China calls on US to ‘completely cancel’ reciprocal tariffs

China on Sunday called on the United States to “completely cancel” its reciprocal tariffs after Washington announced exemptions for consumer electronics and key chipmaking equipment.”We urge the US to… take a big step to correct its mistakes, completely cancel the wrong practice of ‘reciprocal tariffs’ and return to the right path of mutual respect,” a commerce ministry spokesperson said in a statement.The world’s two largest economies have been engaged in a tit-for-tat tariff war since US President Donald Trump announced this month sweeping global tariffs — since escalating the blanket duty on Chinese goods to 145 percent.Retaliatory Chinese import tariffs of 125 percent on US goods took effect Saturday, with Beijing standing defiant against its biggest trade partner.But after his tariffs sent global markets into a tailspin, Trump announced a 90-day delay for most countries.China was excluded from the reprieve.Washington again dialled down the pressure Friday when the US Customs and Border Protection office said smartphones, laptops, memory chips and other products would be excluded from the global levies.Beijing’s commerce ministry on Sunday called the exemptions a “small step” by Washington and said that China was “evaluating the impact” of the decision.The new exemptions will benefit US tech companies like Nvidia and Dell, as well as Apple, which makes iPhones and other premium products in China.US Customs data suggests the exempted items account for more than 20 percent of those Chinese imports, according to senior RAND researcher Gerard DiPippo.However, semiconductors could still become a target of industry-specific tariffs Trump has suggested placing on imports from all countries.Trump said Saturday that he would give a “very specific” answer to the question of any future semiconductor levies on Monday.-‘Jointly resist’-Facing steep tariffs, China has sought to present itself as a stable alternative to an erratic Washington, courting countries spooked by the global economic storm.Trump’s reciprocal tariffs have “not only failed to solve any of the United States’ own problems but have seriously undermined the global economic and trade order”, Beijing’s commerce ministry said in the statement Sunday.Commerce Minister Wang Wentao on Friday warned that tariffs would “inflict serious harm” on developing nations in a call with the head of the World Trade Organization.Chinese President Xi Jinping on Monday kicks off a five-day Southeast Asia tour for talks with the leaders of Vietnam, a manufacturing powerhouse, as well as Malaysia and Cambodia.It comes after Xi said China and Europe should “jointly resist unilateral bullying practices,” state media quoted the leader as saying in a meeting with the Spanish prime minister.China has repeatedly said it remains open to talks with the United States.The White House says Trump remains “optimistic” about securing a deal with China, although administration officials have made it clear they expect Beijing to reach out first.

