Exiled MEK group condemns execution of two members in Iran

The execution in Iran of two men convicted of carrying out armed operations for an exiled opposition group is a “brutal crime”, the group’s leader said on Sunday, urging countries to act against “bloodthirsty” authorities in Tehran.”This brutality only intensifies the outrage of the Iranian people and reinforces the determination of Iran’s courageous youth to bring an end to this theocratic tyranny,” Maryam Rajavi, leader of the People’s Mujahedin of Iran (MEK), said on X.Rajavi is president of the National Council of Resistance of Iran (NCRI), the political wing of the People’s Mujahedin of Iran, which Tehran regards as a “terrorist” group.The men, identified as Mehdi Hasani and Behrouz Ehsani-Eslamloo, were found guilty of manufacturing improvised launchers and mortars and conducting attacks that targeted civilians, homes and public and charitable institutions.The Iranian judiciary said they aimed to “disrupt social order and endanger the safety of innocent citizens”.Both men were described as long-time affiliates of the MEK.According to a statement released by the NCRI, Hasani, 48, was arrested in Zanjan in northwestern Iran in October 2022.Ehsani-Eslamloo, 70, was arrested in Tehran in December 2022, said the NCRI, describing him as a political prisoner of the 1980s.”Both were subjected to savage torture in Ward 209 of Evin prison,” the statement said.The two men were hanged at dawn on Sunday in Ghezelhesar prison outside Tehran, according to the NCRI.Rajavi praised the two men’s “three years of unwavering resistance under torture, pressure, and threats.””I call upon the United Nations, its member states, and all defenders of human rights to take decisive action in response to this brutal crime. Mere words of condemnation are no longer sufficient,” Rajavi said.”The time has come for concrete and effective measures against a regime built on executions and torture. Continued inaction serves only to embolden this bloodthirsty regime at a moment when it is at its most vulnerable.”Fourteen other political prisoners have been sentenced to death by Iran for alleged membership in the MEK and “are at imminent risk of execution,” said the NCRI.Several NGOs say that Iranian authorities have arrested hundreds of people and executed dozens in a wave of repression following the 12-day war with Israel, accusing the Islamic republic of using fear to compensate for weaknesses revealed by the conflict.Iran enforces capital punishment for a range of serious crimes and ranks as the world’s second-most prolific executioner after China, according to human rights groups including Amnesty International.

Cambodge-Thaïlande : des discussions lundi en Malaisie, quatrième jour de combats

La Thaïlande affirme que des discussions auront lieu lundi en Malaisie avec le Cambodge, après que les combats entre les deux pays sont entrés dimanche dans leur quatrième jour.Les dirigeants thaïlandais et cambodgien ont assuré samedi qu’ils étaient ouverts à un cessez-le-feu au cours de conversations téléphoniques distinctes avec le président américain Donald Trump mais, depuis, ils s’accusent mutuellement d’entretenir les hostilités et de tenir un double langage.Les deux royaumes traversent l’épisode le plus sanglant dans leurs relations depuis 2011, lié au tracé contesté de leur frontière commune. Les échanges de tirs, notamment d’artillerie, et les frappes aériennes ont fait, depuis jeudi, au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes.Bangkok a annoncé dimanche soir que le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai allait se rendre lundi en Malaisie, dans ce qui pourrait constituer sa première rencontre avec son homologue khmer Hun Manet, également attendu.Les discussions ont pour objectif d'”écouter toutes les propositions” et de “rétablir la paix”, a dit le Bureau du chef du gouvernement thaïlandais dans un communiqué. Phnom Penh n’a pas encore réagi à cette annonce mais Hun Manet, pendant son entretien avec M. Trump, a rappelé que le Cambodge “approuvait la proposition d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.”Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a proposé dès jeudi son aide en tant que médiateur, la Malaisie occupant cette année la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.- Droits de douane -Donald Trump a annoncé samedi, après avoir parlé avec Hun Manet et Phumtham Wechayachai, que leurs deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.La Thaïlande et le Cambodge, dépendantes des exportations, sont également en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent les frapper le 1er août.M. Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats n’auraient “pas cessé”, dans un message sur son réseau Truth Social.La France, l’Union européenne, la Chine ou les Nations unies ont, ces derniers jours, toutes déjà appelé au dialogue et à la fin du conflit.Dimanche, la Thaïlande et le Cambodge ont signalé des échanges de tirs d’artillerie dès 04H30 (samedi 21H30 GMT) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, dénonçant les “mensonges” et les “faux prétextes” des Thaïlandais, coupables d'”invasion illégale” à ses yeux.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne sur des “maisons de civils” dans la province de Surin.”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a mis en garde la diplomatie thaïlandaise.L’armée thaïlandaise a en outre accusé dimanche le Cambodge de recourir à des “armes de longue portée”.- Plusieurs fronts -Ces derniers jours, le conflit s’est étendu, avec désormais de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande, jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude” pour sa proximité avec le Laos.Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. Les affrontements en cours ont officiellement fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.La Thaïlande et le Cambodge contestent le tracé de leur frontière commune, établi du temps de l’Indochine française. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des combats autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011. Ceux-ci avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de personnes avaient été déplacées.burx-ah/bds

