Bosnie: Milorad Dodik se rend à la justice, son mandat d’arrêt annulé

Le chef politique des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, s’est rendu vendredi à la justice locale après l’avoir défiée pendant plus de trois mois et a accepté d’être interrogé dans un dossier pour “attaque contre l’ordre constitutionnel”, bénéficiant aussitôt d’une remise en liberté conditionnelle.Le président de la Republika Srpska (RS), l’entité serbe de Bosnie, était visé depuis le 18 mars par un mandat d’arrêt national, après avoir refusé une convocation du parquet d’Etat, à Sarajevo, pour être interrogé dans ce dossier.Mais son arrestation paraissait impossible et trop risquée dans un pays divisé où la paix semble fragile, trente ans après un sanglant conflit intercommunautaire (1992-1995).Il se déplaçait depuis au sein de l’entité serbe en présence des membres d’une unité policière d’élite de cette entité serbe, et a effectué plusieurs voyages à l’étranger, en Serbie voisine, mais également en Russie et en Hongrie.Saisi par la justice bosnienne, Interpol avait cependant refusé de diffuser une notice rouge à l’encontre du dirigeant.La Bosnie d’après-guerre est divisée en deux entités autonomes, la RS et la Fédération croato-musulmane, raccordées par un faible gouvernement central.”Le suspect Milorad Dodik s’est volontairement présenté le 4 juillet devant le parquet de Bosnie-Herzégovine, en compagnie de son avocat, pour être interrogé en qualité de suspect dans le cadre de l’enquête”, ont déclaré le Parquet et la Cour d’Etat de Bosnie dans un communiqué commun, précisant que la demande de sa mise en détention avait été “annulée” et qu’il avait aussitôt été remis en liberté conditionnelle.M. Dodik, 66 ans, devra se présenter régulièrement devant la police, et une nouvelle mise en détention pourra être ordonnée en cas de violation de cette mesure, selon la même source.- “Fatigué de tout ça” -“C’est une chose importante pour moi, mais c’est important aussi par rapport à ceux qui étaient malintentionnés et qui souhaitaient une déstabilisation, une escalade des problèmes en Bosnie par le biais de cette affaire”, a déclaré M. Dodik à une chaîne de télévision publique.”Je ne me sens pas triomphaliste. Je suis fatigué de tout ça”, a-t-il ajouté.Milorad Dodik, qui dirige la RS depuis 2006, était recherché par le parquet pour avoir préconisé l’interdiction pour la police et la justice centrales du pays d’exercer sur le territoire de l’entité serbe.Il s’agissait de sa riposte à la condamnation fin février par la Cour d’Etat de Bosnie, à Sarajevo, à un an de prison et à six ans d’inéligibilité pour le non-respect des décisions du Haut représentant international, chargé de faire respecter l’accord de paix dans le pays.Il s’agit d’un verdict de première instance et une décision en appel devrait bientôt être annoncée.Mais le condamné avait rejeté ce verdict en dénonçant un “procès politique”. Et il avait alors incité le Parlement de la Republika Srpska à adopter aussitôt des lois pour interdire aux institutions policières (Sipa) et judiciaires centrales du pays d’exercer sur pratiquement 49% du territoire du pays.Le parquet d’Etat a ensuite ouvert une enquête sur ces activités jugées sécessionnistes. Le Premier ministre de la RS, Radovan Viskovic, et le président de son Parlement, Nenad Stevandic, sont également recherchés dans le même dossier.Après avoir interrogé M. Dodik, le parquet peut désormais décider d’une éventuelle inculpation dans ce deuxième dossier.Cependant, la Cour constitutionnelle de Bosnie – que M. Dodik ne reconnaît pas non plus – a annulé fin mai les lois sécessionnistes de l’entité serbe, dont l’adoption avait provoqué l’une des plus graves crises politiques depuis la fin de la guerre.Les compétences du gouvernement central bosnien ont été renforcées au fil des ans après la guerre, au détriment des entités, et souvent sous la pression occidentale. Ainsi ont été mises en place la police et la justice centrales.

