Brésil: des leaders indigènes veulent peser comme les chefs d’Etat à la COP30

Plusieurs milliers de représentants de peuples autochtones d’Amazonie et d’Océanie se sont retrouvés lundi à Brasilia, réclamant “la même voix et le même pouvoir” pour leurs leaders que pour les chefs d’Etat à la COP30, prévue en novembre au Brésil.Arborant pour la plupart tenues traditionnelles et peintures corporelles, les délégations de 200 peuples se sont présentées aux rythmes des maracas et des tambours, soulevant un nuage de poussière à quelques encablures des sièges des institutions dans la capitale brésilienne.Quelque 8.000 personnes participent au campement qui se tient jusqu’à vendredi, selon les organisateurs.Cette année, le rassemblement annuel “Terre libre”, qui regroupe habituellement surtout des représentants de peuples indigènes brésiliens, reçoit des délégations de Bolivie, d’Equateur, du Guyana, de Guyane française, du Surinam et du Venezuela, ainsi que d’Australie, des îles Fidji et d’autres pays d’Océanie.Tous ces peuples autochtones disent partager la même vulnérabilité face au réchauffement climatique.”Nous exigeons que les leaders des communautés indigènes et locales aient la même voix et le même pouvoir que les chefs d’Etat à la COP30, avec la même légitimité et le même pouvoir décisionnaire que les représentants des pays”, a affirmé Alana Manchineri, une cheffe indigène du Brésil, lisant une déclaration conjointe des peuples représentés.Cette déclaration réclame par ailleurs des “financements directs” pour les peuples autochtones, afin qu’ils puissent préserver l’environnement et être “compensés pour les dommages subis”.”Dans le Pacifique, nous avons des difficultés spécifiques, mais nous voulions être ici pour montrer aux indigènes d’Amazonie que nous pouvons lutter” ensemble, a déclaré à l’AFP Alisi Rabukawaqa, venue des îles Fidji, où l’augmentation du niveau de l’océan a des conséquences concrètes sur la vie de son peuple.”L’eau salée entre sur les terres où nous plantons notre nourriture”, a alerté cette jeune femme de 37 ans.La présidence brésilienne de la COP30 a annoncé la création d’un “Cercle de leaders indigènes” pour permettre que les peuples autochtones soient entendus lors de cette conférence de l’ONU sur le climat, du 10 au 21 novembre dans la ville amazonienne de Belem (nord).Sous le mot d’ordre “Nous sommes la réponse”, le rassemblement “Terre libre” prévoit cette semaine plusieurs cortèges vers l’Esplanade des ministères, un des lieux de pouvoir emblématiques de Brasilia, capitale à l’architecture futuriste inaugurée en 1960.

