Déficit: Eric Lombard annonce un effort “considérable” de 40 milliards d’euros en 2026

La France va devoir réaliser “un effort supplémentaire de 40 milliards d’euros” l’an prochain, un engagement “très considérable”, sous forme “essentiellement” d’économies, nécessaire pour atteindre son objectif de déficit public de 4,6% du PIB en 2026, a annoncé dimanche le ministre de l’Economie Eric Lombard.Le pays s’était déjà doté d’un budget pour 2025 prévoyant une cinquantaine de milliards d’euros d’efforts, renforcé cette semaine par cinq milliards supplémentaires puisés dans des crédits mis en réserve.La France est “en état d’alerte budgétaire”, a prévenu dimanche M. Lombard sur BFMTV, une situation qui n’est pas liée à la guerre commerciale déclenchée par les Etats-Unis mais bien aux “déficits cumulés” du pays.Le ministre a tenu ces propos l’avant-veille d’une conférence publique convoquée par le Premier Ministre François Bayrou, destinée à sensibiliser les Français aux “pathologies” budgétaires du pays, dont la grande fragilité est exacerbée par les incertitudes liées à l’assaut protectionniste des Etats-Unis.L’effort de 40 milliards d’euros portera “essentiellement” sur des “économies”. Mais “ça peut être aussi une augmentation des recettes liées à la croissance”, a tenu à rassurer M. Lombard.- “Crédibilité sur les marchés” -“Avec 57% de PIB de dépenses publiques, on peut tout à fait à la fois réduire les dépenses et maintenir la qualité des services”, a-t-il estimé, refusant de qualifier cette politique “d’austérité”.En outre, il a dit “souhaiter” que la contribution différentielle sur les plus hauts revenus (CDHR), appliquée aux ménages les plus aisés, présentée comme temporaire et qui fixe un taux minimal d’imposition de 20%, soit “pérenne” dans “un souci d’équité”, précisant que le gouvernement s’engageait à combattre la suroptimisation fiscale. Bercy travaille à transformer cette contribution “en un outil de lutte contre les suroptimisations fiscales”, a précisé son cabinet à l’AFP.”Nous avons une méthode radicalement nouvelle, avec le Premier ministre, qui est de construire ce budget dès mardi”, a-t-il lancé.Réagissant rapidement après cette annonce, le leader de la France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a jugé que “le peuple de France est traité comme la Grèce en 2010″. Le leader de la gauche radicale fait référence dans son message à la crise grecque qui avait provoqué une crise de toute la zone euro et obligé la Grèce à une cure d’austérité d’une rare sévérité.”La macronie vous présente sa facture (…). L’équivalent du budget de l’Éducation nationale”, écrit-il également dans un message posté sur X.La porte-parole du gouvernement Sophie Primas a admis dimanche qu’il s’agissait “d’une équation difficile”. Cependant, “le Premier ministre s’est engagé, le président de la République également, (…) à ne pas augmenter les impôts”, a-t-elle rappelé au “Grand Jury” RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat. Pour 2025, l’objectif d’un déficit à 5,4% du PIB “est une question de crédibilité sur les marchés”, a-t-elle estimé, en assurant: “Nous tiendrons ces 5,4%.”Concernant le maintien de cet objectif, Eric Lombard a de son côté suggéré qu’il était “possible” que les efforts additionnels soient supérieurs aux cinq milliards d’euros prévus. “Ca peut être plus d’économies car il est hors de question d’augmenter les impôts.”- “Pas tirés d’affaire” -Le ministre de l’Economie a été longuement questionné à propos des droits de douane américains. Le président américain Donald Trump a récemment fait volte-face et les a ramenés à 10% pendant 90 jours, ce qui reste “beaucoup trop”, a rappelé le ministre. Si ces droits de douane sont passés de 20% à 10% pour l’Union européenne, “on a l’impression qu’on est tirés d’affaire, mais pas du tout”, a-t-il averti, soulignant que l’objectif était “de revenir au libre-échange”.Interrogé sur l’introduction éventuelle d’un “quoi qu’il en coûte”, comme pendant la pandémie de Covid 19, le ministre s’est montré ferme : “Nous n’en avons pas les moyens d’une part et puis, d’autre part, notre économie grâce d’ailleurs au +quoi qu’il en coûte+ est solide, nos entreprises sont solides”. Eric Lombard a toutefois dit suivre “très attentivement” la situation et notamment les “28.000 entreprises qui exportent aux Etats-Unis, dont 40% (…) la moitié de leur production”.”Le temps n’est pas à distribuer de l’argent public que nous n’avons pas. Il faut trouver d’autres solutions pour soutenir nos filières industrielles”, a-t-il ajouté.