L’Equateur, plongé dans une crise sécuritaire, élit son président

Le président sortant Daniel Noboa et son opposante de gauche Luisa Gonzalez s’affrontent dimanche lors du second tour de la présidentielle en Equateur, un pays profondément divisé et miné par la violence liée au trafic de drogue.Luisa Gonzalez, avocate de 47 ans, aspire à devenir la première femme à diriger le pays. Daniel Noboa, entrepreneur millionnaire de 37 ans, espère gouverner quatre ans de plus, après avoir gagné par surprise les élections anticipées d’octobre 2023 convoquées par son prédécesseur Guillermo Lasso pour éviter une procédure de destitution.Le scrutin a débuté à 07H00 locales (12H00 GMT) pour les 13,7 millions d’électeurs concernés par le vote obligatoire et doit prendre fin à 17H00 locales (22H00 GMT).Dans les rues du pays apparaissent le visage souriant de Luisa Gonzalez et des reproductions géantes de M. Noboa le poing levé.”Lors de cette élection (…) soit nous nous libérons soit nous sombrons”, estime Elena Betancourt, une retraitée de 73 ans, interrogée par l’AFP à Quito.Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d’habitants a connu une transformation brutale.Ses ports sur le Pacifique, son économie dollarisée et sa position entre Colombie et Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, ont fait de l’Equateur un lieu clé de transit et de stockage de la drogue. Les gangs rivaux y ont fleuri, faisant exploser le taux d’homicides. Le début d’année 2025 est le plus sanglant depuis l’existence de statistiques à ce sujet: une personne est assassinée chaque heure dans le pays.Jadis considéré comme un havre de paix dans une région troublée, “l’Equateur est devenu le pays le plus violent d’Amérique du Sud”, relève Christophe Ventura, spécialiste de l’Amérique latine à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).Samedi, le gouvernement a décrété un état d’urgence de 60 jours et instauré des couvre-feux nocturnes dans les régions les plus touchées par la violence.- Scrutin serré -“C’est compliqué, on ne sait plus qui croire. Je réfléchis encore pour qui voter, c’est très serré”, explique Jair Esmeraldas, étudiant de 24 ans.Les deux candidats ont terminé le premier tour de février au coude-à-coude, avec un écart de moins de 17.000 voix.Surpris d’être ainsi talonné, Daniel Noboa a dénoncé de “nombreuses irrégularités”. La mission électorale de l’Union européenne a assuré n’avoir pas observé “le moindre type de fraude”.De l’avis de plusieurs observateurs, jamais le pays n’avait été aussi polarisé depuis le retour à la démocratie à la fin des années 1970.Quel que soit le vainqueur, le pays se réveillera divisé. “Si l’écart est très faible, (le gouvernement) débute avec un problème. Il a presque la moitié du pays contre lui”, souligne le politologue Simon Pachano, de l’université Flacso. Face à une économie en récession, les candidats proposent des remèdes divergents.Daniel Noboa incarne l’élite politique équatorienne issue du monde de l’entreprise et a triomphé avec le soutien d’une partie de la droite. Il promeut les concessions privées dans des secteurs stratégiques et des accords de libre-échange. Luisa Gonzalez vante un Etat plus fort et des dépenses accrues dans les infrastructures et services publics.Le chômage et le sous-emploi touchent près de 23% de la population, et la pauvreté 28%, dans un pays concentré sur le financement de sa guerre contre le narcotrafic. Une décennie de dépenses en l’absence de prospérité pétrolière a porté la dette publique à près de 57% du PIB, selon le FMI.- “Sortir du trou” -Daniel Noboa, héritier d’un magnat de la banane, exploite sur les réseaux sociaux son image de jeune dirigeant tenant d’une ligne dure en matière de sécurité, marquée par l’envoi de militaires dans les rues et dans les prisons. Il s’attribue la diminution du taux d’homicides, passé d’un record de 47 pour 100.000 personnes en 2023 à 38 en 2024.”Ce dimanche sera le rappel que ce pays a pu sortir du trou”, a déclaré M. Noboa jeudi devant des milliers de personnes à Guayaquil.Sa politique sécuritaire est dénoncée par des organisations de défense des droits humains. En décembre, la justice équatorienne a ordonné la détention provisoire de 16 soldats soupçonnés d’avoir tué quatre jeunes âgés de 11 à 15 ans à Guayaquil. Mme Gonzalez promet également la sécurité, mais un plus grand respect des droits humains. Elle s’affiche comme une femme simple, mère célibataire qui s’est faite toute seule. L’avocate est la protégée de l’ancien dirigeant socialiste Rafael Correa (2007-2017), figure clivante en Equateur.”Cela fait huit ans que l’Équateur (…) régresse”, a-t-elle dénoncé lors de son dernier meeting à Guayaquil. 

