Assemblée: l’épineuse réforme du scrutin à Paris, Lyon et Marseille arrive dans l’hémicycle

Rejetée par LR et la majorité de la gauche, la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon, et Marseille arrive lundi dans l’hémicycle de l’Assemblée, où elle pourrait être adoptée grâce au soutien du RN et de LFI, avant de connaître un sort plus funeste au Sénat.La proposition de loi écrite par le député Renaissance de Paris Sylvain Maillard, et dont le MoDem Jean-Paul Mattei a accepté d’être le rapporteur, a été adoptée largement mercredi en commission des lois, grâce au soutien de Renaissance, du MoDem, du RN et de LFI, ainsi que du député PS de Marseille Laurent Lhardit. Le reste de la gauche et les Républicains ont voté contre, tandis qu’Horizons s’est abstenu.La division des socialistes reflète celle de leurs édiles, la maire de Paris Anne Hidalgo étant farouchement opposée à la réforme, quand le maire de Marseille Benoît Payan y est favorable.La commission a été le théâtre de vifs débats, chaque camp accusant l’autre de privilégier ses intérêts électoraux, sous les arguments de fond. Et elle a donné lieu à des échanges plus qu’acerbes entre M. Maillard et le député LR Olivier Marleix.Le texte prévoit pour l’essentiel d’instaurer dès les municipales de 2026 deux scrutins distincts pour les trois métropoles, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. Il propose par ailleurs d’abaisser à 25% la prime majoritaire pour la liste arrivée en tête, au lieu de 50% comme c’est aujourd’hui le cas dans les trois villes et partout en France.Actuellement, les électeurs votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, et les élus du haut de la liste siègent à la fois au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Un mode de scrutin décrié, qui peut aboutir à l’élection d’un maire ayant réuni une minorité de voix – comme ce fut le cas en 1983 à Marseille -, et qui conduit à ce que l’élection se joue dans une poignée d’arrondissements clés.- Lyon exclu ? -“Le fait est qu’à Paris, Lyon et Marseille (…) les villes apparaissent coupées en deux. La raison en est que les mairies centrales choisissent de privilégier significativement les arrondissements qui leur ont permis de gagner”, argumente M. Maillard.Autre effet pervers du scrutin institué en 1982: une moindre participation des électeurs, qui ont “le sentiment récurrent et légitime que leur vote ne sert à rien”, pointe-t-il.Les détracteurs du texte protestent de leur côté contre une réforme “précipitée”, qui crée un régime dérogatoire concernant la prime majoritaire, et qui laisse dans l’ombre nombre de sujets.L’un d’eux a trait à la métropole de Lyon, où la réforme aboutirait à instaurer trois scrutins le même jour, pour les élus des arrondissements, de la ville et de la métropole. M. Mattei suggère dans un amendement de limiter pour l’heure la réforme à Paris et Marseille, la députée MoDem Blandine Brocard proposant elle de supprimer les arrondissements lyonnais.Au banc, le gouvernement devrait être représenté par le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola. Car si le texte a l’onction du Premier ministre François Bayrou, il n’enthousiasme guère le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, ancien chef des sénateurs LR qui ne veulent pas entendre parler de la réforme.Le président du Sénat Gérard Larcher n’est pas plus allant, au moins pour des raisons de calendrier, et l’adoption du texte à la Chambre haute semble très improbable.Or il paraît difficile sur un tel dossier de se passer de son accord, comme l’avait souligné M. Bayrou lui-même le 19 février lors d’une séance de questions au gouvernement: “Je n’imagine pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”, avait-il dit.”D’abord on s’occupe de passer le texte à l’Assemblée”, ensuite “je prendrai mon bâton de pèlerin pour convaincre les sénateurs”, affirme M. Maillard, qui continue de croire possible une mise en Å“uvre de la réforme l’année prochaine.

