Gaza: cinq journalistes d’Al Jazeera tués dans une frappe israélienne

Al Jazeera a annoncé la mort de cinq de ses journalistes dimanche lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza, dont un reporter bien connu de ses téléspectateurs que l’armée israélienne a reconnu avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste”.Au moment où le gouvernement israélien se montre déterminé à mettre en oeuvre son nouveau plan d’opération dans le territoire palestinien dévasté et affamé par 22 mois de guerre, la chaîne basée au Qatar a fait état de “ce qui semble être une attaque ciblée israélienne” sur une tente utilisée par ses journalistes à Gaza-ville, devant l’hôpital al-Chifa.Elle a fait part du décès de ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa.Leurs noms s’ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.Anas al-Sharif, 28 ans, était l’un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien le conflit à Gaza.L’armée israélienne a confirmé l’avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste” qui “se faisait passer pour un journaliste”.Il “était le chef d’une cellule terroriste au sein de l’organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d’attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes” israéliennes, a-t-elle affirmé sur Telegram.- “Ne pas oublier Gaza” -Dans ses derniers messages postés sur X dimanche, Anas al-Sharif faisait état d'”intenses” bombardements israéliens sur le territoire palestinien et avait diffusé une courte vidéo montrant des frappes sur la ville de Gaza.Un texte posthume que le journaliste avait écrit en avril en cas de décès a été publié sur son compte lundi matin, où il appelle à “ne pas oublier Gaza”.En juillet, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait accusé l’armée israélienne de mener “une campagne de diffamation” envers le journaliste en le présentant dans des messages en ligne comme un membre du Hamas.”La tendance d’Israël consistant à qualifier les journalistes de militants sans fournir de preuves crédibles soulève de sérieuses questions sur ses intentions et son respect de la liberté de la presse”, a dénoncé Sara Qudah, directrice régionale de l’organisation basée à New York dans la nuit de dimanche à lundi.”Les journalistes sont des civils et ne doivent jamais être pris pour cible. Ceux qui sont responsables de ces meurtres doivent rendre des comptes”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.Israël avait déjà décidé en mai 2024 d’interdire la diffusion de’Al Jazeera dans le pays et d’y fermer ses bureaux, résultat d’un conflit de longue date entre le média et le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui s’est aggravé pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza.L’armée israélienne a accusé à plusieurs reprises les journalistes de cette chaîne d’être des “agents terroristes” à Gaza affiliés au Hamas.Plus généralement, la presse internationale n’est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien depuis le début du conflit.Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués (en “embed”) avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.La presse internationale travaille en s’appuyant sur des journalistes et correspondants locaux, qui ont payé un lourd tribut au conflit.- “Terminer la guerre” -Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche avoir donné l’ordre à l’armée d’autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler sous son contrôle dans la bande de Gaza.Lors de la même conférence de presse, le Premier ministre israélien a justifié dimanche le nouveau plan d’opération de l’armée, qui prévoit la conquête de la ville de Gaza et qu’il a présenté comme le “meilleur moyen pour terminer la guerre”.M. Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l’étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés sont menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.Il a assuré que dans le cadre du nouveau plan militaire, Israël “permettra d’abord à la population civile de quitter en toute sécurité les zones de combat pour se rendre dans des zones sûres désignées”, où “on leur fournira en abondance de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux”.Il a promis des “couloirs protégés” et “d’augmenter le nombre de sites de distribution d’aide de la GHF” (Fondation privée soutenue par les Etats-Unis et Israël), ainsi que les “largages aériens”.Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, le sous-secrétaire général de l’ONU, Miroslav Jenca, a mis en garde contre des projets qui risquent de déclencher “une nouvelle calamité” aux graves conséquences régionales.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: cinq journalistes d’Al Jazeera tués dans une frappe israélienne

