C1: Luis Enrique, la 100e rugissante sur le banc du PSG

L’entraîneur Luis Enrique traverse une période radieuse au moment de s’asseoir sur le banc du Paris SG pour la 100e fois, mercredi (21H00) au Parc des Princes pour le quart de finale aller de Ligue des champions contre Aston Villa.D’abord le staff, puis les joueurs, se sont employés à porter en triomphe un Luis Enrique hilare, samedi au coup de sifflet final de la victoire du titre en Ligue 1 contre Angers (1-0)… Ils ne s’y trompaient pas: le coach est le grand artisan des résultats du club cette saison.Kylian Mbappé parti au Real Madrid, les observateurs s’interrogeaient sur la capacité du PSG à combler un vide de quarante buts par saison… L’inefficacité face au but de la première partie de saison en Ligue des champions a semblé donner corps à ces doutes. Luis Enrique apparaissait alors frustré et grinçant en conférence de presse, réduisant ce manque de réalisme à de la malchance.Mais c’était avant la période de rêve vécue par le club depuis décembre: une pluie de victoires et de buts marqués par une large panoplie de joueurs, une domination dans le jeu, deux grandes confrontations contre Manchester City (4-2) et Liverpool (0-1, 1-0 qualification aux tirs aux buts à Anfield), l’invincibilité en championnat…Des résultats qui ont détendu l’entraîneur, devenu souriant et taquin. Comparée à l’an dernier, “cette saison est clairement meilleure, pas seulement statistiquement, mais aussi grâce à la capacité que l’équipe a de renverser les situations”, “quand elle a été dos au mur” en première phase de Ligue des champions, souligne Luis Enrique.- “Grand moment” -On sent aussi le coach enivré par la profondeur avec laquelle ses idées de jeu si particulières ont pénétré ses joueurs. Possession à tout prix, pressing frénétique, étirement de la défense adverse… Ce PSG n’a plus rien à voir avec celui de Christophe Galtier, articulé autour des stars Messi-Neymar-Mbappé. “Voir l’équipe jouer collectivement et savoir attaquer et défendre tous ensemble, ce n’était pas une utopie”, se réjouit Luis Enrique. “C’est un grand moment pour moi mais il reste les deux derniers mois de compétition et ils sont cruciaux”.Car se relâcher n’est pas le genre de l’intransigeant Espagnol. Lorsqu’un joueur enchaîne les belles performances, il se charge de le ramener sur terre, à l’entraînement ou indirectement en conférence de presse. A l’inverse, il ne trahira jamais devant les médias sa déception sur un joueur défaillant, comme lorsqu’il a dit avoir “toute sa confiance” en Lucas Beraldo, pas toujours très fiable en défense.”Le coach est toujours derrière nous, qu’on gagne ou que l’on perde, pour chercher des choses à améliorer”, explique le capitaine Marquinhos, qui a pu comparer les nombreux coaches qui se sont succédé depuis son arrivée au club en 2013.- “Le boss” -“Il n’est pas usant, il est derrière nous, on a confiance en lui”, témoigne le jeune ailier Bradley Barcola, devenu co-meilleur passeur de France sous les ordres de Luis Enrique (9). “On a énormément de liberté, on a des consignes mais ce qu’il nous dit le plus c’est d’avoir la liberté de bouger partout, de prendre l’espace”.”Il essaie toujours de dire les choses de manière positive. Il nous parle en permanence, surtout des détails qui sont importants”, rapporte aussi Willian Pacho, arrivé l’été dernier.”C’est lui le boss, on suit ses idées”, résume le défenseur international français Lucas Hernandez.Adulé par les supporters, prolongé jusqu’en 2027, “Lucho”, qui a longtemps logé au Campus PSG avant de trouver un appartement, fait désormais partie des murs. Au point que, revenant d’Espagne lors de la dernière trêve internationale à la mi-mars, il a regretté avec humour ne pas être resté à Paris “où il a fait bien plus beau”.D’ailleurs, “il s’exprime de plus en plus en français”, note une source au sein du club, qui, loin de l’image rugueuse renvoyée à l’extérieur, loue “quelqu’un de chaleureux qui fédère autour de lui”.Mercredi, Luis Enrique retrouvera sur le banc d’Aston Villa un autre entraîneur aux idées bien précises, l’ancien coach parisien Unai Emery. Il l’avait croisé pour deux soirées légendaires: au cinglant 4-0 infligé par le PSG à l’aller, le Barça de Luis Enrique avait répondu par la fameuse “remontada” (6-1), le 8 mars 2017.

