Le député LR Olivier Marleix a mis fin à ses jours

Olivier Marleix, député LR d’Eure-et-Loir, a mis fin à ses jours, lundi, à son domicile d’Anet, suscitant la stupéfaction et une vague d’hommages dans l’ensemble de la classe politique.De grande stature, fossette au menton et le front dégarni, l’ancien patron du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale (2022-2024), âgé de 54 ans, était père de deux filles. Il était le fils de l’ancien secrétaire d’Etat et baron politique du Cantal Alain Marleix.Peu avant 15H00, les gendarmes, alertés par l’assistante parlementaire du député et par la maire d’Anet, “toutes les deux inquiètes de l’absence de ce dernier à des rendez-vous prévus le matin en Eure-et-Loir et de son absence ensuite à l’Assemblée nationale”, pénétraient dans son domicile. Ils “découvraient son corps inanimé, pendu (…) dans une chambre à l’étage de la maison”, selon un communiqué du procureur de Chartres, Frédéric Chevallier.Au terme des premières constatations médico-légales, “il peut être exclu l’intervention d’un tiers dans la survenance de la mort du député, la piste du suicide étant par conséquent privilégiée”, a-t-il ajouté. Une autopsie sera pratiquée mercredi matin.”Un téléphone et des ordinateurs” ont été saisis en vue d’être rapidement analysés mais “en l’état, aucun écrit n’a été retrouvé pouvant intéresser l’enquête”, selon la même source.Le président Emmanuel Macron, qui a souvent été la cible des attaques virulentes d’Olivier Marleix, a rendu hommage à un “homme politique d’expérience” qui “défendait ses idées avec conviction” dans un message sur le réseau social X.Souverainiste assumé, le député d’Eure-et-Loir avait notamment fustigé la vente controversée en 2014 de la branche énergie d’Alstom à l’américain General Electric, alors que le chef de l’Etat était ministre de l’Economie. Après avoir présidé une commission d’enquête sur ce rachat, Olivier Marleix avait saisi la justice en 2019, s’interrogeant sur le rôle joué par Emmanuel Macron.  De son côté, le Premier ministre François Bayrou a exprimé, sur le même réseau social, sa “stupéfaction” et son “immense tristesse”, reconnaissant que “l’on ne se rend jamais compte de la fragilité des êtres humains…” A l’Assemblée, où Olivier Marleix siégeait depuis 2012, l’annonce de sa mort a bouleversé les députés qui ont observé une minute du silence.C’est la quatrième fois sous la Ve République qu’un député se suicide, après Aymeric Simon-Lorière en 1977, Pierre Bérégovoy en 1993 et Jean-Marie Demange en 2008.- Hommage prévu à l’Assemblée -Après avoir salué la mémoire d’un homme “droit, rigoureux, profondément humain”, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, proposera mardi à la conférence des présidents de la chambre basse qu’un hommage soit rendu à Olivier Marleix à 15H00. Proche de l’ex-Premier ministre Michel Barnier, le député avait soutenu ce printemps la candidature de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains face à Laurent Wauquiez, lequel lui avait succédé l’an dernier à la présidence des députés LR.”Nous n’oublierons pas l’homme de conviction, défenseur inlassable de l’intérêt général dont la vision tirait vers le haut le débat public”, a réagi le député de Haute-Loire.L’ex-chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a rendu hommage à celui qui fut son conseiller technique à l’Elysée, “un collaborateur précieux, un soutien fidèle dont l’engagement ne m’a jamais fait défaut”.Dans un communiqué à l’AFP l’ancien Premier ministre Edouard Balladur a salué “un grand parlementaire aux qualités reconnues par tous”, qui “avait les capacités d’un homme de gouvernement”.Parmi ses adversaires politiques aussi, beaucoup ont salué la mémoire de cette figure de l’Assemblée.A l’image de l’ancien président socialiste François Hollande qui a fait valoir que la “fidélité pour son parti ne le détournait pas du respect qu’il affichait avec élégance pour les idées qui n’étaient pas les siennes”.- “Toujours respectueux” -“Il fut un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées”, a ainsi réagi Marine Le Pen, présidente du groupe RN, tandis que Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, a rendu hommage à “un adversaire politique toujours respectueux, une voix singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la France”.Le patron de Renaissance, Gabriel Attal, a décrit “un homme de passion et de conviction, défendant avec sincérité ses idéaux”. Entré en politique au mitan des années 90, Olivier Marleix s’était ensuite implanté en Eure-et-Loir, loin de la circonscription auvergnate de son père. Conseiller général de ce département de 2008 à 2014, il s’était retrouvé il y a un an en ballottage défavorable face à un candidat du RN au premier tour des législatives anticipées, avant de s’imposer au second. pab-arz-sac-mas/mb/swi