Al Jazeera a annoncé la mort de cinq de ses journalistes dimanche lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza, dont un reporter bien connu de ses téléspectateurs que l’armée israélienne a reconnu avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste”.Au moment où le gouvernement israélien se montre déterminé à mettre en oeuvre son nouveau plan d’opération dans le territoire palestinien dévasté et affamé par 22 mois de guerre, la chaîne basée au Qatar a fait état de “ce qui semble être une attaque ciblée israélienne” sur une tente utilisée par ses journalistes à Gaza-ville, devant l’hôpital al-Chifa.Elle a fait part du décès de ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa.Leurs noms s’ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.Anas al-Sharif, 28 ans, était l’un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien le conflit à Gaza.L’armée israélienne a confirmé l’avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste” qui “se faisait passer pour un journaliste”.Il “était le chef d’une cellule terroriste au sein de l’organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d’attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes” israéliennes, a-t-elle affirmé sur Telegram.- “Ne pas oublier Gaza” -Dans ses derniers messages postés sur X dimanche, Anas al-Sharif faisait état d'”intenses” bombardements israéliens sur le territoire palestinien et avait diffusé une courte vidéo montrant des frappes sur la ville de Gaza.Un texte posthume que le journaliste avait écrit en avril en cas de décès a été publié sur son compte lundi matin, où il appelle à “ne pas oublier Gaza”.En juillet, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait accusé l’armée israélienne de mener “une campagne de diffamation” envers le journaliste en le présentant dans des messages en ligne comme un membre du Hamas.”La tendance d’Israël consistant à qualifier les journalistes de militants sans fournir de preuves crédibles soulève de sérieuses questions sur ses intentions et son respect de la liberté de la presse”, a dénoncé Sara Qudah, directrice régionale de l’organisation basée à New York dans la nuit de dimanche à lundi.”Les journalistes sont des civils et ne doivent jamais être pris pour cible. Ceux qui sont responsables de ces meurtres doivent rendre des comptes”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.Israël avait déjà décidé en mai 2024 d’interdire la diffusion de’Al Jazeera dans le pays et d’y fermer ses bureaux, résultat d’un conflit de longue date entre le média et le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui s’est aggravé pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza.L’armée israélienne a accusé à plusieurs reprises les journalistes de cette chaîne d’être des “agents terroristes” à Gaza affiliés au Hamas.Plus généralement, la presse internationale n’est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien depuis le début du conflit.Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués (en “embed”) avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.La presse internationale travaille en s’appuyant sur des journalistes et correspondants locaux, qui ont payé un lourd tribut au conflit.- “Terminer la guerre” -Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche avoir donné l’ordre à l’armée d’autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler sous son contrôle dans la bande de Gaza.Lors de la même conférence de presse, le Premier ministre israélien a justifié dimanche le nouveau plan d’opération de l’armée, qui prévoit la conquête de la ville de Gaza et qu’il a présenté comme le “meilleur moyen pour terminer la guerre”.M. Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l’étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés sont menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.Il a assuré que dans le cadre du nouveau plan militaire, Israël “permettra d’abord à la population civile de quitter en toute sécurité les zones de combat pour se rendre dans des zones sûres désignées”, où “on leur fournira en abondance de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux”.Il a promis des “couloirs protégés” et “d’augmenter le nombre de sites de distribution d’aide de la GHF” (Fondation privée soutenue par les Etats-Unis et Israël), ainsi que les “largages aériens”.Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, le sous-secrétaire général de l’ONU, Miroslav Jenca, a mis en garde contre des projets qui risquent de déclencher “une nouvelle calamité” aux graves conséquences régionales.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: cinq journalistes d’Al Jazeera tués dans une frappe israélienne

