Trois spectateurs tués lors d’un rallye automobile dans le Puy-de-Dôme

Trois spectateurs ont été tués samedi dans le Puy-de-Dôme, percutés lors de la sortie de route d’une voiture participant à un rallye automobile.”C’est une tragédie pour le monde de la course et du rallye”, a déploré le préfet du département Joël Mathurin, lors d’un point de presse sur place.L’accident a eu lieu vers 11H00 au lieu-dit Le Cros, sur la commune de Saint-Just, un territoire boisé au sud d’Ambert, dans l’est du département, a-t-il précisé.L’enquête de flagrance pour “homicide involontaire”, diligentée par le parquet de Clermont-Ferrand, devra déterminer les circonstances du drame.La procureure adjointe Laure Moisset, interrogée sur la possibilité que les victimes se trouvaient dans une zone interdite au public, comme peuvent le laisser penser de tout premiers éléments donnés par la préfecture, a préféré “être prudente”, alors que le choc a été “très violent”.”Il s’agit de bien déterminer où se trouvaient ces spectateurs au moment du choc, c’est un peu trop tôt encore pour être précis”, a estimé Mme Moisset.Dans un premier temps, le préfet avait fait part d’éléments indiquant que les spectateurs percutés par la voiture se trouvaient dans une zone interdite, délimitée par des rubalises rouges.Les zones d’accueil du public sont, elles, marquées par des rubalises vertes.Plusieurs heures après, seuls des stigmates de l’accident – débris de verres, morceaux de plastique – étaient visibles à proximité des lieux, dont un morceau de rubalise rouge et une pancarte d’avertissement, a constaté un journaliste de l’AFP. Les trois spectateurs décédés sont deux frères de 70 et 60 ans et un père de famille de 44 ans, selon Mme Moisset. Deux sont morts sur le coup, un troisième dans l’après-midi après avoir été transporté à l’hôpital par hélicoptère dans un état grave.- Un rallye déjà endeuillé -La pilote de la voiture impliquée dans l’accident, âgée de 22 ans, et la copilote de 51 ans, ont été hospitalisées mais leurs jours ne sont pas en danger, selon la procureure adjointe.Le rallye de la Fourme avait déjà été endeuillé lors de son édition 2024 par un accident mortel, lors duquel un commissaire de course est décédé.Au total, neuf personnes “impliquées” ont été prises en charge par la cellule psychologique mise en place à la salle des fêtes de Saint-Just, selon la préfecture. L’enquête, confiée aux gendarmes de Thiers et Ambert, en est encore à ses “débuts”, a souligné la procureure. Le véhicule, une Peugeot 208 spécialement aménagée pour la course, doit être examiné afin de comprendre comment il a pu quitter la route, sur un tracé quasiment droit, alors que les conditions climatiques étaient bonnes samedi matin dans le Puy-de-Dôme, avec un temps doux et ensoleillé.Il y a “beaucoup d’émotion, de tristesse”, a réagi le maire de Saint-Just François Chautard, qui a “une pensée pour les familles”. Selon lui, le rallye empruntait les routes de sa commune depuis cinq ans.Il a pu apercevoir la voiture “cabossée” au moment où elle était emmenée par la dépanneuse. “Un gros choc. C’est en pleine ligne droite, donc je pense que la sortie a été violente”, a avancé l’élu.La route au niveau de l’accident est bordée de champs de maïs.Dans un bref communiqué publié sur Facebook, l’organisation du rallye précise que la course, survenue lors de “la spéciale N1”, a été arrêtée définitivement à 10H49.Il a été demandé à tous les spectateurs de quitter les lieux. La cérémonie de remise des prix a été annulée, selon l’organisation.Une trentaine de pompiers, ainsi qu’une trentaine de gendarmes, ont été mobilisés dans les opérations de secours et de sécurisation. Vers 18H00, la préfecture a annoncé sur X la fin des opérations.Organisé depuis 1965, le rallye engageait 167 équipages pour cette 32e édition sous sa forme actuelle. 