Le Tour de France s’élance de Lille avec Tadej Pogacar en grand favori

La 112e édition du Tour de France s’élance samedi de Lille avec un grand favori, Tadej Pogacar, qui peut décrocher une quatrième victoire à seulement 26 ans, à condition de survivre déjà à une première semaine de tous les dangers.Après trois départs consécutifs de l’étranger et deux nouveaux à venir, à Barcelone l’année prochaine et à Edimbourg en 2027, le grand départ du Tour revient en France pour une édition 100% hexagonale.Troisième événement sportif au monde après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football, la Grande Boucle attire tous les ans 12 millions de personnes sur le bord des routes. Et l’ambiance devrait être au rendez-vous lors des quatre premières étapes dans les Hauts-de-France, un territoire passionné de vélo, pour une première semaine qui s’annonce explosive.Pour la première fois en cinq ans, l’étape inaugurale, sur 185 km samedi de Lille à Lille, est promise aux sprinteurs malgré la présence de trois difficultés répertoriées sur le parcours.Jasper Philipsen, Tim Merlier, Jonathan Milan, Biniam Girmay et les autres hommes rapides du peloton devraient se disputer la victoire et le premier maillot jaune de cette édition.Mais dès la deuxième étape, dimanche, entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, on aura un condensé de ce que les organisateurs ont voulu mettre en place pour cette première semaine de “fausse plaine”, avec une succession de côtes très raides dans le final en bord de mer.- Le Tour joué dès les Pyrénées ? -Ce sera l’occasion pour Mathieu van der Poel, Wout Van Aert et la kyrielle de puncheurs français de s’illustrer déjà.Et pour les leaders du classement général de serrer les fesses.Car, au-delà de la tension inhérente à chaque début de Tour, la course la plus importante de l’année que toutes les équipes abordent avec une agressivité maximale, les prochains jours s’annoncent électriques.”On va juste essayer de survivre et à la fin de la semaine on verra qui s’est sorti du champ de bataille sans chute ni blessure”, résume le double champion olympique Remco Evenepoel, troisième l’an dernier.Pour le Belge, le “vrai Tour pour le classement général ne commencera que dans les Pyrénées” où deux arrivées au sommet à Hautacam et Superbagnères attendent les coureurs avec, au milieu, un contre-la-montre en côte à Peyragudes.Le Tour sera-t-il déjà joué après ce triptyque et avant même le Mont Ventoux et les deux étapes de montagne dans les Alpes, au col de la Loze et La Plagne ?Il n’est pas interdit de le penser, tellement Tadej Pogacar domine son sujet depuis un an et demi.Encore magistral au Dauphiné en juin, le Slovène est en lice pour un quatrième victoire dans le Tour de France pour revenir sur Chris Froome et à une longueur du record détendu par Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain.- Vingegaard veut y croire -En route, le champion du monde peut déjà décrocher la 100e victoire de sa carrière avec une 18e étape sur le Tour, un autre chiffre affolant qui le place d’ores et déjà parmi les meilleurs de tous les temps.Le seul à sembler être en mesure de rivaliser est Jonas Vingegaard, vainqueur en 2022 et 2023.Le Danois, qui ne s’est “jamais senti aussi fort”, peut s’appuyer sur une équipe Visma redoutable (Jorgenson, Simon Yates, Kuss, Van Aert,…) avec laquelle il compte harceler Pogacar comme il y a deux ans.Derrière les deux favoris, le Belge Remco Evenepoel s’annonce comme le principal candidat au podium avec Primoz Roglic. A condition toutefois que ce dernier parvienne déjà à terminer le Tour ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2020.Les autres grands noms pour le général sont tous des domestiques de luxe, que ce soit Joao Almeida pour Pogacar chez UAE ou Matteo Jorgenson et Simon Yates pour Vingegaard chez Visma.Avec une telle puissance de feu, les deux mastodontes du peloton risquent d’écraser la course qui amènera les coureurs jusqu’aux Champs-Elysées le 27 juillet après une incursion inédite sur la butte Montmartre, un an après les JO.Mais avant, comme le rappelle Pogacar lui-même, “il faudra ne pas tout gâcher lors de la première semaine, où on peut facilement perdre le Tour. Il s’agit d’abord de survivre”.

