Le jury délibère du sort de P. Diddy, accusé de trafic sexuel

Après des semaines de témoignages et des plaidoiries musclées, les jurés ont commencé lundi à délibérer dans le procès du magnat du hip-hop P. Diddy accusé notamment d’avoir contraint des ex-petites amies à participer à des marathons sexuels avec des escorts masculins.Lundi matin, au tribunal pénal de Manhattan, le juge Arun Subramanian a donné pendant plus de deux heures ses instructions aux 12 jurés en leur expliquant entre autres la notion de doute raisonnable et les différents types de preuves pour déterminer le sort du rappeur de 55 ans, passible de la prison à vie.Puis, les jurés se sont retirés pour entamer leurs délibérations après avoir écouté une trentaine de témoins, épluché des milliers de pages de retranscription de conversations téléphoniques ou d’échanges de SMS, de documents financiers, au cours des sept semaines de procès.P. Diddy est accusé d’avoir forcé des femmes – dont sa petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie, et une ex plus récente ayant témoigné sous le pseudonyme de “Jane” – à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués pendant qu’il se masturbait ou filmait. Et aussi d’avoir mis en place un réseau criminel, dont il était le maître, pour organiser ces marathons nommés “freak-offs”. “Il ne s’agissait absolument pas de choix libres”, avait répété dans son réquisitoire la procureure Christy Slavik, précisant que les victimes présumées “étaient droguées, badigeonnées d’huile, épuisées et avaient mal”.- Très médiatisé -P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, “n’acceptait pas le +non+ comme une réponse possible”, avait-elle insisté, en rappelant le contrôle qu’il exerçait sur son ex-compagne “Cassie” et les loyers payés pour son autre ex, qui a témoigné sous le pseudonyme de Jane, devenue financièrement dépendante de lui.”Elle (Cassie) a toujours été libre de partir. Elle avait choisi de rester parce qu’elle était amoureuse de lui et qu’il était amoureux d’elle (…), elle aime le sexe et grand bien lui fasse”, avait rétorqué Marc Agnifilo, l’avocat du rappeur.Les jurés avaient reçu l’instruction de ne pas suivre l’actualité entourant l’affaire, une vaste tâche alors que le procès inonde les médias traditionnels ou les réseaux sociaux avec des influenceurs sur place qui en décortiquent à leur manière chaque détail.P. Diddy a plaidé non coupable et choisi de ne pas témoigner, une stratégie courante de la défense aux Etats-Unis. Ses avocats n’ont pas à prouver l’innocence de leur client, mais plutôt à semer un doute raisonnable chez les membres du jury quant aux accusations des procureurs.- “Pas Dieu” -Durant le procès, ils ont tout fait pour discréditer les témoins à charge à coups de contre-interrogatoires musclés et tenté de montrer que leur client avait un style de vie “polyamoureux” qui ne tombe pas sous le coup du droit pénal.Cassie a été soumise à un feu roulant de questions, visant à lui faire concéder qu’elle participait de son plein gré aux parties sexuelles avec d’autres hommes.”Je suis toujours prête” pour un “freak-off”, avait-elle écrit à son compagnon en 2009. La chanteuse n’a pas contesté, tout en expliquant qu’elle était sous l’emprise du fondateur du label Bad Boy Records dont la fortune est évaluée à 700 millions de dollars selon le magazine Forbes.Cassie et “Jane” ont admis que leur relation respective impliquait de l’amour, mais qu’elles étaient dans le même temps soumises à des menaces liées à leur réputation, à leur situation financière et à leur intégrité physique.”Il (P. Diddy) avait tellement dépassé les bornes qu’il ne pouvait même plus les voir”, avait déclaré une autre procureure, Maurene Comey, disant que le rappeur se sentait “intouchable”. “Mais l’accusé n’est pas Dieu”, avait-elle dit aux jurés. 

