Gaza rescuers say Israeli forces kill 23, including children

Gaza’s civil defence agency said Israeli air strikes and gunfire killed 23 people in the war-ravaged Palestinian territory on Sunday, including at least three children.Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that his services “transported 23 martyrs, including several children and women” killed in various locations around the Gaza Strip.The Israeli military told AFP it was not able to comment on the reported incidents but said it was fighting “to dismantle Hamas military capabilities” in a campaign launched to root out the Islamist militant group after its October 2023 attack on Israel.Bassal said two children were killed in an air strike on their home in Gaza City’s Zeitun neighbourhood in the early morning, adding “the house was completely destroyed”.A family member, Abdel Rahman Azzam, 45, told AFP he was at home when he “heard a huge explosion at my relative’s house”.”I rushed out in panic and saw the house destroyed and on fire,” he added.”We evacuated more than 20 injured people, including two martyrs — two children from the family. The screams of children and women were non-stop,” Azzam said.”They bombed the house with a missile without any prior warning. This is a horrific crime. We sleep without knowing if we will wake up.”Elsewhere, Bassal said a drone strike on a tent housing displaced people near the southern city of Khan Yunis killed five people, including a child, while four more people were killed by Israeli gunfire in Rafah, also in the south.Restrictions on media in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by rescuers.- Israeli soldier killed -The Israeli military said in a statement on Sunday that a 20-year-old soldier was killed “during combat in the northern Gaza Strip”.The military had issued an evacuation order earlier in the day for parts of Gaza City and nearby areas in the territory’s north.The military “will operate with intense force in these areas, and these military operations will intensify and expand… to destroy the capabilities of the terrorist organisations”, military spokesman Avichay Adraee said in a statement on X.He told residents to “evacuate immediately” to the Al-Mawasi area on the southern coast.The civil defence agency later said an Israeli air strike hit a house in Gaza City, killing three people.AFP video footage filmed from southern Israel showed large plumes of smoke rising from northern Gaza.- House destroyed -A resident in the northern town of Jabalia, Ahmed Arar, 60, said his family’s house was destroyed after they received a warning it would be bombed from a person identifying himself as an Israeli army officer.”About half an hour later, they bombed the house, and it was completely destroyed,” he told AFP by telephone.He said the family had already evacuated the house several days ago due to repeated shelling and air strikes.Israel launched its campaign in Gaza in response to Hamas’s October 7, 2023 attack, which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 56,500 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers these figures to be reliable.After claiming victory in a 12-day war against Iran that ended with a ceasefire on Tuesday, the Israeli military said it would refocus on its offensive in Gaza, where Palestinian militants still hold Israeli hostages.

Plus de 20 Palestiniens tués dans l’offensive israélienne à Gaza, selon les secours