Trois spectateurs tués lors d’un rallye automobile dans le Puy-de-Dôme

Trois spectateurs ont été tués samedi dans le Puy-de-Dôme, percutés lors de la sortie de route d’une voiture participant à un rallye automobile.”C’est une tragédie pour le monde de la course et du rallye”, a déploré le préfet du département Joël Mathurin, lors d’un point de presse sur place.L’accident a eu lieu vers 11H00 au lieu-dit Le Cros, sur la commune de Saint-Just, un territoire boisé au sud d’Ambert, dans l’est du département, a-t-il précisé.L’enquête de flagrance pour “homicide involontaire”, diligentée par le parquet de Clermont-Ferrand, devra déterminer les circonstances du drame.La procureure adjointe Laure Moisset, interrogée sur la possibilité que les victimes se trouvaient dans une zone interdite au public, comme peuvent le laisser penser de tout premiers éléments donnés par la préfecture, a préféré “être prudente”, alors que le choc a été “très violent”.”Il s’agit de bien déterminer où se trouvaient ces spectateurs au moment du choc, c’est un peu trop tôt encore pour être précis”, a estimé Mme Moisset.Dans un premier temps, le préfet avait fait part d’éléments indiquant que les spectateurs percutés par la voiture se trouvaient dans une zone interdite, délimitée par des rubalises rouges.Les zones d’accueil du public sont, elles, marquées par des rubalises vertes.Plusieurs heures après, seuls des stigmates de l’accident – débris de verres, morceaux de plastique – étaient visibles à proximité des lieux, dont un morceau de rubalise rouge et une pancarte d’avertissement, a constaté un journaliste de l’AFP. Les trois spectateurs décédés sont deux frères de 70 et 60 ans et un père de famille de 44 ans, selon Mme Moisset. Deux sont morts sur le coup, un troisième dans l’après-midi après avoir été transporté à l’hôpital par hélicoptère dans un état grave.- Un rallye déjà endeuillé -La pilote de la voiture impliquée dans l’accident, âgée de 22 ans, et la copilote de 51 ans, ont été hospitalisées mais leurs jours ne sont pas en danger, selon la procureure adjointe.Le rallye de la Fourme avait déjà été endeuillé lors de son édition 2024 par un accident mortel, lors duquel un commissaire de course est décédé.Au total, neuf personnes “impliquées” ont été prises en charge par la cellule psychologique mise en place à la salle des fêtes de Saint-Just, selon la préfecture. L’enquête, confiée aux gendarmes de Thiers et Ambert, en est encore à ses “débuts”, a souligné la procureure. Le véhicule, une Peugeot 208 spécialement aménagée pour la course, doit être examiné afin de comprendre comment il a pu quitter la route, sur un tracé quasiment droit, alors que les conditions climatiques étaient bonnes samedi matin dans le Puy-de-Dôme, avec un temps doux et ensoleillé.Il y a “beaucoup d’émotion, de tristesse”, a réagi le maire de Saint-Just François Chautard, qui a “une pensée pour les familles”. Selon lui, le rallye empruntait les routes de sa commune depuis cinq ans.Il a pu apercevoir la voiture “cabossée” au moment où elle était emmenée par la dépanneuse. “Un gros choc. C’est en pleine ligne droite, donc je pense que la sortie a été violente”, a avancé l’élu.La route au niveau de l’accident est bordée de champs de maïs.Dans un bref communiqué publié sur Facebook, l’organisation du rallye précise que la course, survenue lors de “la spéciale N1”, a été arrêtée définitivement à 10H49.Il a été demandé à tous les spectateurs de quitter les lieux. La cérémonie de remise des prix a été annulée, selon l’organisation.Une trentaine de pompiers, ainsi qu’une trentaine de gendarmes, ont été mobilisés dans les opérations de secours et de sécurisation. Vers 18H00, la préfecture a annoncé sur X la fin des opérations.Organisé depuis 1965, le rallye engageait 167 équipages pour cette 32e édition sous sa forme actuelle. 

