Guerre commerciale: Emmanuel Macron dénonce une décision “brutale et infondée” de Trump

Emmanuel Macron a qualifié jeudi de “brutale et infondée” la décision de Donald Trump de rehausser brusquement les droits de douane, à l’ouverture d’une réunion à l’Elysée de responsables des principales filières affectées par ces mesures.Le président américain a signé un décret généralisant des droits de douane de 10% minimum sur toutes les importations arrivant aux États-Unis et de 20% pour les produits arrivant de l’UE.”Une chose est sûre, avec les décisions de cette nuit, l’économie américaine et les Américains, qu’il s’agisse des entreprises ou des citoyens, sortiront plus faibles qu’hier, et plus pauvres”, a également déclaré le président Macron, appelant les Européens à “rester unis” dans ces circonstances.Pour lui, “tous les instruments sont sur la table”, pour répondre, y compris la suspension des investissements aux Etats-Unis.Le président français a évoqué une “riposte européenne” en “deux étapes”. “La première riposte aura lieu mi-avril, elle porte sur les taxes déjà décidées en particulier sur acier et aluminium”. “La deuxième réponse, plus massive, celle aux tarifs annoncés hier (mercredi), se fera à la fin du mois après une étude précise, secteur par secteur”.L’inquiétude des milieux économiques était générale au lendemain des annonces de Donald Trump.Avant la réunion, dans une déclaration transmise à l’AFP, le président du Medef Patrick Martin avait lui aussi évoqué des mesures “d’une extrême gravité pour l’économie européenne et probablement pour l’économie américaine elle-même.”Il avait prôné à la fois “une négociation ferme” avec les Etats-Unis, mais aussi à la mise en place de mesures de soutien aux secteurs impactés”.La réunion de l’Elysée regroupe les représentants des grandes filières exportatrices et du patronat, en présence de François Bayrou et des ministres concernés (économie, agriculture, industrie, commerce extérieur).M. Bayrou pour sa part a considéré que la décision américaine était “une atteinte à l’idée que nous nous faisions de la stabilité du monde, en tout cas occidental”.- “Rapport de force” -Sont réunis à l’Elysée les représentants des filières aéronautiques (dont Guillaume Faury, de Airbus), industrielles, agricoles et viticoles. Ainsi que ceux de la chimie, de l’électronique, de la métallurgie, de la santé et des cosmétiques.Pour Emmanuel Guichard, de la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA), “il y aura forcément un impact pour l’industrie cosmétique de passer de 0% à 20% de droits de douane. Il sera avalé soit par l’inflation, soit par la baisse des volumes vendus avec les Etats-Unis, notre premier marché à l’export”, a-t-il indiqué à l’AFP.Le secteur automobile, qui sera touché par une surtaxe spécifique de 25% sur les voitures importées, n’était pas représenté à la réunion.A la Bourse de Paris, le CAC 40 accusait le coup, chutant de près de 3% à quarante minutes de la clôture.Les Etats-Unis étaient en 2023 le 4e marché à l’exportation de la France, derrière l’Allemagne, l’Italie et la Belgique, selon les douanes françaises.Parmi les secteurs les plus exposés figurent l’aéronautique (avec 9 milliards d’euros en 2024, il représente un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis), le luxe (parfums, maroquinerie etc.), les vins et le cognac.- “Impact énorme” -“Nous évaluons les impacts potentiels”, a déclaré jeudi à l’AFP un porte-parole d’Airbus.”Nous vendons aux États-Unis, nous fabriquons, nous assemblons, nous développons aux États-Unis, comme peu d’autres entreprises”, avait expliqué en février le PDG de l’avionneur européen, Guillaume Faury.Côté vins et alcools distillés, la France, réputée pour ses vins de Bordeaux, de Bourgogne ou de Champagne, en exporte massivement aux Etats-Unis, qui est son premier marché à l’exportation.En 2024, quelque 2,4 milliards d’euros de “vins de raisin” ont traversé l’Atlantique pour les Etats-Unis, auxquels il faut ajouter 1,5 milliard d’euros de “boissons alcoolisés distillées”, notamment le cognac.La Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) craint “un recul des exportations (aux Etats-Unis) d’environ 800 millions d’euros”, avec “un impact énorme sur l’emploi et l’économie du secteur”.D’après les annonces faites mercredi, Donald Trump semble avoir abandonné l’idée d’une taxation à 200% des alcools européens qu’il avait envisagée à la mi-mars.vl-bpa-od/jbo

