Touadera says will seek third term in Central African RepublicSat, 26 Jul 2025 17:55:24 GMT

Central African Republic presidentFaustin Archange Touadera said Saturday he will stand for a third term in December’s elections.”To the wishes of the United Hearts Movement (MCU) for me to invest myself as a candidate in the December 2025 presidential elections I clearly respond yes,” Touadera, 68, said to a gathering of party members in the …

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Euro-2025: l’Angleterre défie l’Espagne pour une revanche au sommet

Deux ans après la finale de la Coupe du monde à Sydney, les Espagnoles et les Anglaises, les deux meilleures équipes européennes actuellement, se retrouvent dimanche (18h00) à Bâle en finale de l’Euro.Les premières, championnes du monde en titre et grande favorites du tournoi, veulent remporter leur premier titre continental et faire le doublé Mondial-Euro, après avoir aussi remporté la Ligue des nations en 2024: seule l’Allemagne l’a réalisé à l’époque où elle régnait sur le continent (2001, 2003, 2005, 2007, 2009). L’Espagne pourrait devenir la 6e équipe au palmarès de cette compétition en quatorze éditions (Allemagne, Angleterre, Pays-Bas, Suède, Norvège).En face, les tenantes du titre anglaises ambitionnent de conserver leur couronne, pour la cinquième finale consécutive de Sarina Wiegman en tant que sélectionneuse (2017 et 2019 avec les Pays-Bas et 2022, 2023 et 2025 avec l’Angleterre). Éliminée par les Anglaises en quart de finale en 2022, la Roja s’est depuis couverte de gloire grâce à un groupe plein de talent, qui a dû se battre (encore maintenant) avec sa propre fédération (RFEF) pour obtenir un traitement à la hauteur de ses promesses. Après le triomphe au Mondial-2023, seule la quatrième place aux JO a atténué leur mainmise sur le football planétaire.”Je ne pense pas à la pression. Je pense que tout au long du tournoi, nous avons écrit l’histoire – en atteignant les demi-finales et la finale pour la première fois, en battant l’Allemagne pour la première fois”, a insisté samedi la sélectionneuse espagnole, Montse Tomé, dans une salle de presse remplie d’une centaine de journalistes.- Les Anglaises au mental -Cette finale à Bâle, à guichets fermés comme 29 des 31 matches du tournoi, verra donc s’affronter les deux meilleures équipes continentales, écho du choc Arsenal-FC Barcelone remporté 1-0 par les Londoniennes lors de la dernière finale de Ligue des champions. Elles se sont affrontées cette saison en Ligue des nations avec une victoire chacune.Revenues de nulle part à deux reprises, en quart de finale contre la Suède (2-2, tab 3-2) et face à l’Italie en demie (2-1, a.p.), les Anglaises peuvent compter sur leurs “supersubs” Chloe Kelly (27 ans) et Michelle Agyemang (19 ans), qui ont chaque fois sonné la révolte.Les coéquipières de l’ailière prodige Lauren James, disponible malgré une légère blessure à la cheville contre l’Italie, n’ont jamais abdiqué et c’est ce qui restera de leur tournoi en Suisse, marquant six de leurs quinze buts à partir de la 79e minute. Championnes de la force mentale et de la dramaturgie, elles ont moins impressionné dans le jeu, même si elles détiennent le deuxième meilleur total de tirs (94), derrière… l’Espagne et ses 123 tentatives. “Je pense que nous avons toutes, individuellement et en tant qu’équipe, cette envie de nous battre, de ne pas baisser les bras, et vous l’avez vu dans des matches où parfois vous pouviez avoir l’impression que nous étions à bout et puis quelqu’un est entré en jeu et a tout changé”, a résumé la milieu offensive Ella Toone.- “Sans controverse” -De leur côté, les Espagnoles n’ont pas eu besoin de puiser dans de telles ressources: elles n’ont été menées que quatre minutes (par l’Italie en poules) dans l’ensemble du tournoi. En tout, les joueuses de Montse Tomé ont marqué 17 buts par 10 buteuses différentes et n’en ont encaissé que deux.Seule la demi-finale a été plus compliquée: il a fallu attendre un coup de génie de la meneuse de jeu et double Ballon d’or Aitana Bonmati pour venir à bout de l’Allemagne en prolongation, et de deux miracles consécutifs de la gardienne Cata Coll à la fin du temps réglementaire. Comme un symbole, ces deux joueuses ont eu un début d’Euro compliqué à cause d’une méningite virale pour la première et d’une amygdalite pour la seconde. En dehors des terrains, les Anglaises avaient soutenu le combat antisexiste des Espagnoles lors de l’automne 2023 à la suite du baiser imposé par l’ancien patron de la RFEF Luis Rubiales à l’attaquante Jenni Hermoso, non convoquée pour cet Euro.”Il y a beaucoup de respect entre les deux équipes et je pense que le plus important”, pour les Espagnoles, “sera de profiter de cette finale sans controverse”, a espéré la milieu anglaise Keira Walsh.

