Israel kills Hamas ‘commander’ in Lebanon strike
Israel said it killed a commander of Palestinian militant group Hamas on Friday in a strike in the Lebanese port city of Sidon that also killed his adult son and daughter.Lebanese Prime Minister Nawaf Salam condemned the strike as a “flagrant attack on Lebanese sovereignty” and a breach of the November 27 ceasefire with Israel.”Overnight, the (army and the domestic security agency Shin Bet) conducted a targeted strike in the Sidon area, eliminating the terrorist Hassan Farhat, commander of Hamas’s western arena in Lebanon,” the Israeli military said in a statement.It alleged that Farhat had orchestrated multiple attacks on Israeli soldiers and civilians during the hostilities that followed the outbreak of war in Gaza in October 2023.They included rocket fire on the Israeli town of Safed on February 14, 2024 that killed an Israeli soldier, the military added.The strike on a flat in a residential area of Sidon killed the official and his adult son and daughter, a Palestinian official told AFP, speaking on condition of anonymity.An AFP correspondent saw the fourth-floor flat still on fire after the strike, which caused heavy damage to the apartment block and neighbouring buildings and sparked panic in the densely populated neighbourhood.Lebanese state media had reported the 3:45 am (0045 GMT) strike on Sidon, saying at least three people were killed.”A hostile drone raided a residential apartment… causing two successive explosions that led to a fire and extensive damage,” the state-run National News Agency reported.Emergency workers rushed to the scene where they recovered “the bodies of three martyrs,” NNA said.The Lebanese prime minister called for “maximum pressure on Israel to force it to halt these continual attacks which target various districts, many of them residential areas”.Israel struck south Beirut earlier this week, killing a Hezbollah Palestinian liaison officer in only the the second raid on the capital since a November ceasefire between Israel and the Lebanese militant group.The Lebanese health ministry reported four dead in that strike, including a woman.Lebanese leaders condemned the attack but Israel said it was in response to recent unclaimed rocket fire that Hezbollah insists it had no hand in.Hostilities between Israel and Hezbollah spiralled into all-out conflict last September, and the group remains a target of Israeli air strikes despite the November 27 ceasefire.Under the truce, Hezbollah is supposed to redeploy its forces north of the Litani River, about 30 kilometres (20 miles) from the Israeli border, and dismantle any remaining military infrastructure in the south.Israel is supposed to withdraw its forces across the UN-demarcated Blue Line, the de facto border, but has missed two deadlines to do so and continues to hold five positions it deems “strategic”.
L’IA arrive dans l’anime mais Hayao Miyazaki est irremplaçable selon le fils
L’intelligence artificielle (IA) pourrait prendre le travail des artistes japonais d’animation, mais rien ne pourra remplacer le talent d’Hayao Miyazaki, l’âme créatrice du Studio Ghibli, affirme son fils Goro à l’AFP.Après la mise en ligne de la version actualisée de ChatGPT (GPT-4o), internet a été inondé d’images et de memes générés dans le style du fameux studio d’animation, à qui l’on doit notamment les films d’animation “Mon voisin Totoro”, “Porco Rosso” ou “Princesse Mononoké”.”Il ne serait pas surprenant que, dans deux ans, un film (d’animation) soit entièrement réalisé par l’IA”, affirme Goro Miyazaki, pour qui l’IA pourrait un jour “remplacer” les créateurs.Cette vague d’images virales générées par le programme de l’entreprise OpenAI a d’ailleurs ouvert un débat sur la violation potentielle des droits d’auteur et l’utilisation de contenus pour développer ces logiciels.Mais lors d’un entretien réalisé fin mars dans les locaux du Studio Ghibli, à l’ouest de Tokyo, Goro Miyazaki se demande tout de même si le public serait prêt à regarder un film d’animation entièrement généré par l’IA.Le réalisateur de 58 ans admet toutefois que les nouvelles technologies offrent “un fort potentiel pour l’émergence de talents inattendus.”Le Japon est confronté à une pénurie d’animateurs qualifiés, notamment parce que la plupart d’entre eux survivent d’abord avec des emplois mal rémunérés pendant des années pour apprendre les ficelles du métier.