Les affrontements entre Cambodge et Thaïlande font 33 morts, les parties prêtes à se rencontrer selon Trump

Les combats frontaliers entre le Cambodge et la Thaïlande ont fait 33 morts de part et d’autre de la frontière, selon les derniers bilans disponibles samedi, mais les belligérants sont prêts à se rencontrer en vue d’un cessez-le-feu selon le président américain Donald Trump.Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements impliquant des avions de combat, des chars, des troupes au sol et l’artillerie. Un niveau de violence jamais vu depuis 2011, qui a conduit le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir d’urgence.Samedi, le ministère de la Défense à Phnom Penh a affirmé que 13 personnes avaient été tuées et 71 autres blessées du côté cambodgien. La Thaïlande dénombre quant à elle 20 morts sur son sol, parmi lesquels six soldats.Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.”Ils ont convenu de se rencontrer immédiatement et de trouver rapidement un accord de cessez-le-feu”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Donald Trump, qui se trouve en Ecosse, a salué deux “très bonnes conversations” et dit espérer que les deux voisins “s’entendront pendant encore de nombreuses années”.Dans un post publié plus tôt, Donald Trump avait assuré que “la Thaïlande, comme le Cambodge, veut un cessez-le-feu immédiat et la PAIX”.- Tirs d’artillerie -Au total, le bilan dépasse celui de la précédente série d’affrontements frontaliers majeurs entre les deux pays, qui avaient fait 28 morts entre 2008 et 2011.Les heurts ont éclaté au niveau de temples vieux de plusieurs siècles, avant que les combats ne se propagent le long de la frontière, une ligne de crête de collines recouvertes d’arbres, entourées de jungle et de cultures de caoutchouc, de riz et d’ail.Les deux camps ont signalé des combats vers 05H00 (22H00 GMT vendredi) sur la côte. Phnom Penh a accusé les forces thaïlandaises d’avoir tiré “cinq obus d’artillerie lourde” en plusieurs endroits dans la province de Pursat, frontalière de la Thaïlande.Des journalistes de l’AFP présents dans la ville cambodgienne de Samraong, près de la frontière, ont entendu des tirs d’artillerie samedi.Un villageois thaïlandais réfugié à l’intérieur d’un abri joint au téléphone dans la province de Sisaket, à quelque 10 km de la frontière, a lui aussi évoqué le grondement des canons.”Je veux juste que cela se termine le plus rapidement possible”, a déclaré Sutian Phiewchan à l’AFP.Les affrontements ont contraint plus de 138.000 personnes à évacuer les régions thaïlandaises adossées à la frontière, tandis qu’au Cambodge, plus de 35.000 personnes ont dû fuir leur domicile.A l’issue de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi à New York, l’ambassadeur cambodgien aux Nations unies, Chhea Keo, a fait savoir que son pays souhaitait un cessez-le-feu.”Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à un règlement pacifique du conflit”, a-t-il dit à la presse.- Différend frontalier -Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Maris Sangiamposa a appelé samedi le Cambodge à faire preuve d’une “véritable sincérité pour mettre fin au conflit”.”J’exhorte le Cambodge à cesser de violer la souveraineté thaïlandaise” et à se tourner vers le “dialogue bipartite”, a dit le ministre à la presse.Vendredi, avant la réunion aux Nations unies, la Thaïlande avait dit laisser la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire.Ce dernier pays préside l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.L’ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra, une personnalité influente dans le royaume, s’est rendu samedi dans plusieurs abris pour y rencontrer des personnes évacuées.”L’armée a besoin d’achever ses opérations avant que tout dialogue ne puisse avoir lieu”, a lancé M. Thaksin devant la presse.Ces combats constituent une escalade majeure dans le conflit entre le Cambodge et la Thaïlande au sujet de leur frontière commune de 800 kilomètres. Les deux Etats contestent son tracé, défini à l’époque de l’Indochine française.Une décision de la Cour internationale de justice des Nations unies en 2013 a réglé le problème pendant plus d’une décennie mais la crise actuelle a éclaté en mai lorsqu’un soldat cambodgien a été tué au cours d’un échange nocturne de tirs dans la zone dite du “Triangle d’émeraude”.Les relations entre Bangkok et Phnom Penh se sont particulièrement détériorées le mois dernier lorsque l’ancien Premier ministre cambodgien Hun Sen a diffusé l’enregistrement de propos tenus par la cheffe du gouvernement thaïlandais d’alors, Paetongtarn Shinawatra, au sujet du différend frontalier.burx-pdw/jnd/bds/ial/liu