Guerre commerciale: Emmanuel Macron dénonce une décision “brutale et infondée” de Trump

Emmanuel Macron a qualifié jeudi de “brutale et infondée” la décision de Donald Trump de rehausser brusquement les droits de douane, à l’ouverture d’une réunion à l’Elysée de responsables des principales filières affectées par ces mesures.Le président américain a signé un décret généralisant des droits de douane de 10% minimum sur toutes les importations arrivant aux États-Unis et de 20% pour les produits arrivant de l’UE.”Une chose est sûre, avec les décisions de cette nuit, l’économie américaine et les Américains, qu’il s’agisse des entreprises ou des citoyens, sortiront plus faibles qu’hier, et plus pauvres”, a également déclaré le président Macron, appelant les Européens à “rester unis” dans ces circonstances.Pour lui, “tous les instruments sont sur la table”, pour répondre, y compris la suspension des investissements aux Etats-Unis.Le président français a évoqué une “riposte européenne” en “deux étapes”. “La première riposte aura lieu mi-avril, elle porte sur les taxes déjà décidées en particulier sur acier et aluminium”. “La deuxième réponse, plus massive, celle aux tarifs annoncés hier (mercredi), se fera à la fin du mois après une étude précise, secteur par secteur”.L’inquiétude des milieux économiques était générale au lendemain des annonces de Donald Trump.Avant la réunion, dans une déclaration transmise à l’AFP, le président du Medef Patrick Martin avait lui aussi évoqué des mesures “d’une extrême gravité pour l’économie européenne et probablement pour l’économie américaine elle-même.”Il avait prôné à la fois “une négociation ferme” avec les Etats-Unis, mais aussi à la mise en place de mesures de soutien aux secteurs impactés”.La réunion de l’Elysée regroupe les représentants des grandes filières exportatrices et du patronat, en présence de François Bayrou et des ministres concernés (économie, agriculture, industrie, commerce extérieur).M. Bayrou pour sa part a considéré que la décision américaine était “une atteinte à l’idée que nous nous faisions de la stabilité du monde, en tout cas occidental”.- “Rapport de force” -Sont réunis à l’Elysée les représentants des filières aéronautiques (dont Guillaume Faury, de Airbus), industrielles, agricoles et viticoles. Ainsi que ceux de la chimie, de l’électronique, de la métallurgie, de la santé et des cosmétiques.Pour Emmanuel Guichard, de la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA), “il y aura forcément un impact pour l’industrie cosmétique de passer de 0% à 20% de droits de douane. Il sera avalé soit par l’inflation, soit par la baisse des volumes vendus avec les Etats-Unis, notre premier marché à l’export”, a-t-il indiqué à l’AFP.Le secteur automobile, qui sera touché par une surtaxe spécifique de 25% sur les voitures importées, n’était pas représenté à la réunion.A la Bourse de Paris, le CAC 40 accusait le coup, chutant de près de 3% à quarante minutes de la clôture.Les Etats-Unis étaient en 2023 le 4e marché à l’exportation de la France, derrière l’Allemagne, l’Italie et la Belgique, selon les douanes françaises.Parmi les secteurs les plus exposés figurent l’aéronautique (avec 9 milliards d’euros en 2024, il représente un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis), le luxe (parfums, maroquinerie etc.), les vins et le cognac.- “Impact énorme” -“Nous évaluons les impacts potentiels”, a déclaré jeudi à l’AFP un porte-parole d’Airbus.”Nous vendons aux États-Unis, nous fabriquons, nous assemblons, nous développons aux États-Unis, comme peu d’autres entreprises”, avait expliqué en février le PDG de l’avionneur européen, Guillaume Faury.Côté vins et alcools distillés, la France, réputée pour ses vins de Bordeaux, de Bourgogne ou de Champagne, en exporte massivement aux Etats-Unis, qui est son premier marché à l’exportation.En 2024, quelque 2,4 milliards d’euros de “vins de raisin” ont traversé l’Atlantique pour les Etats-Unis, auxquels il faut ajouter 1,5 milliard d’euros de “boissons alcoolisés distillées”, notamment le cognac.La Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) craint “un recul des exportations (aux Etats-Unis) d’environ 800 millions d’euros”, avec “un impact énorme sur l’emploi et l’économie du secteur”.D’après les annonces faites mercredi, Donald Trump semble avoir abandonné l’idée d’une taxation à 200% des alcools européens qu’il avait envisagée à la mi-mars.vl-bpa-od/jbo