F1: Verstappen piège les McLaren lors du sprint du GP de Belgique

Max Verstappen (Red Bull) a décroché une brillante victoire lors de la course sprint du GP de Belgique de Formule 1 en piégeant les McLaren, qui se sont rattrapées quelques heures plus tard avec un doublé en qualifications, samedi sur le circuit de Spa-Francorchamps.Sous un franc soleil qui baignait, une fois n’est pas coutume, le spectaculaire tracé niché dans les Ardennes belges, le quadruple champion du monde en titre s’est engouffré dans la seule petite brèche possible et a ensuite magnifiquement résisté aux monoplaces de couleur papaye lors du sprint.Parti en deuxième position, “Mad Max” a en effet profité de la longue première ligne droite et de l’aspiration offerte par le poleman australien Oscar Piastri pour le dépasser au virage 5. Il a ensuite réussi à garder derrière lui le leader du championnat du monde qui bénéficiait pourtant de l’aide du DRS, un dispositif aérodynamique permettant d’augmenter la vitesse de pointe des monoplaces.”Je suis ravi! Cela s’est très bien passé. C’était la seule possibilité de battre McLaren et on l’a saisie.  Je ne pouvais pas me permettre de faire des erreurs et cela a été très difficile de les maintenir derrière moi. Pour garder les voitures les plus rapides derrière, il faut être à fond tout le temps, j’ai fait 15 tours de qualifications!”, a souligné Verstappen.- débuts victorieux pour Mekies -Le Néerlandais a aussi offert des débuts victorieux au nouveau directeur français de l’équipe Red Bull, Laurent Mekies, qui a remplacé il y a deux semaines le patron historique Christian Horner, limogé après 20 ans à la tête de l’écurie autrichienne.”L’équipe a fait un superbe travail, Max (Verstappen) a eu une incroyable pression pendant 15 tours mais il a réussi à contenir les McLaren avec une superbe résistance et une bonne gestion des pneus. Ce qu’a fait Max aujourd’hui (samedi), c’est très compliqué à faire donc il a vraiment été très impressionnant”, a déclaré Mekies, admiratif, au micro de Canal+.Le Néerlandais n’a en revanche rien pu faire face à la supériorité des McLaren lors des qualifications samedi en fin d’après-midi. Cette fois, c’est le Britannique Lando Norris qui a devancé Piastri de moins d’un dixième de seconde pour arracher la pole position.Le mano a mano se poursuit donc entre les pilotes de l’écurie anglaise puisque l’Australien (2e) a devancé l’Anglais (3e) lors du sprint et repris un petit point à son dauphin dans la course au titre. Piastri possède désormais neuf longueurs d’avance sur Norris, qui tentera de riposter dimanche lors du Grand Prix.Le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) s’est montré efficace samedi en terminant quatrième du sprint, avant d’arracher la troisième place des qualifications au nez et à la barbe de Verstappen pour seulement trois millièmes de seconde.- Hamilton en perdition -Son coéquipier britannique Lewis Hamilton, vainqueur à Spa l’an dernier après la disqualification de son coéquipier d’alors George Russell, connaît un week-end catastrophique en Belgique. Seulement 16e du sprint après être parti en 18e position, le septuple champion du monde monde n’a pris que la 16e place des qualifications après avoir vu son meilleur temps en Q1 invalidé pour être sorti en dehors des limites de la piste.”C’est une autre erreur de ma part, je suis allé au large et je suis allé au-delà des limites de la piste. Rentrer dans les points dimanche sera très difficile désormais. Je tiens à présenter mes excuses à l’équipe”, a-t-il déclaré au micro de Canal+.Surprenant cinquième de la course sprint, le Français Esteban Ocon (Haas) a vu la place en Q3 lui échapper pour seulement 20 millièmes de secondes et s’élancera 11e dimanche.Son compatriote Isack Hadjar (Racing Bulls) a aussi été très solide samedi avec la huitième place du sprint, synonyme d’un point au championnat, puis la huitième place des qualifications du GP.Le troisième Tricolore, Pierre Gasly (Alpine) a en revanche été malchanceux puisqu’il n’a pas pu prendre le départ de la course sprint en raison d’un problème hydraulique sur sa monoplace, avant de réaliser le 13e chrono en qualifications. 

