Remains of 30th victim of Los Angeles fires found
The death toll from the fires that ravaged Los Angeles in January has risen to at least 30 after the remains of another victim were discovered, local authorities said.The fires around the United States’ second-largest city burned for three weeks, forcing thousands of residents to evacuate their homes.The blazes destroyed thousands of structures, devastating the affluent Pacific Palisades neighborhood of Los Angeles, as well as Malibu and Altadena in the wider county.The Los Angeles County Medical Examiner’s Office said a team went to Altadena on Wednesday to “investigate possible human remains found there” and “determined the remains were human,” according to a statement.”The death toll related to the wildfires is now 30 – 18 in the Eaton Fire and 12 in the Palisades,” it said.The Palisades and Eaton fires were the most destructive in the history of Los Angeles, burning more than 37,000 acres (150 square kilometers) and over 10,000 homes, causing damage estimated to cost hundreds of billions of dollars.Both blazes started on January 7 and their exact cause is under investigation.But human-driven climate change set the stage for the infernos by reducing rainfall, parching vegetation, and extending the dangerous overlap between flammable drought conditions and powerful winds, according to an analysis published in January.Almost three months after the fires, authorities in California are still cleaning up the debris, some of it toxic, from the thousands of buildings destroyed in the region.
Bolivie: des tonnes d’ordures envahissent les rues de la quatrième ville du pays
Des tonnes d’ordures s’accumulent depuis une dizaine de jours dans les rues de Cochabamba, quatrième ville de Bolivie, en raison du blocage de la principale décharge par des riverains dénonçant sa saturation, ce qui fait craindre aux autorités une crise sanitaire.”Ce pourrait être le début” de cette crise de santé publique, a averti mercredi auprès de l’AFP Rubén Castillo, épidémiologiste au sein du service départemental de santé. Les cas de diarrhées ont augmenté de 7% la semaine dernière et les cas d’hépatite A de 55%, selon les données du service.  Les autorités suspectent un lien avec les ordures qui jonchent depuis 12 jours les trottoirs de la ville de quelque 600.000 habitants où flotte une odeur nauséabonde, a constaté l’AFP. “Toute la rue est dégueulasse. Il n’y a nulle part où jeter” les ordures, se plaint Carmen Condori, une femme au foyer de 53 ans. A l’origine du problème, la saturation de la principale décharge de la ville, qui a conduit les riverains à en bloquer l’accès afin de réclamer sa fermeture définitive.”Nous revendiquons notre droit à la santé, la mairie ne nous écoute pas”, explique à l’AFP Alcira Estrada, une commerçante de 38 ans qui vit près de la décharge et participe au blocage.La ville génère entre 600 et 800 tonnes de déchets par jour, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la municipalité, Juan José Ayaviri, assurant qu’une solution allait être proposée dans les 48 heures, à savoir l’utilisation d’un autre terrain habilité.Il a reconnu que la montagne de déchets s’accumulant dans la décharge risquait de s’effondrer, ce qui pourrait contaminer les rivières avoisinantes et contraindre les riverains à quitter les lieux. L’accès à la décharge publique, située à une dizaine de kilomètres du centre de Cochabamba, est régulièrement bloqué par les riverains.  En septembre, ces derniers avaient conclu un accord avec la municipalité pour sa fermeture définitive dans un délai de six mois, mais ce délai est désormais dépassé.Â
Droits de douane: l’UE prévoit “d’attaquer” les services numériques américains