Children’s show ‘Yo Gabba Gabba!’ takes Coachella by storm

The wide-eyed, permanently smiling, colorful characters of cult kids musical “Yo Gabba Gabba!” gave Coachella A-listers a run for their money over the weekend, as joyous fans flocked to their celebrity-packed set in the California desert.”There’s a party in my tummy / So yummy,” shrieked fans in a sing-along intended to help the audience get its “wiggles” out.The children’s musical television series whose original run began in 2007 centers on costumed toys come-to-life, whose songs, visuals and interaction aim to teach children life skills, while also entertaining parents.The show gained notoriety for its laundry list of celebrity guests, especially from the indie music world, and spawned a franchise including a touring live show.So while at first glance its booking at Coachella — the major music festival whose headliners this year include Lady Gaga, Green Day and Post Malone — seemed odd, show creators Christian Jacobs and Scott Schultz told AFP it’s actually a natural fit.”We were dads going to Coachella, and working at Coachella, and we were all hyped about Coachella — so in a lot of ways there’s a lot of DNA in the creation of the show that comes directly from live music, and a lot of the bands that have played here, and the legacy of Coachella,” Jacobs said during an interview at the artists’ trailer backstage.Hype man and Public Enemy rapper Flavor Flav had a top cameo during the trippy performance Saturday afternoon: the “Flavor of Love” star beatboxed about loving bugs.Thundercat, the multi-hyphenate artist who has worked with Kendrick Lamar, arrived in a furry cat suit to perform “The Orange Cat’s Special Time Outdoors.”The set closed with a rollicking rendition of the Muppet classic “The Rainbow Connection,” a performance that included rock band Portugal the Man, its legendary songwriter Paul Williams, and the beloved pop music satirist “Weird Al” Yankovic.”We don’t consider ‘Yo Gabba Gabba!’ as like a TV show that’s dabbling in music — it’s a music show,” Scott Schultz said.And the nostalgia-conjuring Coachella performance was a full-circle moment.”The kids who were children for ‘Gabba’… have grown up, and they’re their 20-year-old selves,” Schultz said. “It’s sort of like we’re performing for them a second time.””That feels awesome,” Jacobs added, to “see our own little baby show grow up.”- ‘Kids at heart’ -Each of the creators has four kids of his own, some of whom are now grown and also work on the show.”We are kids at heart, and when we had our first children we didn’t want to just put them in front of kids’ television and leave them,” Schultz said. “We wanted to participate with them, and that felt sort of limited.”So they created their own show, drawing on their youthful backgrounds as punk rockers and their mutual love of music to invent something interactive, visual and educational.”Music is such an amazing tool, not just for teaching, but for feeling,” Jacobs said. “How do you create feeling in songs and emotion and emotional intelligence — can that accompany a song or a vibe? Absolutely, yes.”And it was definitely a vibe at Coachella: a throng of fans spanning generations played interactive games with the characters on stage and sang along to tracks like “Don’t Bite Your Friends.””We’re transporting you to a fantastical universe where we can be kids and have permission to be kids again, and it’s not so much different than ours,” Schultz said.”It just is sort of fun and more colorful and more exciting and full of music.”