Euro-2025: l’habituée Sarina Wiegman face à l’inexpérimentée Montse Tomé

L’une, Sarina Wiegman, va vivre dimanche sa cinquième finale d’affilée en grand tournoi et est adoubée par ses joueuses, l’autre, Montse Tomé, est devenue N.1 en 2023 en plein scandale et entretient une relation assez froide avec son équipe.A Bâle, la finale de l’Euro opposera deux équipes dirigées par des sélectionneuses, ce qui n’était pas arrivé lors d’un tournoi féminin depuis 2022 à Wembley, que ce soit en Coupe du monde, aux JO ou en Ligue des champions.Les Lionesses le répètent: Sarina Wiegman “aime la gagne et déteste la défaite”, elle qui a enchaîné la finale de l’Euro-2017 et du Mondial-2019 avec les Pays-Bas, puis de l’Euro-2022, du Mondial-2023 et de l’Euro-2025 avec l’Angleterre, qu’elle dirige depuis 2021. Sous contrat jusqu’en 2027 avec la fédération anglaise, elle rassemble les louanges de ses joueuses, même si ses choix tactiques sont parfois critiqués, et le directeur exécutif de la FA a assuré vouloir la conserver.”C’est une bonne personne: elle nous challenge et nous pousse vers l’avant”, racontait la capitaine Leah Williamson en début de tournoi, évoquant “des discussions parfois difficiles” avec sa coach. La Néerlandaise de 55 ans “est très motivante, nous sommes suspendues à ses lèvres. Elle a vraiment amélioré le jeu avec ses discours motivants”, souligne la joueuse anglaise Ella Toone. Ce qu’elle recherche ? “Que nous soyons soudées et qu’on se batte pour les autres”, a ajouté la milieu. Généralement très calme dans sa zone technique malgré des scenarii compliqués en quart contre la Suède (2-2, tab 3-2) et en demi-finale face à l’Italie (2-1, a.p.), Wiegman a toutefois sauté dans les bras de son staff et des joueuses quand elles ont renversé la situation.”Je pense que nous l’avons presque tuée deux fois, nous l’avons certainement fait vieillir”, a poursuivi la joueuse de Manchester United. “On la voit danser et chanter, cela a changé par rapport à ses débuts”, a souri Keira Walsh.- Distance et quête de “fluidité” -À plusieurs jours de la fin de son contrat en tant que première femme à la tête de la sélection espagnole, l’heure de vérité a sonné pour Montse Tomé, 43 ans, dimanche en finale de l’Euro.L’Asturienne a été propulsée au poste de sélectionneuse après la tempête qui a suivi le titre mondial en 2023 et le baiser imposé par Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole (RFEF), à l’attaquante Jenni Hermoso lors de la remise du trophée.Bras droit de Jorge Vilda – proche de Rubiales et licencié -, l’ex-joueuse du Barça a été promue au milieu des critiques, une nomination pas forcément bien perçue par les joueuses à l’époque, avec qui elle conserve une relation distante.Mercredi face à l’Allemagne, au coup de sifflet synonyme de qualification pour la première finale continentale de l’Espagne, les joueuses sont tombées dans les bras d’Alexia Putellas. A quelques mètres, Montse Tomé est restée avec son staff pendant plusieurs minutes, rappelant l’isolement de Vilda pendant le Mondial-2023.Dans ce contexte, son bilan sportif reste très bon – victoire en Ligue des nations 2024, quatrième place aux JO-2024, qualification pour la finale de l’Euro-2025 -, bien aidée par le fait que le Barça forme l’ossature et les automatismes de la Roja.Sur le terrain, la sélectionneuse, ainsi qu’Alexia Putellas, insistent sur la nécessité d’un jeu “fluide”: “C’est vrai que Montse utilise beaucoup ce mot, et nous aussi désormais. La +fluidité+, c’est ce mélange entre appliquer rigoureusement le plan de jeu et, en même temps, se laisser aller et s’amuser”, expliquait à l’AFP la double Ballon d’or (2021 et 2022) pendant l’Euro. Malgré des divergences, les joueuses unies entre elles et Montse Tomé sont à la veille d’écrire l’histoire et de remporter le premier titre européen de l’Espagne. “Je peux m’asseoir ici et répondre à des questions sur le football. Cela a changé, cela signifie beaucoup pour moi et cela montre le changement que nous sommes en train d’opérer”, a déclaré samedi la sélectionneuse espagnole à propos des conflits avec la fédération, et “je pense qu’au vu de tous les efforts fournis, l’équipe mérite de gagner”.