Le roi Charles III et Camilla sont arrivés en Italie pour une visite d’Etat

Le roi Charles III est arrivé lundi en Italie pour une visite d’Etat au cours de laquelle le monarque britannique fera un discours devant le parlement et visitera le Colisée, mais ne verra pas le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Ce voyage de quatre jours a été maintenu malgré le bref passage à l’hôpital de Charles III le 27 mars, après qu’il eut ressenti des “effets secondaires” de son traitement contre le cancer.Le monarque âgé de 76 ans, soigné depuis plus d’un an pour un cancer dont la nature n’a jamais été révélée, avait été mis au repos durant plusieurs jours.L’avion transportant Charles et son épouse la reine Camilla, qui célèbreront leurs 20 ans de mariage à Rome, a atterri à l’aéroport international de Rome-Ciampino vers 17H15 locales (15H15 GMT). Accueilli par une garde d’honneur, le couple royal est descendu d’avion sous un soleil resplendissant. Charles est apparu souriant, tandis que Camilla arborait une robe élégante en crêpe bleu.Charles connaît bien l’Italie, où il a effectué 17 visites officielles, mais c’est la première en tant que roi depuis la mort de sa mère Elizabeth II en 2022.”Alors que nous entamons notre première visite en Italie en tant que roi et reine, nous sommes impatients de célébrer notre vingtième anniversaire de mariage dans un endroit si spécial – et avec des gens si merveilleux! A presto, Roma e Ravenna!”, a écrit dans la soirée le couple royal sur X.Pour l’ambassadeur britannique en Italie, Edward Llewellyn, cette visite intervient à un “moment clé” alors que Londres cherche “à relancer ses relations avec ses partenaires européens” cinq ans après le Brexit.Le programme de cette visite d’Etat a été chamboulé avec l’annulation de la rencontre prévue mardi de Charles III avec le pape François au Vatican. Ce dernier a passé plus de cinq semaines à l’hôpital pour soigner une double pneumonie, et est toujours convalescent. L’annulation de leur entretien a été prise d’un “commun accord” avec le Saint-Siège, avait précisé le palais de Buckingham fin mars. La dernière visite de Charles au Vatican remonte à 2019.- Noces de porcelaine -Pour cette première visite du roi en Italie depuis son couronnement, le couple royal doit notamment être reçu par le président de la République, Sergio Mattarella, et par la cheffe du gouvernement ultraconservateur aux affaires depuis deux ans et demi, Giorgia Meloni.Charles III sera également “le premier monarque britannique à s’adresser à une séance du Parlement italien”, a indiqué le palais de Buckingham. Avant lui, seuls le roi d’Espagne Juan Carlos – né à Rome – et son fils Felipe avaient eu cet honneur.Le roi pourrait s’exprimer à cette occasion en italien, croit savoir la presse romaine.Le roi et la reine visiteront également le Colisée en compagnie du ministre italien de la Culture Alessandro Giuli. L’un des moments marquants de cette visite sera certainement pour Charles III et Camilla le banquet d’Etat prévu mercredi, jour du 20e anniversaire de mariage du couple royal britannique, au palais du Quirinal, la résidence officielle du président de la République, en présence de 150 invités.Ils s’étaient mariés civilement le 9 avril 2005, après une longue liaison adultère aux dépens de la défunte princesse Diana, mère de l’héritier du trône, le prince de Galles William.Le couple royal doit aussi se rendre à Ravenne, dans le nord-est du pays, où il assistera à une cérémonie marquant le 80ème anniversaire de la libération de cette région de l’occupation nazie par les forces alliées, le 10 avril 1945.Charles et Camilla doivent également y visiter la tombe de l’écrivain italien Dante Alighieri, auteur de la Divine Comédie et considéré comme “le père” de la langue italienne.Cette visite d’Etat en Italie est la seconde effectuée par Charles III depuis qu’il a repris ses activités publiques au printemps 2024. En octobre, il s’était rendu en Australie et aux Samoa pour un voyage de onze jours.Il a également fait un bref déplacement en France en juin pour les commémorations du Débarquement de Normandie, et en Pologne, en janvier, pour les 80 ans de la libération du camp de concentration nazi d’Auschwitz.

