Russia, African juntas blast Ukraine as they deepen tiesThu, 03 Apr 2025 15:21:33 GMT

Russia and a group of west African countries led by military juntas hailed growing military ties at a summit in Moscow on Thursday, with some condemning Ukraine as a “terrorist” state.Facing isolation in the West following its full-scale offensive against Ukraine, Moscow has tried to build new partnerships in Africa, where it has been growing …

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Au tribunal, Bayer nie tout lien entre le glyphosate et le handicap d’un adolescent

Le géant de la chimie Bayer, assigné par une famille dont le fils souffre de graves malformations qu’ils imputent à son exposition in utéro au glyphosate, s’est vivement défendu jeudi devant le tribunal de Vienne, en Isère.Il n’y a “aucun lien de causalité” entre l’herbicide phare du groupe allemand et le handicap de l’adolescent, comme il n’y a “aucun effet sur la reproduction” humaine, a assuré Me Jean-Daniel Bretzner, le conseil de Bayer, en citant de nombreuses études scientifiques.Les parents de Théo Grataloup, 17 ans, sont convaincus du contraire et ont lancé en 2018 une action au civil pour faire reconnaître ce lien par les tribunaux, une “première” selon eux puisque les autres procès intentés au groupe allemand portent surtout sur des cancers. “Je représente tous les malformés” et en cas de victoire, “cela fera jurisprudence et permettra à d’autres victimes d’aller en justice beaucoup plus rapidement”, a déclaré Théo à l’AFP à son arrivée au palais de justice.”Ce combat me dépasse”, a-t-il ajouté d’un mince filet de voix.L’adolescent est né avec “l’Å“sophage et la trachée qui ne se sont pas séparés correctement”, explique sa mère Sabine Grataloup. Depuis, il a subi 55 opérations chirurgicales qui lui permettent de manger normalement, de respirer et parler par un “trou dans la gorge”.Pour elle, son handicap trouve sa source en août 2006. A l’époque, dit-elle, elle a utilisé du glyphosate pour désherber une carrière d’équitation, l’aspergeant “plusieurs fois par jour, sans protection particulière”. Elle ignore alors qu’elle est enceinte de “quelques semaines”, une période clé dans le développement fÅ“tal.- “David contre Goliath” -Lors de l’audience, les avocats de Bayer ont critiqué deux témoignages d’ouvriers, présents ce jour là, qualifiés d'”attestations impropres”, “rédigées onze ans après les faits” pour établir l’exposition de Mme Grataloup au produit Glyper, un générique de l’herbicide Roundup de Monsanto. Me Bretzner a aussi renvoyé la responsabilité de la fabrication du produit à l’époque, à une entité belge du groupe, ce que réfute la partie adverse.”Il y a des présomptions, graves, précises et concordantes”, concernant le lien de causalité entre cet usage du glyphosate et le handicap de Théo, ont plaidé les avocats de la famille Grataloup, soulevant notamment “la proximité temporelle” et l’absence d’autres “causes et éléments extérieurs”.Me Bertrand Repolt a aussi dénoncé une tentative “de dilution de responsabilités” du défenseur. A l’issue de l’audience, Mme Grataloup a comparé son combat à celui de “David contre Goliath”: “dans l’argumentation de la partie adverse, c’était un peu +c’est pas moi, c’est mon cousin belge+, et nous, petite famille du nord-Isère, il aurait fallu qu’on assigne la société belge et puis la société italienne, et probablement aussi la société américaine…”- Milliards de dollars –  Le glyphosate, herbicide le plus vendu au monde (800.000 tonnes en 2014), a été classé en 2015 comme un “cancérogène probable” par le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé.Le fonds français d’indemnisation des victimes des pesticides a reconnu en 2022 le lien possible entre le glyphosate et les malformations de Théo, qui reçoit depuis depuis une indemnité mensuelle de 1.000 euros.Depuis fin 2018, le produit est interdit en France pour un usage domestique. Son approbation en Europe a cependant été renouvelée en novembre 2023 pour 10 ans “sous réserve de certaines conditions et restrictions”.Depuis le rachat de Monsanto, Bayer a dû verser plus de 10 milliards de dollars en dommages et intérêts dans plus de 100.000 dossiers à cause du glyphosate, notamment aux Etats-Unis, accusé d’avoir causé des cancers, ce que le groupe nie.La décision a été mise en délibéré au 31 juillet.