Un ex-agent de la DGSE écroué, soupçonné d’avoir commandité des viols d’enfants

Un ex-agent de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) a été mis en examen et écroué vendredi à Strasbourg, soupçonné d’avoir commandité des viols d’enfants en Afrique, a-t-on appris samedi de source proche du dossier et auprès du parquet de Strasbourg, confirmant une information du Parisien.L’homme avait été interpellé à Strasbourg lundi, et a été placé en détention provisoire vendredi, a confirmé à l’AFP la procureure de la République de Strasbourg, Clarisse Taron.Selon Le Parisien, cet homme, âgé de 58 ans, a été mis en examen des chefs de “traite des êtres humains aggravée”, “viols et agressions sexuelles sur mineurs” et “captation, importation et diffusion de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique et utilisant un réseau de communications électroniques”.Actuellement retraité de l’armée, il est soupçonné d’avoir commandité des viols sur des enfants en Afrique, et notamment au Kenya, où il se rendait pour des missions professionnelles, et “d’avoir payé et orchestré à distance des abus sexuels, des scènes filmées qu’il consommait ensuite pour assouvir ses pulsions criminelles”, selon le journal.Ces vidéos ont été repérées sur Internet par une fondation américaine de lutte contre la pédocriminalité, qui a ensuite alerté la police française et notamment l’Office mineurs (Ofmin), qui a mené l’enquête, selon Le Parisien.D’autres affaires relatives au “live-streaming”, une pratique qui consiste en l’exploitation sexuelle d’un enfant, lequel subit des abus sexuels commandés à distance par des ressortissants occidentaux, ont été mises au jour ces dernières années.

En Ecosse, Trump joue au golf tandis que des centaines de personnes manifestent contre sa visite

