Angleterre : l’auteur de l’attaque au couteau dans un train soupçonné d’avoir commis d’autres agressions

L’homme inculpé pour l’attaque au couteau qui a fait dix blessés samedi soir dans un train dans l’est de l’Angleterre est soupçonné d’avoir été impliqué dans plusieurs autres incidents, dont une agression contre un adolescent survenue la veille, des faits susceptibles d’embarrasser la police.Anthony Williams, un Britannique de 32 ans, a été inculpé lundi pour …

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Le Bélarus ciblé à l’ONU pour sa “répression systémique”

Le Bélarus a essuyé lundi de vives critiques devant l’ONU de la part de nombreux pays déplorant son bilan en matière de droits humains et l’accusant de répression systémique, de poursuites à caractère politique et de tortures généralisées.Au cours d’un examen de la situation des droits humains au Bélarus au siège des Nations unies à …

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Budget: le gouvernement “s’engage” à transmettre au Sénat “tous les amendements votés” (Montchalin) 

La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a assuré lundi que le gouvernement s’engageait à “transmettre” au Sénat “tous les amendements” au projet de budget 2026 “votés” par l’Assemblée nationale.Mme de Montchalin souhaite éviter que le Sénat examine le projet de budget dans sa copie initiale, sans les amendements votés par l’Assemblée nationale.Cette situation pourrait se produire si l’Assemblée nationale ne vote pas d’ici le 23 novembre le projet de budget, une hypothèse de plus en plus probable.Les députés bouclent ce lundi huit jours de débats sur la partie “recettes” du budget de l’État, sans espoir de voter sur ce volet “recettes” mardi comme initialement prévu. Les discussions vont laisser place à celles sur le budget de la Sécurité sociale. Elles reprendront le 12 novembre, jusqu’au plus tard le 23 novembre à minuit – les délais constitutionnels obligeant alors le gouvernement à transmettre le texte au Sénat. Le gouvernement tablait lundi sur un vote le 17 novembre pour la partie “recettes” du budget de l’Etat mais pour le président de la commission des Finances Éric Coquerel, “on va tout droit sur le fait de ne pas voter”.Le rapporteur général du Budget, Philippe Juvin (LR), a déjà anticipé son rejet: “Je ne vois pas très bien comment cette partie 1 pourrait être votée, parce qu’en fait elle ne va satisfaire personne”.En cas de rejet de cette première partie, le projet de budget devrait, en théorie, partir au Sénat dans sa version initiale et la navette parlementaire se poursuivrait. Le cabinet de la ministre de l’Action et des Comptes publics a précisé à l’AFP que lorsqu’un texte n’est pas voté le gouvernement peut l’envoyer au Sénat avec les amendements.L’Assemblée nationale a adopté de nombreux amendements qui reviennent largement sur les mesures défendues par le gouvernement dans son projet de budget initial.Elle a par exemple rejeté le gel du barème de l’impôt sur le revenu, ou voté le doublement de la taxe GAFAM et la réduction de l’impôt sur les sociétés des PME.Si le Parlement ne s’est pas prononcé le 23 décembre, le gouvernement peut légiférer par ordonnances, une procédure inédite. Autre option, en cas de rejet du budget: le vote d’une loi spéciale.

Soudan: possibles crimes de guerre et contre l’humanité à El-Facher, avertit la CPI

