Amazon to launch first batch of satellites rivaling Musk

The US retail giant Amazon is preparing to launch Wednesday its first full batch of Project Kuiper satellites, marking a crucial milestone in the battle with Elon Musk’s Starlink to provide high-speed internet.The 27 satellites will be launched from Cape Canaveral, Florida at 7:00 pm (2300 GMT) aboard an Atlas V rocket operated by the United Launch Alliance (ULA), a joint venture between Boeing and Lockheed Martin.Like Starlink, the service is designed to provide internet access to even the most remote and underserved areas around the world, including war zones or disaster-struck areas.The satellites will be positioned hundreds of miles above the Earth, where they will form the foundations of Project Kuiper — a constellation that Amazon says will include more than 3,200 satellites.Amazon, owned by billionaire Jeff Bezos, has said the internet service will go live this year.The project’s pricing has not yet been revealed, but Amazon has promised it will be in line with its existing reputation as a low-cost retailer.With this launch, Amazon is going into direct competition with SpaceX’s Starlink and other satellite internet providers.The Musk-owned SpaceX launched the first batch of its more than 6,750 operational Starlink satellites in 2019 and is by far the sector’s biggest player, boasting over five million customers worldwide.Starlink has provided internet access to several disaster and war zones, including Morocco after a devastating 2023 earthquake there, as well as on the frontlines in Ukraine in its war with Russia.- High competition -Unlike traditional internet services that rely on fewer satellites that are situated more than 35,000 kilometers (22,000 miles) from Earth, those offered by Musk and soon Bezos use a low Earth orbit of between 550 and 1,300 kilometers (350-810 miles).This allows them to relay data more rapidly to Earth, enabling internet access in areas without landline connections by copper or fiber optic cable.”Cost, complexity, and geography can make it difficult to install traditional, ground-based fiber and wireless connectivity solutions in these areas,” Amazon says.A lower orbit, however, means so-called LEO satellites are only reachable from a smaller area, meaning more are needed for full global coverage and launches are more regular.Still, it provides a large potential market for Amazon — one in which it is hoping to become a key player by catching up with its main competitor.Amazon is planning to boost satellite launches in the coming months and years, with more than 80 flights ordered by firms including ULA, Bezos’s space company Blue Origin and even Musk’s SpaceX. These satellites will be gradually dispatched to the low Earth orbit, which is increasingly populated by Starlink as well as other emerging actors including Europe’s OneWeb and China’s Guowang.Some have voiced fears the growing number of satellites could lead to congestion and possible collisions, as well as disturbances for astronomical observations.The role of private hands in space has also raised political questions, particularly given the role of Musk as a key advisor to US President Donald Trump.Musk has cast doubt on the future of Starlink in Ukraine, where it is essential for military operations in Kyiv’s war with Russia that Trump wants to see ended.He said in March, however, that “no matter how much I disagree with the Ukraine policy, Starlink will never turn off its terminals.”

