Ligue 1: Zoumana Camara nouvel entraîneur de Montpellier

Zoumana Camara, ancien grand défenseur passé notamment par le Paris SG, l’OM et l’Inter Milan, a été nommé mardi entraîneur de Montpellier, son premier poste de N.1 sur le banc d’une équipe professionnelle.A 46 ans, Camara, qui a fait partie du staff de plusieurs entraîneurs du PSG entre 2015 et 2021, prend la suite de Jean-Louis Gasset à la tête d’une équipe dernière du championnat et qui semble condamnée à la L2. Le club avait annoncé la veille la fin de la mission de Gasset.Camara va donc vivre à Montpellier sa première expérience d’entraîneur principal d’un club professionnel. A la fin de sa carrière de joueur, en 2015, il avait amorcé sa reconversion aux côtés de Jean-Louis Gasset, alors adjoint de Laurent Blanc (2013-16) au PSG.A Paris, il a travaillé avec d’autres techniciens de premier plan comme Unai Emery ou Thomas Tuchel. En 2021, il a été nommé coordinateur du centre de formation parisien, puis a entraîné l’équipe U19 pendant plusieurs saisons. Originaire de Colombes, dans la banlieue parisienne, cet ancien défenseur a débuté sa carrière professionnelle en 1996 à Saint-Etienne, son club formateur, avant de disputer près de 400 matches dans l’élite à l’Inter Milan, Bastia, Empoli, Marseille, Lens, Leeds avant de finir au Paris SG. Il compte une sélection en équipe de France.Ce jeune technicien est le troisième entraîneur de Montpellier depuis le début de saison après Michel Der Zakarian et Gasset, intronisé le 23 octobre après une gifle devant Marseille (5-0).Camara, qui est surnommé “Papus”, va prendre en main une équipe en pleine déroute, rivée à la dernière place du championnat et plombée par une série de neuf défaites consécutives depuis la fin du mercato.Avec onze points de retard sur le barragiste, Reims, à six journées de la fin, le MHSC file tout droit vers la Ligue 2 après 16 ans au plus haut niveau.Camara effectuera ses débuts sur le banc de Montpellier dès dimanche à l’occasion du déplacement à Angers, autre mal classé, lors de la 29e journée.

Banques: UFC-Que choisir dénonce les minima forfaitaires appliqués sur des découverts

L’UFC-Que Choisir a dénoncé mardi dans une étude l’utilisation par les banques de minima forfaitaires, des frais fixes appliqués sur les petits découverts bancaires même lorsqu’ils sont autorisés, tout en appelant à un renforcement du cadre réglementaire.”Lorsqu’un découvert est trop faible pour générer plusieurs euros d’agios, certaines banques remplacent ces derniers par un forfait minimum, sans aucune justification économique”, indique l’association de consommateurs, dénonçant dans un communiqué une pratique aussi “discrète qu’injustifiable”.”Ces frais, appliqués sans justification économique, remplacent les agios habituels et s’ajoutent au coût du découvert, pénalisant encore davantage les ménages précaires”, est-il ajouté. L’association appelle donc à un renforcement du cadre réglementaire.L’UFC-Que Choisir décrit des frais fixes imposés sur les petits découverts. “Jusqu’à 12,50 euros de frais peuvent ainsi être facturés, même pour quelques euros empruntés, comme c’est le cas à la Banque Populaire du Sud”, indique l’association.L’UFC donne également l’exemple d’un client du CCF payant un minimum forfaitaire de 10 euros par trimestre pour un découvert d’à peine quelques euros, soit plusieurs fois le taux d’usure en extrapolant sur une année, indique-t-elle.Une critique contestée par la banque CCF qui dans une déclaration à l’AFP conteste “la méthode de calcul et l’analyse”, car “aucun client ne paie en annualisé plus du taux d’usure au sein du CCF”, assure-t-elle.Les banques prélèvent ces frais “sans prévenir leurs clients et sans leur offrir de moyens de les éviter. Elles déterminent elles-mêmes la période de calcul des minima forfaitaires (souvent trimestrielle), dans une totale opacité”, souligne aussi l’UFC. Les brochures tarifaires sont “complexes et illisibles”, pouvant atteindre 64 pages pour la Société Générale, et “il est donc difficile, voire impossible, pour les consommateurs de comparer les offres bancaires”, ajoute l’UFC.L’association demande “l’intégration de l’ensemble des frais liés aux découverts bancaires dans le calcul du TAEG”, le taux annuel effectif global qui est le taux tout frais compris d’un crédit.Selon le comparateur Panorabanques, les frais d’incidents bancaires représentent en moyenne un tiers des frais bancaires totaux.”Les coûts pour un client de son découvert ont été largement diminués au fil des ans. Les frais sont transparents, suivis par un observatoire dont l’UFC fait partie. Par ailleurs, les frais sont conformes à la législation et sont limités”, a pour sa part répondu la Fédération bancaire française dans une communication à l’AFP.Selon la FBF, “l’information préalable du consommateur dans les plaquettes tarifaires est organisée par un sommaire type et harmonisé entre toutes les banques pour permettre les comparaisons. Les exemples donnés par l’association sont caricaturaux et sont loin de refléter le quotidien des clients des banques”.