Les affrontements entre Cambodge et Thaïlande font 33 morts, les parties prêtes à se rencontrer selon Trump

Les combats frontaliers entre le Cambodge et la Thaïlande ont fait 33 morts de part et d’autre de la frontière, selon les derniers bilans disponibles samedi, mais les belligérants sont prêts à se rencontrer en vue d’un cessez-le-feu selon le président américain Donald Trump.Ce différend frontalier couve de longue date et a dégénéré jeudi en affrontements impliquant des avions de combat, des chars, des troupes au sol et l’artillerie. Un niveau de violence jamais vu depuis 2011, qui a conduit le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir d’urgence.Samedi, le ministère de la Défense à Phnom Penh a affirmé que 13 personnes avaient été tuées et 71 autres blessées du côté cambodgien. La Thaïlande dénombre quant à elle 20 morts sur son sol, parmi lesquels six soldats.Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.”Ils ont convenu de se rencontrer immédiatement et de trouver rapidement un accord de cessez-le-feu”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Donald Trump, qui se trouve en Ecosse, a salué deux “très bonnes conversations” et dit espérer que les deux voisins “s’entendront pendant encore de nombreuses années”.Dans un post publié plus tôt, Donald Trump avait assuré que “la Thaïlande, comme le Cambodge, veut un cessez-le-feu immédiat et la PAIX”.- Tirs d’artillerie -Au total, le bilan dépasse celui de la précédente série d’affrontements frontaliers majeurs entre les deux pays, qui avaient fait 28 morts entre 2008 et 2011.Les heurts ont éclaté au niveau de temples vieux de plusieurs siècles, avant que les combats ne se propagent le long de la frontière, une ligne de crête de collines recouvertes d’arbres, entourées de jungle et de cultures de caoutchouc, de riz et d’ail.Les deux camps ont signalé des combats vers 05H00 (22H00 GMT vendredi) sur la côte. Phnom Penh a accusé les forces thaïlandaises d’avoir tiré “cinq obus d’artillerie lourde” en plusieurs endroits dans la province de Pursat, frontalière de la Thaïlande.Des journalistes de l’AFP présents dans la ville cambodgienne de Samraong, près de la frontière, ont entendu des tirs d’artillerie samedi.Un villageois thaïlandais réfugié à l’intérieur d’un abri joint au téléphone dans la province de Sisaket, à quelque 10 km de la frontière, a lui aussi évoqué le grondement des canons.”Je veux juste que cela se termine le plus rapidement possible”, a déclaré Sutian Phiewchan à l’AFP.Les affrontements ont contraint plus de 138.000 personnes à évacuer les régions thaïlandaises adossées à la frontière, tandis qu’au Cambodge, plus de 35.000 personnes ont dû fuir leur domicile.A l’issue de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU vendredi à New York, l’ambassadeur cambodgien aux Nations unies, Chhea Keo, a fait savoir que son pays souhaitait un cessez-le-feu.”Le Cambodge a demandé un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et nous avons également appelé à un règlement pacifique du conflit”, a-t-il dit à la presse.- Différend frontalier -Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Maris Sangiamposa a appelé samedi le Cambodge à faire preuve d’une “véritable sincérité pour mettre fin au conflit”.”J’exhorte le Cambodge à cesser de violer la souveraineté thaïlandaise” et à se tourner vers le “dialogue bipartite”, a dit le ministre à la presse.Vendredi, avant la réunion aux Nations unies, la Thaïlande avait dit laisser la porte ouverte à des négociations, avec la Malaisie comme possible intermédiaire.Ce dernier pays préside l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.L’ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra, une personnalité influente dans le royaume, s’est rendu samedi dans plusieurs abris pour y rencontrer des personnes évacuées.”L’armée a besoin d’achever ses opérations avant que tout dialogue ne puisse avoir lieu”, a lancé M. Thaksin devant la presse.Ces combats constituent une escalade majeure dans le conflit entre le Cambodge et la Thaïlande au sujet de leur frontière commune de 800 kilomètres. Les deux Etats contestent son tracé, défini à l’époque de l’Indochine française.Une décision de la Cour internationale de justice des Nations unies en 2013 a réglé le problème pendant plus d’une décennie mais la crise actuelle a éclaté en mai lorsqu’un soldat cambodgien a été tué au cours d’un échange nocturne de tirs dans la zone dite du “Triangle d’émeraude”.Les relations entre Bangkok et Phnom Penh se sont particulièrement détériorées le mois dernier lorsque l’ancien Premier ministre cambodgien Hun Sen a diffusé l’enregistrement de propos tenus par la cheffe du gouvernement thaïlandais d’alors, Paetongtarn Shinawatra, au sujet du différend frontalier.burx-pdw/jnd/bds/ial/liu