Les bureaux de vote ont fermé, l’Equateur attend le nom de son ou sa présidente

Les bureaux de vote ont fermé dimanche en Equateur pour le second tour de la présidentielle opposant le sortant Daniel Noboa à sa rivale de gauche Luisa Gonzalez dans un duel dont l’issue s’annonce serrée.Les opérations de dépouillement ont débuté à 17H00 locales (22H00 GMT) pour départager M. Noboa, 37 ans, qui a remporté de justesse le premier tour en février, et Mme Gonzalez, 47 ans, au terme d’une campagne électorale dominée par la question de lutte contre les gangs de trafiquants de drogue et la violence dans le pays.Selon l’autorité électorale, 84% des 13,7 millions d’électeurs appelés aux urnes dans ce scrutin obligatoire se sont rendus dans les bureaux de vote gardés par des milliers de militaires et policiers.”Lors de cette élection (…) soit nous nous libérons soit nous sombrons”, estime Elena Betancourt, une retraitée de 73 ans, interrogée par l’AFP à Quito.Luisa Gonzalez, avocate et dauphine de l’ancien dirigeant socialiste Rafael Correa (2007-2017), figure clivante en Equateur, aspire à devenir la première femme à diriger le pays.Daniel Noboa, entrepreneur millionnaire, espère gouverner quatre ans de plus, après avoir gagné par surprise l’élection anticipée d’octobre 2023 convoquée par son prédécesseur Guillermo Lasso.Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d’habitants a connu une transformation brutale.Ses ports sur le Pacifique, son économie dollarisée et sa position entre Colombie et Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, ont fait de l’Equateur une plaque tournante du trafic de drogue. La guerre entre cartels a conduit à l’assassinat d’un candidat à la présidence en 2023, à la prise de contrôle de prisons par des groupes criminels et à une attaque armée début 2024 contre une chaîne de télévision. Tout cela dans une économie endettée et chancelante.Autrefois considéré comme un oasis de tranquillité dans une région troublée, l’Equateur a connu en 2025 le début d’année le plus sanglant de son histoire récente: chaque heure, une personne est tuée.- Accusations de fraude -A l’issue du premier tour en février, où moins de 17.000 voix séparaient les deux candidats, Daniel Noboa a dénoncé de “nombreuses irrégularités”, des soupçons rejetés par les observateurs internationaux présents sur place.Luisa Gonzalez a pour sa part accusé le gouvernement “d’actions désespérées” visant à manipuler les procès-verbaux de l’élection. “Nous devons rejeter fermement le discours sur la fraude, les accusations sans preuve non seulement nuisent à cette institution, mais minent également la confiance envers la démocratie elle-même”, a averti dimanche la présidente du CNE, Diana Atamaint.Si le résultat est serré, celui qui l’emportera aura des problèmes de “légitimité”, avec “la moitié du pays contre lui”, souligne le politologue Simon Pachano. “Lundi, le pays va se réveiller divisé”, prédit Marcelo Salgado, 61 ans, gérant de café.”L’époque de (Rafael) Correa est celle où (…) nous avons tous eu de meilleurs revenus, davantage de stabilité, et une meilleure répartition en général”, estime-t-il. Dans la station balnéaire d’Olon, sur la côte pacifique, Daniel Noboa, entouré d’un important dispositif de forces de l’ordre, est sorti du bureau de vote sans un mot pour la presse, ni une poignée de main pour ses sympathisants. Juste un sourire et un bras levé avant de remonter dans son véhicule, toujours sous haute protection.Il “va nous sortir de la crise actuelle (…), dans le peu de temps où il a été président, personne n’a affronté le trafic de drogue et la corruption comme il l’a fait”, assure Alejandro Achig, enseignant à la retraite.Gisela Chancay, serveuse de 22 ans, veut aussi reconduire le président sortant jusqu’en 2029, jugeant qu’il n’a pas eu assez de temps pour “montrer comment il pouvait améliorer l’Equateur”.- Deux visions -Héritier d’un magnat de la banane, Daniel Noboa incarne l’élite politique équatorienne issue du monde de l’entreprise. Il exploite sur les réseaux sociaux son image de jeune dirigeant tenant d’une ligne dure en matière de sécurité, marquée par l’envoi de militaires dans les rues et dans les prisons, une politique dénoncée par des organisations de défense des droits humains. Luisa Gonzalez vante des dépenses accrues dans les infrastructures et services publics dans un pays en récession, frappé par la pauvreté et le travail précaire.L’avocate promet également la sécurité mais un plus grand respect des droits humains. Elle s’affiche comme une femme simple, mère célibataire qui s’est faite toute seule, une sportive amatrice de tatouages.”Aujourd’hui, l’Equateur réécrit l’histoire (…) la patrie renaît”, a déclaré celle qui s’était inclinée face à Daniel Noboa au second tour de la présidentielle anticipée de 2023. 

