au dernier rang mondial depuis une semaine, selon le site spécialisé IQAir, et certains vols internationaux ont été reportés en raison de l’épaisse fumée qui couvre la ville.Les niveaux de microparticules PM2,5 – qui pénètrent le système sanguin par les poumons et sont susceptibles de causer des cancers – a été mesuré à plus de 175 microgrammes par mètre cube mercredi, selon ce site suisse.Un niveau supérieur à 15 sur une période de 24 heures est considéré comme néfaste par l’OMS.Les experts du centre international pour le développement durable de la région de l’Himalaya (Icimod) basé à Katmandou ont attribué dans un communiqué la semaine dernière le pic de pollution aux feux de forêt, en particulier dans l’ouest “où beaucoup de districts sont en situation de sécheresse modérée à extrême”.”Notre analyse montre que l’air de Katmandou n’était pas sain même avant. Mais les feux de forêt et une masse d’air stagnante ont accru la pollution préexistante”, a déclaré l’expert Sagar Adhikari à l’AFP. Il a ajouté que des pluies étaient attendues dans les semaines à venir.Le Népal a connu le plus d’incendies de forêt en 2021, avec plus de 6.500 foyers observés. Cette année-là, les écoles avaient été fermées quatre jours en raison des niveaux de particules fines.Malgré une amélioration en 2022, la situation a continué de se détériorer depuis.Le ministère de la Santé a “d’éviter les déplacements superflus” et de porter un masque respiratoire à l’extérieur.

La Bourse de Paris ploie sous l’escalade de la guerre commerciale

La Bourse de Paris a fortement reculé mercredi, plombée par une nouvelle escalade de la guerre commerciale entre Washington et Pékin, qui a annoncé des mesures de rétorsion après l’entrée en vigueur de nouvelles surtaxes américaines s’appliquant à soixante pays.Le CAC 40 a cédé 237,40 points, soit 3,34%, à 6.863,02 points, tombant à son plus bas niveau depuis novembre 2023. La veille, l’indice vedette parisien avait rebondi de 2,5% à 7.100,42 points.Depuis le début du mois d’avril, le CAC 40 cède 11,91%.”Nous vivons un changement de régime économique dont personne ne connaît encore l’issue. Les marchés craignent une croissance mondiale plus faible, une inflation plus élevée et des bénéfices moins importants pour les entreprises”, résume Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés de Tikehau Capital.La Chine a annoncé mercredi qu’elle allait porter ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non à 34% comme initialement prévu, ce qui constitue une nouvelle escalade dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington.Cette annonce suit l’entrée en vigueur, mercredi également, d’une nouvelle salve de droits de douane à l’importation par le président américain Donald Trump, dont un taux monumental pour la Chine, portant le total des taxes à 104% pour ce pays.”Les deux premières économies mondiales sont désormais coincées dans une guerre commerciale, et aucune des deux nations ne semble prête à céder”, note Susannah Streeter, responsable des marchés financiers, Hargreaves Lansdown. “Le monde attend de savoir quel côté pliera en premier”.Concernant l’Union européenne, les nouveaux droits de douane imposés par le président américain atteignent 20%.Dans ce contexte, côté obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt à dix ans français a atteint 3,39% en clôture, au même niveau que la veille.Le luxe en première ligne et Stellantis en chute libreLes poids lourds du luxe, dominants dans l’indice CAC 40 et très exposés au marché chinois, ont fléchi face à l’escalade des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.LVMH, leader mondial du secteur et première capitalisation boursière française, a cédé 4,12% à 498,40 euros et Kering 5,42% à 156,92 euros.Hermès a perdu 0,80% à 2.222,00 euros.Le groupe automobile Stellantis, très exposé, lui, aux Etats-Unis, a cédé 5,38% à 7,78 euros.Sanofi craint des droits de douaneLe français Sanofi a dévissé de 6,89% à 86,76 euros.Le secteur pharmaceutique, au deuxième rang du commerce mondial après l’électronique, échappe pour le moment aux surtaxes, mais Donald Trump a promis “très bientôt” des droits de douane sur les produits pharmaceutiques.L’Italie retire son soutien au patron de STMicroelectronicsLe fabricant franco-italien de semi-conducteurs STMicroelectronics a avancé de 3,37% à 16,68 euros.Le gouvernement italien a retiré son soutien au patron du groupe et à son équipe de direction, a déclaré mercredi le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti, cité par l’agence Bloomberg et dont les propos ont été confirmés par ses services à l’AFP.

