Chinois et Américains lancent de nouvelles négociations commerciales à Stockholm

Des délégations chinoise et américaine ont entamé lundi à Stockholm de nouvelles discussions sur les droits de douane réciproques entre les deux pays, qui pourraient aboutir à une prolongation de la trêve tarifaire.Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a accueilli les représentants des deux principales puissances économiques mondiales en début d’après-midi dans le bâtiment de Rosenbad, où se trouve son cabinet, ont constaté des journalistes de l’AFP.Peu de temps après, son porte-parole a indiqué à l’AFP que les pourparlers avaient commencé.Se tenant au lendemain d’un accord commercial conclu entre Américains et Européens, ce 3e cycle de négociations sino-américaines doit durer près de deux jours. Pékin a dit lundi espérer qu’elles se tiendront dans un esprit “de respect mutuel et de réciprocité”.La Chine entend “réduire les malentendus, renforcer la coopération et promouvoir un développement stable, sain et durable des relations sino-américaines”, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Guo Jiakun, lors d’une conférence de presse régulière.Les discussions à Stockholm visent à prolonger la pause de 90 jours négociée en mai à Genève, qui avait mis fin aux représailles des deux côtés du Pacifique à l’origine de surtaxes prohibitives.L’objectif devrait être atteint, selon le quotidien chinois South China Morning Post, qui révélait dimanche que la trêve devrait être étendue de 90 jours supplémentaires.Ces pourparlers ont lieu au début d’une semaine décisive pour la politique commerciale du président Donald Trump, les droits de douane appliqués à la plupart des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis devant connaître une brusque hausse le 1er août.En l’état, les produits entrant aux Etats-Unis pourraient être taxés entre 10% et 50% – le taux le plus élevé viserait le Brésil, tandis que les voisins canadiens et mexicains écoperaient d’une surtaxe de 35% et 30%, respectivement.De quoi augmenter la moyenne des droits de douane appliqués aux produits importés, déjà à son niveau le plus élevé depuis le début des années 1930, selon les données du centre de recherche Budget Lab de l’Université de Yale.Pékin pourrait se sentir privilégié: certes, ses produits encaissent 30% de surtaxe en plus des droits de douane en place avant le 1er janvier, mais la trêve leur permet d’échapper pour l’heure à de nouvelles surtaxes. La détente semble amorcée et “une évolution significative semble apparaître dans l’approche du gouvernement (américain) à l’égard de la Chine”, souligne pour l’AFP la responsable de la stratégie de Minerva, Emily Benson.Les responsables américains sont désormais “concentrés sur ce qui est atteignable, à mettre de l’huile dans les rouages et éviter de nouveaux sujets de tension”, ajoute-t-elle.- 15% pour l’UE -Pour l’heure, aucun accord sur le fond n’a été trouvé entre les deux capitales, mais des progrès ont été réalisés sur des sujets jugés essentiels de part et d’autre.Washington a ainsi obtenu un relâchement des restrictions d’exportation des terres rares chinoises quand Pékin a vu son accès aux semi-conducteurs américains les plus performants être en partie rétabli.Un prolongement de la trêve indiquerait une “volonté de continuer à discuter de part et d’autre”, selon Thibault Denamiel, chercheur pour le CSIS à Washington.En attendant l’étape suivante: une rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.Dans l’immédiat, les marchés réagissent lundi positivement, après la conclusion des négociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne (UE).A l’issue d’une rencontre entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne en Ecosse, le président américain a annoncé dimanche que l’UE avait accepté de se voir imposer 15% de droits de douane et s’engageait à investir 600 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis, sans précisions sur l’échéance.Un “bon accord, qui apportera de la stabilité et de la prévisibilité” des deux côtés de l’Atlantique, a assuré Ursula von der Leyen.Néanmoins, Washington n’est pour l’heure parvenu à décrocher que cinq autres accords commerciaux – et plus souvent des déclarations d’intention que des accords formels.L’Indonésie, le Japon, les Philippines, le Royaume-Uni et le Vietnam ont jusqu’ici pu s’entendre avec Washington et vu leurs droits de douane potentiels réduits, à priori entre 15 et 20% pour la plupart d’entre eux.Pour les autres pays, le 1er août devra bien marquer l’entrée en vigueur des surtaxes annoncées par Donald Trump.

