Masters 1000 de Monte-Carlo: face à Alcaraz, Fils bute encore aux portes des demies

Cruel: le N.1 français Arthur Fils (15e mondial) a calé vendredi une troisième fois de suite en quarts de finale d’un Masters 1000, vaincu à Monte-Carlo par le N.3 mondial Carlos Alcaraz, non sans l’avoir bousculé.”Je suis comme un fou, ça m’énerve”, a glissé un Fils abattu en conférence de presse après sa défaite 4-6, 7-5, 6-3 en un peu moins de 2h30. “C’est dur de perdre des matchs comme ça, c’est agaçant, surtout quand on a des occasions”, a-t-il admis à chaud.”(Une défaite) 6-2, 6-2, c’est énervant mais tu te dis que tu n’étais pas au niveau et qu’il faut retourner bosser. Là, je suis au niveau, mais ça ne passe pas parce que je perds la concentration. Et il y a des moments où il ne faut pas la perdre…”, a soupiré le droitier, seul joueur du circuit à avoir atteint au moins les quarts de finale des trois premiers Masters 1000 de la saison.En mars, le joueur né en région parisienne s’était incliné au tie-break du troisième set contre l’ex-N.1 mondial Daniil Medvedev (11e) au Masters 1000 d’Indian Wells en mars. Deux semaines plus tard à Miami, il avait éliminé le N.2 mondial Alexander Zverev en huitièmes de finale avant de céder contre le futur vainqueur du tournoi, le Tchèque Jakub Mensik (23e). Alcaraz, qui affrontait Fils pour la première fois, atteint lui sa troisième demi-finale de la saison, après son titre à l’ATP 500 de Rotterdam en février et sa demi-finale à Indian Wells. – Double 6-0 -Il défiera pour une place en finale son compatriote et ami Alejandro Davidovich Fokina (42e), qui s’est débarrassé sans difficulté majeure de l’Australien Alexei Popyrin (27e), dominé 6-3, 6-2 dans le premier match de la journée sur le Central.Alcaraz (21 ans) n’avait avant cette édition jamais remporté de match à Monte-Carlo: il s’était fait éliminer dès son entrée en lice en 2022 et avait déclaré forfait les deux années suivantes. Très friable au service dans la première manche, perdue 6-4 après avoir été breaké trois fois, l’Espagnol a également été en grand danger dans la deuxième: Fils a gaspillé trois précieuses balles de break à 5-5, 0-40, et sept sur l’ensemble de la manche. Dans le set décisif, Fils a une nouvelle fois breaké et mené 3-1. Combatif, Alcaraz a débreaké et égalisé à 3-3, avant de porter l’estocade en prenant le service du Français deux jeux plus tard (5-3 puis 6-3). “J’étais quasiment mort dans le deuxième set, mais je suis content d’avoir trouvé la force de continuer à me battre. Je savais que ce n’est jamais facile de conclure un match”, a commenté l’Espagnol sur le court juste après sa victoire.Sa conférence de presse était à peine terminée que l’Australien Alex De Minaur validait à son tour son billet pour les demi-finales, grâce à une victoire 6-0, 6-0 contre le Bulgare Grigor Dimitrov (18e).”C’est assez dingue”, s’est émerveillé le 10e mondial après cette double bulle. “C’est un sentiment d’autant plus génial que la terre battue m’a donné du fil à retordre dans ma carrière”, a poursuivi l’Australien de 26 ans.”Je suis très heureux de jouer de mieux en mieux chaque année”, s’est satisfait De Minaur, qui affrontera soit le triple lauréat du tournoi et tenant du titre, le Grec Stefanos Tsitsipas (8e), soit l’Italien Lorenzo Musetti (16e) pour une place en finale.

