Des milliers d’Américains manifestent contre la politique de Trump et Musk

Des milliers d’Américains manifestent samedi à travers les Etats-Unis contre la politique de Donald Trump, y compris à Washington, pour la première mobilisation d’ampleur depuis le retour au pouvoir du républicain en janvier.Une série de mouvements citoyens de gauche ont appellé à manifester dans tout le pays contre ce qu’ils qualifient d'”accaparement du pouvoir” par le président républicain. Un des principaux rassemblements se déroule au National Mall, immense esplanade entre le Capitole et l’obélisque du Washington Monument, à quelques encablures de la Maison Blanche, dans une atmosphère bon enfant.Des milliers de personnes y étaient rassemblées depuis la mi-journée, brandissant des pancartes avec des messages comme “pas touche à la Sécurité sociale” ou “le fascisme est arrivé”, ainsi que des drapeaux américains à l’envers – à l’origine un signal de détresse dans l’armée devenu un signe de protestation politique -, ont constaté des journalistes de l’AFP.”Ils sont en train d’abattre la démocratie”, a déclaré à l’AFP, en référence à Donald Trump et Elon Musk, Margie, 64 ans, une retraitée de la fonction publique, portant une cagoule tricotée rose et turquoise évoquant un masque à gaz.”C’est extrêmement inquiétant de voir tout ce qui arrive à nos institutions, et l’équilibre des pouvoirs complètement bouleversé sur tous les plans, de l’environnement aux droits individuels”, a abondé Jane Ellen Saums, 66 ans, qui travaille dans l’immobilier à Fairfax, près de Washington.- “Démocratie pas à vendre” -Outre les importants contingents de retraités, en particulier de la fonction publique, affluaient de nombreux jeunes, y compris des enfants avec leurs parents.”La démocratie n’est pas à vendre”, pouvait-on lire sur une pancarte brandie par un jeune père avec son fils dans une poussette.Plusieurs ténors démocrates ont pris la parole lors de cette manifestation.”Aucune personne dotée d’un sens moral ne veut d’un dictateur sabotant l’économie qui connaît le prix de tout et la valeur de rien”, a ainsi déclaré l’élu de la Chambre des représentants Jamie Raskin.Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, Donald Trump invoque la légitimité populaire pour justifier son interventionnisme tous azimuts, au nom d’une conception maximaliste des prérogatives de l’exécutif.”Donald Trump et Elon Musk pensent que ce pays leur appartient. Ils prennent tout ce sur quoi ils peuvent faire main basse et mettent le monde au défi de les arrêter”, peut-on lire dans un communiqué publié sur le site d’un des mouvements organisateurs de la manifestation, Indivisible.”Samedi 5 avril, nous descendons dans la rue dans tout le pays pour résister avec un message clair: bas les pattes!”, affirme-t-il.- Les démocrates “se dégonflent” -Parmi les griefs d’une partie de la population figurent les coupes dans les aides sociales, l’éducation ou la recherche, ainsi que les licenciements de milliers de fonctionnaires.Beaucoup d’électeurs démocrates reprochent à leur parti d’être inaudible ou impuissant face aux coups de boutoir de l’administration Trump.Abbott Sherwin, un étudiant de 19 ans de Caroline du Nord (sud-est) venu manifester à Washington avec son père, a déploré “une grande déconnexion” entre les élus démocrates et les jeunes. “Beaucoup, surtout parmi les plus progressistes, pensent que le parti démocrate se dégonfle, essaie d’être trop modéré et ne défend pas vraiment nos droits”, a-t-il souligné.A New Yok, où l’affluence était également significative, une manifestante qui travaille dans l’éducation supérieure, Rachael Nevins, s’est dite “très inquiète par les attaques contre la connaissance”, en particulier des gels de bourses pour les chercheurs et les étudiants.Des manifestations similaires se sont tenues samedi à travers le monde, notamment à Berlin, Paris, Rome et Londres.Donald Trump avait promis pendant sa campagne de réduire le poids de l’Etat fédéral et de tailler dans les dépenses. Il a confié cette mission à son allié multimilliardaire Elon Musk, aux méthodes décriées notamment par l’opposition démocrate et les syndicats, qui les jugent brutales et arbitraires.