La Défense civile à Gaza a annoncé dimanche la mort de 23 personnes, dont des enfants, dans des frappes ou des tirs de l’armée israélienne dans le territoire palestinien affamé et ravagé par plus de 20 mois de guerre.Cette organisation de secouristes affirme que des dizaines de blessés ont été transportés dans des hôpitaux de la bande de Gaza, où la guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël.”Ils nous ont bombardés alors que nous dormions. Nous n’avons rien fait de mal. Mes deux enfants sont morts et les autres sont aux soins intensifs”, raconte éplorée Iman Abou Marouf, à la suite d’un bombardement qui a touché des tentes de déplacés à al-Mawassi (sud).Après la frappe, les victimes ont été transportées à bord de voitures de proches ou en ambulance à l’hôpital Nasser de Khan Younès, selon des images de l’AFP.Là, des dépouilles enveloppées de linceuls en plastique sont alignées à même le sol. Une mère caresse le visage de son enfant mort. A l’extérieur de l’hôpital, des Palestiniens récitent la prière des morts.”Plusieurs corps sont arrivés carbonisés et des blessés souffrent de graves brûlures”, a indiqué une source médicale après que des témoins ont rapporté qu’un important incendie s’était déclaré dans plusieurs tentes à al-Mawassi.Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, a fait état “du transport dans des hôpitaux de Gaza de 23 martyrs, dont des enfants et des femmes, après les raids des forces d’occupation”.Parmi eux, figurent cinq morts à al-Mawassi et “deux enfants de la famille Azzam tués dans un raid sur une maison à Gaza-ville (nord)”, a-t-il précisé.Compte tenu des restrictions imposées par Israël aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations de la Défense civile.- “Les cris des enfants” -“Nous avons entendu une énorme explosion”, a raconté Abdel Rahman Azzam, un proche. “Les cris des enfants et des femmes ne s’arrêtaient pas. Ils ont bombardé la maison avec un missile sans aucun avertissement préalable.” Dans le sud de Gaza, au moins quatre Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens alors qu’ils se dirigeaient vers un centre de distribution de nourriture, a ajouté M. Bassal.Israël a partiellement assoupli fin mai un blocus total imposé à Gaza début mars, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.Un mécanisme de distribution d’aide piloté par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, a été mis en place, mais ses opérations donnent lieu à des scènes chaotiques et parfois meurtrières. Selon le ministère de la Santé du Hamas, 583 Palestiniens ont été tués près des centres de distribution d’aide humanitaire, depuis le début des opérations de la GHF fin mai.Le patron de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé un système “militarisé” de distribution qui “tue des gens”.Interrogée par l’AFP sur les faits rapportés par M. Bassal, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de les commenter, rappelant qu’elle mène des opérations contre le Hamas.Elle a annoncé la mort au combat d’un de ses soldats dans le nord de Gaza.- “Ramener les otages” –  Le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu dit vouloir poursuivre l’offensive à Gaza pour “ramener les otages à la maison et démanteler le Hamas”, qu’il a juré de détruire et de chasser du territoire palestinien, limitrophe du sud d’Israël.Il a aussi affirmé vouloir prendre le contrôle de Gaza, où le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, a pris le pouvoir en 2007. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Quarante-neuf des 251 personnes enlevées ce jour-là sont toujours otages à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée. Plus de 56.500 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israélienne à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Malgré les bombardements israéliens quotidiens meurtriers, le président américain Donald Trump a assuré qu’un cessez-le-feu à Gaza pourrait intervenir dès “la semaine prochaine”.

Vives condamnations après les propos contre Israël de rappeurs au festival de Glastonbury

Le gouvernement britannique et les organisateurs du festival de Glastonbury ont fermement condamné dimanche les propos anti-israéliens proférés la veille sur scène par le duo de rappeurs britanniques Bob Vylan et sur lesquels la police enquête.Samedi, tandis qu’ils se produisaient sur la scène West Holts du festival, l’un des deux membres de Bob Vylan a appelé la foule à scander “Mort, mort aux IDF !”, les forces de défense israéliennes. Leur concert était retransmis en direct par la BBC sur sa plateforme dédiée au festival.La police a déclaré sur X qu’elle examinait les vidéos de leur performance “pour déterminer si des infractions ont pu être commises requérant l’ouverture d’une enquête criminelle”.”C’était affreux, pour être honnête, et je pense que la BBC et Glastonbury doivent expliquer comment nous avons pu assister à un tel spectacle sur nos écrans”, a déclaré dimanche le ministre de la Santé Wes Streeting sur Sky News.Face à la polémique, les organisateurs du festival ont également condamné ces propos dimanche.”Nous sommes consternés (…), leurs slogans ont largement dépassé les bornes (…). Il n’y a pas de place à Glastonbury pour l’antisémitisme, les discours de haine ou l’incitation à la violence”, a réagi le festival sur les réseaux sociaux dimanche.L’ambassade d’Israël avait plus tôt dénoncé sur X “la rhétorique de haine et incendiaire” à laquelle il a été recouru pendant le festival, dénonçant “la normalisation d’un langage extrémiste et de glorification de la violence”.”Je ne suis pas sûr d’être d’accord”, avec les mots choisis par Bob Vylan “mais je pense sans aucun doute que remettre en cause ce qui se passe là-bas (à Gaza) est juste”, a affirmé à l’AFP Joe McCabe, un festivalier de 31 ans rencontré dimanche.”Les célébrités devraient utiliser leur voix d’une bonne manière mais je pense qu’il y a une limite, on ne peut pas être aussi agressif”, a estimé Maria Philpott, une autre festivalière, âgée de 26 ans.- “Profondément offensants” -Cette édition du festival était scrutée du fait de la présence du groupe de rap nord-irlandais Kneecap, dont l’un des trois membres, Liam O’Hanna, a été inculpé d'”infraction terroriste” pour avoir arboré en concert un drapeau du Hezbollah.Montés sur scène peu après Bob Vylan, ils ont accusé Israël d’être un Etat “criminel de guerre”, réitéré leur soutien aux Palestiniens, scandant à plusieurs reprises “Free Palestine !” et appelant la foule à reprendre des insultes à l’encontre du Premier ministre travailliste britannique Keir Starmer.De nombreux spectateurs brandissaient des drapeaux palestiniens dans le public de ce festival particulièrement populaire, qui avait attiré plus de 200.000 personnes en 2024.Avant leur prestation, Keir Starmer avait estimé qu’il n’était pas “approprié” que Kneecap se produise au festival.  “Les personnes qui n’aiment pas la politique de l’événement peuvent aller ailleurs”, avait défendu Michael Eavis, cofondateur du festival du Somerset (sud-ouest de l’Angleterre), dans un article paru dans un journal gratuit destiné aux festivaliers.Face aux pressions, la BBC avait fait savoir que leur performance ne serait pas diffusée en direct. Des extraits sont en revanche disponibles sur sa plateforme.Un porte-parole du ministère de la Culture a souligné que la ministre, Lisa Nandy avait parlé au directeur général de la BBC au sujet du concert de Bob Vylan.De son côté, la BBC a reconnu que certains propos tenus par le duo était “profondément offensants” et que leur concert ne serait pas accessible sur ses plateformes.Interrogé sur la réaction de l’ambassade israélienne, le ministre de la Santé Wes Streeting a appelé l’ambassade à “balayer devant sa porte” et à “prendre davantage au sérieux la violence de ses propres citoyens contre les Palestiniens”, évoquant notamment les violences de colons israéliens en Cisjordanie.Il a également dénoncé la situation humanitaire dans la bande de Gaza, du fait des représailles militaires israéliennes à la suite de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d’Israël. 