L’Union européenne, “prête à la guerre commerciale” avec les États-Unis, prévoit dans sa riposte aux droits de douane annoncés par Donald Trump “d’attaquer les services numériques”, a indiqué jeudi la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas.”Nous sommes à peu près sûr qu’effectivement nous allons avoir des effets récessifs sur la production”, a-t-elle ajouté sur RTL, s’inquiétant notamment de l’impact “marqué” sur la filière vins et spiritueux.Le président américain Donald Trump a signé mercredi un décret généralisant des droits de douane de 10% minimum sur toutes les importations arrivant aux États-Unis et de 20% pour les produits arrivant de l’UE.Après la décision américaine, l’UE prépare une riposte en deux temps: “une première riposte qui sera efficiente à peu près à la mi avril, qui va correspondre à sa première attaque sur l’aluminium et l’acier”.”Et puis il y a un deuxième jeu de riposte qui sera probablement prêt à la fin du mois d’avril sur l’ensemble des produits et des services”, a ajouté Sophie Primas.Pour l’instant, cette deuxième riposte est en “cours de négociation entre les pays membres de l’Union européenne”.”Mais on va attaquer aussi les services. C’est par exemple les services numériques qui aujourd’hui ne sont pas taxés et qui pourraient l’être”, a insisté la porte-parole. La riposte pourrait aussi concerner “l’accès à nos marchés publics”, a-t-elle indiqué.”Nous avons aujourd’hui toute une batterie d’outils et nous sommes prêts à cette guerre commerciale”, a-t-elle assuré. Dans l’immédiat, Emmanuel Macron va réunir à l’Élysée jeudi après-midi les représentants des filières impactées par les mesures tarifaires.”La première chose, c’est que nous fassions un bilan et prévisionnel de ce que seront les attaques et leurs effets sur l’ensemble des filières. Ensuite, nous regarderons comment nous pouvons soutenir nos industries de production”, a-t-elle dit.”On voit bien que tous les marchés d’exportation, notamment des vins et spiritueux, sont en train de se fermer. Il va falloir donc supporter notre production européenne”, a-t-elle jugé.Donald Tump “se prend pour le maître du monde (…) C’est une posture impérialiste qu’on avait un peu oubliée, mais qui revient avec grande force et grande détermination”, a-t-elle dénoncé.far/lum/nth
Rejuvenated IPL match-winner Siraj praised for ‘fire in his belly’
Praise was heaped on Mohammed Siraj Thursday after his match-winning spell for Gujarat Titans at his former club Royal Challengers Bengaluru in the IPL.Siraj, who was dropped By India for the Champions Trophy, looked like a man with a point to prove to the national selectors and the RCB management as he took 3-19 at the M. Chinnaswamy Stadium on Wednesday, a venue that was his home for seven seasons.RCB released Siraj after last season and the India fast bowler was bought by Gujarat for $1.4 million in the November auction.Siraj has begun to justify his price tag by taking five wickets in three matches this season, bowling with pace and accuracy.Former India opener Virender Sehwag said Siraj’s IPL form was motivated by his omission from the Champions Trophy last month, which India won in Dubai.”Somewhere I feel he is hurt that he wasn’t part of the Champions Trophy squad, and I saw that fire,” Sehwag said on website Cricbuzz.”That’s what we expect from a young fast bowler: ‘Yeah, you didn’t pick me? Now I will show you’.”New Zealand’s Kane Williamson, commentating on JioStar, said: “He bowled with real fire in his belly, led the attack with aggression, and bowled with some excellent pace.” Siraj’s bowling helped restrict Bengaluru to 169-8, a total Gujarat overhauled by eight wickets with 13 balls to spare as England’s Jos Buttler hit an unbeaten 73 off 39 deliveries.”(Siraj) was deservedly named player of the match,” Williamson added. “While Jos Buttler was outstanding and back to his best in the second innings, Siraj set the tone early on, making a significant impact.”Siraj, 31, removed left-hander Devdutt Padikkal with a delivery that nipped away to hit off stump.He then bowled Phil Salt after the England batsman had hit him for a six on the previous ball.Siraj finished his spell with the wicket of England’s Liam Livingstone, caught behind for 54.”It was emotional because I played for seven years here,” Siraj said of returning to Bengaluru. “There was some nervousness and some emotion but the moment I got the ball in my hand, it was full on.”It was Gujarat’s second straight win and Bengaluru’s first defeat this season.