Frappe meurtrière en Ukraine : Zelensky dénonce une “faible” réaction américaine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé samedi la “faible” réaction de l’ambassade américaine en Ukraine à une frappe ayant tué 18 personnes dont neuf enfants la veille à Kryvyï Rig, lui reprochant d’avoir “peur” de mettre en cause la Russie.Cette attaque de missile russe a frappé vendredi un quartier résidentiel près d’une aire de jeux pour enfants de cette ville du centre de l’Ukraine, selon les autorités locales.Soixante-douze personnes ont été blessées, dont 12 enfants, a déclaré le gouverneur de la région Dnipropetrovsk, Sergiy Lysak. Les autorités de la ville ont déclaré trois jours de deuil.L’ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink, s’était dite vendredi soir “horrifiée” par cette “frappe de missile balistique”, sans en mentionner dans un premier temps la provenance.”Malheureusement, la réaction de l’ambassade américaine est désagréablement étonnante: un pays et un peuple si forts, et une réaction si faible”, a critiqué samedi Volodymyr Zelensky, natif de Kryvyï Rig. “Ils ont même peur de prononcer le mot +russe+ en parlant du missile qui a tué les enfants”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.Samedi, après ces critiques, Mme Brink a évoqué les “attaques russes” lors d’une visite à Kharkiv (nord-est de l’Ukraine).Il est rare que Volodymyr Zelensky adopte publiquement un tel ton en évoquant ses alliés.Washington a été le premier soutien militaire et financier de l’Ukraine, depuis le début de l’invasion russe en février 2022, mais le président Donald Trump a multiplié ces derniers mois les critiques contre Volodymyr Zelensky.Les deux hommes ont eu une altercation verbale et publique à la Maison Blanche fin février. Si les tensions sont depuis retombées, les relations semblent toujours fragiles.M. Trump s’est rapproché du président russe Vladimir Poutine, avec lequel il affirme vouloir négocier la fin de la guerre au plus vite.Sa main tendue à Moscou a été mal reçue à Kiev, même si Donald Trump a depuis aussi menacé la Russie de nouvelles sanctions.Bridget Brink avait été nommée ambassadrice en 2022 par le prédécesseur démocrate de Donald Trump, Joe Biden, qui avait une position bien plus dure contre le Kremlin.Dans ses récentes réactions à des attaques en Ukraine, elle évite de nommer directement la Russie, ce qu’elle faisait régulièrement jusque-là.- De trois à 17 ans -La frappe de vendredi à Kryvyï Rig, l’une des pires des dernières semaines, a particulièrement choqué en raison du jeune âge de certaines victimes.Les mineurs décédés étaient âgés de trois à 17 ans, selon Volodymyr Zelensky, qui est natif de cette ville.Des images publiées sur les réseaux sociaux, et dont l’authenticité n’a pas pu être vérifiée par l’AFP, montraient des corps sans vie, dont l’un étendu devant des balançoires.Le ministère russe de la Défense a dit avoir mené “une frappe de précision” sur un restaurant “où se réunissaient des commandants de formations et des instructeurs occidentaux”. Une “fausse information” destinée à “couvrir son crime cynique”, selon l’armée ukrainienne.Volodymyr Zelensky a repris une autre partie du communiqué de Mme Brink, pour qui ce type de frappes est la raison pour laquelle la guerre devait se terminer.”La guerre doit cesser. Mais pour y parvenir, nous ne devons pas avoir peur d’appeler un chat un chat”, a rétorqué M. Zelensky.”Il est faux et dangereux de garder le silence sur le fait que c’est la Russie qui tue des enfants avec des missiles balistiques”, a-t-il réaffirmé samedi soir. “Cela ne fait qu’inciter la racaille de Moscou à poursuivre la guerre et à ignorer encore plus la diplomatie”, a-t-il ajouté.- “Pas humain” -M. Zelensky a salué des “progrès tangibles”, avec de “premiers détails concernant la manière dont pourrait être déployé” un contingent européen en Ukraine en cas de cessez-le-feu, après la venue vendredi des chefs d’état-major des armées françaises et britanniques à Kiev.Français et Britanniques proposent de déployer un contingent de pays européens en Ukraine pour constituer une “force de réassurance” destinée à prévenir une reprise du conflit une fois un cessez-le-feu mis en place.Ils ont discuté du “maintien d’un soutien déterminé à l’armée ukrainienne” pour “poursuivre le combat” face à la Russie, a déclaré le chef d’état-major français, le général Thierry Burkhard, sur X.L’Ukraine accuse Moscou de jouer la montre pour profiter de son avantage sur le front afin de conquérir davantage de territoires.”La Russie ne veut pas de cessez-le-feu”, a accusé samedi soir Volodymyr Zelensky, selon lequel, après le tir de missile meurtrier, Moscou avait lancé une attaque de drones “pendant l’opération de sauvetage”, tuant “une personne de plus”.”Ceux qui sont capables de telles choses ne sont pas humains”, a-t-il ajouté.Les Etats-Unis avaient proposé un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, mais Donald Trump n’a pu obtenir à ce stade de Moscou qu’un accord pour un cessez-le-feu en mer Noire et un moratoire très flou concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que les deux parties s’accusent de violer.Le ministère russe de la Défense a encore accusé l’Ukraine d’avoir attaqué ce type d’infrastructures à 14 reprises de vendredi à samedi, ce qu’a réfuté Kiev.