Macron en Egypte pour une visite consacrée à Gaza

Emmanuel Macron consacre sa visite en Egypte lundi et mardi à Gaza, avec un volet politique de soutien au plan arabe pour l’enclave palestinienne face aux ambitions contestées de Donald Trump et un volet humanitaire pour appeler à la levée du blocus de l’aide.Le président français veut “marquer sa mobilisation” en faveur “d’un cessez-le-feu à Gaza” et répondre “à l’urgence”, a expliqué l’Elysée.Le retour de la guerre, avec la reprise le 18 mars des opérations militaires par Israël après deux mois de trêve, avait été qualifié de “retour en arrière dramatique” par M. Macron.Dès son arrivée dimanche soir, il a eu une rencontre avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans le souk de la capitale égyptienne. Lundi matin, il doit le revoir pour un entretien plus formel, avant un sommet à trois auquel se joindra le roi Abdallah II de Jordanie.Pour la diplomatie française, c’est une manière d’afficher sa solidarité avec deux pays voisins des territoires palestiniens ébranlés par le plan du président américain.Au même moment, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, sera reçu à la Maison Blanche.Début février, juste après son retour au pouvoir, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses 2,4 millions d’habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.”L’Egypte est au cÅ“ur de tous les efforts visant essentiellement à atteindre la désescalade ou un cessez-le-feu ou un arrêt complet des tirs entre Israël et le Hamas”, relève Mohamed Marei, directeur de l’Observatoire égyptien, affilié au Centre égyptien de réflexion et d’études stratégiques.Le mouvement islamiste palestinien a déclenché la guerre avec des attaques sans précédent en Israël le 7 octobre 2023.- Etape symbolique -Ce chercheur souligne que Le Caire a clairement “refusé” le plan Trump, considéré comme “une menace allant à l’encontre des intérêts égyptiens”.La France va aussi réaffirmer son “opposition aux déplacements forcés de populations” et exprimer son soutien au plan arabe conçu comme une réponse au plan Trump, a dit l’entourage d’Emmanuel Macron. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de reconstruire la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, sans déplacer les Gazaouis. Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” de l’enclave palestinienne. Les pays arabes prévoient un retour de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige le territoire depuis 2007.Emmanuel Macron veut aussi évoquer avec ses homologues “la nécessaire définition d’une sortie de crise politique fondée sur la solution à deux Etats”, israélien et palestinien, selon l’Elysée.Il coprésidera en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur ce sujet. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, le président français se rendra ensuite dans la ville égyptienne d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de Rafah par lequel est censée passer l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza” et “redira l’engagement de la France à poursuivre son soutien humanitaire vers les populations gazaouies”, a fait savoir la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien, mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, a-t-on détaillé de même source.La quasi-totalité des Gazaouis ont été déplacés par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques doivent être signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.

