Questions swell in Eswatini over five men deported from USSun, 27 Jul 2025 09:53:42 GMT

In the small African kingdom of Eswatini, the arrival of five men deported from the United States under Washington’s aggressive anti-immigrant measures has sparked a rare wave of public dissent.The five, nationals of Vietnam, Laos, Yemen, Cuba and Jamaica, were flown to Eswatini’s administrative capital of Mbabane on July 16 on a US military plane …

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Nigeria celebrates women’s ‘spectacular’ win in Africa CupSun, 27 Jul 2025 09:45:10 GMT

Nigeria’s President Bola Tinubu led the football-mad nation in celebrating the women’s squad after a stunning comeback to win a record-extending Women’s Africa Cup of Nations in Morocco.The 3-2 victory against hosts Morocco in Rabat confirmed the west Africans as the queens of women’s football in Africa as they pulled off a 10th title in …

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Zéro star, 100% buzz: un championnat amateur réenchante le foot chinois

Matches à guichets fermés, succès viral: un championnat de football amateur en Chine enflamme les foules et redonne (un peu) le sourire aux supporters, lassés par la corruption et les piteuses performances de l’équipe nationale.Par une chaude journée d’été à Suzhou, grande ville située près de Shanghai, 40.000 spectateurs sont massés dans les tribunes, pendant que des milliers d’autres suivent le match sur écran géant. Ces matches organisés dans la province du Jiangsu (est), retransmis en direct sur les réseaux sociaux, rassemblent des millions de téléspectateurs, dynamisent le tourisme local et ravivent une joyeuse rivalité entre villes. Lors de la rencontre jouée à Suzhou à guichets fermés, un but dès la deuxième minute contre l’équipe de la cité voisine de Yangzhou fait bondir les spectateurs de leurs sièges. Beaucoup portent des T-shirts rouges frappés du nom de la ville et s’éventent pour supporter la chaleur accablante.”Par rapport à d’autres événements sportifs, les supporters sont davantage passionnés. Même s’ils ne comprennent pas toujours le foot, il y a une super ambiance!”, déclare à l’AFP Qian Chunyan, une habitante de Suzhou de 35 ans.Lancé cette année, ce championnat du Jiangsu a rapidement attiré sur internet des millions de spectateurs et stimulé le tourisme vers les villes-hôtes.Cette popularité a généré un boom de la consommation au niveau local. Une aubaine après des années de dépenses en berne depuis la pandémie de Covid.- “Authenticité” -D’abord soutenus par des sponsors locaux comme des restaurants de grillades, les matches attirent désormais de grands noms comme les géants chinois du commerce en ligne Alibaba et JD.com. Mais pour les supporters, c’est surtout la simplicité de ce football sans millions ni vedettes qui fait son charme. “C’est une forme plus pure de football, je dirais, où le public participe davantage et où les grandes entreprises sont assez peu présentes”, affirme à l’AFP Wang Xiangshuo, un supporteur de l’équipe de Suzhou. “Gagner ou perdre, ce n’est pas important. Ce qui compte surtout, c’est cette authenticité.”Un contraste avec le football professionnel chinois, touché par des scandales de matchs truqués et de corruption, ainsi qu’avec les piètres résultats de la sélection nationale.Malgré les rêves du président Xi Jinping de voir son pays soulever la Coupe du monde, l’équipe de Chine, cible régulière des moqueries des internautes, n’a participé qu’à un seul Mondial, en 2002. Elle végète actuellement à la 94e place du classement mondial de la Fifa.Les joueurs des championnats amateurs provinciaux ont des profils variés, de lycéens à …fonctionnaires du Parti communiste au pouvoir.Pour Jin Shan, expert en football à l’Académie des sciences sociales à Pékin, ces tournois sont bénéfiques car “ils permettent à tout le monde d’avoir une équipe qui les représente”, alors que le réseau de clubs en Chine est bien moins dense qu’en Europe.Ce type de championnat “rapproche” ainsi le ballon rond du grand public, souligne-t-il.- Badges et glaces -Il a aussi des retombées économiques.Selon la télévision publique anglophone CGTN, depuis le lancement en mai de ce championnat du Jiangsu, les dépenses touristiques ont bondi de plus de 14% dans six villes de la province.A Nantong par exemple, Chen Tianshu, une fabricante de souvenirs, explique à l’AFP que son équipe s’est mobilisée pour produire des badges avec les logos des équipes ou encore des glaces à l’effigie de monuments locaux – un produit très populaire en Chine.”La première série de 1.000 glaces est déjà presque écoulée”, se réjouit-elle. “Avec les performances de l’équipe de Nantong dans ce tournoi, la ville connaît une de ses rares heures de gloire”, affirme-t-elle en souriant.D’autres provinces veulent profiter de l’engouement: la province du Jiangxi (sud) a lancé en juillet sa propre compétition.Les phénomènes viraux sur l’internet chinois transforment régulièrement des villes de second plan en destinations en vogue. En 2023, la ville de Zibo (nord) avait ainsi connu un afflux de touristes après la mise en lumière sur internet de ses spécialités de viande grillée.Pour Chen Tianshu, la fabricante de souvenirs, cette soudaine fièvre du foot amateur est “une belle surprise”.”J’espère que c’est une tradition qui va se perpétuer”, affirme-t-elle.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Grèce : les pompiers luttent contre des incendies pour le deuxième jour