Frappe meurtrière en Ukraine : Zelensky dénonce une “faible” réaction américaine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé samedi la “faible” réaction de l’ambassade américaine en Ukraine à une frappe ayant tué 18 personnes dont neuf enfants la veille à Kryvyï Rig, lui reprochant d’avoir “peur” de mettre en cause la Russie.Cette attaque de missile russe a frappé vendredi un quartier résidentiel près d’une aire de jeux pour enfants de cette ville du centre de l’Ukraine, selon les autorités locales.Soixante-douze personnes ont été blessées, dont 12 enfants, a déclaré le gouverneur de la région Dnipropetrovsk, Sergiy Lysak. Les autorités de la ville ont déclaré trois jours de deuil.L’ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink, s’était dite vendredi soir “horrifiée” par cette “frappe de missile balistique”, sans en mentionner dans un premier temps la provenance.”Malheureusement, la réaction de l’ambassade américaine est désagréablement étonnante: un pays et un peuple si forts, et une réaction si faible”, a critiqué samedi Volodymyr Zelensky, natif de Kryvyï Rig. “Ils ont même peur de prononcer le mot +russe+ en parlant du missile qui a tué les enfants”, a-t-il ajouté sur les réseaux sociaux.Samedi, après ces critiques, Mme Brink a évoqué les “attaques russes” lors d’une visite à Kharkiv (nord-est de l’Ukraine).Il est rare que Volodymyr Zelensky adopte publiquement un tel ton en évoquant ses alliés.Washington a été le premier soutien militaire et financier de l’Ukraine, depuis le début de l’invasion russe en février 2022, mais le président Donald Trump a multiplié ces derniers mois les critiques contre Volodymyr Zelensky.Les deux hommes ont eu une altercation verbale et publique à la Maison Blanche fin février. Si les tensions sont depuis retombées, les relations semblent toujours fragiles.M. Trump s’est rapproché du président russe Vladimir Poutine, avec lequel il affirme vouloir négocier la fin de la guerre au plus vite.Sa main tendue à Moscou a été mal reçue à Kiev, même si Donald Trump a depuis aussi menacé la Russie de nouvelles sanctions.Bridget Brink avait été nommée ambassadrice en 2022 par le prédécesseur démocrate de Donald Trump, Joe Biden, qui avait une position bien plus dure contre le Kremlin.Dans ses récentes réactions à des attaques en Ukraine, elle évite de nommer directement la Russie, ce qu’elle faisait régulièrement jusque-là.- De trois à 17 ans -La frappe de vendredi à Kryvyï Rig, l’une des pires des dernières semaines, a particulièrement choqué en raison du jeune âge de certaines victimes.Les mineurs décédés étaient âgés de trois à 17 ans, selon Volodymyr Zelensky, qui est natif de cette ville.Des images publiées sur les réseaux sociaux, et dont l’authenticité n’a pas pu être vérifiée par l’AFP, montraient des corps sans vie, dont l’un étendu devant des balançoires.Le ministère russe de la Défense a dit avoir mené “une frappe de précision” sur un restaurant “où se réunissaient des commandants de formations et des instructeurs occidentaux”. Une “fausse information” destinée à “couvrir son crime cynique”, selon l’armée ukrainienne.Volodymyr Zelensky a repris une autre partie du communiqué de Mme Brink, pour qui ce type de frappes est la raison pour laquelle la guerre devait se terminer.”La guerre doit cesser. Mais pour y parvenir, nous ne devons pas avoir peur d’appeler un chat un chat”, a rétorqué M. Zelensky.”Il est faux et dangereux de garder le silence sur le fait que c’est la Russie qui tue des enfants avec des missiles balistiques”, a-t-il réaffirmé samedi soir. “Cela ne fait qu’inciter la racaille de Moscou à poursuivre la guerre et à ignorer encore plus la diplomatie”, a-t-il ajouté.- “Pas humain” -M. Zelensky a salué des “progrès tangibles”, avec de “premiers détails concernant la manière dont pourrait être déployé” un contingent européen en Ukraine en cas de cessez-le-feu, après la venue vendredi des chefs d’état-major des armées françaises et britanniques à Kiev.Français et Britanniques proposent de déployer un contingent de pays européens en Ukraine pour constituer une “force de réassurance” destinée à prévenir une reprise du conflit une fois un cessez-le-feu mis en place.Ils ont discuté du “maintien d’un soutien déterminé à l’armée ukrainienne” pour “poursuivre le combat” face à la Russie, a déclaré le chef d’état-major français, le général Thierry Burkhard, sur X.L’Ukraine accuse Moscou de jouer la montre pour profiter de son avantage sur le front afin de conquérir davantage de territoires.”La Russie ne veut pas de cessez-le-feu”, a accusé samedi soir Volodymyr Zelensky, selon lequel, après le tir de missile meurtrier, Moscou avait lancé une attaque de drones “pendant l’opération de sauvetage”, tuant “une personne de plus”.”Ceux qui sont capables de telles choses ne sont pas humains”, a-t-il ajouté.Les Etats-Unis avaient proposé un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, mais Donald Trump n’a pu obtenir à ce stade de Moscou qu’un accord pour un cessez-le-feu en mer Noire et un moratoire très flou concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, que les deux parties s’accusent de violer.Le ministère russe de la Défense a encore accusé l’Ukraine d’avoir attaqué ce type d’infrastructures à 14 reprises de vendredi à samedi, ce qu’a réfuté Kiev.