Iconic Paris hotel Lutetia taken over by Mandarin Oriental

The historic Lutetia hotel in Paris, which was occupied by the Nazis during World War II and after liberation served as a welcome centre for concentration camp survivors, was on Thursday taken over by luxury hotel group Mandarin Oriental.Situated in the centre of the Left Bank area of the French capital, the Art Deco institution was opened in 1910 and owes its existence to its neighbour Bon Marche, one of the first department stores in the world.Israeli real estate group Alrov, controlled by Alfred Akirov and his family, will retain ownership of the building. Originally baptised with the Roman name for Paris, the hotel will be renamed Mandarin Oriental Lutetia from Thursday.The Akirov family and Laurent Kleitman, chief executive of Mandarin Oriental Hotel Group, took part in an inauguration ceremony on Thursday, unveiling a plaque on the hotel’s facade in the colours of the Asian group.Jean-Pierre Trevisan, the hotel’s director, said the deal “will give us visibility in areas that we are not familiar with, such as Asia”.Financial details of the management contract were not disclosed. A source familiar with the matter said it was a “very long-term commitment”.Kleitman said no major changes to the recently renovated establishment were planned.”We are delighted to support and work closely with Mandarin Oriental for the sustainability of the Lutetia,” the Akirov family said in a statement.    The founders of Bon Marche had the hotel built to provide accommodation for their wealthy customers travelling up to Paris from the provinces for shopping trips.- ‘Ghosts of Nazis’ – With the Left Bank the heart of the French intellectual scene, the hotel became a hangout for celebrities including Charlie Chaplin, Ernest Hemingway and Antoine de Saint-Exupery.Famous guests also included James Joyce, who worked on his epic novel “Ulysses” at the Lutetia, and the future president of the republic, Charles de Gaulle, who spent his wedding night there.During the Nazi occupation of Paris, the hotel was requisitioned by the occupying forces and used to house the Abwehr, the German intelligence. The Nazi forces tortured their victims at the Lutetia.When Paris was liberated in 1944, de Gaulle ordered the hotel to take in thousands of deportees. One archive Agence France-Presse picture shows emaciated French deportees repatriated from Germany having a meal at the hotel in May 1945.Another shows freed prisoners consulting a bulletin board with lists of deportees.”The ghosts of Nazis, French resistance fighters and concentration camp survivors still inhabit the grand building on Paris’ famed Left Bank,” the Smithsonian Magazine said in 2019.Post-war, it swiftly regained its reputation as a place to see and be seen.The five-star hotel was awarded the prestigious “Palace” distinction in 2019, after four years of costly renovations. The work was financed by the Alrov group, which paid 145 million euros in 2010 to acquire the hotel, sources told AFP at the time.The 200-million-euro makeover allowed the hotel to spruce up its original frescos and stucco work, decking out the 184 rooms and suites in understated luxury.  Some of the suites have been inspired by celebrities such as Francis Ford Coppola and Isabelle Huppert.Prices are out of reach for all but the wealthiest, with rooms rates starting at 1,500 euros per night.