Les bureaux de vote ont fermé, l’Equateur attend le nom de son ou sa présidente

Les bureaux de vote ont fermé dimanche en Equateur pour le second tour de la présidentielle opposant le sortant Daniel Noboa à sa rivale de gauche Luisa Gonzalez dans un duel dont l’issue s’annonce serrée.Les opérations de dépouillement ont débuté à 17H00 locales (22H00 GMT) pour départager M. Noboa, 37 ans, qui a remporté de justesse le premier tour en février, et Mme Gonzalez, 47 ans, au terme d’une campagne électorale dominée par la question de lutte contre les gangs de trafiquants de drogue et la violence dans le pays.Selon l’autorité électorale, 84% des 13,7 millions d’électeurs appelés aux urnes dans ce scrutin obligatoire se sont rendus dans les bureaux de vote gardés par des milliers de militaires et policiers.”Lors de cette élection (…) soit nous nous libérons soit nous sombrons”, estime Elena Betancourt, une retraitée de 73 ans, interrogée par l’AFP à Quito.Luisa Gonzalez, avocate et dauphine de l’ancien dirigeant socialiste Rafael Correa (2007-2017), figure clivante en Equateur, aspire à devenir la première femme à diriger le pays.Daniel Noboa, entrepreneur millionnaire, espère gouverner quatre ans de plus, après avoir gagné par surprise l’élection anticipée d’octobre 2023 convoquée par son prédécesseur Guillermo Lasso.Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d’habitants a connu une transformation brutale.Ses ports sur le Pacifique, son économie dollarisée et sa position entre Colombie et Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, ont fait de l’Equateur une plaque tournante du trafic de drogue. La guerre entre cartels a conduit à l’assassinat d’un candidat à la présidence en 2023, à la prise de contrôle de prisons par des groupes criminels et à une attaque armée début 2024 contre une chaîne de télévision. Tout cela dans une économie endettée et chancelante.Autrefois considéré comme un oasis de tranquillité dans une région troublée, l’Equateur a connu en 2025 le début d’année le plus sanglant de son histoire récente: chaque heure, une personne est tuée.- Accusations de fraude -A l’issue du premier tour en février, où moins de 17.000 voix séparaient les deux candidats, Daniel Noboa a dénoncé de “nombreuses irrégularités”, des soupçons rejetés par les observateurs internationaux présents sur place.Luisa Gonzalez a pour sa part accusé le gouvernement “d’actions désespérées” visant à manipuler les procès-verbaux de l’élection. “Nous devons rejeter fermement le discours sur la fraude, les accusations sans preuve non seulement nuisent à cette institution, mais minent également la confiance envers la démocratie elle-même”, a averti dimanche la présidente du CNE, Diana Atamaint.Si le résultat est serré, celui qui l’emportera aura des problèmes de “légitimité”, avec “la moitié du pays contre lui”, souligne le politologue Simon Pachano. “Lundi, le pays va se réveiller divisé”, prédit Marcelo Salgado, 61 ans, gérant de café.”L’époque de (Rafael) Correa est celle où (…) nous avons tous eu de meilleurs revenus, davantage de stabilité, et une meilleure répartition en général”, estime-t-il. Dans la station balnéaire d’Olon, sur la côte pacifique, Daniel Noboa, entouré d’un important dispositif de forces de l’ordre, est sorti du bureau de vote sans un mot pour la presse, ni une poignée de main pour ses sympathisants. Juste un sourire et un bras levé avant de remonter dans son véhicule, toujours sous haute protection.Il “va nous sortir de la crise actuelle (…), dans le peu de temps où il a été président, personne n’a affronté le trafic de drogue et la corruption comme il l’a fait”, assure Alejandro Achig, enseignant à la retraite.Gisela Chancay, serveuse de 22 ans, veut aussi reconduire le président sortant jusqu’en 2029, jugeant qu’il n’a pas eu assez de temps pour “montrer comment il pouvait améliorer l’Equateur”.- Deux visions -Héritier d’un magnat de la banane, Daniel Noboa incarne l’élite politique équatorienne issue du monde de l’entreprise. Il exploite sur les réseaux sociaux son image de jeune dirigeant tenant d’une ligne dure en matière de sécurité, marquée par l’envoi de militaires dans les rues et dans les prisons, une politique dénoncée par des organisations de défense des droits humains. Luisa Gonzalez vante des dépenses accrues dans les infrastructures et services publics dans un pays en récession, frappé par la pauvreté et le travail précaire.L’avocate promet également la sécurité mais un plus grand respect des droits humains. Elle s’affiche comme une femme simple, mère célibataire qui s’est faite toute seule, une sportive amatrice de tatouages.”Aujourd’hui, l’Equateur réécrit l’histoire (…) la patrie renaît”, a déclaré celle qui s’était inclinée face à Daniel Noboa au second tour de la présidentielle anticipée de 2023. 