Un incendie parcourt 600 hectares dans un secteur touristique de l’Aude

Attisé par un vent fort, un incendie qui s’est déclaré à Sigean (Aude), samedi en début d’après-midi, a parcouru 600 hectares et ses flammes ont endommagé deux habitations, avant de se diriger vers Port-la-Nouvelle, un secteur touristique du littoral méditerranéen où deux campings et un lotissement ont été évacués, a indiqué le sous-préfet de l’Aude à l’AFP.De hautes flammes étaient visibles de loin, survolées par six canadairs, tandis qu’une épaisse fumée noire se dégageait. Sur l’autoroute A9 et les départementales aux abords de l’incendie, de nombreux vacanciers français et étrangers se sont retrouvés bloqués sur des kilomètres de bouchons, a constaté un photographe à l’AFP.L’incendie mobilisait en fin de journée l’intervention de 630 pompiers, six canadairs, quatre Dash, un avion de repérage et deux hélicoptères bombardiers, a précisé le sous-préfet Rémi Recio.Deux habitations de la commune de Sigean ont été lourdement impactées par les flammes, a-t-il ajouté. En fin d’après-midi, le plan communal de sauvegarde de Sigean a été activé et un gymnase a été mobilisé pour accueillir les résidents d’une dizaine d’habitations évacuées. En fin de journée, ils ont été autorisés à regagner leur domicile, alors que l’incendie se dirigeait vers la commune voisine.  “Le feu se dirige maintenant vers Port-la-Nouvelle, pour lequel j’ai demandé le plan communal de sauvegarde”, a déclaré M. Recio. De manière préventive, la préfecture a demandé l’évacuation de deux campings ainsi que d’un lotissement de la commune de Port-la-Nouvelle.   Un vent à 70 km/h, “assez soutenu et constant”, soufflait en fin d’après-midi, selon la préfecture, mais il semblait se calmer en fin de journée selon le photographe de l’AFP. Trois sapeurs-pompiers ont été intoxiqués et pris en charge. Météo-France avait placé le département de l’Aude en vigilance orange pour “risque élevé” d’incendie pour la journée de samedi. La circulation a été coupée sur la route départementale 6.009, mais l’autoroute A9, axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne, est restée ouverte. Cet incendie survient moins d’un mois après que le département de l’Aude a été touché par un important incendie, qui avait parcouru 2.100 hectares aux abords de Narbonne. Il avait mobilisé 1.000 pompiers, qui avaient lutté contre les flammes durant toute la nuit du 7 au 8 juillet.  

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Un incendie parcourt 600 hectares dans un secteur touristique de l’Aude