Les atrocités commises dans la ville d’El-Facher au Soudan pourraient constituer des crimes de guerre et contre l’humanité, a averti lundi le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI), alors que les civils fuient par milliers leurs foyers dans la région voisine du Kordofan, selon l’ONU.Après 18 mois de siège, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont pris le 26 octobre El-Facher, dernier verrou stratégique qui échappait à leur contrôle au Darfour, vaste région de l’ouest du Soudan.Depuis, les informations et les témoignages se multiplient sur les exécutions, les pillages, les viols, les attaques contre des humanitaires, documentés par des images satellites et par des vidéos d’exactions publiées par les combattants eux-mêmes.”De tels actes, s’ils sont avérés, pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité”, a déclaré dans un communiqué le bureau de la procureur de la CPI, qui siège à la Haye, exprimant sa “profonde inquiétude et sa très vive préoccupation”.Le conflit opposant l’armée aux paramilitaires des FSR, qui dure depuis deux ans, se concentre désormais sur le Kordofan, région stratégique car elle se trouve entre le Darfour à l’ouest, et la capitale Khartoum à l’est.Les forces paramilitaires ont averti dimanche y avoir regroupé leurs troupes, le long d’une nouvelle ligne de front. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 36.000 civils soudanais ont fui leurs foyers dans le Kordofan-Nord en une semaine.Un rapport mandaté par les Nations Unies et publié lundi avertit que la famine s’étend à la ville assiégée de Kadugli, dans l’Etat du Kordofan-Sud, et à la ville d’El-Facher.Vingt autres zones du Darfour et du Kordofan sont également menacées selon ce rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC).Dans le Kordofan-Nord, des habitants ont décrit lundi à l’AFP comment des villes entières étaient devenues des cibles militaires, l’armée et les FSR s’affrontant notamment pour le contrôle d’El-Obeid, la capitale régionale. Souleiman Babiker, habitant de la région, a déclaré à l’AFP qu’après la prise d’El-Facher par les paramilitaires, “le nombre de véhicules des FSR a augmenté”. “Nous avons cessé d’aller dans nos champs, de peur des affrontements”, a-t-il ajouté. Un autre habitant, ayant requis l’anonymat pour des raisons de sécurité, a également fait état d'”une forte augmentation des véhicules et du matériel militaire à l’ouest et au sud d’El-Obeid” au cours des deux dernières semaines. – “Prochain théâtre” -La région du Kordofan, administrativement divisée en Kordofan-Nord, Sud et Ouest, “sera probablement le prochain théâtre des opérations militaires des deux camps”, a averti la semaine dernière Martha Pobee, secrétaire générale adjointe de l’ONU pour l’Afrique. Elle a alerté sur de “vastes atrocités” et des “représailles à motivation ethnique” commises par les FSR dans la localité de Bara (au nord de d’El-Obeid), évoquant des schémas similaires à ceux observés au Darfour, où les combattants paramilitaires sont accusés de massacres, violences sexuelles et enlèvements visant des communautés non arabes depuis la chute d’El-Facher. Le Darfour comme le Kordofan comptent de nombreuses ethnies africaines, contrairement au reste du Soudan.Les paramilitaires ont déjà revendiqué la semaine dernière la prise de Bara, une ville carrefour stratégique du Kordofan-Nord. “Aujourd’hui, toutes nos forces ont convergé sur le front de Bara”, a affirmé un membre des FSR dans une vidéo diffusée dimanche soir par les paramilitaires.Au moins 50 civils, dont cinq volontaires du Croissant-Rouge, ont été tués lors de récentes violences au Kordofan-Nord, selon l’ONU. Les FSR, issues des milices Janjawid accusées par la Cour pénale internationales de génocide il y a vingt ans au Darfour, et l’armée font toutes deux face à des accusations de crimes de guerre. La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé près de 12 millions de personnes et provoqué la pire crise humanitaire au monde, selon l’ONU. Les pourparlers en vue d’une trêve, menés depuis plusieurs mois par un groupe réunissant les Etats-Unis, l’Egypte, les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite, ont jusque là toujours échoué, et sont actuellement dans l’impasse, selon un responsable proche des négociations. 

US Fed’s Cook warns inflation to stay ‘elevated’ next year

A key US central bank official warned Monday that inflation would likely remain elevated in the coming year as tariffs bite, while vowing to fulfill her duties even as President Donald Trump seeks her removal.”My outreach to business leaders suggests that the pass-through of tariffs to consumer prices is not yet complete,” Federal Reserve Governor Lisa Cook said at the Brookings Institution think tank in Washington.She noted that many companies have adopted a strategy of running down inventories at lower prices before raising consumer costs, while others are waiting for tariff uncertainty to dissipate before hiking prices.”As such, I expect inflation to remain elevated for the next year,” Cook added.But she vowed to “be prepared to act forcefully” if tariff effects appear to be larger or more persistent than expected.Cook on Monday also nodded to her ongoing legal battle, saying she was “beyond grateful” for the support she has received.She declined to comment further but pledged: “I will continue to carry out my sworn duties on behalf of the American people.”Trump had moved in August to fire Cook over allegations of mortgage fraud, although the Supreme Court has barred the president from immediately ousting her.The court awaits oral arguments in January, allowing Cook to remain in her post at least until the case is heard.Cook is the first Black woman on the Fed’s powerful board of governors, and her case is set to have broader ramifications for the independent central bank.On Monday, she added that even though the effects of tariffs on costs should be one-off, with inflation likely to continue cooling once the full impact has played out, there remains a risk of persistent effects.The Fed has a long-term inflation target of two percent.Cook also expects the ongoing government shutdown to weigh on economic activity this quarter, with possible spillover effects in the private sector. But she believes these should be “largely temporary.”For now, Fed officials continue balancing between the risks of higher inflation and a sharply weakening labor market.”Every meeting, including December’s, is a live meeting,” said Cook. The Fed’s next policy meeting is set for December 9-10.Last week, the Fed made a second straight interest rate cut, a decision Cook said she backed as “the downside risks to employment are greater than the upside risks to inflation.”