Cambodge-Thaïlande : des discussions lundi en Malaisie, quatrième jour de combats

La Thaïlande affirme que des discussions auront lieu lundi en Malaisie avec le Cambodge, après que les combats entre les deux pays sont entrés dimanche dans leur quatrième jour.Les dirigeants thaïlandais et cambodgien ont assuré samedi qu’ils étaient ouverts à un cessez-le-feu au cours de conversations téléphoniques distinctes avec le président américain Donald Trump mais, depuis, ils s’accusent mutuellement d’entretenir les hostilités et de tenir un double langage.Les deux royaumes traversent l’épisode le plus sanglant dans leurs relations depuis 2011, lié au tracé contesté de leur frontière commune. Les échanges de tirs, notamment d’artillerie, et les frappes aériennes ont fait, depuis jeudi, au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes.Bangkok a annoncé dimanche soir que le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai allait se rendre lundi en Malaisie, dans ce qui pourrait constituer sa première rencontre avec son homologue khmer Hun Manet, également attendu.Les discussions ont pour objectif d'”écouter toutes les propositions” et de “rétablir la paix”, a dit le Bureau du chef du gouvernement thaïlandais dans un communiqué. Phnom Penh n’a pas encore réagi à cette annonce mais Hun Manet, pendant son entretien avec M. Trump, a rappelé que le Cambodge “approuvait la proposition d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.”Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a proposé dès jeudi son aide en tant que médiateur, la Malaisie occupant cette année la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.- Droits de douane -Donald Trump a annoncé samedi, après avoir parlé avec Hun Manet et Phumtham Wechayachai, que leurs deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.La Thaïlande et le Cambodge, dépendantes des exportations, sont également en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent les frapper le 1er août.M. Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats n’auraient “pas cessé”, dans un message sur son réseau Truth Social.La France, l’Union européenne, la Chine ou les Nations unies ont, ces derniers jours, toutes déjà appelé au dialogue et à la fin du conflit.Dimanche, la Thaïlande et le Cambodge ont signalé des échanges de tirs d’artillerie dès 04H30 (samedi 21H30 GMT) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, dénonçant les “mensonges” et les “faux prétextes” des Thaïlandais, coupables d'”invasion illégale” à ses yeux.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne sur des “maisons de civils” dans la province de Surin.”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a mis en garde la diplomatie thaïlandaise.L’armée thaïlandaise a en outre accusé dimanche le Cambodge de recourir à des “armes de longue portée”.- Plusieurs fronts -Ces derniers jours, le conflit s’est étendu, avec désormais de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande, jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude” pour sa proximité avec le Laos.Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. Les affrontements en cours ont officiellement fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.La Thaïlande et le Cambodge contestent le tracé de leur frontière commune, établi du temps de l’Indochine française. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des combats autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011. Ceux-ci avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de personnes avaient été déplacées.burx-ah/bds