Présidence LR: Wauquiez et Retailleau à droite toute

Laurent Wauquiez veut envoyer les étrangers sous OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon, Bruno Retailleau attaque les “juges rouges” : à plus d’un mois du congrès qui désignera le nouveau président des Républicains, la campagne des deux candidats vire très à droite pour séduire les militants.Provocation, surenchère, voire une “tentative désespérée” de se relancer face à des sondages défavorables comme l’insinue un soutien de son rival ? L’idée controversée de Laurent Wauquiez de miser sur le climat “dissuasif” de Saint-Pierre-et-Miquelon pour convaincre les étrangers frappés d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) de rentrer dans leur pays consterne le politologue Jean-Yves Camus.”C’est à côté de la plaque. Une façon de ne pas traiter sérieusement le problème”, affirme-t-il à l’AFP, déplorant que “40 ans après, la droite n’ait toujours pas compris comment on combattait le Rassemblement national”. On y parvient “en ayant une approche de fond, une panoplie de mesures qui tiennent la route et non pas en lâchant une petite phrase qui ne trompe absolument personne, car on sait bien que ça ne se fera pas”, regrette-t-il.Ce virage à droite d’une campagne où le patron des députés LR revendiquait jusqu’alors l’héritage de Jacques Chirac en allant à la rencontre des militants, sème doute ou désarroi, parfois auprès de certains de ses soutiens.Il a en tout cas provoqué la colère du groupe indépendant Liot à l’Assemblée nationale, dans lequel siège notamment le député Saint-Pierrais Stéphane Lenormand, qui a réclamé “des excuses sincères aux habitants” de la collectivité ultramarine.”Vu les réactions, l’idée est mauvaise, le buzz aussi”, regrette un cadre du parti qui aurait préféré que son candidat profite de la campagne “pour se démarquer du RN en défendant une droite moderne et non celle beaucoup plus rance”.- Le “petit manuel” de Ciotti -Une opinion que ne partage pas un conseiller de l’Union de la droite républicaine (UDR), le parti fondé par Eric Ciotti qui avait lui-même conquis en 2021 la présidence de LR face à Bruno Retailleau, avant de s’allier au RN l’été dernier lors des législatives. A l’en croire, Laurent Wauquiez aurait puisé son idée dans ce qu’il présente comme le “petit manuel pour gagner les élections internes”, en d’autres termes la campagne victorieuse du député des Alpes-Maritimes qui avait proposé dans la dernière ligne droite la création “d’un Guantanamo à la française”.   “C’est habile, car si Bruno Retailleau réagit de manière trop modérée il va déplaire aux adhérents et s’il va plus loin il se mettra en porte-à-faux avec le gouvernement”, souligne cette source, justifiant ainsi le refus du ministre de l’Intérieur de commenter les propos de son rival.”La base de LR est plus radicale que la tête”, explique un soutien du député de Haute-Loire, rappelant que l’élection du président les 17 et 18 mai est limitée aux adhérents.Pas de quoi convaincre Jean-Yves Camus pour autant: “Quand on lance une mesure qui ne se fait pas, on ajoute du carburant au moteur de Marine Le Pen qui passe son temps à attaquer Les Républicains en disant qu’ils promettent la lune en période électorale” et ne tiennent pas leurs promesses une fois au pouvoir. Pour le spécialiste de communication politique Philippe Moreau-Chevrolet, Laurent Wauquiez espère “capter l’attention sur soi, être un marqueur d’extrême droite, de droite dure”, tout en soulignant que son rival vendéen “s’est d’ailleurs positionné bien avant lui” sur ce terrain-là.Le ministre de l’Intérieur, qui a le vent en poupe dans les sondages, a également multiplié les déclarations polémiques ces dernières semaines.Dans les jours qui ont suivi la condamnation à 5 ans d’inéligibilité de Marine Le Pen, il s’en est pris au Syndicat de la magistrature, classé à gauche, évoquant des “juges rouges”.  “Vive le sport, et donc à bas le voile”, a-t-il également déclaré fin mars lors d’un rassemblement intitulé “Pour la République, la France contre l’islamisme”.La justice ayant peut-être mis hors course Marine Le Pen pour la présidentielle, “il y a une course (pour) conquérir la légitimité à droite, faire l’union des droites derrière soi et espérer l’emporter en 2027”, analyse Philippe Moreau-Chevrolet.Le soutien du ministre de l’Intérieur dément toutefois un virage : “Il dit ce qu’il a toujours dit. Il est bien à droite, une droite assumée qui n’est pas honteuse”.