Foot: la justice ordonne un procès pour viol contre Wissam Ben Yedder

Une juge d’instruction a ordonné lundi le renvoi de l’ex-attaquant des Bleus Wissam Ben Yedder et de son frère Sabri devant la cour criminelle des Alpes-Maritimes pour viol contre deux jeunes femmes en juillet 2023.La juge a aussi retenu les accusations d’agression sexuelle contre les deux frères et de tentative de viol contre l’aîné, deuxième meilleur buteur de l’histoire de Monaco, qui s’est engagé en septembre à 35 ans en deuxième division turque.L’avocate de Wissam Ben Yedder, Me Sophia Kerbaa, a cependant annoncé faire appel contre cette décision. Le joueur “conteste avec ferveur les faits qui lui sont reprochés, depuis le début de cette procédure”, a-t-elle rappelé.L’affaire remonte à l’été 2023. Wissam était alors capitaine de l’AS Monaco, payé des centaines de milliers d’euros par mois. Mais il était en conflit avec son entourage et son mariage battait de l’aile en raison de nombreuses infidélités.L’installation chez lui en mars de Sabri, 25 ans, footballeur amateur qui espérait encore percer comme son frère mais qui l’a entraîné dans de nombreuses soirées, n’a rien arrangé et son épouse a quitté le domicile conjugal en juin. Le soir du 10 juillet, les deux frères ont rencontré deux jeunes femmes de 18 et 19 ans sur une plage près de Nice. Après les avoir emmenées jouer dans une salle d’arcade d’un centre commercial, ils leur ont proposé d’aller sur une autre plage près de Monaco. Ils les ont en réalité conduites chez Wissam, qui avait beaucoup bu et qui a envoyé à son frère un sms annonçant “On bousille à 4”.Chacun d’eux a pris une des jeunes femmes à part et a exigé des relations sexuelles, obtenant l’un une fellation, l’autre une pénétration.- “Une étape décisive” -Ils assurent qu’elles étaient consentantes, reconnaissant juste s’être énervés qu’elles refusent un plan à quatre. Visiblement très marquées après les faits, elles ont expliqué qu’elles étaient partantes pour un flirt mais pas plus, qu’elles ont exprimé à plusieurs reprises leur refus de relations sexuelles et qu’elles se sont senties piégées. Avocat de l’une d’elles, Me Guillaume Carré a expliqué à l’AFP qu’elle était “soulagée et satisfaite que les faits soient enfin reconnus et que la justice franchisse une étape décisive vers la vérité”.Depuis deux ans, l’ancien international aux 19 sélections et 3 buts sous la tunique bleue, dont le contrat à Monaco a expiré en juin 2024, fait davantage parler de lui pour ses frasques judiciaires que sa carrière sur les terrains.Après une condamnation en Espagne pour fraude fiscale lorsqu’il jouait à Séville (2016-2019), il a été jugé à l’automne 2024 pour des violences sexuelles sur une jeune femme lors d’une nuit alcoolisée quelques mois plus tôt. Dans cette affaire, les gestes d’approche du joueur ressemblent à ceux rapportés par les deux jeunes femmes de l’été 2023. Devant le tribunal, Wissam Ben Yedder a reconnu un problème d’alcool et assuré avoir suivi une cure pour s’en défaire. Il a été condamné à deux ans de prison avec sursis et a fait appel.Début septembre, il a été condamné par le tribunal correctionnel de Nice à 90.000 euros d’amende pour des violences psychologiques sur son épouse, avec laquelle il est encore en instance de divorce. Il a également fait appel de cette condamnation.Resté plusieurs mois sans club l’an dernier, il a tenté au printemps de se relancer au Sepahan SC, club cinq fois champion d’Iran, où il a retrouvé d’autres Français comme l’entraîneur Patrice Carteron ou les joueurs Steven Nzonzi et Aboubakar Kamara.Mais l’histoire a tourné court et début septembre, Ben Yedder s’est engagé avec Sakaryaspor, club de deuxième division turque. Devenu titulaire depuis quelques semaines, il a inscrit quatre buts en octobre.