Wall Street en nette hausse, rebondit sur fond de possibles négociations commerciales

La Bourse de New York a ouvert en nette hausse mardi, reprenant son souffle après trois séances mouvementées, portée par une lueur d’espoir sur de possibles négociations entre le Japon et les Etats-Unis sur les droits de douane.Vers 14H05 GMT, le Dow Jones bondissait de 3,66%, l’indice Nasdaq de 4,27% et l’indice élargi S&P 500 de 3,82%.”Les investisseurs anticipent (…) des négociations entre les États-Unis et les partenaires commerciaux étrangers, ce qui pourrait indiquer que le pire est peut-être derrière nous” concernant les droits de douane, observe auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.Plus précisément, le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a annoncé lundi avoir convenu par téléphone avec Donald Trump de poursuivre les discussions sur les droits de douane imposés par le président américain et qu’il espère modifier.”Sur la base de l’échange d’aujourd’hui (…) les deux parties ont décidé de désigner des membres du cabinet pour prendre en charge la poursuite des discussions,” a déclaré M. Ishiba aux journalistes. “C’est en quelque sorte une première brèche”, avance M. Stovall, les investisseurs espérant que ces négociations s’élargissent à d’autres pays, voire même à la Chine, selon l’analyste.Mais Pékin a promis mardi de combattre les droits de douane américains “jusqu’au bout” et les risques d’une escalade de la guerre commerciale entre les deux premières puissances commerciales mondiales sont réels.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a déjà frappé les produits chinois d’une surtaxe de 20%. Avec les 34% annoncés la semaine dernière, elle doit atteindre 54% à partir de mercredi.Le président républicain a en outre brandi la menace d’imposer des taxes additionnelles à hauteur de 50% sur les importations chinoises, si Pékin ne renonce pas à appliquer des droits de douane supplémentaires de 34% sur les produits américains à compter de jeudi 10 avril.Toutefois, la pression “des surtaxes douanières a peut-être déjà atteint son maximum” sur le marché, et “nous entrons probablement dans une phase de répit”, estime dans une note Lei “Rocky” Wang, de Thornburg Investment Management.D’un point de vue plus technique, la dynamique haussière s’effectue “dans le cadre d’achats à bon compte après que les actions ont beaucoup baissé en très peu de temps”, détaillent dans une note les analystes de Briefing.com.Côté indicateurs, le marché attend la publication jeudi de l’indice des prix à la consommation (CPI) de mars aux Etats-Unis puis les prix à la production (PPI), vendredi. “Si nous constatons des baisses d’une année à l’autre du CPI, puis du PPI, cela contribuera grandement à rassurer les investisseurs quant à la capacité de la banque centrale américaine (Fed) à lutter contre l’inflation”, note M. Stovall. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait à 4,24%, contre 4,18% à la clôture lundi. Ailleurs, à la cote, les “Sept Magnifiques”, le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, étaient tous en forte hausse, rattrapant une partie des pertes des dernières séances: Tesla (+4,65%), Alphabet (+2,81%), Amazon (+3,77%), Meta (+4,95%), Apple (+3,55%), Microsoft (+3,77%) et Nvidia (+7,46%). Les valeurs financières, qui avaient aussi pâti de ces derniers jours mouvementés, évoluaient dans le vert, à l’instar de JPMorgan & Chase (+5,85%) ou de Bank of America (+4,48%).Le fabricant de jeans Levi Strauss profitait de résultats trimestriels globalement au-dessus des attentes (+1,85%), tout en subissant quelques prises de bénéfices.