Présidence LR: Wauquiez et Retailleau à droite toute

Laurent Wauquiez veut envoyer les étrangers sous OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon, Bruno Retailleau attaque les “juges rouges” : à plus d’un mois du congrès qui désignera le nouveau président des Républicains, la campagne des deux candidats vire très à droite pour séduire les militants.Provocation, surenchère, voire une “tentative désespérée” de se relancer face à des sondages défavorables comme l’insinue un soutien de son rival ? L’idée controversée de Laurent Wauquiez de miser sur le climat “dissuasif” de Saint-Pierre-et-Miquelon pour convaincre les étrangers frappés d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) de rentrer dans leur pays consterne le politologue Jean-Yves Camus.”C’est à côté de la plaque. Une façon de ne pas traiter sérieusement le problème”, affirme-t-il à l’AFP, déplorant que “40 ans après, la droite n’ait toujours pas compris comment on combattait le Rassemblement national”. On y parvient “en ayant une approche de fond, une panoplie de mesures qui tiennent la route et non pas en lâchant une petite phrase qui ne trompe absolument personne, car on sait bien que ça ne se fera pas”, regrette-t-il.Ce virage à droite d’une campagne où le patron des députés LR revendiquait jusqu’alors l’héritage de Jacques Chirac en allant à la rencontre des militants, sème doute ou désarroi, parfois auprès de certains de ses soutiens.Il a en tout cas provoqué la colère du groupe indépendant Liot à l’Assemblée nationale, dans lequel siège notamment le député Saint-Pierrais Stéphane Lenormand, qui a réclamé “des excuses sincères aux habitants” de la collectivité ultramarine.”Vu les réactions, l’idée est mauvaise, le buzz aussi”, regrette un cadre du parti qui aurait préféré que son candidat profite de la campagne “pour se démarquer du RN en défendant une droite moderne et non celle beaucoup plus rance”.- Le “petit manuel” de Ciotti -Une opinion que ne partage pas un conseiller de l’Union de la droite républicaine (UDR), le parti fondé par Eric Ciotti qui avait lui-même conquis en 2021 la présidence de LR face à Bruno Retailleau, avant de s’allier au RN l’été dernier lors des législatives. A l’en croire, Laurent Wauquiez aurait puisé son idée dans ce qu’il présente comme le “petit manuel pour gagner les élections internes”, en d’autres termes la campagne victorieuse du député des Alpes-Maritimes qui avait proposé dans la dernière ligne droite la création “d’un Guantanamo à la française”.   “C’est habile, car si Bruno Retailleau réagit de manière trop modérée il va déplaire aux adhérents et s’il va plus loin il se mettra en porte-à-faux avec le gouvernement”, souligne cette source, justifiant ainsi le refus du ministre de l’Intérieur de commenter les propos de son rival.”La base de LR est plus radicale que la tête”, explique un soutien du député de Haute-Loire, rappelant que l’élection du président les 17 et 18 mai est limitée aux adhérents.Pas de quoi convaincre Jean-Yves Camus pour autant: “Quand on lance une mesure qui ne se fait pas, on ajoute du carburant au moteur de Marine Le Pen qui passe son temps à attaquer Les Républicains en disant qu’ils promettent la lune en période électorale” et ne tiennent pas leurs promesses une fois au pouvoir. Pour le spécialiste de communication politique Philippe Moreau-Chevrolet, Laurent Wauquiez espère “capter l’attention sur soi, être un marqueur d’extrême droite, de droite dure”, tout en soulignant que son rival vendéen “s’est d’ailleurs positionné bien avant lui” sur ce terrain-là.Le ministre de l’Intérieur, qui a le vent en poupe dans les sondages, a également multiplié les déclarations polémiques ces dernières semaines.Dans les jours qui ont suivi la condamnation à 5 ans d’inéligibilité de Marine Le Pen, il s’en est pris au Syndicat de la magistrature, classé à gauche, évoquant des “juges rouges”.  “Vive le sport, et donc à bas le voile”, a-t-il également déclaré fin mars lors d’un rassemblement intitulé “Pour la République, la France contre l’islamisme”.La justice ayant peut-être mis hors course Marine Le Pen pour la présidentielle, “il y a une course (pour) conquérir la légitimité à droite, faire l’union des droites derrière soi et espérer l’emporter en 2027”, analyse Philippe Moreau-Chevrolet.Le soutien du ministre de l’Intérieur dément toutefois un virage : “Il dit ce qu’il a toujours dit. Il est bien à droite, une droite assumée qui n’est pas honteuse”.