La Hongrie claque la porte de la CPI, une décision “courageuse”, selon Netanyahu

La Hongrie a entamé jeudi la procédure pour se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), qu’elle défie en recevant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.”La Hongrie quitte la CPI” : l’annonce du gouvernement est tombée au moment même où M. Netanyahu foulait le tapis rouge aux côtés de son allié de longue date Viktor Orban, son homologue hongrois.”Vous avez pris une position courageuse et de principe et je vous remercie, Viktor”, a réagi le Premier ministre israélien au cours d’une conférence de presse, après avoir été accueilli avec les honneurs militaires au château de Buda. “Il est important de tenir tête à cette organisation corrompue” qui “nous cible alors que nous livrons une guerre juste”, a-t-il ajouté, prédisant d’autres retraits d’Etats de la Cour pénale internationale.Benjamin Netanyahu, sous le coup depuis novembre 2024 d’un mandat d’arrêt de la CPI, s’est rendu plus tôt cette année aux États-Unis mais jamais encore dans un État partie de cette juridiction qui a son siège à La Haye. – “Tenue de coopérer” -Le chef du gouvernement hongrois l’avait invité sitôt connue cette “décision honteuse” de la Cour, se disant “choqué”.Viktor Orban a fustigé jeudi “un tribunal politique, qui a perdu son impartialité, comme l’ont montré les décisions sur Israël”. Sans rappeler que la CPI avait émis en même temps un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, dont la mort a depuis été confirmée.Malgré cette annonce, la juridiction a “rappelé que la Hongrie restait tenue de coopérer”, le temps que le processus arrive à terme, tandis que l’Autorité palestinienne a exhorté Budapest à “immédiatement livrer à la justice” M. Netanyahu.Un projet de loi vient d’être soumis au Parlement en vue d’un vote fin mai. L’ONU se verra ensuite officiellement notifier la mesure et la démarche prendra alors un an. La Hongrie a bien signé en 1999 le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. Mais elle n’a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la Cour pénale internationale.Fondée en 2002, la CPI compte aujourd’hui 125 membres et a pour mission de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis dans le monde, lorsque les pays n’ont pas la volonté ou la capacité de le faire eux-mêmes. Les Etats-Unis et la Russie n’en font pas partie, ni Israël, la Chine ou la Birmanie.A ce jour, seuls deux Etats ont claqué la porte de cette juridiction, le Burundi et les Philippines.Si le gouvernement hongrois a régulièrement émis des critiques par le passé, il a décidé de sauter le pas dans le sillage de la décision de Donald Trump d’imposer en février des sanctions à la Cour pour ce qu’il a qualifié d'”actions illégitimes et sans fondement visant l’Amérique et notre proche allié Israël”.- Turbulences internes -Pour Benjamin Netanyahu, cette visite “dans un pays où il ne craint pas d’être arrêté ouvre la voie à la normalisation de ses futurs déplacements”, a commenté pour l’AFP Moshe Klughaft, un consultant et ancien conseiller du Premier ministre israélien.Comme par exemple en Allemagne, où le futur chancelier Friedrich Merz a garanti qu’il pourrait aller sans être inquiété.M. Netanyahu s’est absenté de Jérusalem dans un contexte de fortes turbulences intérieures, en plein bras de fer entre lui et la Cour suprême, qui a gelé la décision du gouvernement de limoger l’actuel chef du Shin Bet (Renseignement intérieur).Par ailleurs, deux de ses conseillers sont actuellement en garde à vue dans une affaire baptisée “Qatargate” par les médias israéliens. Ils sont soupçonnés d’avoir reçu des fonds du Qatar pour promouvoir les intérêts en Israël de cet émirat du Golfe, considéré comme hostile.Une “chasse aux sorcières”, selon le Premier ministre, qui a lui-même été entendu lundi par la police.Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant font l’objet de poursuites de la CPI à la suite de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas. En riposte, Israël a juré de détruire le mouvement islamiste palestinien et déclenché des représailles militaires.