Al Jazeera a annoncé la mort de cinq de ses journalistes dimanche lors d’une frappe israélienne dans la bande de Gaza, dont un reporter bien connu de ses téléspectateurs que l’armée israélienne a reconnu avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste”.Au moment où le gouvernement israélien se montre déterminé à mettre en oeuvre son nouveau plan d’opération dans le territoire palestinien dévasté et affamé par 22 mois de guerre, la chaîne basée au Qatar a fait état de “ce qui semble être une attaque ciblée israélienne” sur une tente utilisée par ses journalistes à Gaza-ville, devant l’hôpital al-Chifa.Elle a fait part du décès de ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa.Leurs noms s’ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.Anas al-Sharif, 28 ans, était l’un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien le conflit à Gaza.L’armée israélienne a confirmé l’avoir ciblé, le qualifiant de “terroriste” qui “se faisait passer pour un journaliste”.Il “était le chef d’une cellule terroriste au sein de l’organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d’attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes” israéliennes, a-t-elle affirmé sur Telegram.- “Ne pas oublier Gaza” -Dans ses derniers messages postés sur X dimanche, Anas al-Sharif faisait état d'”intenses” bombardements israéliens sur le territoire palestinien et avait diffusé une courte vidéo montrant des frappes sur la ville de Gaza.Un texte posthume que le journaliste avait écrit en avril en cas de décès a été publié sur son compte lundi matin, où il appelle à “ne pas oublier Gaza”.En juillet, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait accusé l’armée israélienne de mener “une campagne de diffamation” envers le journaliste en le présentant dans des messages en ligne comme un membre du Hamas.”La tendance d’Israël consistant à qualifier les journalistes de militants sans fournir de preuves crédibles soulève de sérieuses questions sur ses intentions et son respect de la liberté de la presse”, a dénoncé Sara Qudah, directrice régionale de l’organisation basée à New York dans la nuit de dimanche à lundi.”Les journalistes sont des civils et ne doivent jamais être pris pour cible. Ceux qui sont responsables de ces meurtres doivent rendre des comptes”, a-t-elle ajouté dans un communiqué.Israël avait déjà décidé en mai 2024 d’interdire la diffusion de’Al Jazeera dans le pays et d’y fermer ses bureaux, résultat d’un conflit de longue date entre le média et le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui s’est aggravé pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza.L’armée israélienne a accusé à plusieurs reprises les journalistes de cette chaîne d’être des “agents terroristes” à Gaza affiliés au Hamas.Plus généralement, la presse internationale n’est pas autorisée à travailler librement dans le territoire palestinien depuis le début du conflit.Seuls quelques médias, triés sur le volet, y sont entrés embarqués (en “embed”) avec l’armée israélienne, leurs reportages étant soumis à une stricte censure militaire.La presse internationale travaille en s’appuyant sur des journalistes et correspondants locaux, qui ont payé un lourd tribut au conflit.- “Terminer la guerre” -Benjamin Netanyahu a affirmé dimanche avoir donné l’ordre à l’armée d’autoriser un plus grand nombre de journalistes de la presse internationale à travailler sous son contrôle dans la bande de Gaza.Lors de la même conférence de presse, le Premier ministre israélien a justifié dimanche le nouveau plan d’opération de l’armée, qui prévoit la conquête de la ville de Gaza et qu’il a présenté comme le “meilleur moyen pour terminer la guerre”.M. Netanyahu est confronté à une très forte pression, en Israël sur le sort des 49 otages encore aux mains du Hamas, et à l’étranger pour faire taire les armes dans la bande de Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés sont menacés d’une “famine généralisée” selon l’ONU.Il a assuré que dans le cadre du nouveau plan militaire, Israël “permettra d’abord à la population civile de quitter en toute sécurité les zones de combat pour se rendre dans des zones sûres désignées”, où “on leur fournira en abondance de la nourriture, de l’eau et des soins médicaux”.Il a promis des “couloirs protégés” et “d’augmenter le nombre de sites de distribution d’aide de la GHF” (Fondation privée soutenue par les Etats-Unis et Israël), ainsi que les “largages aériens”.Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, le sous-secrétaire général de l’ONU, Miroslav Jenca, a mis en garde contre des projets qui risquent de déclencher “une nouvelle calamité” aux graves conséquences régionales.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61.430 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Trump says to move homeless people ‘far’ from Washington