Anti-Trump rallies draw thousands across the US

Thousands of people descended Saturday on Washington’s National Mall and rallied in other cities across the United States and abroad in opposition to the policies of Donald Trump, in the largest protests since he returned to the presidency.A big “HANDS OFF!” banner stretched across the stage of an outdoor theater just a few blocks from the White House, with protesters holding signs that read “Not My President!”, “Fascism has Arrived,”  “Hands Off Our Social Security” and “Wake Up and Smell the Coup.”Jane Ellen Saums, 66, said she was dismayed to see the Trump administration dismantling America’s long-standing democratic institutions.”It’s extremely concerning to see what is happening to our government, and all of the checks and balances that have been put in place that are being totally run over — everything from the environment to personal rights,” said the real estate worker who came dressed as Mother Nature, wrapped in ivy and holding a globe.At a time of spreading global resentment against the Republican president — heightened by his announcement Wednesday of sweeping tariffs against scores of countries — demonstrators also marched in several European capitals.”What’s happening in America is everyone’s problem,” Liz Chamberlin, a dual US-British citizen living in England told AFP at a London rally. “It’s economic lunacy… He is going to push us into a global recession.”And in Berlin, 70-year-old retiree Susanne Fest said Trump had created “a constitutional crisis,” adding, “The guy is a lunatic.”In the US, a loose coalition of dozens of left-leaning groups like MoveOn and Women’s March organized “Hands Off” events in more than 1,000 cities and in every congressional district, the groups said. The unifying theme: the growing resentment of what another organizing group, Indivisible, has called “the most brazen power grab in modern history,” led by Trump and his close advisor Elon Musk.Trump has angered many Americans by moving aggressively to downsize the government, unilaterally impose his conservative values and sharply pressure even friendly countries over borders and trade terms — causing stock markets to tank.”People here in the United States are really not cool with what’s going on in DC right now,” protester Rachael Nevins told AFP at a rally in New York.Many Democrats are irate that their party, in the minority in both houses of Congress, has seemed so helpless to resist Trump’s aggressive moves.”The Democrat Party is kind of wimping out… and not actually standing up for our rights,” said Abbott Sherwin, 19, a college student from Raleigh, North Carolina who was marching in Washington, adding that “the Republican Party is a cult around Trump.” – Sleeping giant awakened? –  Thousands of people convened on the National Mall, just blocks from the White House, to hear speakers including Representative Jamie Raskin, a Democrat who served as impeachment manager during Trump’s second impeachment. “They’ve woken up a sleeping giant, and they haven’t seen nothing yet,” activist Graylan Hagler, 71, told the crowd. “We will not sit down, we will not be quiet, and we will not go away.”Saturday’s demonstrations were largely peaceful. A festive atmosphere prevailed on a mild day in Washington, with protesters ranging from the elderly to young couples with infants in strollers.A Women’s March protest shortly after Trump’s first election in 2016 drew an estimated half-million people to Washington. Organizers for the latest Washington rally had predicted a turnout of 20,000 but by Saturday afternoon said the number appeared considerably larger. As Trump continues aggressively shaking things up in Washington and beyond, his approval rating has fallen to its lowest since taking office, according to recent polling.But despite pushback around the globe to his sweeping imposition of tariffs, and bubbling resentment from many Americans, the White House has dismissed the protests.The Republican president, still popular with his base, has given no sign of relenting.”My policies will never change,” Trump said Friday.