Pourquoi des centaines d’oiseaux morts sont découvert chaque année sur la côte Atlantique
Au milieu des rochers et des algues gît un oiseau. Intact, il semble endormi. Mais comme des centaines d’autres chaque hiver, ce guillemot a fini sa vie échoué sur les plages de l’Atlantique. Un phénomène aux causes multiples qui interroge défenseurs de l’environnement et scientifiques.L’an dernier, plus de 800 oiseaux, principalement des guillemots de Troïl mais aussi des fous de Bassan et des mouettes tridactyles ont été retrouvés morts sur les plages françaises. Et cet hiver, 167 découvertes macabres ont été faites sur la façade ouest de l’Hexagone.Ces chiffres sont loin des 42.000 cadavres retrouvés sur l’ensemble du littoral européen en 2014, année exceptionnelle, mais la récurrence du phénomène inquiète.”C’est très variable d’une année sur l’autre, mais chaque fois, ça se compte en centaines, et pour certaines espèces déjà fragilisées, cette répétition n’est pas négligeable”, explique Elisa Daviaud, chargée de mission à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Poitou-Charentes. C’est le cas pour le guillemot, classé “vulnérable” en France, avec moins de 1.000 couples.- Hydrocarbures -Comme tous les 15 jours de mi-décembre à la mi-mars, elle et plusieurs bénévoles arpentent la plage des Grenettes sur la commune de Sainte-Marie-de-Ré, dans le cadre du programme européen Life SeaBil, destiné à comprendre cette mortalité et évaluer la santé des littoraux français, espagnols et portugais.”Les oiseaux sont pour ça de bons indicateurs, car ils sont particulièrement sensibles aux pollutions”, explique la naturaliste.Déterminer la cause de leur décès nécessite toutefois souvent une autopsie. C’est pourquoi chaque cadavre fait l’objet d’un protocole, avec plusieurs paramètres à renseigner dans une application (lieu de la découverte, état de décomposition, traces sur le plumage…), et doit être congelé dans les 24 heures avant de partir au laboratoire.”L’an dernier, au niveau européen, 90% des oiseaux étaient contaminés par du plastique. Ca se retrouve dans leur muscle, leur sang, leur estomac”, explique Cédric Marteau, directeur du pôle Protection de la nature de la LPO.Sur l’île de Ré, le plastique représente “moins de 10%, mais presque la moitié des oiseaux présentent des traces d’hydrocarbures”, responsables d’une perte d’imperméabilité, explique Elisa Daviaud.”A partir d’un certain pourcentage de plumage contaminé, ils sont condamnés et meurent d’hypothermie”, explique la jeune femme.- “Coup de grâce” -Une autre explication avancée pour ces décès, et leur grande variabilité, est lié aux tempêtes. Elles étaient la principale cause de l’hécatombe de 2014.”Les forts vents ou pluies, ce n’est pas ça qui tuent les oiseaux, ils savent résister aux intempéries. Mais pour un animal fragilisé par d’autres facteurs, ça peut être le coup de grâce”, indique M. Marteau.La houle, les vents contraires et le brassage des eaux rendent plus difficile l’accès à la nourriture et réduisent les possibilités de se poser pour l’avifaune marine.”En Vendée et en Charente, beaucoup des oiseaux retrouvés apparaissent très amaigris. La plupart sont jeunes, âgés de 6 à 8 mois. A ce stade, ce sont souvent des oiseaux qui ne savent pas trop se nourrir”, souligne Elisa Daviaud.L’an dernier, l’ONG Sea Shepherd, en patrouillant de son côté sur les plages vendéennes, avait constaté que les oiseaux décédés avaient tous un poids plus de 25% inférieur à la normale. L’ONG l’attribuait à une “conjonction” de la surpêche, privant les oiseaux de leurs proies, et du changement climatique, qui accentue la violence des tempêtes.Autres hypothèses: les épidémies de grippe aviaire, qui frappent durement les fous de Bassan, les filets de pêche mais aussi les éoliennes. “Ici on n’en a pas, mais il a été prouvé qu’en plus des risques de collision, ça perturbe les couloirs de migration contribuant à détourner les oiseaux de leur trajet initial et donc avec un risque de les épuiser davantage”, explique Mme Daviaud. Une perspective pour elle inquiétante alors que cinq parcs offshore pourraient émerger au large de la Charente-Maritime d’ici 2050.