Troisième jour de forte chute pour les Bourses européennes

Les Bourses européennes ont fortement chuté lundi en clôture, pour la troisième journée consécutive, inquiètes des conséquences que les droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits importés aux Etats-Unis auront sur la croissance mondiale.Après avoir déjà dévissé jeudi puis vendredi, les indices boursiers du continent ont continué leur mouvement: Paris a dégringolé lundi de 4,78%, Londres de 4,38%, Francfort de 4,13% et Milan de 5,18%.

Troisième jour de forte chute pour les Bourses européennes

Les Bourses européennes ont fortement chuté lundi en clôture, pour la troisième journée consécutive, inquiètes des conséquences que les droits de douane imposés par Donald Trump sur les produits importés aux Etats-Unis auront sur la croissance mondiale.Après avoir déjà dévissé jeudi puis vendredi, les indices boursiers du continent ont continué leur mouvement: Paris a dégringolé lundi de 4,78%, Londres de 4,38%, Francfort de 4,13% et Milan de 5,18%.

Au Pakistan, des glaciers artificiels pour alimenter les vallées en eau

Ils vivent au pied de montagnes blanchies par le gel toute l’année et pourtant ils manquent d’eau. Les habitants du nord pakistanais ont trouvé la solution à ce paradoxe, aggravé par le changement climatique, en fabriquant leurs propres réservoirs gelés. Dans le Gilgit-Baltistan, où culmine le K2, deuxième sommet du monde après l’Everest, les rivières coulent rarement.A cette altitude, la pluie est rare, et la fonte des glaciers ne les alimentent qu’en été. Le reste de l’année, la neige -avant abondante- pourvoyait aux besoins mais les effets du changement climatique ont drastiquement réduit sa quantité.Pour irriguer malgré tout leurs vergers de pommes et d’abricots, à 2.600 mètres d’altitude, les agriculteurs de cette vallée de Skardu ont cherché des idées sur internet.”On a découvert les glaciers artificiels sur YouTube”, raconte à l’AFP Ghulam Haider Hashmi. “On a regardé les vidéos de Sonam Wangchuk”, défenseur de l’environnement dans le Ladakh indien, à moins de 200 kilomètres de là.Cet ingénieur a développé il y a une dizaine d’années une technique pour former ces hauts tas de glace dont la forme rappelle les temples bouddhistes, les “stupas” comme on les appelle en Inde.- Sècheresse et neige fondue -Pour créer un “stupa de glace”, il faut amener l’eau vers les villages en contrebas. Puis, la garder dans des tuyaux. Et, enfin, “la propulser pour qu’elle gèle en l’air quand les températures sont négatives et créer ainsi des tours de glace”, explique Zakir Hussain Zakir, professeur à l’Université du Baltistan.Le Gilgit-Baltistan compte 13.000 glaciers –soit plus qu’aucun autre pays sur terre en dehors des terres polaires.Mais, au printemps, l’eau qui dévale vers les villages “vient principalement de la fonte des neiges”, explique