Cambodge-Thaïlande : des discussions lundi en Malaisie, quatrième jour de combats

La Thaïlande affirme que des discussions auront lieu lundi en Malaisie avec le Cambodge, après que les combats entre les deux pays sont entrés dimanche dans leur quatrième jour.Les dirigeants thaïlandais et cambodgien ont assuré samedi qu’ils étaient ouverts à un cessez-le-feu au cours de conversations téléphoniques distinctes avec le président américain Donald Trump mais, depuis, ils s’accusent mutuellement d’entretenir les hostilités et de tenir un double langage.Les deux royaumes traversent l’épisode le plus sanglant dans leurs relations depuis 2011, lié au tracé contesté de leur frontière commune. Les échanges de tirs, notamment d’artillerie, et les frappes aériennes ont fait, depuis jeudi, au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes.Bangkok a annoncé dimanche soir que le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai allait se rendre lundi en Malaisie, dans ce qui pourrait constituer sa première rencontre avec son homologue khmer Hun Manet, également attendu.Les discussions ont pour objectif d'”écouter toutes les propositions” et de “rétablir la paix”, a dit le Bureau du chef du gouvernement thaïlandais dans un communiqué. Phnom Penh n’a pas encore réagi à cette annonce mais Hun Manet, pendant son entretien avec M. Trump, a rappelé que le Cambodge “approuvait la proposition d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.”Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim a proposé dès jeudi son aide en tant que médiateur, la Malaisie occupant cette année la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.- Droits de douane -Donald Trump a annoncé samedi, après avoir parlé avec Hun Manet et Phumtham Wechayachai, que leurs deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.La Thaïlande et le Cambodge, dépendantes des exportations, sont également en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent les frapper le 1er août.M. Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats n’auraient “pas cessé”, dans un message sur son réseau Truth Social.La France, l’Union européenne, la Chine ou les Nations unies ont, ces derniers jours, toutes déjà appelé au dialogue et à la fin du conflit.Dimanche, la Thaïlande et le Cambodge ont signalé des échanges de tirs d’artillerie dès 04H30 (samedi 21H30 GMT) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, dénonçant les “mensonges” et les “faux prétextes” des Thaïlandais, coupables d'”invasion illégale” à ses yeux.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne sur des “maisons de civils” dans la province de Surin.”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a mis en garde la diplomatie thaïlandaise.L’armée thaïlandaise a en outre accusé dimanche le Cambodge de recourir à des “armes de longue portée”.- Plusieurs fronts -Ces derniers jours, le conflit s’est étendu, avec désormais de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande, jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude” pour sa proximité avec le Laos.Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. Les affrontements en cours ont officiellement fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.La Thaïlande et le Cambodge contestent le tracé de leur frontière commune, établi du temps de l’Indochine française. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend remontait à des combats autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011. Ceux-ci avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de personnes avaient été déplacées.burx-ah/bds

