Début à Oman de pourparlers entre les Etats-Unis et l’Iran sur le nucléaire

Les Etats-Unis et l’Iran ont entamé samedi à Oman des discussions aux enjeux considérables sur le programme nucléaire iranien, après la menace américaine de recourir à une opération militaire en l’absence d’accord.Les deux parties mènent des pourparlers “indirects” via un intermédiaire dans la capitale Mascate, a indiqué le ministère iranien des Affaires étrangères. Les Américains avaient appelé à des discussions directes.Ce désaccord sur le format illustre la difficulté de la tâche qui attend ces adversaires de longue date. Ils vont tenter de parvenir à un nouvel accord sur le nucléaire après le retrait des Etats-Unis du précédent texte, décidé par Donald Trump lors de son premier mandat en 2018. “Nous ne nous attendons pas à ce que ce cycle de discussions soit très long”, a déclaré à la télévision d’Etat le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï.Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, dirige la délégation iranienne, tandis que l’émissaire du président américain Donald Trump, Steve Witkoff, est à la tête de la délégation américaine.”Nous avons l’intention de parvenir à un accord équitable et honorable, sur la base de l’égalité ”, a déclaré M. Araghchi après son arrivée à Oman, médiateur historique entre l’Iran et les pays occidentaux. Affaibli par les revers infligés par Israël à ses alliés, le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza, l’Iran cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie.Donald Trump a adopté une politique de “pression maximale” à l’égard de l’Iran et imposé de nouvelles sanctions visant son programme nucléaire et son secteur pétrolier. Il a créé la surprise en annonçant lundi la tenue de ces discussions, après des semaines de joutes verbales entre deux pays qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 45 ans.- “Ligne rouge” -Les Etats-Unis cherchent à mettre fin au programme nucléaire de l’Iran, qu’ils accusent de visées militaires, ce que Téhéran dément.Après son arrivée à Mascate, “M. Araghchi a présenté au ministre omanais (des Affaires étrangères) les principes et positions de l’Iran concernant les pourparlers, en vue de leur transmission à l’autre partie”, a indiqué le ministère iranien des Affaires étrangères dans un communiqué.”De nombreuses questions fondamentales seront clarifiées lors de cette réunion, et si les deux parties font preuve d’une volonté suffisante, nous déciderons également d’un calendrier, mais il est encore trop tôt pour en parler”, a ajouté M. Araghchi, selon l’agence Irna.M. Witkoff, en visite vendredi en Russie, a déclaré au Wall Street Journal que “la militarisation de la capacité nucléaire” de l’Iran était une “ligne rouge” pour Washington.”Notre position commence par le démantèlement de votre programme. C’est notre position aujourd’hui. Cela ne veut pas dire, qu’à la marge, nous n’allons pas trouver d’autres moyens pour tenter de parvenir à un compromis”, a-t-il dit. M. Trump a lui déclaré mercredi qu’une intervention militaire était “tout à fait” possible en cas d’absence d’accord. “S’il faut recourir à la force, nous recourrons à la force. Israël y sera bien évidemment très impliqué”, a averti M. Trump, un allié du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui agite régulièrement le spectre d’une attaque contre le programme nucléaire iranien perçu comme une menace contre son pays.”Je veux que l’Iran soit un pays merveilleux, grand et heureux. Mais il ne peut pas avoir d’arme nucléaire”, a prévenu vendredi M. Trump.- “Un peu d’oxygène” -Après le retrait de Washington de l’accord de 2015 et le rétablissement de sanctions américaines à son encontre, la République islamique d’Iran a pris ses distances avec le texte.Elle a accru son niveau d’enrichissement de l’uranium jusqu’à 60%, très au-dessus de la limite de 3,67% imposée par l’accord, se rapprochant du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique. Les conflits à Gaza et au Liban ont attisé les tensions entre l’Iran et Israël, qui ont mené des attaques militaires réciproques pour la première fois après des années de guerre par procuration.Pour Karim Bitar, enseignant à Sciences Po Paris, “la seule et unique priorité est la survie du régime et, idéalement, l’obtention d’un peu d’oxygène, d’un allègement des sanctions, afin de relancer l’économie, car le régime est devenu assez impopulaire”.  