Delta to trim capacity in light of weakening travel demand

Delta Air Lines withdrew its full-year profit forecast Wednesday and shelved some planned capacity hikes, pointing to a weakening demand outlook amid recession worries and whipsawing trade wars.The company is among the first to report its quarterly results since President Donald Trump’s “Liberation Day” announcement of major tariffs on US trading partners that has roiled global markets.The big US carrier’s first-quarter profits edged above those in the year-ago period, but executives said they were adjusting strategy to fly fewer planes due to a more meager consumer environment in light of shifting tariff dynamics.”With broad economic uncertainty around global trade, growth has largely stalled,” said Delta Chief Executive Ed Bastian. “In this slower-growth environment, we are protecting margins and cash flow by focusing on what we can control.”Bastian expressed confidence in Delta’s ability to navigate a downturn during a conference call with analysts.The call also touched on travel trends with neighbors Mexico and China, and the impact of tariffs on its dealings with plane maker Airbus.Delta will shelve plans to increase travel capacity in the second half of 2025, which is now projected as flat compared with last year, Bastian said.Profits for the first quarter were $240 million, 18 percent above the year-ago level on a two percent rise in revenues to $14 billion.On Wednesday, the company projected second-quarter revenues of between negative two percent and positive two percent, while profits of between $1.70 and $2.30 per share. Delta isn’t confirming 2025 projections due to the current uncertainty, saying it “will provide an update later in the year as visibility improves.”Company officials said there has been “significant” deterioration in bookings from Canada to the United States while the performance from Mexico has been “mixed.” There has not yet been a big pullback in travel to the United States from Europe or other international markets. But Delta garners only about 20 percent of its international travel revenues from outside the United States, limiting the impact of a pullback, company officials said. Delta executives said they were hopeful a trade agreement between the United States and Europe could remove the threat of tariffs on Airbus planes ordered by the airline.Airbus has “been a great partner,” Bastian said. “But the one thing that you need to know we’re very clear on is that we will not be paying tariffs on any aircraft deliveries we take,” he said.”If you start to put a 20 percent incremental cost on top of an aircraft, it gets very difficult to make the math work,” he said.While the United States has an overall trade deficit with Europe, Europe is by far a net importer in the aircraft and assorted goods category, Delta officials said.Shares of Delta jumped 18.6 percent, with markets rallying aggressively after Trump announced he would suspend new tariffs on countries besides China.

Chlordécone aux Antilles: au Sénat, des débats sur l’indemnisation des victimes terminent dans l’indignation

Imbroglio rarissime au Sénat: l’examen d’un texte pour indemniser les victimes des ravages du chlordécone aux Antilles a été écourté mercredi, les élus ultramarins, macronistes et la gauche s’indignant de voir cette initiative “dénaturée” par la droite et le gouvernement.C’est une scène à laquelle les couloirs feutrés du Palais du Luxembourg ne sont pas habitués… Mercredi après-midi, les débats visant à reconnaître la responsabilité de l’Etat sur le scandale du chlordécone, un pesticide utilisé en Guadeloupe et à la Martinique jusqu’en 1993 malgré des alertes sur sa dangerosité, ont tourné court.Le sénateur de Guadeloupe, Dominique Théophile, membre du groupe RDPI composé de sénateurs ultramarins alliés aux élus macronistes, a décidé de retirer des débats la proposition de loi qu’il portait après l’adoption d’un amendement soutenu par le gouvernement.M. Théophile espérait en effet faire inscrire dans la loi la responsabilité de l’Etat dans “les préjudices moraux et sanitaires” subis par les populations antillaises et leur octroyer une indemnisation.Mais la majorité sénatoriale, une alliance entre la droite et l’Union centriste, a nettement réduit la portée de son initiative en limitant la reconnaissance de la France aux seuls “dommages sanitaires”.Cela exclurait, selon l’auteur du texte, le “préjudice moral d’anxiété” causé par l’utilisation de ce pesticide répandu dans les bananeraies et responsable d’une pollution massive et persistante des sols et de l’eau aux Antilles françaises.Or ce préjudice “d’anxiété” a été reconnu par la cour administrative d’appel de Paris dans une décision datant du mois de mars, ouvrant la voie à une indemnisation des victimes pouvant le démontrer.”Je ne pouvais pas laisser prospérer un texte dénaturé”, a réagi M. Théophile auprès de la presse. “Nous ne pouvons pas écrire un texte qui exclut ce que nous avons déjà gagné” en justice, a-t-il ajouté, dépité, assurant ne pas vouloir “aller à l’encontre de ce que désire le peuple guadeloupéen et martiniquais”.- “Mépris de l’angoisse” -Il a été soutenu dans sa démarche par plusieurs sénateurs d’outre-mer de différents groupes, par l’ensemble de la gauche et par son groupe du Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI), pourtant composé largement d’élus macronistes qui soutiennent le gouvernement. Plusieurs sénateurs ultramarins, dont le socialiste Victorin Lurel, ont indiqué que dans ces conditions, il vaudrait mieux reprendre dans les prochains mois une proposition de loi “mieux-disante”, déjà adoptée à l’Assemblée à l’initiative du socialiste Elie Califer sur le même sujet.Les débats ont en tout cas été tendus dans l’hémicycle. “Il est indéniable que la conscience de la contamination a été une source d’appréhension et d’anxiété pour certains publics. Pour autant, l’ériger en préjudice aboutirait à une procédure novatrice complexe”, s’est inquiétée la sénatrice Les Républicains Marie Mercier. Le ministre de la Santé Yannick Neuder est allé dans le même sens, soutenant l’initiative sous réserve de certaines évolutions rédactionnelles plus “correctes juridiquement”.”Le préjudice moral, c’est la douleur morale liée au fait d’être atteint de la maladie (…) Il est reconnu. Le préjudice d’anxiété, c’est la crainte de développer la maladie. Et on n’ira pas sur ce dernier point”, a-t-il assumé devant les sénateurs.L’écologiste Yannick Jadot a fustigé “l’ambiguïté” du gouvernement: “Vous n’arrivez pas à trancher pour la santé au détriment des intérêts économiques. Ce vote, c’est le mépris de l’angoisse, de l’anxiété et des dégâts sanitaires (subis par) nos compatriotes antillais”, a-t-il lancé, quand le chef des sénateurs socialistes Patrick Kanner a lui dénoncé “une mascarade” et “une séquence à marquer d’une pierre noire” pour les populations antillaises.Plus de 90% de la population adulte en Guadeloupe et Martinique est contaminée par le chlordécone, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui a conclu en juillet 2021 à une relation causale probable entre chlordécone et risque de cancer de la prostate.