Macron en Egypte pour une visite consacrée à Gaza

Emmanuel Macron consacre sa visite en Egypte lundi et mardi à Gaza, avec un volet politique de soutien au plan arabe pour l’enclave palestinienne face aux ambitions contestées de Donald Trump et un volet humanitaire pour appeler à la levée du blocus de l’aide.Le président français veut “marquer sa mobilisation” en faveur “d’un cessez-le-feu à Gaza” et répondre “à l’urgence”, a expliqué l’Elysée.Le retour de la guerre, avec la reprise le 18 mars des opérations militaires par Israël après deux mois de trêve, avait été qualifié de “retour en arrière dramatique” par M. Macron.Dès son arrivée dimanche soir, il a eu une rencontre avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans le souk de la capitale égyptienne. Lundi matin, il doit le revoir pour un entretien plus formel, avant un sommet à trois auquel se joindra le roi Abdallah II de Jordanie.Pour la diplomatie française, c’est une manière d’afficher sa solidarité avec deux pays voisins des territoires palestiniens ébranlés par le plan du président américain.Au même moment, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, partisan de ce plan, sera reçu à la Maison Blanche.Début février, juste après son retour au pouvoir, Donald Trump a suscité un tollé international en évoquant une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses 2,4 millions d’habitants pourraient être déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, qui ont vivement rejeté cette option mais doivent composer avec la pression américaine.”L’Egypte est au cÅ“ur de tous les efforts visant essentiellement à atteindre la désescalade ou un cessez-le-feu ou un arrêt complet des tirs entre Israël et le Hamas”, relève Mohamed Marei, directeur de l’Observatoire égyptien, affilié au Centre égyptien de réflexion et d’études stratégiques.Le mouvement islamiste palestinien a déclenché la guerre avec des attaques sans précédent en Israël le 7 octobre 2023.- Etape symbolique -Ce chercheur souligne que Le Caire a clairement “refusé” le plan Trump, considéré comme “une menace allant à l’encontre des intérêts égyptiens”.La France va aussi réaffirmer son “opposition aux déplacements forcés de populations” et exprimer son soutien au plan arabe conçu comme une réponse au plan Trump, a dit l’entourage d’Emmanuel Macron. Cette initiative, préparée par l’Egypte, prévoit de reconstruire la bande de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, sans déplacer les Gazaouis. Paris estime toutefois qu’il faut “encore renforcer” ce plan, notamment sur “la sécurité” et la “gouvernance” de l’enclave palestinienne. Les pays arabes prévoient un retour de l’Autorité palestinienne, au détriment du Hamas qui dirige le territoire depuis 2007.Emmanuel Macron veut aussi évoquer avec ses homologues “la nécessaire définition d’une sortie de crise politique fondée sur la solution à deux Etats”, israélien et palestinien, selon l’Elysée.Il coprésidera en juin à l’ONU, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, une conférence sur ce sujet. Ce rendez-vous pourrait, selon des sources diplomatiques, constituer le “moment opportun” que la France attend pour éventuellement reconnaître un Etat palestinien.Mardi, le président français se rendra ensuite dans la ville égyptienne d’al-Arich, dans le nord de la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres du point de Rafah par lequel est censée passer l’aide humanitaire vers Gaza, à nouveau stoppée.Lors de cette étape hautement symbolique, il appellera à “la réouverture des points de passage pour l’acheminement de fret humanitaire à Gaza” et “redira l’engagement de la France à poursuivre son soutien humanitaire vers les populations gazaouies”, a fait savoir la présidence française.Dans ce port méditerranéen qui sert de base arrière pour l’aide, il va rencontrer des personnels d’ONG françaises, des Nations unies, du Croissant-Rouge égyptien, mais aussi probablement des “bénéficiaires” palestiniens de l’action humanitaire, a-t-on détaillé de même source.La quasi-totalité des Gazaouis ont été déplacés par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé.Sur le plan bilatéral franco-égyptien, plusieurs accords économiques doivent être signés lundi dans les transports, la santé, les énergies renouvelables ou le domaine universitaire.

The music industry is battling AI — with limited success

The music industry is fighting on platforms, through the courts and with legislators in a bid to prevent the theft and misuse of art from generative AI — but it remains an uphill battle.Sony Music said recently it has already demanded that 75,000 deepfakes — simulated images, tunes or videos that can easily be mistaken for real — be rooted out, a figure reflecting the magnitude of the issue.The information security company Pindrop says AI-generated music has “telltale signs” and is easy to detect, yet such music seems to be everywhere.”Even when it sounds realistic, AI-generated songs often have subtle irregularities in frequency variation, rhythm and digital patterns that aren’t present in human performances,” said Pindrop, which specializes in voice analysis.But it takes mere minutes on YouTube or Spotify — two top music-streaming platforms — to spot a fake rap from 2Pac about pizzas, or an Ariana Grande cover of a K-pop track that she never performed.”We take that really seriously, and we’re trying to work on new tools in that space to make that even better,” said Sam Duboff, Spotify’s lead on policy organization.YouTube said it is “refining” its own ability to spot AI dupes, and could announce results in the coming weeks.”The bad actors were a little bit more aware sooner,” leaving artists, labels and others in the music business “operating from a position of reactivity,” said Jeremy Goldman, an analyst at the company Emarketer.”YouTube, with a multiple of billions of dollars per year, has a strong vested interest to solve this,” Goldman said, adding that he trusts they’re working seriously to fix it.”You don’t want the platform itself, if you’re at YouTube, to devolve into, like, an AI nightmare,” he said.- Litigation -But beyond deepfakes, the music industry is particularly concerned about unauthorized use of its content to train generative AI models like Suno, Udio or Mubert.Several major labels filed a lawsuit last year at a federal court in New York against the parent company of Udio, accusing it of developing its technology with “copyrighted sound recordings for the ultimate purpose of poaching the listeners, fans and potential licensees of the sound recordings it copied.”More than nine months later, proceedings have yet to begin in earnest. The same is true for a similar case against Suno, filed in Massachusetts.At the center of the litigation is the principle of fair use, allowing limited use of some copyrighted material without advance permission. It could limit the application of intellectual property rights.”It’s an area of genuine uncertainty,” said Joseph Fishman, a law professor at Vanderbilt University. Any initial rulings won’t necessarily prove decisive, as varying opinions from different courts could punt the issue to the Supreme Court.In the meantime, the major players involved in AI-generated music continue to train their models on copyrighted work — raising the question of whether the battle isn’t already lost.Fishman said it may be too soon to say that: although many models are already training on protected material, new versions of those models are released continuously, and it’s unclear whether any court decisions would create licensing issues for those models going forward.- Deregulation -When it comes to the legislative arena, labels, artists and producers have found little success.Several bills have been introduced in the US Congress, but nothing concrete has resulted. A few states — notably Tennessee, home to much of the powerful country music industry — have adopted protective legislation, notably when it comes to deepfakes.Donald Trump poses another potential roadblock: the Republican president has postured himself as a champion of deregulation, particularly of AI. Several giants in AI have jumped into the ring, notably Meta, which has urged the administration to “clarify that the use of publicly available data to train models is unequivocally fair use.”If Trump’s White House takes that advice, it could push the balance against music professionals, even if the courts theoretically have the last word.The landscape is hardly better in Britain, where the Labor government is considering overhauling the law to allow AI companies to use creators’ content on the internet to help develop their models, unless rights holders opt out.More than a thousand musicians, including Kate Bush and Annie Lennox, released an album in February entitled “Is This What We Want?” — featuring the sound of silence recorded in several studios — to protest those efforts.For analyst Goldman, AI is likely to continue plaguing the music industry — as long as it remains unorganized.”The music industry is so fragmented,” he said. “I think that that winds up doing it a disservice in terms of solving this thing.”