Le député LR Olivier Marleix a mis fin à ses jours

Olivier Marleix, député LR d’Eure-et-Loir, a mis fin à ses jours, lundi, à son domicile d’Anet, suscitant la stupéfaction et une vague d’hommages dans l’ensemble de la classe politique.De grande stature, fossette au menton et le front dégarni, l’ancien patron du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale (2022-2024), âgé de 54 ans, était père de deux filles. Il était le fils de l’ancien secrétaire d’Etat et baron politique du Cantal Alain Marleix.Peu avant 15H00, les gendarmes, alertés par l’assistante parlementaire du député et par la maire d’Anet, “toutes les deux inquiètes de l’absence de ce dernier à des rendez-vous prévus le matin en Eure-et-Loir et de son absence ensuite à l’Assemblée nationale”, pénétraient dans son domicile. Ils “découvraient son corps inanimé, pendu (…) dans une chambre à l’étage de la maison”, selon un communiqué du procureur de Chartres, Frédéric Chevallier.Au terme des premières constatations médico-légales, “il peut être exclu l’intervention d’un tiers dans la survenance de la mort du député, la piste du suicide étant par conséquent privilégiée”, a-t-il ajouté. Une autopsie sera pratiquée mercredi matin.”Un téléphone et des ordinateurs” ont été saisis en vue d’être rapidement analysés mais “en l’état, aucun écrit n’a été retrouvé pouvant intéresser l’enquête”, selon la même source.Le président Emmanuel Macron, qui a souvent été la cible des attaques virulentes d’Olivier Marleix, a rendu hommage à un “homme politique d’expérience” qui “défendait ses idées avec conviction” dans un message sur le réseau social X.Souverainiste assumé, le député d’Eure-et-Loir avait notamment fustigé la vente controversée en 2014 de la branche énergie d’Alstom à l’américain General Electric, alors que le chef de l’Etat était ministre de l’Economie. Après avoir présidé une commission d’enquête sur ce rachat, Olivier Marleix avait saisi la justice en 2019, s’interrogeant sur le rôle joué par Emmanuel Macron.  De son côté, le Premier ministre François Bayrou a exprimé, sur le même réseau social, sa “stupéfaction” et son “immense tristesse”, reconnaissant que “l’on ne se rend jamais compte de la fragilité des êtres humains…” A l’Assemblée, où Olivier Marleix siégeait depuis 2012, l’annonce de sa mort a bouleversé les députés qui ont observé une minute du silence.C’est la quatrième fois sous la Ve République qu’un député se suicide, après Aymeric Simon-Lorière en 1977, Pierre Bérégovoy en 1993 et Jean-Marie Demange en 2008.- Hommage prévu à l’Assemblée -Après avoir salué la mémoire d’un homme “droit, rigoureux, profondément humain”, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, proposera mardi à la conférence des présidents de la chambre basse qu’un hommage soit rendu à Olivier Marleix à 15H00. Proche de l’ex-Premier ministre Michel Barnier, le député avait soutenu ce printemps la candidature de Bruno Retailleau à la présidence des Républicains face à Laurent Wauquiez, lequel lui avait succédé l’an dernier à la présidence des députés LR.”Nous n’oublierons pas l’homme de conviction, défenseur inlassable de l’intérêt général dont la vision tirait vers le haut le débat public”, a réagi le député de Haute-Loire.L’ex-chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a rendu hommage à celui qui fut son conseiller technique à l’Elysée, “un collaborateur précieux, un soutien fidèle dont l’engagement ne m’a jamais fait défaut”.Dans un communiqué à l’AFP l’ancien Premier ministre Edouard Balladur a salué “un grand parlementaire aux qualités reconnues par tous”, qui “avait les capacités d’un homme de gouvernement”.Parmi ses adversaires politiques aussi, beaucoup ont salué la mémoire de cette figure de l’Assemblée.A l’image de l’ancien président socialiste François Hollande qui a fait valoir que la “fidélité pour son parti ne le détournait pas du respect qu’il affichait avec élégance pour les idées qui n’étaient pas les siennes”.- “Toujours respectueux” -“Il fut un élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées”, a ainsi réagi Marine Le Pen, présidente du groupe RN, tandis que Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, a rendu hommage à “un adversaire politique toujours respectueux, une voix singulière, attachée à défendre la souveraineté industrielle de la France”.Le patron de Renaissance, Gabriel Attal, a décrit “un homme de passion et de conviction, défendant avec sincérité ses idéaux”. Entré en politique au mitan des années 90, Olivier Marleix s’était ensuite implanté en Eure-et-Loir, loin de la circonscription auvergnate de son père. Conseiller général de ce département de 2008 à 2014, il s’était retrouvé il y a un an en ballottage défavorable face à un candidat du RN au premier tour des législatives anticipées, avant de s’imposer au second. pab-arz-sac-mas/mb/swi