Les pompiers grecs poursuivent leur lutte contre les flammes dimanche, au deuxième jour de feux de forêt ravageurs dans plusieurs régions, attisés par des vents violents et une canicule persistante dans toute la Grèce.Cinq principaux incendies faisaient rage dimanche, notamment dans la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) ainsi que sur les îles de Crète, d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leurs opérations dès l’aube, selon les pompiers.”La journée d’aujourd’hui (dimanche) s’annonce difficile avec un risque d’incendie très élevé sur presque l’ensemble du territoire”, a prévenu le porte-parole des pompiers, Vassilis Vathrakogiannis.Il a toutefois assuré que la situation s’était “améliorée sur la plupart des fronts” apparus samedi.La Grèce, en proie à une canicule pour le septième jour consécutif, devrait encore enregistrer ce dimanche des températures très élevées avec des maximales attendues de 43 à 44 °C, d’après le site meteo.gr de l’Observatoire national d’Athènes.Des vents forts jusqu’à 7 Beaufort devraient souffler sur les mers Egée et Ionienne avant toutefois de faiblir dans la journée, a signalé la même source.- Bataille titanesque -Samedi, les pompiers grecs ont dû livrer “une bataille titanesque face à des dizaines d’incendies”, a souligné le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, pointant du doigt “l’aggravation de la crise environnementale”.”La lutte continue avec tous les moyens disponibles”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.L’île de Cythère, au large du Péloponnèse, continuait de faire face à des conditions venteuses “inquiétantes” tandis que la télévision publique ERT évoquait “une énorme catastrophe” sur ce territoire de 3.600 habitants.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés,” a expliqué Giorgos Komninos, le maire adjoint de Cythère, à ERT. “Un monastère est actuellement en danger.”Quelque 67 pompiers soutenus par des bénévoles, trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie sur cette île, qui a entraîné samedi l’évacuation d’une plage touristique.Dans ce pays méditerranéen coutumier des vagues de chaleur intense, les pompiers ont appelé la population à la plus grande vigilance, répétant qu’en cas de départ de feu, il était “impératif de suivre les instructions pour la sécurité de tous”.Samedi, la température la plus élevée en Grèce, 45,2°C, a été enregistrée dans l’ouest.Depuis lundi, l’ensemble de ce pays est frappé par une canicule qui a fait monter le thermomètre jusqu’à 45,8°C vendredi localement et à 42°C à Athènes.- Risque très élevé -Le risque d’incendie reste “très élevé” pour dimanche dans l’Attique (la région où se trouve la capitale), le centre et l’ouest de la Grèce, la Crète notamment, selon la protection civile.Une baisse des températures devrait toutefois intervenir lundi.La Grèce a demandé l’aide de l’Union européenne pour faire face aux flammes avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU). Deux avions italiens sont attendus dimanche tandis que des unités spécialisées dans ce domaine de la République tchèque sont déjà en action.Samedi, à 30 km au nord d’Athènes, un feu a fait rage, entraînant dommages et destructions avant d’être maîtrisé. “Le vent était trop fort. Le brasier nous a encerclés”, a expliqué à l’AFP Petros Avramopoulos, un comptable.”Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne sait pas (…). J’espère que nous serons sauvés. Des gens ont perdu leurs biens”, a commenté, ému, Giorgos, un habitant du village de Kryoneri.Sur l’île d’Eubée, près de la capitale, des flammes ont réduit en cendres des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues quand le feu a atteint des fermes et des élevages dispersés.Cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Dans certaines zones privées de courant depuis samedi, des équipes ont commencé à réparer les graves dommages subis par le réseau d’électricité.De nombreux villages ont en outre rencontré de sérieux problèmes d’approvisionnement en eau.Sur l’île de Crète, les pompiers ont maîtrisé l’incendie à La Canée, selon l’agence de presse grecque ANA.Deux autres fronts étaient actifs dans le Péloponnèse.La Grèce connaît chaque été des feux destructeurs.Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.