Grèce: les pompiers luttent contre des incendies pour le deuxième jour

Les pompiers grecs poursuivent leur lutte contre les flammes dimanche, au deuxième jour de feux de forêt ravageurs dans plusieurs régions, attisés par les vents et une canicule persistante dans toute la Grèce. Parmi les cinq principaux incendies qui faisaient rage dimanche matin, certains étaient toutefois en recul ou en train d’être maitrisés par les pompiers, notamment sur l’île de Crète.Les flammes continuaient dans la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) ainsi que sur les îles d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leurs opérations dès l’aube, selon les pompiers.En début de matinée, le porte-parole des pompiers, Vassilis Vathrakogiannis, avait prévenu que le risque d’incendie restait “très élevé sur presque l’ensemble du territoire”. Les vents forts de jusqu’à 7 Beaufort attendus dans la journée doivent s’atténuer ensuite, selon le site meteo.gr de l’Observatoire national d’Athènes.La vague de chaleur intense, qui sévit dans ce pays méditerranéen coutumier des températures élevées estivales, devrait en outre marquer le pas à partir de lundi avec des maximales attendues à 39°C localement. Dimanche la température maximum a été de 41,8°C à Kranidi, dans le Péloponnèse, dans un pays en proie à une canicule pour le septième jour consécutif.- Bataille titanesque -Samedi, les pompiers grecs ont dû livrer “une bataille titanesque face à des dizaines d’incendies”, a souligné le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, pointant du doigt “l’aggravation de la crise environnementale”.”La lutte continue avec tous les moyens disponibles”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.L’île de Cythère, au large du Péloponnèse, fait face à “une énorme catastrophe”, selon la chaîne publique ERT. L’incendie faisait toujours rage dimanche après-midi, mais sur des fronts plus petits, a précisé la chaîne.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés”, a expliqué à ERT Giorgos Komninos, le maire adjoint de Cythère. “Un monastère est actuellement en danger”, a-t-il ajouté.67 pompiers soutenus par des bénévoles, trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie sur cette île, qui a entraîné samedi l’évacuation d’une plage touristique.Les autorités locales ont demandé que l’état d’urgence soit déclaré afin que les mécanismes d’aide puissent être déclenchés sur l’île de 3.600 habitants prisée des touristes.Plusieurs régions dont celle d’Athènes, la Crète, une grande partie du Péloponnèse sont maintenues en vigilance orange pour lundi en raison du risque encore “très élevé” d’incendies, selon les pompiers.Ces derniers ont répété qu’en cas de départ de feu, il était “impératif de suivre les instructions pour la sécurité de tous”.Samedi, la température la plus élevée en Grèce, 45,2°C, a été enregistrée dans l’ouest.Depuis lundi dernier, l’ensemble de ce pays est frappé par une canicule qui a fait monter le thermomètre jusqu’à 45,8°C vendredi localement et à 42°C à Athènes.-“Le brasier nous a encerclés” -La Grèce a demandé l’aide de l’Union européenne pour faire face aux flammes avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU). Deux avions italiens sont attendus dimanche tandis que des unités spécialisées dans ce domaine de la République tchèque sont déjà en action.Samedi, à 30 km au nord d’Athènes, un feu a fait rage, entraînant dommages et destructions avant d’être maîtrisé. “Le vent était trop fort. Le brasier nous a encerclés”, a expliqué à l’AFP Petros Avramopoulos, un comptable.”Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne sait pas (…). J’espère que nous serons sauvés. Des gens ont perdu leurs biens”, a commenté, ému, Giorgos, un habitant du village de Kryoneri.Sur l’île d’Eubée, près de la capitale, des flammes ont réduit en cendres des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues quand le feu a atteint des fermes et des élevages dispersés.Cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Dans certaines zones privées de courant depuis samedi, des équipes ont commencé à réparer les graves dommages subis par le réseau d’électricité.En Crète, destination très touristique, alors que l’été bat son plein, les pompiers ont maîtrisé l’incendie à La Canée, selon l’agence de presse grecque ANA.Deux autres fronts étaient actifs dans le Péloponnèse.La Grèce connaît chaque été des feux destructeurs.Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Grèce: les pompiers luttent contre des incendies pour le deuxième jour