Former I.Coast foreign minister and veteran diplomat Amara Essy deadTue, 08 Apr 2025 14:05:18 GMT

Former Ivory Coast foreign minister and veteran diplomat Amara Essy, who was often mistaken for football legend Pele during his stint in Brazil, has died aged 80, state television said Tuesday.Essy was a confidant of Ivory Coast’s founder president Felix Houphouet-Boigny and served as foreign minister during the entire 1990s.He was also general secretary of …

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Macron tours Egypt aid outpost for Gaza

French President Emmanuel Macron visited the Egyptian city of El-Arish, a key transit point for Gaza-bound aid, on Tuesday to call on Israel to lift its blockade of aid deliveries to the war-battered Palestinian territory.Alongside his Egyptian host Abdel Fattah al-Sisi, Macron toured a hospital in the port city, 50 kilometres (30 miles) west of the Gaza Strip, and met with medical professionals and sick and wounded Palestinians evacuated from Gaza.Carrying a bouquet of red roses to give to patients, the French president visited several wards as well as a play area for children.His office said the trip was aimed at piling pressure on Israel for “the reopening of crossing points for the delivery of humanitarian goods into Gaza”.Israel cut off aid to Gaza in early March, during an impasse over next steps in a ceasefire with Hamas. Later in March, Israel resumed intense bombardment across the territory and restarted ground operations.Emergency department doctor Mahmud Mohammad Elshaer said the hospital had treated around 1,200 Palestinian patients since the Gaza war began in October 2023.”Some days we can receive 100 patients, others 50,” Elshaer said, adding that many had sustained limb amputations or eye or brain injuries.In Cairo, Macron, Sisi and Jordan’s King Abdullah II called for an “immediate return” to the ceasefire.The three leaders met on Monday to discuss the war and humanitarian efforts to alleviate the suffering of Gaza’s 2.4 million people, the vast majority of whom have been displaced at least once during the war.In a joint statement on Monday, the heads of several UN agencies said many Gazans are “trapped, bombed and starved again, while, at crossing points, food, medicine, fuel and shelter supplies are piling up, and vital equipment is stuck” outside of the blockaded territory.

Le militant écologiste Paul Watson désormais libre de voyager à l’étranger, selon Sea Shepherd France

Le militant écologiste américano-canadien Paul Watson, figure de la défense des baleines, est désormais libre de voyager à l’étranger, la demande d’arrestation émise par le Japon ayant été suspendue par Interpol, a indiqué mardi l’ONG Sea Shepherd France.”Paul Watson vient d’être informé par la Commission de contrôle des fichiers d’Interpol que la notice rouge émise à son encontre par le Japon a été suspendue du système d’information d’Interpol”, annonce dans un communiqué l’ONG de défense des océans.”L’ensemble des États et autres organisations membres d’Interpol n’y ont donc plus accès, jusqu’à ce que la Commission, qui rendra sa décision définitive après sa session de juin, ait procédé à l’examen complet de l’affaire. La liberté de mouvement du capitaine a entre-temps été rétablie”, ajoute-t-elle.”L’ensemble des États membres d’Interpol, soit 196 pays, doivent désormais se conformer à cette décision et ignorer la demande d’arrestation japonaise notoirement infondée”, selon Sea Shepherd France.Paul Watson a été détenu au Groenland pendant cinq mois, avant que le Danemark ne rejette une demande d’extradition émanant du Japon, qui l’accuse d’être coresponsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier japonais en 2010 dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd. Il a pu rentrer à Paris, où il vit depuis 10 ans, le 20 décembre. Interpol, l’organisation internationale de police criminelle, émet des notices rouges, qui constituent des demandes de localiser une personne suspecte et de procéder à son arrestation provisoire dans l’attente de son extradition, mais n’ont pas le statut de mandat d’arrêt.Contacté par l’AFP, Interpol a souligné que sa Commission de contrôle des fichiers “est un organe distinct et indépendant du secrétariat général d’Interpol et ne commente pas les cas individuels”.”Une notice rouge peut être suspendue par la CCF à titre provisoire, dans l’attente d’une décision finale sur sa conformité avec les règles de l’organisation”, rappelle-t-elle.