Plus de 20 morts dans une frappe israélienne à Gaza selon les secours

Une frappe israélienne a tué mercredi à Gaza au moins 23 Palestiniens, dont des enfants, selon la Défense civile locale, l’armée israélienne affirmant avoir ciblé un commandant du mouvement islamiste Hamas.La frappe a visé le quartier de Choujaïya à Gaza-ville, dans le nord du territoire palestinien dévasté et assiégé par Israël depuis le début, il y a 18 mois, de la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas dans le sud israélien le 7 octobre 2023.”Plusieurs missiles” ont ciblé un immeuble de quatre étages et la zone alentour où se trouvaient des tentes de déplacés, a raconté Ayoub Salim, 26 ans, un habitant de Choujaïya.”Des éclats ont volé dans toutes les directions (…) On entendait les cris des gens paniqués”, a-t-il ajouté, décrivant “une scène terrifiante” et faisant état de corps déchiquetés et d’autres ensevelis sous les décombres. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a recensé “23 martyrs dont huit enfants et huit femmes” et plus de 60 blessés dans le bombardement israélien.Les secouristes, accourus sur place, ont “extrait les corps de femmes et d’enfants. Il y a encore des personnes ensevelies sous les décombres”, a indiqué l’un d’eux, Ibrahim Abou al-Rish, à l’AFP.”Le bâtiment abritait de nombreuses personnes qui se croyaient en sécurité. Il a explosé au-dessus de leurs têtes”, a-t-il dit. Plusieurs enfants jouaient à l’intérieur au moment de la frappe “qui a ciblé l’habitation et détruit toute la zone”, selon lui.- “Massacres incessants” -Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué avoir “frappé un terroriste de haut rang du Hamas qui était responsable de la planification et de l’exécution d’attaques terroristes” depuis ce secteur. Elle a assuré avoir “pris nombre de mesures pour limiter les dommages aux civils”.L’armée n’a pas précisé l’identité du membre du Hamas visé et accusé de nouveau le mouvement palestinien d’utiliser les civils comme des “boucliers humains”.Le Hamas a condamné la frappe comme “l’un des pires actes odieux de génocide”.”L’armée d’occupation terroriste sioniste a commis un massacre en bombardant une zone résidentielle densément peuplée de civils et de déplacés”, a-t-il affirmé dans un communiqué.”Ces massacres incessants contre notre peuple sans défense –avec le soutien total de l’administration américaine, complice de cette agression– sont une tâche sur la conscience de la communauté internationale”, a-t-il ajouté.Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, basé à Ramallah en Cisjordanie occupée, a lui condamné un “massacre odieux”, s’inscrivant dans “une tentative officielle d’Israël de tuer systématiquement notre peuple en masse et de détruire les fondements mêmes de son existence dans la bande de Gaza pour le forcer à émigrer”. Après deux mois de trêve dans la guerre à Gaza, l’armée israélienne a repris le 18 mars ses bombardements aériens puis son offensive terrestre afin de contraindre, selon Israël, le Hamas à libérer les otages israéliens qu’il retient encore.- Nouvel accord ? -Mercredi, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a indiqué que 1.482 personnes avaient été tuées depuis la reprise des opérations israéliennes. Selon le ministère, le bilan total depuis le début de la guerre, s’élève désormais à 50.846 morts dans la bande de Gaza dévastée et assiégée, des données jugées fiables par l’ONU.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Après cette attaque, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive destructrice à Gaza. Un membre du bureau politique du Hamas, Hossam Badran, a jugé mardi “nécessaire de parvenir à un cessez-le-feu”, ajoutant que le contact avec les médiateurs qui avaient négocié la trêve de deux mois entrée en vigueur le 19 janvier était maintenu, mais qu’aucune nouvelle proposition n’était sur la table.Lors d’une rencontre à Washington lundi avec le président américain Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui affirmé travailler à un nouvel “accord” sur la libération des otages.Sur les 251 personnes enlevées en Israël le 7-octobre, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée israélienne.