Attisé par un vent fort, un incendie qui s’est déclaré à Sigean (Aude), samedi en début d’après-midi, a parcouru 600 hectares et ses flammes ont endommagé deux habitations, avant de se diriger vers Port-la-Nouvelle, un secteur touristique du littoral méditerranéen où deux campings et un lotissement ont été évacués, a indiqué le sous-préfet de l’Aude à l’AFP.De hautes flammes étaient visibles de loin, survolées par six canadairs, tandis qu’une épaisse fumée noire se dégageait. Sur l’autoroute A9 et les départementales aux abords de l’incendie, de nombreux vacanciers français et étrangers se sont retrouvés bloqués sur des kilomètres de bouchons, a constaté un photographe à l’AFP.L’incendie mobilisait en fin de journée l’intervention de 630 pompiers, six canadairs, quatre Dash, un avion de repérage et deux hélicoptères bombardiers, a précisé le sous-préfet Rémi Recio.Deux habitations de la commune de Sigean ont été lourdement impactées par les flammes, a-t-il ajouté. En fin d’après-midi, le plan communal de sauvegarde de Sigean a été activé et un gymnase a été mobilisé pour accueillir les résidents d’une dizaine d’habitations évacuées. En fin de journée, ils ont été autorisés à regagner leur domicile, alors que l’incendie se dirigeait vers la commune voisine.  “Le feu se dirige maintenant vers Port-la-Nouvelle, pour lequel j’ai demandé le plan communal de sauvegarde”, a déclaré M. Recio. De manière préventive, la préfecture a demandé l’évacuation de deux campings ainsi que d’un lotissement de la commune de Port-la-Nouvelle.   Un vent à 70 km/h, “assez soutenu et constant”, soufflait en fin d’après-midi, selon la préfecture, mais il semblait se calmer en fin de journée selon le photographe de l’AFP. Trois sapeurs-pompiers ont été intoxiqués et pris en charge. Météo-France avait placé le département de l’Aude en vigilance orange pour “risque élevé” d’incendie pour la journée de samedi. La circulation a été coupée sur la route départementale 6.009, mais l’autoroute A9, axe incontournable entre la vallée du Rhône et l’Espagne, est restée ouverte. Cet incendie survient moins d’un mois après que le département de l’Aude a été touché par un important incendie, qui avait parcouru 2.100 hectares aux abords de Narbonne. Il avait mobilisé 1.000 pompiers, qui avaient lutté contre les flammes durant toute la nuit du 7 au 8 juillet.  

Britain leads calls for airdrops as Gaza hunger crisis deepens

International pressure was mounting on Saturday for alternative ways to be found to deliver food to hungry Palestinian civilians in Gaza, with Britain vowing to back airdrops.The UK decision to support the plans of regional partners Jordan and the United Arab Emirates came as pro-Palestinian activists piloted a symbolic aid vessel towards the shores of Gaza in defiance of an Israeli naval blockade.On the ground, the territory’s civil defence agency said at least 40 more Palestinians had been killed in Israeli military strikes and shootings.  Humanitarian chiefs are deeply sceptical that airdrops can deliver enough food to tackle the deepening hunger crisis facing Gaza’s more than two million inhabitants and are instead demanding that Israel allow more overland convoys.But British Prime Minister Keir Starmer backed the idea, vowing to work with Jordan to restart airdrops — and with France and Germany to develop a plan for a lasting ceasefire.An Israeli official told AFP on Friday that airdrops in Gaza would resume soon, adding they would be conducted by the United Arab Emirates and Jordan.Starmer’s office said that in a call with his French and German counterparts, the “prime minister set out how the UK will also be taking forward plans to work with partners such as Jordan to airdrop aid and evacuate children requiring medical assistance”.The United Arab Emirates said it would resume airdrops “immediately”.”The humanitarian situation in Gaza has reached a critical and unprecedented level,” Foreign Minister Sheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan said in a post on X. “Air drops are resuming once more, immediately.”- ‘Starving civilians’ -A number of Western and Arab governments carried out air drops in Gaza in 2024, at a time when aid deliveries by land also faced Israeli restrictions, but many in the humanitarian community consider them ineffective.”Airdrops will not reverse the deepening starvation. They are expensive, inefficient and can even kill starving civilians,” said Philippe Lazzarini, head of the UN agency for Palestinian refugees.Israel imposed a total blockade on the entry of aid into Gaza on March 2 after talks to extend a ceasefire in the now 21-month-old conflict broke down. In late May, it began to allow a trickle of aid to enter.Israel’s military insists it does not limit the number of trucks going into the Gaza Strip, and alleges that UN agencies and relief groups are not collecting the aid once it is inside the territory.But humanitarian organisations accuse the Israeli army of imposing excessive restrictions, while tightly controlling road access within Gaza.A separate aid operation is under way through the Israeli- and US-backed Gaza Humanitarian Foundation, but has faced fierce international criticism after Israeli fire killed hundreds of Palestinians near distribution points.- Naval blockade -On Saturday, pro-Palestinian activist group Freedom Flotilla said its latest aid boat, the Handala, was approaching Gaza and had already got closer than its previous vessel, the Madleen, which was intercepted and boarded by Israeli forces last month.The Israeli military said it was monitoring the situation and was prepared to enforce what it called its “legal maritime security blockade”.Gaza’s civil defence agency said Israeli fire killed 40 people on Saturday, including 14 killed in separate incidents near aid distribution centres.One of the 14 was killed “after Israeli forces opened fire on people waiting for humanitarian aid” northwest of Gaza City, the agency said.Witnesses told AFP that several thousand people had gathered in the area.Abu Samir Hamoudeh, 42, said the Israeli military opened fire while people were waiting to approach a distribution point near an Israeli military post in the Zikim area, northwest of Sudaniyah.The Israeli military told AFP that its troops fired “warning shots to distance the crowd” after identifying an “immediate threat”. It added that it was not aware of any casualties as a result of the fire.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify tolls and details provided by the civil defence agency and other parties.Israel launched its military campaign in Gaza after Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures. The Israeli campaign has killed 59,733 Palestinians, mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.burs-dc/glp/kir