Selon l’ONU, la guerre commerciale est le moment de se réinventer pour les pays pauvres

Les pays en développement vont devoir se réinventer face aux turbulences du commerce international, qui les frappent de manière disproportionnée, en diversifiant leur clientèle à l’export, en ajoutant de la valeur à leur production nationale et en s’alliant régionalement, recommande l’ONU.”S’il y a jamais eu un moment pour opérer ce virage vers la diversification, la valorisation et l’intégration régionale — ce que j’appelle la ‘reglobalisation stratégique’ — c’est maintenant”, a lancé Pamela Coke-Hamilton, directrice exécutive du Centre du Commerce International (CCI, une entité conjointe de l’ONU et de l’OMC) lors d’un briefing à Genève.”Cela se caractérise par un commerce mutuellement bénéfique, plutôt que par une aide au développement traditionnelle”, a-t-elle ajouté.Elle reconnaît que la guerre commerciale déclenchée par le président américain Donald Trump posait d’importants défis aux pays les plus démunis comme le Lesotho, le Cambodge, le Laos ou encore Madagascar et la Birmanie.Ces pays pauvres sont “les plus exposés aux instabilités du système de commerce mondial et les moins équipés pour s’adapter en cas de besoin”, a renchéri la responsable. Les petites entreprises de ces pays, n’ont pas la capacité d’absorber des coûts supplémentaires ou de faire face à l’ampleur de tels changements.Certains de ces pays dépendent aussi de façon disproportionnée du marché américain notamment parce qu’ils pouvaient y exporter leurs produits sans droits de douane grâce au African Growth and Opportunity Act.Le Lesotho – “un pays que personne ne connaît” selon Donald Trump qui voulait taxer ses biens à l’importation de 50%- a profité de l’AGOA. Il envoie 60% de ses exportations de vêtements vers le marché américain pour plus de 230 millions de dollars en vêtements par an au cours des cinq dernières années. Avant la suspension des tarifs “réciproques” mercredi, le Lesotho faisait face à des pertes potentielles d’exportations de 210 millions de dollars sur le marché américain d’ici 2029.Pour le Bangladesh, le tarif “réciproque” de 37% -s’il venait à entrer en vigueur- pourrait coûter 3,3 milliards de dollars par an en exports vers les Etats-Unis d’ici 2029, selon le CCI.- “Les oeufs, le panier” -Mme Coke-Hamilton résume ainsi la stratégie de diversification : “Ne pas mettre tous ses Å“ufs dans le même panier”.Ainsi, le Bangladesh pourrait explorer les marchés européens, “qui offrent encore un potentiel de croissance pour ses vêtements”. Le Lesotho peut exploiter des marchés alternatifs tels que la Belgique ou l’Eswatini. Et “bien que cela ne compense pas les pertes estimées, c’est un moyen d’atténuer l’impact”, selon la responsable.Pour la création de valeur, l’idée est de faire de la transformation des produits avant de les exporter pour avoir de meilleures marges et amortir les chocs comme des baisses soudaines des prix du café, du cacao ou du cuivre sur les marchés mondiaux. Enfin le troisième pilier concerne l’intégration régionale à l’instar de la Zone de libre-échange continentale africaine. Selon le CCI, si les tarifs étaient totalement éliminés, la Côte d’Ivoire pourrait augmenter ses exportations intra-africaines de 25%, compensant partiellement les pertes anticipées de 563 millions de dollars sur le marché américain. “Il existe donc des opportunités pour les pays en développement non seulement d’affronter les périodes d’incertitude, mais aussi de se préparer de manière proactive pour le long terme”, insiste Mme Coke-Hamilton. – Accès privilégié -Tous les pays en développement ne sont pas égaux face à ces défis. “La capacité du Vietnam à changer ses chaînes d’approvisionnement ou à se tourner vers d’autres marchés va être beaucoup, beaucoup plus grande” que le Lesotho, qui produit seulement deux choses : du textile-habillement et des diamants, souligne Mme Coke-Hamilton.Mais elle insiste aussi sur des opportunités qui n’ont pas encore été exploitées.”Il existe tellement d’accords (commerciaux) qui sont avantageux pour les pays en développement mais qui n’ont pas été pleinement exploités en raison de contraintes du côté de l’offre”, insiste la cheffe du CCI, ajoutant qu’il faut aussi travailler sur le respect de certaines normes et certains mécanismes d’exportation qui, “peuvent actuellement constituer un défi pour répondre aux exigences de certains marchés”.