C1: le PSG arrive lancé face aux Anglais d’Aston Villa

Le PSG, désormais l’un des favoris de la Ligue des champions, affronte mercredi (21h00) Aston Villa au Parc des Princes, en quart de finale aller, avec l’ambition de poursuivre sa période prolifique lancée en janvier.Porté par un collectif qui prend plaisir à jouer ensemble, par une intensité et un contre-pressing rare, ainsi que par un état d’esprit impeccable, le PSG accueille Aston Villa en position de force, avant le match retour le 15 avril.D’autant que Paris se présente avec un groupe quasiment au complet, ce qui tranche avec les blessures récurrentes qui minaient le club au printemps lors d’éditions précédentes. Même Lee Kang-in est de retour après une indisponibilité au retour de la trêve internationale. Seul absent de marque, le capitaine Marquinhos, suspendu, qui est remplacé en défense centrale par Lucas Beraldo. En attaque, Khvicha Kvaratskhelia, Désiré Doué et Ousmane Dembélé sont alignés, tandis que Bradley Barcola est remplaçant.Selon l’entraîneur parisien Luis Enrique, cette double confrontation est “très ouverte et difficile pour les deux équipes”.”Pour moi, les favoris n’existent pas. Il y a huit équipes qui sont là, qui l’ont mérité et peuvent se qualifier. Sur la route, il y a beaucoup de favoris éliminés”, a voulu tempérer mardi l’Espagnol, qui retrouve l’ancien coach du PSG Unai Emery.Il avait notamment croisé son compatriote pour deux soirées de légende en 2017: au cinglant 4-0 infligé par le PSG à l’aller le 14 février, le Barça de Luis Enrique avait répondu par la fameuse “remontada” (6-1), le 8 mars.Devant la presse, Luis Enrique a d’ailleurs salué le travail d’Emery à la tête des Villans. “Il a toujours fait progresser ses équipes, il a une énergie illimitée, il a gagné beaucoup de titres”, a estimé le technicien.- “Contrôler nos émotions” -“Notre amitié, nous l’avons construite au fil de nos affrontements. C’est une joie de savoir que tu vas rencontrer l’un des entraîneurs à la plus grande trajectoire européenne”, a-t-il expliqué.Assurant avoir comme référence dans le jeu le huitième de finale aller perdu face à Liverpool au Parc (1-0), Luis Enrique souhaite voir la même chose de la part de ses joueurs, et non la version plus irrégulière des matches les plus récents.”Le coeur sera là, les jambes aussi, cette énergie positive que l’on voit, il faut en tirer profit. Contrôler nos émotions, ce sera la clé”, a-t-il soutenu.Paris retrouve aussi le Français Lucas Digne, un ex-Parisien, et Marco Asensio, qui enchaîne les buts depuis qu’il a été prêté cet hiver par le PSG.Sous les ordres de l’Espagnol, le PSG espère jouer sa deuxième demi-finale de suite en Ligue des champions.- “Un gros défi” -Dans les buts des Villans, le gardien argentin Emiliano Martinez a lui forcément laissé des traces dans les têtes des attaquants français du PSG, et en particulier d’Ousmane Dembélé qui l’a croisé en finale de la Coupe du monde 2022.Pour se rappeler à leurs -mauvais- souvenirs, le facétieux gardien argentin a débarqué mardi à Paris avec une casquette arborant les trophées remportés avec l’Albiceleste et… un coq, l’animal totem des Bleus.”Pour les attaquants, il y aura peut-être un peu de revanche, mais moi je ne l’ai encore jamais affronté et l’objectif de tout le monde sera de lui marquer le plus de buts possible”, a de son côté déclaré l’attaquant parisien, Désiré Doué.Aston Villa aborde aussi la rencontre avec “beaucoup de confiance” et “peut faire quelque chose” à Paris avant le match retour à Birmingham, a prévenu le milieu Youri Tielemans. L’international belge a rappelé les bons résultats de son club, qui a notamment battu le Bayern Munich et terminé dans le top 8 en phase de ligue.Unai Emery a renchéri: “c’est un gros défi pour nous, mais nous sommes confiants, on va avoir des opportunités”. “Aston villa est un club historique qui a gagné la Ligue des champions” en 1982, a-t-il souligné, malicieusement, face au palmarès encore vierge en C1 du PSG.