Droits de douane: Wall Street s’enfonce face aux craintes économiques

La Bourse de New York chutait jeudi, au lendemain de l’offensive commerciale massive lancée par Donald Trump, qui fait craindre un ralentissement de l’économie américaine et un rebond de l’inflation dans le pays.Vers 15H05 GMT, le Dow Jones reculait de 3,73%, l’indice Nasdaq plongeait de 5,60% et l’indice élargi S&P lâchait 4,37%, évoluant à des plus bas depuis septembre.”Après une longue attente, le pansement tarifaire a finalement été arraché hier. Malheureusement, ceux qui s’attendaient à ce que la nouvelle soit relativement indolore ont été déçus”, estime Adam Turnquist, de LPL Financial.”Il se peut que les marchés ne réagissent pas à la hauteur de la situation, surtout si ces tarifs s’avèrent définitifs compte tenu des répercussions potentielles sur la consommation et le commerce au niveau mondial”, prévient dans une note Sean Sun, de Thornburg Investment Management.L’indice VIX – dit “indice de la peur” – qui mesure la nervosité des investisseurs, évoluait en nette hausse.”Clairement, ce qui a été annoncé était proche du pire scénario et les marchés n’étaient pas préparés à cela”, estime auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.”Ils réagissent en conséquence aux implications négatives pour la croissance et positives pour l’inflation”, ajoute l’analyste.Dans ce contexte, le marché obligataire continuait de jouer son rôle de valeur refuge: le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,02% contre 4,13% à la clôture la veille.Dans un long discours mercredi soir, le locataire de la Maison Blanche a annoncé une salve de droits de douane: 20% de taxes pour l’Union européenne, 34% pour la Chine, 24% pour le Japon, ou encore 31% pour la Suisse.L’offensive protectionniste de la Maison Blanche, sans équivalent depuis les années 1930, prévoit aussi un droit de douane plancher supplémentaire de 10% sur toutes les importations sur le territoire américain, ainsi que des majorations pour les pays jugés particulièrement hostiles en matière commerciale par Donald Trump.Avec les annonces de la Maison Blanche, les investisseurs ont obtenu “une certaine clarté sur le cadre (des surtaxes, ndlr) mais le degré et l’agressivité des droits de douane impliquent qu’il y aura un ajustement significatif et important à faire pour le commerce mondial”, relève M. Kourkafas.Les valeurs du secteur de l’habillement dévissait alors qu’une partie des vêtements sont fabriqués en Chine ou au Vietnam (respectivement taxés à hauteur de 34% et à 46%, en plus des droits de douane déjà imposés). Gap lâchait 22,41%, Ralph Lauren 17,36%, Lululemon 13,22% ou encore le géant américain Nike 12,98%.Une partie des entreprises technologiques décrochaient également: Apple (-8,59%), Nvidia (-6,87%), Dell (-15,51%), Broadcom (-7,84%), HP (-15,75%).Une part des composants de ces entreprises sont produits à l’étranger, comme à Taïwan – ciblé à hauteur de 32% de surtaxes supplémentaires.”Le bon côté des choses est qu’il s’agit probablement de la limite supérieure de la fourchette tarifaire et qu’elle peut être négociée à la baisse à partir de là”, estime Angelo Kourkafas.Les valeurs liées au secteur du tourisme évoluaient aussi en terrain négatif, lestées par ces nouveaux droits de douane universels, à l’instar d’Airbnb (-8,55%), d’Expedia (-8,83%) ou encore de Booking (-6,05%) ainsi que les compagnies aériennes comme American Airlines (-9,39%), Delta (-9,76%) et United Airlines (-12,99%).De plus, à la suite de ces annonces, “la Fed reviendra probablement sur le devant de la scène et, si le chômage augmente et que la croissance économique s’affaiblit considérablement, elle procédera probablement à des réductions plus importantes” de ses taux que les deux baisses qu’elle prévoyait jusqu’à présent, ajoute l’analyste.Côté indicateurs, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties en baisse par rapport à la semaine dernière (-6.000), en deçà des attentes.La balance commerciale américaine des biens et services s’est améliorée en février, après le record du mois précédent, tout en restant très déficitaire, à hauteur de 131,4 milliards de dollars, un chiffre quasiment multiplié par deux sur un an, selon les données publiées jeudi par le département du Commerce.