Angleterre: Arsenal freiné avant Madrid, Aston Villa en forme avant Paris

Arsenal a lâché des points contre Everton (1-1) et Aston Villa a lâché les chevaux contre Nottingham Forest (2-1), samedi à l’approche de leurs chocs en Ligue des champions, respectivement contre le Real Madrid et le Paris Saint-Germain.Les champions de France vont recevoir mercredi une équipe d’Aston Villa ayant le vent dans le dos, portée par sept victoires successives toutes compétitions confondues.Les hommes d’Unai Emery ont prospéré sur un départ canon, avec des buts précoces et rapprochés de Morgan Rogers (13e) et Donyell Malen (15e, 2-0), pour mettre à terre le troisième de Premier League.Nottingham a réduit le score grâce à l’entrant Jota Silva (57e, 2-1) mais a aussi écopé face aux vagues successives de Villa. Il a fallu un Matz Sels vigilant pour empêcher Rogers (66e), Marco Asensio (69e), Youri Tielemans (72e) et Marcus Rashford (90e+2) de marquer.Emery a reposé au passage plusieurs titulaires attendus au Parc des princes, que ce soit Rashford, Boubacar Kamara et John McGinn, tous entrés en seconde période.Au classement, Aston Villa (6e, 51 pts) se glisse entre Manchester City (5e, 51 pts) et Newcastle (7e, 50 pts), engagés respectivement contre Manchester United dimanche et Leicester lundi.- Liverpool sur orbite -Forest (3e, 57 pts) de son côté ne profite pas du faux-pas d’Arsenal (2e, 62 pts) plus tôt à Everton.Les “Gunners” n’ont donc pas tout perdu samedi, mais c’est une maigre consolation pour les Londoniens, probablement hors-jeu désormais dans la course au titre.Le leader Liverpool (73 pts) n’a en effet besoin d’empocher que onze points sur ses huit derniers matches, en comptant celui de dimanche à Fulham, pour être sacré.Arsenal a converti sa domination par Leandro Trossard (34e, 0-1), mais il s’est fait rejoindre au retour des vestiaires sur un pénalty concédé par Myles Lewis-Skelly et converti par Iliman Ndiaye (49e, 1-1).”Le début de la seconde période a été très mauvais: nous avons donné le ballon, nous ne savions pas trop comment combiner et ensuite il y a cette décision d’accorder un pénalty. Pour moi, il n’y a jamais pénalty”, a résumé l’entraîneur Mikel Arteta sur Sky Sports.Arteta avait fait le choix, au coup d’envoi, de laisser plusieurs titulaires habituels sur le banc en prévision de la réception du Real Madrid mardi.Les entrées successives de Gabriel Martinelli, Martin Odegaard ou encore Bukayo Saka n’ont pas suffi pour l’emporter.- Wolverhampton presque sauvé -Brighton (8e, 47 pts) et Bournemouth (9e, 45 pts) ont eux aussi perdu des points samedi.Les premiers se sont inclinés 2-1 chez leur ennemi Crystal Palace dans une rencontre où trois cartons rouges ont été distribués.Le succès des “Eagles” a été lancé par Jean-Philippe Mateta (3e, 1-0), buteur en 2025 pour la neuvième fois en dix matches de Premier League. Danny Welbeck a répondu (31e, 1-1), mais Daniel Munoz a remis les siens devant (2-1, 54e).Palace a évolué à neuf après les expulsions d’Eddie Nketiah (78e) et Marc Guéhi (90e+1), avant que Jan Paul van Hecke (90e+6) ne laisse Brighton à dix.De son côté, Bournemouth a été incapable de dominer West Ham (2-2) malgré un doublé d’Evanilson. Niclas Füllkrug (61e, 1-1) et Jarrod Bowen (69e, 2-1) ont marqué de la tête entre les deux buts du Brésilien (38e, 79e).Dans l’autre rencontre de l’après-midi, Wolverhampton a obtenu une victoire probablement décisive pour son maintien, sur la pelouse de l’actuel premier relégable Ipswich (2-1).L’équipe dirigée par Vitor Pereira (17e, 32 pts) compte douze points d’avance sur son adversaire du jour (18e, 20 pts) à sept matches de la fin du championnat.L’ancien Parisien Pablo Sarabia, entré en seconde période, a égalisé (72e) puis adressé une passe décisive à Jorgen Strand Larsen (84e).