New app hopes to empower artists against AI

In 2008, scriptwriter Ed Bennett-Coles said he experienced a career “death moment”: he read an article about AI managing to write its first screenplay.Nearly two decades later, he and friend Jamie Hartman, a songwriter, have developed a blockchain-based application they hope will empower writers, artists and others to own and protect their work.”AI is coming in, swooping in and taking so many people’s jobs,” Hartman said. Their app, he said, responds “no… this is our work.””This is human, and we decide what it’s worth, because we own it.”The ever-growing threat of AI looms over intellectual property and livelihoods across creative industries.Their app, ARK, aims to log ownership of ideas and work from initial brainchild to finished product: one could register a song demo, for example, simply by uploading the file, the creators explained to AFP.Features including non-disclosure agreements, blockchain-based verification and biometric security measures mark the file as belonging to the artist who uploaded it.Collaborators could then also register their own contributions throughout the creative process.ARK “challenges the notion that the end product is the only thing worthy of value,” said Bennett-Coles as his partner nodded in agreement.The goal, Hartman said, is to maintain “a process of human ingenuity and creativity, ring-fencing it so that you can actually still earn a living off it.”- Checks and balances -Due for a full launch in summer 2025, ARK has secured funding from the venture capital firm Claritas Capital and is also in strategic partnership with BMI, the performing rights organization.And for Hartman and Bennett-Coles, its development has included a lot of existential soul-searching.”I saw a quote yesterday which really sums it up: it’s that growth for growth’s sake is the philosophy of the cancer cell,” said Bennett-Coles. “And that’s AI.””The sales justification is always quicker and faster, but like really we need to fall in love with process again.”He likened the difference between human-created art and AI content to a child accompanying his grandfather to the butcher, versus ordering a slab of meat from an online delivery service.The familial time spent together — the walk to and from the shop, the conversations in between running the errand — are “as important as the actual purchase,” he said.In the same way, “the car trip that Jamie makes when he’s heading to the studio might be as important to writing that song as what happens in the studio itself.”AI, they say, devalues that creative process, which they hope ARK can reassert.It’s “a check and a balance on behalf of the human being,” Hartman said.- ‘Rise out of the ashes’ -The ARK creators said they decided the app must be blockchain-based — with data stored on a digital ledger of sorts — because it’s decentralized.”In order to give the creator autonomy and sovereignty over their IP and control over their destiny, it has to be decentralized,” Bennett-Coles said.App users will pay for ARK according to a tiered structure, they said, levels priced according to storage use needs.They intend ARK to stand up in a court of law as a “recording on the blockchain” or a “smart contract,” the scriptwriter explained, calling it “a consensus mechanism.””Copyright is a pretty good principle — as long as you can prove it, as long as you can stand behind it,” Hartman added, but “the process of registering has been fairly archaic for a long time.””Why not make progress in copyright, as far as how it’s proven?” he added. “We believe we’ve hit upon something.”Both artists said their industries have been too slow to respond to the rapid proliferation of AI.Much of the response, Bennett-Coles said, has to start with the artists having their own “death moments” similar to what he experienced years ago.”From there, they can rise out of the ashes and decide what can be done,” he said. “How can we preserve and maintain what it is we love to do, and what’s important to us?”