Convoqué en urgence, le Parlement britannique se penche sur le sauvetage de British Steel

Le Parlement britannique convoqué en urgence samedi  débat pour autoriser le gouvernement à prendre le contrôle des deux derniers hauts fourneaux du pays, menacés de fermeture imminente par leur propriétaire chinois.Devant la Chambre des Communes, le ministre du Commerce Jonathan Reynolds a souligné que le rappel du Parlement un samedi, particulièrement rare, témoignait du caractère “unique” et “exceptionnel” de la situation, alors que 2.700 emplois sont menacés.Il a précisé que le projet de loi soumis aux députés ne transférait pas au gouvernement la propriété de British Steel, qui appartient au Chinois Jingye depuis 2020. Mais cette option “reste sur la table” et “pourrait être “l’option probable”, a-t-il ajouté, tout en soulignant que le gouvernement ne pourra “pas financer à long-terme la transformation de l’entreprise”.La valeur économique de l’usine est “proche de zéro”, a-t-il également dit. Le sidérurgiste, qui emploie 3.500 personnes en Angleterre, a annoncé fin mars son intention de fermer début juin ses deux hauts fourneaux, ses opérations de fabrication d’acier et de réduire la capacité du laminoir à acier de Scunthorpe (nord de l’Angleterre). L’entreprise dit avoir investi depuis 2020 plus de 1,2 milliard de livres sterling pour faire tourner ses sites.Il fait valoir que les deux hauts fourneaux, les derniers d’Angleterre, ne sont plus rentables. Elle affirme perdre 700.000 livres (814.000 euros) par jour en raison de conditions de marché “très difficiles”.Cet ancien fleuron britannique, en difficulté depuis des années, est “essentiel” à l’industrie et à la sécurité économique du Royaume-Uni, a insisté  M. Reynolds.L’annonce du projet de loi vendredi a été accueillie par un large consensus politique, du parti vert à celui d’extrême droite Reform UK, et le parti travailliste au pouvoir dispose d’une large majorité à la Chambre.Cette loi donnera le pouvoir au gouvernement de maintenir l’activité des hauts fourneaux,  en enjoignant l’entreprise à la poursuite de l’activité, sous peine de sanctions.- “Offre substantielle”  -Si les hauts fourneaux venaient à fermer, il ne serait plus possible de les rallumer, selon les experts.Avant le début des débats, la secrétaire d’État à l’Industrie Sarah Jones a déclaré à la BBC qu’il n’y avait “à ce stade” aucune offre de reprise sur la table. Et les négociations en cours depuis des mois avec le propriétaire n’ont abouti à aucun accord.”Bien que notre offre à Jingye était substantielle, ils voulaient beaucoup plus”, a déclaré M. Reynolds, ajoutant que le gouvernement avait notamment proposé d’acheter des matières premières “pour maintenir les hauts fourneaux pendant un certain temps”.Jingye réclamait que le gouvernement leur donne “des centaines de millions de livres”, avec le risque que ces millions et d’autres actifs soient transférés en Chine, a-t-il ajouté.Le parti conservateur a accusé le gouvernement d’avoir fait capoter les négociations avec l’entreprise chinoise. Leur cheffe de file, Kemi Badenoch, qui a été ministre du Commerce sous le précédent gouvernement, a accusé les travaillistes d’avoir “bousillé” un projet d’accord, qu’elle affirme avoir en son temps négocié. Sarah Jones a aussi assuré samedi matin sur Sky News que cette prise de contrôle de l’Etat ne serait pas financée par des hausses d’impôts. Le gouvernement compte piocher dans un fonds de 2,5 milliards de livres (2,8 milliards d’euros) spécialement créé pour soutenir le secteur. Le gouvernement est également soutenu par les grands syndicats de l’acier, qui appellent depuis des semaines à tout faire pour éviter la fermeture. “Nous ne pouvons pas permettre que la Grande-Bretagne devienne le seul pays du G7 sans capacité de production d’acier”, avait déclaré vendredi le secrétaire général du syndicat Community, Roy Rickhuss dans un communiqué.La menace de fermeture des derniers hauts fourneaux a ravivé le traumatisme de la fermeture, en septembre 2024, de la plus grande aciérie du Royaume-Uni, à Port-Talbot au pays de Galles, avec la perte de 2.800 emplois.