Rahul, Jaiswal fire as Delhi and Rajasthan register big IPL wins

In a day for India openers, KL Rahul and Yashasvi Jaiswal stood out to guide Delhi Capitals and Rajasthan Royals to commanding victories in the Indian Premier League on Saturday.Rahul returned to open the batting for unbeaten Delhi and struck 77 to help his team down Chennai Super Kings by 25 runs for their third straight win of this season.In the second match of the day, Jaiswal smashed 67 to set up a 50-run win for Rajasthan who handed Punjab their first loss of this season at Mullanpur, near Chandigarh.The left-handed Jaiswal led the batting charge in his 45-ball knock and a 89-run opening stand with skipper Sanju Samson to steer Rajasthan to 205-4.Wicketkeeper-batsman Samson’s 38, in his return to captaincy this season, and an unbeaten 43 off 25 balls by Riyan Parag helped Rajasthan breach the 200-run mark for the first time at the venue in six matches.Inaugural champions Rajasthan then restricted the opposition to 155-9 despite Nehal Wadhera’s 41-ball 62 and hand Punjab their first loss of the season in three matches.Rajasthan’s England import Jofra Archer took two wickets in the first over of the chase and returned figures of 3-25 and was named player of the match.Fellow seam bowler Sandeep Sharma complemented Archer’s raw pace – he was hitting speeds of over 140 kmph – by picking up two wickets with his less explosive medium pace. “That is a very deadly combo – one guy bowling around 150 and another bowling around 115,” said Samson. “We all love it when he (Archer) bowls those quick overs.”- Rahul plays anchor -Earlier in game one, Delhi elected to bat first and reached 183-6, riding on Rahul’s 51-ball knock that included key partnerships at Chennai’s M.A. Chidambaram Stadium.Delhi bowlers combined to restrict five-time winners Chennai to 158-5 and stay unbeaten in this edition of the popular T20 tournament.Chennai slipped to their third successive loss and second at home this season.Delhi batters set up victory with Rahul playing an anchor role after taking over as opener from South Africa’s Faf du Plessis who was not fit for the match.The 32-year-old Rahul, a wicketkeeper-batsman, started his international career as opener but later batted in different positions and recently took the number six slot in the ODI Champions Trophy won by India.”I was personally prepping to play at the top of the order before the IPL started,” Rahul said after being named player of the match.”I was happy that I got the opportunity today at the top of the order. It’s more mental, and the pattern and process of getting in. I like to get used to doing the same thing.”Since I have been going up and down the order, it takes me a few minutes to get used to it.”Rahul lost his opening partner Jake Fraser-McGurk for a duck off left-arm quick Khaleel Ahmed but stood firm to get going with Abishek Porel, who hit 33 off 20 balls.Ravindra Jadeja dismissed left-handed Porel with his left-arm spin, but the Delhi batters kept chipping away with Rahul steady at one end.Rahul put on partnerships with skipper Axar Patel, who hit 21, Sameer Rizvi, who made 20, and then Tristan Stubbs, who struck an unbeaten 24, to keep up the batting charge.Rahul fell to Sri Lanka pace bowler Matheesha Pathirana in the final over after he hit six fours — including a cheeky reverse lap shot — and three sixes.In reply, Chennai were never in the chase despite Vijay Shankar’s valiant 69 not out.Former captain M.S. Dhoni walked out to loud cheers in the 11th over but the once top finisher in international cricket again proved a pale shadow of his former self.The 43-year-old Dhoni made 30 off 26 deliveries in an underwhelming show by him and his team.