Le Tour de France s’élance de Lille avec Tadej Pogacar en grand favori

La 112e édition du Tour de France s’élance samedi de Lille avec un grand favori, Tadej Pogacar, qui peut décrocher une quatrième victoire à seulement 26 ans, à condition de survivre déjà à une première semaine de tous les dangers.Après trois départs consécutifs de l’étranger et deux nouveaux à venir, à Barcelone l’année prochaine et à Edimbourg en 2027, le grand départ du Tour revient en France pour une édition 100% hexagonale.Troisième événement sportif au monde après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football, la Grande Boucle attire tous les ans 12 millions de personnes sur le bord des routes. Et l’ambiance devrait être au rendez-vous lors des quatre premières étapes dans les Hauts-de-France, un territoire passionné de vélo, pour une première semaine qui s’annonce explosive.Pour la première fois en cinq ans, l’étape inaugurale, sur 185 km samedi de Lille à Lille, est promise aux sprinteurs malgré la présence de trois difficultés répertoriées sur le parcours.Jasper Philipsen, Tim Merlier, Jonathan Milan, Biniam Girmay et les autres hommes rapides du peloton devraient se disputer la victoire et le premier maillot jaune de cette édition.Mais dès la deuxième étape, dimanche, entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, on aura un condensé de ce que les organisateurs ont voulu mettre en place pour cette première semaine de “fausse plaine”, avec une succession de côtes très raides dans le final en bord de mer.- Le Tour joué dès les Pyrénées ? -Ce sera l’occasion pour Mathieu van der Poel, Wout Van Aert et la kyrielle de puncheurs français de s’illustrer déjà.Et pour les leaders du classement général de serrer les fesses.Car, au-delà de la tension inhérente à chaque début de Tour, la course la plus importante de l’année que toutes les équipes abordent avec une agressivité maximale, les prochains jours s’annoncent électriques.”On va juste essayer de survivre et à la fin de la semaine on verra qui s’est sorti du champ de bataille sans chute ni blessure”, résume le double champion olympique Remco Evenepoel, troisième l’an dernier.Pour le Belge, le “vrai Tour pour le classement général ne commencera que dans les Pyrénées” où deux arrivées au sommet à Hautacam et Superbagnères attendent les coureurs avec, au milieu, un contre-la-montre en côte à Peyragudes.Le Tour sera-t-il déjà joué après ce triptyque et avant même le Mont Ventoux et les deux étapes de montagne dans les Alpes, au col de la Loze et La Plagne ?Il n’est pas interdit de le penser, tellement Tadej Pogacar domine son sujet depuis un an et demi.Encore magistral au Dauphiné en juin, le Slovène est en lice pour un quatrième victoire dans le Tour de France pour revenir sur Chris Froome et à une longueur du record détendu par Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain.- Vingegaard veut y croire -En route, le champion du monde peut déjà décrocher la 100e victoire de sa carrière avec une 18e étape sur le Tour, un autre chiffre affolant qui le place d’ores et déjà parmi les meilleurs de tous les temps.Le seul à sembler être en mesure de rivaliser est Jonas Vingegaard, vainqueur en 2022 et 2023.Le Danois, qui ne s’est “jamais senti aussi fort”, peut s’appuyer sur une équipe Visma redoutable (Jorgenson, Simon Yates, Kuss, Van Aert,…) avec laquelle il compte harceler Pogacar comme il y a deux ans.Derrière les deux favoris, le Belge Remco Evenepoel s’annonce comme le principal candidat au podium avec Primoz Roglic. A condition toutefois que ce dernier parvienne déjà à terminer le Tour ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2020.Les autres grands noms pour le général sont tous des domestiques de luxe, que ce soit Joao Almeida pour Pogacar chez UAE ou Matteo Jorgenson et Simon Yates pour Vingegaard chez Visma.Avec une telle puissance de feu, les deux mastodontes du peloton risquent d’écraser la course qui amènera les coureurs jusqu’aux Champs-Elysées le 27 juillet après une incursion inédite sur la butte Montmartre, un an après les JO.Mais avant, comme le rappelle Pogacar lui-même, “il faudra ne pas tout gâcher lors de la première semaine, où on peut facilement perdre le Tour. Il s’agit d’abord de survivre”.

