US says tech tariff exemptions may be short-lived

Recent exemptions to sweeping US import tariffs may be short-lived, top officials said Sunday, with Donald Trump warning that no one was “getting off the hook,” and China urging the US to simply abandon its aggressive trade levies policy altogether.The world’s two largest economies have been locked in a fast-moving, high-stakes game of brinkmanship since US President Trump launched a global tariff assault that particularly targeted Chinese imports.Tit-for-tat exchanges have seen US levies imposed on China rise to 145 percent, and Beijing setting a retaliatory 125 percent band on US imports.The US side had appeared to dial down the pressure slightly on Friday, listing tariff exemptions for smartphones, laptops, semiconductors and other electronic products for which China is a major source.But Trump asserted Sunday that there was “no Tariff ‘exception'” on those products, saying they remained subject to a 20 percent rate in “a different Tariff ‘bucket.'”In a post on his Truth Social platform, he said “Nobody is getting off the hook,” adding: “We will not be held hostage by other Countries, especially hostile trading Nations like China.”Earlier, Beijing’s Commerce Ministry had said Friday’s move only “represents a small step” and insisted that the Trump administration should “completely cancel” the whole tariff strategy.The new exemptions will benefit US tech companies like Nvidia and Dell as well as Apple, which makes iPhones and other premium products in China.- Short-lived relief? -The relief could, however, be short-lived with some of the exempted consumer electronics targeted for upcoming sector-specific tariffs on goods deemed key to US national defense networks.Trump has said he will give “very specific” details on Monday, and his commerce secretary, Howard Lutnick, said semiconductor tariffs would likely be in place “in a month or two.”He said pharmaceutical products would “also be outside the reciprocal tariffs,” using an administration term for tariffs aimed at bringing all US trade imbalances to zero.The US president sent financial markets into a tailspin earlier this month by announcing sweeping import taxes on dozens of trade partners, only to abruptly announce a 90-day pause for most of them.China was excluded from the reprieve.The White House says Trump remains optimistic about securing a deal with China, although administration officials have made it clear they expect Beijing to reach out first.Trump’s trade representative Jamieson Greer told CBS “Face the Nation” on Sunday that “we don’t have any plans” for talks between the US president and his Chinese counterpart Xi Jinping.- China looks elsewhere -China has sought to present itself as a stable alternative to an erratic Washington, courting countries spooked by the global economic storm.Xi on Monday kicks off a five-day Southeast Asia tour for talks with the leaders of Vietnam, a manufacturing powerhouse, as well as Malaysia and Cambodia.The fallout from Trump’s tariffs — and subsequent whiplash policy reversals — has sent particular shockwaves through the US economy, with investors dumping government bonds, the dollar tumbling and consumer confidence plunging.Adding to the pressure on Trump, Wall Street billionaires — including a number of his own supporters — have openly criticized the tariff strategy as damaging and counterproductive.The White House insists the aggressive policy is bearing fruit, saying dozens of countries have already opened trade negotiations to secure a deal before the 90-day pause ends.”We’re working around the clock, day and night, sharing paper, receiving offers and giving feedback to these countries,” Greer told CBS.