Le patron de Stellantis veut rassurer les salariés en France

Le directeur général de Stellantis a rencontré lundi les syndicats pour tenter de les rassurer sur l’avenir du géant automobile franco-italo-américain en France, quelques jours après avoir annoncé un investissement de milliards de dollars aux Etats-Unis, a-t-on appris de plusieurs sources.”La France représente le deuxième pays pour Stellantis, en termes de source de profits dans le monde, et le premier pays en Europe”, a dit Antonio Filosa lors d’une réunion avec les syndicats représentatifs (CFE-CGC, FO, CFDT, CFTC et CGT), selon un communiqué de la direction. “La France est fondamentale pour le succès de Stellantis et de la région Europe élargie”.La France est le pays dans lequel Stellantis “investit le plus”, avec plus de 2 milliards d’euros en 2025 (soit le même montant annuel que ces dernières années), et 3 milliards pour la transition énergétique au total sur ces cinq dernières années, a-t-il ajouté.Le groupe a annoncé aux syndicats un plan de recrutement de 1.400 salariés en CDI en France en 2026 (700 cadres et 700 opérateurs et ouvriers qualifiés), ont précisé Stellantis et les syndicats. Avec les départs à la retraite, cela devrait représenter un solde net légèrement positif, selon la direction du groupe, qui compte 39.000 salariés en France.”Cela régénère nos effectifs, alors que nous avons en France une moyenne d’âge qui dépasse les 50 ans”, selon Jean-Paul Guy, délégué syndical CFTC du site de Vesoul. “Toutes les solutions +business+ seront étudiées en France, y compris à Mulhouse et Poissy, plus en souffrance actuellement”, a-t-il ajouté auprès de l’AFP.Concernant le site de Poissy (Yvelines), qui emploie 2.000 salariés et assemble des Opel Mokka et des DS3 Crossback, une annonce sera faite fin novembre ou au plus tard fin 2025, ont indiqué à l’AFP Brahim Ait Athmane et Philippe Diogo, représentants FO sur le site de Poissy. Lors de la réunion de lundi après-midi, Antonio Filosa “nous a assuré que le tissu industriel ne serait pas touché et qu’il n’y aurait pas de fermeture de sites”, ont-ils ajouté.Poissy est censé produire ces deux voitures jusqu’à 2028. Mais certains craignent que l’usine automobile historique, dernier site en Ile-de-France à assembler des véhicules, cesse cette activité avant même 2028.Les Etats-Unis sont le premier centre de profits de Stellantis et le groupe prévoit d’y investir 13 milliards de dollars sur les quatre prochaines années, a-t-il annoncé mi-octobre.

Tanzania president sworn in as opposition says hundreds killed in protestsMon, 03 Nov 2025 20:10:40 GMT

Tanzanian President Samia Suluhu Hassan played down days of bloody protest as she was inaugurated on Monday, despite the opposition warning that hundreds were killed.The electoral commission said Hassan won 98 percent of the vote.The main opposition party, Chadema, which was barred from running, has rejected the results. It has called for fresh elections, saying …

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Assassinat de l’avocat Sollacaro: le cas du cerveau présumé renvoyé dès l’ouverture du procès