Hong Kong: dissolution de l’un des derniers partis d’opposition face à une “immense” pression

L’un des derniers partis d’opposition encore actifs à Hong Kong s’est officiellement dissous, a annoncé dimanche sa dirigeante en évoquant une “immense pression politique”, alors que la Chine mène depuis plusieurs années une intense répression contre les voix dissidentes.”Face à une pression politique immense et après mûre réflexion, notamment sur les conséquences pour nos membres et camarades, nous avons pris la difficile décision de nous dissoudre”, a déclaré dans un communiqué la Ligue des Sociaux-Démocrates (LSD).La présidente du LSD, Chan Po-ying, a indiqué lors d’une conférence de presse que la décision de dissoudre le parti, annoncée vendredi, avait été prise à l’unanimité et que le mouvement n’avait “pas d’autre choix”.Interrogée sur d’éventuelles pressions exercées par des intermédiaires de Pékin, Chan Po-ying s’est refusée à tout commentaire.La LSD, fondée en 2006, était à une époque considérée comme la faction radicale du mouvement prodémocratie à Hong Kong. Le parti a aussi critiqué les inégalités sociales et économiques dans une ville ayant parmi les plus importants écarts de richesse au monde.A son apogée, le parti détenait trois sièges au Conseil législatif de Hong Kong. Il avait défrayé la chronique en 2008 lorsque le chef du parti de l’époque, Raymond Wong, avait jeté des bananes sur le dirigeant de Hong Kong pendant son discours de politique annuel, pour protester contre des coupes dans l’aide sociale.L’image de fauteuse de troubles de la LSD s’était atténuée dans les années 2010, lorsque des partis plus jeunes et plus radicaux avaient émergé pour contester la mainmise chinoise.Son déclin a commencé lorsque Pékin a imposé une loi de sécurité nationale à Hong Kong en 2020, après des manifestations prodémocratie massives l’année précédente que les dirigeants chinois ont vues comme un défi à leur pouvoir.- “Survivre” -La Chine et le pouvoir hongkongais ont affirmé que cette loi était nécessaire pour calmer les troubles politiques, mais pour de nombreux critiques, le texte a permis d’étouffer les dissidents et de restreindre les droits des citoyens.”Je ne crois pas que Hong Kong évoluera vers un système démocratique dans un avenir proche. Je ne veux pas nourrir de faux espoirs”, a déclaré dimanche la présidente du LSD, indiquant avoir perdu foi dans le cadre du “Un pays, deux systèmes” qui avait régulé la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine en 1997.Six membres du parti ont été emprisonnés au cours des cinq dernières années, selon la LSD.Chan Po-ying a salué sa formation pour avoir été le premier parti hongkongais à avoir fait de l’égalité LGBT+ un sujet central. “J’espère sincèrement que, dans le futur, il y aura toujours des voix dans la société qui défendront les marginalisés”, a-t-elle ajouté.Elle a appelé la population “d’un côté à survivre et de l’autre à essayer d’exercer ses droits de citoyen”.Le vice-président de la LSD, Dickson Chau, a pour sa part indiqué que certains passants lui manifestaient de petits signes de soutien, comme lui adresser un signe de tête amical ou lui offrir une boisson.Mais des années de pression politique ont eu un impact sur sa vie personnelle, a-t-il dit à l’AFP. “Ces quatre dernières années, je me suis constamment inquiété que quelqu’un (vienne frapper) à ma porte pour m’arrêter ou perquisitionner chez moi”, a-t-il confié.Le LSD est l’un des derniers grands partis d’opposition en date à disparaître. Le parti civique a cessé ses activités en 2023 et le parti démocrate a entamé en février un processus de dissolution. Le Conseil législatif de Hong Kong ne compte désormais plus aucun opposant depuis que les autorités ont modifié les règles électorales en 2021 afin que seuls les “patriotes” puissent y occuper un siège.Pour Maya Wang, de l’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch, la dissolution de la LSD montre le niveau de la répression menée à Hong Kong par la Chine.Selon Fernando Cheung, le porte-parole d’Amnesty International Hong Kong Overseas, la dissolution du LSD “vient souligner la quasi-élimination des partis politiques pan-démocratiques et des organisations de la société civile de Hong Kong”.