Pourquoi des centaines d’oiseaux morts sont découvert chaque année sur la côte Atlantique
Au milieu des rochers et des algues gît un oiseau. Intact, il semble endormi. Mais comme des centaines d’autres chaque hiver, ce guillemot a fini sa vie échoué sur les plages de l’Atlantique. Un phénomène aux causes multiples qui interroge défenseurs de l’environnement et scientifiques.L’an dernier, plus de 800 oiseaux, principalement des guillemots de Troïl mais aussi des fous de Bassan et des mouettes tridactyles ont été retrouvés morts sur les plages françaises. Et cet hiver, 167 découvertes macabres ont été faites sur la façade ouest de l’Hexagone.Ces chiffres sont loin des 42.000 cadavres retrouvés sur l’ensemble du littoral européen en 2014, année exceptionnelle, mais la récurrence du phénomène inquiète.”C’est très variable d’une année sur l’autre, mais chaque fois, ça se compte en centaines, et pour certaines espèces déjà fragilisées, cette répétition n’est pas négligeable”, explique Elisa Daviaud, chargée de mission à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Poitou-Charentes. C’est le cas pour le guillemot, classé “vulnérable” en France, avec moins de 1.000 couples.- Hydrocarbures -Comme tous les 15 jours de mi-décembre à la mi-mars, elle et plusieurs bénévoles arpentent la plage des Grenettes sur la commune de Sainte-Marie-de-Ré, dans le cadre du programme européen Life SeaBil, destiné à comprendre cette mortalité et évaluer la santé des littoraux français, espagnols et portugais.”Les oiseaux sont pour ça de bons indicateurs, car ils sont particulièrement sensibles aux pollutions”, explique la naturaliste.Déterminer la cause de leur décès nécessite toutefois souvent une autopsie. C’est pourquoi chaque cadavre fait l’objet d’un protocole, avec plusieurs paramètres à renseigner dans une application (lieu de la découverte, état de décomposition, traces sur le plumage…), et doit être congelé dans les 24 heures avant de partir au laboratoire.”L’an dernier, au niveau européen, 90% des oiseaux étaient contaminés par du plastique. Ca se retrouve dans leur muscle, leur sang, leur estomac”, explique Cédric Marteau, directeur du pôle Protection de la nature de la LPO.Sur l’île de Ré, le plastique représente “moins de 10%, mais presque la moitié des oiseaux présentent des traces d’hydrocarbures”, responsables d’une perte d’imperméabilité, explique Elisa Daviaud.”A partir d’un certain pourcentage de plumage contaminé, ils sont condamnés et meurent d’hypothermie”, explique la jeune femme.- “Coup de grâce” -Une autre explication avancée pour ces décès, et leur grande variabilité, est lié aux tempêtes. Elles étaient la principale cause de l’hécatombe de 2014.”Les forts vents ou pluies, ce n’est pas ça qui tuent les oiseaux, ils savent résister aux intempéries. Mais pour un animal fragilisé par d’autres facteurs, ça peut être le coup de grâce”, indique M. Marteau.La houle, les vents contraires et le brassage des eaux rendent plus difficile l’accès à la nourriture et réduisent les possibilités de se poser pour l’avifaune marine.”En Vendée et en Charente, beaucoup des oiseaux retrouvés apparaissent très amaigris. La plupart sont jeunes, âgés de 6 à 8 mois. A ce stade, ce sont souvent des oiseaux qui ne savent pas trop se nourrir”, souligne Elisa Daviaud.L’an dernier, l’ONG Sea Shepherd, en patrouillant de son côté sur les plages vendéennes, avait constaté que les oiseaux décédés avaient tous un poids plus de 25% inférieur à la normale. L’ONG l’attribuait à une “conjonction” de la surpêche, privant les oiseaux de leurs proies, et du changement climatique, qui accentue la violence des tempêtes.Autres hypothèses: les épidémies de grippe aviaire, qui frappent durement les fous de Bassan, les filets de pêche mais aussi les éoliennes. “Ici on n’en a pas, mais il a été prouvé qu’en plus des risques de collision, ça perturbe les couloirs de migration contribuant à détourner les oiseaux de leur trajet initial et donc avec un risque de les épuiser davantage”, explique Mme Daviaud. Une perspective pour elle inquiétante alors que cinq parcs offshore pourraient émerger au large de la Charente-Maritime d’ici 2050.