Droits de douane: Wall Street s’enfonce face aux craintes économiques

La Bourse de New York chutait jeudi, au lendemain de l’offensive commerciale massive lancée par Donald Trump, qui fait craindre un ralentissement de l’économie américaine et un rebond de l’inflation dans le pays.Vers 15H05 GMT, le Dow Jones reculait de 3,73%, l’indice Nasdaq plongeait de 5,60% et l’indice élargi S&P lâchait 4,37%, évoluant à des plus bas depuis septembre.”Après une longue attente, le pansement tarifaire a finalement été arraché hier. Malheureusement, ceux qui s’attendaient à ce que la nouvelle soit relativement indolore ont été déçus”, estime Adam Turnquist, de LPL Financial.”Il se peut que les marchés ne réagissent pas à la hauteur de la situation, surtout si ces tarifs s’avèrent définitifs compte tenu des répercussions potentielles sur la consommation et le commerce au niveau mondial”, prévient dans une note Sean Sun, de Thornburg Investment Management.L’indice VIX – dit “indice de la peur” – qui mesure la nervosité des investisseurs, évoluait en nette hausse.”Clairement, ce qui a été annoncé était proche du pire scénario et les marchés n’étaient pas préparés à cela”, estime auprès de l’AFP Angelo Kourkafas, d’Edward Jones.”Ils réagissent en conséquence aux implications négatives pour la croissance et positives pour l’inflation”, ajoute l’analyste.Dans ce contexte, le marché obligataire continuait de jouer son rôle de valeur refuge: le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,02% contre 4,13% à la clôture la veille.Dans un long discours mercredi soir, le locataire de la Maison Blanche a annoncé une salve de droits de douane: 20% de taxes pour l’Union européenne, 34% pour la Chine, 24% pour le Japon, ou encore 31% pour la Suisse.L’offensive protectionniste de la Maison Blanche, sans équivalent depuis les années 1930, prévoit aussi un droit de douane plancher supplémentaire de 10% sur toutes les importations sur le territoire américain, ainsi que des majorations pour les pays jugés particulièrement hostiles en matière commerciale par Donald Trump.Avec les annonces de la Maison Blanche, les investisseurs ont obtenu “une certaine clarté sur le cadre (des surtaxes, ndlr) mais le degré et l’agressivité des droits de douane impliquent qu’il y aura un ajustement significatif et important à faire pour le commerce mondial”, relève M. Kourkafas.Les valeurs du secteur de l’habillement dévissait alors qu’une partie des vêtements sont fabriqués en Chine ou au Vietnam (respectivement taxés à hauteur de 34% et à 46%, en plus des droits de douane déjà imposés). Gap lâchait 22,41%, Ralph Lauren 17,36%, Lululemon 13,22% ou encore le géant américain Nike 12,98%.Une partie des entreprises technologiques décrochaient également: Apple (-8,59%), Nvidia (-6,87%), Dell (-15,51%), Broadcom (-7,84%), HP (-15,75%).Une part des composants de ces entreprises sont produits à l’étranger, comme à Taïwan – ciblé à hauteur de 32% de surtaxes supplémentaires.”Le bon côté des choses est qu’il s’agit probablement de la limite supérieure de la fourchette tarifaire et qu’elle peut être négociée à la baisse à partir de là”, estime Angelo Kourkafas.Les valeurs liées au secteur du tourisme évoluaient aussi en terrain négatif, lestées par ces nouveaux droits de douane universels, à l’instar d’Airbnb (-8,55%), d’Expedia (-8,83%) ou encore de Booking (-6,05%) ainsi que les compagnies aériennes comme American Airlines (-9,39%), Delta (-9,76%) et United Airlines (-12,99%).De plus, à la suite de ces annonces, “la Fed reviendra probablement sur le devant de la scène et, si le chômage augmente et que la croissance économique s’affaiblit considérablement, elle procédera probablement à des réductions plus importantes” de ses taux que les deux baisses qu’elle prévoyait jusqu’à présent, ajoute l’analyste.Côté indicateurs, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage sont ressorties en baisse par rapport à la semaine dernière (-6.000), en deçà des attentes.La balance commerciale américaine des biens et services s’est améliorée en février, après le record du mois précédent, tout en restant très déficitaire, à hauteur de 131,4 milliards de dollars, un chiffre quasiment multiplié par deux sur un an, selon les données publiées jeudi par le département du Commerce.