Plus de 20 morts dans une frappe israélienne à Gaza selon les secours

Une frappe israélienne a tué mercredi à Gaza au moins 23 Palestiniens, dont des enfants, selon la Défense civile locale, l’armée israélienne affirmant avoir ciblé un commandant du mouvement islamiste Hamas.La frappe a visé le quartier de Choujaïya à Gaza-ville, dans le nord du territoire palestinien dévasté et assiégé par Israël depuis le début, il y a 18 mois, de la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas dans le sud israélien le 7 octobre 2023.”Plusieurs missiles” ont ciblé un immeuble de quatre étages et la zone alentour où se trouvaient des tentes de déplacés, a raconté Ayoub Salim, 26 ans, un habitant de Choujaïya.”Des éclats ont volé dans toutes les directions (…) On entendait les cris des gens paniqués”, a-t-il ajouté, décrivant “une scène terrifiante” et faisant état de corps déchiquetés et d’autres ensevelis sous les décombres. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a recensé “23 martyrs dont huit enfants et huit femmes” et plus de 60 blessés dans le bombardement israélien.Les secouristes, accourus sur place, ont “extrait les corps de femmes et d’enfants. Il y a encore des personnes ensevelies sous les décombres”, a indiqué l’un d’eux, Ibrahim Abou al-Rish, à l’AFP.”Le bâtiment abritait de nombreuses personnes qui se croyaient en sécurité. Il a explosé au-dessus de leurs têtes”, a-t-il dit. Plusieurs enfants jouaient à l’intérieur au moment de la frappe “qui a ciblé l’habitation et détruit toute la zone”, selon lui.- “Massacres incessants” -Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué avoir “frappé un terroriste de haut rang du Hamas qui était responsable de la planification et de l’exécution d’attaques terroristes” depuis ce secteur. Elle a assuré avoir “pris nombre de mesures pour limiter les dommages aux civils”.L’armée n’a pas précisé l’identité du membre du Hamas visé et accusé de nouveau le mouvement palestinien d’utiliser les civils comme des “boucliers humains”.Le Hamas a condamné la frappe comme “l’un des pires actes odieux de génocide”.”L’armée d’occupation terroriste sioniste a commis un massacre en bombardant une zone résidentielle densément peuplée de civils et de déplacés”, a-t-il affirmé dans un communiqué.”Ces massacres incessants contre notre peuple sans défense –avec le soutien total de l’administration américaine, complice de cette agression– sont une tâche sur la conscience de la communauté internationale”, a-t-il ajouté.Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, basé à Ramallah en Cisjordanie occupée, a lui condamné un “massacre odieux”, s’inscrivant dans “une tentative officielle d’Israël de tuer systématiquement notre peuple en masse et de détruire les fondements mêmes de son existence dans la bande de Gaza pour le forcer à émigrer”. Après deux mois de trêve dans la guerre à Gaza, l’armée israélienne a repris le 18 mars ses bombardements aériens puis son offensive terrestre afin de contraindre, selon Israël, le Hamas à libérer les otages israéliens qu’il retient encore.- Nouvel accord ? -Mercredi, le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a indiqué que 1.482 personnes avaient été tuées depuis la reprise des opérations israéliennes. Selon le ministère, le bilan total depuis le début de la guerre, s’élève désormais à 50.846 morts dans la bande de Gaza dévastée et assiégée, des données jugées fiables par l’ONU.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Après cette attaque, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive destructrice à Gaza. Un membre du bureau politique du Hamas, Hossam Badran, a jugé mardi “nécessaire de parvenir à un cessez-le-feu”, ajoutant que le contact avec les médiateurs qui avaient négocié la trêve de deux mois entrée en vigueur le 19 janvier était maintenu, mais qu’aucune nouvelle proposition n’était sur la table.Lors d’une rencontre à Washington lundi avec le président américain Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui affirmé travailler à un nouvel “accord” sur la libération des otages.Sur les 251 personnes enlevées en Israël le 7-octobre, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes selon l’armée israélienne.