Bosch breaks through as South Africa set Zimbabwe huge targetMon, 30 Jun 2025 15:49:04 GMT

South African fast bowler Corbin Bosch ended stubborn resistance by Zimbabwe’s opening batsmen with a wicket in the last over of the third day of the first Test at Queens Sports Club on Monday.Zimbabwe, set a near-impossible target of 537 runs to win, were 32 for one at the close after Takudzwanashe Kaitano was caught …

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Mesures de police renforcées en amont d’une mobilisation anti-A69

Les préfectures du Tarn et de la Haute-Garonne annoncent avoir pris à partir de lundi des mesures de police spécifiques, visant par exemple le transport de matériaux combustibles, en amont d’un rassemblement militant contre l’autoroute A69 prévu en fin de semaine.Étant donné que “le rassemblement annoncé les 4, 5 et 6 juillet 2025 est soutenu par des groupements connus pour leurs modes d’action violents”, les autorités estiment nécessaire de “réglementer temporairement le port et le transport de matériel ou carburant pouvant servir à la confection d’engin incendiaire”, soulignent-elles dans des arrêtés datés de vendredi.Le transport de carburant, de produits chimiques, de peinture en aérosol, de pneus usagés ou d’autres matériaux combustibles, comme des poutres, de la paille ou du bois sont donc ainsi interdits du lundi 30 juin à 08h00 au mercredi 9 juillet 20h00 sur 17 communes du Tarn et sept de Haute-Garonne, situées sur le tracé de la future autoroute, ont précisé les préfectures.Elles estiment “au minimum” à “2.000 participants selon les services de renseignement” la participation à la mobilisation du week-end dans un contexte de “radicalisation de l’opposition” au projet d’autoroute, ce qui laisse craindre “des risques majeurs de trouble à l’ordre public”.L’appel à la mobilisation du 4 au 6 juillet a été lancé par des collectifs écologistes, dont les Soulèvements de la terre, que le gouvernement a vainement tenté de dissoudre.Du côté des organisateurs du week-end de mobilisation, “Martin”, militant anti-A69 joint par téléphone et qui a souhaité garder l’anonymat, juge que la préfecture joue “le récit répressif”.”On commence à avoir un peu l’habitude, ce qu’on constate, c’est à chaque fois qu’il y a un événement comme ça, la préfecture (…) fait monter la sauce de manière à faire peur à l’opposition, à impressionner les gens, à les dissuader de venir parce qu’ils n’ont pas envie qu’on se rassemble et qu’on manifeste notre désaccord, mais cela ne pas va nous en empêcher et cela ne nous en a pas empêché par le passé”, a-t-il déclaré.Alors que la justice administrative a autorisé fin mai une reprise des travaux dans l’attente d’une audience devant la cour d’appel de Toulouse en fin d’année, des mouvements anti-A69 ont lancé une “fête d’enterrement” du projet dans le Tarn pour le week-end prochain.Depuis le début du chantier en 2023, le projet de création de 53 km d’autoroute devant relier Castres à Toulouse fait l’objet d’une très vive contestation, sous différentes formes: campements dans les arbres sous forme de Zones à défendre (ZAD), grèves de la faim, recours juridiques et manifestations.Trois grands rassemblements ont déjà réuni à chaque fois plusieurs milliers d’opposants dans le Tarn: en avril puis octobre 2023 et enfin en juin 2024, les deux derniers étant marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Canicule: Paris et le centre basculent en vigilance rouge mardi