Oligui Nguema élu président du Gabon avec plus de 90% des voix

Le général putschiste tombeur de la dynastie Bongo, Brice Clotaire Oligui Nguema, a été élu président du Gabon avec plus de 90% des voix, 19 mois après son coup d’État d’août 2023, selon les résultats provisoires annoncés dimanche au ministère de l’Intérieur.”Dieu n’abandonne pas son peuple”, a déclaré le président élu pour sept ans devant ses partisans réunis au quartier général de sa plateforme de soutien, le Rassemblement des Bâtisseurs, peu après l’annonce des résultats. “Je tiens à saluer la maturité du peuple gabonais”, a-t-il ajouté, appelant chacun à attendre la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle pour “célébrer la victoire”.Le ministre de l’Intérieur Hermann Immongault venait d’annoncer que ce militaire de carrière, qui a déposé son uniforme pour participer à l’élection, avait rassemblé plus de 575.200 voix, soit 90,35% des suffrages.Son principal adversaire Alain-Claude Bilie By Nze, ex-Premier ministre d’Ali Bongo, n’a obtenu que 3,02%. Les six autres candidats n’ont pas dépassé les 1%. Le taux de participation s’élève à 70,4%, selon les résultats provisoires.Avant même la fin du dépouillement, dans la nuit de samedi à dimanche, les médias officiels gabonais avaient annoncé M. Oligui “largement en tête”.Les chiffres provisoires ont été accueillis par des acclamations de joie de plusieurs centaines de partisans réunis dimanche à son QG.Dans une atmosphère triomphante, les initiales C’BON, tirées du nom de Brice Clotaire Oligui Nguema, étaient omniprésentes sur les tee-shirts et casquettes dans l’assistance.Parmi les personnalités invitées figuraient notamment le Premier ministre Raymond Ndong Sima et Brice Laccruche Alihaga, ancien bras droit de l’ex-président Ali Bongo, écarté du pouvoir en 2019 par l’entourage familial du dirigeant alors affaibli par un AVC. Après une journée de samedi caractérisée par une forte affluence dans les bureaux de vote, le calme a régné dimanche dans les rues quasi désertes de la capitale – contrairement aux scrutins de 2016 et 2023 marqués par des tensions et des troubles.Le président français Emmanuel Macron a félicité par téléphone M. Oligui Nguema pour sa victoire. Il a “salué la tenue de cette élection qui est une étape essentielle vers la fin de la transition politique au Gabon”, selon la présidence française.- “Changement et espoirs” -“Ça faisait longtemps que je n’ai pas voté. Mais cette fois-ci, j’ai quand même vu une lueur ou quelque chose qui a fait en sorte que j’aille voter”, confie Olivina Migombe, 58 ans, une fidèle catholique rencontrée devant l’église de la paroisse Saint-André.Patrick Essono-Mve, 48 ans, technicien sans emploi, espère qu’il “aura le boulot” avec le président Oligui. En ville, les rares voix dissidentes rencontrées par l’AFP n’ont pas souhaité s’exprimer.Chômage, pannes d’électricité, coupures d’eau, routes dégradées, transports publics insuffisants, manque d’écoles, hôpitaux défaillants… les défis sont nombreux, la dette publique élevée (73,3% du PIB en 2024) et les attentes des 2,3 millions d’habitants très fortes après plusieurs décennies de gabegie, pillage et gaspillage du système Bongo.Au Gabon, pays riche en pétrole mais à l’économie exsangue, un tiers des habitants vit en dessous du seuil de pauvreté.De grandes affiches électorales à l’effigie de celui qui se présente comme “le candidat du peuple” étaient omniprésentes dans l’espace public pendant la brève campagne de 13 jours, largement dominée par le général putschiste.Ses opposants, à commencer par Alain-Claude Bilie By Nze, l’accusent, au vu de ses fonctions passées auprès des Bongo, d’incarner la continuité du système et de vouloir confisquer le pouvoir, qu’il avait promis de rendre aux civils.”Contrairement aux précédents scrutins de 2016 et 2023 marqués par des tensions et des contestations, le climat qui a prévalu durant cette journée électorale s’est révélé remarquablement serein”, a estimé le site d’actualité gabonais en ligne Gabon mail infos.Chose inédite, les médias privés et étrangers ont été autorisés à filmer le dépouillement. Des observateurs internationaux ont mené des constats toute la journée à travers le pays, sans noter d’incident majeur. Selon Lynda Nzah Bekale, la porte-parole du Réseau des observateurs citoyens (ROC) gabonais, qui rassemble des membres de la société civile, les élections “se sont vraiment bien passées”. “Il y a eu un bel engouement de la population à aller voter, mais particulièrement il y avait du calme”, a-t-elle assuré dimanche à l’AFP, tout en notant “qu’il y a eu des bureaux où on n’a pas permis aux observateurs d’accéder”, des incidents “minoritaires”.Au total, plus de 900.000 électeurs dans ce pays d’Afrique centrale étaient appelés à voter samedi pour la première élection depuis le coup d’État qui a mis fin à 55 ans de dynastie Bongo.Selon la nouvelle constitution, le président gabonais élu prendra la tête du pays avec des pouvoirs élargis. Le poste de Premier ministre a été supprimé à la faveur de la création d’un poste de vice-président.sof-emp-lnf-hpn/mba/def