Prochaine reprise des parachutages d’aide sur la bande de Gaza affamée

Les parachutages d’aide humanitaire sur la bande de Gaza affamée devraient reprendre après l’annonce samedi du Royaume-Uni et des Emirats qu’ils se préparaient à de telles opérations, au moment où Israël fait face à une pression internationale croissante pour débloquer l’entrée de l’aide.La Défense civile du territoire palestinien a annoncé samedi la mort de 27 personnes dans des bombardements et des tirs israéliens, tandis qu’un bateau transportant des militants propalestiniens se rapprochait des côtes de Gaza, dans l’intention d’y accoster dimanche en dépit du blocus israélien.Le Handala, parti de Syracuse, en Sicile, chargé de matériel médical, de nourriture, d’équipements pour enfants et de médicaments, se trouvait samedi à 105 milles nautiques (194 kilomètres) de Gaza, selon la Flottille pour la liberté, le mouvement international de soutien aux Palestiniens qui organise cette mission.Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas le 7 octobre 2023, avait imposé début mars un blocus hermétique au territoire, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.L’ONU et des ONG s’alarment à présent d’une flambée de la malnutrition infantile et d’un risque de famine généralisée parmi ses plus de deux millions d’habitants.Samedi, le Royaume-Uni a annoncé se préparer à larguer de l’aide et à évacuer des “enfants ayant besoin d’une assistance médicale”, en collaboration avec “des partenaires tels que la Jordanie”.Les Emirats arabes unis ont déclaré de leur côté qu’ils reprenaient “immédiatement” les parachutages.Un responsable israélien avait affirmé la veille que des largages d’aide humanitaire allaient reprendre rapidement, “sous la coordination des Emirats arabes unis et de la Jordanie”.Vendredi, Paris, Berlin et Londres avaient exhorté Israël à “lever immédiatement les restrictions sur l’acheminement de l’aide”. – “Coûteux, inefficaces” -Les Emirats, la Jordanie, la France et d’autres pays avaient déjà participé à des parachutages d’aide sur Gaza en 2024, parfois jugés dangereux et imposant une logistique complexe pour un volume d’aide limité. De nombreux responsables humanitaires avaient alors souligné qu’ils ne pouvaient se substituer à l’acheminement de l’aide par voie terrestre. Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a estimé samedi que la reprise des parachutages constituait une réponse “inefficace” à la catastrophe humanitaire en cours.”Les largages aériens ne mettront pas fin à la famine qui s’aggrave. Ils sont coûteux, inefficaces et peuvent même tuer des civils affamés”, a-t-il déclaré.Samedi, la Défense civile a annoncé la mort de 27 personnes, notamment dans des frappes israéliennes à Gaza-ville, dans le nord, dans le secteur de Khan Younès, dans le sud, et dans le camp de Nousseirat, dans le centre de Gaza.Selon cette organisation de secouristes, trois personnes ont été tuées par des tirs israéliens alors qu’elles attendaient de l’aide humanitaire, dont l’une tuée quand les soldats ont ouvert le feu sur un groupe de civils réunis au nord-ouest de Gaza-ville.Des témoins ont indiqué à l’AFP que plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées dans cette zone pour obtenir de la nourriture.L’un d’eux, Abou Samir Hamoudeh, 42 ans, a affirmé que l’armée avait ouvert le feu “lorsque les gens ont tenté de s’approcher du point de distribution” situé près d’un poste militaire.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a affirmé qu’elle se renseignait.Dans un communiqué, elle a affirmé que l’aviation avait frappé “plus de 100 cibles terroristes” en 24 heures.Les restrictions imposées aux médias par Israël et les difficultés d’accès à plusieurs zones empêchent l’AFP de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 59.733 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. 