L’Equateur, plongé dans une crise sécuritaire, élit son président

Le président sortant Daniel Noboa et son opposante de gauche Luisa Gonzalez s’affrontent dimanche lors du second tour de la présidentielle en Equateur, un pays profondément divisé et miné par la violence liée au trafic de drogue.Luisa Gonzalez, avocate de 47 ans, aspire à devenir la première femme à diriger le pays. Daniel Noboa, entrepreneur millionnaire de 37 ans, espère gouverner quatre ans de plus, après avoir gagné par surprise les élections anticipées d’octobre 2023 convoquées par son prédécesseur Guillermo Lasso pour éviter une procédure de destitution.Le scrutin a débuté à 07H00 locales (12H00 GMT) pour les 13,7 millions d’électeurs concernés par le vote obligatoire et doit prendre fin à 17H00 locales (22H00 GMT).Dans les rues du pays apparaissent le visage souriant de Luisa Gonzalez et des reproductions géantes de M. Noboa le poing levé.”Lors de cette élection (…) soit nous nous libérons soit nous sombrons”, estime Elena Betancourt, une retraitée de 73 ans, interrogée par l’AFP à Quito.Ces dernières années, le pays andin de 18 millions d’habitants a connu une transformation brutale.Ses ports sur le Pacifique, son économie dollarisée et sa position entre Colombie et Pérou, les deux plus gros producteurs mondiaux de cocaïne, ont fait de l’Equateur un lieu clé de transit et de stockage de la drogue. Les gangs rivaux y ont fleuri, faisant exploser le taux d’homicides. Le début d’année 2025 est le plus sanglant depuis l’existence de statistiques à ce sujet: une personne est assassinée chaque heure dans le pays.Jadis considéré comme un havre de paix dans une région troublée, “l’Equateur est devenu le pays le plus violent d’Amérique du Sud”, relève Christophe Ventura, spécialiste de l’Amérique latine à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).Samedi, le gouvernement a décrété un état d’urgence de 60 jours et instauré des couvre-feux nocturnes dans les régions les plus touchées par la violence.- Scrutin serré -“C’est compliqué, on ne sait plus qui croire. Je réfléchis encore pour qui voter, c’est très serré”, explique Jair Esmeraldas, étudiant de 24 ans.Les deux candidats ont terminé le premier tour de février au coude-à-coude, avec un écart de moins de 17.000 voix.Surpris d’être ainsi talonné, Daniel Noboa a dénoncé de “nombreuses irrégularités”. La mission électorale de l’Union européenne a assuré n’avoir pas observé “le moindre type de fraude”.De l’avis de plusieurs observateurs, jamais le pays n’avait été aussi polarisé depuis le retour à la démocratie à la fin des années 1970.Quel que soit le vainqueur, le pays se réveillera divisé. “Si l’écart est très faible, (le gouvernement) débute avec un problème. Il a presque la moitié du pays contre lui”, souligne le politologue Simon Pachano, de l’université Flacso. Face à une économie en récession, les candidats proposent des remèdes divergents.Daniel Noboa incarne l’élite politique équatorienne issue du monde de l’entreprise et a triomphé avec le soutien d’une partie de la droite. Il promeut les concessions privées dans des secteurs stratégiques et des accords de libre-échange. Luisa Gonzalez vante un Etat plus fort et des dépenses accrues dans les infrastructures et services publics.Le chômage et le sous-emploi touchent près de 23% de la population, et la pauvreté 28%, dans un pays concentré sur le financement de sa guerre contre le narcotrafic. Une décennie de dépenses en l’absence de prospérité pétrolière a porté la dette publique à près de 57% du PIB, selon le FMI.- “Sortir du trou” -Daniel Noboa, héritier d’un magnat de la banane, exploite sur les réseaux sociaux son image de jeune dirigeant tenant d’une ligne dure en matière de sécurité, marquée par l’envoi de militaires dans les rues et dans les prisons. Il s’attribue la diminution du taux d’homicides, passé d’un record de 47 pour 100.000 personnes en 2023 à 38 en 2024.”Ce dimanche sera le rappel que ce pays a pu sortir du trou”, a déclaré M. Noboa jeudi devant des milliers de personnes à Guayaquil.Sa politique sécuritaire est dénoncée par des organisations de défense des droits humains. En décembre, la justice équatorienne a ordonné la détention provisoire de 16 soldats soupçonnés d’avoir tué quatre jeunes âgés de 11 à 15 ans à Guayaquil. Mme Gonzalez promet également la sécurité, mais un plus grand respect des droits humains. Elle s’affiche comme une femme simple, mère célibataire qui s’est faite toute seule. L’avocate est la protégée de l’ancien dirigeant socialiste Rafael Correa (2007-2017), figure clivante en Equateur.”Cela fait huit ans que l’Équateur (…) régresse”, a-t-elle dénoncé lors de son dernier meeting à Guayaquil. 