Charles et Camilla posent devant le Colisée, monument symbole de Rome

Charles III et son épouse Camilla ont posé mardi après-midi pour les photographes devant les majestueuses arches du Colisée, l’amphithéâtre iconique de Rome, dans le cadre de leur visite d’Etat de quatre jours en Italie.Cette visite intervient dix jours après que le monarque britannique de 76 ans eut été brièvement hospitalisé en raison d’effets secondaires de son traitement contre le cancer.Le couple royal a été applaudi par la foule des touristes massée autour du monument le plus visité d’Italie, qui accueillait à l’époque romaine les fameux combats de gladiateurs.Pendant une dizaine de minutes, ils ont serré des mains et discuté avec des écoliers agitant de petits drapeaux britanniques, puis ont été photographiés par les touristes lorsqu’ils ont marché entre l’arc de Constantin et le temple dédié à Vénus et à la ville de Rome, situés juste devant le Colisée. Ils se sont ensuite offert aux objectifs de la presse devant l’amphithéâtre millénaire.Charles, en costume bleu à fines rayures, et Camille, en robe de crêpe bleu, ont écouté un bref résumé de l’histoire du Colisée donné par l’historien et présentateur TV Alberto Angela. Le roi “voulait connaître tous les détails du passé”, a raconté ce dernier aux journalistes. Dans la matinée, le roi et la reine ont été reçus en grande pompe par le président de la République Sergio Mattarella au palais du Quirinal surplombant Rome, datant du 16ème siècle, autrefois demeure des papes et des rois d’Italie. Le couple royal a été accueilli par le président et sa fille Laura, puis l’orchestre du palais a joué les hymnes nationaux britannique et italien.Le couple royal et le président ont ensuite assisté à la parade aérienne de l’escadre acrobatique de l’armée de l’air italienne, les “Frecce Tricolori”  (les “Flèches tricolores”), et son équivalent britannique, les “Red Arrows” (les “Flèches rouges”). Lors du passage de la limousine royale dans les rues du centre de Rome, un couple de touristes britanniques venant de Bath, Lucy et Peter Smith, était aux anges: “Nous avons vu Charles et il nous a salués. J’ai bien vu son visage”, a confié à l’AFP Lucy Smith, 52 ans. – Discours au Parlement -Le couple a expliqué que la présence du roi à Rome durant leur séjour était une coïncidence. “Nous avons réservé avant lui, il nous a imités”, a plaisanté Peter Smith, 59 ans. Une autre touriste britannique, Greeba Padbury, venue à Rome pour ses 70 ans, a raté le couple royal mais n’était pas trop déçue: “Nous pouvons le voir chez nous”. En attendant, “nous allons boire un spritz, parce qu’il est 10H00 (08H00 GMT) et que nous sommes à Rome”, a-t-elle lancé.Après leur visite au Quirinal, Charles et Camilla ont déposé une couronne de fleurs sur la tombe du Soldat inconnu à l’Autel de la Patrie, un vaste monument en marbre blanc en plein centre de Rome couronné par une statue équestre de Victor-Emmanuel II, premier roi de l’Italie unifiée au XIXe siècle.”Quelle émotion de les  voir si petits à l’Autel de la Patrie puis d’être ici tout près et de réussir à leur serrer la main, ça été vraiment un grand honneur, j’étais très ému”, a raconté à l’AFP Romolo Testa, un Italien de 19 ans qui s’était rendu à Londres pour les funérailles d’Elizabeth II.Un touriste français bloqué derrière une barrière de sécurité, Philippe Heitzler, 64 ans, a lui confié “aimer beaucoup la Couronne britannique”. “Par contre on n’a pas compris pourquoi ils voulaient sortir de l’Europe”, a-t-il ajouté. Charles a déjà effectué 17 visites officielles en Italie, mais il s’agit de la première depuis son accession au trône après la mort en 2022 de sa mère Elizabeth II.Il doit aussi rencontrer lors de cette visite la Première ministre Giorgia Meloni et il sera le premier monarque britannique à s’adresser à une session conjointe du Parlement.Le roi et la reine, qui se sont mariés le 9 avril 2005 après une longue liaison durant le mariage de Charles avec la défunte princesse Diana, célébreront leur anniversaire mercredi lors d’un banquet d’Etat.