US federal judges halt deportations of Venezuelans under wartime law

Federal judges in New York and Texas temporarily blocked the Trump administration on Wednesday from deporting alleged Venezuelan gang members without a court hearing.The US Supreme Court on Monday lifted a lower court order barring the deportation of undocumented Venezuelan migrants using the 1798 Alien Enemies Act (AEA), but said they must first be given an opportunity to legally challenge their removal.The New York and Texas cases were the first to appear before the federal courts since the ruling by the Supreme Court on the use of the AEA to deport alleged members of the Venezuelan gang Tren de Aragua.President Donald Trump invoked the AEA, which has only previously been used during the War of 1812, World War I and World War II, to round up alleged Tren de Aragua members and summarily expel them last month to a maximum security prison in El Salvador.The White House alleges that Tren de Aragua is closely linked to the government of Venezuelan President Nicolas Maduro and is “perpetrating an invasion” of the United States.Attorneys for several of the deported Venezuelans have said their clients were not members of Tren de Aragua, had committed no crimes and were targeted largely on the basis of their tattoos.In New York, District Judge Alvin Hellerstein, an appointee of president Bill Clinton, issued a temporary restraining order barring the deportation of two Venezuelan men, identified only by their initials, until they receive a court hearing.In Texas, District Judge Fernando Rodriguez, a Trump appointee, issued a similar temporary restraining order in a case brought by three Venezuelans also identified only by their initials.- ‘Irreparable injury’ -In his order, Rodriguez noted that the Supreme Court had ruled that anyone subject to removal under the AEA must first receive notice and an opportunity to appear in court.The immediate removal of the three individuals would cause them “irreparable injury,” the judge said, and if they were “erroneously removed” it was unlikely they could be returned to the United States.The US Supreme Court is currently considering the case of a Salvadoran man who was wrongfully deported last month on the same day as the alleged Tren de Aragua members.A district court has ordered that Kilmar Abrego Garcia, 29, be returned to the United States and an appeals court has upheld the decision.The Trump administration, in asking the Supreme Court to overturn the lower court’s order, called it a “demand that the United States let a member of a foreign terrorist organization into America.”The White House insists that Abrego Garcia, who is married to a US citizen, is a member of the Salvadoran gang MS-13 but has not produced any credible evidence in court.Abrego Garcia had been living in the United States under protected legal status since 2019, when a judge ruled he should not be deported because he could be harmed in El Salvador.