Prochaine reprise des parachutages d’aide sur la bande de Gaza affamée

Les parachutages d’aide humanitaire sur la bande de Gaza affamée devraient reprendre après l’annonce samedi du Royaume-Uni et des Emirats qu’ils se préparaient à de telles opérations, au moment où Israël fait face à une pression internationale croissante pour débloquer l’entrée de l’aide.La Défense civile du territoire palestinien a annoncé samedi la mort de 27 personnes dans des bombardements et des tirs israéliens, tandis qu’un bateau transportant des militants propalestiniens se rapprochait des côtes de Gaza, dans l’intention d’y accoster dimanche en dépit du blocus israélien.Le Handala, parti de Syracuse, en Sicile, chargé de matériel médical, de nourriture, d’équipements pour enfants et de médicaments, se trouvait samedi à 105 milles nautiques (194 kilomètres) de Gaza, selon la Flottille pour la liberté, le mouvement international de soutien aux Palestiniens qui organise cette mission.Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas le 7 octobre 2023, avait imposé début mars un blocus hermétique au territoire, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens de première nécessité.L’ONU et des ONG s’alarment à présent d’une flambée de la malnutrition infantile et d’un risque de famine généralisée parmi ses plus de deux millions d’habitants.Samedi, le Royaume-Uni a annoncé se préparer à larguer de l’aide et à évacuer des “enfants ayant besoin d’une assistance médicale”, en collaboration avec “des partenaires tels que la Jordanie”.Les Emirats arabes unis ont déclaré de leur côté qu’ils reprenaient “immédiatement” les parachutages.Un responsable israélien avait affirmé la veille que des largages d’aide humanitaire allaient reprendre rapidement, “sous la coordination des Emirats arabes unis et de la Jordanie”.Vendredi, Paris, Berlin et Londres avaient exhorté Israël à “lever immédiatement les restrictions sur l’acheminement de l’aide”. – “Coûteux, inefficaces” -Les Emirats, la Jordanie, la France et d’autres pays avaient déjà participé à des parachutages d’aide sur Gaza en 2024, parfois jugés dangereux et imposant une logistique complexe pour un volume d’aide limité. De nombreux responsables humanitaires avaient alors souligné qu’ils ne pouvaient se substituer à l’acheminement de l’aide par voie terrestre. Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a estimé samedi que la reprise des parachutages constituait une réponse “inefficace” à la catastrophe humanitaire en cours.”Les largages aériens ne mettront pas fin à la famine qui s’aggrave. Ils sont coûteux, inefficaces et peuvent même tuer des civils affamés”, a-t-il déclaré.Samedi, la Défense civile a annoncé la mort de 27 personnes, notamment dans des frappes israéliennes à Gaza-ville, dans le nord, dans le secteur de Khan Younès, dans le sud, et dans le camp de Nousseirat, dans le centre de Gaza.Selon cette organisation de secouristes, trois personnes ont été tuées par des tirs israéliens alors qu’elles attendaient de l’aide humanitaire, dont l’une tuée quand les soldats ont ouvert le feu sur un groupe de civils réunis au nord-ouest de Gaza-ville.Des témoins ont indiqué à l’AFP que plusieurs milliers de personnes s’étaient rassemblées dans cette zone pour obtenir de la nourriture.L’un d’eux, Abou Samir Hamoudeh, 42 ans, a affirmé que l’armée avait ouvert le feu “lorsque les gens ont tenté de s’approcher du point de distribution” situé près d’un poste militaire.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a affirmé qu’elle se renseignait.Dans un communiqué, elle a affirmé que l’aviation avait frappé “plus de 100 cibles terroristes” en 24 heures.Les restrictions imposées aux médias par Israël et les difficultés d’accès à plusieurs zones empêchent l’AFP de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 59.733 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.