La Hongrie claque la porte de la CPI, une décision “courageuse”, selon Netanyahu

La Hongrie a entamé jeudi la procédure pour se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), qu’elle défie en recevant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.”La Hongrie quitte la CPI” : l’annonce du gouvernement est tombée au moment même où M. Netanyahu foulait le tapis rouge aux côtés de son allié de longue date Viktor Orban, son homologue hongrois.”Vous avez pris une position courageuse et de principe et je vous remercie, Viktor”, a réagi le Premier ministre israélien au cours d’une conférence de presse, après avoir été accueilli avec les honneurs militaires au château de Buda. “Il est important de tenir tête à cette organisation corrompue” qui “nous cible alors que nous livrons une guerre juste”, a-t-il ajouté, prédisant d’autres retraits d’Etats de la Cour pénale internationale.Benjamin Netanyahu, sous le coup depuis novembre 2024 d’un mandat d’arrêt de la CPI, s’est rendu plus tôt cette année aux États-Unis mais jamais encore dans un État partie de cette juridiction qui a son siège à La Haye. – “Tenue de coopérer” -Le chef du gouvernement hongrois l’avait invité sitôt connue cette “décision honteuse” de la Cour, se disant “choqué”.Viktor Orban a fustigé jeudi “un tribunal politique, qui a perdu son impartialité, comme l’ont montré les décisions sur Israël”. Sans rappeler que la CPI avait émis en même temps un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, dont la mort a depuis été confirmée.Malgré cette annonce, la juridiction a “rappelé que la Hongrie restait tenue de coopérer”, le temps que le processus arrive à terme, tandis que l’Autorité palestinienne a exhorté Budapest à “immédiatement livrer à la justice” M. Netanyahu.Un projet de loi vient d’être soumis au Parlement en vue d’un vote fin mai. L’ONU se verra ensuite officiellement notifier la mesure et la démarche prendra alors un an. La Hongrie a bien signé en 1999 le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. Mais elle n’a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la Cour pénale internationale.Fondée en 2002, la CPI compte aujourd’hui 125 membres et a pour mission de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis dans le monde, lorsque les pays n’ont pas la volonté ou la capacité de le faire eux-mêmes. Les Etats-Unis et la Russie n’en font pas partie, ni Israël, la Chine ou la Birmanie.A ce jour, seuls deux Etats ont claqué la porte de cette juridiction, le Burundi et les Philippines.Si le gouvernement hongrois a régulièrement émis des critiques par le passé, il a décidé de sauter le pas dans le sillage de la décision de Donald Trump d’imposer en février des sanctions à la Cour pour ce qu’il a qualifié d'”actions illégitimes et sans fondement visant l’Amérique et notre proche allié Israël”.- Turbulences internes -Pour Benjamin Netanyahu, cette visite “dans un pays où il ne craint pas d’être arrêté ouvre la voie à la normalisation de ses futurs déplacements”, a commenté pour l’AFP Moshe Klughaft, un consultant et ancien conseiller du Premier ministre israélien.Comme par exemple en Allemagne, où le futur chancelier Friedrich Merz a garanti qu’il pourrait aller sans être inquiété.M. Netanyahu s’est absenté de Jérusalem dans un contexte de fortes turbulences intérieures, en plein bras de fer entre lui et la Cour suprême, qui a gelé la décision du gouvernement de limoger l’actuel chef du Shin Bet (Renseignement intérieur).Par ailleurs, deux de ses conseillers sont actuellement en garde à vue dans une affaire baptisée “Qatargate” par les médias israéliens. Ils sont soupçonnés d’avoir reçu des fonds du Qatar pour promouvoir les intérêts en Israël de cet émirat du Golfe, considéré comme hostile.Une “chasse aux sorcières”, selon le Premier ministre, qui a lui-même été entendu lundi par la police.Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant font l’objet de poursuites de la CPI à la suite de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas. En riposte, Israël a juré de détruire le mouvement islamiste palestinien et déclenché des représailles militaires.