Tour de France: Kaden Groves ou l’improbable exploit solitaire d’un pur sprinteur

Le sprinteur australien Kaden Groves a réussi un dépassement de fonctions aussi improbable qu’exceptionnel samedi pour décrocher la 20e étape du Tour de France sur les routes détrempées vers Pontarlier après un raid solitaire de seize kilomètres.A la veille de l’arrivée finale à Paris, Tadej Pogacar a conservé le maillot jaune de leader avec 4:24 d’avance sur Jonas Vingegaard dans un classement général inchangé si ce n’est l’entrée fracassante de Jordan Jegat dans le Top 10 à la faveur de l’échappée.Les deux favoris sont, eux, restés au chaud dans le peloton, martyrisé par la pluie sur une bonne partie du parcours, et arrivé plus de sept minutes derrière le vainqueur.Celui-ci est inattendu, car voir un sprinteur s’imposer sur un parcours aussi accidenté que celui du Jura est déjà un sacré exploit, même si l’Australien (1,76 m, 76 kg) est l’un de ceux qui passent le mieux les bosses.Le réussir en solitaire dépasse l’entendement et Kaden Groves, 26 ans, était lui-même totalement incrédule en coupant la ligne, en larmes.”C’est la première fois que je m’impose en solo. J’avais de super jambes et quand la pluie est arrivée, j’y croyais encore plus. J’adore le froid”, a-t-il dit après avoir apporté à l’équipe Alpecin sa troisième victoire dans ce Tour après Jasper Philipsen et Mathieu van der Poel qui ont tous les deux abandonné depuis.- Jegat se fait insulter -Groves sera encore un candidat à la victoire dimanche lors de la dernière étape sur les Champs-Élysées. En attendant, il devient le 114e coureur à lever les bras sur les trois grands Tours après déjà avoir gagné sept étapes de la Vuelta et deux du Giro. Toutes lors d’un sprint massif évidemment.”Il a prouvé qu’il était plus qu’un sprinteur mais aussi un magnifique coureur. Après les abandons de Jasper et Mathieu, on était un peu perdus, mais au final notre troisième leader nous ramène encore un succès”, s’est félicité son directeur sportif Christophe Roodhooft.Avant de voir la lumière au milieu du déluge, Groves a dû se battre comme un lion pour intégrer la bonne échappée avec douze autres valeureux.Déterminé à chiper la dixième place du général à Ben O’Connor, le jeune Jordan Jegat a aussi été obligé de s’accrocher pour garder sa place à l’avant où il n’était “pas le bienvenu” selon le directeur sportif de l’équipe Picnic qui redoutait que la présence du Français ne “tue” l’échappée.Jegat s’est même fait pourrir par l’Italien Simone Velasco qui l’a “insulté de tous les noms” au point de mériter un carton jaune, selon le Français.”Tim Wellens et d’autres coureurs lui ont dit qu’il n’avait pas à me parler comme ça. Ils m’ont dit +ouais dommage que tu sois là+ mais ils comprenaient, c’est le jeu. Je voulais être dans l’échappée et c’est mon droit.”- La poisse pour Grégoire -Le grimpeur de TotalEnergies ne s’est pas laissé déstabiliser et a attaqué dans la côte de Thésy où il a été rejoint puis lâché par l’Australien Harry Sweeny qui a passé une dizaine de kilomètres seul en tête avant d’être repris.Au final, la mission était accomplie pour Jegat qui se hisse au dixième rang du général, signifiant qu’il y aura, sauf accident, deux Français dans le Top 10 avec Kévin Vauquelin, 7e.”Je suis un Breton, je lâche jamais rien. J’ai mis ce que j’avais à mettre sur la route. Et forcément je suis ému”, a-t-il dit.Un autre Français aurait pu briller samedi, Romain Grégoire. Très fort sur ses terres franc-comtoises, le coureur de Groupama-FDJ a pris quelques mètres d’avance en tête de l’échappée dans la descente de la côte de Longeville.Mais, prenant tous les risques, il est parti à la faute dans un virage à droite en compagnie d’Ivan Romeo. Les deux hommes sont partis en glissade avant d’aller taper violemment le trottoir.Devant, trois hommes dont Kaden Groves en ont profité pour prendre le large. Et à 16 kilomètres du but c’est le sprinteur d’Alpecin qui s’est détaché seul pour se lancer dans un long contre-la-montre sous une pluie battante.Creusant méthodiquement l’écart, il s’est imposé avec presque une minute d’avance sur Frank van den Broek et Pascal Eenkhoorn, revenu de derrière, alors que Romain Gréoire a terminé cinquième, une énième déception pour son équipe Groupama-FDJ.