Euro-2025: L’Espagne de Bonmati et Putellas qualifiée pour les quarts

Tout va bien pour l’Espagne: victorieuse de la Belgique (6-2) à Thoune, elle a validé lundi sa qualification en quarts de finale de l’Euro à la faveur du résultat nul (1-1) entre l’Italie et le Portugal dans la soirée à Genève. Au passage, les championnes du monde en titre ont récupéré Aitana Bonmati et retrouvé la meilleure Alexia Putellas, co-meilleure buteuse de cet Euro.Si la Belgique, déjà corrigée par la France (5-0) en préparation, s’est accrochée pendant 50 minutes, revenant deux fois au score, elle a fini par craquer sous la domination des championnes du monde et est déjà éliminée.L’Espagne était trop forte, avec ses deux Ballons d’or et sa canonnière Esther Gonzalez, qui a signé son troisième but du tournoi après son doublé lors de la démonstration contre le Portugal (5-0) et partage la tête du classement des buteuses avec Putellas.Cette fois Aitana Bonmati, lauréate des deux derniers trophées de meilleure joueuse de la saison, a joué une mi-temps entière, la seconde, et pas seulement la grosse dizaine de dernières minutes comme contre les Navigatrices.Remise de sa méningite virale, la Barcelonaise est de retour. La sélectionneuse Montserrat Tomé est vraiment riche car sa remplaçante, Vicky Lopez, a encore été très incisive.- Doublé de Putellas -L’Espagne aligne une autre joueuse géniale, Putellas. Blessée juste avant l’Euro 2022, tout juste remise pour participer à la conquête du titre mondial en 2023, la Ballon d’or 2021 et 2022 a ouvert (22e) et clôt (86e) le score de son pied gauche diabolique et servi la balle du 3-2 à Esther Gonzalez.C’était celui du K.O. pour les Belges, pourtant deux fois revenues au score, d’abord d’une tête sur un corner de la grande (1,85 m) Justine Vanhaevermaet (24e) puis par Hannah Eurlings partie à la limite du hors-jeu (50e).Irene Parades aussi est dotée d’une belle détente, la défenseuse centrale de retour de suspension a signé le but du 2-1 d’un puissant coup de tête dans la lucarne (39e) de la gardienne du Havre Lisa Lichtfus, seule francophone de l’équipe de Belgique.Après le but du 3-2 de Gonzalez, Mariona Caldentey (61e), Claudia Pina (81e) et Putellas ont assommé les Belges dépassées dans le jeu et physiquement, et ont confirmé le statut assumé de grande favorite de l’Espagne.Si Bonmati n’a pas autant brillé que Putellas, elle revient vers sa meilleure forme après la frayeur de la méningite. Les deux Ballons d’or ont combiné pour offrir le cinquième but à Claudia Pina, la meilleure buteuse de la dernière édition de la Ligue des champions.Deux stars au milieu, deux archères devant, des remplaçantes de classe, l’Espagne aligne une impressionnante armada.Dans l’autre match du groupe, l’Italie a été tenue en échec un peu plus tard dans la soirée par le Portugal revenu de nulle part pour accrocher le point de l’espoir (1-1). Les Transalpines ont cru assurer leur qualification en ouvrant la marque grâce à leur capitaine Cristiana Girelli (70e), mais les Lusitaniennes ont poussé et sont parvenues à arracher en toute fin de match un résultat nul qui leur offre un mince espoir.Si ce match nul qualifie l’Espagne, il laisse les Italiennes en ballottage favorable pour rejoindre les quarts de finale. Elles avant d’affronter les championnes du mondes vendredi, elles comptent trois points d’avance sur les Portugaises et une différence de but favorable.