Chinois et Américains lancent de nouvelles négociations commerciales à Stockholm

Des délégations chinoise et américaine ont entamé lundi à Stockholm de nouvelles discussions sur les droits de douane réciproques entre les deux pays, qui pourraient aboutir à une prolongation de la trêve tarifaire.Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a accueilli les représentants des deux principales puissances économiques mondiales en début d’après-midi dans le bâtiment de Rosenbad, où se trouve son cabinet, ont constaté des journalistes de l’AFP.Peu de temps après, son porte-parole a indiqué à l’AFP que les pourparlers avaient commencé.Se tenant au lendemain d’un accord commercial conclu entre Américains et Européens, ce 3e cycle de négociations sino-américaines doit durer près de deux jours. Pékin a dit lundi espérer qu’elles se tiendront dans un esprit “de respect mutuel et de réciprocité”.La Chine entend “réduire les malentendus, renforcer la coopération et promouvoir un développement stable, sain et durable des relations sino-américaines”, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Guo Jiakun, lors d’une conférence de presse régulière.Les discussions à Stockholm visent à prolonger la pause de 90 jours négociée en mai à Genève, qui avait mis fin aux représailles des deux côtés du Pacifique à l’origine de surtaxes prohibitives.L’objectif devrait être atteint, selon le quotidien chinois South China Morning Post, qui révélait dimanche que la trêve devrait être étendue de 90 jours supplémentaires.Ces pourparlers ont lieu au début d’une semaine décisive pour la politique commerciale du président Donald Trump, les droits de douane appliqués à la plupart des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis devant connaître une brusque hausse le 1er août.En l’état, les produits entrant aux Etats-Unis pourraient être taxés entre 10% et 50% – le taux le plus élevé viserait le Brésil, tandis que les voisins canadiens et mexicains écoperaient d’une surtaxe de 35% et 30%, respectivement.De quoi augmenter la moyenne des droits de douane appliqués aux produits importés, déjà à son niveau le plus élevé depuis le début des années 1930, selon les données du centre de recherche Budget Lab de l’Université de Yale.Pékin pourrait se sentir privilégié: certes, ses produits encaissent 30% de surtaxe en plus des droits de douane en place avant le 1er janvier, mais la trêve leur permet d’échapper pour l’heure à de nouvelles surtaxes. La détente semble amorcée et “une évolution significative semble apparaître dans l’approche du gouvernement (américain) à l’égard de la Chine”, souligne pour l’AFP la responsable de la stratégie de Minerva, Emily Benson.Les responsables américains sont désormais “concentrés sur ce qui est atteignable, à mettre de l’huile dans les rouages et éviter de nouveaux sujets de tension”, ajoute-t-elle.- 15% pour l’UE -Pour l’heure, aucun accord sur le fond n’a été trouvé entre les deux capitales, mais des progrès ont été réalisés sur des sujets jugés essentiels de part et d’autre.Washington a ainsi obtenu un relâchement des restrictions d’exportation des terres rares chinoises quand Pékin a vu son accès aux semi-conducteurs américains les plus performants être en partie rétabli.Un prolongement de la trêve indiquerait une “volonté de continuer à discuter de part et d’autre”, selon Thibault Denamiel, chercheur pour le CSIS à Washington.En attendant l’étape suivante: une rencontre entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping.Dans l’immédiat, les marchés réagissent lundi positivement, après la conclusion des négociations commerciales entre les Etats-Unis et l’Union européenne (UE).A l’issue d’une rencontre entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne en Ecosse, le président américain a annoncé dimanche que l’UE avait accepté de se voir imposer 15% de droits de douane et s’engageait à investir 600 milliards de dollars supplémentaires aux Etats-Unis, sans précisions sur l’échéance.Un “bon accord, qui apportera de la stabilité et de la prévisibilité” des deux côtés de l’Atlantique, a assuré Ursula von der Leyen.Néanmoins, Washington n’est pour l’heure parvenu à décrocher que cinq autres accords commerciaux – et plus souvent des déclarations d’intention que des accords formels.L’Indonésie, le Japon, les Philippines, le Royaume-Uni et le Vietnam ont jusqu’ici pu s’entendre avec Washington et vu leurs droits de douane potentiels réduits, à priori entre 15 et 20% pour la plupart d’entre eux.Pour les autres pays, le 1er août devra bien marquer l’entrée en vigueur des surtaxes annoncées par Donald Trump.