Israel seizes key Gaza corridor, to expand offensive

Israel announced on Saturday that its military had completed the takeover of a new corridor in southern Gaza, advancing its efforts to seize large parts of the war-battered Palestinian territory.The military also announced a sweeping evacuation order for tens of thousands of residents of Khan Yunis and surrounding areas in southern Gaza ahead of a planned strike after projectiles were fired from there earlier in the day.The seizure of the “Morag axis” came while Hamas expected “real progress” towards a ceasefire deal to end the war in Gaza, an official from the group told AFP, with senior leaders from the Palestinian movement scheduled to hold talks with Egyptian mediators in Cairo later on Saturday.”The IDF (military) has now completed its takeover of the Morag axis, which crosses Gaza between Rafah and Khan Yunis, turning the entire area between the Philadelphi Route (along the border with Egypt) and Morag into part of the Israeli security zone,” Defence Minister Israel Katz said in a statement addressed to residents of Gaza.”Soon, IDF operations will intensify and expand to other areas throughout most of Gaza, and you will need to evacuate the combat zones.”In northern Gaza as well — in Beit Hanoun and other neighbourhoods — residents are evacuating, the area is being taken over and the security zone is being expanded, including in the Netzarim corridor,” he added.- Cairo talks -Since a ceasefire between Israel and Hamas collapsed in mid-March, Israel’s renewed offensive in Gaza has displaced hundreds of thousands of people while the military has seized large areas of the war-battered territory.Top Israeli officials, including Prime Minister Benjamin Netanyahu, have repeatedly said that the ongoing assault aims to pressure Hamas into freeing the remaining 58 hostages held in Gaza.Hamas said the offensive not only “kills defenceless civilians but also makes the fate of the occupation’s prisoners (hostages) uncertain”.In a separate announcement, the military ordered residents of Khan Yunis and surrounding areas to evacuate after the air force intercepted three projectiles fired from south Gaza earlier in the day.”IDF troops are operating with significant force in the area, and will strike with intensity on any location from which rockets are launched,” the military said on X. The United Nations had warned a day before that expanding Israeli evacuation orders were resulting in the “forcible transfer” of people into ever-shrinking areas, raising “real concern as to the future viability of Palestinians as a group in Gaza”.Later on Saturday, a Hamas delegation and Egyptian mediators were to meet in Cairo.”We hope the meeting will achieve real progress towards reaching an agreement to end the war, halt the aggression and ensure the full withdrawal of occupation forces from Gaza,” a Hamas official familiar with the ceasefire negotiations said on condition of anonymity.According to him, Hamas has not yet received any new ceasefire proposals, despite Israeli media reports suggesting that Israel and Egypt had exchanged draft documents outlining a potential ceasefire and hostage release agreement.”However, contacts and discussions with mediators are ongoing,” he added, accusing Israel of “continuing its aggression” in Gaza.- Strikes continue -The Times of Israel reported that Egypt’s proposal would involve the release of eight living hostages and eight bodies, in exchange for a truce lasting between 40 and 70 days and a substantial release of Palestinian prisoners.US President Donald Trump said during a cabinet meeting this week that “we’re getting close to getting them (hostages in Gaza) back”.Trump’s Middle East envoy Steve Witkoff was also quoted in an Israeli media report as saying “a very serious deal is taking shape, it’s a matter of days”.Since Israel resumed its Gaza strikes, more than 1,500 people have been killed, according to the health ministry in the Hamas-run territory to which Israel cut off aid more than a month ago.Dozens of these strikes have killed “only women and children,” the UN human rights office said Friday.AFP footage of the aftermath of a strike on Saturday showed the bodies of four men, wrapped in white shrouds, at a local hospital, while several individuals gathered to offer prayers before the funeral.The war in Gaza broke out after Hamas’s October 7, 2023, attack on Israel. It resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Gaza’s health ministry said on Friday that at least 1,563 Palestinians had been killed since March 18 when the ceasefire collapsed, taking the overall death toll since the war began to 50,933.