Le roi Charles III et Camilla sont arrivés en Italie pour une visite d’Etat

Le roi Charles III est arrivé lundi en Italie pour une visite d’Etat au cours de laquelle le monarque britannique fera un discours devant le parlement et visitera le Colisée, mais ne verra pas le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Ce voyage de quatre jours a été maintenu malgré le bref passage à l’hôpital de Charles III le 27 mars, après qu’il eut ressenti des “effets secondaires” de son traitement contre le cancer.Le monarque âgé de 76 ans, soigné depuis plus d’un an pour un cancer dont la nature n’a jamais été révélée, avait été mis au repos durant plusieurs jours.L’avion transportant Charles et son épouse la reine Camilla, qui célèbreront leurs 20 ans de mariage à Rome, a atterri à l’aéroport international de Rome-Ciampino vers 17H15 locales (15H15 GMT). Accueilli par une garde d’honneur, le couple royal est descendu d’avion sous un soleil resplendissant. Charles est apparu souriant, tandis que Camilla arborait une robe élégante en crêpe bleu.Charles connaît bien l’Italie, où il a effectué 17 visites officielles, mais c’est la première en tant que roi depuis la mort de sa mère Elizabeth II en 2022.”Alors que nous entamons notre première visite en Italie en tant que roi et reine, nous sommes impatients de célébrer notre vingtième anniversaire de mariage dans un endroit si spécial – et avec des gens si merveilleux! A presto, Roma e Ravenna!”, a écrit dans la soirée le couple royal sur X.Pour l’ambassadeur britannique en Italie, Edward Llewellyn, cette visite intervient à un “moment clé” alors que Londres cherche “à relancer ses relations avec ses partenaires européens” cinq ans après le Brexit.Le programme de cette visite d’Etat a été chamboulé avec l’annulation de la rencontre prévue mardi de Charles III avec le pape François au Vatican. Ce dernier a passé plus de cinq semaines à l’hôpital pour soigner une double pneumonie, et est toujours convalescent. L’annulation de leur entretien a été prise d’un “commun accord” avec le Saint-Siège, avait précisé le palais de Buckingham fin mars. La dernière visite de Charles au Vatican remonte à 2019.- Noces de porcelaine -Pour cette première visite du roi en Italie depuis son couronnement, le couple royal doit notamment être reçu par le président de la République, Sergio Mattarella, et par la cheffe du gouvernement ultraconservateur aux affaires depuis deux ans et demi, Giorgia Meloni.Charles III sera également “le premier monarque britannique à s’adresser à une séance du Parlement italien”, a indiqué le palais de Buckingham. Avant lui, seuls le roi d’Espagne Juan Carlos – né à Rome – et son fils Felipe avaient eu cet honneur.Le roi pourrait s’exprimer à cette occasion en italien, croit savoir la presse romaine.Le roi et la reine visiteront également le Colisée en compagnie du ministre italien de la Culture Alessandro Giuli. L’un des moments marquants de cette visite sera certainement pour Charles III et Camilla le banquet d’Etat prévu mercredi, jour du 20e anniversaire de mariage du couple royal britannique, au palais du Quirinal, la résidence officielle du président de la République, en présence de 150 invités.Ils s’étaient mariés civilement le 9 avril 2005, après une longue liaison adultère aux dépens de la défunte princesse Diana, mère de l’héritier du trône, le prince de Galles William.Le couple royal doit aussi se rendre à Ravenne, dans le nord-est du pays, où il assistera à une cérémonie marquant le 80ème anniversaire de la libération de cette région de l’occupation nazie par les forces alliées, le 10 avril 1945.Charles et Camilla doivent également y visiter la tombe de l’écrivain italien Dante Alighieri, auteur de la Divine Comédie et considéré comme “le père” de la langue italienne.Cette visite d’Etat en Italie est la seconde effectuée par Charles III depuis qu’il a repris ses activités publiques au printemps 2024. En octobre, il s’était rendu en Australie et aux Samoa pour un voyage de onze jours.Il a également fait un bref déplacement en France en juin pour les commémorations du Débarquement de Normandie, et en Pologne, en janvier, pour les 80 ans de la libération du camp de concentration nazi d’Auschwitz.