Trump downplays tariffs walk-back, says no country ‘off the hook’

US President Donald Trump warned Sunday that no country would be getting “off the hook” on tariffs despite a 90-day reprieve on some levies, while also downplaying exemptions for Chinese technology.Global markets have been on a roller coaster since Trump’s April 2 tariffs announcement, declining sharply before partially recovering with his 90-day pause on the steepest rates last week.Most nations will now face a baseline 10 percent tariff for the near-three-month period — except China, which launched a tit-for-tat escalation.The exchanges have seen US levies imposed on China rise to 145 percent, and Beijing setting a retaliatory 125 percent band on US imports.Trump’s administration has said it intends to negotiate trade deals, including with China, but it is not clear what terms the president would be willing to accept.He has long said that US trade deficits are the result of unfair practices that need to be corrected, though his tariffs also hit countries with which the United States has a trade surplus.”NOBODY is getting ‘off the hook’ for the unfair Trade Balances, and Non Monetary Tariff Barriers, that other Countries have used against us, especially not China which, by far, treats us the worst!” he wrote on his Truth Social platform Sunday.In addition to the general reprieve for other countries, Trump on Friday issued exemptions for Chinese-made semiconductors and electronics, amid warnings that US consumers faced skyrocketing prices for products such as smartphones and laptops.On Sunday, however, Trump asserted that there was “no Tariff ‘exception'” on those products, saying that they remained subject to a 20 percent rate in “a different Tariff ‘bucket.'”Earlier, Beijing’s Commerce Ministry had said Friday’s move only “represents a small step” and insisted that the Trump administration should “completely cancel” the whole tariff strategy.- Short-lived relief? -The relief could be short-lived, with some of the exempted consumer electronics targeted for upcoming sector-specific tariffs on goods deemed key to US national defense networks.Trump has said he will give “very specific” details on Monday, and his commerce secretary, Howard Lutnick, said semiconductor tariffs would likely be in place “in a month or two.”Lutnick said pharmaceutical products would “also be outside the reciprocal tariffs,” using an administration term for tariffs aimed at bringing all US trade imbalances to zero.The White House says Trump remains optimistic about securing a deal with China, although US officials have made it clear they expect Beijing to reach out first.Trump’s trade representative Jamieson Greer told CBS “Face the Nation” on Sunday that “we don’t have any plans” for talks between the US president and his Chinese counterpart Xi Jinping.- China looks elsewhere -China has sought to present itself as a stable alternative to an erratic Washington, courting countries spooked by the global economic storm.Xi on Monday kicks off a five-day Southeast Asia tour for talks with the leaders of Vietnam, a manufacturing powerhouse, as well as Malaysia and Cambodia.The fallout from Trump’s tariffs — and subsequent whiplash policy reversals — has sent particular shockwaves through the US economy, with investors dumping government bonds, the dollar tumbling and consumer confidence plunging.Adding to the pressure on Trump, Wall Street billionaires — including a number of his own supporters — have openly criticized the tariff strategy as damaging and counterproductive.The White House insists the aggressive policy is bearing fruit, saying dozens of countries have already opened trade negotiations to secure a deal before the 90-day pause ends.”We’re working around the clock, day and night, sharing paper, receiving offers and giving feedback to these countries,” Greer told CBS.