“Il a l’air bien” : en Serbie, à la rencontre de ceux qui font encore confiance au président

Confronté au plus grand mouvement de contestation depuis son arrivée au pouvoir, le président serbe organise samedi un rassemblement à Belgrade, où il espère prouver qu’une partie du pays le soutient encore, en usant de sa rhétorique habituelle : sécurité, stabilité et prospérité.Dans un pays entaché par des accusations de fraude électorale, il est difficile d’estimer la part de la population qui soutient encore activement Aleksandar Vucic face aux centaines de milliers de manifestants qui défilent depuis des mois contre la corruption et pour un système plus juste.A Pecinci, à une cinquantaine de kilomètres de Belgrade, la population a voté à 85% pour le SNS (droite nationaliste), le parti du président, aux dernières élections locales, en juin.”Pour moi, tous les hommes politiques sont les mêmes”, explique Marija Vidakovic, une aide-soignante en chemin pour aller chercher sa fille à la crèche. “Mais si vous me demandez si je soutiens le président, la réponse est oui”. “Il m’a l’air bien. Nous sommes en sécurité, nous n’avons pas à craindre de bombardements … C’est ce que j’apprécie le plus”, ajoute cette trentenaire, en référence aux bombardements de l’Otan en 1999, traumatisme encore très présent en Serbie. Quant aux manifestations qui secouent le pays depuis des mois, “elles touchent des gens qui n’ont rien à voir avec tout ça, des gens ordinaires, qui veulent juste vivre leur vie et ne le peuvent pas”, estime-t-elle. “Mon mari travaille en ville [à Belgrade, ndlr], et maintenant on se demande tous les jours s’il va réussir à y aller, à cause des blocages”.Les étudiants, à la tête du mouvement de contestation, né de l’effondrement meurtrier d’un auvent en béton de la gare de Novi Sad le 1er novembre 2024, organisent régulièrement des rassemblements qui peuvent bloquer la circulation pendant des heures. Et des centaines d’écoles à travers le pays sont à l’arrêt.”Tout ce cirque dans les rues, les blocages… c’est le chaos. Les transports ne marchent pas, on ne sait pas, en partant au bureau, si on pourra rentrer…”, fulmine Srbijanka* la soixantaine avancée. “Je suis contre les étudiants, mais aussi contre Vucic”, ajoute-t-elle aussitôt, estimant qu’ils sont de toute façon tous “payés par l’Occident”.”C’est une minorité”, ajoute-t-elle, persuadée que les médias mentent sur le nombre de manifestants. “Mais on n’ose rien dire, sinon on va nous traiter d'”homme sandwich”, en référence aux casse-croûtes distribués par le SNS à ceux qui se déplacent pour assister à des meetings.- Bloc contre Bloc -Selon un sondage du CRTA en février, seules 34% des personnes interrogées étaient opposées aux manifestations. Mais les petites villes et les zones rurales font partie des principaux bastions du parti, explique Bojan Klacar, directeur du Centre pour des élections libres et de la démocratie (CeSID), une ONG indépendante.”Ce que l’on est en train d’observer, c’est l’homogénéisation de deux blocs : aucun des deux camps ne perd vraiment de supporters, mais chaque bloc se structure de plus en plus autour du soutien ou de rejet du président. Ceux qui le soutenaient le font encore plus, et ceux qui le critiquent aussi”. Le soutien “provient principalement des personnes âgées de plus de 60 ans, et il est particulièrement fort parmi les retraités”, explique le chercheur. “Il est légèrement plus élevé chez les femmes que chez les hommes, et il est plus fort chez ceux ayant un niveau d’éducation plus faible”.Angelina*, 66 ans, cheveux courts, vêtue de noir et le visage marqué, fait partie des habitants de Pecinci qui se disent satisfaits de sa situation.”J’ai du chauffage, l’eau courante, je peux manger de la viande… Je suis contente de ma vie. Les jeunes, que veulent-ils ?”, se demande-t-elle. Avant de suggérer que malgré tout, la corruption est partout.- Clientélisme -Pour M. Klacar, une partie du soutien dont jouit M. Vucic, président depuis 2017, vient des succès économiques qu’il met régulièrement en avant.”Les investissements dans de petites villes, les augmentations de salaires, les créations d’emplois… Contrairement à l’état de droit, à certaines valeurs qui peuvent parfois paraitre abstraites, les infrastructures, c’est très visible”, explique le chercheur. A cela s’ajoute la force du parti, qui revendique 700.000 membres sur 6,6 millions d’habitants.”Il y a en Serbie un grand nombre de personnes qui ont des avantages concrets très directs en adhérant au parti […] des emplois dans les institutions ou les entreprises publiques”, avance-t-il.Fataliste Aleksandar, qui refuse de donner son nom de famille, veste de chantier kaki sur le dos et bonnet sur la tête, ne voit pas de raison de changer de responsables politiques.”C’est ceux qu’on a, on n’a pas besoin d’en avoir de meilleurs”, explique-t-il. “Enfin, on en aurait besoin, mais ça n’arrivera pas. Donc c’est comme ça”. *Ces personnes n’ont pas souhaité donner leurs noms