“Pas le bienvenu”: plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Edimbourg et Aberdeen en Ecosse pour protester contre la visite de Donald Trump, qui s’est adonné à sa passion du golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière.En compagnie notamment de son fils Eric et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Royaume-Uni, le président américain a frappé samedi matin ses premiers coups sur le green du luxueux complexe appartenant à l’entreprise familiale.Son arrivée vendredi soir à Turnberry a transformé cette région pittoresque et habituellement calme du sud-ouest de l’Écosse en une véritable forteresse, avec des routes fermées et de nombreux points de contrôle installés par la police.Sur place, ce déplacement mêlant loisir, négociations commerciales avec l’Union européenne et diplomatie divise les habitants.Le groupe Stop Trump Coalition avait appelé à des manifestations contre cette visite. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le consulat américain à Edimbourg, la capitale écossaise, ainsi que dans la ville d’Aberdeen, poumon économique du nord-est, près de laquelle Donald Trump possède un second conplexe de golf dans lequel il doit se rendre durant sa visite. – “pas le bienvenu” -Certains participants brandissaient des pancartes affirmant “Scotland Hates Trump” (L’Ecosse déteste Trump) quand d’autres agitaient des drapeaux palestiniens.A Aberdeen, un homme tenait une pancarte représentant le visage du président américain rouge avec des cornes de diable, selon des images filmées par l’AFP.”Non seulement il n’est pas le bienvenu ici, mais tout ce que sa politique représente n’est pas le bienvenu non plus”, a déclaré Maggie Chapman, députée écossaise du parti des Verts, présente à Aberdeen.”Il est sexiste, misogyne (…) et tout ce qui l’intéresse c’est son enrichissement personel”, a-t-elle dénoncé, accusant son golf local, sur lequel un deuxième parcours doit être prochainement inauguré, d’avoir entraîné la destruction d’un site naturel. “Je suis ici à cause du génocide à Gaza, financé et permis par les gouvernements britannique et américain. (…) Je ne peux pas détourner le regard”, s’insurge Amy Hanlon, 44 ans, qui travaille dans le marketing en ligne.La venue du président américain a déclenché une opération de sécurité d’ampleur, pour laquelle la police écossaise a obtenu le renfort d’autres forces de l’ordre du pays.Donald Trump, qui est empêtré dans les répercussions de l’affaire Epstein aux Etats-Unis, a clamé à plusieurs occasions son amour pour l’Ecosse, où sa mère est née et a grandi. Mais sa politique et les investissements locaux de son groupe familial suscitent la polémique.Des dizaines de partisans du président américain s’étaient toutefois rassemblés à l’aéroport de Prestwick vendredi soir au sud-ouest de Glasgow, pour tenter de l’apercevoir.”Ce qu’il y a de mieux avec Trump c’est qu’il n’est pas un homme politique (…) et je pense qu’il défend avant tout les intérêts de son pays”, a affirmé à l’AFP Lee McLean, 46 ans, venu de la ville voisine de Kilmarncock.- rencontre avec von der Leyen  -Outre sa partie de golf, le président américain a indiqué samedi sur son réseau Truth Social échanger depuis l’Ecosse avec les dirigeants du Cambodge et de la Thaïlande pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux pays qui s’affrontent depuis plusieurs jours à cause d’un différend frontalier.Dimanche, il doit rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour des discussions sur l’accord commercial qu’espère conclure l’UE pour éviter des droits de douane massifs. Les chances sont de “50-50”, a-t-il jugé vendredi.Il doit aussi s’entretenir lundi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.A sa descente d’avion, le président américain a affirmé que l’heure serait à la “célébration” en matière de commerce après l’accord conclu en juin avec le Royaume-Uni prévoyant des droits de douane réduits pour des produits britanniques.Le dirigeant britannique espère toutefois toujours obtenir des droits réduits durables sur l’acier et l’aluminium.A son arrivée, Donald Trump a également évoqué l’immigration en Europe, appelant les pays européens “à se ressaisir” et à “mettre un terme à cette horrible invasion”.

En Ecosse, Trump joue au golf tandis que des centaines de personnes manifestent contre sa visite