Trump unveils first wave of steeper US tariffs in push for deals

President Donald Trump announced tariffs of 25 percent on Japan and South Korea on Monday, ramping up pressure on the two key US allies and a dozen other economies to reach trade deals with Washington.Trump issued similar letters to a dozen other trading partners including Indonesia, Bangladesh, Thailand, South Africa and Malaysia, saying he would slap duties on their products ranging from 25 percent to 40 percent.But their starting date of August 1 marks a delay in Trump’s reimposition of steeper levies, originally due to take effect Wednesday.In near-identically worded letters to Japanese and South Korean leaders, Trump said the tariff hikes came as their trading relationships with Washington were “unfortunately, far from Reciprocal.”He warned of further escalation if countries retaliated against these duties.Currently, the affected partners have been hit with a 10 percent levy Trump imposed on almost all trading partners.But the president said he was ready to lower the new levels if others changed their trade policies: “We will, perhaps, consider an adjustment to this letter.”Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba said Sunday that he “won’t easily compromise” in trade talks with Washington.White House Press Secretary Karoline Leavitt told reporters Monday that Trump would sign an order later in the day to delay his original July 9 deadline for steeper tariffs to take effect — formally postponing their imposition to August 1.According to letters posted to Trump’s Truth Social platform, products from Indonesia will face a 32 percent tariff, while the level for Bangladesh is 35 percent and Thailand, 36 percent.With the deadline extension, Leavitt noted that Trump would set out the “reciprocal tariff rate” for partners in the coming month as negotiations continue.Trump originally announced sweeping tariffs on world economies during what he called “Liberation Day” on April 2, claiming the United States was being “ripped off.”Amid market turmoil, he then suspended higher tariffs affecting dozens of economies for 90 days, a deadline that would have expired Wednesday without the latest extension.All countries receiving letters Monday were originally slated to face these steeper duties.While the Trump administration had signaled hopes of striking dozens of deals by July, there have been limited results so far.Washington has unveiled pacts with only Britain and Vietnam, while the United States and China agreed to temporarily lower tariff levels on each other’s products that earlier reached three-digits.- ‘Change their tune’ -Asked why Trump opted to start with South Korea, Leavitt said: “It’s the President’s prerogative, and those are the countries he chose.””This announcement will send a chilling message to others,” said Asia Society Policy Institute Vice President Wendy Cutler, referring to Trump’s initial announcements on Tokyo and Seoul.”Both have been close partners on economic security matters,” she said, adding that companies from Japan and South Korea have made “significant manufacturing investments in the US in recent years.”US Treasury Secretary Scott Bessent said Monday that there would be more deals coming up: “We are going to have several announcements in the next 48 hours.””We’ve had a lot of people change their tune in terms of negotiations. So my mailbox was full last night with a lot of new offers,” Bessent told CNBC.He added that he would meet with his Chinese counterpart in the coming weeks.Both sides have so far held high-level talks in Geneva and London. But Washington and Beijing’s pause on higher tit-for-tat tariffs is due to expire in mid-August.Major US stock indexes fell from records Monday on Trump’s fresh threats. The Dow tumbled 0.9 percent and the S&P 500 lost 0.8 percent.Trump has also threatened another 10 percent tariff on countries aligning themselves with the emerging BRICS nations, accusing them of “Anti-American policies” after they slammed his duties at a summit.But partners are still rushing to avert Trump’s tariffs altogether.The European Commission said EU chief Ursula von der Leyen had a “good exchange” with Trump on trade when the pair spoke Sunday.