Hong Kong: dissolution de l’un des derniers partis d’opposition face à une “immense” pression

L’un des derniers partis d’opposition encore actifs à Hong Kong s’est officiellement dissous, a annoncé dimanche sa dirigeante en évoquant une “immense pression politique”, alors que la Chine mène depuis plusieurs années une intense répression contre les voix dissidentes.”Face à une pression politique immense et après mûre réflexion, notamment sur les conséquences pour nos membres et camarades, nous avons pris la difficile décision de nous dissoudre”, a déclaré dans un communiqué la Ligue des Sociaux-Démocrates (LSD).La présidente du LSD, Chan Po-ying, a indiqué lors d’une conférence de presse que la décision de dissoudre le parti, annoncée vendredi, avait été prise à l’unanimité et que le mouvement n’avait “pas d’autre choix”.Interrogée sur d’éventuelles pressions exercées par des intermédiaires de Pékin, Chan Po-ying s’est refusée à tout commentaire.La LSD, fondée en 2006, était à une époque considérée comme la faction radicale du mouvement prodémocratie à Hong Kong. Le parti a aussi critiqué les inégalités sociales et économiques dans une ville ayant parmi les plus importants écarts de richesse au monde.A son apogée, le parti détenait trois sièges au Conseil législatif de Hong Kong. Il avait défrayé la chronique en 2008 lorsque le chef du parti de l’époque, Raymond Wong, avait jeté des bananes sur le dirigeant de Hong Kong pendant son discours de politique annuel, pour protester contre des coupes dans l’aide sociale.L’image de fauteuse de troubles de la LSD s’était atténuée dans les années 2010, lorsque des partis plus jeunes et plus radicaux avaient émergé pour contester la mainmise chinoise.Son déclin a commencé lorsque Pékin a imposé une loi de sécurité nationale à Hong Kong en 2020, après des manifestations prodémocratie massives l’année précédente que les dirigeants chinois ont vues comme un défi à leur pouvoir.- “Survivre” -La Chine et le pouvoir hongkongais ont affirmé que cette loi était nécessaire pour calmer les troubles politiques, mais pour de nombreux critiques, le texte a permis d’étouffer les dissidents et de restreindre les droits des citoyens.”Je ne crois pas que Hong Kong évoluera vers un système démocratique dans un avenir proche. Je ne veux pas nourrir de faux espoirs”, a déclaré dimanche la présidente du LSD, indiquant avoir perdu foi dans le cadre du “Un pays, deux systèmes” qui avait régulé la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine en 1997.Six membres du parti ont été emprisonnés au cours des cinq dernières années, selon la LSD.Chan Po-ying a salué sa formation pour avoir été le premier parti hongkongais à avoir fait de l’égalité LGBT+ un sujet central. “J’espère sincèrement que, dans le futur, il y aura toujours des voix dans la société qui défendront les marginalisés”, a-t-elle ajouté.Elle a appelé la population “d’un côté à survivre et de l’autre à essayer d’exercer ses droits de citoyen”.Le vice-président de la LSD, Dickson Chau, a pour sa part indiqué que certains passants lui manifestaient de petits signes de soutien, comme lui adresser un signe de tête amical ou lui offrir une boisson.Mais des années de pression politique ont eu un impact sur sa vie personnelle, a-t-il dit à l’AFP. “Ces quatre dernières années, je me suis constamment inquiété que quelqu’un (vienne frapper) à ma porte pour m’arrêter ou perquisitionner chez moi”, a-t-il confié.Le LSD est l’un des derniers grands partis d’opposition en date à disparaître. Le parti civique a cessé ses activités en 2023 et le parti démocrate a entamé en février un processus de dissolution. Le Conseil législatif de Hong Kong ne compte désormais plus aucun opposant depuis que les autorités ont modifié les règles électorales en 2021 afin que seuls les “patriotes” puissent y occuper un siège.Pour Maya Wang, de l’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch, la dissolution de la LSD montre le niveau de la répression menée à Hong Kong par la Chine.Selon Fernando Cheung, le porte-parole d’Amnesty International Hong Kong Overseas, la dissolution du LSD “vient souligner la quasi-élimination des partis politiques pan-démocratiques et des organisations de la société civile de Hong Kong”.