Une partie de la France, qui suffoque déjà presque partout lundi, va basculer dans la vigilance rouge mardi, pour la première fois depuis 2023, avec un pic caniculaire “très fort” sur Paris.Seize départements, dont le bassin parisien et le centre, passeront d’orange à rouge, a annoncé lundi après-midi Météo-France, et 68 resteront en vigilance orange. En Ile-de-France, c’est la première fois depuis cinq ans que la vigilance maximale est activée. Elle est utilisée en cas de “canicule extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité et son extension géographique”, et quand la chaleur “présente un fort impact sanitaire pour l’ensemble de la population”, précise l’institut de météorologie. Réacteur nucléaire à l’arrêt, écoles fermées, horaires aménagés sur les chantiers: des mesures de précaution ont déjà été prises pour protéger les Français face à des températures atteignant localement 40°C.Malgré tout, “c’est l’horreur” pour les personnes âgées, relève Christiane, une Lyonnaise de 84 ans, qui a pris l’air tôt lundi avant de se calfeutrer chez elle. Exercer certains métiers relève du calvaire. “C’est comme si tu étais dans un sauna toute la journée, à la différence qu’on fait des efforts physiques en plus”, souffle Mohamed Vicente, dans son kebab à Lyon.Dans les prisons aussi, “la situation est invivable”, estime Jean-François Fogliarino, secrétaire général du Syndicat national des directeurs pénitentiaires (SNDP-CFDT). C’est “encore pire” dans “les maisons d’arrêt en centre-ville qui ne sont pas équipées en clim”, et où les détenus sont parfois “deux ou trois par cellule”.- 200 écoles fermées -“Une vague de chaleur, c’est plusieurs milliers de morts”, a averti lundi Mme Pannier-Runacher sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés, avec notamment des horaires adaptés. Un décret renforçant les obligations des entreprises en cas de canicule sera publié mardi.Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale jusqu’à jeudi, comme à Strasbourg ou Tours, quand d’autres ont émis des autorisations pour les parents de garder garder leurs enfants chez eux.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit de cette canicule: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, à 26,01°C en moyenne, selon le programme européen Copernicus. Et le Mont-Blanc, à 4.806 m d’altitude, “a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n’arrive qu’au coeur de l’été”, explique à l’AFP Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.- Ozone -Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 26 départements sont lundi en vigilance pour la sécheresse, et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux incendies: dans l’Aude, 400 hectares de forêt ont brûlé dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint. Plus de 600 pompiers ont dû être déployés pour maîtriser les flammes mais des risques de réactivation subsistent.Une pollution de l’air est également en train de s’installer pour l’ozone, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes ou sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Des restrictions de circulation ont été décidées en Ile-de-France.Face à la hausse de la température de la Garonne, qui assure son refroidissement, le seul réacteur actif de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a été mis à l’arrêt dimanche soir.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal. L’Espagne a enregistré 46°C samedi, un record pour un mois de juin. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

Canicule: Paris et le centre basculent en vigilance rouge mardi

Une partie de la France, qui suffoque déjà presque partout lundi, va basculer dans la vigilance rouge mardi, pour la première fois depuis 2023, avec un pic caniculaire “très fort” sur Paris.Seize départements, dont le bassin parisien et le centre, passeront d’orange à rouge, a annoncé lundi après-midi Météo-France, et 68 resteront en vigilance orange. En Ile-de-France, c’est la première fois depuis cinq ans que la vigilance maximale est activée. Elle est utilisée en cas de “canicule extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité et son extension géographique”, et quand la chaleur “présente un fort impact sanitaire pour l’ensemble de la population”, précise l’institut de météorologie. Réacteur nucléaire à l’arrêt, écoles fermées, horaires aménagés sur les chantiers: des mesures de précaution ont déjà été prises pour protéger les Français face à des températures atteignant localement 40°C.Malgré tout, “c’est l’horreur” pour les personnes âgées, relève Christiane, une Lyonnaise de 84 ans, qui a pris l’air tôt lundi avant de se calfeutrer chez elle. Exercer certains métiers relève du calvaire. “C’est comme si tu étais dans un sauna toute la journée, à la différence qu’on fait des efforts physiques en plus”, souffle Mohamed Vicente, dans son kebab à Lyon.Dans les prisons aussi, “la situation est invivable”, estime Jean-François Fogliarino, secrétaire général du Syndicat national des directeurs pénitentiaires (SNDP-CFDT). C’est “encore pire” dans “les maisons d’arrêt en centre-ville qui ne sont pas équipées en clim”, et où les détenus sont parfois “deux ou trois par cellule”.- 200 écoles fermées -“Une vague de chaleur, c’est plusieurs milliers de morts”, a averti lundi Mme Pannier-Runacher sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés, avec notamment des horaires adaptés. Un décret renforçant les obligations des entreprises en cas de canicule sera publié mardi.Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale jusqu’à jeudi, comme à Strasbourg ou Tours, quand d’autres ont émis des autorisations pour les parents de garder garder leurs enfants chez eux.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit de cette canicule: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, à 26,01°C en moyenne, selon le programme européen Copernicus. Et le Mont-Blanc, à 4.806 m d’altitude, “a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n’arrive qu’au coeur de l’été”, explique à l’AFP Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.- Ozone -Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 26 départements sont lundi en vigilance pour la sécheresse, et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux incendies: dans l’Aude, 400 hectares de forêt ont brûlé dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint. Plus de 600 pompiers ont dû être déployés pour maîtriser les flammes mais des risques de réactivation subsistent.Une pollution de l’air est également en train de s’installer pour l’ozone, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes ou sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Des restrictions de circulation ont été décidées en Ile-de-France.Face à la hausse de la température de la Garonne, qui assure son refroidissement, le seul réacteur actif de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a été mis à l’arrêt dimanche soir.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal. L’Espagne a enregistré 46°C samedi, un record pour un mois de juin. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