Pour protéger les oiseaux, la justice met à l’arrêt un deuxième parc éolien en trois jours

Pour la deuxième fois cette semaine, le tribunal correctionnel de Montpellier a ordonné l’arrêt d’un parc éolien responsable de la mort d’oiseaux protégés, un nouveau point marqué par les associations de défense de l’environnement face à cette source d’énergie renouvelable souvent critiquée.Dans une première sur le plan pénal, le tribunal avait ordonné lundi l’arrêt pour quatre mois des 31 éoliennes du parc d’Aumelas, dans le centre de l’Hérault, soit la période de présence sur le site du faucon crécerellette, et infligé de lourdes amendes à la société EDF Renouvelables, son ex-PDG et neuf de ses filiales, jugés responsables de la mort de 160 oiseaux d’espèces protégées.Rebelote mercredi: une autre chambre correctionnelle du même tribunal a ordonné l’arrêt pour un an du parc éolien de Bernagues, dans le nord du même département, jugeant ses exploitants responsables de la mort d’un aigle royal.La société Energie Renouvelable du Languedoc (ERL), filiale du groupe Valeco, qui exploite ces sept éoliennes sur le massif de l’Escandorgue, sur les contreforts du Massif central, a aussi été condamnée à 200.000 euros d’amende, dont 100.000 avec sursis, son dirigeant, François Daumard, écopant d’une amende de 40.000 euros, dont 20.000 avec sursis.Comme dans le cas d’Aumelas, le tribunal a ordonné l'”exécution provisoire” de ses décisions “pour éviter la réitération de l’infraction”.Et comme pour EDF Renouvelables, qui avait immédiatement annoncé faire appel de sa condamnation, l’avocat d’ERL, Me Philippe Bouchez-El Ghozi, a déclaré à l’AFP qu’un “appel s’impose”.Le 10 janvier 2023, un aigle royal muni d’un GPS et volant à 50 km/h avait percuté une pale d’une éolienne de Bernagues, selon l’enquête sur cet incident de l’Office français de la biodiversité (OFB).L’OFB avait mis en évidence un “dysfonctionnement du système de détection des oiseaux” lors de l’approche de l’aigle, qui avait, après avoir été percuté, “chuté lourdement” au pied de l’éolienne, où il sera retrouvé six jours plus tard.- Démolition -L’oiseau, espèce protégée, était le mâle reproducteur d’un couple ayant installé son nid dès 2008 à trois kilomètres du lieu où ERL a construit ses éoliennes en 2016, selon France Nature Environnement (FNE), l’une des six associations parties civiles dans cette affaire.Le tribunal a condamné ERL et son dirigeant à verser un total de 35.000 euros à ces six associations au titre de dommages et intérêts, ainsi que 3.000 euros au titre du préjudice écologique et 1.000 à chacune pour les frais de justice.Lors de l’audience en janvier, le parquet avait réclamé 750.000 euros d’amende, dont 500.000 avec sursis, contre ERL, assortie d’une suspension d’activité avec exécution provisoire, ainsi que 150.000 euros d’amende (dont 100.000 avec sursis) contre le gérant.”Les condamnations financières, c’est une chose, et elles sont bien sévères, mais la suspension de l’activité du parc pendant un an nous remplit bien plus de joie, parce qu’il n’y aura pas d’oiseaux et de chiroptères (chauve-souris) qui vont mourir pendant cette période-là”, a réagi auprès de l’AFP Marjolaine Villey-Migraine, de la Fédération Environnement Durable (FED), en pointe dans cette affaire.”Ca va servir d’exemple, de sorte que les sociétés n’implantent pas des éoliennes n’importe où, en particulier dans les parcs naturels régionaux et dans les montagnes”, a-t-elle ajouté.”La justice vient de rappeler qu’aucun projet ne peut s’exonérer du respect du vivant. Les énergies renouvelables sont un outil essentiel de la transition énergétique mais leur déploiement doit s’effectuer sans précipitation et avec précaution,” a renchéri Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux.Avocat spécialisé en environnement, Arnaud Gossement avait jugé lundi “assez triste” que partisans de l’éolien et défenseurs de la biodiversité s’affrontent devant les tribunaux, appelant à un “débat de société” sur cette question.Toujours dans ce dossier, la cour d’appel de Nîmes avait ordonné le 7 décembre 2023 la démolition des éoliennes de Bernagues pour défaut de permis de construire valide. ERL a formé un pourvoi devant la Cour de cassation, dont la décision est attendue fin avril.