Le procès de l’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro en 2012 à Ajaccio s’est ouvert lundi à Aix-en-Provence, mais le cas de Jacques Santoni, instigateur présumé de ce crime retentissant, a été aussitôt renvoyé à plus tard pour raisons de santé.Comme prévu, Jacques Santoni, commanditaire et “cerveau” du crime selon l’accusation, qui s’appuie principalement sur les déclarations d’un repenti, était absent à l’ouverture.Tétraplégique depuis un accident de moto en 2003, il n’avait déjà pas comparu à ses derniers procès et n’est pas incarcéré malgré une peine de 13 ans de prison pour blanchiment prononcée en juin à Marseille.Une expertise médicale avait conclu la semaine dernière à l’incompatibilité de son état de santé avec sa comparution. Le débat s’est rapidement porté sur la “disjonction” de son cas, en clair son renvoi à une autre audience.L’accusation s’y était opposée, pointant un complément de l’expertise médicale qui précisait qu’avec des aménagements importants – comparution un jour sur deux avec des audiences de quatre heures maximum -, l’accusé pouvait comparaître, notamment alité. “Nous pouvons décider de tenir un procès respectueux des droits de Jacques Santoni si tant est qu’il ait le courage de venir”, avait assuré l’avocat général.Les avocats des parties civiles, notamment de la veuve et des enfants d’Antoine Sollacaro, s’étaient également prononcés contre, estimant que Jacques Santoni cherchait à “organiser son immunité judiciaire” de façon “absolument scandaleuse”.Mais la cour a suivi les premières conclusions des experts et a prononcé le renvoi de l’affaire “au cours d’une autre audience” pour le seul Jacques Santoni, selon les mots de la présidente.Les avocats de la défense d’André Bacchiolelli, présent dans le box et accusé d’être le tireur ayant abattu le ténor du barreau, ont ensuite plaidé le renvoi du procès pour leur client, assurant qu'”on ne peut pas partir pour six semaines de débat sans la présence de M. Santoni”.La cour a cependant refusé cette demande et maintenu le procès de cet assassinat rarissime d’un avocat, prévu jusque mi-décembre, pour deux membres présumés de la bande criminelle corse du Petit Bar.L’assassinat le 16 octobre 2012 d’Antoine Sollacaro, ancien bâtonnier d’Ajaccio, défenseur d’Yvan Colonna ou de l’ex-dirigeant nationaliste Alain Orsoni, avait été qualifié “d’onde de choc” pour le monde judiciaire tout entier par Christiane Taubira, alors ministre de la Justice.Il avait été abattu de cinq balles dans la tête par des assaillants à moto alors qu’il venait d’acheter son journal comme tous les matins dans la même station-service d’Ajaccio.Outre Jacques Santoni et André Bacchiolelli, un troisième homme, Mickaël Ettori, présenté par l’accusation comme un “proche lieutenant de Jacques Santoni”, en fuite depuis 2020, sera “jugé par défaut” pendant ce procès, a indiqué la présidente. Les trois accusés nient les faits.- Repenti masqué -L’arme du crime n’ayant jamais été retrouvée et aucun ADN n’ayant permis de confondre les auteurs, la juge d’instruction s’est notamment appuyée dans son ordonnance de mise en accusation sur les déclarations d’un repenti, Patrick Giovannoni.”Petite main” et gestionnaire du stock d’armes de la bande du Petit Bar selon les enquêteurs, il a obtenu en 2015 le statut de repenti, le premier en France, et a affirmé avoir reçu les confidences de Jacques Santoni, qui aurait déclaré après la mort de l’avocat: “C’est nous qui avons tapé.”Tout en soutenant l’accusation, Patrick Giovannoni est également poursuivi pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’une autre tentative d’assassinat, jointe à l’affaire. Présent au tribunal, il est installé dos à la salle et comparaît avec “un masque”, a indiqué la présidente. Son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, a “demandé le huis clos” pour protéger son client.La cour a écouté cette demande soutenue par le ministère public, mais rejetée par les avocats des parties civiles et de la défense. Elle a suspendu l’audience, renvoyant sa décision à mardi 9H30.La veuve de la victime, Jeannine Farioli-Sollacaro, qui avait dit à l’avance craindre une “mascarade” de procès, et les deux enfants de l’avocat étaient présents dans la salle d’audience.Son fils Paul Sollacaro, également avocat, avait mis “au défi” vendredi Jacques Santoni de venir en personne réitérer devant la cour ses protestations d’innocence.