L’heure de vérité est arrivée pour les négociations à l’OMS de l’accord sur les pandémies

C’est l’heure de vérité à l’OMS où les négociations d’un accord international pour mieux protéger le monde face aux pandémies sont entrées vendredi dans leur dernière ligne droite, avec toujours  l’espoir de parvenir à un consensus, cinq ans après le Covid et face à la menace du H5N1, de la rougeole et du mpox.”Il y a de fortes chances qu’un consensus soit atteint dans les prochaines heures”, a déclaré à l’AFP Michelle Childs, directrice à l’Initiative Médicaments contre les maladies négligées (DNDi).”L’accord sur les pandémies ne sera pas parfait. Il est le fruit d’un compromis et toutes les ambitions ne seront pas satisfaites. Mais il créera une nouvelle base cruciale sur laquelle s’appuyer pour sauver des vies lors de la prochaine urgence sanitaire mondiale”, a-t-elle indiqué.La conclusion de plus trois ans de négociations à l’Organisation mondiale de la santé sur un accord de prévention et de lutte contre les pandémies survient dans un contexte de coupes drastiques dans l’aide internationale américaine.Et le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l’OMS fait peser des risques sur le système de surveillance internationale des risques sanitaires, selon les experts.En décembre 2021, les pays membres de l’OMS ont décidé de doter le monde d’un texte qui doit permettre de prévenir et de mieux gérer les pandémies, après les graves erreurs du Covid-19.Des questions de taille ont ralenti les négociations, dont celle de la surveillance des pandémies, du transfert de technologies et du partage des données sur les agents pathogènes émergents et sur les avantages qui en découlent, à savoir les vaccins, les tests et les traitements.En juin dernier, les pays avaient décidé de prolonger les négociations en vue d’une validation finale en mai 2025, lors de l’assemblée annuelle de l’OMS. Au siège de l’organisation — où se déroulent les négociations –, le sentiment d’urgence s’est fait sentir ces dernières semaines.”La pandémie de Covid-19 peut sembler aujourd’hui un lointain souvenir, dépassé par les conflits et les bouleversements géopolitiques et économiques. Mais la prochaine pandémie n’attendra pas que les choses se calment”, a prévenu lundi le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, à l’ouverture de ce dernier cycle de négociations.”Disposer d’un plan pour faire face à la prochaine pandémie permettrait de sauver des milliers, voire des millions de vies”, a aussi déclaré le directeur de l’OMS chargé des situations d’urgence sanitaire, Michael Ryan, en conférence de presse jeudi.- “Dernière opportunité d’agir” -Ces derniers jours, les discussions se sont resserrées sur les sujets les plus politiques.”Les experts peuvent faire des progrès, mais au dernier moment, il faut aussi une certaine volonté politique”, a indiqué à l’AFP une source diplomatique.Jeudi, la mission chinoise auprès de l’ONU a fait état auprès de l’AFP de “progrès substantiels” avec toutefois “des divergences (qui) subsistent sur certains articles clés”, appelant toutes les parties “à faire preuve de compréhension mutuelle”.ONG et experts ont aussi appelé à faire des compromis.Ellen’t Hoen, avocate pour l’ONG Medicines Law & Policy, considère qu'”il est très important de parvenir à cet accord, même si le texte n’est pas parfait”.”C’est bien plus préférable que de devoir négocier un tel accord à partir de zéro, car cela n’arrivera probablement qu’après la prochaine pandémie, et ce serait une situation inacceptable”, a-t-elle dit à l’AFP.”Cette réunion représente la dernière opportunité d’agir”, a rappelé aux négociateurs l’initiative internationale Prezode, lancée par la France en 2021 et qui vise à prévenir les risques d’émergences zoonotiques et de pandémies en renforçant les coopérations avec les régions du monde les plus concernées.  “La prévention n’est pas une option ni un luxe. Elle est une condition d’équité et de sécurité sanitaire universelle”, a averti l’ONG, lors des débats à l’OMS.Le projet d’accord prévoit notamment la création d’un “Système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages” (PABS en anglais). Il propose désormais que les entreprises qui acceptent de participer à ce mécanisme donnent à l’OMS un “accès rapide” à une partie – avec un objectif fixé à 20% – de leur production de produits de santé liés à une pandémie – dont “au moins 10% en temps réel” sous forme de donations.