Second US child dies of measles, almost 650 ill: officials

A measles outbreak has killed a second child in the southwestern United States, authorities said Sunday, with almost 650 people now infected as the highly contagious disease spreads. “We are deeply saddened to report that a school-aged child who was recently diagnosed with measles has passed away,” Aaron Davis, vice president of UMC Health System, a medical center in Texas, told AFP.The child had been receiving treatment for “complications of measles” in hospital, he said, adding they were “not vaccinated against measles and had no known underlying health conditions.”As the US grapples with its worst measles outbreak in years, President Donald Trump’s health secretary, Robert F. Kennedy Jr., has alarmed health experts with his past rhetoric downplaying the importance of vaccines.Kennedy, however, posted on X Sunday that “the most effective way to prevent the spread of measles is the MMR vaccine.”He added that his Health and Human Services (HHS) department and the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) were supporting distribution of the shots in Texas.Kennedy, who said he had traveled to Texas to comfort the child’s family, also tallied “642 confirmed cases of measles across 22 states, 499 of those in Texas” as of Sunday.Questioned by journalists aboard Air Force One, Trump appeared to downplay the outbreak as “so far a fairly small number of people relative to what we’re talking about.”But he added that if it “progresses, we’ll have to take action very strongly,” without giving further details.- ‘Importance of vaccination’ -The CDC has recorded cases stretching from Alaska to Florida, as well as in New York City.Texas had reported its first measles death, also of a child, in late February — marking the first US fatality from the disease in nearly a decade.The death of a New Mexico adult last month was also classified by the CDC as a measles-related fatality. The vast majority of measles cases tallied by the CDC — 97 percent — are patients not vaccinated against the measles, it said on April 3.Some 196 of them were under five years old, 240 were aged 5-19, and an additional 159 were aged 20 years or older, with a few others of unknown age, the health agency said. The CDC, which defines an “outbreak” as three or more related cases, has recorded six outbreaks so far in 2025. Some 93 percent of the confirmed cases are related to those outbreaks.”For comparison, 16 outbreaks were reported during 2024 and 69 percent of cases (198 of 285) were outbreak-associated,” it said on its website.”This unfortunate event underscores the importance of vaccination,” Davis, of UMC Health System in Texas, said in an email regarding the latest death.”We encourage all individuals to stay current with their vaccinations to protect themselves and the broader community.”