à l’AFP Sher Muhammad, chercheur au Centre international pour un développement intégré en montagne (Icimod).La neige fondue “contribue six à sept fois plus au flux hydrique annuel que la fonte des glaciers, mais ces dernières années ont été plutôt sèches”, poursuit ce spécialiste de l’impact du changement climatique dans la chaîne montagneuse Hindu Kush-Himalaya, qui va de l’Afghanistan à la Birmanie.C’est pour lutter contre cette “sècheresse” que les premiers stupas de glace sont apparus en 2018 au Gilgit-Baltistan.Aujourd’hui, plus de 20 villages en fabriquent chaque hiver et “plus de 16.000 habitants ont accès à de l’eau sans avoir eu besoin de construire de réservoirs ou de citernes”, se félicite Rashid-ud-Din, responsable provincial de GLOF-2, un plan de l’ONU et du Pakistan pour atténuer les effets du changement climatique.Dans le village de Hussain Abad, cette année, huit stupas ont été fabriqués, soient environ 20 millions de litres d’eau emprisonnés dans la glace, rapporte Mohammed Raza, agriculteur.Depuis que ces réservoirs à ciel ouvert sont apparus sur les pentes du Karakoram, assure-t-il, “nous n’avons plus de pénurie d’eau pendant les semailles”.”Avant, on devait attendre que les glaciers fondent en juin pour avoir de l’eau, les stupas ont sauvé nos champs”, assure Ali Kazim, lui aussi agriculteur dans la vallée.- Saison agricole supplémentaire -Avant les stupas, surtout, “on plantait nos semailles en mai”, raconte Bachir Ahmed, 26 ans. Et “on avait une seule saison agricole alors que maintenant on peut planter deux ou trois fois” dans l’année.Un enthousiasme que le chercheur Sher Muhammad nuance: “avec des températures plus basses, il fallait planter plus tard dans l’année. Maintenant que les températures remontent plus tôt, les agricultureurs plantent plus tôt, mais cela affecte forcément la qualité” des récoltes, prévient-il.Déjà, les scientifiques alertent sur le fait qu’au Pakistan, l’augmentation de la température est deux fois plus rapide que la moyenne mondiale.A travers le monde, les glaciers fondent. Et malgré l’exceptionnelle résistance des bancs de glace du Karakoram, le risque d’inondations subites et de diminution des réserves en eau est réel sur le long terme.La question de l’eau est particulièrement sensible dans le pays, le 15è le plus en pénurie hydrique au monde, selon l’ONU.Ses 240 millions d’habitants vivent sur un territoire à 80% aride ou semi-aride et dépendent pour plus des trois-quarts de leur eau de fleuves et de rivières prenant leur source dans les pays voisins.”Face au changement climatique, il n’y a ni riches ni pauvres, ni urbains ni ruraux, c’est le monde entier qui est devenu vulnérable”, lance Yassir Parvi, 24 ans.”Dans notre village, on a décidé de tenter notre chance avec les stupas de glace”, poursuit ce cultivateur de pommes de terre, de blé et d’orge.