Assassinat de l’avocat Sollacaro: le cas du cerveau présumé renvoyé dès l’ouverture du procès

Le procès de l’assassinat de l’avocat Antoine Sollacaro en 2012 à Ajaccio s’est ouvert lundi à Aix-en-Provence, mais le cas de Jacques Santoni, instigateur présumé de ce crime retentissant, a été aussitôt renvoyé à plus tard pour raisons de santé.Comme prévu, Jacques Santoni, commanditaire et “cerveau” du crime selon l’accusation, qui s’appuie principalement sur les déclarations d’un repenti, était absent à l’ouverture.Tétraplégique depuis un accident de moto en 2003, il n’avait déjà pas comparu à ses derniers procès et n’est pas incarcéré malgré une peine de 13 ans de prison pour blanchiment prononcée en juin à Marseille.Une expertise médicale avait conclu la semaine dernière à l’incompatibilité de son état de santé avec sa comparution. Le débat s’est rapidement porté sur la “disjonction” de son cas, en clair son renvoi à une autre audience.L’accusation s’y était opposée, pointant un complément de l’expertise médicale qui précisait qu’avec des aménagements importants – comparution un jour sur deux avec des audiences de quatre heures maximum -, l’accusé pouvait comparaître, notamment alité. “Nous pouvons décider de tenir un procès respectueux des droits de Jacques Santoni si tant est qu’il ait le courage de venir”, avait assuré l’avocat général.Les avocats des parties civiles, notamment de la veuve et des enfants d’Antoine Sollacaro, s’étaient également prononcés contre, estimant que Jacques Santoni cherchait à “organiser son immunité judiciaire” de façon “absolument scandaleuse”.Mais la cour a suivi les premières conclusions des experts et a prononcé le renvoi de l’affaire “au cours d’une autre audience” pour le seul Jacques Santoni, selon les mots de la présidente.Les avocats de la défense d’André Bacchiolelli, présent dans le box et accusé d’être le tireur ayant abattu le ténor du barreau, ont ensuite plaidé le renvoi du procès pour leur client, assurant qu'”on ne peut pas partir pour six semaines de débat sans la présence de M. Santoni”.La cour a cependant refusé cette demande et maintenu le procès de cet assassinat rarissime d’un avocat, prévu jusque mi-décembre, pour deux membres présumés de la bande criminelle corse du Petit Bar.L’assassinat le 16 octobre 2012 d’Antoine Sollacaro, ancien bâtonnier d’Ajaccio, défenseur d’Yvan Colonna ou de l’ex-dirigeant nationaliste Alain Orsoni, avait été qualifié “d’onde de choc” pour le monde judiciaire tout entier par Christiane Taubira, alors ministre de la Justice.Il avait été abattu de cinq balles dans la tête par des assaillants à moto alors qu’il venait d’acheter son journal comme tous les matins dans la même station-service d’Ajaccio.Outre Jacques Santoni et André Bacchiolelli, un troisième homme, Mickaël Ettori, présenté par l’accusation comme un “proche lieutenant de Jacques Santoni”, en fuite depuis 2020, sera “jugé par défaut” pendant ce procès, a indiqué la présidente. Les trois accusés nient les faits.- Repenti masqué -L’arme du crime n’ayant jamais été retrouvée et aucun ADN n’ayant permis de confondre les auteurs, la juge d’instruction s’est notamment appuyée dans son ordonnance de mise en accusation sur les déclarations d’un repenti, Patrick Giovannoni.”Petite main” et gestionnaire du stock d’armes de la bande du Petit Bar selon les enquêteurs, il a obtenu en 2015 le statut de repenti, le premier en France, et a affirmé avoir reçu les confidences de Jacques Santoni, qui aurait déclaré après la mort de l’avocat: “C’est nous qui avons tapé.”Tout en soutenant l’accusation, Patrick Giovannoni est également poursuivi pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’une autre tentative d’assassinat, jointe à l’affaire. Présent au tribunal, il est installé dos à la salle et comparaît avec “un masque”, a indiqué la présidente. Son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, a “demandé le huis clos” pour protéger son client.La cour a écouté cette demande soutenue par le ministère public, mais rejetée par les avocats des parties civiles et de la défense. Elle a suspendu l’audience, renvoyant sa décision à mardi 9H30.La veuve de la victime, Jeannine Farioli-Sollacaro, qui avait dit à l’avance craindre une “mascarade” de procès, et les deux enfants de l’avocat étaient présents dans la salle d’audience.Son fils Paul Sollacaro, également avocat, avait mis “au défi” vendredi Jacques Santoni de venir en personne réitérer devant la cour ses protestations d’innocence.