Boeing échappe de nouveau à un procès civil lié à l’accident d’Ethiopian

Le constructeur aéronautique Boeing a de nouveau échappé in extremis à la tenue d’un procès fédéral civil lié au crash d’un 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines en mars 2019, grâce à des accords conclus dimanche.Un procès avec jury populaire, prévu pour durer deux semaines, devait commencer lundi matin à Chicago (Illinois) pour examiner deux plaintes déposées par des proches de victimes du crash, qui a fait 157 morts.”Les deux plaintes ont abouti à un accord dimanche soir”, a indiqué lundi à l’AFP le cabinet Clifford, qui représente de nombreux proches de victimes.”Nous avons pris l’engagement dès le début de compenser de façon complète et équitable les familles et en avons accepté la responsabilité juridique”, a commenté Boeing lundi.”Nous continuons d’oeuvrer pour trouver une issue équitable aux plaintes des proches”, a poursuivi le groupe, se disant “profondément désolé”.Ce procès aurait été le premier au civil contre Boeing lié à cette catastrophe aérienne. Un accord à l’amiable peut intervenir à tout moment, même pendant un procès.Le 10 mars 2019, un Boeing 737 MAX 8 effectuant le vol ET302 d’Ethiopian Airlines entre Addis Abeba et Nairobi s’est écrasé au sud-est de la capitale éthiopienne six minutes après le décollage, tuant les 157 personnes à bord.Des proches de 155 victimes ont déposé un recours contre Boeing entre avril 2019 et mars 2021 pour mort injustifiée et négligence, entre autres. Selon un proche du dossier, au 27 mars, dix-huit plaintes étaient encore ouvertes.Au moins quatre plaintes supplémentaires ont, depuis, donné lieu à un accord en incluant les deux conclus dimanche, selon plusieurs sources.Pour simplifier la procédure, le juge fédéral Jorge Alonso a constitué des groupes de cinq à six plaintes et a fixé, pour chaque groupe, une date de procès. Si toutes les plaintes d’un groupe aboutissent à un accord amiable, le procès est annulé.- Dernière minute -Boeing avait déjà échappé in extremis en novembre à ce qui aurait alors été le premier procès civil lié à cet accident, grâce à une entente en fin d’après-midi la veille du procès.Au moins deux autres procès sont programmés pour 2025: le 14 juillet et le 3 novembre.Ces procès ont simplement vocation à déterminer le montant de l’indemnisation des proches. Des témoins (famille, amis, collègues, etc) viennent parler de la victime et de l’impact de sa disparition sur leur vie.Les accords hors tribunaux, dont les conditions sont traditionnellement confidentielles, sont fréquents dans les procédures civiles aux Etats-Unis. Il appartient ensuite au juge de les approuver ou non.L’avion accidenté avait été livré en octobre 2018. Boeing “a accepté publiquement et dans les poursuites civiles la responsabilité des accidents du MAX car la conception du (logiciel antidécrochage) MCAS a contribué à ces événements”, avait relevé un avocat de l’avionneur lors d’une audience en octobre.Ce logiciel est aussi impliqué dans l’accident d’un 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air qui s’est écrasé en mer le 29 octobre 2018 une dizaine de minutes après son décollage de Jakarta, tuant 189 personnes.Les vols commerciaux de ce modèle ont commencé en mai 2017. Toute la famille des 737 MAX a été clouée au sol pendant plus de vingt mois après ces catastrophes.Plusieurs dizaines de plaintes civiles ont également été déposées aux Etats-Unis concernant l’accident de Lion Air. Au 31 mars, une seule restait ouverte.L’avionneur affirme que, pour l’instant, plus de 90% des plaintes civiles liées aux deux crashes ont abouti à des ententes hors tribunal.Il précise avoir versé “plusieurs milliards de dollars”, en plus des sommes allouées lors de la procédure pénale devant un tribunal fédéral du Texas.Dans ce volet pénal, portant sur les deux accidents, Boeing a signé en janvier 2021 un accord dit de poursuites différées (DPA) avec le ministère américain de la Justice.Il a été remis en cause après une série de problèmes de qualité de sa production, qui ont culminé avec un incident en vol en janvier 2024 sur un 737 MAX 9.Un second DPA a été déposé le 24 juillet auprès du tribunal fédéral de Fort Worth (Texas).Mais le juge Reed O’Connor l’a rejeté début décembre et a créé la surprise le 25 mars en annonçant l’ouverture le 23 juin d’un procès pénal avec jury populaire. Un accord peut intervenir d’ici là.