Grèce : les pompiers luttent contre des incendies pour le deuxième jour

Les pompiers grecs poursuivent leur lutte contre les flammes dimanche, au deuxième jour de feux de forêt ravageurs dans plusieurs régions, attisés par des vents violents et une canicule persistante dans toute la Grèce.Cinq principaux incendies faisaient rage dimanche, notamment dans la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) ainsi que sur les îles de Crète, d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leurs opérations dès l’aube, selon les pompiers.”La journée d’aujourd’hui (dimanche) s’annonce difficile avec un risque d’incendie très élevé sur presque l’ensemble du territoire”, a prévenu le porte-parole des pompiers, Vassilis Vathrakogiannis.Il a toutefois assuré que la situation s’était “améliorée sur la plupart des fronts” apparus samedi.La Grèce, en proie à une canicule pour le septième jour consécutif, devrait encore enregistrer ce dimanche des températures très élevées avec des maximales attendues de 43 à 44 °C, d’après le site meteo.gr de l’Observatoire national d’Athènes.Des vents forts jusqu’à 7 Beaufort devraient souffler sur les mers Egée et Ionienne avant toutefois de faiblir dans la journée, a signalé la même source.- Bataille titanesque -Samedi, les pompiers grecs ont dû livrer “une bataille titanesque face à des dizaines d’incendies”, a souligné le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, pointant du doigt “l’aggravation de la crise environnementale”.”La lutte continue avec tous les moyens disponibles”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.L’île de Cythère, au large du Péloponnèse, continuait de faire face à des conditions venteuses “inquiétantes” tandis que la télévision publique ERT évoquait “une énorme catastrophe” sur ce territoire de 3.600 habitants.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés,” a expliqué Giorgos Komninos, le maire adjoint de Cythère, à ERT. “Un monastère est actuellement en danger.”Quelque 67 pompiers soutenus par des bénévoles, trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie sur cette île, qui a entraîné samedi l’évacuation d’une plage touristique.Dans ce pays méditerranéen coutumier des vagues de chaleur intense, les pompiers ont appelé la population à la plus grande vigilance, répétant qu’en cas de départ de feu, il était “impératif de suivre les instructions pour la sécurité de tous”.Samedi, la température la plus élevée en Grèce, 45,2°C, a été enregistrée dans l’ouest.Depuis lundi, l’ensemble de ce pays est frappé par une canicule qui a fait monter le thermomètre jusqu’à 45,8°C vendredi localement et à 42°C à Athènes.- Risque très élevé -Le risque d’incendie reste “très élevé” pour dimanche dans l’Attique (la région où se trouve la capitale), le centre et l’ouest de la Grèce, la Crète notamment, selon la protection civile.Une baisse des températures devrait toutefois intervenir lundi.La Grèce a demandé l’aide de l’Union européenne pour faire face aux flammes avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU). Deux avions italiens sont attendus dimanche tandis que des unités spécialisées dans ce domaine de la République tchèque sont déjà en action.Samedi, à 30 km au nord d’Athènes, un feu a fait rage, entraînant dommages et destructions avant d’être maîtrisé. “Le vent était trop fort. Le brasier nous a encerclés”, a expliqué à l’AFP Petros Avramopoulos, un comptable.”Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne sait pas (…). J’espère que nous serons sauvés. Des gens ont perdu leurs biens”, a commenté, ému, Giorgos, un habitant du village de Kryoneri.Sur l’île d’Eubée, près de la capitale, des flammes ont réduit en cendres des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues quand le feu a atteint des fermes et des élevages dispersés.Cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Dans certaines zones privées de courant depuis samedi, des équipes ont commencé à réparer les graves dommages subis par le réseau d’électricité.De nombreux villages ont en outre rencontré de sérieux problèmes d’approvisionnement en eau.Sur l’île de Crète, les pompiers ont maîtrisé l’incendie à La Canée, selon l’agence de presse grecque ANA.Deux autres fronts étaient actifs dans le Péloponnèse.La Grèce connaît chaque été des feux destructeurs.Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.