Wall Street ouvre sans direction claire, digère l’accord commercial UE-USA

La Bourse de New York évolue en ordre dispersé lundi, soulagée par l’annonce d’un accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis, les investisseurs restant toutefois sur leurs gardes avant une volée de données économiques et de résultats d’entreprises.Vers 13H50 GMT, le Dow Jones perdait 0,12%, l’indice Nasdaq prenait 0,29% et l’indice élargi S&P 500 était proche de l’équilibre (+0,07%).”Nous avons de bonnes nouvelles concernant la situation commerciale”, l’UE étant “un partenaire majeur” des Etats-Unis, résume auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments. Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont dessiné les contours dimanche en Ecosse d’un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis seront taxés à 15%.Les exportateurs redoutaient l’instauration de taxes américaines de 30% dès le 1er août, la date butoir choisie par le président américain pour l’instauration de ses droits de douane. Les investisseurs “s’attendent à ce que d’autres accords soient conclus”, commente M. Sarhan.L’administration Trump a pour l’heure établi des compromis avec le Royaume-Uni, le Japon, le Vietnam, l’Indonésie et les Philippines.La Chine et les Etats-Unis ont pour leur part entamé lundi à Stockholm un nouveau cycle de négociations sur leurs droits de douane réciproques, qui pourrait aboutir à une prolongation de leur trêve tarifaire. “Cela donne au marché un peu de répit, car nous ne sommes pas sur le point de tomber dans un gouffre sans fond” sur le plan commercial, estime M. Sarhan.Côté indicateurs, la semaine sera particulièrement riche en données économiques avec, entre autres, le rapport sur l’emploi aux Etats-Unis mardi, une première estimation du PIB américain pour le deuxième trimestre mercredi et l’indice PCE jeudi, jauge d’inflation privilégiée par la banque centrale américaine (Fed). Wall Street suivra la réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) à l’issue de laquelle l’institution devrait laisser ses taux inchangés, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%. La décision est attendue mercredi à 18H00 GMT.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans se tendait légèrement, à 4,41% contre 4,39% vendredi en clôture. “Outre les développements sur le front commercial, le marché fait face à une semaine cruciale” avec de nombreuses “entreprises du S&P 500 (…) qui publieront leurs résultats”, rappellent les analystes de Briefing.com.La place américaine attend notamment les publications trimestrielles de plusieurs des “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux géants du secteur technologique, dont Meta, maison mère de Facebook, et Microsoft mercredi, puis Amazon et Apple jeudi.A la cote, le spécialiste des véhicules électriques Tesla évoluait dans le vert (+0,34% à 317,15 dollars) après que son patron Elon Musk a confirmé lundi que l’usine texane de Samsung Electronics fournira des puces à son entreprise.Dans le cadre de cet accord de 16,5 milliards de dollars (un peu plus de 14 milliards d’euros), le partenariat, qui a pris effet le 24 juillet, se poursuivra jusqu’à fin 2033.L’avionneur Boeing (+0,50% à 234,23 dollars) gardait la tête hors de l’eau malgré les menaces de grève des membres d’un syndicat d’ouvriers qui assemblent les avions de chasse du groupe dans le Missouri et l’Illinois.Ces derniers ont rejeté dimanche la proposition de nouveau contrat d’entreprise de l’avionneur américain, qui “ne répond pas”, selon eux, “aux priorités ni aux sacrifices consentis par cette main-d’oeuvre qualifiée”.L’équipementier sportif Nike (+1,89% à 77,71 dollars) profitait d’une recommandation d’achat plus favorable de la part de JP Morgan.

