Explosion d’un immeuble dans l’Ain: un troisième corps retrouvé
Le corps d’une femme a été retrouvé mardi soir à Trévoux dans l’Ain, au lendemain de l’explosion d’un immeuble de quatre étages qui a fait deux autres victimes, des garçons de 3 et 5 ans, ont indiqué mercredi les secours.”La victime manquante a été retrouvée décédée peu après 20H00 dans les décombres par les sapeurs pompiers”, ont indiqué les secours dans un communiqué, précisant qu’il s’agit d’une femme.Selon les secours, “des moyens supplémentaires déployés mardi ont permis de lancer des recherches afin de retrouver une personne portée manquante, ainsi que de procéder à des reconnaissances de sécurité dans les bâtiments environnants”, ont précisé les secours.”La personne a été retrouvée après une heure trente (de fouilles) avec les pelleteuses”, a détaillé auprès de l’AFP une source secouriste.Lors d’une visite sur les lieux mardi, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez avait déclaré qu’une personne “manque à l’appel, qui était probablement occupante d’un des logements”.Deux frères âgés de 3 et 5 ans avaient été retrouvés lundi dans la soirée sous les décombres, en arrêt cardio-respiratoire et n’avaient pas pu être réanimés. Outre les trois décès, 13 personnes ont été hospitalisées en urgence relative, 53 autres ont été prises en charge pour des blessures légères ou en cellule psychologique, selon le bilan des secours.Les gendarmes sont chargés d’une enquête menée sous l’égide du parquet de Bourg-en-Bresse pour déterminer les causes de l’explosion qui a eu lieu vers 17H30 lundi au rez-de-chaussée de l’immeuble.Le maire de Trévoux, Marc Péchoux, a évoqué devant la presse la piste d’une explosion due au gaz mais le parquet a souligné mardi dans un communiqué qu’à ce stade, les causes exactes n’étaient “pas encore déterminées avec certitude”.Au total 22 appartements et 7 maisons individuelles sont désormais inhabitables. Mardi, les propriétaires de 14 maisons ont pu regagner leur domicile, qui présentent “des dégâts mineurs”, selon les secours.
Vers une consommation record de charbon en 2025, avant un début de déclin
La consommation mondiale de charbon devrait dépasser de peu son record en 2025, en partie grâce à des mesures politiques de l’administration Trump, mais devrait commencer à baisser d’ici 2030, sous l’effet de l’essor d’autres sources d’électricité, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).La demande mondiale de charbon en 2025 devrait augmenter légèrement, d’environ 0,5%, comparé à 2024, déjà une année record, pour ressortir à 8,85 milliards de tonnes, selon un rapport annuel publié mercredi par l’AIE consacré au charbon, le principal contributeur aux émissions de CO2 d’origine humaine.Après le sommet atteint l’an dernier, 2025 s’achemine vers un “nouveau record historique” pour la consommation de charbon, a indiqué Keisuke Sadamori, directeur des marchés de l’énergie à l’AIE, lors d’une présentation à la presse. Une année 2025 qui s’annonce aussi comme la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée, à égalité avec 2023 et derrière 2024, selon l’observatoire européen Copernicus. Toutefois, la demande globale de charbon a “atteint un plateau”, autrement dit elle tend à se stabiliser, précise l’AIE qui projette, comme prévu, que “d’ici 2030”, elle “devrait légèrement diminuer, revenant au niveau de 2023″, sous l’effet d'”une concurrence croissante avec d’autres sources d’électricité”.”Avec l’envolée des capacités renouvelables, l’expansion régulière du nucléaire et l’arrivée sur le marché d’une énorme vague de gaz naturel liquéfié”, la production d’électricité à partir de charbon, qui représente les deux tiers de la consommation totale de ce combustible, “devrait reculer à partir de 2026” tandis que la demande pour les processus industriels “devrait rester plus résiliente”, indique l’AIE.Partout dans le monde, la part du charbon continue de s’étioler dans la production électrique: “en 2013, elle était de 41%, et en 2025 nous nous attendons à ce qu’elle soit autour de 34%, le niveau le plus bas de l’histoire statistique de l’AIE”, souligne M. Sadamori.”Pour les marchés mondiaux du charbon, l’ère de la croissance touche à sa fin, et les investisseurs devraient en prendre note”, a commenté Christine Shearer, pour le centre de réflexion Global Energy Monitor.- Plus forte hausse aux Etats-Unis -La Chine, plus gros consommateur de charbon tout en étant le champion des énergies éoliennes et solaires, reste la locomotive du marché, engloutissant à elle seule 56% de la demande mondiale. Comme attendu, la consommation y est restée stable en 2025, par rapport à 2024. Mais dans d’autres grands marchés, les trajectoires de consommation observées en 2025 ont contrasté avec les tendances récentes, selon l’AIE.C’est le cas en Inde, moteur de la croissance du marché ces dernières années, où une mousson intense et précoce a entraîné un recul de la demande de charbon pour la 3e fois en 50 ans. Au contraire, aux Etats-Unis, la hausse des prix du gaz et des politiques pro-énergies fossiles du gouvernement américain du président Donald Trump ralentissant la fermeture des centrales à charbon, ont soutenu la consommation, qui déclinait depuis 15 ans. A eux seuls, les Etats-Unis contribuent pour 37 millions de tonnes à l’augmentation globale de la consommation de 40 millions en un an.Quant à l’Union européenne, la demande de charbon n’y a reculé que de 3%, après une baisse moyenne de 18% en 2023 et 2024, principalement en raison d’une faible production hydroélectrique et éolienne au 1er semestre. “Malgré des évolutions atypiques (…), notre prévision pour les années à venir n’a pas changé de façon substantielle par rapport à 2024: nous anticipons une stabilisation de la demande mondiale de charbon avant une légère baisse d’ici 2030”, a résumé Keisuke Sadamori, dans un communiqué.L’Inde devrait enregistrer la plus forte hausse en valeur absolue de la consommation de charbon d’ici 2030, soit une hausse totale de plus de 200 millions de tonnes, l’Asie du Sud-Est enregistrant elle la croissance la plus rapide: plus de 4% par an.Toutefois, l’AIE met en garde sur les “nombreuses incertitudes (qui) pèsent sur les perspectives du charbon, notamment en Chine”. Au-delà de l’influence des conditions météorologiques, “si l’intégration de nouvelles capacités renouvelables dans les systèmes électriques progresse plus lentement qu’anticipé, la demande mondiale de charbon pourrait dépasser nos prévisions”.