UK lawmakers hold emergency debate to save British Steel

UK lawmakers held a rare Saturday parliamentary debate as the government seeks to pass emergency legislation to stop the last British factory that can make steel from scratch shutting down.Prime Minister Keir Starmer has said his administration plans to “take control” of the struggling Chinese-owned British Steel plant to prevent its blast furnaces going out and save what is left of the country’s steel industry.In a vote later Saturday, MPs were expected to pass the bill to take over the running of the Scunthorpe plant, which employs around 2,700 people and produces steel crucial for UK industries including construction and rail transport. The government views the possible closure of the plant as a risk to Britain’s long-term economic security, given the decline of the UK’s once robust steel industry.”Steel is fundamental to Britain’s industrial strength, to our security and to our identity as a primary global power,” business and trade secretary Jonathan Reynolds told parliament.”Today’s legislation will help ensure that we can retain that steel making capability here in the UK, both now and for years to come,” he said.Amid speculation the move could pave the way to nationalisation, Reynolds said state ownership “remains on the table” and may well be the “likely option”.But he said the scope of Saturday’s bill was more limited — it “does not transfer ownership to the government,” he explained, adding that this would have to be dealt with at a later stage.Ministers have said no private company has been willing to invest in the plant. – ‘Act decisively’ -British Steel’s Chinese owners Jingye have said it is no longer financially viable to run the furnaces at the unit in northern England.Jingye bought British Steel in 2020 and says it has invested more than £1.2 billion ($1.5 billion) to maintain operations but is losing around £700,000 a day.Reynolds said “the effective market value of this company is zero,” and that Jingye had wanted to maintain the operation in the UK but supply it with slab steel from China to keep it going.Labour MP and leader of the House of Commons Lucy Powell said members of parliament were meeting “in these special circumstances because the government needs to act decisively.”But the government came under fire from the opposition Conservative party for its handling of the negotiations, and faced calls from some Labour MPs to fully nationalise the plant.Reynolds said the government had sought to buy raw materials to keep the furnaces running with “no losses whatsoever for Jingye,” but met with resistance. “A counter offer was instead made by Jingye to transfer hundreds of millions of pounds to them, without any conditions to stop that money and potentially other assets being immediately transferred to China,” he said. “They also refused a condition to keep the blast furnaces maintained and in good working order.”Saturday’s emergency legislation is set to provide for criminal sanctions if executives fail to comply with instructions to keep the blast furnaces open.The 10-page bill allows the government to instruct steel companies to keep assets running, and to take over assets if firms fail to comply. It also provides for a compensation scheme for costs incurred.- Trump tariffs -MPs left for their Easter holidays on Tuesday and were not due to return to parliament until April 22.In an indication of how seriously the government is taking the plight of British Steel, the last Saturday sitting of parliament was in October 2019 to vote on former prime minister Boris Johnson’s Brexit deal.Before that MPs last sat on a Saturday recall at the start of the Falklands War between Britain and Argentina in 1982.Scunthorpe in northern England is British Steel’s primary site, and Britain’s last virgin steel plant — which produces steel from raw rather than recycled materials — after Tata’s Port Talbot shuttered its blast furnace last year.British Steel has said US President Donald Trump’s tariffs on the sector were partly to blame for the Scunthorpe plant’s difficulties. However, fierce competition from cheaper Asian steel has heaped pressure on Europe’s beleaguered steel industry in recent years.British Steel has its roots as far back as the Industrial Revolution but took shape in 1967 when the Labour government nationalised the industry, which at the time employed nearly 270,000 people.After privatisation and a massive decline in Britain’s steel sector, India’s Tata Steel bought the group in 2007 before selling it on in 2016 to investment fund Greybull Capital for a token £1. It was renamed British Steel.After more instability, British Steel was taken over by the government’s insolvency service in 2019 and then acquired by Jingye the following year.