Droits de douane: Trump reste inflexible, plusieurs pays veulent négocier

Donald Trump est resté inflexible dimanche sur les droits de douane imposés au reste du monde malgré un nouveau coup de tabac sur les marchés, son administration soulignant que plus de 50 pays avaient pris contact avec la Maison Blanche pour négocier.”Plus de 50 pays ont approché le gouvernement au sujet d’une réduction de leurs barrières douanières, de leurs droits de douane et l’arrêt de leur manipulation de changes”, a déclaré le ministre des Finances Scott Bessent sur la chaîne NBC.Le président républicain, dont les annonces ont fait plonger les marchés et déclenché un branle-bas de combat dans le reste de la planète, reproche aux partenaires économiques des Etats-Unis de les “piller”.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux universel de 10% de taxe douanière sur tous les produits importés aux Etats-Unis, entré en vigueur samedi.Il va être relevé, dès mercredi, pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%).”Nous avons des déficits commerciaux massifs avec la Chine, l’Union européenne et beaucoup d’autres”, a écrit dimanche Donald Trump sur son réseau Truth Social.”La seule manière de régler ce problème, ce sont les droits de douane, qui vont rapporter des dizaines de milliards de dollars aux Etats-Unis”, a-t-il ajouté. “C’est magnifique.””Nous allons voir si ce qu’ils ont à proposer est crédible”, a expliqué Scott Bessent au sujet des partenaires commerciaux des Etats-Unis, “parce qu’après, 20, 30, 40, 50 ans de mauvais comportements, on ne peut pas repartir de zéro”.La Chine a immédiatement répliqué aux nouvelles taxes américaines et annoncé vendredi ses propres droits de douane.Les dirigeants européens ont eux multiplié les contacts au cours du week-end avant une réunion lundi à Luxembourg des ministres du Commerce extérieur de l’UE pour préparer “la réponse européenne aux Etats-Unis”. “Le monde tel qu’on le connaissait a disparu”, a résumé le Premier ministre britannique Keir Starmer au sujet de cette remise en cause de l’ordre mondial du commerce.- “Traitement pour se soigner” -Interrogé sur la réaction violente des Bourses, Donald Trump a fait valoir dimanche, à bord de l’avion présidentiel Air Force One, qu’il “(fallait) parfois prendre un traitement pour se soigner”.Dimanche soir, les contrats à terme, produits financiers utilisés pour prédire l’orientation des marchés, laissaient présager d’une nouvelle chute de Wall Street lundi, après deux premiers plongeons jeudi et vendredi.”On ne peut perdre de l’argent que si on vend. Et actuellement, la stratégie intelligente c’est de ne pas paniquer”, a lancé sur Fox News Peter Navarro, conseiller au commerce du milliardaire républicain.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit rencontrer lundi Donald Trump à Washington pour évoquer entre autres la nouvelle taxe douanière de 17% que les Etats-Unis prévoient d’infliger à Israël.De son côté, le plus haut dirigeant vietnamien, le secrétaire général du parti communiste To Lam, a demandé un délai d'”au moins 45 jours” avant l’entrée en vigueur de droits de douane de 46% sur la production vietnamienne exportée aux Etats-Unis.Ce report laisserait le temps, selon lui, aux deux pays de “parvenir à un accord le plus rapidement possible”.”Ce n’est pas le genre de chose que vous pouvez négocier en quelques jours ou quelques semaines”, a prévenu pour sa part Scott Bessent, laissant entendre que ces taxes pourraient rester en vigueur plusieurs mois au moins.Les pays qui ont proposé d’ouvrir des discussions “le font parce qu’ils comprennent qu’ils vont subir une bonne partie de ces droits de douane”, a jugé le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.Il s’opposait ainsi à la thèse selon laquelle ces nouvelles taxes allaient surtout pénaliser l’économie américaine, même s’il a concédé qu’il pourrait “y avoir des hausses de prix”. “Je ne pense pas qu’on va voir un effet majeur sur les consommateurs aux Etats-Unis”, a-t-il insisté.La plupart des économistes s’attendent pourtant à ce que les nouveaux droits sur les produits importés aux Etats-Unis provoquent une accélération de l’inflation et freinent la consommation.Comme on lui demandait pourquoi la Russie ne figurait pas sur la liste des pays taxés, le conseiller économique a mis en avant les négociations en cours avec Moscou et Kiev sur la guerre en Ukraine. “Je pense que le président a pris la décision de ne pas mélanger les deux questions”, a-t-il déclaré. La Maison Blanche avait expliqué mercredi que des pays comme la Corée du Nord ou la Russie n’étaient pas concernés car ils font l’objet de sanctions américaines, ce qui bloque déjà tout commerce significatif.