Israel army says investigating deadly fire on Gaza ambulances

The Israeli military said Thursday it was investigating an incident in which its troops opened fire on ambulances, claiming to have targeted “terrorists,” while the UN reported that 15 medics and humanitarian workers were killed.”The incident from March 23, 2025, in which IDF (military) forces opened fire targeting terrorists advancing in ambulances, has been transferred to the General Staff’s fact-finding and assessment mechanism for investigation,” military spokesman Lieutenant Colonel Nadav Shoshani said in a statement.The Palestinian Red Crescent said on Sunday it had recovered the bodies of 15 rescuers after Israeli forces targeted the ambulances in the southern Gaza Strip last month.One Red Crescent emergency responder was still missing, according to the group.Bodies of eight medics from the Red Crescent, six members of Gaza’s civil defence agency and one employee of a UN agency were retrieved, the Red Crescent said in a statement.The UN humanitarian office (OCHA) said Tuesday that a team of first responders was killed by Israeli forces on March 23, and that other emergency and aid teams were hit one after another over several hours while searching for their missing colleagues.”The (Israeli military) places utmost importance on maintaining communication with international organisations operating in Gaza and engages with them regularly,” Shoshani said in a statement on Thursday.In a briefing with journalists, Shoshani said the incident was being investigated.”We want to have all the facts in a way that’s accurate and we can also hold accountable people if we need to, or put the facts straight as they are, and learn from this incident or whatever it may be,” he said.”There is an external… figure that is investigating this event, understanding everything that happened”, he added.- Mass grave -UN aid official Jonathan Whittall said Wednesday that a mass grave in Rafah where the bodies of the 15 medics were found illustrated the “war without limits” that Israel is leading in Gaza.An Israeli military official said the army “contacted the organisations multiple times to coordinate the evacuation of the bodies, in accordance with the operational constraints”.”Understanding that the process might take time, the bodies were covered with sand and cloth sheets so that they wouldn’t get damaged,” the official said.The military has not formally responded to claims that the bodies were dumped in a mass grave.But in an earlier statement the military had said that an initial assessment of the incident determined that its troops had “eliminated a Hamas military operative, Mohammad Amin Ibrahim Shubaki, along with eight other terrorists from Hamas and Islamic Jihad”.Speaking after a mission to Gaza uncovered the mass grave, Whittall, the head of OCHA in the Palestinian territories, said “it was shocking” to see medical workers “still in their uniforms, still wearing gloves, killed while trying to save lives”.UN chief Antonio Guterres voiced alarm over the killings.”The secretary-general is shocked by the attacks of the Israeli army on a medical and emergency convoy on March 23 resulting in the killings of 15 medical personnel and humanitarian workers in Gaza,” spokesman Stephane Dujarric told a briefing Wednesday.

US tourist arrested for landing on forbidden Indian tribal island

Indian police said on Thursday they had arrested a US tourist who sneaked onto a highly restricted island carrying a coconut and a can of Diet Coke to a tribe untouched by the modern world.Mykhailo Viktorovych Polyakov, 24, set foot on the restricted territory of North Sentinel — part of India’s Andaman Islands — in a bid to meet the Sentinelese people, who are believed to number only around 150.All outsiders, Indians and foreigners alike, are banned from travelling within five kilometres (three miles) of the island to protect the Indigenous people from outside diseases and to preserve their way of life.”The American citizen was presented before the local court after his arrest and is now on a three-day remand for further interrogation,” Andaman and Nicobar Islands police chief HGS Dhaliwal told AFP.Satellite photographs show a coral reef-fringed island — stretching to some 10 kilometres (six miles) at its widest point — with thick forest and white sand beaches.The Sentinelese last made international headlines in 2018 after they killed John Allen Chau, 27, an American missionary who landed illegally on their beach.Chau’s body was not recovered and there were no investigations over his death because of the Indian law prohibiting anyone from going to the island.India sees the wider Andaman and Nicobar Islands as strategically sited on key global shipping lanes. They are closer to Myanmar than mainland India.New Delhi plans to invest at least $9 billion to expand naval and air bases, troop accommodations, the port and the main city in the region.- Bow and arrows -Dhaliwal said Polyakov kept blowing a whistle off the shore of North Sentinel Island for about an hour to attract the tribe’s attention before he went ashore.”He landed briefly for about five minutes, left the offerings on the shore, collected sand samples, and recorded a video before returning to his boat,” Dhaliwal said.”A review of his GoPro camera footage showed his entry and landing into the restricted North Sentinel Island.”Police said Polyakov was arrested late on Monday, about two days after he went ashore, and had visited the region twice in recent months.He first used an inflatable kayak in October 2024 but was stopped by hotel staff, police said on Thursday. Polyakov made another unsuccessful attempt during a visit in January 2025.This time Polyakov used another inflatable boat with a motor to travel the roughly 35 kilometres (22 miles) of open sea from the main archipelago.The Sentinelese, whose language and customs remain a mystery to outsiders, shun all contact and have a record of hostility to anyone who tries to get close.A photograph issued by the Indian Coast Guard and Survival International two decades ago showed a Sentinelese man aiming a bow and arrow at a passing helicopter.Indian authorities have prosecuted any locals who have aided attempts to enter the island and are trying to identify anyone who may have helped Polyakov.The Andamans are also home to the 400-strong Jarawa tribe, who activists say are also threatened by contact from outsiders. Tourists have previously bribed local officials in a bid to spend time with the Jarawa.