Grèce : les pompiers luttent contre des incendies pour le deuxième jour

Les pompiers grecs poursuivent leur lutte contre les flammes dimanche, au deuxième jour de feux de forêt ravageurs dans plusieurs régions, attisés par des vents violents et une canicule persistante dans toute la Grèce.Cinq principaux incendies faisaient rage dimanche, notamment dans la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) ainsi que sur les îles de Crète, d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leurs opérations dès l’aube, selon les pompiers.”La journée d’aujourd’hui (dimanche) s’annonce difficile avec un risque d’incendie très élevé sur presque l’ensemble du territoire”, a prévenu le porte-parole des pompiers, Vassilis Vathrakogiannis.Il a toutefois assuré que la situation s’était “améliorée sur la plupart des fronts” apparus samedi.La Grèce, en proie à une canicule pour le septième jour consécutif, devrait encore enregistrer ce dimanche des températures très élevées avec des maximales attendues de 43 à 44 °C, d’après le site meteo.gr de l’Observatoire national d’Athènes.Des vents forts jusqu’à 7 Beaufort devraient souffler sur les mers Egée et Ionienne avant toutefois de faiblir dans la journée, a signalé la même source.- Bataille titanesque -Samedi, les pompiers grecs ont dû livrer “une bataille titanesque face à des dizaines d’incendies”, a souligné le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, pointant du doigt “l’aggravation de la crise environnementale”.”La lutte continue avec tous les moyens disponibles”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.L’île de Cythère, au large du Péloponnèse, continuait de faire face à des conditions venteuses “inquiétantes” tandis que la télévision publique ERT évoquait “une énorme catastrophe” sur ce territoire de 3.600 habitants.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés,” a expliqué Giorgos Komninos, le maire adjoint de Cythère, à ERT. “Un monastère est actuellement en danger.”Quelque 67 pompiers soutenus par des bénévoles, trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie sur cette île, qui a entraîné samedi l’évacuation d’une plage touristique.Dans ce pays méditerranéen coutumier des vagues de chaleur intense, les pompiers ont appelé la population à la plus grande vigilance, répétant qu’en cas de départ de feu, il était “impératif de suivre les instructions pour la sécurité de tous”.Samedi, la température la plus élevée en Grèce, 45,2°C, a été enregistrée dans l’ouest.Depuis lundi, l’ensemble de ce pays est frappé par une canicule qui a fait monter le thermomètre jusqu’à 45,8°C vendredi localement et à 42°C à Athènes.- Risque très élevé -Le risque d’incendie reste “très élevé” pour dimanche dans l’Attique (la région où se trouve la capitale), le centre et l’ouest de la Grèce, la Crète notamment, selon la protection civile.Une baisse des températures devrait toutefois intervenir lundi.La Grèce a demandé l’aide de l’Union européenne pour faire face aux flammes avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU). Deux avions italiens sont attendus dimanche tandis que des unités spécialisées dans ce domaine de la République tchèque sont déjà en action.Samedi, à 30 km au nord d’Athènes, un feu a fait rage, entraînant dommages et destructions avant d’être maîtrisé. “Le vent était trop fort. Le brasier nous a encerclés”, a expliqué à l’AFP Petros Avramopoulos, un comptable.”Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne sait pas (…). J’espère que nous serons sauvés. Des gens ont perdu leurs biens”, a commenté, ému, Giorgos, un habitant du village de Kryoneri.Sur l’île d’Eubée, près de la capitale, des flammes ont réduit en cendres des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues quand le feu a atteint des fermes et des élevages dispersés.Cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Dans certaines zones privées de courant depuis samedi, des équipes ont commencé à réparer les graves dommages subis par le réseau d’électricité.De nombreux villages ont en outre rencontré de sérieux problèmes d’approvisionnement en eau.Sur l’île de Crète, les pompiers ont maîtrisé l’incendie à La Canée, selon l’agence de presse grecque ANA.Deux autres fronts étaient actifs dans le Péloponnèse.La Grèce connaît chaque été des feux destructeurs.Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.