Guerre commerciale: Emmanuel Macron dénonce une décision “brutale et infondée” de Trump

Emmanuel Macron a qualifié jeudi de “brutale et infondée” la décision de Donald Trump de rehausser brusquement les droits de douane, à l’ouverture d’une réunion à l’Elysée de responsables des principales filières affectées par ces mesures.Le président américain a signé un décret généralisant des droits de douane de 10% minimum sur toutes les importations arrivant aux États-Unis et de 20% pour les produits arrivant de l’UE.”Une chose est sûre, avec les décisions de cette nuit, l’économie américaine et les Américains, qu’il s’agisse des entreprises ou des citoyens, sortiront plus faibles qu’hier, et plus pauvres”, a également déclaré le président Macron, appelant les Européens à “rester unis” dans ces circonstances.Pour lui, “tous les instruments sont sur la table”, pour répondre, y compris la suspension des investissements aux Etats-Unis.Le président français a évoqué une “riposte européenne” en “deux étapes”. “La première riposte aura lieu mi-avril, elle porte sur les taxes déjà décidées en particulier sur acier et aluminium”. “La deuxième réponse, plus massive, celle aux tarifs annoncés hier (mercredi), se fera à la fin du mois après une étude précise, secteur par secteur”.L’inquiétude des milieux économiques était générale au lendemain des annonces de Donald Trump.Avant la réunion, dans une déclaration transmise à l’AFP, le président du Medef Patrick Martin avait lui aussi évoqué des mesures “d’une extrême gravité pour l’économie européenne et probablement pour l’économie américaine elle-même.”Il avait prôné à la fois “une négociation ferme” avec les Etats-Unis, mais aussi à la mise en place de mesures de soutien aux secteurs impactés”.La réunion de l’Elysée regroupe les représentants des grandes filières exportatrices et du patronat, en présence de François Bayrou et des ministres concernés (économie, agriculture, industrie, commerce extérieur).M. Bayrou pour sa part a considéré que la décision américaine était “une atteinte à l’idée que nous nous faisions de la stabilité du monde, en tout cas occidental”.- “Rapport de force” -Sont réunis à l’Elysée les représentants des filières aéronautiques (dont Guillaume Faury, de Airbus), industrielles, agricoles et viticoles. Ainsi que ceux de la chimie, de l’électronique, de la métallurgie, de la santé et des cosmétiques.Pour Emmanuel Guichard, de la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA), “il y aura forcément un impact pour l’industrie cosmétique de passer de 0% à 20% de droits de douane. Il sera avalé soit par l’inflation, soit par la baisse des volumes vendus avec les Etats-Unis, notre premier marché à l’export”, a-t-il indiqué à l’AFP.Le secteur automobile, qui sera touché par une surtaxe spécifique de 25% sur les voitures importées, n’était pas représenté à la réunion.A la Bourse de Paris, le CAC 40 accusait le coup, chutant de près de 3% à quarante minutes de la clôture.Les Etats-Unis étaient en 2023 le 4e marché à l’exportation de la France, derrière l’Allemagne, l’Italie et la Belgique, selon les douanes françaises.Parmi les secteurs les plus exposés figurent l’aéronautique (avec 9 milliards d’euros en 2024, il représente un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis), le luxe (parfums, maroquinerie etc.), les vins et le cognac.- “Impact énorme” -“Nous évaluons les impacts potentiels”, a déclaré jeudi à l’AFP un porte-parole d’Airbus.”Nous vendons aux États-Unis, nous fabriquons, nous assemblons, nous développons aux États-Unis, comme peu d’autres entreprises”, avait expliqué en février le PDG de l’avionneur européen, Guillaume Faury.Côté vins et alcools distillés, la France, réputée pour ses vins de Bordeaux, de Bourgogne ou de Champagne, en exporte massivement aux Etats-Unis, qui est son premier marché à l’exportation.En 2024, quelque 2,4 milliards d’euros de “vins de raisin” ont traversé l’Atlantique pour les Etats-Unis, auxquels il faut ajouter 1,5 milliard d’euros de “boissons alcoolisés distillées”, notamment le cognac.La Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) craint “un recul des exportations (aux Etats-Unis) d’environ 800 millions d’euros”, avec “un impact énorme sur l’emploi et l’économie du secteur”.D’après les annonces faites mercredi, Donald Trump semble avoir abandonné l’idée d’une taxation à 200% des alcools européens qu’il avait envisagée à la mi-mars.vl-bpa-od/jbo