Israël veut étendre son offensive à la plus grande partie de Gaza

Israël a annoncé samedi la prise par ses troupes d’un axe clé dans le sud de la bande de Gaza et l’extension de son offensive à la plus grande partie du territoire palestinien ravagé par la guerre.Dans le même temps, le mouvement islamiste palestinien Hamas a dit espérer de “réels progrès” dans des discussions prévues au Caire entre une délégation du Hamas et les médiateurs égyptiens en vue d’une trêve dans le territoire palestinien.Après deux mois de trêve, Israël a repris ses bombardements aériens suivis d’opérations terrestres à Gaza, le Premier ministre Benjamin Netanyahu estimant qu’une pression militaire accrue était le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages.”Bientôt, les opérations des forces israéliennes s’intensifieront et s’étendront à d’autres zones dans la plus grande partie de Gaza, et vous devrez évacuer les zones de combat”, a indiqué le ministre de la Défense Israël Katz, s’adressant à la population palestinienne.Il a aussi annoncé que l’armée avait pris le contrôle de l’axe clé de Morag, qui sépare les villes de Rafah près de la frontière égyptienne et de Khan Younès, dans le sud du territoire palestinien dévasté et assiégé.L’armée a ensuite appelé les habitants de Khan Younès à l’évacuer, en prévision d’une opération de  représailles à des roquettes tirées depuis le sud de Gaza vers Israël.La guerre à Gaza été déclenchée par une attaque d’une ampleur sans précédent menée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine dans le sud d’Israël.L’attaque a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels. Sur les 251 personnes enlevées durant l’attaque, 58 sont toujours retenues à Gaza dont 34 sont mortes, selon l’armée.- Une délégation du Hamas au Caire -Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé qu’au moins 1.563 Palestiniens avaient été tués depuis le 18 mars, portant selon lui à 50.933 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l’offensive israélienne de représailles.Plus tôt, un responsable du Hamas a annoncé des discussions samedi au Caire entre une délégation du Hamas conduite par le négociateur en chef Khalil al-Hayya et les médiateurs égyptiens. “Nous espérons que la rencontre permettra de réaliser de réels progrès en vue d’un accord mettant fin à la guerre et à l’agression, et garantissant le retrait complet des forces d’occupation (israéliennes, ndlr) de Gaza”, a-t-il indiqué à l’AFP sous couvert de l’anonymat.Selon lui, le Hamas n’a reçu aucune nouvelle offre de trêve, malgré des informations de médias israéliens rapportant que l’Egypte et Israël avaient échangé des projets de documents portant sur un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages.”Mais les discussions avec les médiateurs sont en cours”, a-t-il affirmé.Selon le Times of Israel, la proposition égyptienne prévoirait le retour en Israël de 16 otages, huit vivants et huit morts, en échange d’une trêve de 40 à 70 jours ainsi que de la libération d’un grand nombre de prisonniers palestiniens.L’émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, cité par la presse israélienne, a indiqué qu'”un accord très sérieux prend forme, c’est une question de jours”.- Nouvelles frappes meurtrières -Une trêve conclue sous l’égide des Etats-Unis, de l’Egypte et du Qatar, entre le 19 janvier et le 17 mars, a permis le retour de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la libération par Israël de quelque 1.800 prisonniers palestiniens.”Chaque jour de retard (dans la conclusion d’un accord) signifie davantage de morts parmi les civils palestiniens sans défense et un sort inconnu” pour les otages, a indiqué le Hamas dans un communiqué.Samedi, la Défense civile locale a fait état d’un mort et de plusieurs blessés dans une frappe aérienne israélienne à l’ouest de Khan Younès. Quatre autres Palestiniens ont été enterrés le même jour après une frappe israélienne sur leur maison dans l’est de la ville de Gaza (nord), selon des images de l’AFP. Celles-ci montrent des Palestiniens se recueillant devant quatre corps enveloppés dans des linceuls blancs, posés sur des brancards.Selon le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, “entre le 18 mars et le 9 avril 2025, il y a eu environ 224 frappes israéliennes sur des immeubles résidentiels et des tentes de déplacés” à Gaza. Pour “36 frappes répertoriées et corroborées”, les victimes “étaient uniquement des femmes et des enfants”.