Droits de douane: Trump reste inflexible, plusieurs pays veulent négocier

Donald Trump est resté inflexible dimanche sur les droits de douane imposés au reste du monde malgré un nouveau coup de tabac sur les marchés, son administration soulignant que plus de 50 pays avaient pris contact avec la Maison Blanche pour négocier.”Plus de 50 pays ont approché le gouvernement au sujet d’une réduction de leurs barrières douanières, de leurs droits de douane et l’arrêt de leur manipulation de changes”, a déclaré le ministre des Finances Scott Bessent sur la chaîne NBC.Le président républicain, dont les annonces ont fait plonger les marchés et déclenché un branle-bas de combat dans le reste de la planète, reproche aux partenaires économiques des Etats-Unis de les “piller”.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux universel de 10% de taxe douanière sur tous les produits importés aux Etats-Unis, entré en vigueur samedi.Il va être relevé, dès mercredi, pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%).”Nous avons des déficits commerciaux massifs avec la Chine, l’Union européenne et beaucoup d’autres”, a écrit dimanche Donald Trump sur son réseau Truth Social.”La seule manière de régler ce problème, ce sont les droits de douane, qui vont rapporter des dizaines de milliards de dollars aux Etats-Unis”, a-t-il ajouté. “C’est magnifique.””Nous allons voir si ce qu’ils ont à proposer est crédible”, a expliqué Scott Bessent au sujet des partenaires commerciaux des Etats-Unis, “parce qu’après, 20, 30, 40, 50 ans de mauvais comportements, on ne peut pas repartir de zéro”.La Chine a immédiatement répliqué aux nouvelles taxes américaines et annoncé vendredi ses propres droits de douane.Les dirigeants européens ont eux multiplié les contacts au cours du week-end avant une réunion lundi à Luxembourg des ministres du Commerce extérieur de l’UE pour préparer “la réponse européenne aux Etats-Unis”. “Le monde tel qu’on le connaissait a disparu”, a résumé le Premier ministre britannique Keir Starmer au sujet de cette remise en cause de l’ordre mondial du commerce.- “Traitement pour se soigner” -Interrogé sur la réaction violente des Bourses, Donald Trump a fait valoir dimanche, à bord de l’avion présidentiel Air Force One, qu’il “(fallait) parfois prendre un traitement pour se soigner”.Dimanche soir, les contrats à terme, produits financiers utilisés pour prédire l’orientation des marchés, laissaient présager d’une nouvelle chute de Wall Street lundi, après deux premiers plongeons jeudi et vendredi.”On ne peut perdre de l’argent que si on vend. Et actuellement, la stratégie intelligente c’est de ne pas paniquer”, a lancé sur Fox News Peter Navarro, conseiller au commerce du milliardaire républicain.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit rencontrer lundi Donald Trump à Washington pour évoquer entre autres la nouvelle taxe douanière de 17% que les Etats-Unis prévoient d’infliger à Israël.De son côté, le plus haut dirigeant vietnamien, le secrétaire général du parti communiste To Lam, a demandé un délai d'”au moins 45 jours” avant l’entrée en vigueur de droits de douane de 46% sur la production vietnamienne exportée aux Etats-Unis.Ce report laisserait le temps, selon lui, aux deux pays de “parvenir à un accord le plus rapidement possible”.”Ce n’est pas le genre de chose que vous pouvez négocier en quelques jours ou quelques semaines”, a prévenu pour sa part Scott Bessent, laissant entendre que ces taxes pourraient rester en vigueur plusieurs mois au moins.Les pays qui ont proposé d’ouvrir des discussions “le font parce qu’ils comprennent qu’ils vont subir une bonne partie de ces droits de douane”, a jugé le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.Il s’opposait ainsi à la thèse selon laquelle ces nouvelles taxes allaient surtout pénaliser l’économie américaine, même s’il a concédé qu’il pourrait “y avoir des hausses de prix”. “Je ne pense pas qu’on va voir un effet majeur sur les consommateurs aux Etats-Unis”, a-t-il insisté.La plupart des économistes s’attendent pourtant à ce que les nouveaux droits sur les produits importés aux Etats-Unis provoquent une accélération de l’inflation et freinent la consommation.Comme on lui demandait pourquoi la Russie ne figurait pas sur la liste des pays taxés, le conseiller économique a mis en avant les négociations en cours avec Moscou et Kiev sur la guerre en Ukraine. “Je pense que le président a pris la décision de ne pas mélanger les deux questions”, a-t-il déclaré. La Maison Blanche avait expliqué mercredi que des pays comme la Corée du Nord ou la Russie n’étaient pas concernés car ils font l’objet de sanctions américaines, ce qui bloque déjà tout commerce significatif.