La canicule s’intensifie, la vigilance orange étendue à 84 départements lundi

L’épisode de canicule va encore gagner en intensité et s’étendre la semaine prochaine en France, où 84 départements ont été placés en vigilance orange à partir de lundi, plongeant presque tout le pays dans une chaleur étouffante au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine, alors que l’été débute à peine.Dimanche, des “températures maximales affichant souvent entre 35 et 38°C sur le sud du pays” avec des pointes à 40°C sur le Midi méditerranéen ont été relevées et seuls les bords de Manche peuvent profiter de températures inférieures à 30°C, selon Météo-France.Cet “épisode caniculaire intense”, qui a débuté vendredi, s’étendra lundi à la quasi totalité de l’Hexagone: “Les températures maximales seront stationnaires sur le pourtour méditerranéen, comprises entre 37 et 40°C. Sur le reste du pays, elles seront souvent comprises entre 34 et 38°C, très ponctuellement 39/40°C”, a ajouté Météo-France.84 départements seront alors en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, “avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C”.Une réunion interministérielle de crise consacrée à la canicule a été convoquée dans la soirée à Beauvau pour “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, a annoncé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sur BFMTV.Le ministère de l’Education a déjà rappelé les mesures à prendre dans les écoles pour faire face aux très fortes chaleurs, qui peuvent aller, dans certains cas, jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, a déjà tranché et annoncé fermer toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, touche aussi durement la biodiversité.”Avec cette chaleur suffocante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids”, s’est alarmé le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain Dubourg auprès de l’AFP.Dans les Côtes-d’Armor, où les marées vertes sont courantes, la maire d’Hillion Annie Guennou a décidé de fermer l’accès à une de ses plages en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction, un phénomène renforcé par la chaleur, a-t-elle déclaré à Ouest-France.- “Pas habituel” -Dimanche à 10H00, les températures supérieures à 20°C se révélaient “fréquentes sur la moitié sud du pays”, avec 22°C à Paris, 28°C à Lyon et 34°C à Marseille, selon Météo-France, qui relevait également 35°C à Perpignan.Le thermomètre a aussi rapidement dépassé les 30 degrés dans le nord de Bordeaux et la plage du lac a été prise d’assaut dès les premières heures de la journée par des familles à la recherche d’ombre sous les pins.”Chez nous, dans l’appart, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, résume Evan Bernard, venu avec son fils de 18 mois.Les touristes et les Parisiens cherchaient aussi un peu de fraicheur dans la capitale, où la barre des 30°C a été franchie.”Ce n’est pas habituel, mais il faut s’y habituer parce que ça sera plus fréquent”, prédit Catherine Delourt, retraitée attablée en terrasse, interrogée par l’AFPTV.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge, où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado, les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé dès samedi matin, mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.