‘Famine’, ‘starvation’: the challenges in defining Gaza’s plight

The United Nations and NGOs are warning of an imminent famine in the Gaza Strip — a designation based on strict criteria and scientific evidence.But the difficulty of getting to the most affected areas in the Palestinian territory, besieged by Israel, means there are huge challenges in gathering the required data.- What is a famine? -The internationally-agreed definition for famine is outlined by the Integrated Food Security Phase Classification (IPC), an initiative of 21 organisations and institutions including UN agencies and aid groups.The IPC definition has three elements.Firstly, at least 20 percent of households must have an extreme lack of food and face starvation or destitution.Second, acute malnutrition in children under five exceeds 30 percent.And third, there is an excess mortality threshold of two in 10,000 people dying per day.Once these criteria are met, governments and UN agencies can declare a famine.- What is the situation in Gaza? -Available indicators are alarming regarding the food situation in Gaza.”A large proportion of the population of Gaza is starving”, according to the World Health Organization’s chief, Tedros Adhanom Ghebreyesus.Food deliveries are “far below what is needed for the survival of the population”, he said, calling it “man-made… mass starvation”.Doctors Without Borders (MSF) said on Friday that a quarter of all young children and pregnant or breastfeeding women screened at its clinics in Gaza last week were malnourished, blaming Israel’s “deliberate use of starvation as a weapon”.Almost a third of people in Gaza are “not eating for days” and malnutrition is surging, the UN’s World Food Programme (WFP) said Friday.The head of Al-Shifa hospital in Gaza City on Tuesday said that 21 children had died across the Palestinian territory in the previous 72 hours “due to malnutrition and starvation”.The very few foodstuffs in the markets are inaccessible, with a kilogramme (two pounds) of flour reaching the exorbitant price of $100, while the Gaza Strip’s agricultural land has been ravaged by the war.According to NGOs, the 20 or so aid trucks that enter the territory each day — vastly insufficient for more than two million hungry people — are systematically looted.”It’s become a technical point to explain that we’re in acute food insecurity, IPC4, which affects almost the entire population. It doesn’t resonate with people,” said Amande Bazerolle, in charge of MSF’s emergency response in Gaza.”Yet we’re hurtling towards famine — that’s a certainty.”- What are the challenges in gathering data? -NGOs and the WHO concede that gathering the evidence required for a famine declaration is extremely difficult.”Currently we are unable to conduct the surveys that would allow us to formally classify famine,” said Bazerolle.She said it was “impossible” for them to screen children, take their measurements, or assess their weight-to-height ratio.Jean-Raphael Poitou, Middle East programme director for the NGO Action Against Hunger, said the “continuous displacements” of Gazans ordered by the Israeli military, along with restrictions on movement in the most affected regions; “complicate things enormously”.Nabil Tabbal, incident manager at the WHO’s emergency programme, said there were “challenges regarding data, regarding access to information”. – Can famine still be avoided? -For France’s foreign ministry, malnutrition and the “risk of famine” is the “result of the blockade imposed by Israel”.The Israeli military denies it is blocking humanitarian aid entering Gaza. On Tuesday it claimed that 950 truckloads of aid were inside the Strip waiting for collection and distribution by international organisations.Israeli government spokesman David Mencer insisted there was “no famine caused by Israel. There is a man-made shortage engineered by Hamas.”Hamas has consistently denied that. The New York Times on Saturday reported that, according to two senior Israeli military officials and two other Israelis involved, “the Israeli military never found proof” supporting the official Israeli allegation.NGOs have accused Israel of imposing drastic restrictions.More than 100 NGOs — including MSF, Caritas, Save the Children, Amnesty International, Medecins du Monde, Christian Aid and Oxfam — have urged Israel to open all land crossings and “restore the full flow of food” into Gaza.- What does a famine declaration tell us? -A fresh Gaza IPC assessment is due very soon.For some, the technical debates over a famine declaration seem futile given the urgency of the situation.”Any famine declaration… comes too late,” explained Jean-Martin Bauer, the WFP’s director of food security and nutrition analysis.”By the time famine is officially declared, many lives have already been lost.”In Somalia in 2011, when famine was formally declared, half of the total number of victims of the disaster had already died of starvation.Israel launched its military campaign in Gaza after a deadly attack by Palestinian militant group Hamas on October 7, 2023.The Israeli campaign has killed nearly 60,000  Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.cl-burs/sva/ib/rjm/rmb