Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds sur la planète
Malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 se classe au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur Terre, marqué par un changement climatique toujours à l’oeuvre, a annoncé jeudi l’observatoire européen Copernicus.”Deux ans après le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, la récente série de records de température mondiale est terminée. Pour l’instant. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique s’est arrêté”, souligne Carlo Buontempo, directeur du service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S).- Une inflexion en trompe-l’oeil – Comme en juin, juillet montre une inflexion: il a été en moyenne 1,25°C plus chaud qu’un mois de juillet de l’ère pré-industrielle (1850-1900), alors que la barre de 1,5°C de réchauffement, inscrite dans l’accord de Paris, a été régulièrement franchie depuis deux ans.Mais les mois de juillet des trois dernières années restent cependant les trois plus chauds jamais enregistrés.Cette augmentation de température, qui peut sembler minime, suffit pourtant, ont montré les scientifiques, à rendre les tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes nettement plus meurtriers et destructeurs.Des phénomènes naturels tels que El Niño et l’activité volcanique peuvent s’ajouter aux émissions de gaz à effet de serre des activités humaines pour pousser les températures à la hausse, au-dessus de 1,5°C de réchauffement comme cela s’est produit depuis deux ans, explique à l’AFP Piers Forster, directeur du centre pour les futurs climatiques de l’université de Leeds.”Ces variations sont désormais en train de diminuer, nous ramenant de températures records à des valeurs plus proches de la tendance attendue. Mais notez que ce répit n’est que temporaire. Avec un réchauffement induit par l’homme augmentant d’environ 0,27 °C par décennie, nous pouvons nous attendre à ce que les records soient à nouveau battus dans un avenir proche”, prévient-il.- Canicules et inondations -Le mois dernier, le thermomètre a dépassé 50°C non seulement dans le Golfe et en Irak, mais aussi en Turquie pour la première fois; des pluies torrentielles ont tué des centaines de personnes en Chine et au Pakistan; des incendies ont ravagé des dizaines de milliers d’hectares notamment au Canada.En Espagne, plus de mille décès ont été attribués par un institut public à la chaleur en juillet, moitié plus qu’à la même période de 2024.L’urgence est donc toujours là , explique M. Buontempo, alors que le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de charbon et de gaz, dont la combustion libère du CO2. “À moins de stabiliser rapidement les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, nous devons nous attendre non seulement à de nouveaux records de température, mais aussi à une aggravation de ces impacts, et nous devons nous y préparer.”- Contrastes régionaux -Les moyennes mondiales de températures sont calculées à l’aide de milliards de relevés satellitaires et météo, sur terre et en mer. Les données historiques de Copernicus remontent à 1940.Le mois dernier, 11 pays et territoires ont connu leur mois de juillet le plus chaud depuis au moins 1970, dont Chine et Japon, selon les calculs de l’AFP à partir de ces données.Sans égaler les records des étés précédents, une large partie de l’Europe a été au-dessus des normales, en particulier dans les pays nordiques.A cela s’ajoute une sécheresse record sur plus de la moitié des sols européens et sur le pourtour méditerranéen entre le 1er et le 19 juillet, du jamais vu depuis le début des observations en 2012, selon l’analyse par l’AFP des dernières données disponibles de l’Observatoire européen de la sécheresse (EDO).En revanche, les températures ont été sous les normales en Amérique du Nord et du Sud, en Inde et sur des parties de l’Australie ou de l’Afrique, ainsi qu’en Antarctique.- Des mers toujours en surchauffe -A la surface des océans, juillet a été le 3e mois de juillet le plus chaud.Mais localement, plusieurs records mensuels ont été battus: en mer de Norvège, dans certaines parties de la mer du Nord, de l’Atlantique Nord à l’ouest de la France et du Royaume-Uni…Le mois dernier, l’étendue de la banquise arctique a été inférieure de 10% à la moyenne, se classant au deuxième rang des plus faibles pour un mois de juillet depuis 47 ans d’observations satellitaires, pratiquement à égalité avec 2012 et 2021.Dans l’Antarctique, la superficie de glace de mer est au troisième rang des plus faibles jamais enregistrées pour ce mois.
Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds sur la planète
Malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 se classe au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur Terre, marqué par un changement climatique toujours à l’oeuvre, a annoncé jeudi l’observatoire européen Copernicus.”Deux ans après le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, la récente série de records de température mondiale est terminée. Pour l’instant. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique s’est arrêté”, souligne Carlo Buontempo, directeur du service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S).- Une inflexion en trompe-l’oeil – Comme en juin, juillet montre une inflexion: il a été en moyenne 1,25°C plus chaud qu’un mois de juillet de l’ère pré-industrielle (1850-1900), alors que la barre de 1,5°C de réchauffement, inscrite dans l’accord de Paris, a été régulièrement franchie depuis deux ans.Mais les mois de juillet des trois dernières années restent cependant les trois plus chauds jamais enregistrés.Cette augmentation de température, qui peut sembler minime, suffit pourtant, ont montré les scientifiques, à rendre les tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes nettement plus meurtriers et destructeurs.Des phénomènes naturels tels que El Niño et l’activité volcanique peuvent s’ajouter aux émissions de gaz à effet de serre des activités humaines pour pousser les températures à la hausse, au-dessus de 1,5°C de réchauffement comme cela s’est produit depuis deux ans, explique à l’AFP Piers Forster, directeur du centre pour les futurs climatiques de l’université de Leeds.”Ces variations sont désormais en train de diminuer, nous ramenant de températures records à des valeurs plus proches de la tendance attendue. Mais notez que ce répit n’est que temporaire. Avec un réchauffement induit par l’homme augmentant d’environ 0,27 °C par décennie, nous pouvons nous attendre à ce que les records soient à nouveau battus dans un avenir proche”, prévient-il.- Canicules et inondations -Le mois dernier, le thermomètre a dépassé 50°C non seulement dans le Golfe et en Irak, mais aussi en Turquie pour la première fois; des pluies torrentielles ont tué des centaines de personnes en Chine et au Pakistan; des incendies ont ravagé des dizaines de milliers d’hectares notamment au Canada.En Espagne, plus de mille décès ont été attribués par un institut public à la chaleur en juillet, moitié plus qu’à la même période de 2024.L’urgence est donc toujours là , explique M. Buontempo, alors que le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de charbon et de gaz, dont la combustion libère du CO2. “À moins de stabiliser rapidement les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, nous devons nous attendre non seulement à de nouveaux records de température, mais aussi à une aggravation de ces impacts, et nous devons nous y préparer.”- Contrastes régionaux -Les moyennes mondiales de températures sont calculées à l’aide de milliards de relevés satellitaires et météo, sur terre et en mer. Les données historiques de Copernicus remontent à 1940.Le mois dernier, 11 pays et territoires ont connu leur mois de juillet le plus chaud depuis au moins 1970, dont Chine et Japon, selon les calculs de l’AFP à partir de ces données.Sans égaler les records des étés précédents, une large partie de l’Europe a été au-dessus des normales, en particulier dans les pays nordiques.A cela s’ajoute une sécheresse record sur plus de la moitié des sols européens et sur le pourtour méditerranéen entre le 1er et le 19 juillet, du jamais vu depuis le début des observations en 2012, selon l’analyse par l’AFP des dernières données disponibles de l’Observatoire européen de la sécheresse (EDO).En revanche, les températures ont été sous les normales en Amérique du Nord et du Sud, en Inde et sur des parties de l’Australie ou de l’Afrique, ainsi qu’en Antarctique.- Des mers toujours en surchauffe -A la surface des océans, juillet a été le 3e mois de juillet le plus chaud.Mais localement, plusieurs records mensuels ont été battus: en mer de Norvège, dans certaines parties de la mer du Nord, de l’Atlantique Nord à l’ouest de la France et du Royaume-Uni…Le mois dernier, l’étendue de la banquise arctique a été inférieure de 10% à la moyenne, se classant au deuxième rang des plus faibles pour un mois de juillet depuis 47 ans d’observations satellitaires, pratiquement à égalité avec 2012 et 2021.Dans l’Antarctique, la superficie de glace de mer est au troisième rang des plus faibles jamais enregistrées pour ce mois.
Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds sur la planète
Malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 se classe au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur Terre, marqué par un changement climatique toujours à l’oeuvre, a annoncé jeudi l’observatoire européen Copernicus.”Deux ans après le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, la récente série de records de température mondiale est terminée. Pour l’instant. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique s’est arrêté”, souligne Carlo Buontempo, directeur du service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S).- Une inflexion en trompe-l’oeil – Comme en juin, juillet montre une inflexion: il a été en moyenne 1,25°C plus chaud qu’un mois de juillet de l’ère pré-industrielle (1850-1900), alors que la barre de 1,5°C de réchauffement, inscrite dans l’accord de Paris, a été régulièrement franchie depuis deux ans.Mais les mois de juillet des trois dernières années restent cependant les trois plus chauds jamais enregistrés.Cette augmentation de température, qui peut sembler minime, suffit pourtant, ont montré les scientifiques, à rendre les tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes nettement plus meurtriers et destructeurs.Des phénomènes naturels tels que El Niño et l’activité volcanique peuvent s’ajouter aux émissions de gaz à effet de serre des activités humaines pour pousser les températures à la hausse, au-dessus de 1,5°C de réchauffement comme cela s’est produit depuis deux ans, explique à l’AFP Piers Forster, directeur du centre pour les futurs climatiques de l’université de Leeds.”Ces variations sont désormais en train de diminuer, nous ramenant de températures records à des valeurs plus proches de la tendance attendue. Mais notez que ce répit n’est que temporaire. Avec un réchauffement induit par l’homme augmentant d’environ 0,27 °C par décennie, nous pouvons nous attendre à ce que les records soient à nouveau battus dans un avenir proche”, prévient-il.- Canicules et inondations -Le mois dernier, le thermomètre a dépassé 50°C non seulement dans le Golfe et en Irak, mais aussi en Turquie pour la première fois; des pluies torrentielles ont tué des centaines de personnes en Chine et au Pakistan; des incendies ont ravagé des dizaines de milliers d’hectares notamment au Canada.En Espagne, plus de mille décès ont été attribués par un institut public à la chaleur en juillet, moitié plus qu’à la même période de 2024.L’urgence est donc toujours là , explique M. Buontempo, alors que le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de charbon et de gaz, dont la combustion libère du CO2. “À moins de stabiliser rapidement les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, nous devons nous attendre non seulement à de nouveaux records de température, mais aussi à une aggravation de ces impacts, et nous devons nous y préparer.”- Contrastes régionaux -Les moyennes mondiales de températures sont calculées à l’aide de milliards de relevés satellitaires et météo, sur terre et en mer. Les données historiques de Copernicus remontent à 1940.Le mois dernier, 11 pays et territoires ont connu leur mois de juillet le plus chaud depuis au moins 1970, dont Chine et Japon, selon les calculs de l’AFP à partir de ces données.Sans égaler les records des étés précédents, une large partie de l’Europe a été au-dessus des normales, en particulier dans les pays nordiques.A cela s’ajoute une sécheresse record sur plus de la moitié des sols européens et sur le pourtour méditerranéen entre le 1er et le 19 juillet, du jamais vu depuis le début des observations en 2012, selon l’analyse par l’AFP des dernières données disponibles de l’Observatoire européen de la sécheresse (EDO).En revanche, les températures ont été sous les normales en Amérique du Nord et du Sud, en Inde et sur des parties de l’Australie ou de l’Afrique, ainsi qu’en Antarctique.- Des mers toujours en surchauffe -A la surface des océans, juillet a été le 3e mois de juillet le plus chaud.Mais localement, plusieurs records mensuels ont été battus: en mer de Norvège, dans certaines parties de la mer du Nord, de l’Atlantique Nord à l’ouest de la France et du Royaume-Uni…Le mois dernier, l’étendue de la banquise arctique a été inférieure de 10% à la moyenne, se classant au deuxième rang des plus faibles pour un mois de juillet depuis 47 ans d’observations satellitaires, pratiquement à égalité avec 2012 et 2021.Dans l’Antarctique, la superficie de glace de mer est au troisième rang des plus faibles jamais enregistrées pour ce mois.