Narcobanditisme et corruption: une greffière de Marseille écrouée

Fait rarissime, une greffière du tribunal judiciaire de Marseille a été incarcérée, soupçonnée d’avoir transmis des informations judiciaires à un trafiquant avec qui elle entretenait une liaison, une alerte de plus face aux risques de corruption liés à un narcobanditisme de plus en plus puissant.Cette fonctionnaire d’une trentaine d’années a été “mise en examen pour complicité de trafic de stupéfiants, association de malfaiteurs, non justification de ressources, violation du secret professionnel et consultation illicite de fichiers judiciaires”, a confirmé à l’AFP le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, après des informations émanant d’une source judiciaire.Elle a ensuite été placée en détention provisoire vendredi ,sur décision du juge des libertés et de la détention.Cette greffière, dont le métier consiste à assister les magistrats dans leurs dossiers, authentifier les actes juridictionnels ou jouer un rôle d’intermédiaire dans les procédures, avec les avocats notamment, menait un train de vie qui ne correspondait pas à ses revenus.Il lui est notamment reproché, ce qu’elle conteste en partie, d’avoir consulté des fichiers et transmis des informations à un trafiquant avec lequel elle vivait jusqu’à ce qu’il soit incarcéré après une condamnation, a-t-on appris de source policière.C’est en menant des investigations autour d’un réseau de trafic de cocaïne et de cannabis à Marseille, épicentre du narcobanditisme en France, que les enquêteurs de l’Office anti-stupéfiants (Ofast) ont découvert qu’elle vivait avec la tête de ce réseau qui n’appartient pas à la DZ Mafia mais entretient des liens avec ce groupe criminel et notamment avec les dealers de la cité des Oliviers A, très important point de deal des quartiers Nord, selon cette même source.”Elle était au courant de choses troublantes, elle consultait des renseignements sur des personnes liées à son compagnon et sur leurs ennemis”, ajoute la source policière. Quinze autres personnes ont été mises en examen dans le cadre de cette information judiciaire, dont 13 ont été aussi incarcérées.- Pas juste des enveloppes -“La corruption ne se limite pas à la simple remise d’une enveloppe” et “ça reste exceptionnel dans les tribunaux, mais lorsqu’il y a des moutons noirs, il faut savoir les identifier et s’en séparer”, commentait samedi une source proche de l’enquête auprès de l’AFP.Selon elle, cette affaire est en tous cas une nouvelle preuve “de la puissance financière des trafiquants, qui augmente le risque de corruption”.En charge de cette enquête, l’Office anti-stupéfiants (Ofast) de Marseille, service réputé d’enquête, a lui . été éclaboussé cette semaine avec la mise en examen et l’incarcération de deux de ses membres pour trafic de stupéfiants en bande organisée, blanchiment ou faux en écriture publiqueContacté par l’AFP, la présidence du tribunal judiciaire de Marseille n’a pas souhaité réagir samedi, soulignant que cette procédure “relève à présent du juge d’instruction saisi de l’affaire” au tribunal judiciaire d’Aix.Procureur général près la cour d’appel d’Aix-en-Provence, Franck Rastoul, sollicité par l’AFP, a lui rappelé que “la justice doit passer partout, y compris chez elle si nécessaire”: “Cette affaire est un rappel ferme à l’ordre sur les exigences qui pèsent sur tous et notamment sur le personnel judiciaire”.La source policière contactée par l’AFP a elle confié sa “colère” et “sa grande tristesse” face à ces deux dossiers impliquant des policiers et du personnel judiciaire.Après le bain de sang de 2023, avec près de 50 morts, le nombre de narchomicides a baissé de moitié l’an dernier à Marseille. Sur 2025, l’AFP recense un seul mort à ce stade.Mais si les homicides sont moins nombreux, le trafic est loin d’avoir disparu. Cette semaine, l’Ofast a ainsi mené un coup de filet à la cité du Castellas (15e arrondissement) et interpellé 16 personnes, toutes mises en examen. Parmi elles, neuf ont été écrouées, dont le frère aîné d’un des chefs présumés de la DZ Mafia, selon la source policière. Quelque 92.000 euros en liquide ont également été saisis.L’Assemblée nationale vient justement d’adopter une proposition de loi sénatoriale pour “sortir la France du piège du narcotrafic”, qui prévoit notamment la création d’un Parquet national anticriminalité organisée (Pnaco) ou un nouveau régime carcéral d’isolement pour les trafiquants les plus dangereux.