Trump unveils first wave of steeper US tariffs in push for dealsMon, 07 Jul 2025 21:31:22 GMT

President Donald Trump announced tariffs of 25 percent on Japan and South Korea on Monday, ramping up pressure on the two key US allies and a dozen other economies to reach trade deals with Washington.Trump issued similar letters to a dozen other trading partners including Indonesia, Bangladesh, Thailand, South Africa and Malaysia, saying he would …

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Trump annonce au moins 25% de surtaxe sur les produits d’une douzaine de pays, dont le Japon

Le président américain Donald Trump a promis lundi une surtaxe douanière d’au moins 25% à plusieurs pays, dont le Japon et la Corée du Sud, nouvelle étape dans son offensive bouleversant les échanges économiques internationaux.Le chef d’Etat a distillé pendant la journée, sur sa plateforme Truth Social, 14 lettres quasiment identiques envoyées à plusieurs capitales, de Tunis à Bangkok en passant par Astana.Le montant de la surtaxe qu’il compte appliquer sur leurs produits, à compter du 1er août, varie: de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 36% (Cambodge et Thaïlande) et jusqu’à 40% (Laos et Birmanie).Les courriers soulignent que si des biens sont estampillés en provenance de ces pays, mais proviennent en réalité d’ailleurs, une surtaxe “plus élevée” s’appliquera, sans que le montant soit donné.Il est aussi assuré que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur. Les droits de douane, payés par les importateurs, renchériront vraisemblablement les prix sur le sol américain.Donald Trump avait annoncé qu’il enverrait lundi une première série de 12 à 15 lettres, à autant de partenaires commerciaux, mentionnant la surtaxe qu’il compte mettre en place sur leurs produits.Il avait précédemment programmé l’entrée en vigueur de ces droits de douane additionnels au 9 juillet, mais doit, via un décret présidentiel, repousser l’échéance au 1er août.Une partie des annonces ont été faites alors que la Bourse de New York était ouverte. Wall Street a terminé en baisse sans pour autant s’effondrer.- Sus aux déficits -Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, le milliardaire républicain a fait des droits de douane un axe central de sa politique économique: levier de négociation pour obtenir des concessions de l’extérieur, moyen de défendre l’industrie nationale ou encore source de nouvelles recettes publiques.Il déteste l’idée que les États-Unis aient des déficits commerciaux, c’est-à dire qu’ils importent plus de marchandises en provenance d’un pays qu’ils n’exportent vers ce pays.Il menace ainsi, depuis avril, des dizaines de partenaires commerciaux de droits de douane punitifs pour rééquilibrer les échanges. Et il a déjà instauré une surtaxe plancher de 10% sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis et mis en place des droits de douane spécifiques sur certains secteurs (50% sur l’acier et l’aluminium, 25% sur l’automobile).- Pas “d’empereur” -Le ministre américain des Finances Scott Bessent, en pointe des négociations à Washington, a assuré lundi sur la chaîne de télévision CNBC que “plusieurs accords” seraient annoncés “dans les prochaines 48 heures”.”Ma messagerie était pleine de nouvelles propositions (des partenaires commerciaux des États-Unis, NDLR) hier (dimanche, NDLR) soir”, a-t-il ajouté.L’Union européenne (UE) a rapporté lundi qu’un “bon échange” téléphonique s’était tenu la veille entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et Donald Trump.L’Indonésie a annoncé de son côté qu’elle s’engageait à importer au moins un million de tonnes de blé américain par an pendant les cinq prochaines années, pour un montant de 1,25 milliard de dollars. Cela ne l’a pas prémunie de la surtaxe de 32%, prévue par Washington depuis avril et confirmée lundi dans la lettre de Donald Trump.Celui-ci avait annoncé la semaine dernière un accord avec Hanoï, présenté comme favorable aux intérêts américains: une surtaxe de 20% sur les produits vietnamiens (au lieu des 46% affichés en avril) entrant aux Etats-Unis, et en échange “zéro” droit de douane au Vietnam sur les biens en provenance des Etats-Unis.Le président américain a par ailleurs menacé les pays du groupe Brics (comportant notamment Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud), réunis à Rio de Janeiro, d’une surtaxe supplémentaire de 10%, après qu’ils eurent critiqué son offensive douanière.Les Brics ne veulent pas d’un “empereur”, a protesté lundi le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.