Premier convoi d’aide vers Gaza, Israël annonce une pause des combats

De premiers camions chargés d’aide ont traversé dimanche la frontière depuis l’Egypte vers la bande de Gaza assiégée et affamée, où Israël a déclaré une pause des combats quotidienne à des fins humanitaires dans plusieurs secteurs.Des images de l’AFP montrent une file de camions chargés de sacs blancs traversant, du côté égyptien, l’entrée du terminal de Rafah, qui mène au sud du territoire palestinien.Toutefois, les camions n’entrent pas directement dans la bande de Gaza, où le poste-frontière est fermé depuis plus d’un an, et devront avant cela parcourir quelques kilomètres jusqu’au point de passage israélien de Kerem Shalom pour y être inspectés. L’armée israélienne avait annoncé plus tôt avoir parachuté de l’aide humanitaire sur Gaza, après des semaines de pression internationale pour permettre l’arrivée de vivres et autres denrées vitales pour la population du territoire ravagé par plus de 21 mois de guerre.”Le rêve de ma vie est devenu de manger un morceau de pain et de pouvoir en donner à mes enfants. Chaque jour, mon mari part à l’aube pour essayer de trouver de la farine (…) mais il revient sans rien”, a raconté à l’AFP Suad Ishtaywi, une femme de 30 ans qui vit sous une tente à Tal al-Hawa, dans la ville de Gaza (nord).”Nous avons entendu aux informations que des camions transportant de la farine et de la nourriture allaient entrer à Gaza. Nous espérons que s’ils entrent, ils parviendront jusqu’à nous”, a-t-elle ajouté.Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas le 7 octobre 2023, avait imposé début mars un blocus hermétique au territoire, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture et de biens de première nécessité.L’ONU et des ONG s’alarment à présent d’une flambée de la malnutrition infantile et d’un risque de famine généralisée parmi ses plus de deux millions d’habitants.Le ministère israélien des Affaires étrangères a annoncé dimanche “+une pause humanitaire+ dans les centres civils et les couloirs humanitaires pour permettre la distribution de l’aide”.Cette “pause tactique” sera observée quotidiennement, à partir de dimanche, “de 10H00 à 20H00 (7H00 à 17H00 GMT)”, à commencer par les zones de Deir-el-Balah, dans le centre de Gaza, al-Mawasi, dans le sud, et la ville de Gaza, dans le nord, où il n’y a pas pour le moment d’opérations militaires, a précisé l’armée.Samedi, la Défense civile dans le territoire palestinien a indiqué que des bombardements et tirs israéliens avaient tué plus de 50 personnes. – “Un flux constant” -Israël nie tout blocage de l’aide et affirme ne pas être responsable des pénuries, accusant le Hamas de piller les cargaisons et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer. Mais ces organisations affirment qu’Israël impose des restrictions excessives à l’entrée de l’aide dans le territoire palestinien, dont elle contrôle les accès.Dans la nuit, Israël a diffusé les images d’un avion larguant des colis comprenant “sept lots d’aide contenant de la farine, du sucre et des conserves”, lors d’une opération menée “en coordination avec des organisations internationales”, selon l’armée.”C’est une étape bienvenue, mais nous devons voir des progrès réels sur le terrain”, a déclaré à l’AFP Bushra Khalidi, une responsable de l’ONG Oxfam, en soulignant la nécessité “d’un flux d’aide constant et à grande échelle”.”Nous avons besoin d’un cessez-le-feu permanent, d’une levée complète du siège et de garanties claires que ce ne soit pas simplement un geste temporaire”, a-t-il affirmé.Les parachutages, déjà mis en oeuvre en 2024 par plusieurs pays, avaient été décriés par nombre de responsables humanitaires, qui avaient jugé cette méthode dangereuse et de portée limitée.- “Coûteux, inefficaces” -Samedi, le Royaume-Uni a annoncé se préparer à larguer de l’aide et à évacuer des “enfants ayant besoin d’une assistance médicale”. Les Emirats ont déclaré qu’ils reprenaient “immédiatement” les parachutages.Le chef de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini, a estimé samedi que ces parachutages “ne mettraient pas fin à la famine qui s’aggrave. Ils sont coûteux, inefficaces et peuvent même tuer des civils affamés”, a-t-il déclaré.Samedi, un bateau exploité par le mouvement propalestinien “Flottille pour la liberté” qui se dirigeait vers Gaza chargé d’aide a été intercepté par l’armée israélienne. Israël a indiqué que le navire faisait “route en toute sécurité vers les côtes d’Israël”.La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent menée par le mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.En riposte, Israël a lancé une offensive qui a fait au moins 59.733 morts à Gaza, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.