- La Gen Z et le dessin -Pour le fils Miyazaki, la Gen Z (nés entre fin 1990 et début 2010), très au fait des technologies numériques, pourrait également progressivement rejeter le travail manuel.”De nos jours, le monde regorge d’occasions de regarder n’importe quoi, n’importe quand, n’importe où”, ce qui rend plus difficile l’idée de vivre de l’acte physique de dessiner, ajoute-t-il.Le père de Goro, qui créait en dessinant, a fondé le Studio Ghibli avec Isao Takahata en 1985, un an après avoir réalisé le film d’animation post-apocalyptique “Nausicaa de la vallée du vent”.Après le décès de M. Takahata en 2018, Hayao Miyazaki, aujourd’hui âgé de 84 ans, a continué de réaliser des films d’animations avec le producteur Toshio Suzuki, 76 ans.”Si ces deux personnes ne peuvent plus faire d’animation ou ne peuvent plus bouger, alors que se passera-t-il ?”, s’interroge Goro Miyazaki, interrogé sur l’avenir du Studio Ghibli. “Ce n’est pas comme s’ils pouvaient être remplacés”.Malgré son âge, Hayao Miyazaki a remporté le deuxième Oscar de sa carrière l’an dernier avec son film “Le garçon et le héron”, qui sera probablement son dernier long métrage.Les dessins animés sont communément destinés aux enfants, mais Takahata et Hayao, issus “de la génération qui a connu la guerre”, ont inclus des éléments plus sombres qui plaisent aux adultes, selon Goro Miyazaki.”Il n’y a pas que de la douceur, mais aussi de l’amertume et d’autres choses qui s’entrelacent magnifiquement dans l’œuvre”, ajoute-t-il, décrivant une “odeur de mort” qui imprègne ces films. “C’est ce qui donne toute la profondeur de ce travail.”Pour les jeunes qui ont grandi en temps de paix, “il est impossible de créer quelque chose avec le même sens, la même approche et la même attitude que la génération de mon père”, affirme Goro Miyazaki.- “Une insulte à la vie” -Alors que les images générées par l’IA dans le style Ghibli se multiplient en ligne, une vidéo d’Hayao Miyazaki datant de 2016 a refait surface, témoignant pour certains de son aversion pour la technologie.”Je pense sincèrement que c’est une insulte à la vie même”, exprimait alors le co-fondateur du Studio Ghibli dans un documentaire de la télévision publique japonaise NHK. Il réagissait à une animation assistée par de l’IA d’une créature semblable à un zombie, qu’il a même qualifié d'”extrêmement désagréable”.Le fils d’Hayao Miyazaki a, quant à lui, rejoint le Studio Ghibli en 1998 et a réalisé deux films d’animations, dont “Les contes de terremer” en 2006 et “La colline aux coquelicots” en 2011.Il a également supervisé le développement du musée Ghibli dans le quartier de Kichijoji à Tokyo et le parc Ghibli qui a ouvert ses portes en novembre 2022 dans la région d’Aichi (centre du Japon). Enfant, Goro Miyazaki aimait dessiner et confie avoir beaucoup appris en regardant le travail de son père et de Takahata, même s’il ne “pensait pas pouvoir devenir un animateur” à la hauteur de leur talent.”Ma mère, qui était animatrice, m’a également dit de ne pas poursuivre cette carrière car c’est un travail difficile et très prenant”, raconte le réalisateur, ajoutant que son père Hayao était très rarement à la maison. “Mais j’ai toujours voulu faire quelque chose de créatif…et je pense que le métier de réalisateur me convient”, ajoute-t-il.
Le PS ne manifestera pas dimanche pour ne pas politiser la justice
Le Parti socialiste ne participera pas dimanche au rassemblement à Paris contre l’extrême droite pour ne pas donner l’impression que la condamnation de Marine Le Pen est une décision politique, a expliqué vendredi Nicolas Mayer-Rossignol, premier secrétaire délégué du parti.”Cela donnerait l’impression que ce serait la gauche contre l’extrême droite. Ce n’est pas ça le sujet. Je ne voudrais pas qu’on donne le sentiment que c’est un combat politicien, ce n’est pas un combat politicien”, a affirmé le maire de Rouen sur Public Sénat.La France insoumise et les Écologistes appellent à un rassemblement dimanche, place de la République à Paris, contre l’extrême droite alors que le Rassemblement national organise le même jour dans la capitale un meeting de soutien à Marine Le Pen après sa condamnation judiciaire.”Ce n’est pas la bonne manière parce que nous devrions aussi mobiliser la société civile. L’indépendance de la justice ne concerne pas que les élus. Sinon, on offre un argument à des personnes condamnées par la justice pour se prétendre victimes d’un complot politicien, ce qui n’est absolument pas le cas”, a-t-il insisté. Le RN entend protester contre la condamnation de sa cheffe de file à quatre ans de prison (dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique), une amende de 100.000 euros et surtout cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, dans l’affaire des assistants parlementaires européens.M. Mayer-Rossignol s’est dit opposé à toute modification de la loi sur l’exécution provisoire pour les élus condamnés, comme le veut Eric Ciotti, patron des députés UDR, qui va déposer une proposition de la loi sur le sujet.  “Quand je commets une infraction de la route sur du code de la route, on me retire mon permis, on me dit pas attendez +on va vous laisser votre permis, puis on verra dans six mois si vraiment on vous le retire+. La loi est dure, mais c’est la loi. 4,1 millions d’euros de détournement d’argent public, c’est de ça dont il s’agit”, a-t-il ajouté à propos de la condamnation de Marine Le Pen.