“Pas le bienvenu”: plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Edimbourg et Aberdeen en Ecosse pour protester contre la visite de Donald Trump, qui s’est adonné à sa passion du golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière.En compagnie notamment de son fils Eric et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Royaume-Uni, le président américain a frappé samedi matin ses premiers coups sur le green du luxueux complexe appartenant à l’entreprise familiale.Son arrivée vendredi soir à Turnberry a transformé cette région pittoresque et habituellement calme du sud-ouest de l’Écosse en une véritable forteresse, avec des routes fermées et de nombreux points de contrôle installés par la police.Sur place, ce déplacement mêlant loisir, négociations commerciales avec l’Union européenne et diplomatie divise les habitants.Le groupe Stop Trump Coalition avait appelé à des manifestations contre cette visite. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le consulat américain à Edimbourg, la capitale écossaise, ainsi que dans la ville d’Aberdeen, poumon économique du nord-est, près de laquelle Donald Trump possède un second conplexe de golf dans lequel il doit se rendre durant sa visite. – “pas le bienvenu” -Certains participants brandissaient des pancartes affirmant “Scotland Hates Trump” (L’Ecosse déteste Trump) quand d’autres agitaient des drapeaux palestiniens.A Aberdeen, un homme tenait une pancarte représentant le visage du président américain rouge avec des cornes de diable, selon des images filmées par l’AFP.”Non seulement il n’est pas le bienvenu ici, mais tout ce que sa politique représente n’est pas le bienvenu non plus”, a déclaré Maggie Chapman, députée écossaise du parti des Verts, présente à Aberdeen.”Il est sexiste, misogyne (…) et tout ce qui l’intéresse c’est son enrichissement personel”, a-t-elle dénoncé, accusant son golf local, sur lequel un deuxième parcours doit être prochainement inauguré, d’avoir entraîné la destruction d’un site naturel. “Je suis ici à cause du génocide à Gaza, financé et permis par les gouvernements britannique et américain. (…) Je ne peux pas détourner le regard”, s’insurge Amy Hanlon, 44 ans, qui travaille dans le marketing en ligne.La venue du président américain a déclenché une opération de sécurité d’ampleur, pour laquelle la police écossaise a obtenu le renfort d’autres forces de l’ordre du pays.Donald Trump, qui est empêtré dans les répercussions de l’affaire Epstein aux Etats-Unis, a clamé à plusieurs occasions son amour pour l’Ecosse, où sa mère est née et a grandi. Mais sa politique et les investissements locaux de son groupe familial suscitent la polémique.Des dizaines de partisans du président américain s’étaient toutefois rassemblés à l’aéroport de Prestwick vendredi soir au sud-ouest de Glasgow, pour tenter de l’apercevoir.”Ce qu’il y a de mieux avec Trump c’est qu’il n’est pas un homme politique (…) et je pense qu’il défend avant tout les intérêts de son pays”, a affirmé à l’AFP Lee McLean, 46 ans, venu de la ville voisine de Kilmarncock.- rencontre avec von der Leyen  -Outre sa partie de golf, le président américain a indiqué samedi sur son réseau Truth Social échanger depuis l’Ecosse avec les dirigeants du Cambodge et de la Thaïlande pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux pays qui s’affrontent depuis plusieurs jours à cause d’un différend frontalier.Dimanche, il doit rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour des discussions sur l’accord commercial qu’espère conclure l’UE pour éviter des droits de douane massifs. Les chances sont de “50-50”, a-t-il jugé vendredi.Il doit aussi s’entretenir lundi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.A sa descente d’avion, le président américain a affirmé que l’heure serait à la “célébration” en matière de commerce après l’accord conclu en juin avec le Royaume-Uni prévoyant des droits de douane réduits pour des produits britanniques.Le dirigeant britannique espère toutefois toujours obtenir des droits réduits durables sur l’acier et l’aluminium.A son arrivée, Donald Trump a également évoqué l’immigration en Europe, appelant les pays européens “à se ressaisir” et à “mettre un terme à cette horrible invasion”.

En Ecosse, Trump joue au golf tandis que des centaines de personnes manifestent contre sa visite