Boeing échappe de nouveau à un procès civil lié à l’accident d’Ethiopian

Le constructeur aéronautique Boeing a de nouveau échappé in extremis à la tenue d’un procès fédéral civil lié au crash d’un 737 MAX 8 d’Ethiopian Airlines en mars 2019, grâce à des accords conclus dimanche.Un procès avec jury populaire, prévu pour durer deux semaines, devait commencer lundi matin à Chicago (Illinois) pour examiner deux plaintes déposées par des proches de victimes du crash, qui a fait 157 morts.”Les deux plaintes ont abouti à un accord dimanche soir”, a indiqué lundi à l’AFP le cabinet Clifford, qui représente de nombreux proches de victimes.”Nous avons pris l’engagement dès le début de compenser de façon complète et équitable les familles et en avons accepté la responsabilité juridique”, a commenté Boeing lundi.”Nous continuons d’oeuvrer pour trouver une issue équitable aux plaintes des proches”, a poursuivi le groupe, se disant “profondément désolé”.Ce procès aurait été le premier au civil contre Boeing lié à cette catastrophe aérienne. Un accord à l’amiable peut intervenir à tout moment, même pendant un procès.Le 10 mars 2019, un Boeing 737 MAX 8 effectuant le vol ET302 d’Ethiopian Airlines entre Addis Abeba et Nairobi s’est écrasé au sud-est de la capitale éthiopienne six minutes après le décollage, tuant les 157 personnes à bord.Des proches de 155 victimes ont déposé un recours contre Boeing entre avril 2019 et mars 2021 pour mort injustifiée et négligence, entre autres. Selon un proche du dossier, au 27 mars, dix-huit plaintes étaient encore ouvertes.Au moins quatre plaintes supplémentaires ont, depuis, donné lieu à un accord en incluant les deux conclus dimanche, selon plusieurs sources.Pour simplifier la procédure, le juge fédéral Jorge Alonso a constitué des groupes de cinq à six plaintes et a fixé, pour chaque groupe, une date de procès. Si toutes les plaintes d’un groupe aboutissent à un accord amiable, le procès est annulé.- Dernière minute -Boeing avait déjà échappé in extremis en novembre à ce qui aurait alors été le premier procès civil lié à cet accident, grâce à une entente en fin d’après-midi la veille du procès.Au moins deux autres procès sont programmés pour 2025: le 14 juillet et le 3 novembre.Ces procès ont simplement vocation à déterminer le montant de l’indemnisation des proches. Des témoins (famille, amis, collègues, etc) viennent parler de la victime et de l’impact de sa disparition sur leur vie.Les accords hors tribunaux, dont les conditions sont traditionnellement confidentielles, sont fréquents dans les procédures civiles aux Etats-Unis. Il appartient ensuite au juge de les approuver ou non.L’avion accidenté avait été livré en octobre 2018. Boeing “a accepté publiquement et dans les poursuites civiles la responsabilité des accidents du MAX car la conception du (logiciel antidécrochage) MCAS a contribué à ces événements”, avait relevé un avocat de l’avionneur lors d’une audience en octobre.Ce logiciel est aussi impliqué dans l’accident d’un 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air qui s’est écrasé en mer le 29 octobre 2018 une dizaine de minutes après son décollage de Jakarta, tuant 189 personnes.Les vols commerciaux de ce modèle ont commencé en mai 2017. Toute la famille des 737 MAX a été clouée au sol pendant plus de vingt mois après ces catastrophes.Plusieurs dizaines de plaintes civiles ont également été déposées aux Etats-Unis concernant l’accident de Lion Air. Au 31 mars, une seule restait ouverte.L’avionneur affirme que, pour l’instant, plus de 90% des plaintes civiles liées aux deux crashes ont abouti à des ententes hors tribunal.Il précise avoir versé “plusieurs milliards de dollars”, en plus des sommes allouées lors de la procédure pénale devant un tribunal fédéral du Texas.Dans ce volet pénal, portant sur les deux accidents, Boeing a signé en janvier 2021 un accord dit de poursuites différées (DPA) avec le ministère américain de la Justice.Il a été remis en cause après une série de problèmes de qualité de sa production, qui ont culminé avec un incident en vol en janvier 2024 sur un 737 MAX 9.Un second DPA a été déposé le 24 juillet auprès du tribunal fédéral de Fort Worth (Texas).Mais le juge Reed O’Connor l’a rejeté début décembre et a créé la surprise le 25 mars en annonçant l’ouverture le 23 juin d’un procès pénal avec jury populaire. Un accord peut intervenir d’ici là.