Ukraine: responsables européens et américains condamnent une frappe russe ayant fait au moins 34 morts

Un bombardement russe ayant fait dimanche au moins 34 morts dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, a suscité la condamnation des alliés européens et de dirigeants américains, en pleines tractations diplomatiques.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière sur une zone civile depuis des mois en Ukraine et notamment depuis la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par Donald Trump.Le président américain tente d’arrêter avec des pourparlers séparés la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, sans succès pour l’heure.Ces dernières semaines, les frappes russes mortelles se sont poursuivies, malgré le mécontentement exprimé ce mois-ci par Donald Trump qui avait appelé Moscou à cesser de “bombarder comme des fous”.A Soumy, les secours ukrainiens ont affirmé que Moscou avait frappé dimanche matin le centre-ville avec des missiles “au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”.Selon cette source, le dernier bilan, à 18H00 (15H00 GMT), est d’au moins 34 morts, dont deux enfants, et de 117 blessés, dont 15 enfants.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue et de blessés à terre, et décrété trois jours de deuil.Une femme, témoin, a affirmé à l’AFP qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie. “Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom. Sur Facebook, un établissement scolaire local a rapporté la mort d’un de ses élèves de sixième et de ses parents.La région de Soumy, frontalière de la Russie, subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes dans celle voisine de Koursk, en Russie.Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans la région de Soumy et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et empêcher de nouvelles incursions ukrainiennes.- “limites de la décence” -L’attaque à Soumy a eu lieu le dimanche des Rameaux, une date importante dans le calendrier chrétien qui précède celui de Pâques et marque l’entrée dans la Semaine sainte.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une frappe “un jour où les gens vont à l’église (…) Seuls des salauds peuvent faire cela”.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Ce bombardement dévastateur a suscité la condamnation de l’émissaire américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg: sur X, il a dénoncé une frappe “inacceptable” qui “dépasse les limites de la décence”.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a lui qualifié l’attaque d'”horrible” et fait part de ses condoléances aux victimes.Plusieurs dirigeants européens alliés de Kiev ont également réagi.”C’est un crime de guerre grave, délibéré et voulu”, a dénoncé le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, qui prendra début mai la tête du nouveau gouvernement à Berlin.”C’est ce que Poutine fait à ceux qui discutent avec lui d’un cessez-le-feu”, a-t-il ajouté.L’actuel chancelier allemand Olaf Scholz a lui condamné une “attaque barbare”, tandis que la Première ministre italienne Giorgia Meloni a déploré une frappe “horrible et lâche” qui “contredit tout engagement réel en faveur de la paix”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a fustigé pour sa part, sur X, le président français Emmanuel Macron, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Négociations prolongées -La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Donald Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, Washington a organisé des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui se prolongent et n’ont pas abouti à une cessation globale des hostilités.  Dans ce cadre, l’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré vendredi Vladimir Poutine en Russie, pour la troisième fois depuis février.Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Moscou exige que Kiev renonce à rejoindre l’OTAN et lui cède des territoires, notamment les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson) et la Crimée annexée en 2014. Des conditions inacceptables pour Kiev qui demande des “garanties de sécurité” pour dissuader la Russie de l’attaquer à nouveau.bur-oc-am-rco/emd/am/ktr/cls/def

Ukraine: responsables européens et américains condamnent une frappe russe ayant fait au moins 34 morts