Canicule: Paris et le centre basculent en vigilance rouge mardi

Une partie de la France, qui suffoque déjà presque partout lundi, va basculer dans la vigilance rouge mardi, pour la première fois depuis 2023, avec un pic caniculaire “très fort” sur Paris.Seize départements, dont le bassin parisien et le centre, passeront d’orange à rouge, a annoncé lundi après-midi Météo-France, et 68 resteront en vigilance orange. En Ile-de-France, c’est la première fois depuis cinq ans que la vigilance maximale est activée. Elle est utilisée en cas de “canicule extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité et son extension géographique”, et quand la chaleur “présente un fort impact sanitaire pour l’ensemble de la population”, précise l’institut de météorologie. Réacteur nucléaire à l’arrêt, écoles fermées, horaires aménagés sur les chantiers: des mesures de précaution ont déjà été prises pour protéger les Français face à des températures atteignant localement 40°C.Malgré tout, “c’est l’horreur” pour les personnes âgées, relève Christiane, une Lyonnaise de 84 ans, qui a pris l’air tôt lundi avant de se calfeutrer chez elle. Exercer certains métiers relève du calvaire. “C’est comme si tu étais dans un sauna toute la journée, à la différence qu’on fait des efforts physiques en plus”, souffle Mohamed Vicente, dans son kebab à Lyon.Dans les prisons aussi, “la situation est invivable”, estime Jean-François Fogliarino, secrétaire général du Syndicat national des directeurs pénitentiaires (SNDP-CFDT). C’est “encore pire” dans “les maisons d’arrêt en centre-ville qui ne sont pas équipées en clim”, et où les détenus sont parfois “deux ou trois par cellule”.- 200 écoles fermées -“Une vague de chaleur, c’est plusieurs milliers de morts”, a averti lundi Mme Pannier-Runacher sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés, avec notamment des horaires adaptés. Un décret renforçant les obligations des entreprises en cas de canicule sera publié mardi.Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale jusqu’à jeudi, comme à Strasbourg ou Tours, quand d’autres ont émis des autorisations pour les parents de garder garder leurs enfants chez eux.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit de cette canicule: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, à 26,01°C en moyenne, selon le programme européen Copernicus. Et le Mont-Blanc, à 4.806 m d’altitude, “a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n’arrive qu’au coeur de l’été”, explique à l’AFP Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.- Ozone -Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 26 départements sont lundi en vigilance pour la sécheresse, et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux incendies: dans l’Aude, 400 hectares de forêt ont brûlé dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint. Plus de 600 pompiers ont dû être déployés pour maîtriser les flammes mais des risques de réactivation subsistent.Une pollution de l’air est également en train de s’installer pour l’ozone, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes ou sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Des restrictions de circulation ont été décidées en Ile-de-France.Face à la hausse de la température de la Garonne, qui assure son refroidissement, le seul réacteur actif de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a été mis à l’arrêt dimanche soir.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal. L’Espagne a enregistré 46°C samedi, un record pour un mois de juin. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