Les pompiers grecs poursuivent leur lutte contre les flammes dimanche, au deuxième jour de feux de forêt ravageurs dans plusieurs régions, attisés par les vents et une canicule persistante dans toute la Grèce. Parmi les cinq principaux incendies qui faisaient rage dimanche matin, certains étaient toutefois en recul ou en train d’être maitrisés par les pompiers, notamment sur l’île de Crète.Les flammes continuaient dans la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) ainsi que sur les îles d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leurs opérations dès l’aube, selon les pompiers.En début de matinée, le porte-parole des pompiers, Vassilis Vathrakogiannis, avait prévenu que le risque d’incendie restait “très élevé sur presque l’ensemble du territoire”. Les vents forts de jusqu’à 7 Beaufort attendus dans la journée doivent s’atténuer ensuite, selon le site meteo.gr de l’Observatoire national d’Athènes.La vague de chaleur intense, qui sévit dans ce pays méditerranéen coutumier des températures élevées estivales, devrait en outre marquer le pas à partir de lundi avec des maximales attendues à 39°C localement. Dimanche la température maximum a été de 41,8°C à Kranidi, dans le Péloponnèse, dans un pays en proie à une canicule pour le septième jour consécutif.- Bataille titanesque -Samedi, les pompiers grecs ont dû livrer “une bataille titanesque face à des dizaines d’incendies”, a souligné le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, pointant du doigt “l’aggravation de la crise environnementale”.”La lutte continue avec tous les moyens disponibles”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.L’île de Cythère, au large du Péloponnèse, fait face à “une énorme catastrophe”, selon la chaîne publique ERT. L’incendie faisait toujours rage dimanche après-midi, mais sur des fronts plus petits, a précisé la chaîne.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés”, a expliqué à ERT Giorgos Komninos, le maire adjoint de Cythère. “Un monastère est actuellement en danger”, a-t-il ajouté.67 pompiers soutenus par des bénévoles, trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie sur cette île, qui a entraîné samedi l’évacuation d’une plage touristique.Les autorités locales ont demandé que l’état d’urgence soit déclaré afin que les mécanismes d’aide puissent être déclenchés sur l’île de 3.600 habitants prisée des touristes.Plusieurs régions dont celle d’Athènes, la Crète, une grande partie du Péloponnèse sont maintenues en vigilance orange pour lundi en raison du risque encore “très élevé” d’incendies, selon les pompiers.Ces derniers ont répété qu’en cas de départ de feu, il était “impératif de suivre les instructions pour la sécurité de tous”.Samedi, la température la plus élevée en Grèce, 45,2°C, a été enregistrée dans l’ouest.Depuis lundi dernier, l’ensemble de ce pays est frappé par une canicule qui a fait monter le thermomètre jusqu’à 45,8°C vendredi localement et à 42°C à Athènes.-“Le brasier nous a encerclés” -La Grèce a demandé l’aide de l’Union européenne pour faire face aux flammes avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU). Deux avions italiens sont attendus dimanche tandis que des unités spécialisées dans ce domaine de la République tchèque sont déjà en action.Samedi, à 30 km au nord d’Athènes, un feu a fait rage, entraînant dommages et destructions avant d’être maîtrisé. “Le vent était trop fort. Le brasier nous a encerclés”, a expliqué à l’AFP Petros Avramopoulos, un comptable.”Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne sait pas (…). J’espère que nous serons sauvés. Des gens ont perdu leurs biens”, a commenté, ému, Giorgos, un habitant du village de Kryoneri.Sur l’île d’Eubée, près de la capitale, des flammes ont réduit en cendres des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues quand le feu a atteint des fermes et des élevages dispersés.Cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Dans certaines zones privées de courant depuis samedi, des équipes ont commencé à réparer les graves dommages subis par le réseau d’électricité.En Crète, destination très touristique, alors que l’été bat son plein, les pompiers ont maîtrisé l’incendie à La Canée, selon l’agence de presse grecque ANA.Deux autres fronts étaient actifs dans le Péloponnèse.La Grèce connaît chaque été des feux destructeurs.Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.