President Donald Trump said Sunday that homeless people must be moved “far” from Washington, after days of musing about taking federal control of the US capital where he has falsely suggested crime is rising.The Republican billionaire has announced a press conference for Monday in which he is expected to reveal his plans for Washington — which is run by the locally elected government of the District of Columbia under congressional oversight.It is an arrangement Trump has long publicly chafed at. He has threatened to federalize the city and give the White House the final say in how it is run.”I’m going to make our Capital safer and more beautiful than it ever was before,” the president posted on his Truth Social platform Sunday. “The Homeless have to move out, IMMEDIATELY. We will give you places to stay, but FAR from the Capital,” he continued, adding that criminals in the city would be swiftly imprisoned.  “It’s all going to happen very fast,” he said.Washington is ranked 15th on a list of major US cities by homeless population, according to government statistics from last year. While thousands of people spend each night in shelters or on the streets, the figure are down from pre-pandemic levels.Earlier this week Trump also threatened to deploy the National Guard as part of a crackdown on what he falsely says is rising crime in Washington. Violent crime in the capital fell in the first half of 2025 by 26 percent compared with a year earlier, police statistics show.The city’s crime rates in 2024 were already their lowest in three decades, according to figures produced by the Justice Department before Trump took office.”We are not experiencing a crime spike,” Washington Mayor Muriel Bowser said Sunday on MSNBC.While the mayor, a Democrat, was not critical of Trump in her remarks, she said “any comparison to a war torn country is hyperbolic and false.”Trump’s threat to send in the National Guard comes weeks after he deployed California’s military reserve force into Los Angeles to quell protests over immigration raids, despite objections from local leaders and law enforcement.The president has frequently mused about using the military to control America’s cities, many of which are under Democratic control and hostile to his nationalist impulses.

L’Europe veut que l’Ukraine prenne part aux négociations de paix américano-russes

Des dirigeants européens ont insisté dimanche pour que Kiev prenne part aux négociations entre Washington et Moscou, avant le sommet de vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, auquel Volodymyr Zelensky pourrait assister selon un diplomate américain. Les présidents américain et russe devraient, à l’occasion de leur tête-à-tête sur le sol des Etats-Unis, tenter de trouver une issue pacifique au conflit que Moscou a déclenché en février 2022 contre l’Ukraine. Volodymyr Zelensky, qui rejette tout accord américano-russe à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à adopter une approche commune.A cet égard, la responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a annoncé une “réunion extraordinaire” lundi en visioconférence de ministres des Affaires étrangères de pays de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, “afin de discuter des prochaines étapes”.”Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement”, a-t-elle martelé dans un communiqué.Mais, a-t-elle insisté, “tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe”, reprenant les arguments de chefs d’Etat ou de gouvernement européens tout le week-end.- “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine” -Le chancelier allemand Friedrich Merz a ainsi réclamé que Volodymyr Zelensky soit au sommet Trump-Poutine du 15 août, soulignant ne pouvoir “en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens”.Interrogé dimanche par CNN sur la présence de M. Zelensky à la rencontre, l’ambassadeur américain auprès de l’Otan a répondu qu’il “pens(ait) sans aucun doute que c’é(tait) possible” et que la décision finale revenait au président Trump.”S’il estime qu’inviter Zelensky est le meilleur scénario, alors il le fera”, a assuré Matthew Whitaker.”La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine”, avaient déjà mis en garde dans la nuit de samedi à dimanche les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Un communiqué commun a exhorté le président américain à accroître la “pression” sur la Russie. Même son de cloche du côté des Etats d’Europe du Nord et des Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – pour lesquels il ne pourra y avoir “aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe”.En tout cas, Donald Trump “met la pression sur Poutine”, a assuré le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la télévision ABC, estimant que “vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre”. – Zelensky et Poutine tentent de convaincre -Le chef de l’Etat ukrainien s’est entretenu ces trois derniers jours avec 13 dirigeants européens.Il a également parlé avec les présidents du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan.Et puis, Kiev “travaille bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l’intention de tromper l’Amérique. Nous ne le permettrons pas”, a averti M. Zelensky dans son message du soir.Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement en trois jours: Xi Jinping,Narendra Modi etInacio Lula da Silva.Il a également discuté avec les présidents du Bélarus, de l’Ouzbékistan, du Kazakhstan, du Tadjikistan et du Kirghizstan.- Deux raffineries de pétrole russes attaquées -Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes.Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d’artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. “La Russie n’a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies”, s’est insurgé Volodymyr Zelensky.Ses militaires ont affirmé qu’ils avaient attaqué à l’aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l’ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2.000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l’AFP une source au sein du renseignement ukrainien.