Jeux vidéo: la console Switch 2 de Nintendo divise les joueurs japonais
Manettes magnétiques, écran plus large et micro intégré: la console de Nintendo, la  Switch 2, disponible à partir du 5 juin, a suscité des réactions mitigées jeudi chez les amateurs de jeux vidéo à Tokyo.”Les nouvelles fonctionnalités de la console ont été un véritable choc…J’ai été agréablement surpris”, a déclaré jeudi à l’AFP Rio Narita, un étudiant de 21 ans, au lendemain de la présentation par le géant japonais de sa nouvelle console.Cette nouvelle machine, qui succède à la première Switch lancée en 2017 et écoulée à plus de 150 millions d’exemplaires dans le monde, conserve son concept de console hybride utilisable aussi bien en déplacement que connectée à une télévision.A Akihabara, quartier tokyoïte connu pour ses boutiques spécialisées, les fans de jeux vidéo s’enthousiasment pour le “Game Chat”, une nouvelle fonction permettant, grâce à un micro intégré, de discuter avec d’autres joueurs en simultané.”Le chat vocal, c’est vraiment quelque chose. Car ça va rendre les jeux en ligne beaucoup plus amusants”, a déclaré Shiori Takase, une joueuse de 34 ans.Mais “cela pourrait aussi être dangereux pour les enfants, car ils pourraient se retrouver à parler à des gens bizarres”, s’inquiète Sayaka Motoya.- Prix et droits de douane -Un autre paramètre divise les joueurs: son prix, 469,99 euros en Europe (449,99 dollars aux États-Unis), alors que sa devancière avait été lancée à 329,99 euros. Les exemplaires physiques des jeux coûteront entre 80 et 90 euros, soit 10 euros de plus que leur version numérique. Le prix pourrait être un frein à l’achat “pour les jeunes ou ceux qui n’ont pas les moyens”, affirme Sayaka Motoya, une étudiante de 18 ans.Mais cette tarification élevée ne décourage par certains, comme Daigo, étudiant de 20 ans: “le prix est plus bas que ce à quoi je m’attendais (…)”, a-t-il souligné.Rio Narita est du même avis: “Compte tenu de l’écran plus grand et des fonctionnalités, je pense que (le prix) est inévitable”, ajoute-t-il.”Des jeux à 80 dollars, c’est un choix (…) Les jeux Nintendo sont fabriqués au Japon et les droits de douane ne s’appliquent pas aux biens numériques”, a affirmé sur X, Daniel Ahmad, analyste de la firme Niko Partners.En revanche, la Switch 2 elle-même pourrait durement pâtir de l’offensive douanière lancée mercredi par le président américain Donald Trump.Nintendo fait fabriquer une partie de ses consoles au Vietnam et au Cambodge, deux pays qui se verront désormais imposés par Washington des taxes douanières de respectivement 46% et 49%.Ces inquiétudes sur le prix de vente élevé et sur l’impact de la guerre commerciale ont fait dévisser l’action Nintendo de 6% jeudi matin à la Bourse de Tokyo, avant qu’elle ne modère ses pertes (-3,74% à 05H41 GMT).- Incertitudes sur l’offre –  Cette nouvelle console ne constitue pas une révolution pour Nintendo, comme ce fut le cas en 2006 avec la reconnaissance des mouvements introduite par la Wii, mais selon Hideki Yasuda, analyste du cabinet japonais Toyo Securities, ce que les joueurs ” désirent avant tout, c’est simplement une meilleure performance”. L’expert estime que 6 millions de consoles seront disponibles dès le lancement. A terme, Nintendo pourrait écouler 19 millions d’unités sur l’exercice fiscal 2025 et 21 millions l’année suivante, selon Toyo Securities.Mat Piscatella, analyste du cabinet spécialisé Circana, parie lui sur 4,3 millions de consoles disponibles pour le marché américain tout en s’interrogeant sur la capacité de production du géant japonais. “Etant donné les incertitudes du marché autour des droits de douane, et tout ce qui se passe aux Etats-Unis, nous verrons combien d’unités seront disponibles… La demande sera là , mais quid de l’offre ?”, a-t-il commenté sur le réseau social Bluesky.-“Mario Kart World”-Parmi les jeux disponibles à son lancement, on trouvera “Mario Kart World”, volet développé exclusivement pour la Switch 2 d’une des séries les plus populaires du groupe.Ont également été présentés “Donkey Kong Bananza”, jeu d’aventure en 3D avec le singe de l’univers Nintendo prévu pour le 17 juillet, “Kirby Air Riders”, par le créateur de la série “Smash Bros”, un nouveau “Hyrule Warriors”, série annexe à la saga Zelda, ou “The Duskbloods”, jeu exclusif à la Switch 2, prévu en 2026, du studio japonais auteur de “Elden Ring”Alors que l’industrie du jeu vidéo connaît une crise de croissance à travers le monde, marquée par des vagues de licenciement, l’arrivée de la Switch 2 devrait redonner un coup de fouet aux ventes de consoles, en perte de vitesse.Dès vendredi, de premiers joueurs tirés au sort pourront tester la nouvelle console au Grand Palais à Paris, dans le cadre d’une série d’événements organisés dans plusieurs villes, comme New York et Tokyo.kf-dax-cg-jug/ep/eb