First US-Iran nuclear talks in years start in Oman

The United States and Iran opened high-stakes talks on Tehran’s nuclear programme on Saturday with President Donald Trump threatening military action if they fail to produce a deal.The two sides entered “indirect” talks — via an intermediary — in the Omani capital Muscat, Iran’s foreign ministry said. The Americans had called for the meetings to be face-to-face.Disagreement over the format indicated the task facing the long-term adversaries, who are seeking a new nuclear deal after Trump pulled out of an earlier agreement during his first term in 2018.Foreign Minister Abbas Araghchi is leading the Iranian delegation while Trump’s special envoy Steve Witkoff heads the US team.”Our intention is to reach a fair and honourable agreement from an equal position,” Araghchi said in a video posted by Iranian state TV.Iran, weakened by Israel’s pummelling of its allies Hezbollah in Lebanon and Hamas in Gaza, is seeking relief from wide-ranging sanctions hobbling its economy.Tehran has agreed to the meetings despite baulking at Trump’s “maximum pressure” campaign of ramping up sanctions and repeated military threats.Meanwhile the US, hand-in-glove with Iran’s arch-enemy Israel, wants to stop Tehran from ever getting close to developing a nuclear bomb.- Witkoff open to ‘compromise’ -Witkoff told The Wall Street Journal earlier that “our position today” starts with demanding that Iran completely dismantle its nuclear programme — a view held by hardliners around Trump that few expect Iran would ever accept.”That doesn’t mean, by the way, that at the margin we’re not going to find other ways to find compromise between the two countries,” Witkoff told the newspaper.”Where our red line will be, there can’t be weaponisation of your nuclear capability,” he added.The talks were revealed in a surprise announcement by Trump as he met the press alongside Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu at the White House on Monday.Hours before they begin, Trump told reporters aboard Air Force One: “I want Iran to be a wonderful, great, happy country. But they can’t have a nuclear weapon.”Iranian supreme leader Ayatollah Ali Khamenei’s adviser Ali Shamkhani said Tehran was “seeking a real and fair agreement”, adding that “important and implementable proposals are ready”.Saturday’s contact between the two sides, which have not had diplomatic relations for decades, follows repeated threats of military action by both the United States and Israel.”If it requires military, we’re going to have military,” Trump said on Wednesday when asked what would happen if the talks fail to produce a deal.Responding to Trump’s threat, Tehran said it could expel United Nations nuclear inspectors, a move that Washington warned would be an “escalation”.- ‘Survival of the regime’ -The 2015 deal that Trump exited aimed to make it practically impossible for Iran to build an atomic bomb, while at the same time allowing it to pursue a civil nuclear programme.Britain, China, France, Russia and Germany were the other parties to the agreement, of which Araghchi was a key architect.Iran, which insists its nuclear programme is only for civilian purposes, stepped up its activities after Trump abandoned the 2015 agreement.The latest International Atomic Energy Agency report noted with “serious concern” that Iran had an estimated 274.8 kilograms of uranium enriched to 60 percent, nearing the weapons grade of 90 percent.Karim Bitar, a Middle East Studies lecturer at Sciences Po university in Paris, said negotiations “will not focus exclusively on… the nuclear programme”.”The deal would have to include Iran stopping its support to its regional allies,” a long-standing demand by US allies in the Gulf, he said.For Iran, it could be a matter of the government’s very survival.”The one and only priority is the survival of the regime, and ideally, to get some oxygen, some sanctions relief, to get their economy going again, because the regime has become quite unpopular,” Bitar said.