L’Europe veut que l’Ukraine prenne part aux négociations de paix américano-russes

Des dirigeants européens ont insisté dimanche pour que Kiev prenne part aux négociations entre Washington et Moscou, avant le sommet de vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, auquel Volodymyr Zelensky pourrait assister selon un diplomate américain. Les présidents américain et russe devraient, à l’occasion de leur tête-à-tête sur le sol des Etats-Unis, tenter de trouver une issue pacifique au conflit que Moscou a déclenché en février 2022 contre l’Ukraine. Volodymyr Zelensky, qui rejette tout accord américano-russe à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à adopter une approche commune.A cet égard, la responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a annoncé une “réunion extraordinaire” lundi en visioconférence de ministres des Affaires étrangères de pays de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, “afin de discuter des prochaines étapes”.”Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement”, a-t-elle martelé dans un communiqué.Mais, a-t-elle insisté, “tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe”, reprenant les arguments de chefs d’Etat ou de gouvernement européens tout le week-end.- “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine” -Le chancelier allemand Friedrich Merz a ainsi réclamé que Volodymyr Zelensky soit au sommet Trump-Poutine du 15 août, soulignant ne pouvoir “en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens”.Interrogé dimanche par CNN sur la présence de M. Zelensky à la rencontre, l’ambassadeur américain auprès de l’Otan a répondu qu’il “pens(ait) sans aucun doute que c’é(tait) possible” et que la décision finale revenait au président Trump.”S’il estime qu’inviter Zelensky est le meilleur scénario, alors il le fera”, a assuré Matthew Whitaker.”La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine”, avaient déjà mis en garde dans la nuit de samedi à dimanche les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Un communiqué commun a exhorté le président américain à accroître la “pression” sur la Russie. Même son de cloche du côté des Etats d’Europe du Nord et des Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – pour lesquels il ne pourra y avoir “aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe”.En tout cas, Donald Trump “met la pression sur Poutine”, a assuré le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la télévision ABC, estimant que “vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre”. – Zelensky et Poutine tentent de convaincre -Le chef de l’Etat ukrainien s’est entretenu ces trois derniers jours avec 13 dirigeants européens.Il a également parlé avec les présidents du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan.Et puis, Kiev “travaille bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l’intention de tromper l’Amérique. Nous ne le permettrons pas”, a averti M. Zelensky dans son message du soir.Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement en trois jours: Xi Jinping,Narendra Modi etInacio Lula da Silva.Il a également discuté avec les présidents du Bélarus, de l’Ouzbékistan, du Kazakhstan, du Tadjikistan et du Kirghizstan.- Deux raffineries de pétrole russes attaquées -Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes.Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d’artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. “La Russie n’a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies”, s’est insurgé Volodymyr Zelensky.Ses militaires ont affirmé qu’ils avaient attaqué à l’aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l’ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2.000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l’AFP une source au sein du renseignement ukrainien.

Israel’s Gaza plan risks ‘another calamity,’ UN official warns

A UN official on Sunday warned the Security Council that Israel’s plans to control Gaza City risked “another calamity” with far-reaching consequences, as Benjamin Netanyahu insisted his goal was not to occupy the territory.The United Nations Security Council held a rare emergency weekend meeting after Israel said its military would “take control” of Gaza City in a plan approved by Prime Minister Netanyahu’s security cabinet that sparked a wave of global criticism.”If these plans are implemented, they will likely trigger another calamity in Gaza, reverberating across the region and causing further forced displacement, killings, and destruction,” UN Assistant Secretary General Miroslav Jenca told the Security Council.The UN’s humanitarian office OCHA said 98 children had died from acute malnutrition since the start of the conflict in October 2023, with 37 of those deaths since July, according to Gaza’s authorities.”This is no longer a looming hunger crisis — this is starvation, pure and simple,” said OCHA’s coordination director Ramesh Rajasingham.Palestinian Ambassador to the UN Riyad Mansour said Sunday “over two million victims are enduring unbearable agony,” calling Israel’s plans for Gaza City “illegal and immoral,” and for foreign journalists to be allowed into Gaza.Netanyahu announced on Sunday a plan to allow more foreign journalists to report inside Gaza — accompanied by the Israeli military.- Sanctions calls -Britain, a close ally of Israel which nonetheless pushed for an emergency meeting on the crisis, warned the Israeli plan risked prolonging the conflict.”It will only deepen the suffering of Palestinian civilians in Gaza. This is not a path to resolution. It is a path to more bloodshed,” said British deputy ambassador to the UN James Kariuki.World Health Organization chief Tedros Adhanom Ghebreyesus echoed that sentiment, calling the Israeli plan “deeply worrying, given the already dire humanitarian and health situation across the Strip.”But Netanyahu said Sunday his country was “talking in terms of a fairly short timetable because we want to bring the war to an end,” as he insisted Israel did not want to occupy Gaza.Outside the meeting at UN headquarters in New York, a small but noisy protest calling for an end to the conflict was met by a large police presence.The United States, a veto-wielding permanent member of the Security Council, accused those nations who supported Sunday’s meeting of “actively prolonging the war by spreading lies about Israel.””Israel has a right to decide what is necessary for its security and what measure measures are appropriate to end the threat posed by Hamas,” said US envoy to the UN Dorothy Shea. Israel’s deputy ambassador to the UN Jonathan Miller said “pressure should not be placed on Israel, who suffered the most horrific attack against the Jewish people since the Holocaust, but on Hamas.” Algeria’s Ambassador Amar Bendjama called for sanctions on Israel in response to its Gaza City plan.”The hour has come to impose sanctions on the enemy of humanity,” he said.”If it was another country, you would have been imposing sanctions a long time ago,” the Palestinian envoy Mansour said.