France: l’objectif de déficit en 2026 exige “40 mds d’euros d’efforts supplémentaires”, selon le gouvernement

Maintenir l’objectif de déficit de 4,6% du PIB en 2026 “va demander un effort supplémentaire de 40 milliards d’euros”, ce qui est “très considérable”, a annoncé dimanche le ministre français de l’Economie Eric Lombard.”Ca va être essentiellement des économies” ou “ça peut être aussi une augmentation des recettes liées à la croissance”, a précisé le ministre sur le média BFM, alors que la France doit faire des choix budgétaires délicats après avoir décidé de réinvestir massivement dans la défense pour faire face notamment à la menace russe et au revirement géopolitique américain.Interrogé sur cette répartition, le ministre a répondu : “Nous sommes en avril (…) on parle du budget 2026, il est trop tôt pour donner ce détail”.Mais “avec 57% de PIB de dépenses publiques, on peut tout à fait à la fois réduire les dépenses et maintenir la qualité des services”, a estimé Eric Lombard, qui a refusé de taxer cette politique “d’austérité”.Entre “40 à 50 milliards” d’euros d’économies sont “à trouver” pour le budget 2026, a également annoncé dans le même temps la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, à l’avant-veille d’une conférence sur les finances publiques convoquée mardi par le Premier ministre François Bayrou.C’est “une équation difficile, mais le Premier ministre s’est engagé, le président de la République également, (…) à ne pas augmenter les impôts”, a déclaré Mme Primas au “Grand Jury” RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat. Pour l’année 2025, l’objectif d’un déficit à 5,4% du PIB “est une question de crédibilité sur les marchés”, a-t-elle rappelé, en assurant: “Nous tiendrons ces 5,4%.”En outre, pour tenir le déficit budgétaire de 5,4% du PIB en 2025, il est “possible” que les efforts soient supérieurs à cinq milliards d’euros, a déclaré Eric Lombard.”Ca peut être plus d’économies car il est hors de question d’augmenter les impôts”, a promis le locataire de Bercy.Sur la question des droits de douane américains ramenés à 10% pendant 90 jours, “c’est (encore) beaucoup trop”, s’est inquiété le ministre. Passés de 20% à 10% pour l’Union européenne, “on a l’impression qu’on est tirés d’affaire, mais pas du tout”, a averti M. Lombard.

La Chine appelle les Etats-Unis à “annuler complètement” les droits de douane réciproques

La Chine a appelé dimanche les Etats-Unis à “annuler complètement” les droits de douane réciproques, après la décision américaine vendredi d’en exempter les produits high-tech.”Nous exhortons les Etats-Unis à (…) faire un grand pas pour corriger ses erreurs, annuler complètement la mauvaise pratique des droits de douane réciproques et revenir sur le droit chemin du respect mutuel”, a déclaré un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué.En pleine guerre commerciale avec la Chine qui affole les marchés financiers, les Etats-Unis ont infléchi vendredi leur position en exemptant smartphones, ordinateurs et autres produits électroniques des récentes surtaxes douanières massives imposées par le président Donald Trump.Le ministère du commerce chinois a qualifié dimanche cette décision de “petit pas”, ajoutant qu’il était en train d’en “évaluer l’impact”.Selon une note du service des douanes américains vendredi soir, ces exemptions s’appliquent en particulier à des produits électroniques importés aux Etats-Unis depuis la Chine, visée depuis mercredi par des droits de douane monumentaux de 145%. Le géant américain de la tech Apple, par exemple, fabrique notamment ses iPhone en Chine.  Pékin avait riposté vendredi en faisant bondir à 125% ses droits de douane appliqués à l’ensemble des produits américains, une mesure en vigueur samedi.