Le maire de Lyon défend, en garde à vue, l’emploi de chargés de mission de la Ville

Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a défendu mercredi, lors d’une longue garde à vue, l’emploi de chargés de mission par sa municipalité, assurant qu’il s’agit “bien d’agents administratifs” et non de postes politiques.A un an des élections municipales, lors desquelles il briguera un second mandat, Grégory Doucet a été convoqué à 08H00 à l’hôtel de police de Lyon dans le cadre d’une enquête pour détournements de fonds publics.La mesure de garde à vue a été levée en fin d’après-midi, mais “les investigations se poursuivent sous l’autorité des juges d’instruction”, a déclaré le parquet à l’issue de son audition.Pendant une dizaine d’heures, l’édile a été interrogé sur 24 chargés de mission payés par la ville et qui, selon la Chambre régionale des comptes (CRC), exercent des taches de nature politique, en violation de la loi.”Nous défendons que ces emplois sont bien des agents administratifs parce qu’ils travaillent pour la collectivité, au service des Lyonnaises et des Lyonnais. Ce sont des vrais emplois avec des vraies personnes”, a assuré aux médias Grégory Doucet en sortant du commissariat. Même si l’interrogatoire était “épuisant”, le maire s’est dit “très heureux” d’avoir eu le temps de présenter sa version aux enquêteurs. “Je considère que mon rôle, c’est aussi de contribuer à la justice”, a-t-il dit.- 1,4 million -Le parquet de Lyon a confié début 2024 une information judiciaire à trois magistrats instructeurs, à la suite d’un signalement de la Chambre régionale des comptes, elle-même saisie par un opposant au maire.La CRC a poursuivi en parallèle ses investigations et a conclu, dans un rapport publié en septembre, que depuis 2016, le système des chargés de mission de la Ville de Lyon viole la loi, qui l’autorise à recruter uniquement douze personnes sur des fonctions politiques.Outre ces 12 collaborateurs de cabinet, une vingtaine d’agents, contractuels ou fonctionnaires de la mairie, exercent aussi “des missions clairement politiques”, estime la CRC qui évalue la “masse salariale concernée” à “environ 1,4 million d’euros en 2022”.Ces chargés de mission “sont souvent recrutés hors du cadre légal”, “sans publication de l’offre de recrutement”; ils sont choisis directement par les adjoints et non par la hiérarchie administrative et ont été “pour partie recrutés à la suite de l’alternance”, pointe la chambre dans son rapport.Les faits couvrent les mandats du maire socialiste Gérard Collomb (décédé en 2023), de son ancien adjoint Georges Képénékian qui l’a remplacé en 2017 et 2018 quand il est entré au gouvernement d’Emmanuel Macron, puis de Grégory Doucet, élu en 2020.- “La limite” -Georges Képénékian, qui compte se présenter en 2026, a déclaré à l’AFP qu’il avait lui aussi été interrogé mardi pendant deux heures et demie, sous le régime de la garde à vue, dans le cadre de cette enquête. “J’ai eu à expliquer comment fonctionnaient les chargés de mission et le cabinet du maire (…) j’ai dit que jusqu’en 2020, on n’avait jamais franchi la limite des 12” postes politiques, a-t-il relaté, en niant lui aussi toute irrégularité. Selon le Journal du Dimanche, d’autres cadres municipaux, dont des directeurs de cabinet, ont également été entendus mais en audition libre.Le 13 mars 2024, une vingtaine de policiers avaient déjà mené une perquisition à l’Hôtel de Ville et questionné plusieurs chargés de mission.A la suite de la publication du rapport de la CRC, la Ville a supprimé 24 postes de chargés de mission, tout en soulignant ne pas “partager l’analyse juridique” de la chambre.Ces chargés de mission “thématique, à l’interface entre les services et les élus, sont nécessaires pour la bonne mise en Å“uvre des grandes politiques publiques de la collectivité” et “sont essentiels à l’action municipale”, défendait-elle alors dans un communiqué.