Pour protéger les oiseaux, la justice met à l’arrêt un deuxième parc éolien en trois jours

Pour la deuxième fois cette semaine, le tribunal correctionnel de Montpellier a ordonné l’arrêt d’un parc éolien responsable de la mort d’oiseaux protégés, un nouveau point marqué par les associations de défense de l’environnement face à cette source d’énergie renouvelable souvent critiquée.Dans une première sur le plan pénal, le tribunal avait ordonné lundi l’arrêt pour quatre mois des 31 éoliennes du parc d’Aumelas, dans le centre de l’Hérault, soit la période de présence sur le site du faucon crécerellette, et infligé de lourdes amendes à la société EDF Renouvelables, son ex-PDG et neuf de ses filiales, jugés responsables de la mort de 160 oiseaux d’espèces protégées.Rebelote mercredi: une autre chambre correctionnelle du même tribunal a ordonné l’arrêt pour un an du parc éolien de Bernagues, dans le nord du même département, jugeant ses exploitants responsables de la mort d’un aigle royal.La société Energie Renouvelable du Languedoc (ERL), filiale du groupe Valeco, qui exploite ces sept éoliennes sur le massif de l’Escandorgue, sur les contreforts du Massif central, a aussi été condamnée à 200.000 euros d’amende, dont 100.000 avec sursis, son dirigeant, François Daumard, écopant d’une amende de 40.000 euros, dont 20.000 avec sursis.Comme dans le cas d’Aumelas, le tribunal a ordonné l'”exécution provisoire” de ses décisions “pour éviter la réitération de l’infraction”.Et comme pour EDF Renouvelables, qui avait immédiatement annoncé faire appel de sa condamnation, l’avocat d’ERL, Me Philippe Bouchez-El Ghozi, a déclaré à l’AFP qu’un “appel s’impose”.Le 10 janvier 2023, un aigle royal muni d’un GPS et volant à 50 km/h avait percuté une pale d’une éolienne de Bernagues, selon l’enquête sur cet incident de l’Office français de la biodiversité (OFB).L’OFB avait mis en évidence un “dysfonctionnement du système de détection des oiseaux” lors de l’approche de l’aigle, qui avait, après avoir été percuté, “chuté lourdement” au pied de l’éolienne, où il sera retrouvé six jours plus tard.- Démolition -L’oiseau, espèce protégée, était le mâle reproducteur d’un couple ayant installé son nid dès 2008 à trois kilomètres du lieu où ERL a construit ses éoliennes en 2016, selon France Nature Environnement (FNE), l’une des six associations parties civiles dans cette affaire.Le tribunal a condamné ERL et son dirigeant à verser un total de 35.000 euros à ces six associations au titre de dommages et intérêts, ainsi que 3.000 euros au titre du préjudice écologique et 1.000 à chacune pour les frais de justice.Lors de l’audience en janvier, le parquet avait réclamé 750.000 euros d’amende, dont 500.000 avec sursis, contre ERL, assortie d’une suspension d’activité avec exécution provisoire, ainsi que 150.000 euros d’amende (dont 100.000 avec sursis) contre le gérant.”Les condamnations financières, c’est une chose, et elles sont bien sévères, mais la suspension de l’activité du parc pendant un an nous remplit bien plus de joie, parce qu’il n’y aura pas d’oiseaux et de chiroptères (chauve-souris) qui vont mourir pendant cette période-là”, a réagi auprès de l’AFP Marjolaine Villey-Migraine, de la Fédération Environnement Durable (FED), en pointe dans cette affaire.”Ca va servir d’exemple, de sorte que les sociétés n’implantent pas des éoliennes n’importe où, en particulier dans les parcs naturels régionaux et dans les montagnes”, a-t-elle ajouté.”La justice vient de rappeler qu’aucun projet ne peut s’exonérer du respect du vivant. Les énergies renouvelables sont un outil essentiel de la transition énergétique mais leur déploiement doit s’effectuer sans précipitation et avec précaution,” a renchéri Allain Bougrain Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux.Avocat spécialisé en environnement, Arnaud Gossement avait jugé lundi “assez triste” que partisans de l’éolien et défenseurs de la biodiversité s’affrontent devant les tribunaux, appelant à un “débat de société” sur cette question.Toujours dans ce dossier, la cour d’appel de Nîmes avait ordonné le 7 décembre 2023 la démolition des éoliennes de Bernagues pour défaut de permis de construire valide. ERL a formé un pourvoi devant la Cour de cassation, dont la décision est attendue fin avril.