Trump-Putin meeting agreed for ‘coming days’, venue set: Kremlin
The Kremlin said Thursday that a summit between Presidents Donald Trump and Vladimir Putin was set for the “coming days”, with the two sides already having agreed the venue “in principle.”The summit would be the first between sitting US and Russian presidents since Joe Biden met Putin in Geneva in June 2021, and comes as Trump seeks to broker an end to Russia’s military assault on Ukraine.Three rounds of direct talks between Moscow and Kyiv have failed to yield any progress towards a ceasefire, with the two sides appearing far apart in their demands to end the more than three-year-long conflict.Trump said Wednesday he was likely to meet Putin face-to-face “very soon.””At the suggestion of the American side, an agreement has been reached in principle to hold a bilateral summit in the coming days,” Kremlin aide Yuri Ushakov was quoted as saying on Thursday by Russian state news agencies.”We are now starting to work out the details together with our American colleagues,” Ushakov said.The Kremlin said a venue had been agreed “in principle”, but did not indicate where the summit could take place.”Next week has been set as a target date,” Ushakov added.- Zelensky calls for meeting -Tens of thousands have been killed since Russia launched its military offensive on Ukraine in February 2022.Russian bombardments have forced millions for flee their homes and destroyed swathes of eastern and southern Ukraine.Putin has resisted multiple calls from the United States, Europe and Kyiv for a ceasefire.At talks in Istanbul, Russian negotiators have outlined hardline territorial demands if Ukraine wants Russia to halt its advance — calling for Kyiv to withdraw from territory it still controls and renounce Western military support.Moscow has also repeatedly sought to cast doubt on Zelensky’s legitimacy and ruled out a meeting between the two leaders until after the terms of a peace deal have been agreed.The announcement of the upcoming summit comes a day after US envoy Steve Witkoff met Putin in Moscow.Witkoff proposed a trilateral meeting with Ukrainian President Volodymyr Zelensky, but Russia did not respond to that proposal, Ushakov said.”The Russian side left this option completely without comment,” he added.Zelensky earlier Thursday had refreshed his call for a meeting with Putin — which he says is the only way to make progress towards peace.”We in Ukraine have repeatedly said that finding real solutions can be truly effective at the level of leaders,” Zelensky wrote on social media.”It is necessary to determine the timing for such a format and the range of issues to be addressed,” he added.The Ukrainian leader said Thursday morning that he had planned to hold “several” conversations throughout the course of the day including with German Chancellor Friedrich Merz, as well as French and Italian officials.s”There will also be communication at the level of national security advisors,” Zelensky added.”The main thing is for Russia, which started this war, to take real steps to end its aggression,” Zelensky added.