Le pape François s’offre un bain de foule imprévu sur la place Saint-Pierre

Le pape François, convalescent après une grave pneumonie, s’est offert dimanche un bain de foule imprévu d’une dizaine de minutes sur la place Saint-Pierre, saluant les fidèles et religieux venus pour la messe du Dimanche des rameaux.Le pape de 88 ans, assis dans son fauteuil roulant et semblant en assez bonne forme, sans canules nasales pour l’oxygène, a fait le tour de la place, serrant des mains, faisant offrir des bonbons aux enfants avant de lancer depuis l’autel dressé devant la basilique Saint-Pierre un “bon Dimanche des rameaux, bonne Semaine sainte”.”Je l’ai trouvé en bonne forme. C’était une belle journée de fête et il a voulu nous honorer de sa présence. C’est un symbole pour toute l’Eglise et ça fait du bien de le voir tous les jours”, a déclaré à l’AFP-TV Daniele Azzarone, un habitant de Rome de 32 ans, tenant dans ses bras son bébé Francesco.”C’était trop émouvant. Nous sommes venus du Brésil, de très loin, juste pour le voir et passer la Semaine sainte ici”, a dit pour sa part Maria-Elise Roche, une Brésilienne de 18 ans.Le souverain pontife argentin a multiplié depuis une semaine ces sorties surprises qui ne figurent dans aucun programme officiel du Vatican.François avait fait une première apparition inattendue il y a une semaine devant la basilique Saint-Pierre pour saluer les fidèles, avant de recevoir mercredi en audience privée le roi Charles III d’Angleterre et la reine Camilla alors que leur entrevue avait été initialement annulée.Il s’est rendu aussi jeudi dans la basilique Saint-Pierre pour inspecter des travaux de rénovation et se recueillir devant le tombeau de Pie X, saluant au passage fidèles et restaurateurs et samedi il est allé prier dans sa basilique préférée, celle de Sainte Marie Majeure.Dans sa prière dominicale de l’Angélus, transmise par le Vatican, le pape a remercié les fidèles pour leurs prières et a appelé à la paix dans le monde, avec une pensée particulière pour les victimes de l’effondrement d’une discothèque à Saint-Domingue.Le pape argentin n’a plus célébré cette prière depuis le 9 février dernier en raison de ses problèmes de santé et de son hospitalisation.Il a exprimé le souhait que “Dieu accueille dans sa paix les victimes de l’effondrement d’un immeuble à Saint-Domingue, et qu’il réconforte leurs familles”.Le souverain pontife a également rappelé que “le 15 avril marquera le deuxième triste anniversaire du début du conflit au Soudan, qui a fait des milliers de morts et contraint des millions de familles à fuir leur foyer”.Il a aussi ajouté: “n’oublions pas non plus le Liban, où la tragique guerre civile a commencé il y a cinquante ans: avec l’aide de Dieu, qu’il vive dans la paix et la prospérité”. “Que la paix vienne enfin dans les pays tourmentés que sont l’Ukraine, la Palestine, Israël, la République démocratique du Congo, la Birmanie, le Soudan du Sud”, a conclu le pape François.Le souverain pontife a passé plus de cinq semaines à l’hôpital Gemelli de Rome pour soigner une double pneumonie. En convalescence depuis son retour au Vatican le 23 mars, il est encore affaibli après cette maladie ayant menacé sa vie et a drastiquement réduit ses activités, les médecins lui ayant demandé d’observer un repos de deux mois.La participation du pape aux cérémonie de la Semaine sainte reste cependant encore incertaine et dépendra en partie de la météo.

Délinquance à Paris: “des résultats tangibles” selon le préfet de police

Le préfet de police Laurent Nuñez a fait état dimanche de “résultats tangibles” sur les six derniers mois concernant la lutte contre la délinquance à Paris et son agglomération, citant notamment une baisse de 32% des vols avec violence dans les transports en commun.”Sur le bilan des six derniers mois, ce sont des tendances que nous connaissions avant, mais qui ont augmenté de manière assez significative”, a commenté Laurent Nuñez lors du Grand rendez-vous Europe 1 / CNews / Les Echos.Les chiffres présentés par le préfet montrent 21,6% de cambriolages de domicile en moins sur l’agglomération (Paris et les trois départements de petite couronne, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) et 24,6% en moins sur Paris intramuros. Les vols violents sont en baisse de 18% sur l’agglomération et de 23% sur Paris.Dans les transports en commun, le bilan marque une baisse de 17,6% pour les violences aux personnes, de 32% pour les vols avec violence, de 14,6% pour les vols à la tire et de 18,2% pour les vols à la tire à Paris.”On a des résultats qui sont tangibles”, s’est félicité le préfet, précisant que la délinquance dans les transports à Paris et petite couronne représente “un tiers du bilan national”, qui a été présenté jeudi par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.Selon le ministère, 120.000 vols ont eu lieu en 2023 dans les transports.Concernant la délinquance, les faits relevés à Paris et son agglomération constituent 20% du bilan national.”On fait baisser la délinquance de manière significative mais, au moins pour l’agglomération parisienne, elle reste structurellement à un niveau assez élevé donc il faut poursuivre cette baisse”, a-t-il assuré.Le préfet de police a également souligné que, sur les six derniers mois, les interpellations d’étrangers en situation irrégulière (ESI) avaient augmenté de 9%, et les retraits de titres aux étrangers menaçant l’ordre public bondi de 169%.