“Pas le bienvenu”: plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Edimbourg et Aberdeen en Ecosse pour protester contre la visite de Donald Trump, qui s’est adonné à sa passion du golf sur son parcours de Turnberry, placé sous haute surveillance policière.En compagnie notamment de son fils Eric et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Royaume-Uni, le président américain a frappé samedi matin ses premiers coups sur le green du luxueux complexe appartenant à l’entreprise familiale.Son arrivée vendredi soir à Turnberry a transformé cette région pittoresque et habituellement calme du sud-ouest de l’Écosse en une véritable forteresse, avec des routes fermées et de nombreux points de contrôle installés par la police.Sur place, ce déplacement mêlant loisir, négociations commerciales avec l’Union européenne et diplomatie divise les habitants.Le groupe Stop Trump Coalition avait appelé à des manifestations contre cette visite. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le consulat américain à Edimbourg, la capitale écossaise, ainsi que dans la ville d’Aberdeen, poumon économique du nord-est, près de laquelle Donald Trump possède un second conplexe de golf dans lequel il doit se rendre durant sa visite. – “pas le bienvenu” -Certains participants brandissaient des pancartes affirmant “Scotland Hates Trump” (L’Ecosse déteste Trump) quand d’autres agitaient des drapeaux palestiniens.A Aberdeen, un homme tenait une pancarte représentant le visage du président américain rouge avec des cornes de diable, selon des images filmées par l’AFP.”Non seulement il n’est pas le bienvenu ici, mais tout ce que sa politique représente n’est pas le bienvenu non plus”, a déclaré Maggie Chapman, députée écossaise du parti des Verts, présente à Aberdeen.”Il est sexiste, misogyne (…) et tout ce qui l’intéresse c’est son enrichissement personel”, a-t-elle dénoncé, accusant son golf local, sur lequel un deuxième parcours doit être prochainement inauguré, d’avoir entraîné la destruction d’un site naturel. “Je suis ici à cause du génocide à Gaza, financé et permis par les gouvernements britannique et américain. (…) Je ne peux pas détourner le regard”, s’insurge Amy Hanlon, 44 ans, qui travaille dans le marketing en ligne.La venue du président américain a déclenché une opération de sécurité d’ampleur, pour laquelle la police écossaise a obtenu le renfort d’autres forces de l’ordre du pays.Donald Trump, qui est empêtré dans les répercussions de l’affaire Epstein aux Etats-Unis, a clamé à plusieurs occasions son amour pour l’Ecosse, où sa mère est née et a grandi. Mais sa politique et les investissements locaux de son groupe familial suscitent la polémique.Des dizaines de partisans du président américain s’étaient toutefois rassemblés à l’aéroport de Prestwick vendredi soir au sud-ouest de Glasgow, pour tenter de l’apercevoir.”Ce qu’il y a de mieux avec Trump c’est qu’il n’est pas un homme politique (…) et je pense qu’il défend avant tout les intérêts de son pays”, a affirmé à l’AFP Lee McLean, 46 ans, venu de la ville voisine de Kilmarncock.- rencontre avec von der Leyen  -Outre sa partie de golf, le président américain a indiqué samedi sur son réseau Truth Social échanger depuis l’Ecosse avec les dirigeants du Cambodge et de la Thaïlande pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux pays qui s’affrontent depuis plusieurs jours à cause d’un différend frontalier.Dimanche, il doit rencontrer la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour des discussions sur l’accord commercial qu’espère conclure l’UE pour éviter des droits de douane massifs. Les chances sont de “50-50”, a-t-il jugé vendredi.Il doit aussi s’entretenir lundi avec le Premier ministre britannique Keir Starmer.A sa descente d’avion, le président américain a affirmé que l’heure serait à la “célébration” en matière de commerce après l’accord conclu en juin avec le Royaume-Uni prévoyant des droits de douane réduits pour des produits britanniques.Le dirigeant britannique espère toutefois toujours obtenir des droits réduits durables sur l’acier et l’aluminium.A son arrivée, Donald Trump a également évoqué l’immigration en Europe, appelant les pays européens “à se ressaisir” et à “mettre un terme à cette horrible invasion”.

Les affrontements entre Cambodge et Thaïlande font 33 morts, Phnom Penh appelle au cessez-le-feu