US stocks retreat from records on Trump tariff deluge

Stock markets were mixed Monday with US indices retreating from records as President Donald Trump’s aggressive trade policy came back to the forefront, reviving worries about trade wars and inflation.”Tariff threats look likely to take center stage yet again this week, following further developments over the weekend,” noted Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor.After warning of a tariff hike of 10 percent on countries aligning themselves with the emerging BRICS nations, Trump announced plans for 25 percent tariffs on Japan and South Korea from August 1 if the countries do not reach a deal. Trump issued similar letters to South Africa, Malaysia, Myanmar, Laos and Kazakhstan, saying he would slap duties on their products ranging from 25 percent to 40 percent.Later Monday, he announced additional levies on Indonesia, Cambodia and other countries.The broadsides revived attention on trade after the issue had receded for a few weeks while Congress debated Trump’s sweeping fiscal package and worries about the Iran-Israel conflict took certain stage.Major US indices fell, with the S&P falling 0.8 percent, retreating from a record.The likelihood that Trump’s statements are a bargaining tactic is one reason losses weren’t “even worse,” said Steve Sosnick of Interactive Brokers. “No one really wants to overreact negatively right now, which is why we’re seeing a bit of a sell-off, but not a major sell-off,” he said.The White House has said several deals were in the pipeline but only two have been finalized so far, with Britain and Vietnam.The administration had previously set a July 9 deadline to reach agreements. The White House now says it will hike tariffs on August 1 on trading partners that don’t strike a deal. Despite the tariff uncertainty, official data Monday showed German industrial production rose strongly in May, boosting hopes that Europe’s top economy has turned a corner. The news lifted German equities which gained 1.2 percent for the day.Paris added 0.4 percent, while London dipped 0.2 percent.Asia’s main stock markets mostly steadied.- OPEC+ hike -The oil market was also in focus after Saudi Arabia, Russia and six other key members of the OPEC+ alliance said they would increase oil output in August by 548,000 barrels per day, more than expected.The group said in a statement that “a steady global economic outlook and current healthy market fundamentals, as reflected in the low oil inventories,” led to the decision.IG analyst Chris Beauchamp said that crude prices would ordinarily be expected to drop when additional supply is being brought to market.”Crude’s strength today suggests that buying momentum is clearly picking up,” he said.”The bearish theme that has dominated for so long seems to have run its course, even if more increases are expected in September,” he added.Among individual companies, Tesla tumbled 6.8 percent after Trump blasted CEO Elon Musk’s plan to launch a new political party in opposition to the president’s hallmark legislation, the so-called “Big Beautiful Bill.” The back-and-forth escalated a conflict between the president and the world’s richest man at a time when investors had hoped Musk would refocus on Tesla and his other ventures and shift attention from politics.- Key figures at around 2030 GMT -New York – Dow: DOWN 0.9 percent at 44,406.36 (close)New York – S&P 500: DOWN 0.8 percent at 6,229.98 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.9 percent at 20,412.52 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 8,806.53 (close)Paris – CAC 40: UP 0.4 percent at 7,723.47 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.1.2 percent at 24,073.67 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.6 percent at 39,587.68 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 23,887.83 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,473.13 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1710 from $1.1778 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.3602 from $1.3650Dollar/yen: UP at 146.13 yen from 144.47 yenEuro/pound: DOWN at 86.09 pence from 86.30 penceBrent North Sea Crude: UP 1.9 percent at $69.58 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.4 percent at $67.93 per barrelburs-jmb/ksb