Droits de douane: Trump reste inflexible, plusieurs pays veulent négocier

Donald Trump est resté inflexible dimanche sur les droits de douane imposés au reste du monde malgré un nouveau coup de tabac sur les marchés, son administration soulignant que plus de 50 pays avaient pris contact avec la Maison Blanche pour négocier.”Plus de 50 pays ont approché le gouvernement au sujet d’une réduction de leurs barrières douanières, de leurs droits de douane et l’arrêt de leur manipulation de changes”, a déclaré le ministre des Finances Scott Bessent sur la chaîne NBC.Le président républicain, dont les annonces ont fait plonger les marchés et déclenché un branle-bas de combat dans le reste de la planète, reproche aux partenaires économiques des Etats-Unis de les “piller”.En conséquence, il a décidé d’imposer un taux universel de 10% de taxe douanière sur tous les produits importés aux Etats-Unis, entré en vigueur samedi.Il va être relevé, dès mercredi, pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’Union européenne (20%) et la Chine (34%).”Nous avons des déficits commerciaux massifs avec la Chine, l’Union européenne et beaucoup d’autres”, a écrit dimanche Donald Trump sur son réseau Truth Social.”La seule manière de régler ce problème, ce sont les droits de douane, qui vont rapporter des dizaines de milliards de dollars aux Etats-Unis”, a-t-il ajouté. “C’est magnifique.””Nous allons voir si ce qu’ils ont à proposer est crédible”, a expliqué Scott Bessent au sujet des partenaires commerciaux des Etats-Unis, “parce qu’après, 20, 30, 40, 50 ans de mauvais comportements, on ne peut pas repartir de zéro”.La Chine a immédiatement répliqué aux nouvelles taxes américaines et annoncé vendredi ses propres droits de douane.Les dirigeants européens ont eux multiplié les contacts au cours du week-end avant une réunion lundi à Luxembourg des ministres du Commerce extérieur de l’UE pour préparer “la réponse européenne aux Etats-Unis”. “Le monde tel qu’on le connaissait a disparu”, a résumé le Premier ministre britannique Keir Starmer au sujet de cette remise en cause de l’ordre mondial du commerce.- “Traitement pour se soigner” -Interrogé sur la réaction violente des Bourses, Donald Trump a fait valoir dimanche, à bord de l’avion présidentiel Air Force One, qu’il “(fallait) parfois prendre un traitement pour se soigner”.Dimanche soir, les contrats à terme, produits financiers utilisés pour prédire l’orientation des marchés, laissaient présager d’une nouvelle chute de Wall Street lundi, après deux premiers plongeons jeudi et vendredi.”On ne peut perdre de l’argent que si on vend. Et actuellement, la stratégie intelligente c’est de ne pas paniquer”, a lancé sur Fox News Peter Navarro, conseiller au commerce du milliardaire républicain.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit rencontrer lundi Donald Trump à Washington pour évoquer entre autres la nouvelle taxe douanière de 17% que les Etats-Unis prévoient d’infliger à Israël.De son côté, le plus haut dirigeant vietnamien, le secrétaire général du parti communiste To Lam, a demandé un délai d'”au moins 45 jours” avant l’entrée en vigueur de droits de douane de 46% sur la production vietnamienne exportée aux Etats-Unis.Ce report laisserait le temps, selon lui, aux deux pays de “parvenir à un accord le plus rapidement possible”.”Ce n’est pas le genre de chose que vous pouvez négocier en quelques jours ou quelques semaines”, a prévenu pour sa part Scott Bessent, laissant entendre que ces taxes pourraient rester en vigueur plusieurs mois au moins.Les pays qui ont proposé d’ouvrir des discussions “le font parce qu’ils comprennent qu’ils vont subir une bonne partie de ces droits de douane”, a jugé le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett.Il s’opposait ainsi à la thèse selon laquelle ces nouvelles taxes allaient surtout pénaliser l’économie américaine, même s’il a concédé qu’il pourrait “y avoir des hausses de prix”. “Je ne pense pas qu’on va voir un effet majeur sur les consommateurs aux Etats-Unis”, a-t-il insisté.La plupart des économistes s’attendent pourtant à ce que les nouveaux droits sur les produits importés aux Etats-Unis provoquent une accélération de l’inflation et freinent la consommation.Comme on lui demandait pourquoi la Russie ne figurait pas sur la liste des pays taxés, le conseiller économique a mis en avant les négociations en cours avec Moscou et Kiev sur la guerre en Ukraine. “Je pense que le président a pris la décision de ne pas mélanger les deux questions”, a-t-il déclaré. La Maison Blanche avait expliqué mercredi que des pays comme la Corée du Nord ou la Russie n’étaient pas concernés car ils font l’objet de sanctions américaines, ce qui bloque déjà tout commerce significatif.