Le maire de Lyon défend, en garde à vue, l’emploi de chargés de mission de la Ville

Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a défendu mercredi, lors d’une longue garde à vue, l’emploi de chargés de mission par sa municipalité, assurant qu’il s’agit “bien d’agents administratifs” et non de postes politiques.A un an des élections municipales, lors desquelles il briguera un second mandat, Grégory Doucet a été convoqué à 08H00 à l’hôtel de police de Lyon dans le cadre d’une enquête pour détournements de fonds publics.La mesure de garde à vue a été levée en fin d’après-midi, mais “les investigations se poursuivent sous l’autorité des juges d’instruction”, a déclaré le parquet à l’issue de son audition.Pendant une dizaine d’heures, l’édile a été interrogé sur 24 chargés de mission payés par la ville et qui, selon la Chambre régionale des comptes (CRC), exercent des taches de nature politique, en violation de la loi.”Nous défendons que ces emplois sont bien des agents administratifs parce qu’ils travaillent pour la collectivité, au service des Lyonnaises et des Lyonnais. Ce sont des vrais emplois avec des vraies personnes”, a assuré aux médias Grégory Doucet en sortant du commissariat. Même si l’interrogatoire était “épuisant”, le maire s’est dit “très heureux” d’avoir eu le temps de présenter sa version aux enquêteurs. “Je considère que mon rôle, c’est aussi de contribuer à la justice”, a-t-il dit.- 1,4 million -Le parquet de Lyon a confié début 2024 une information judiciaire à trois magistrats instructeurs, à la suite d’un signalement de la Chambre régionale des comptes, elle-même saisie par un opposant au maire.La CRC a poursuivi en parallèle ses investigations et a conclu, dans un rapport publié en septembre, que depuis 2016, le système des chargés de mission de la Ville de Lyon viole la loi, qui l’autorise à recruter uniquement douze personnes sur des fonctions politiques.Outre ces 12 collaborateurs de cabinet, une vingtaine d’agents, contractuels ou fonctionnaires de la mairie, exercent aussi “des missions clairement politiques”, estime la CRC qui évalue la “masse salariale concernée” à “environ 1,4 million d’euros en 2022”.Ces chargés de mission “sont souvent recrutés hors du cadre légal”, “sans publication de l’offre de recrutement”; ils sont choisis directement par les adjoints et non par la hiérarchie administrative et ont été “pour partie recrutés à la suite de l’alternance”, pointe la chambre dans son rapport.Les faits couvrent les mandats du maire socialiste Gérard Collomb (décédé en 2023), de son ancien adjoint Georges Képénékian qui l’a remplacé en 2017 et 2018 quand il est entré au gouvernement d’Emmanuel Macron, puis de Grégory Doucet, élu en 2020.- “La limite” -Georges Képénékian, qui compte se présenter en 2026, a déclaré à l’AFP qu’il avait lui aussi été interrogé mardi pendant deux heures et demie, sous le régime de la garde à vue, dans le cadre de cette enquête. “J’ai eu à expliquer comment fonctionnaient les chargés de mission et le cabinet du maire (…) j’ai dit que jusqu’en 2020, on n’avait jamais franchi la limite des 12” postes politiques, a-t-il relaté, en niant lui aussi toute irrégularité. Selon le Journal du Dimanche, d’autres cadres municipaux, dont des directeurs de cabinet, ont également été entendus mais en audition libre.Le 13 mars 2024, une vingtaine de policiers avaient déjà mené une perquisition à l’Hôtel de Ville et questionné plusieurs chargés de mission.A la suite de la publication du rapport de la CRC, la Ville a supprimé 24 postes de chargés de mission, tout en soulignant ne pas “partager l’analyse juridique” de la chambre.Ces chargés de mission “thématique, à l’interface entre les services et les élus, sont nécessaires pour la bonne mise en Å“uvre des grandes politiques publiques de la collectivité” et “sont essentiels à l’action municipale”, défendait-elle alors dans un communiqué.