Wall Street évolue en hausse mais reste fébrile

Après une ouverture en baisse, la Bourse de New York évolue en hausse vendredi grâce aux résultats des banques et à la fin d’une semaine plus que mouvementée, mais reste fébrile quant à l’offensive commerciale lancée par Donald Trump.Vers 14H10 GMT, le Dow Jones gagnait 0,38%, l’indice Nasdaq prenait 0,65% et l’indice élargi S&P 500, 0,42%.Malgré la fébrilité constante du marché “nous assistons (vendredi) à une sorte de soupir de soulagement” de la part du marché des investisseurs, commente auprès de l’AFP Adam Sarhan de 50 Park Investments. En cause, notamment, “les investisseurs craignaient que les grandes banques ne connaissent un très mauvais trimestre” à cause de l’offensive commerciale lancée par Donald Trump, mais “ce n’est pas le cas”, assure l’analyste.Les banques ont publié des résultats globalement encourageants avant l’ouverture de Wall Street, même si les cours de ces dernières évoluent en dents de scie à l’ouverture.La banque américaine JPMorgan Chase (+1,88%) a publié vendredi des résultats supérieurs aux attentes au premier trimestre, tout comme la banque d’affaires américaine Morgan Stanley (-0,71%).La banque américaine Wells Fargo, qui a dégagé des résultats mitigés (-4,14%), s’attend pour sa part à un “environnement économique plus instable” en 2025, ce qui pourrait peser sur sa croissance, prévient son patron.Même son de cloche du côté de JPMorgan Chase, son patron, Jamie Dimon, mettant en garde contre les “turbulences considérables” que l’économie doit affronter.”La volatilité des marchés boursiers reflète la baisse de confiance dans les prévisions des entreprises en raison de l’impact des tarifs douaniers, les craintes de récession influençant le comportement des investisseurs”, explique M. O’Hare. Les acteurs du marché restent en effet nerveux et les marchés particulièrement fragiles devant l’escalade dans la guerre commerciale entre Pékin et Washington. La veille, la place américaine avait terminé en nette baisse.Dernier épisode en date: la Chine a annoncé vendredi qu’elle porterait ses droits de douane supplémentaires sur les produits américains à 125%, en réaction aux taxes de 145% imposées par la Maison Blanche cette semaine sur ses importations.”Non seulement (la Chine) copie ce que dit Trump, mais en plus, Pékin se moque de lui”, a noté M. Sarhan à propos des nouvelles surtaxes chinoises. “Cela ne va pas plaire au président américain”, estime-t-il.”L’escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, marquée par des droits de douane réciproques supérieurs à 100%, a perturbé le commerce mondial et accru l’incertitude économique”, a resumé dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com. Côté indicateurs, les entreprises américaines ont globalement vu leurs coûts de production diminuer en avril, en raison principalement de la baisse des prix du pétrole, selon l’indice PPI publié vendredi.Sur un mois, l’indice des prix à la production est en recul de 0,4% (contre +0,1% le mois précédent, valeur révisée à la hausse), d’après le rapport du ministère américain du Travail.C’est une surprise pour les analystes qui l’attendaient en hausse de 0,2%, selon le consensus publié par MarketWatch.C’est “un nouveau soupir de soulagement sur le front de l’inflation”, avance Chris Zaccarelli, de Northlight Asset Management.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait très nettement à 4,52% contre 4,41% la veille en clôture. Donald Trump a reconnu mercredi qu’il surveillait la chute du marché américain de la dette avant de décider de sa pause de trois mois sur une partie de ses surtaxes douanières, tout en maintenant les 10% déjà en vigueur.