Argentine: un 140e “bébé volé” sous la dictature identifié

L’organisation des Grands-mères de la Place de Mai a annoncé lundi avoir retrouvé le “petit-fils N° 140”, l’un de centaines de bébés volés à des détenues et disparues pendant la dictature en Argentine (1976-1983).Le “N°140”, dont le nom actuel n’a pas été communiqué, est âgé de 48 ans et vit à Buenos Aires. Il est le fils d’un couple de militants marxistes – Graciela Alicia Romero et Raul Eugenio Metz – enlevés en 1976 dans la province de Neuquen (sud) puis disparus.Sa mère était enceinte lors de son arrestation, et l’enfant est né en avril 1977 selon des témoins qui ont aussi rapporté la torture de la mère. Il avait une sœur aînée, Adriana, qui avait été recueillie par des voisins puis ses grands-parents.Adriana a dit lundi son émotion, en conférence de presse, aux côtés de l’infatigable présidente des “Grands-mères”, Estela de Carlotto, 94 ans.”Maintenant, je sais où est mon frère. A partir de là, tout n’est que bonus pour la famille Metz Romero”, a déclaré Adriana, qui n’a pas encore rencontré son frère, mais lui a parlé par visio-conférence.Sous la dictature, des centaines d’enfants – au moins 300 selon des estimations – ont été volés, nés d’une mère en détention. Dans la plupart des cas, ils ont été donnés à un foyer qui voulait un enfant ou ne pouvait en avoir – un foyer souvent “ami” ou bien-pensant, du point du vue du régime.Au long de près de 50 ans de recherche des “Grands-mères”, via registres, témoignages, tests ADN, l’identité originelle de 140 enfants a pu être restituée. Elle a parfois donné lieu à d’émouvantes retrouvailles avec les survivants de la famille biologique – une tante, des cousins, des neveux. Mais parfois aussi seulement à une “identification”, survenue après le décès.- “Ils sont parmi nous” -Dans le cas d’Adriana et de son frère, le lien a été établi à la suite d’un signalement anonyme. “Il a ensuite été convoqué pour voir s’il accepterait un test ADN. Il a accepté, et il s’est avéré qu’il était mon frère”, a relaté Adriana.Leurs parents comptent parmi les 30.000 morts ou disparus sous la dictature, selon les estimations d’ONG des droits humains, bilan aujourd’hui contesté par le gouvernement Milei, qui parle de moins d’un tiers.”Heureusement, au fur et à mesure, ces petites victimes de la dictature civico-militaire sont retrouvées”, a commenté lundi Estela de Carlotto.”Cela confirme encore une fois que nos petits-enfants (volés) sont là, parmi nous, et que grâce à la persévérance et au travail constant de ces 47 ans, ils continueront à apparaître”, a-t-elle déclaré.L’identification du “140” survient sept mois après celle la “petite-fille 139”, fille quadragénaire d’un couple de militants de gauche enlevés en 1976 et disparus. Le N°138 avait été retrouvé en décembre 2024.La découverte intervient sur fond de tension entre les “Grands-mères” et l’exécutif, qu’elles accusent de définancer leur quête au nom de la restructuration et de l’austérité budgétaire. Elles ont saisi en juin la justice pour préserver l’autonomie de la Banque nationale de données génétiques, cruciale pour leur travail, et selon elles “paralysée”.L’ultralibéral Javier Milei, président depuis fin 2023, a dénoncé à plusieurs reprises les “planques” que constituent selon lui les emplois liés aux droits humains dans les milieux de gauche.Il a aussi annoncé la réduction de 30% du personnel du Secrétariat des Droits humains, dépendant du ministère de la Justice et désormais “sous-secrétariat”.