Jusqu’à 8,7 millions de téléspectateurs dimanche devant le Tour de France

La dernière étape du Tour de France dimanche a attiré jusqu’à 8,7 millions de téléspectateurs sur France 2, soit le niveau “le plus haut pour le Tour depuis 20 ans”, s’est félicité lundi France Télévisions.Remportée pour la quatrième fois par le Slovène Tadej Pogacar, la Grande Boucle est passée à Paris par la Butte Montmartre devant une foule phénoménale, faisant renaître l’atmosphère des JO-2024, avant un final sur les Champs-Elysées. L’étape Mantes-la-Ville/Paris a été suivie par 5,2 millions de téléspectateurs en moyenne, soit 42,7% de parts d’audience, “meilleure audience pour une dernière étape depuis 2011”, a aussi souligné France Télévisions dans un communiqué, reprenant des chiffres de Médiamétrie.Globalement, 45 millions de Français ont regardé le Tour plus d’une minute cette année, “un record historique et 4 millions de plus qu’en 2024”, selon le groupe public, qui a diffusé “plus de 150 heures de direct sur les antennes linéaires (France 2 et France 3, NDLR) et la plateforme france.tv”.L’étape la plus regardée de cette édition a été celle du 14 juillet entre Ennezat et Le Mont-Dore, avec 5,4 millions de téléspectateurs en moyenne (49,8% de parts d’audience).Du côté des chaînes payantes, 8,2 millions de personnes ont regardé au moins 10 secondes du Tour sur Eurosport, qui revendique “un record historique”. Chaque étape a réuni 130.000 téléspectateurs en moyenne sur Eurosport 1, selon un communiqué.Les amateurs de vélo peuvent continuer à suivre cette semaine le Tour de France Femmes, dont le départ a été donné samedi à Vannes (Morbihan).

Jusqu’à 8,7 millions de téléspectateurs dimanche devant le Tour de France

La dernière étape du Tour de France dimanche a attiré jusqu’à 8,7 millions de téléspectateurs sur France 2, soit le niveau “le plus haut pour le Tour depuis 20 ans”, s’est félicité lundi France Télévisions.Remportée pour la quatrième fois par le Slovène Tadej Pogacar, la Grande Boucle est passée à Paris par la Butte Montmartre devant une foule phénoménale, faisant renaître l’atmosphère des JO-2024, avant un final sur les Champs-Elysées. L’étape Mantes-la-Ville/Paris a été suivie par 5,2 millions de téléspectateurs en moyenne, soit 42,7% de parts d’audience, “meilleure audience pour une dernière étape depuis 2011”, a aussi souligné France Télévisions dans un communiqué, reprenant des chiffres de Médiamétrie.Globalement, 45 millions de Français ont regardé le Tour plus d’une minute cette année, “un record historique et 4 millions de plus qu’en 2024”, selon le groupe public, qui a diffusé “plus de 150 heures de direct sur les antennes linéaires (France 2 et France 3, NDLR) et la plateforme france.tv”.L’étape la plus regardée de cette édition a été celle du 14 juillet entre Ennezat et Le Mont-Dore, avec 5,4 millions de téléspectateurs en moyenne (49,8% de parts d’audience).Du côté des chaînes payantes, 8,2 millions de personnes ont regardé au moins 10 secondes du Tour sur Eurosport, qui revendique “un record historique”. Chaque étape a réuni 130.000 téléspectateurs en moyenne sur Eurosport 1, selon un communiqué.Les amateurs de vélo peuvent continuer à suivre cette semaine le Tour de France Femmes, dont le départ a été donné samedi à Vannes (Morbihan).