Guerre commerciale: Emmanuel Macron dénonce une décision “brutale et infondée” de Trump

Emmanuel Macron a qualifié jeudi de “brutale et infondée” la décision de Donald Trump de rehausser brusquement les droits de douane, à l’ouverture d’une réunion à l’Elysée de responsables des principales filières affectées par ces mesures.Le président américain a signé un décret généralisant des droits de douane de 10% minimum sur toutes les importations arrivant aux États-Unis et de 20% pour les produits arrivant de l’UE.”Une chose est sûre, avec les décisions de cette nuit, l’économie américaine et les Américains, qu’il s’agisse des entreprises ou des citoyens, sortiront plus faibles qu’hier, et plus pauvres”, a également déclaré le président Macron, appelant les Européens à “rester unis” dans ces circonstances.Pour lui, “tous les instruments sont sur la table”, pour répondre, y compris la suspension des investissements aux Etats-Unis.Le président français a évoqué une “riposte européenne” en “deux étapes”. “La première riposte aura lieu mi-avril, elle porte sur les taxes déjà décidées en particulier sur acier et aluminium”. “La deuxième réponse, plus massive, celle aux tarifs annoncés hier (mercredi), se fera à la fin du mois après une étude précise, secteur par secteur”.L’inquiétude des milieux économiques était générale au lendemain des annonces de Donald Trump.Avant la réunion, dans une déclaration transmise à l’AFP, le président du Medef Patrick Martin avait lui aussi évoqué des mesures “d’une extrême gravité pour l’économie européenne et probablement pour l’économie américaine elle-même.”Il avait prôné à la fois “une négociation ferme” avec les Etats-Unis, mais aussi à la mise en place de mesures de soutien aux secteurs impactés”.La réunion de l’Elysée regroupe les représentants des grandes filières exportatrices et du patronat, en présence de François Bayrou et des ministres concernés (économie, agriculture, industrie, commerce extérieur).M. Bayrou pour sa part a considéré que la décision américaine était “une atteinte à l’idée que nous nous faisions de la stabilité du monde, en tout cas occidental”.- “Rapport de force” -Sont réunis à l’Elysée les représentants des filières aéronautiques (dont Guillaume Faury, de Airbus), industrielles, agricoles et viticoles. Ainsi que ceux de la chimie, de l’électronique, de la métallurgie, de la santé et des cosmétiques.Pour Emmanuel Guichard, de la Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA), “il y aura forcément un impact pour l’industrie cosmétique de passer de 0% à 20% de droits de douane. Il sera avalé soit par l’inflation, soit par la baisse des volumes vendus avec les Etats-Unis, notre premier marché à l’export”, a-t-il indiqué à l’AFP.Le secteur automobile, qui sera touché par une surtaxe spécifique de 25% sur les voitures importées, n’était pas représenté à la réunion.A la Bourse de Paris, le CAC 40 accusait le coup, chutant de près de 3% à quarante minutes de la clôture.Les Etats-Unis étaient en 2023 le 4e marché à l’exportation de la France, derrière l’Allemagne, l’Italie et la Belgique, selon les douanes françaises.Parmi les secteurs les plus exposés figurent l’aéronautique (avec 9 milliards d’euros en 2024, il représente un cinquième des exportations de la France vers les Etats-Unis), le luxe (parfums, maroquinerie etc.), les vins et le cognac.- “Impact énorme” -“Nous évaluons les impacts potentiels”, a déclaré jeudi à l’AFP un porte-parole d’Airbus.”Nous vendons aux États-Unis, nous fabriquons, nous assemblons, nous développons aux États-Unis, comme peu d’autres entreprises”, avait expliqué en février le PDG de l’avionneur européen, Guillaume Faury.Côté vins et alcools distillés, la France, réputée pour ses vins de Bordeaux, de Bourgogne ou de Champagne, en exporte massivement aux Etats-Unis, qui est son premier marché à l’exportation.En 2024, quelque 2,4 milliards d’euros de “vins de raisin” ont traversé l’Atlantique pour les Etats-Unis, auxquels il faut ajouter 1,5 milliard d’euros de “boissons alcoolisés distillées”, notamment le cognac.La Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) craint “un recul des exportations (aux Etats-Unis) d’environ 800 millions d’euros”, avec “un impact énorme sur l’emploi et l’économie du secteur”.D’après les annonces faites mercredi, Donald Trump semble avoir abandonné l’idée d’une taxation à 200% des alcools européens qu’il avait envisagée à la mi-mars.vl-bpa-od/jbo