Les combats frontaliers entre le Cambodge et la Thaïlande ont fait 33 morts de part et d’autre de la frontière, selon les derniers bilans disponibles samedi, Phnom Penh appelant à un “cessez-le-feu immédiat”.Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements impliquant des avions de combat, des chars, des troupes au sol et l’artillerie. Un niveau de violence jamais vu depuis 2011, qui a conduit le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir d’urgence.Samedi, le ministère de la Défense à Phnom Penh a affirmé que 13 personnes avaient été tuées et 71 autres blessées du côté cambodgien. La Thaïlande dénombre quant à elle 20 morts sur son sol, parmi lesquels six soldats.Le président américain Donald Trump a déclaré samedi échanger avec les dirigeants du Cambodge et de la Thaïlande pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux pays.”Je viens de parler avec le Premier ministre du Cambodge pour arrêter la guerre avec la Thaïlande. Je suis en train d’appeler le Premier ministre par intérim de la Thaïlande pour lui demander également un cessez-le-feu et une FIN de la guerre qui fait rage en ce moment”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Dans un post séparé publié quelques minutes plus tard, Donald Trump a salué “une très bonne conversation” avec le dirigeant thaïlandais. “La Thaïlande, comme le Cambodge, veut un cessez-le-feu immédiat et la PAIX”, a encore écrit le président américain.- Tirs d’artillerie -Au total, le bilan dépasse celui de la précédente série d’affrontements frontaliers majeurs entre les deux pays, qui avaient fait 28 morts entre 2008 et 2011.Les heurts ont éclaté au niveau de temples vieux de plusieurs siècles, avant que les combats ne se propagent le long de la frontière, une ligne de crête de collines recouvertes d’arbres, entourées de jungle et de cultures de caoutchouc, de riz et d’ail.Les deux camps ont signalé des combats vers 05H00 (22H00 GMT vendredi) sur la côte. Phnom Penh a accusé les forces thaïlandaises d’avoir tiré “cinq obus d’artillerie lourde” en plusieurs endroits dans la province de Pursat, frontalière de la Thaïlande.Des journalistes de l’AFP présents dans la ville cambodgienne de Samraong, près de la frontière, ont entendu des tirs d’artillerie samedi.Un villageois thaïlandais réfugié à l’intérieur d’un abri joint au téléphone dans la province de Sisaket, à quelque 10 km de la frontière, a lui aussi évoqué le grondement des canons.”Je veux juste que cela se termine le plus rapidement possible”, a déclaré Sutian Phiewchan à l’AFP.Les affrontements ont contraint plus de 138.000 personnes à évacuer les régions thaïlandaises adossées à la frontière, tandis qu’au Cambodge, plus de 35.000 personnes ont dû fuir leur domicile.A l’issue de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi à New York, l’ambassadeur cambodgien aux Nations unies, Chhea Keo, a fait savoir que son pays souhaitait un cessez-le-feu.”Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à un règlement pacifique du conflit”, a-t-il dit à la presse.- Différend frontalier -Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Maris Sangiamposa a appelé samedi le Cambodge à faire preuve d’une “véritable sincérité pour mettre fin au conflit”.”J’exhorte le Cambodge à cesser de violer la souveraineté thaïlandaise” et à se tourner vers le “dialogue bipartite”, a dit le ministre à la presse.Vendredi, avant la réunion aux Nations unies, la Thaïlande avait dit laisser la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire.Ce dernier pays préside l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.L’ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra, une personnalité influente dans le royaume, s’est rendu samedi dans plusieurs abris pour y rencontrer des personnes évacuées.”L’armée a besoin d’achever ses opérations avant que tout dialogue ne puisse avoir lieu”, a lancé M. Thaksin devant la presse.Ces combats constituent une escalade majeure dans le conflit entre le Cambodge et la Thaïlande au sujet de leur frontière commune de 800 kilomètres. Les deux Etats contestent son tracé, défini à l’époque de l’Indochine française.Une décision de la Cour internationale de justice des Nations unies en 2013 a réglé le problème pendant plus d’une décennie mais la crise actuelle a éclaté en mai lorsqu’un soldat cambodgien a été tué au cours d’un échange nocturne de tirs dans la zone dite du “Triangle d’émeraude”.Les relations entre Bangkok et Phnom Penh se sont particulièrement détériorées le mois dernier lorsque l’ancien Premier ministre cambodgien Hun Sen a diffusé l’enregistrement de propos tenus par la cheffe du gouvernement thaïlandais d’alors, Paetongtarn Shinawatra, au sujet du différend frontalier.burx-pdw/jnd/bds/ial/am

Les affrontements entre Cambodge et Thaïlande font 33 morts, Phnom Penh appelle au cessez-le-feu