Hamas says journalist killed in Gaza strike, Israel claims targeted militant

Hamas and rescuers said an Israeli strike on southern Gaza killed one journalist and wounded nine others on Monday, while the Israeli military reported it targeted a militant posing as a reporter.The journalist is one of at least 12 people killed in Israeli strikes across the Palestinian territory on Monday, according to Gaza’s civil defence agency, as the war entered its 19th month.An air strike hit a tent used by journalists in the southern Gaza city of Khan Yunis, killing two people, said civil defence spokesman Mahmud Bassal. Nine journalists were wounded in the strike, Bassal added.The Hamas government media office said journalist Hilmi al-Faqaawi, who worked for a local news agency, was killed in the attack.The Ramallah-based Palestinian foreign ministry called Faqaawi’s killing “part of a growing series of crimes targeting journalists directly, in a systematic attempt to silence the Palestinian voice and erase the truth”.The Palestinian Journalists Protection Center (PJPC) also condemned the attack, saying “the deliberate targeting of journalists constitutes a war crime”.Media watchdog Reporters Without Borders said it “strongly condemns” the strike on the tent sheltering the journalists.”The endless massacre of journalism in Gaza must stop!” it said in a statement.The Israeli military meanwhile said its forces had “struck the Hamas terrorist Hassan Abdel Fattah Mohammed Aslih in the Khan Yunis area” overnight, without specifying whether he had been killed.The military claimed Aslih operated “under the guise of a journalist and owns a press company.”It said Aslih had “infiltrated Israeli territory and participated in the murderous massacre carried out by the Hamas terrorist organisation on October 7th”.”During the massacre, he documented and uploaded footage of looting, arson, and murder to social media.”The Hamas government media office and the PJPC named Aslih among the nine wounded in the Khan Yunis strike.- ‘Trapped beneath rubble’ -In central Gaza, Bassal said an Israeli air strike hit three houses in Deir el-Balah city and killed at least seven people.”Some people remain trapped beneath the rubble,” the spokesman said.Deir el-Balah was the target of an Israeli evacuation order late Sunday, warning residents of imminent attacks in response to a rocket salvo that the military said was fired from the area.Further north, Bassal said a strike hit “a group of civilians” in Gaza City’s Zeitun neighbourhood, killing three people.The civil defence spokesman said there was also ongoing artillery shelling across Gaza and home demolitions in Rafah, on the territory’s southern border with Egypt.Israel resumed intense strikes on Gaza on March 18, ending a two-month ceasefire with Hamas. Efforts to restore the truce have so far failed.According to the health ministry in the Hamas-run Gaza Strip, at least 1,391 Palestinians have been killed in the renewed Israeli operations, taking the overall death toll since the start of the war to 50,752.Hamas’s October 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.

Boeing settles to avoid civil trial over Ethiopian Airlines crash

Boeing has reached a last-minute settlement to avoid a civil trial that was due to start Monday over the fatal 2019 crash of an Ethiopian Airlines 737 MAX plane, the plaintiffs’ lawyers said.The Chicago trial was to feature two plaintiffs who lost family members in the calamity, but both cases were settled on Sunday evening, the Clifford law firm told AFP.The Boeing plane crashed on March 10, 2019, just six minutes after takeoff from Addis Ababa on its way to Kenya, killing all 157 people on board.Relatives of 155 of the victims had sued Boeing between April 2019 and March 2021 for wrongful death, negligence and other charges.As of late last month, there were 18 complaints still open against Boeing, a source familiar with the case told AFP.Sunday’s deal meant that a further four cases had been settled since then, multiple judicial sources told AFP.The Ethiopian Airlines disaster followed another fatal crash involving a MAX plane — that of a Lion Air jet that crashed in Indonesia in October 2018, killing all 189 people on board.”We are deeply sorry to all who lost loved ones on Lion Air Flight 610 and Ethiopian Airlines Flight 302,” Boeing said.”We made an upfront commitment to fully and fairly compensate the families and accepted legal responsibility for the accidents. We will continue to work to fairly resolve the claims of the family members.”US Judge Jorge Alonso has split the Boeing lawsuits into groups of five or six plaintiffs, only annulling a potential trial if all the suits settle.Alonso plans at least two more rounds of trials in 2025, to begin on July 14 and November 3.In November, the aviation giant reached a last-minute agreement with the family of a woman killed in the crash.Boeing also faced dozens of complaints from Lion Air family victims. Just one case remained open, as of the end of March. – Long-running case -Boeing’s settlements with civil plaintiffs have been confidential.The US manufacturer has “accepted responsibility for the MAX crashes publicly and in civil litigation because the design of the MCAS… contributed to these events,” a Boeing lawyer said during an October hearing.The MCAS (Maneuvering Characteristics Augmentation System) flight stabilizing software was implicated in both the Ethiopian Airlines and Lion Air crashes.The disasters led to congressional hearings, with irate lawmakers demanding answers, and to leadership shake-ups at the aviation company. The entire 737 MAX fleet was grounded for more than 20 months.Boeing later revised the MCAS program under scrutiny from the Federal Aviation Administration (FAA), which ultimately cleared the jets to resume service in November 2020. The latest settlements come as Boeing also faces a potential criminal trial in June in Texas over the MAX.That trial follows on from a January 2021 deferred prosecution agreement between Boeing and the US Justice Department over the two MAX crashes. In May 2024, the Justice Department notified the court that Boeing had violated terms of the accord. That came after a January 2024 incident in which an Alaska Airlines 737 MAX was forced to make an emergency landing when a panel blew out mid-flight.US District Judge Reed O’Connor last month ordered a jury trial from June 23 after earlier throwing out a proposed settlement between Boeing and the Justice Department.