Dollar slides, stocks diverge as US-China trade war escalates

The dollar tumbled, gold hit a fresh record high and stock markets seesawed Friday as China again retaliated against US tariffs, deepening a trade war between the world’s two biggest economies.Wall Street opened in the red but quickly rose to cap a highly volatile week as investors grapple with President Donald Trump’s unpredictable tariffs policy.European markets wobbled as China said it would raise its tariffs on US goods to 125 percent but suggested it would not retaliate against any further US increases.Frankfurt fell and Paris was flat in afternoon deals, while London rose as data showed the UK economy grew far more than expected in February.”The main driver of the renewed market pressure was an increased focus on the US-China escalation,” said Jim Reid, managing director at Deutsche Bank.”Neither the US nor China are showing signs of backing down, with President Trump expressing confidence in his tariff plans,” Reid added.The dollar pared back some losses against major currencies after plunging to the lowest level against the euro in more than three years as investors fled what is typically considered a key safe-haven currency.US bonds were also under pressure amid speculation that China was offloading some of its vast holdings in retaliation for Trump’s measures.With treasuries being sold off, sending their yields higher and making US debt more expensive, there is a fear of a bigger exodus from American assets down the line.The weaker dollar and the rush for safety sent gold to a fresh record high above $3,220 an ounce.Oil prices rose slightly after huge falls on Thursday.”There remains considerable uncertainty around the impact of tariffs on economies and company earnings, and that could keep markets volatile for some time,” noted Russ Mould, investment director at AJ Bell.Investors were also turning to more routine economic and business data, with the release of inflation data and corporate earnings.Official figures showed US producer inflation fell sharply last month before the tariffs took effect.US banking giant JPMorgan Chase reported first-quarter profits of $14.6 billion, up nine percent from the same period last year.But CEO Jamie Dimon warned of “considerable turbulence” for the economy, due to tariffs, sticky inflation, fiscal deficits and volatility.In Asia, the Tokyo stock market shed three percent — a day after surging more than nine percent — while Sydney, Seoul, Singapore, Wellington and Bangkok were also in the red. However, Hong Kong and Shanghai rose as traders focused on possible Chinese stimulus measures. There were gains in Taipei and Ho Chi Minh City stocks as the leaders of Taiwan and Vietnam said they would hold talks with Trump.- Key figures around 1355 GMT -New York – Dow: UP 0.4 percent at 39,735.69 pointsNew York – S&P 500: UP 0.5 percent at 5,296.55New York – Nasdaq: UP 0.8 percent at 16,525.28London – FTSE 100: UP 0.8 percent at 7,976.03Paris – CAC 40: FLAT at 7,125.73Frankfurt – DAX: DOWN 0.7 percent at 20,411.34Tokyo – Nikkei 225: DOWN 3.0 percent at 33,585.58 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 20,914.69 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,238.23 (close)Euro/dollar: UP at $1.1342 from $1.1183 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.3071 from $1.2954Dollar/yen: DOWN at 143.26 yen from 144.79 yenEuro/pound: UP at 86.73 pence from 86.33 penceBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $63.62 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $60.36 per barrelburs-lth/kjm

China lifts tariffs on US goods to 125% as trade war escalates

China said Friday it would raise its tariffs on US goods to 125 percent in a further escalation of a trade war that threatens to bring exports to a halt between the world’s two biggest economies.Beijing’s retaliation sparked fresh market volatility, with stocks seesawing, gold prices surging and US government bonds under pressure. In a message on social media on Friday morning, US President Donald Trump continued to insist that “we are doing really well on our tariff policy.” “Very exciting for America, and the World!!! It is moving along quickly,” he wrote.But in a sign of investors’ worries about the health of the US economy under Trump’s erratic stewardship, the dollar fell to a three-year low against the euro.In Beijing, China’s State Council Tariff Commission said new tariffs of 125 percent on US goods would take effect Saturday, almost matching the staggering 145 percent level imposed on Chinese goods coming into America.A Commerce Ministry spokesperson said the United States bore “full responsibility for this”, deriding Trump’s tariffs as a “numbers game” that “will become a joke”.The Chinese finance ministry said tariffs would not go any higher because “there is no possibility of market acceptance for US goods exported to China” — an acknowledgement that almost no imports are possible at the new level.Economists warn that the disruption in trade between the tightly integrated US and Chinese economies threatens businesses, will increase prices for consumers, and could cause a global recession.Ipek Ozkardeskaya, an analyst at the Swissquote bank, said the tariff figures were “so high that they don’t make sense any more.””For China though — it’s clear they’re now ready to go as far as needed, having given up short-term gains for long-term relief,” she told AFP. – ‘Beautiful thing’ -Trump sent global financial markets into a tailspin by announcing historic tariffs on America’s trading partners on April 2, including a 10-percent baseline for all goods coming into the United States.After days of plunging markets, on Wednesday he froze the higher tariff rates of 20 percent or more imposed on allies such as the European Union or Japan, but kept an additional rate of 34 percent on China.Beijing has since retaliated, leading to tit-for-tat increases over the past few days that culminated in Friday’s latest move. Trump insisted Thursday he was looking to do a deal with Chinese President Xi Jinping.”He’s been a friend of mine for a long period of time. I think that we’ll end up working out something that’s very good for both countries,” he told reporters.During talks with Spain’s Prime Minister Pedro Sanchez on Friday, state media quoted Xi as saying Friday that China and the EU should team up on trade.”China and Europe should fulfil their international responsibilities… and jointly resist unilateral bullying practices,” Xi said.Top EU officials and Chinese leaders are set to hold their next summit marking 50 years of ties in China in July, a spokesperson for the European Council announced Friday.- European response -Europe is still weighing up its response.EU trade chief Maros Sefcovic is set to hold talks with his US counterparts in Washington on Monday, his spokeswoman said.Trump described the European Union as “very smart” for refraining from retaliatory levies. But the 27-nation bloc’s chief Ursula von der Leyen told the Financial Times on Friday that it remained armed with a “wide range of countermeasures” if negotiations with Trump hit the skids.”An example is you could put a levy on the advertising revenues of digital services” applying across the bloc, which would hit US tech companies, she said.The European Central Bank sought to soothe markets on Friday, saying it was ready to act should Trump’s tariff blitz threaten financial stability in the eurozone. The ECB “is always ready to use the instruments that it has available”, ECB chief Christine Lagarde said in Warsaw.- Markets -On Wall Street, shares opened lower but rose shortly thereafter as investors scrambled to understand the impact of the latest announcements.European markets opened higher only to fall after China’s retaliation and paring down losses later in the day.In Asia, with Tokyo closed three percent lower while Sydney, Seoul, Singapore and others also sagged.Gold, a haven in times of uncertainty, hit a new record above $3,200 while investors spooked by Trump’s policies dumped normally rock-solid US Treasuries.Some traders speculated that China was offloading some of its vast holdings — which increase the cost of borrowing for the US government — in retaliation for Trump’s measures.burs-adp/lth