Higher US tariffs kick in for dozens of trading partners
The United States began charging higher tariffs on goods from dozens of trading partners Thursday, in a major escalation of President Donald Trump’s drive to reshape global commerce in America’s favor.Shortly before the new levies kicked in, Washington separately announced it would double Indian tariffs to 50 percent and hit many semiconductor imports from around the world with a 100-percent levy.As an executive order signed last week by Trump took effect, US import duties rose from 10 percent to levels between 15 percent and 41 percent for a list of trading partners.Many imports from economies including the European Union, Japan and South Korea now face a 15-percent tariff, even with deals struck with Washington to avert steeper threatened levies.But others like India face a 25-percent duty — to be doubled in three weeks to 50 percent — while Syria, Myanmar and Laos face staggering levels at either 40 percent or 41 percent. Switzerland’s government, which failed to convince Trump not to impose a stinging 39-percent tariff, was set to hold an extraordinary meeting later Thursday.Taking to his Truth Social platform just after midnight, Trump posted: “IT’S MIDNIGHT!!! BILLIONS OF DOLLARS IN TARIFFS ARE NOW FLOWING INTO THE UNITED STATES OF AMERICA!”The latest wave of “reciprocal” duties, aimed at addressing trade practices Washington deems unfair, broadens the measures Trump has imposed since returning to the presidency.- ‘No charge’ -On the eve of his latest salvo, he doubled planned duties on Indian goods to 50 percent, citing New Delhi’s continued purchase of Russian oil. The new levy — up from 25 percent now — would take effect in three weeks.The Federation of Indian Export Organisations called the move a “severe setback for Indian exports, with nearly 55 percent of our shipments to the US market directly affected.”For New Delhi, one of the main sticking points has been Washington’s demand to access India’s vast agricultural and dairy market. “We will not compromise with the interests of our farmers, our dairy sector, our fishermen,” Prime Minister Narendra Modi said Thursday.Trump’s order also threatened penalties on other countries that “directly or indirectly” import Russian oil, a key revenue source for Moscow’s war in Ukraine.Washington has already separately stuck tariffs on sector-specific imports such as steel, autos and pharmaceuticals. Trump said Wednesday he also planned an “approximately 100 percent tariff” on semiconductor imports, but with “no charge” for companies investing in the United States or committed to do so.Shares in Taiwanese chip-making giant TSMC surged as Taipei said it would be exempt, but some other Asian manufacturers took a beating.Companies and industry groups warn the new levies will severely hurt smaller American businesses, while economists caution that they could fuel inflation and hit growth.With the dust settling on countries’ tariff levels, at least for now, Georgetown University professor Marc Busch expects US businesses to pass along more of the bill to consumers.- ‘This will matter’ -An earlier 90-day pause in these higher “reciprocal” tariffs gave importers time to stock up, he said.But although the wait-and-see strategy led businesses to absorb more of the tariff burden initially, inventories are depleting and it is unlikely they will do this indefinitely, he told AFP.”With back-to-school shopping just weeks away, this will matter politically,” said Busch, an international trade policy expert.The tariffs leave lingering questions for partners that have negotiated deals with Trump recently.Tokyo and Washington, for example, appear at odds over key details of their pact, in particular on when lower levies on Japanese cars will take place.Generally, US auto imports now face a 25-percent duty under a sector-specific order. Toyota has cut its full-year profit forecast by 14 percent because of the tariffs.Japan and the United States also appear to differ on whether the “reciprocal” tolls of 15 percent on other Japanese goods would be on top of existing levies or — like the EU — be capped at that level.China and the United States, meanwhile, currently have a shaky truce in their standoff but that is due to expire on August 12.Chinese exports to the United States tumbled 21.7 percent last month, official data showed, while those to the European Union jumped 9.2 percent and to Southeast Asia by 16.6 percent.The EU is seeking a carveout from tariffs for its key wine industry.In a recent industry letter addressed to Trump, the US Wine Trade Alliance and others urged the sector’s exclusion from tolls, saying: “Wine sales account for up to 60 percent of gross margins of full-service restaurants.”Trump has separately targeted Brazil over the trial of his right-wing ally, former president Jair Bolsonaro, who is accused of planning a coup.US tariffs on various Brazilian goods surged from 10 percent to 50 percent Wednesday, but broad exemptions including for orange juice and civil aircraft are seen as softening the blow. Still, key products like Brazilian coffee, beef and sugar are hit.burs-stu/dan
Higher US tariffs kick in for dozens of trading partners