Boeing settles to avoid civil trial over Ethiopian Airlines crashMon, 07 Apr 2025 19:03:19 GMT

Boeing has reached a last-minute settlement to avoid a civil trial that was due to start Monday over the fatal 2019 crash of an Ethiopian Airlines 737 MAX plane, the plaintiffs’ lawyers said.The Chicago trial was to feature two plaintiffs who lost family members in the calamity, but both cases were settled on Sunday evening, …

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France, Egypt, Jordan say Palestinian Authority must head post-war Gaza

The leaders of France, Egypt and Jordan on Monday said the Palestinian Authority must head post-war governance in the Gaza Strip.The question of who will rule the Palestinian territory has been one of the main sticking points in efforts to prolong a ceasefire in Gaza that collapsed last month.On a visit to Cairo where he met his counterpart Abdel Fattah al-Sisi as well as Jordan’s King Abdullah II, French President Emmanuel Macron said Palestinian militant group Hamas should have no role in governing the Gaza Strip once its war with Israel is over.”Governance, law and order, and security in Gaza, as well as in all Palestinian territories, must be the sole responsibility of a strengthened Palestinian Authority,” the three heads of state said in a joint statement.Macron said he was strongly opposed to any displacement of Palestinians, throwing his weight behind a Gaza reconstruction plan endorsed by the Arab League to counter a US proposal to send the war-ravaged territory’s inhabitants elsewhere.Speaking alongside Sisi in the Egyptian capital, Macron hailed his government’s “crucial work on this plan, which offers a realistic path to the reconstruction of Gaza and should also pave the way for new Palestinian governance” in the territory.The Palestinian Authority is dominated by Hamas’s rival party Fatah and based in the Israeli-occupied West Bank where it has partial administrative control.”Hamas must have no role in this governance (of Gaza), and must no longer constitute a threat to Israel,” Macron said.Israel has vowed to destroy Hamas and strongly rejected any future role for the Islamist group in the Gaza Strip after its unprecedented October 7, 2023 attack triggered the war, now in its 19th month.Hamas has ruled Gaza since 2007.Though the group signalled it would be willing to leave administrative and civil matters to a group of Palestinian technocrats, it has not committed to giving up its arms.- Call to Trump -After a two-month truce, Israel resumed intense bombardment across the Gaza Strip and restarted ground operations, killing at least 1,391 Palestinians since March 18, according to the territory’s health ministry.At their Cairo meeting, the three leaders called for an “immediate return” to the ceasefire.Egypt along with Qatar and the United States brokered the January truce. The deal collapsed when Israel sought to extend its first phase but Hamas insisted on talks for a second phase, as originally outlined by then-US president Joe Biden.King Abdullah joined Macron and Sisi for a summit on the war and humanitarian efforts to alleviate the suffering of Gaza’s 2.4 million people.Israel cut off aid to Gaza more than a month ago during the truce impasse.Macron’s visit is a show of support for Egypt and Jordan, the proposed destinations in US President Donald Trump’s widely criticised idea to move Gazans out of the territory.Macron, Sisi and King Abdullah presented a united front against “displacement of the population” from Gaza.The French presidency said that, from Cairo, Macron set up a call between the three leaders and Trump. The trio underlined to the US president the need to immediately re-establish “full access” for aid delivery, the liberation of hostages still held by militants, and the necessity of creating “favourable conditions for a real political horizon”.Sisi said in Cairo that without a “just solution” for Palestinians there will not be “lasting peace and permanent stability in the Middle East”.King Abdullah stressed, during the meeting with his two counterparts, the need for “a just and comprehensive peace based on the two-state solution”, a Palestinian state alongside Israel.