Grèce: les pompiers luttent contre des incendies pour le deuxième jour

Les pompiers grecs poursuivent leur lutte contre les flammes dimanche, au deuxième jour de feux de forêt ravageurs dans plusieurs régions, attisés par les vents et une canicule persistante dans toute la Grèce. Parmi les cinq principaux incendies qui faisaient rage dimanche matin, certains étaient toutefois en recul ou en train d’être maitrisés par les pompiers, notamment sur l’île de Crète.Les flammes continuaient dans la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) ainsi que sur les îles d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leurs opérations dès l’aube, selon les pompiers.En début de matinée, le porte-parole des pompiers, Vassilis Vathrakogiannis, avait prévenu que le risque d’incendie restait “très élevé sur presque l’ensemble du territoire”. Les vents forts de jusqu’à 7 Beaufort attendus dans la journée doivent s’atténuer ensuite, selon le site meteo.gr de l’Observatoire national d’Athènes.La vague de chaleur intense, qui sévit dans ce pays méditerranéen coutumier des températures élevées estivales, devrait en outre marquer le pas à partir de lundi avec des maximales attendues à 39°C localement. Dimanche la température maximum a été de 41,8°C à Kranidi, dans le Péloponnèse, dans un pays en proie à une canicule pour le septième jour consécutif.- Bataille titanesque -Samedi, les pompiers grecs ont dû livrer “une bataille titanesque face à des dizaines d’incendies”, a souligné le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, pointant du doigt “l’aggravation de la crise environnementale”.”La lutte continue avec tous les moyens disponibles”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.L’île de Cythère, au large du Péloponnèse, fait face à “une énorme catastrophe”, selon la chaîne publique ERT. L’incendie faisait toujours rage dimanche après-midi, mais sur des fronts plus petits, a précisé la chaîne.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés”, a expliqué à ERT Giorgos Komninos, le maire adjoint de Cythère. “Un monastère est actuellement en danger”, a-t-il ajouté.67 pompiers soutenus par des bénévoles, trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie sur cette île, qui a entraîné samedi l’évacuation d’une plage touristique.Les autorités locales ont demandé que l’état d’urgence soit déclaré afin que les mécanismes d’aide puissent être déclenchés sur l’île de 3.600 habitants prisée des touristes.Plusieurs régions dont celle d’Athènes, la Crète, une grande partie du Péloponnèse sont maintenues en vigilance orange pour lundi en raison du risque encore “très élevé” d’incendies, selon les pompiers.Ces derniers ont répété qu’en cas de départ de feu, il était “impératif de suivre les instructions pour la sécurité de tous”.Samedi, la température la plus élevée en Grèce, 45,2°C, a été enregistrée dans l’ouest.Depuis lundi dernier, l’ensemble de ce pays est frappé par une canicule qui a fait monter le thermomètre jusqu’à 45,8°C vendredi localement et à 42°C à Athènes.-“Le brasier nous a encerclés” -La Grèce a demandé l’aide de l’Union européenne pour faire face aux flammes avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU). Deux avions italiens sont attendus dimanche tandis que des unités spécialisées dans ce domaine de la République tchèque sont déjà en action.Samedi, à 30 km au nord d’Athènes, un feu a fait rage, entraînant dommages et destructions avant d’être maîtrisé. “Le vent était trop fort. Le brasier nous a encerclés”, a expliqué à l’AFP Petros Avramopoulos, un comptable.”Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne sait pas (…). J’espère que nous serons sauvés. Des gens ont perdu leurs biens”, a commenté, ému, Giorgos, un habitant du village de Kryoneri.Sur l’île d’Eubée, près de la capitale, des flammes ont réduit en cendres des milliers d’hectares de forêt et des milliers de têtes de bétail ont été perdues quand le feu a atteint des fermes et des élevages dispersés.Cinq pompiers ont été hospitalisés samedi.Dans certaines zones privées de courant depuis samedi, des équipes ont commencé à réparer les graves dommages subis par le réseau d’électricité.En Crète, destination très touristique, alors que l’été bat son plein, les pompiers ont maîtrisé l’incendie à La Canée, selon l’agence de presse grecque ANA.Deux autres fronts étaient actifs dans le Péloponnèse.La Grèce connaît chaque été des feux destructeurs.Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.