WHO says child killed after Israel strike hits Gaza hospital

An Israeli air strike Sunday hit one of Gaza’s few functioning hospitals, killing a child according to the World Health Organization, as Israel warned it would expand its offensive if Hamas does not release hostages.Since the outbreak of war, tens of thousands of Gazans have sought refuge in hospitals, many of which have suffered severe damage in the ongoing hostilities.”A child died due to disruption of care” at the Al-Ahli Hospital in northern Gaza after a strike, WHO chief Tedros Adhanom Ghebreyesus said on X.”The emergency room, laboratory, emergency room X-ray machines and the pharmacy were destroyed,” he added. “The hospital was forced to move 50 patients to other hospitals. 40 critical patients couldn’t be moved.”The military said it targeted a Hamas “command and control centre” at the hospital, a claim the Palestinian group denied.Gaza’s civil defence agency said the strike came “minutes after the (Israeli) army’s warning to evacuate”.AFP photographs showed massive slabs of concrete and twisted metal scattered across the site after the strike.The blast left a gaping hole in one of the hospital’s buildings, with iron doors torn from their hinges.Another air strike Sunday on a vehicle in the city of Deir el-Balah killed seven people including six brothers, the civil defence agency said.- Patients on streets -Israeli Defence Minister Israel Katz reiterated Sunday that the military would expand its offensive if Hamas “persists in its refusal” to free the remaining hostages. “Gaza will become smaller and more isolated, and more of its residents will be forced to evacuate from the combat zones,” he said, adding that hundreds of thousands had already evacuated.Patients, relatives and medical personnel found themselves stranded in the streets after the strike on Al-Ahli hospital.Naela Imad, 42, had been sheltering at the hospital but had to rush out of the complex. “Just as we reached the hospital gate, they bombed it. It was a massive explosion,” she told AFP. “Now, me and my children are out on the street… The hospital was our last refuge.”Hamas condemned what it described as a “savage crime” committed by Israel.Qatar, which helped mediate a fragile ceasefire between the warring parties that fell apart last month, denounced it as “a heinous crime”, as did Saudi Arabia.Also on Sunday, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu criticised French President Emmanuel Macron for advocating a Palestinian state.”President Macron is gravely mistaken in continuing to promote the idea of a Palestinian state in the heart of our land — a state whose sole aspiration is the destruction of Israel,” Netanyahu said in a statement.Macron, in an interview to France 5 this week, stated that France could take the step at a UN conference in New York in June, saying he hoped this would trigger a reciprocal recognition of Israel by Arab countries.- Hospitals targeted -Hospitals, protected under international humanitarian law, have repeatedly been hit by Israeli strikes in the Gaza Strip since the start of the war after Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.Al-Ahli was heavily damaged by an explosion in its car park on October 17, 2023 that caused multiple fatalities.British Foreign Secretary David Lammy urged Israel on Sunday to halt the “deplorable attacks” on hospitals.Last month, Israeli forces opened fire on ambulances in Gaza, killing 15 medics and rescuers in an attack that sparked international condemnation.The Palestine Red Crescent Society said Sunday that a medic who had been missing since the attack, Asaad al-Nsasrah, was “being held by Israeli authorities”.The Gaza war broke out after Hamas’s October 2023 attack on Israel which resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Gaza’s health ministry said Sunday that at least 1,574 Palestinians had been killed since March 18 when the ceasefire collapsed, taking the overall death toll since the war began to 50,944.The ceasefire had largely put a halt to the fighting in Gaza for two months, but Israel restarted intense strikes in mid-March, with Palestinian militants resuming rocket fire from the territory days later.The Israeli military said Sunday that it intercepted a projectile launched from Gaza. Later on Sunday, it said it had also intercepted a missile launched from Yemen.Yemen’s Iran-backed Huthi rebels, who say they are acting in solidarity with Palestinians in Gaza, said they had fired two ballistic missiles on Israel, including one that targeted Ben Gurion airport.