Droits de douane: les marchés financiers emportés par la nouvelle escalade commerciale

La guerre commerciale s’aggrave et les marchés encaissent: après une riposte de Pékin aux droits de douane de Donald Trump mercredi, les Bourses pâtissent de l’incertitude, tandis que le dollar et la dette américaine sont délaissés par les investisseurs, signe de la perte de confiance dans la première économie mondiale.En Europe, les marchés boursiers ont franchement reculé. Paris a perdu 3,34%, Francfort 3,00%, après avoir tous deux cédé  plus de 4% durant la séance. Londres a lâché 2,92% et Milan 2,75%.A Wall Street, les indices subissaient de forts mouvements, oscillant entre nets reculs et rebonds. Vers 16H00 GMT, l’indice élargi S&P 500 perdait 0,29% et le Dow Jones 0,43%. Le Nasdaq prenait 0,37%. L’indice de volatilité VIX, surnommé indice de la peur, évolue au dessus des 50 points, à des niveaux jamais vus depuis la pandémie de Covid-19.”Nous vivons un changement de régime économique dont personne ne connaît encore l’issue. Les marchés craignent une croissance américaine et mondiale plus faible, une inflation plus élevée et des bénéfices moins importants pour les entreprises”, résume Raphaël Thuin.La Chine a annoncé mercredi qu’elle allait porter ses surtaxes de rétorsion contre les produits américains à 84%, et non à 34% comme initialement prévu, ce qui constitue une nouvelle escalade dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington.Cette annonce suit l’entrée en vigueur, mercredi également,  d’une nouvelle salve de droits de douane à l’importation par le président américain Donald Trump, dont un taux monumental pour la Chine, portant le total des taxes à 104%.Autre victime de l’escalade commerciale: le pétrole, dont les prix s’enfoncent mercredi, les investisseurs prévoyant moins de croissance dans le monde et donc une demande moindre d’or noir.Vers 15H50 GMT, le Brent de la mer du Nord dévissait de 3,86% à 60,39 dollars le baril, quand son équivalent américain, le WTI, plongeait de 4,11% à 57,13 dollars le baril.Dette américaine et dollar massivement délaissésSigne de la perte de confiance dans la première économie mondiale, les obligations d’État américaines, fractions de dettes publiques détenues par des investisseurs, étaient délaissées, ce qui fait bondir leurs taux d’intérêt.Le taux d’intérêt à 10 ans des bons du Trésor grimpait à 4,44% vers 15H50 GMT, contre 4,29% mardi en clôture. Sur trente ans, il passait de 4,73% la veille à 4,90%.”L’incertitude entourant la politique américaine pousse les investisseurs à exiger une prime de risque plus élevée”, explique Paul Diggle, économiste en chef d’Aberdeen.Ce mouvement est peu commun: les obligations d’État sont souvent plébiscitées en période d’incertitude car perçues comme plus sûres, avec un rendement garanti pour les investisseurs. La dette allemande, référence en Europe, continuait d’ailleurs à jouer ce rôle, avec un taux d’intérêt à dix ans à 2,58%, contre 2,62% la veille en clôture.Mais désormais, “le marché a perdu confiance dans les actifs américains”, selon George Saravelos, de la Deutsche Bank.Le dollar en pâtissait lui aussi. Vers 15H40 GMT, la monnaie américaine chutait de 0,85% par rapport à l’euro, à 1,1064 dollar. Il reculait également de 0,53% contre le franc suisse, et de 0,89% vis-à-vis du yen japonais, qui profitent de leur statut de valeurs refuge.La monnaie chinoise, le yuan, reculait également. Le yuan onshore, qui s’échange sur le marché intérieur, baissait de 0,15% à 7,3494 yuans pour un dollar, après être tombé à un plus bas depuis décembre 2007 face au billet vert, à 7,3505 yuans pour un dollar.Autre valeur refuge plébiscitée, les achats d’or grimpaient mercredi, l’once d’or gagnant 3,31% à 3.082,07 dollars vers 15H40 GMT.La santé pourrait être cibléeLe secteur pharmaceutique, au deuxième rang du commerce mondial après l’électronique, échappe pour l’heure aux surtaxes, mais Donald Trump a promis “très bientôt” des droits de douane sur les produits pharmaceutiques.A la Bourse de Londres, les laboratoires AstraZeneca et GSK ont cédé respectivement 6,82% et de 5,71%. A Francfort, Fresenius a perdu 5,28%. Novartis 6,41% et Roche 6,79%. A Paris, le français Sanofi a dévissé de 6,89% et le groupe franco-autrichien Valneva de 5,50%.Le groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk, connu notamment pour son traitement anti-obésité Wegovy, a chuté de 6,93% à la Bourse de Copenhague. 