En attendant 2027, Villepin écrit son “non”

Surfant sur une popularité inattendue à deux ans de l’élection présidentielle, Dominique de Villepin distribue les gages à gauche et les coups à droite dans un entretien à l’AFP, à l’occasion de la sortie lundi de son nouvel essai, “Le pouvoir de dire non”.Les ressources s’épuisent, les empires s’affrontent, et Villepin revient. “Il ne s’agit pas de regarder passer les trains, ni de s’adonner à des travaux de jardinage (…) Je veux montrer qu’on peut faire des choses”, affirme l’ancien Premier ministre au verbe aussi haut que sa cote dans les baromètres d’opinion.Toujours fringant à 71 ans, et plus vert que jamais: dans son texte en accès libre publié lundi par la revue Le Grand Continent, il propose d’inscrire la “neutralité carbone” dans la Constitution, de “désinvestir ce qui est toxique” et de “mettre fin à l’exploitation aveugle des ressources”.Après Villepin l’égérie de la gauche, acclamé à la Fête de l’Huma, voici donc Villepin l’écolo, qui ne veut “pas interdire mais planifier”. Du Mélenchon dans le texte, ou presque.Car le chiraquien met, lui, sur le même plan “l’exigence de justice sociale” et “l’absolue nécessité” d’un “ordre républicain”, arguant que l’on “ne peut plus demander à la société d’avancer si elle ne peut pas le faire sur deux jambes”.Equilibre défendu d’abord contre ceux qui érigent l’ordre en “valeur suprême”, fut-ce “au détriment de nos libertés” et au moyen du “tour de passe-passe” de la “surenchère identitaire” qui “crée une sorte d’hystérie”.En atteste selon lui “la dérive d’un certain nombre de partis de droite engagés dans la course à l’échalote avec l’extrême droite” et cédant à “la tentation de se servir d’un certain nombre de sujets” comme “l’immigration”, “le voile” et “bien sûr l’Algérie”.Allusion assumée au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui a défaut de “résultats” tangibles “contre la criminalité et le trafic de drogue”, offre un “spectacle d’impuissance”.A l’écrit, il pourfend plus largement la “logique d’enracinement parfois xénophobe” d’une certaine droite “qui réduit l’identité à l’héritage, à la biologie, à une pureté fantasmée”. Et prend le parti d’une laïcité brandie “non comme une arme, mais comme une promesse républicaine”.- “Nous avons des atouts” -La rupture semble donc consommée entre l’ancien rival de Nicolas Sarkozy et ce qui reste de sa famille politique d’origine. Contrairement aux Républicains d’aujourd’hui, Dominique de Villepin revendique d’être resté “exactement sur la même ligne” et de “refuser tout glissement vers cette tentation identitaire” encouragée par des “puissances” cherchant à “dominer le jeu en France et en Europe”.A l’aide de “mouvements populistes dans la main de quelques élites” et sous la coupe “d’influences étrangères”, le Vieux continent serait ainsi destiné à devenir “le parfait vassal (…) dont on prendrait la richesse”.Perspective insupportable à l’homme qui incarna le refus de la seconde guerre d’Irak en 2003. Aujourd’hui comme hier, “l’avenir qui nous est promis n’est pas acceptable” et “tout commence par la capacité à dire non”, assène-t-il.Pas simplement pour le panache. “L’idée c’est d’abord une mobilisation des esprits, des consciences, mais c’est surtout de montrer que nous ne sommes pas impuissants”, explique-t-il, soulignant au contraire “à quel point nous avons des atouts, à quel point il y a des marges de manoeuvre, à quel point nous pourrions mener d’autres politiques”.Y compris pour une “jeunesse trois fois sacrifiée” sur l’autel de “la dette” financière, de la “dette écologique” et qui n’aura “sans doute jamais de retraite”. Ce “sacrifice de nos enfants, je ne l’accepte pas”, s’indigne encore le père du “contrat première embauche” mort-né en 2006 qui lui a coûté cher à l’époque dans la course à l’Elysée – une “incompréhension” dont il a “souffert”.Il y a loin toutefois de la révolte au pouvoir, pour celui qui prétend “mener à tous les niveaux” un “combat existentiel pour la démocratie et la République”. Au milieu de ses nombreuses apparitions médiatiques, ce livre marque “à l’évidence un engagement supplémentaire”, reconnaît-il cependant.Un jalon de plus vers un retour en politique? Le grand fauve esquive: “Mon premier devoir, c’est de faire en sorte d’apporter jusqu’au bout la contribution qui est la mienne”.