Municipales: les socialistes désignent leur candidat pour succéder à Hidalgo

Les socialistes parisiens ont commencé à voter lundi pour élire leur candidat aux municipales de 2026, au terme de sept mois d’une campagne tendue entre Emmanuel Grégoire, ex-premier adjoint d’Anne Hidalgo, et son candidat désigné Rémi Féraud.Environ 3.000 adhérents de la fédération parisienne sont appelés à voter à l’urne, jusqu’à 22H00, pour départager ces deux prétendants ainsi que Marion Waller, une ancienne conseillère d’Anne Hidalgo, arrivée sur le tard dans la campagne.Chaque camp pronostique un score serré entre le député Emmanuel Grégoire, 47 ans, et le sénateur Rémi Féraud, 53 ans. Marion Waller, 33 ans, directrice du Pavillon de l’Arsenal, ne s’est pas prononcée sur le candidat qu’elle soutiendrait si elle arrivait troisième.En renonçant en novembre à briguer un troisième mandat, Anne Hidalgo a désigné Rémi Féraud, l’un de ses grands fidèles, pour lui succéder. Et déclenché un duel fratricide avec Emmanuel Grégoire, son ancien premier adjoint avec lequel elle est en froid, qui venait de se déclarer candidat à l’Hôtel de Ville.Rémi Féraud, ancien maire du Xe arrondissement et chef de la majorité au conseil de Paris, est soutenu par l’exécutif et des maires d’arrondissements socialistes. Emmanuel Grégoire, qui fut six ans le premier adjoint d’Anne Hidalgo, affiche celui de plus de 800 militants, des ex Premiers ministres Lionel Jospin et Jean-Marc Ayrault, de l’ancien maire Bertrand Delanoë et du chef du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Boris Vallaud.- Volonté d’apaisement -Sept mois de campagne interne ont opposé les deux parlementaires dans un climat de tensions, qui ont atteint leur paroxysme en mars lors du vote de la date de la primaire, entaché de soupçons d’irrégularités par le camp Grégoire.Anne Hidalgo a ensuite dit qu’elle ne soutiendrait pas son ancien dauphin en cas de victoire, lui reprochant de l’avoir “trahie”, notamment après son échec à la présidentielle de 2022 et son score historiquement bas (1,7%). A l’issue du congrès du PS à la mi-juin, qui a reconduit à sa tête Olivier Faure, favorable à Emmanuel Grégoire, les deux camps ont montré une volonté d’apaisement en dotant la fédération parisienne d’une direction collégiale représentant les différents courants.Rémi Féraud a axé sa campagne sur le logement, en proposant une prime climat pour financer la rénovation thermique des logements. Il promet aussi une reconnaissance des familles monoparentales et la généralisation de la zone à trafic limitée (ZTL), en vigueur dans l’hypercentre de Paris, à tous les quartiers.Emmanuel Grégoire prône le “droit à vivre” à Paris, avec un bail citoyen pour les locataires du parc privé, ou encore des “zones de calme” sans deux-roues la nuit. Conseiller métropolitain, il a également mené campagne dans le Grand Paris.Marion Waller a fait du Grand Paris un “préalable” et propose un revenu annuel de 3.000 euros pour les jeunes sous conditions de ressources.Les trois candidats ont exclu une alliance avec LFI.

Almost 500 arrested after Kenya protest violence: policeMon, 30 Jun 2025 14:58:39 GMT

Kenyan police said Monday that 485 people had been arrested on murder, terrorism, rape and other charges following deadly protests last week.The nationwide protests were initially held to mark a year since massive anti-tax demonstrations, but descended into chaos as young men battled police and destroyed thousands of businesses in Nairobi’s business district. The Kenyan National …

Almost 500 arrested after Kenya protest violence: policeMon, 30 Jun 2025 14:58:39 GMT Read More »