L’assèchement de la mer d’Aral a affecté la Terre en profondeur

L’assèchement de la mer d’Aral, en Asie centrale, n’a pas seulement été une catastrophe écologique. Il a aussi affecté le mouvement des roches des dizaines de kilomètres sous la surface de la Terre, selon une étude publiée lundi.”Il semble que l’humanité ait perturbé la tectonique des plaques juste pour améliorer les rendements de coton!”, résume Simon Lamb, chercheur en géosciences à l’Université de Wellington (Nouvelle-Zélande) dans un article accompagnant la publication de cette étude dans Nature Geoscience.Située à cheval entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, la mer d’Aral était jusqu’à la fin des années 1950 le quatrième plus grand lac du monde.Le détournement de ses deux affluents, le Syr-Daria et l’Amou-Daria, principalement pour la culture du coton et du riz sous l’Union soviétique, l’a transformé essentiellement en désert de sable et de sel.Entre 1960 et 2018, sa surface a diminué de 90% et son volume de 93%. Un “Tchernobyl silencieux” qui a eu “de profonds impacts écologiques et économiques”, tuant de nombreuses espèces animales et mettant pratiquement fin aux activités humaines, rappellent les auteurs de l’étude. Selon qui les conséquences de ce désastre ne se sont pas seulement limitées à la surface de la Terre, mais se font également sentir dans les profondeurs de notre planète.- Asthénosphère -Teng Wang, maître de conférences à l’École des sciences de la Terre et de l’espace de l’Université de Pékin, et ses collègues ont analysé la déformation du sol dans le bassin de la mer d’Aral entre 2016 et 2020.Grâce à des radars, ils ont mesuré avec une précision millimétrique les différences de position du sol lors de passages répétés au-dessus de la zone des satellites Sentinel-1 du programme européen Copernicus.Avant que la mer d’Aral ne rétrécisse, le poids de l’eau était suffisamment important pour faire s’enfoncer la croûte terrestre en dessous. En quelques décennies seulement, 1.000 milliards de tonnes d’eau se sont évaporées. Les scientifiques s’attendaient donc à ce que la croûte “rebondisse” pendant que le lac s’asséchait, “comme un ressort comprimé qui a été relâché”, explique M. Lamb.Mais M. Wang et ses collègues ont constaté que l’ancien lit du lac continuait depuis à s’élever à un rythme moyen d’environ 7 millimètres par an, même après son assèchement. Et cette élévation est observée sur une large zone s’étendant jusqu’à 500 km du centre originel de la mer.Selon leurs simulations, l’explication du phénomène se trouve à plus de 150 km sous la surface, dans l’asténosphère, une couche du manteau située sous la croûte rigide de la Terre. La roche chaude s’y déforme lentement sous la pression, faisant bouger les plaques tectoniques qui flottent au-dessus.  Du temps de sa splendeur, la longue pression exercée par la mer d’Aral a déplacé une partie de l’asténosphère.Devenue un fluide extrêmement visqueux, cette roche est maintenant en train de revenir à l’emplacement qu’elle occupait avant l’existence du lac, à une vitesse comparable au mouvement des plaques tectoniques. Et elle continuera ainsi pendant de nombreuses décennies.Ces résultats montrent comment l’activité humaine peut influencer la Terre jusque dans le manteau supérieur et, par conséquent, provoquer des changements à la surface, concluent les auteurs.

Clem Burke, drummer for Blondie, dies at 70

Clem Burke, the longtime drummer for the pioneering New Wave band Blondie, has died, the band announced Monday. He was 70 years old.The band said Burke died after a “private battle with cancer.””Clem was not just a drummer; he was the heartbeat of Blondie,” read the statement on Instagram. “His talent, energy, and passion for music were unmatched, and his contributions to our sound and success are immeasurable.”A native of New Jersey, Burke appeared on all of Blondie’s albums, joining in 1975 shortly after Debbie Harry and Chris Stein founded the band behind seminal hits like “Heart of Glass.”Burke was inducted into the Rock and Roll Hall of Fame alongside his bandmates in 2006.He worked with many other storied artists throughout his career, including Bob Dylan, Iggy Pop, Joan Jett, the Ramones and Eurythmics.”Clem’s influence extended far beyond Blondie,” read the band’s statement. “His influence and contributions have spanned decades and genres, leaving an indelible mark on every project he was a part of.””Godspeed, Dr. Burke.”