Iconic Paris hotel Lutetia taken over by Mandarin Oriental

The historic Lutetia hotel in Paris, which was occupied by the Nazis during World War II and after liberation served as a welcome centre for concentration camp survivors, was on Thursday taken over by luxury hotel group Mandarin Oriental.Situated in the centre of the Left Bank area of the French capital, the Art Deco institution was opened in 1910 and owes its existence to its neighbour Bon Marche, one of the first department stores in the world.Israeli real estate group Alrov, controlled by Alfred Akirov and his family, will retain ownership of the building. Originally baptised with the Roman name for Paris, the hotel will be renamed Mandarin Oriental Lutetia from Thursday.The Akirov family and Laurent Kleitman, chief executive of Mandarin Oriental Hotel Group, took part in an inauguration ceremony on Thursday, unveiling a plaque on the hotel’s facade in the colours of the Asian group.Jean-Pierre Trevisan, the hotel’s director, said the deal “will give us visibility in areas that we are not familiar with, such as Asia”.Financial details of the management contract were not disclosed. A source familiar with the matter said it was a “very long-term commitment”.Kleitman said no major changes to the recently renovated establishment were planned.”We are delighted to support and work closely with Mandarin Oriental for the sustainability of the Lutetia,” the Akirov family said in a statement.    The founders of Bon Marche had the hotel built to provide accommodation for their wealthy customers travelling up to Paris from the provinces for shopping trips.- ‘Ghosts of Nazis’ – With the Left Bank the heart of the French intellectual scene, the hotel became a hangout for celebrities including Charlie Chaplin, Ernest Hemingway and Antoine de Saint-Exupery.Famous guests also included James Joyce, who worked on his epic novel “Ulysses” at the Lutetia, and the future president of the republic, Charles de Gaulle, who spent his wedding night there.During the Nazi occupation of Paris, the hotel was requisitioned by the occupying forces and used to house the Abwehr, the German intelligence. The Nazi forces tortured their victims at the Lutetia.When Paris was liberated in 1944, de Gaulle ordered the hotel to take in thousands of deportees. One archive Agence France-Presse picture shows emaciated French deportees repatriated from Germany having a meal at the hotel in May 1945.Another shows freed prisoners consulting a bulletin board with lists of deportees.”The ghosts of Nazis, French resistance fighters and concentration camp survivors still inhabit the grand building on Paris’ famed Left Bank,” the Smithsonian Magazine said in 2019.Post-war, it swiftly regained its reputation as a place to see and be seen.The five-star hotel was awarded the prestigious “Palace” distinction in 2019, after four years of costly renovations. The work was financed by the Alrov group, which paid 145 million euros in 2010 to acquire the hotel, sources told AFP at the time.The 200-million-euro makeover allowed the hotel to spruce up its original frescos and stucco work, decking out the 184 rooms and suites in understated luxury.  Some of the suites have been inspired by celebrities such as Francis Ford Coppola and Isabelle Huppert.Prices are out of reach for all but the wealthiest, with rooms rates starting at 1,500 euros per night.