JPMorgan Chase sees ‘considerable turbulence’ facing economy as profits rise

JPMorgan Chase CEO Jamie Dimon said Friday that US Treasury bonds remained a safe place in an unpredictable world as he warned of “considerable turbulence” facing the economy.The big US bank reported higher quarterly profits in results overshadowed by upheaval in financial markets as equity markets have churned amid gyrations in the US Treasury market and a falling US dollar.US bond yields were up again early Friday, indicating weaker demand for US Treasuries, long considered a safe haven asset. Dimon rejected the notion that US Treasuries were no longer a haven, but acknowledged an impact from recent market volatility.”It does change the nature a little bit from the certainty point of view,” Dimon said in a conference call with reporters.”But it doesn’t take away the fact that if you’re going to invest your money in something, America is still a pretty, pretty good place in this turbulent world.”The volatility in the Treasury market has been accompanied by a drop in the US dollar that analysts attribute to a weakening US economic outlook and to questions about President Trump’s fluctuating trade policy.Dimon’s comments came as the giant US bank reported first-quarter profits of $14.6 billion, up nine percent from the year-ago level in results that topped analyst expectations.Revenues were $45.3 billion, up eight percent.The lender had a steady performance across businesses, with the biggest profits coming from its corporate and investment bank.Equity markets revenues soared 48 percent as the bank pointed to an especially strong performance in derivatives “amid elevated levels of volatility,” JPMorgan said in a press release. The bank also scored higher revenues in trades connected to interest rates and commodities.Bank officials said they had not seen signs of a steep change in consumer behavior due to tariffs. But they said there had been some move by consumers to “pull forward” spending on some items ahead of tariffs.- Becoming more cautious -Dimon reported hearing “anecdotal” evidence that companies are becoming more reticent about deals.Dimon is hearing that people “are being very cautious about investment,” he said. “What you see in the actual data coming forward, I don’t know.”Dimon in recent days has warned of an increased risk of recession due to Trump’s aggressive trade policy, with China responding to Trump’s latest tariff hike with an escalation of its own.In an earnings press release, Dimon described the economy as “facing considerable turbulence (including geopolitics), with the potential positives of tax reform and deregulation and the potential negatives of tariffs and ‘trade wars,’ ongoing sticky inflation, high fiscal deficits and still rather high asset prices and volatility.” Dimon said.JPMorgan set aside additional reserves of $973 million in case of loan defaults, a sign that it is preparing for a potentially weaker economy. Overall provisions rose 75 percent from the year-ago level.The additional reserves reflect that JPMorgan has adjusted its economic scenario “to add a little bit of downside risk and increase the uncertainty,” said Chief Financial Officer Jeremy Barnum.Shares jumped 3.2 percent in early trading.