US tourist arrested for landing on forbidden Indian tribal island

Indian police said on Thursday they had arrested a US tourist who sneaked onto a highly restricted island carrying a coconut and a can of Diet Coke to a tribe untouched by the modern world.Mykhailo Viktorovych Polyakov, 24, set foot on the restricted territory of North Sentinel — part of India’s Andaman Islands — in a bid to meet the Sentinelese people, who are believed to number only around 150.All outsiders, Indians and foreigners alike, are banned from travelling within five kilometres (three miles) of the island to protect the Indigenous people from outside diseases and to preserve their way of life.”The American citizen was presented before the local court after his arrest and is now on a three-day remand for further interrogation,” Andaman and Nicobar Islands police chief HGS Dhaliwal told AFP.Satellite photographs show a coral reef-fringed island — stretching to some 10 kilometres (six miles) at its widest point — with thick forest and white sand beaches.The Sentinelese last made international headlines in 2018 after they killed John Allen Chau, 27, an American missionary who landed illegally on their beach.Chau’s body was not recovered and there were no investigations over his death because of the Indian law prohibiting anyone from going to the island.India sees the wider Andaman and Nicobar Islands as strategically sited on key global shipping lanes. They are closer to Myanmar than mainland India.New Delhi plans to invest at least $9 billion to expand naval and air bases, troop accommodations, the port and the main city in the region.- Bow and arrows -Dhaliwal said Polyakov kept blowing a whistle off the shore of North Sentinel Island for about an hour to attract the tribe’s attention before he went ashore.”He landed briefly for about five minutes, left the offerings on the shore, collected sand samples, and recorded a video before returning to his boat,” Dhaliwal said.”A review of his GoPro camera footage showed his entry and landing into the restricted North Sentinel Island.”Police said Polyakov was arrested late on Monday, about two days after he went ashore, and had visited the region twice in recent months.He first used an inflatable kayak in October 2024 but was stopped by hotel staff, police said on Thursday. Polyakov made another unsuccessful attempt during a visit in January 2025.This time Polyakov used another inflatable boat with a motor to travel the roughly 35 kilometres (22 miles) of open sea from the main archipelago.The Sentinelese, whose language and customs remain a mystery to outsiders, shun all contact and have a record of hostility to anyone who tries to get close.A photograph issued by the Indian Coast Guard and Survival International two decades ago showed a Sentinelese man aiming a bow and arrow at a passing helicopter.Indian authorities have prosecuted any locals who have aided attempts to enter the island and are trying to identify anyone who may have helped Polyakov.The Andamans are also home to the 400-strong Jarawa tribe, who activists say are also threatened by contact from outsiders. Tourists have previously bribed local officials in a bid to spend time with the Jarawa.