Pakistan: au moins huit morts dans l’effondrement d’un immeuble

Au moins huit personnes ont été tuées et neuf blessées vendredi dans l’effondrement d’un immeuble d’habitation à Karachi, la plus grande ville du Pakistan, tandis que d’autres sont toujours ensevelies sous les décombres, selon les autorités.L’accident s’est produit peu après 10H00 (05H00 GMT) dans le quartier pauvre de Lyari, autrefois en proie à la violence des gangs et considéré comme l’un des endroits les plus dangereux du Pakistan.Ce bâtiment comptait une centaine de résidents, a déclaré à l’AFP un haut responsable local de la police, Arif Aziz.Il était “délabré”, a affirmé à l’AFP Saad Edhi, de la fondation Edhi qui participe aux opérations de secours aux côtés d’habitants de cette mégapole dont la population est évaluée à plus de 20 millions d’âmes. La recherche de survivants s’est poursuivie tard dans la nuit, cependant que des proches étaient rassemblés près du site de la catastrophe, attendant des nouvelles.Des photos de l’AFP montrent l’immeuble complètement détruit, alors que secours et engins de chantier en fouillent les ruines.Sur ces images, on peut voir des corps de victimes évacués sur des civières tandis que d’autres habitants tentent de récupérer leurs affaires parmi les débris.- “L’immeuble craquait” -Shankar Kamho, un résident de cet immeuble qui était absent au moment de son effondrement, a quant à lui assuré qu’une vingtaine de familles habitaient là.”J’ai eu un appel de ma femme disant que l’immeuble craquait et je lui ai dit de sortir immédiatement”, a raconté sur place cet homme âgé de 30 ans.”Elle est allée prévenir les voisins mais une femme lui a dit: +Cet immeuble tiendra encore au moins dix ans.+ Malgré tout, ma femme a pris notre fille et est sortie. Vingt minutes après, l’immeuble s’écroulait.”Le département de la Santé de la province du Sindh a annoncé que le bilan s’élevait à huit morts et neuf blessés vendredi soir.Saad Edhi a de son côté déclaré à l’AFP qu’il pourrait y avoir “au moins huit à dix autres personnes encore coincées”.- “Toute ma famille est ensevelie” -Des engins de déblaiement se frayaient un passage pour parvenir jusqu’aux lieux et la police chassait les curieux.Les six membres de la famille de Jumho Maheshwari, 70 ans, se trouvaient dans son appartement du rez-de-chaussée quand il est sorti pour aller au travail.”Toute ma famille est ensevelie et tout ce que je peux faire c’est prier pour qu’elle soit retrouvée vivante”, a-t-il lâché.Une autre résidente, Maya Sham Jee, a expliqué que la famille de son frère était également sous les décombres.”Nous sommes impuissants, nous pouvons juste espérer que les secouristes nous ramènent nos proches en vie”, a-t-elle confié.En juin 2020, au moins 18 personnes avaient perdu la vie lorsqu’un immeuble de 40 appartements s’était écroulé dans la même zone.Les effondrements de toits et de bâtiments sont fréquents au Pakistan, un pays qui compte plus de 240 millions d’habitants, principalement en raison des normes de sécurité défaillantes et de la mauvaise qualité des matériaux de construction.La ville de Karachi est particulièrement connue pour ses mauvaises constructions, ses agrandissements illégaux, ses infrastructures vieillissantes, sa surpopulation et son application laxiste des réglementations en matière de BTP.

Eight OPEC+ alliance members move toward output hike at meetingSat, 05 Jul 2025 02:34:57 GMT

Saudi Arabia, Russia and six other key members of the OPEC+ alliance will discuss crude production on Saturday, with analysts expecting the latest in a series of output hikes for August.The wider OPEC+ group — comprising the 12-nation Organization of the Petroleum Exporting Countries (OPEC) and its allies — began output cuts in 2022 in …

Eight OPEC+ alliance members move toward output hike at meetingSat, 05 Jul 2025 02:34:57 GMT Read More »

Eight OPEC+ alliance members move toward output hike at meeting

Saudi Arabia, Russia and six other key members of the OPEC+ alliance will discuss crude production on Saturday, with analysts expecting the latest in a series of output hikes for August.The wider OPEC+ group — comprising the 12-nation Organization of the Petroleum Exporting Countries (OPEC) and its allies — began output cuts in 2022 in a bid to prop up prices.But in a policy shift, eight alliance members spearheaded by Saudi Arabia surprised markets by announcing they would significantly raise production from May, sending oil prices plummeting.Oil prices have been hovering around a low $65-$70 per barrel.Representatives of Saudi Arabia, Russia, Iraq, United Arab Emirates, Kuwait, Kazakhstan, Algeria and Oman will take part in Saturday’s meeting, expected to be held by video.Analysts expect the so-called “Voluntary Eight” (V8) nations to decide on another output increase of 411,000 barrels per day (bpd) — the same target approved for May, June and July.   The group has placed an “increased focus on regaining market shares over price stability,” said Saxo Bank analyst Ole Hansen.- Enforcing quotas -The group will likely justify its decision by officially referring to “low inventories and solid demand as reasons for the faster unwind of the production cuts”, UBS analyst Giovanni Staunovo told AFP.But the failure of some OPEC member countries, such as Kazakhstan and Iraq, to stick to their output quotas, is “a factor supporting the decision”, he added.By approving another output hike, heavyweight Saudi Arabia might seek to up pressure on members for not keeping to agreed quotas via slashing expected oil profits due to lower prices.According to Jorge Leon, an analyst at Rystad Energy, an output hike of 411,000 bpd will translate into “around 250,000 or 300,000” actual barrels. An estimate by Bloomberg showed that the alliance’s production increased by only 200,000 bpd in May, despite doubling the quotas.- No effect from Israel-Iran war -Analysts expect no major effect on current oil prices, as another output hike is widely anticipated. The meeting comes after a 12-day conflict between Iran and Israel, which briefly sent prices above $80 a barrel amid concerns over a possible closing of the strategic Strait of Hormuz, a chokepoint for about one-fifth of the world’s oil supply.As fears of a wider Middle East conflict have eased, and given there “were no supply disruptions so far”, the war is “unlikely to impact the decision” of the alliance, Staunovo added.The Israel-Iran conflict “if anything supports a continued rapid production increase in the unlikely event Iran’s ability to produce and export get disrupted,” Hansen told AFP.