Gabon junta chief Oligui Nguema wins presidential electionSun, 13 Apr 2025 19:41:21 GMT

Junta chief Brice Oligui Nguema celebrated a huge victory in  Gabon’s presidential election Sunday after provisional results gave him 90.35 percent of the vote.Oligui, who ended more than five decades of corruption-plagued rule by the Bongo family in August 2023, assuming the role of transitional president, had promised to return the country to democratic rule.”God …

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L’Iran affirme que “seul” le nucléaire sera discuté avec les Etats-Unis

L’Iran, qui a tenu samedi de rares pourparlers avec les Etats-Unis, poursuivra les discussions avec Washington de façon “indirecte” et avec pour “seul” sujet le nucléaire, a averti dimanche Téhéran.Les deux pays, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont échangé samedi sous la médiation du sultanat d’Oman sur la question du nucléaire iranien.A la demande de l’Iran, son chef de la diplomatie Abbas Araghchi n’a pas négocié en face-à-face avec l’émissaire américain du président Donald Trump, Steve Witkoff. Mais les deux hommes se sont brièvement parlé, selon Téhéran, après des pourparlers qualifiés de “constructifs”. Donald Trump avait appelé à des discussions directes. “Les négociations continueront d’être indirectes (et) Oman continuera d’être le médiateur”, a souligné dimanche le porte-parole de la diplomatie iranienne Esmaïl Baghaï.Iran et Etats-Unis sont convenus de poursuivre les pourparlers samedi 19 avril. Ils auront lieu en Europe, selon l’agence de presse officielle Irna.”Le seul sujet des discussions sera le nucléaire et la levée des sanctions”, a ajouté le porte-parole.Le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, a qualifié dimanche les pourparlers de “très constructifs”, tout en assurant que les Etats-Unis sauront “frapper fort” l’Iran en cas d’échec.”Si on ne parvient pas à résoudre le problème à la table des négociations, il existe d’autres options pour s’assurer que l’Iran n’obtienne jamais de bombe nucléaire”, a-t-il déclaré dans un entretien avec la chaîne CBS.Avant d’ajouter: “Avec ce qu’on fait face aux Houthis et dans la région, on a montré notre capacité à frapper loin et très fort (…). On ne veut pas en arriver là, mais s’il le faut, on le fera pour empêcher l’Iran d’obtenir la bombe nucléaire.”- Impasse sur les missiles -En 2018, le retrait des Etats-Unis de l’accord international conclu en 2015 pour encadrer le programme nucléaire iranien avait en partie été motivé par l’absence de mesures contre le programme balistique de Téhéran, perçu comme une menace pour son allié israélien. Des analystes anticipaient que ce sujet figurerait au menu des pourparlers, ainsi que le soutien de l’Iran à “l’axe de la résistance”, cette alliance informelle de groupes armés qui s’opposent à Israël, dont le Hezbollah au Liban, le Hamas à Gaza ou les rebelles Houthis au Yémen font partie.Affaibli par les revers infligés par Israël à ses alliés, l’Iran cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie. Les pourparlers ont déjà permis à la monnaie nationale, fortement dépréciée en raison des sanctions et de l’incertitude économique, de reprendre des couleurs. Un dollar s’échangeait ainsi dimanche pour environ 850.000 rials, contre plus d’un million ces derniers jours, selon plusieurs sites iraniens de suivi des change.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire se limitent à des fins civiles.En mars, Donald Trump avait adressé une lettre à l’Iran appelant à des négociations pour remplacer le précédent accord.  Mais il a également menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie et pris des sanctions supplémentaires à l’encontre du secteur pétrolier iranien.- “Tournant décisif” -La presse iranienne a salué dimanche unanimement les pourparlers menés la veille avec les Etats-Unis.Le journal réformateur Shargh qualifie ces discussions de “tournant décisif” dans les relations entre les deux pays, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979 qui avait renversé la monarchie Pahlavi soutenue par Washington. “Espoir d’un véritable dialogue” entre Téhéran et Washington, titre en Une Shargh.Le journal Kayhan, farouche adversaire de tout compromis avec les Etats-Unis, regrette pour sa part que le pays n’ait pas de “plan B”, alors qu’il n’existe pas, selon lui, de “perspective claire pour un accord avec Donald Trump”.Kayhan note que la délégation américaine n’a pas demandé le “démantèlement des installations nucléaires” de l’Iran ni brandi la menace d’une “attaque militaire” en cas d’échec de la diplomatie.Javan, autre journal conservateur, salue pour sa part le fait que les Etats-Unis n’ont pas demandé “d’élargir les négociations aux questions non nucléaires”, dont le programme balistique.