Jusqu’à 8,7 millions de téléspectateurs dimanche devant le Tour de France

La dernière étape du Tour de France dimanche a attiré jusqu’à 8,7 millions de téléspectateurs sur France 2, soit le niveau “le plus haut pour le Tour depuis 20 ans”, s’est félicité lundi France Télévisions.Remportée pour la quatrième fois par le Slovène Tadej Pogacar, la Grande Boucle est passée à Paris par la Butte Montmartre devant une foule phénoménale, faisant renaître l’atmosphère des JO-2024, avant un final sur les Champs-Elysées. L’étape Mantes-la-Ville/Paris a été suivie par 5,2 millions de téléspectateurs en moyenne, soit 42,7% de parts d’audience, “meilleure audience pour une dernière étape depuis 2011”, a aussi souligné France Télévisions dans un communiqué, reprenant des chiffres de Médiamétrie.Globalement, 45 millions de Français ont regardé le Tour plus d’une minute cette année, “un record historique et 4 millions de plus qu’en 2024”, selon le groupe public, qui a diffusé “plus de 150 heures de direct sur les antennes linéaires (France 2 et France 3, NDLR) et la plateforme france.tv”.L’étape la plus regardée de cette édition a été celle du 14 juillet entre Ennezat et Le Mont-Dore, avec 5,4 millions de téléspectateurs en moyenne (49,8% de parts d’audience).Du côté des chaînes payantes, 8,2 millions de personnes ont regardé au moins 10 secondes du Tour sur Eurosport, qui revendique “un record historique”. Chaque étape a réuni 130.000 téléspectateurs en moyenne sur Eurosport 1, selon un communiqué.Les amateurs de vélo peuvent continuer à suivre cette semaine le Tour de France Femmes, dont le départ a été donné samedi à Vannes (Morbihan).

Major Israeli rights groups brand Gaza campaign ‘genocide’

Rights groups B’Tselem and Physicians for Human Rights Israel said on Monday that they had concluded the war in Gaza amounts to a “genocide” against Palestinians, a first for Israeli NGOs.Both organisations are frequent critics of Israeli government policies, but the language in their reports issued on Monday was their most stark yet.”Nothing prepares you for the realisation that you are part of a society committing genocide. This is a deeply painful moment for us,” B’Tselem executive director Yuli Novak told a news conference unveiling the two reports.”As Israelis and Palestinians who live here and witness the reality every day, we have a duty to speak the truth as clearly as possible,” she said.”Israel is committing genocide against the Palestinians.”A spokesman from the Israeli prime minister’s office, David Mencer, denounced the allegation.”We have free speech here in Israel but we strongly reject the accusation,” he said. “Our defence forces target terrorists and never civilians. Hamas is responsible for the suffering in Gaza.”Israel’s war in Gaza for the past 21 months began in response to an unprecedented attack by Palestinian militant group Hamas on October 7, 2023.The Israeli assault has left much of the Gaza Strip, home to more than two million Palestinians, in ruins, and according to the Hamas-run territory’s health ministry has killed at least 59,921 people, most of them civilians.All Gazans have been driven from their homes at least once since the start of the war, and UN agencies warn that residents face a growing threat of famine and malnutrition.The International Court of Justice, in an interim ruling in early 2024 in a case lodged by South Africa, found it “plausible” that the Israeli offensive had violated the UN Genocide Convention.The Israeli government, backed by the United States, fiercely denies the charge and says it is fighting to defeat Hamas and to bring back Israeli hostages still held in Gaza.The reports from B’Tselem — one of Israel’s best-known rights groups — and Physicians for Human Rights Israel argue that the war’s objectives go further.B’Tselem’s report cites statements from senior politicians to illustrate that Israel “is taking coordinated action to intentionally destroy Palestinian society in the Gaza Strip”.Physicians for Human Rights Israel’s report documents what the group says is “the deliberate and systematic destruction of Gaza’s healthcare system”.