La Hongrie claque la porte de la CPI, une décision “courageuse”, selon Netanyahu

La Hongrie a entamé jeudi la procédure pour se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), qu’elle défie en recevant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.”La Hongrie quitte la CPI” : l’annonce du gouvernement est tombée au moment même où M. Netanyahu foulait le tapis rouge aux côtés de son allié de longue date Viktor Orban, son homologue hongrois.”Vous avez pris une position courageuse et de principe et je vous remercie, Viktor”, a réagi le Premier ministre israélien au cours d’une conférence de presse, après avoir été accueilli avec les honneurs militaires au château de Buda. “Il est important de tenir tête à cette organisation corrompue” qui “nous cible alors que nous livrons une guerre juste”, a-t-il ajouté, prédisant d’autres retraits d’Etats de la Cour pénale internationale.Benjamin Netanyahu, sous le coup depuis novembre 2024 d’un mandat d’arrêt de la CPI, s’est rendu plus tôt cette année aux États-Unis mais jamais encore dans un État partie de cette juridiction qui a son siège à La Haye. – “Tenue de coopérer” -Le chef du gouvernement hongrois l’avait invité sitôt connue cette “décision honteuse” de la Cour, se disant “choqué”.Viktor Orban a fustigé jeudi “un tribunal politique, qui a perdu son impartialité, comme l’ont montré les décisions sur Israël”. Sans rappeler que la CPI avait émis en même temps un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, dont la mort a depuis été confirmée.Malgré cette annonce, la juridiction a “rappelé que la Hongrie restait tenue de coopérer”, le temps que le processus arrive à terme, tandis que l’Autorité palestinienne a exhorté Budapest à “immédiatement livrer à la justice” M. Netanyahu.Un projet de loi vient d’être soumis au Parlement en vue d’un vote fin mai. L’ONU se verra ensuite officiellement notifier la mesure et la démarche prendra alors un an. La Hongrie a bien signé en 1999 le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. Mais elle n’a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la Cour pénale internationale.Fondée en 2002, la CPI compte aujourd’hui 125 membres et a pour mission de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis dans le monde, lorsque les pays n’ont pas la volonté ou la capacité de le faire eux-mêmes. Les Etats-Unis et la Russie n’en font pas partie, ni Israël, la Chine ou la Birmanie.A ce jour, seuls deux Etats ont claqué la porte de cette juridiction, le Burundi et les Philippines.Si le gouvernement hongrois a régulièrement émis des critiques par le passé, il a décidé de sauter le pas dans le sillage de la décision de Donald Trump d’imposer en février des sanctions à la Cour pour ce qu’il a qualifié d'”actions illégitimes et sans fondement visant l’Amérique et notre proche allié Israël”.- Turbulences internes -Pour Benjamin Netanyahu, cette visite “dans un pays où il ne craint pas d’être arrêté ouvre la voie à la normalisation de ses futurs déplacements”, a commenté pour l’AFP Moshe Klughaft, un consultant et ancien conseiller du Premier ministre israélien.Comme par exemple en Allemagne, où le futur chancelier Friedrich Merz a garanti qu’il pourrait aller sans être inquiété.M. Netanyahu s’est absenté de Jérusalem dans un contexte de fortes turbulences intérieures, en plein bras de fer entre lui et la Cour suprême, qui a gelé la décision du gouvernement de limoger l’actuel chef du Shin Bet (Renseignement intérieur).Par ailleurs, deux de ses conseillers sont actuellement en garde à vue dans une affaire baptisée “Qatargate” par les médias israéliens. Ils sont soupçonnés d’avoir reçu des fonds du Qatar pour promouvoir les intérêts en Israël de cet émirat du Golfe, considéré comme hostile.Une “chasse aux sorcières”, selon le Premier ministre, qui a lui-même été entendu lundi par la police.Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant font l’objet de poursuites de la CPI à la suite de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas. En riposte, Israël a juré de détruire le mouvement islamiste palestinien et déclenché des représailles militaires.