Les combats frontaliers entre le Cambodge et la Thaïlande ont fait 33 morts de part et d’autre de la frontière, selon les derniers bilans disponibles samedi, Phnom Penh appelant à un “cessez-le-feu immédiat”.Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements impliquant des avions de combat, des chars, des troupes au sol et l’artillerie. Un niveau de violence jamais vu depuis 2011, qui a conduit le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir d’urgence.Samedi, le ministère de la Défense à Phnom Penh a affirmé que 13 personnes avaient été tuées et 71 autres blessées du côté cambodgien. La Thaïlande dénombre quant à elle 20 morts sur son sol, parmi lesquels six soldats.Le président américain Donald Trump a déclaré samedi échanger avec les dirigeants du Cambodge et de la Thaïlande pour parvenir à un cessez-le-feu entre les deux pays.”Je viens de parler avec le Premier ministre du Cambodge pour arrêter la guerre avec la Thaïlande. Je suis en train d’appeler le Premier ministre par intérim de la Thaïlande pour lui demander également un cessez-le-feu et une FIN de la guerre qui fait rage en ce moment”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Dans un post séparé publié quelques minutes plus tard, Donald Trump a salué “une très bonne conversation” avec le dirigeant thaïlandais. “La Thaïlande, comme le Cambodge, veut un cessez-le-feu immédiat et la PAIX”, a encore écrit le président américain.- Tirs d’artillerie -Au total, le bilan dépasse celui de la précédente série d’affrontements frontaliers majeurs entre les deux pays, qui avaient fait 28 morts entre 2008 et 2011.Les heurts ont éclaté au niveau de temples vieux de plusieurs siècles, avant que les combats ne se propagent le long de la frontière, une ligne de crête de collines recouvertes d’arbres, entourées de jungle et de cultures de caoutchouc, de riz et d’ail.Les deux camps ont signalé des combats vers 05H00 (22H00 GMT vendredi) sur la côte. Phnom Penh a accusé les forces thaïlandaises d’avoir tiré “cinq obus d’artillerie lourde” en plusieurs endroits dans la province de Pursat, frontalière de la Thaïlande.Des journalistes de l’AFP présents dans la ville cambodgienne de Samraong, près de la frontière, ont entendu des tirs d’artillerie samedi.Un villageois thaïlandais réfugié à l’intérieur d’un abri joint au téléphone dans la province de Sisaket, à quelque 10 km de la frontière, a lui aussi évoqué le grondement des canons.”Je veux juste que cela se termine le plus rapidement possible”, a déclaré Sutian Phiewchan à l’AFP.Les affrontements ont contraint plus de 138.000 personnes à évacuer les régions thaïlandaises adossées à la frontière, tandis qu’au Cambodge, plus de 35.000 personnes ont dû fuir leur domicile.A l’issue de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi à New York, l’ambassadeur cambodgien aux Nations unies, Chhea Keo, a fait savoir que son pays souhaitait un cessez-le-feu.”Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à un règlement pacifique du conflit”, a-t-il dit à la presse.- Différend frontalier -Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Maris Sangiamposa a appelé samedi le Cambodge à faire preuve d’une “véritable sincérité pour mettre fin au conflit”.”J’exhorte le Cambodge à cesser de violer la souveraineté thaïlandaise” et à se tourner vers le “dialogue bipartite”, a dit le ministre à la presse.Vendredi, avant la réunion aux Nations unies, la Thaïlande avait dit laisser la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire.Ce dernier pays préside l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.L’ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra, une personnalité influente dans le royaume, s’est rendu samedi dans plusieurs abris pour y rencontrer des personnes évacuées.”L’armée a besoin d’achever ses opérations avant que tout dialogue ne puisse avoir lieu”, a lancé M. Thaksin devant la presse.Ces combats constituent une escalade majeure dans le conflit entre le Cambodge et la Thaïlande au sujet de leur frontière commune de 800 kilomètres. Les deux Etats contestent son tracé, défini à l’époque de l’Indochine française.Une décision de la Cour internationale de justice des Nations unies en 2013 a réglé le problème pendant plus d’une décennie mais la crise actuelle a éclaté en mai lorsqu’un soldat cambodgien a été tué au cours d’un échange nocturne de tirs dans la zone dite du “Triangle d’émeraude”.Les relations entre Bangkok et Phnom Penh se sont particulièrement détériorées le mois dernier lorsque l’ancien Premier ministre cambodgien Hun Sen a diffusé l’enregistrement de propos tenus par la cheffe du gouvernement thaïlandais d’alors, Paetongtarn Shinawatra, au sujet du différend frontalier.burx-pdw/jnd/bds/ial/am