Un bombardement russe ayant fait dimanche au moins 34 morts dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, a suscité la condamnation des alliés européens et de dirigeants américains, en pleines tractations diplomatiques.Cette attaque, qui intervient deux jours après la visite d’un haut responsable américain en Russie, est la frappe la plus meurtrière sur une zone civile depuis des mois en Ukraine et notamment depuis la reprise de contact entre Washington et Moscou initiée, mi-février, par Donald Trump.Le président américain tente d’arrêter avec des pourparlers séparés la guerre déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, sans succès pour l’heure.Ces dernières semaines, les frappes russes mortelles se sont poursuivies, malgré le mécontentement exprimé ce mois-ci par Donald Trump qui avait appelé Moscou à cesser de “bombarder comme des fous”.A Soumy, les secours ukrainiens ont affirmé que Moscou avait frappé dimanche matin le centre-ville avec des missiles “au moment où il y avait beaucoup de gens dans la rue”.Selon cette source, le dernier bilan, à 18H00 (15H00 GMT), est d’au moins 34 morts, dont deux enfants, et de 117 blessés, dont 15 enfants.Les autorités locales ont publié des images de corps étendus dans la rue et de blessés à terre, et décrété trois jours de deuil.Une femme, témoin, a affirmé à l’AFP qu’une frappe avait touché la zone où se trouve une école d’économie. “Il y a beaucoup de cadavres (…) C’est juste la folie”, a-t-elle déclaré, sans donner son nom. Sur Facebook, un établissement scolaire local a rapporté la mort d’un de ses élèves de sixième et de ses parents.La région de Soumy, frontalière de la Russie, subit une pression croissante depuis que Moscou a repoussé une grande partie des troupes ukrainiennes dans celle voisine de Koursk, en Russie.Le commandant des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a affirmé mercredi que les Russes avaient entamé des offensives dans la région de Soumy et celle de Kharkiv (nord-est), pour créer des “zones tampons” et empêcher de nouvelles incursions ukrainiennes.- “limites de la décence” -L’attaque à Soumy a eu lieu le dimanche des Rameaux, une date importante dans le calendrier chrétien qui précède celui de Pâques et marque l’entrée dans la Semaine sainte.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fustigé une frappe “un jour où les gens vont à l’église (…) Seuls des salauds peuvent faire cela”.Sur Telegram, il a appelé à exercer une “pression forte” sur Moscou pour “arrêter la guerre”, accusant son homologue russe Vladimir Poutine d’avoir “ignoré la proposition américaine d’un cessez-le-feu total et inconditionnel”.Ce bombardement dévastateur a suscité la condamnation de l’émissaire américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg: sur X, il a dénoncé une frappe “inacceptable” qui “dépasse les limites de la décence”.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a lui qualifié l’attaque d'”horrible” et fait part de ses condoléances aux victimes.Plusieurs dirigeants européens alliés de Kiev ont également réagi.”C’est un crime de guerre grave, délibéré et voulu”, a dénoncé le futur chancelier allemand, Friedrich Merz, qui prendra début mai la tête du nouveau gouvernement à Berlin.”C’est ce que Poutine fait à ceux qui discutent avec lui d’un cessez-le-feu”, a-t-il ajouté.L’actuel chancelier allemand Olaf Scholz a lui condamné une “attaque barbare”, tandis que la Première ministre italienne Giorgia Meloni a déploré une frappe “horrible et lâche” qui “contredit tout engagement réel en faveur de la paix”.”Cette guerre, chacun sait que c’est la Russie, seule, qui l’a voulue. Aujourd’hui, il est clair que c’est la Russie qui, seule, choisit de la poursuivre”, a fustigé pour sa part, sur X, le président français Emmanuel Macron, appelant à “des mesures fortes” pour imposer une trêve à Moscou.Le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est dit lui “consterné” et a exigé que Vladimir Poutine “accepte” une trêve immédiate et sans conditions.  – Négociations prolongées -La Russie a attaqué l’Ukraine sans relâche ces dernières semaines, malgré la pression de Donald Trump pour que le conflit prenne fin.Au début du mois d’avril, une attaque russe contre la ville de Kryvyi Rig (centre) a tué 18 personnes, dont neuf enfants, et choqué tout le pays.Parallèlement aux bombardements, Washington a organisé des pourparlers indirects avec des responsables russes et ukrainiens, qui se prolongent et n’ont pas abouti à une cessation globale des hostilités.  Dans ce cadre, l’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré vendredi Vladimir Poutine en Russie, pour la troisième fois depuis février.Kiev et des capitales occidentales soupçonnent la Russie, dont l’armée est plus nombreuse et mieux équipée sur le front, de faire traîner à dessein les discussions.En mars, Washington avait proposé un cessez-le-feu inconditionnel. Mais Vladimir Poutine n’avait pas été convaincu et cette proposition de trêve de 30 jours, acceptée par Kiev, ne s’est pas concrétisée.Moscou exige que Kiev renonce à rejoindre l’OTAN et lui cède des territoires, notamment les quatre régions ukrainiennes dont elle revendique l’annexion (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson) et la Crimée annexée en 2014. Des conditions inacceptables pour Kiev qui demande des “garanties de sécurité” pour dissuader la Russie de l’attaquer à nouveau.bur-oc-am-rco/emd/am/ktr/cls/def