La Hongrie claque la porte de la CPI, une décision “courageuse”, selon Netanyahu

La Hongrie a entamé jeudi la procédure pour se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), qu’elle défie en recevant le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, visé par un mandat d’arrêt pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la bande de Gaza.”La Hongrie quitte la CPI” : l’annonce du gouvernement est tombée au moment même où M. Netanyahu foulait le tapis rouge aux côtés de son allié de longue date Viktor Orban, son homologue hongrois.”Vous avez pris une position courageuse et de principe et je vous remercie, Viktor”, a réagi le Premier ministre israélien au cours d’une conférence de presse, après avoir été accueilli avec les honneurs militaires au château de Buda. “Il est important de tenir tête à cette organisation corrompue” qui “nous cible alors que nous livrons une guerre juste”, a-t-il ajouté, prédisant d’autres retraits d’Etats de la Cour pénale internationale.Benjamin Netanyahu, sous le coup depuis novembre 2024 d’un mandat d’arrêt de la CPI, s’est rendu plus tôt cette année aux États-Unis mais jamais encore dans un État partie de cette juridiction qui a son siège à La Haye. – “Tenue de coopérer” -Le chef du gouvernement hongrois l’avait invité sitôt connue cette “décision honteuse” de la Cour, se disant “choqué”.Viktor Orban a fustigé jeudi “un tribunal politique, qui a perdu son impartialité, comme l’ont montré les décisions sur Israël”. Sans rappeler que la CPI avait émis en même temps un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien chef militaire du Hamas, Mohammed Deif, dont la mort a depuis été confirmée.Malgré cette annonce, la juridiction a “rappelé que la Hongrie restait tenue de coopérer”, le temps que le processus arrive à terme, tandis que l’Autorité palestinienne a exhorté Budapest à “immédiatement livrer à la justice” M. Netanyahu.Un projet de loi vient d’être soumis au Parlement en vue d’un vote fin mai. L’ONU se verra ensuite officiellement notifier la mesure et la démarche prendra alors un an. La Hongrie a bien signé en 1999 le Statut de Rome, le traité fondateur de la CPI, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. Mais elle n’a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la Cour pénale internationale.Fondée en 2002, la CPI compte aujourd’hui 125 membres et a pour mission de poursuivre les auteurs des crimes les plus graves commis dans le monde, lorsque les pays n’ont pas la volonté ou la capacité de le faire eux-mêmes. Les Etats-Unis et la Russie n’en font pas partie, ni Israël, la Chine ou la Birmanie.A ce jour, seuls deux Etats ont claqué la porte de cette juridiction, le Burundi et les Philippines.Si le gouvernement hongrois a régulièrement émis des critiques par le passé, il a décidé de sauter le pas dans le sillage de la décision de Donald Trump d’imposer en février des sanctions à la Cour pour ce qu’il a qualifié d'”actions illégitimes et sans fondement visant l’Amérique et notre proche allié Israël”.- Turbulences internes -Pour Benjamin Netanyahu, cette visite “dans un pays où il ne craint pas d’être arrêté ouvre la voie à la normalisation de ses futurs déplacements”, a commenté pour l’AFP Moshe Klughaft, un consultant et ancien conseiller du Premier ministre israélien.Comme par exemple en Allemagne, où le futur chancelier Friedrich Merz a garanti qu’il pourrait aller sans être inquiété.M. Netanyahu s’est absenté de Jérusalem dans un contexte de fortes turbulences intérieures, en plein bras de fer entre lui et la Cour suprême, qui a gelé la décision du gouvernement de limoger l’actuel chef du Shin Bet (Renseignement intérieur).Par ailleurs, deux de ses conseillers sont actuellement en garde à vue dans une affaire baptisée “Qatargate” par les médias israéliens. Ils sont soupçonnés d’avoir reçu des fonds du Qatar pour promouvoir les intérêts en Israël de cet émirat du Golfe, considéré comme hostile.Une “chasse aux sorcières”, selon le Premier ministre, qui a lui-même été entendu lundi par la police.Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant font l’objet de poursuites de la CPI à la suite de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas. En riposte, Israël a juré de détruire le mouvement islamiste palestinien et déclenché des représailles militaires.