The United States began charging higher tariffs on goods from dozens of trading partners Thursday, in a major escalation of President Donald Trump’s drive to reshape global commerce in America’s favor.Shortly before the new levies kicked in, Washington separately announced it would double Indian tariffs to 50 percent and hit many semiconductor imports from around the world with a 100-percent levy.As an executive order signed last week by Trump took effect, US import duties rose from 10 percent to levels between 15 percent and 41 percent for a list of trading partners.Many imports from economies including the European Union, Japan and South Korea now face a 15-percent tariff, even with deals struck with Washington to avert steeper threatened levies.But others like India face a 25-percent duty — to be doubled in three weeks to 50 percent — while Syria, Myanmar and Laos face staggering levels at either 40 percent or 41 percent. Switzerland’s government, which failed to convince Trump not to impose a stinging 39-percent tariff, was set to hold an extraordinary meeting later Thursday.Taking to his Truth Social platform just after midnight, Trump posted: “IT’S MIDNIGHT!!! BILLIONS OF DOLLARS IN TARIFFS ARE NOW FLOWING INTO THE UNITED STATES OF AMERICA!”The latest wave of “reciprocal” duties, aimed at addressing trade practices Washington deems unfair, broadens the measures Trump has imposed since returning to the presidency.- ‘No charge’ -On the eve of his latest salvo, he doubled planned duties on Indian goods to 50 percent, citing New Delhi’s continued purchase of Russian oil. The new levy — up from 25 percent now — would take effect in three weeks.The Federation of Indian Export Organisations called the move a “severe setback for Indian exports, with nearly 55 percent of our shipments to the US market directly affected.”For New Delhi, one of the main sticking points has been Washington’s demand to access India’s vast agricultural and dairy market. “We will not compromise with the interests of our farmers, our dairy sector, our fishermen,” Prime Minister Narendra Modi said Thursday.Trump’s order also threatened penalties on other countries that “directly or indirectly” import Russian oil, a key revenue source for Moscow’s war in Ukraine.Washington has already separately stuck tariffs on sector-specific imports such as steel, autos and pharmaceuticals. Trump said Wednesday he also planned an “approximately 100 percent tariff” on semiconductor imports, but with “no charge” for companies investing in the United States or committed to do so.Shares in Taiwanese chip-making giant TSMC surged as Taipei said it would be exempt, but some other Asian manufacturers took a beating.Companies and industry groups warn the new levies will severely hurt smaller American businesses, while economists caution that they could fuel inflation and hit growth.With the dust settling on countries’ tariff levels, at least for now, Georgetown University professor Marc Busch expects US businesses to pass along more of the bill to consumers.- ‘This will matter’ -An earlier 90-day pause in these higher “reciprocal” tariffs gave importers time to stock up, he said.But although the wait-and-see strategy led businesses to absorb more of the tariff burden initially, inventories are depleting and it is unlikely they will do this indefinitely, he told AFP.”With back-to-school shopping just weeks away, this will matter politically,” said Busch, an international trade policy expert.The tariffs leave lingering questions for partners that have negotiated deals with Trump recently.Tokyo and Washington, for example, appear at odds over key details of their pact, in particular on when lower levies on Japanese cars will take place.Generally, US auto imports now face a 25-percent duty under a sector-specific order. Toyota has cut its full-year profit forecast by 14 percent because of the tariffs.Japan and the United States also appear to differ on whether the “reciprocal” tolls of 15 percent on other Japanese goods would be on top of existing levies or — like the EU — be capped at that level.China and the United States, meanwhile, currently have a shaky truce in their standoff but that is due to expire on August 12.Chinese exports to the United States tumbled 21.7 percent last month, official data showed, while those to the European Union jumped 9.2 percent and to Southeast Asia by 16.6 percent.The EU is seeking a carveout from tariffs for its key wine industry.In a recent industry letter addressed to Trump, the US Wine Trade Alliance and others urged the sector’s exclusion from tolls, saying: “Wine sales account for up to 60 percent of gross margins of full-service restaurants.”Trump has separately targeted Brazil over the trial of his right-wing ally, former president Jair Bolsonaro, who is accused of planning a coup.US tariffs on various Brazilian goods surged from 10 percent to 50 percent Wednesday, but broad exemptions including for orange juice and civil aircraft are seen as softening the blow. Still, key products like Brazilian coffee, beef and sugar are hit.burs-stu/dan
Higher US tariffs kick in for dozens of trading partnersThu, 07 Aug 2025 08:50:13 GMT
The United States began charging higher tariffs on goods from dozens of trading partners Thursday, in a major escalation of President Donald Trump’s drive to reshape global commerce in America’s favor.Shortly before the new levies kicked in, Washington separately announced it would double Indian tariffs to 50 percent and hit many semiconductor imports from around …
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