Espagne: le Real Madrid s’en sort face à Alavés, Mbappé expulsé

Réduit à dix après l’expulsion de Kylian Mbappé, le Real Madrid s’est imposé dans la douleur dimanche au terme d’un match tendu face à Alavés (1-0) grâce à un but d’Eduardo Camavinga, et reste à quatre longueurs du leader FC Barcelone.Le Real (2e, 66 points), qui restait sur deux défaites de suite face à Arsenal (3-0) et Valence (2-1), a stoppé l’hémorragie en renouant avec le succès, mais a probablement perdu Mbappé, son meilleur buteur, pour plusieurs rencontres en raison d’un geste très dangereux.L’attaquant français, d’abord seulement averti, a écopé d’un carton rouge logique à la 38e minute de jeu après l’intervention de la VAR pour une énorme semelle sur l’Espagnol Antonio Blanco, laissant ses coéquipiers disputer le reste de la rencontre à dix, alors qu’ils venaient d’ouvrir le score sur une frappe du gauche de Camavinga (34e, 1-0).Mbappé, qui s’était plaint à plusieurs reprises de fautes non sifflées face à une équipe basque souvent à la limite dans l’engagement, pourrait ainsi manquer plusieurs matches décisifs dans cette fin de saison, contre l’Athletic Bilbao, dimanche prochain, Getafe ensuite, et surtout la finale de la Coupe du Roi face au FC Barcelone le 26 avril.- “Kylian a demandé pardon” -“Kylian n’est pas un gars violent, il a demandé pardon, il est conscient de l’erreur qu’il a commise. C’est sûr que c’est un geste qui mérite rouge, et il en a payé les conséquences”, a réagi en conférence de presse Davide Ancelotti, le fils et adjoint de Carlo, suspendu.”Je crois que les nombreuses petites fautes qu’il a subies ont entraîné cette réaction, qui n’est évidemment pas la bonne façon de réagir. Je ne justifie rien, mais je pense que c’est l’explication (de ce geste, NDLR)”, a-t-il ajouté.Cette rencontre tendue s’est terminée à dix contre dix, alors que les locaux poussaient pour égaliser, après un deuxième rouge sorti par l’arbitre pour l’Espagnol Manu Sanchez, lui aussi coupable d’un mauvais geste (70e).Les Madrilènes ont souffert pendant une bonne partie de la seconde période mais sont parvenus à conserver leur avantage grâce à leur gardien Thibaut Courtois, à nouveau impérial sur sa ligne.Il en faudra cependant bien plus mercredi pour espérer réaliser l’impossible et renverser Arsenal en quarts de finale retour de la Ligue des champions.- Villarreal mate le Betis -Plus tard dans la soirée, Villarreal (5e, 51 points avec un match en retard) a frappé un grand coup dans la course à l’Europe en allant s’imposer (2-1) sur la pelouse de son poursuivant, le Betis Séville (6e, 48 points), grâce à son champion d’Europe espagnol Ayoze Pérez, passeur pour l’espoir français Thierno Barry (26e), puis buteur (48e). Mené 1-0 sur sa pelouse, l’Athletic Bilbao (4e, 57 points) a lui renversé le Rayo Vallecano (10e, 40 points) pour s’imposer finalement 3-1, avec un doublé du milieu espagnol Oihan Sancet (58e s.p, 90e+4) et un autre but de Nico Williams (80e).L’Atlético Madrid d’Antoine Griezmann (3e, 60 points avec un match de retard), éliminé de toutes les autres compétitions, recevra lundi (21h00) la lanterne rouge Valladolid (20e, 16 points) en clôture de cette 31e journée.