Un Algérien condamné à la perpétuité pour un attentat à la bombe à Lyon en 2019

Sympathisant du groupe Etat islamique, il avait commis en 2019 à Lyon un attentat à la bombe, blessant une quinzaine de personnes: l’Algérien Mohamed Medjdoub a été condamné lundi à Paris à la réclusion à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans.L’Algérien de 29 ans, reconnu coupable de tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste, est resté assis à la lecture du verdict sans manifester d’émotion.A l’issue de sa peine, le jeune Algérien, sans titre de séjour, devra quitter définitivement le territoire français, a précisé la cour présidée par Jean-Christophe Hullin.Avant l’annonce du verdict, Mohamed Medjdoub avait revendiqué son acte, affirmant ne rien regretter et affichant son “mépris” pour “les apprentis croisés”.”C’est une décision qui prend la juste mesure des faits gravissimes commis par Mohamed Medjdoub et de l’extrême dangerosité de ce terroriste assumé”, a réagi Me Pauline Ragot, une avocate de parties civiles, sollicitée par l’AFP.”L’institution judiciaire française, que Mohamed Medjdoub méprise, vient de lui envoyer un signal fort: il n’y aura jamais de place dans notre société pour les fanatiques de l’Etat islamique”, a-t-elle ajouté.Décrit par les experts comme “narcissique” et “dangereux”, le jeune homme, ex-étudiant en informatique, a choisi de se taire tout au long de son procès à l’exception du dernier jour.L’expert psychiatre Daniel Zagury a dit à son sujet qu’il n’avait “jamais vu quelqu’un d’aussi enfermé dans son idéologie”. Au cours du procès, Mohamed Medjdoub ne s’est jamais levé de son banc, comme il est d’usage à chaque reprise d’audience, il a ignoré les magistrats ou les victimes mais aussi les membres de sa famille, dont ses parents, venus déposer à la barre.- Tube de chips -Le 24 mai 2019, deux jours avant les élections européennes, le jeune homme radicalisé, sympathisant du groupe EI, avait déposé une bombe fabriquée par ses soins devant une boulangerie dans une rue piétonne de Lyon. L’explosion a fait une quinzaine de blessés, dont une fillette de 10 ans.La bombe, emballée dans un sac en papier kraft, était composée de TATP, un explosif artisanal, enfermé dans un tube de chips avec plus de 270 projectiles métalliques.Devant les enquêteurs, Mohamed Medjdoub a expliqué que son objectif était de créer un sentiment de peur pour que l’extrême droite gagne les élections. Une victoire de l’extrême droite exacerberait les tensions avec les musulmans et favoriserait “une guerre civile”, espérait-il.Cette version a été contestée à l’audience par l’avocat général du parquet national antiterroriste (Pnat), Nicolas Braconnay, qui a soutenu que l’accusé avait en fait “une intention homicide”.”Si le but recherché, celui d’aboutir à la mort, n’a pas été atteint, c’est pour une raison parfaitement indépendante de la volonté de Mohamed Medjdoub qui a mis en oeuvre un projet qui devait provoquer la mort”, a noté la cour dans ses motivations.”Seul le caractère aléatoire de la direction des éclats d’une bombe (…) ont pu suspendre les effets du projet homicide”, a indiqué la cour.- “Succès total” -Piqué au vif, Mohamed Medjdoub a répété lundi, comme il l’avait dit auparavant aux enquêteurs, que “tous les objectifs ont été atteints”.”Mon opération a été un succès total, une perfection, du début à la fin”, a-t-il insisté lors de son unique prise de parole devant la cour.Face au mutisme de l’accusé, le procès n’aura pas permis de lever toutes les zones d’ombre du dossier.Alors que sa famille semble bien intégrée en France où elle vit depuis 2015, il n’a pas été possible de déterminer quand le jeune homme, qui a rejoint ses parents et frères et soeurs en août 2017, s’est radicalisé au point de commettre un attentat.Ses proches l’ont décrit comme solitaire, sortant rarement de sa chambre, sans ami.Autre question sans réponse: avait-il l’intention de fabriquer une “bombe sale” ? L’enquête a révélé que Mohamed Medjdoub avait acheté près d’une centaine de graines de ricin un mois avant de commettre son attentat. La ricine, un poison extrêmement mortel et sans antidote, est contenue dans les graines de ricin.Mais les expertises n’ont pas identifié la présence de poison sur son engin explosif et le silence de l’accusé n’a pas permis de connaître ses intentions.Mohamed Medjdoub dispose de dix jours pour faire appel. Selon une de ses avocates, Me Fanny Ginsburg, interrogée par l’AFP, “il est peu probable” que son client interjette appel.