Vers une consommation record de charbon en 2025, avant un début de déclin
La consommation mondiale de charbon devrait dépasser de peu son record en 2025, en partie grâce à des mesures politiques de l’administration Trump, mais devrait commencer à baisser d’ici 2030, sous l’effet de l’essor d’autres sources d’électricité, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).La demande mondiale de charbon en 2025 devrait augmenter légèrement, d’environ 0,5%, comparé à 2024, déjà une année record, pour ressortir à 8,85 milliards de tonnes, selon un rapport annuel publié mercredi par l’AIE consacré au charbon, le principal contributeur aux émissions de CO2 d’origine humaine.Après le sommet atteint l’an dernier, 2025 s’achemine vers un “nouveau record historique” pour la consommation de charbon, a indiqué Keisuke Sadamori, directeur des marchés de l’énergie à l’AIE, lors d’une présentation à la presse. Une année 2025 qui s’annonce aussi comme la deuxième année la plus chaude jamais enregistrée, à égalité avec 2023 et derrière 2024, selon l’observatoire européen Copernicus. Toutefois, la demande globale de charbon a “atteint un plateau”, autrement dit elle tend à se stabiliser, précise l’AIE qui projette, comme prévu, que “d’ici 2030”, elle “devrait légèrement diminuer, revenant au niveau de 2023″, sous l’effet d'”une concurrence croissante avec d’autres sources d’électricité”.”Avec l’envolée des capacités renouvelables, l’expansion régulière du nucléaire et l’arrivée sur le marché d’une énorme vague de gaz naturel liquéfié”, la production d’électricité à partir de charbon, qui représente les deux tiers de la consommation totale de ce combustible, “devrait reculer à partir de 2026” tandis que la demande pour les processus industriels “devrait rester plus résiliente”, indique l’AIE.Partout dans le monde, la part du charbon continue de s’étioler dans la production électrique: “en 2013, elle était de 41%, et en 2025 nous nous attendons à ce qu’elle soit autour de 34%, le niveau le plus bas de l’histoire statistique de l’AIE”, souligne M. Sadamori.”Pour les marchés mondiaux du charbon, l’ère de la croissance touche à sa fin, et les investisseurs devraient en prendre note”, a commenté Christine Shearer, pour le centre de réflexion Global Energy Monitor.- Plus forte hausse aux Etats-Unis -La Chine, plus gros consommateur de charbon tout en étant le champion des énergies éoliennes et solaires, reste la locomotive du marché, engloutissant à elle seule 56% de la demande mondiale. Comme attendu, la consommation y est restée stable en 2025, par rapport à 2024. Mais dans d’autres grands marchés, les trajectoires de consommation observées en 2025 ont contrasté avec les tendances récentes, selon l’AIE.C’est le cas en Inde, moteur de la croissance du marché ces dernières années, où une mousson intense et précoce a entraîné un recul de la demande de charbon pour la 3e fois en 50 ans. Au contraire, aux Etats-Unis, la hausse des prix du gaz et des politiques pro-énergies fossiles du gouvernement américain du président Donald Trump ralentissant la fermeture des centrales à charbon, ont soutenu la consommation, qui déclinait depuis 15 ans. A eux seuls, les Etats-Unis contribuent pour 37 millions de tonnes à l’augmentation globale de la consommation de 40 millions en un an.Quant à l’Union européenne, la demande de charbon n’y a reculé que de 3%, après une baisse moyenne de 18% en 2023 et 2024, principalement en raison d’une faible production hydroélectrique et éolienne au 1er semestre. “Malgré des évolutions atypiques (…), notre prévision pour les années à venir n’a pas changé de façon substantielle par rapport à 2024: nous anticipons une stabilisation de la demande mondiale de charbon avant une légère baisse d’ici 2030”, a résumé Keisuke Sadamori, dans un communiqué.L’Inde devrait enregistrer la plus forte hausse en valeur absolue de la consommation de charbon d’ici 2030, soit une hausse totale de plus de 200 millions de tonnes, l’Asie du Sud-Est enregistrant elle la croissance la plus rapide: plus de 4% par an.Toutefois, l’AIE met en garde sur les “nombreuses incertitudes (qui) pèsent sur les perspectives du charbon, notamment en Chine”. Au-delà de l’influence des conditions météorologiques, “si l’intégration de nouvelles capacités renouvelables dans les systèmes électriques progresse plus lentement qu’anticipé, la demande mondiale de charbon pourrait dépasser nos prévisions”.