L’Iran affirme que “seul” le nucléaire sera discuté avec les Etats-Unis

L’Iran, qui a tenu samedi de rares pourparlers avec les Etats-Unis, poursuivra les discussions avec Washington de façon “indirecte” et auront pour “seul” sujet le nucléaire, a averti dimanche Téhéran.Les deux pays, qui n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980, ont échangé samedi sous la médiation du sultanat d’Oman sur la question du nucléaire iranien.A la demande de l’Iran, son chef de la diplomatie Abbas Araghchi n’a pas négocié en face-à-face avec l’émissaire américain du président Donald Trump, Steve Witkoff. Mais les deux hommes se sont brièvement parlé, selon Téhéran, après des pourparlers qualifiés de “constructifs”. Donald Trump avait appelé à des discussions directes. “Les négociations continueront d’être indirectes (et) Oman continuera d’être le médiateur”, a souligné dimanche le porte-parole de la diplomatie iranienne Esmaïl Baghaï.Iran et Etats-Unis ont convenu de poursuivre les pourparlers samedi 19 avril.”Le seul sujet des discussions sera le nucléaire et la levée des sanctions”, a ajouté le porte-parole, sans préciser où se tiendront les prochaines discussions. – Impasse sur les missiles -En 2018, le retrait des Etats-Unis d’un accord international sur le nucléaire avec l’Iran avait en partie été motivé par l’absence de mesures contre son programme balistique, perçu comme une menace pour son allié israélien. Des analystes anticipaient que ce sujet figurerait au menu des pourparlers, ainsi que le soutien de l’Iran à “l’axe de la résistance”, cette alliance informelle de groupes armés qui s’opposent à Israël, dont le Hezbollah au Liban, le Hamas à Gaza ou les rebelles Houthis au Yémen font partie.Affaibli par les revers infligés par Israël à ses alliés, l’Iran cherche à obtenir la levée des sanctions qui étranglent son économie. Les pourparlers ont déjà permis à la monnaie nationale, fortement dépréciée en raison des sanctions et de l’incertitude économique, de reprendre des couleurs. Un dollar s’échangeait ainsi dimanche pour environ 850.000 rials, contre plus d’un million ces derniers jours, selon plusieurs sites iraniens de suivi des change.Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, soupçonnent depuis des décennies Téhéran de vouloir se doter de l’arme nucléaire. L’Iran rejette ces allégations et affirme que ses activités dans le nucléaire se limitent à des fins civiles.En mars, Donald Trump a adressé une lettre à l’Iran appelant à des négociations sur le nucléaire, en vue de remplacer le précédent accord, devenu caduc depuis que Washington s’en est retiré en 2018.Mais il a également menacé de bombarder l’Iran en cas d’échec de la diplomatie et pris des sanctions supplémentaires à l’encontre du secteur pétrolier iranien.- “Tournant décisif” -La presse iranienne a salué dimanche unanimement les pourparlers menés la veille avec les Etats-Unis.Le journal réformateur Shargh qualifie ces discussions de “tournant décisif” dans les relations entre les deux pays, ennemis depuis la Révolution islamique de 1979 qui avait renversé la monarchie Pahlavi soutenue par Washington. “Espoir d’un véritable dialogue” entre Téhéran et Washington, titre en Une Shargh.Le journal Kayhan, farouche adversaire de tout compromis face aux Etats-Unis, regrette pour sa part que le pays n’ait pas de “plan B”, alors qu’il n’existe pas, selon lui, de “perspective claire pour un accord avec Donald Trump”.Kayhan note que la délégation américaine n’a pas demandé le “démantèlement des installations nucléaires” de l’Iran et n’a pas brandi la menace d’une “attaque militaire” en cas d’échec de la diplomatie.Javan, autre journal conservateur, salue pour sa part le fait que les Etats-Unis n’ont pas demandé “d’élargir les négociations aux questions non nucléaires”, dont le programme balistique.