Présidence LR: ces nouveaux adhérents LR attirés par le match Retailleau-Wauquiez
Il y a ceux qui rentrent au bercail par “fidélité” à Laurent Wauquiez et ceux qui s’engagent pour la première fois, séduits par le “courage” de Bruno Retailleau: tour d’horizons des nouveaux adhérents LR qui affluent pour élire le nouveau patron de la droite. A Oullins, dans l’agglomération lyonnaise, les participants au meeting du député de Haute-Loire doivent s’armer de patience pour quitter les lieux, les organisateurs ne les laissant passer qu’au compte-goutte pour dénicher parmi eux ceux qui n’ont pas encore adhéré. La plupart ont déjà sauté le pas, à l’image de Xavier, 54 ans, qui préfère taire son nom de famille, comme beaucoup d’autres personnes interrogées.Il confie avoir claqué la porte du parti “il y a plus 20 ans”, mais il a repris sa carte récemment pour voter par “fidélité à Laurent Wauquiez” dont il espère qu’il pourra accomplir à l’échelon national “ce qu’il a fait” à la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes.Le dispositif mis en place place à Oullins témoigne du rôle déterminant qu’auront, une fois encore, les nouveaux adhérents dans le choix du président de LR lors d’un congrès les 17 et 18 mai.  Le parti est d’ailleurs “en passe de doubler” le nombre de ses membres qui était de près de 44.000 au début de la campagne, indique à l’AFP une source du parti. Des chiffres que l’AFP n’a pu vérifier.- “C’est pas gagné” -L’argument de la “fidélité” à Laurent Wauquiez revient avec plus de force encore le lendemain lors d’une autre réunion publique dans son fief du Puy-en-Velay.      “On veut que notre cheval gagne!”, s’exclament Louis et Chantal, un couple de retraités qui signent leur chèque d’adhésion juste avant les discours, reconnaissant voter de longue date pour Laurent Wauquiez, mais sans jamais avoir adhéré aux Républicains pour autant.”Si on est là aujourd’hui, c’est que ce n’est pas gagné pour lui. Il a besoin de notre soutien”, renchérissent Monique et Jean, un couple qui a patiemment fait la queue pour -disent-ils- “régulariser” leur situation chez LR. En Haute-Loire, Laurent Wauquiez se targue d’avoir multiplié par 7 le nombre d’adhérents, passés de 200 à 1.400 depuis la mi-février, et espère même les décupler d’ici la date limite d’adhésion fixée au 17 avril, un mois avant le scrutin.Si LR a frôlé la disparition en juin lorsque son ancien patron, Eric Ciotti, s’est allié au RN aux législatives, le parti s’est redressé depuis l’arrivée en septembre de Michel Barnier à Matignon, retrouvant des couleurs dans les sondages, en particulier Bruno Retailleau qui attire la lumière à Beauvau.- “Retailleau présidentiable” -A Maisons-Alfort en banlieue parisienne, lors d’un meeting, le Vendéen place à trois reprises dans son discours un appel aux adhésions pour ce qu’il présente comme “l’élection du siècle”.Ici aussi, les bulletins sont distribués généreusement à l’entrée. Et comme à Oullins, la plupart des participants ont déjà leur carte, même si certains se plaignent de ne pas l’avoir encore reçue par courrier.C’est le cas d’Emma Dubois, 23 ans, qui a adhéré pour la première fois dix jours plus tôt, convaincue par le “courage” de Bruno Retailleau, “un présidentiable comme on n’en avait pas connu depuis Nicolas Sarkozy”. Agé de 22 ans, Antoine Luciani raconte comment il a adhéré à la fin février avec ses deux parents, précisant que sa mère avait voté François Hollande en 2012 et Emmanuel Macron en 2017 “et maintenant elle est presque plus à droite que nous”.”Je suis aligné sur les idées de Bruno Retailleau, mais aussi sur celles de François-Xavier Bellamy et Philippe de Villiers. C’est la ligne (conservatrice, ndlr) de ce que devrait être la droite aussi bien d’un point de vue sociétal qu’économique”, soutient ce jeune militant.        Au terme du discours du ministre de l’Intérieur, Freddy Onillon, 50 ans, venu avec un ami, se laisse encore le temps de réfléchir avant de reprendre sa carte, même s’il admet “une prédisposition pour la famille LR depuis de longues années”. Â