“Tenez bon”, lance Trump pour l’entrée en vigueur des droits de douane de 10%

“Tenez bon”, a lancé samedi Donald Trump après l’entrée en vigueur des droits de douane additionnels de 10% visant une grande partie des produits importés par les Etats-Unis, reconnaissant que cela n’allait “pas être facile”.Ce plancher universel de 10%, s’ajoutant aux taxes douanières qui existaient au préalable, représente une déflagration pour le commerce mondial qui doit s’amplifier dans les jours qui suivent.”C’est une révolution économique et nous allons gagner”, a écrit en lettres majuscules le président américain sur sa plateforme Truth Social samedi, exhortant toutefois ses compatriotes à “tenir bon” car “ce ne sera pas facile”.”Le résultat final sera historique”, a-t-il également promis.Ces droits de douane de 10% visent une grande partie des produits que les Etats-Unis importent du reste du monde, certains biens étant toutefois exemptés pour l’heure, dont le pétrole, les semi-conducteurs, ou encore les minéraux introuvables sur le sol américain. L’acier, l’aluminium et les voitures importés ne sont pas non plus concernés, mais ils sont déjà visés par un taux de 25% de taxes douanières.Canada et Mexique restent exemptés de cette nouvelle vague, mais pour une partie seulement de leurs exportations, le solde faisant déjà l’objet de taxes supplémentaires.- “Dans l’intérêt de personne” -L’addition sera nettement plus lourde dès le 9 avril pour des dizaines de pays qui exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’importent de produits américains. +54% au total pour la Chine (visée en plusieurs temps), +20% pour l’Union européenne (UE), +46% pour le Vietnam, +24% pour le Japon…Samedi, l’entrepreneur américain Elon Musk a pris le contrepied de son allié Donald Trump en plaidant pour une “zone de libre-échange” à droits de douane nuls incluant Amérique du Nord et Europe, lors d’une interview en visio-conférence par le dirigeant italien d’extrême droite Matteo Salvini.Au sein de la majorité républicaine au Congrès, quelques voix commencent aussi à s’élever contre ce brutal tour de vis.”La liberté et la paix s’appuient sur des marchés ouverts et du libre-échange”, a écrit le sénateur du Kentucky Rand Paul sur X (ex-Twitter).Son collègue Chuck Grassley avait déposé jeudi, conjointement avec son homologue démocrate Maria Cantwell, une proposition de loi limitant les prérogatives du président en matière de droits de douane.Une guerre commerciale n’est “dans l’intérêt de personne” mais rien ne doit être “exclu”, ont abondé samedi le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron, lors d’un entretien téléphonique.Le Bangladesh a convoqué une réunion d’urgence samedi pour répondre aux craintes du secteur textile de son pays, deuxième plus grand fabricant de vêtements au monde qui exporte 20% de ses produits finis aux Etats-Unis.L’ONU commerce et développement (Cnuced) s’est inquiétée vendredi de trouver toujours dans la liste les pays plus pauvres de la planète.L’organisation internationale a souligné que les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement n’étaient responsables, respectivement, que de 1,6% et 0,4% du déficit commercial américain.- Des milliers de milliards partis en fumée -L’annonce mercredi de Donald Trump, justifiée par l'”urgence nationale” de réduire le déficit américain, a foudroyé l’économie mondiale. Les barrières douanières promises seront aussi hautes, selon les économistes, que dans les années 1930 aux Etats-Unis, à une époque où les flux étaient éminemment plus faibles et les pays moins dépendants de la production des autres.Face à la riposte annoncée par Pékin (+34% sur les produits américains dès le 10 avril) et aux craintes d’une spirale négative pour l’économie mondiale, les marchés financiers se sont effondrés.En deux jours, Wall Street a vu s’envoler plus de 6.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, selon l’indice Dow Jones US Total Stock Market.Exhorté vendredi par Donald Trump à baisser les taux d’intérêt, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) a brossé un tableau plutôt sombre des perspectives pour l’économie américaine, avec les droits de douane: potentiellement plus d’inflation, moins de croissance et davantage de chômage.