Trump tells US to ‘be cool’ as China, EU strike back

US President Donald Trump brushed off global market panic Wednesday after China and the European Union announced retaliatory tariffs, telling Americans to stay “cool” despite his spiraling trade war.Trump dug in after superpower rival Beijing slapped massive 84 percent levies on US goods, just hours after his latest salvo of tariffs took effect on dozens of trading partners around the world.”BE COOL! Everything is going to work out well. The USA will be bigger and better than ever before!” Trump posted on his Truth Social platform following the Chinese and EU counterattacks.Trump sought to convince unnerved investors in a follow-up post that “THIS IS A GREAT TIME TO BUY!!!”But Wall Street stocks remained highly volatile while European and Asian stock markets tumbled along with oil. A sharp sell-off in normally safe US government bonds set investors further on edge.Trump said world leaders were rushing to negotiate “tailored” deals with the United States, with Japan and South Korea among those sending delegations to Washington.”I’m telling you, these countries are calling us up kissing my ass,” Trump told a dinner with fellow Republicans on Tuesday night.But China doubled down, after Trump ramped up the duties he had originally prepared for Chinese goods on Wednesday to a giant 104 percent.Beijing had originally planned a 34 percent tariff on US imports but raised the toll to 84 percent in response.”The tariff escalation against China by the United States simply piles mistakes on top of mistakes,” the Chinese finance ministry said.- ‘Cutting your own throat’ -The European Union then launched its own counterattack, announcing measures targeting some US products from Tuesday in retaliation for American duties on global steel and aluminum exports.The 27-nation bloc, which Trump has accused of being created to “screw” the United States, will hit more than 20 billion euros’ worth of US products, including soybeans, motorcycles and beauty products.”These countermeasures can be suspended at any time, should the US agree to a fair and balanced negotiated outcome,” the European Commission said after EU member states approved the measures.Germany’s incoming leader Friedrich Merz urged Wednesday a “joint European response” to Trump’s tariffs as he unveiled a deal to form a coalition government.The fightback by Beijing and Brussels came despite repeated warnings by US officials to hold off.US Treasury Secretary Scott Bessent warned countries at a banking summit Wednesday that aligning with Beijing “would be cutting your own throat.”But in yet another signal that Trump is ready to negotiate, Bessent added that the levels the US president announced on what he called “Liberation Day” last week were “a ceiling, if you don’t retaliate.”Trump believes his policy will revive America’s lost manufacturing base by forcing companies to relocate to the United States.The billionaire former property tycoon has particularly raged against China, accusing it of excess production and “dumping” inexpensive goods on other economies.- Bond worries -But the trade war is also heightening political tensions between the world’s two largest economies.China warned tourists on Wednesday to “fully assess the risks” before travelling to the United States.US Defense Secretary Pete Hegseth then warned against Chinese “threats” as he visited Panama, whose canal is at the center of a row between Beijing and Washington.Many business experts and economists meanwhile question how quickly, if ever, Trump’s bid to relocate industries to the United States could happen — and warn it could reignite inflation and trigger a recession.The escalating trade war has wiped off trillions of dollars in market value since last week.Wall Street’s main indexes were mixed in volatile morning deals while European stock markets were down around three percent in afternoon trading.Tokyo’s Nikkei index closed almost four percent lower.The dollar fell against major currencies while oil prices fell below $60 a barrel, their lowest level in four years.In a major red light for economists, government bond yields — essentially the interest countries pay to borrow money — rose in the United States, Japan and Britain.burs-dk/sms