L’Europe veut que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations de paix

Les dirigeants européens ont insisté dimanche pour que l’Ukraine soit partie prenante aux négociations américano-russes, en amont du sommet prévu entre Donald Trump et Vladimir Poutine, vendredi en Alaska. Les deux présidents devraient à l’occasion de ce tête-à-tête tenter de trouver une issue pacifique au conflit que le Kremlin a déclenché en février 2022 sur le sol ukrainien. Dans ce contexte, le chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui ne participera en principe pas à cette réunion, faisant craindre à Kiev un accord à ses dépens, a exhorté ses alliés européens, également écartés des pourparlers, à définir une approche commune.La responsable de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas, a à cet égard annoncé une “réunion extraordinaire” lundi en visioconférence des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UE, en présence de leur homologue ukrainien, “afin de discuter des prochaines étapes”.- “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine” -“Le président Trump a raison de dire que la Russie doit mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine. Les Etats-Unis ont le pouvoir de contraindre la Russie à négocier sérieusement”, a-t-elle dit dimanche dans un communiqué.Mais “Tout accord entre les Etats-Unis et la Russie doit inclure l’Ukraine et l’UE car c’est une question de sécurité pour l’Ukraine et pour l’ensemble de l’Europe”, a ensuite martelé Mme Kallas, emboîtant le pas aux principaux chefs d’Etat ou de gouvernement européens.Plus tôt dimanche, le chancelier allemand Friedrich Merz a d’ailleurs insisté pour que Volodymyr Zelensky soit présent au sommet Trump-Poutine, soulignant ne pouvoir “en aucun cas accepter que les questions territoriales soient discutées, voire décidées, entre la Russie et les Etats-Unis sans consulter les Européens et les Ukrainiens”.”Nous espérons et présumons que le gouvernement ukrainien, que le président Zelensky feront partie de cette rencontre”, a-t-il dit à la télévision.”La voie de la paix en Ukraine ne peut être tracée sans l’Ukraine”, avaient quelques heures plus tôt mis en garde les dirigeants français, allemand, italien, polonais, britannique et finlandais, ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans un communiqué commun, exhortant Donald Trump à accroître la pression sur la Russie. Les Etats d’Europe du Nord et les Pays baltes – Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège et Suède – ont également assuré que “le chemin vers la paix” ne pouvait “pas être tracé sans la voix de l’Ukraine”. “Aucune décision sur l’Ukraine sans l’Ukraine et aucune décision sur l’Europe sans l’Europe”, ont-ils insisté dans une déclaration.Le président américain “met la pression sur Poutine”, a en tout cas estimé dimanche le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, sur la chaîne de télévision ABC, ajoutant : “Vendredi prochain sera important, car il s’agira de tester Poutine et de déterminer son engagement à mettre fin à cette terrible guerre”.” – Zelensky et Poutine tentent de convaincre -Le chef de l’Etat ukrainien s’est de son côté entretenu au téléphone ces trois derniers jours avec 13 dirigeants, dont ceux du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la France, ses principaux soutiens européens.Dimanche, il a aussi parlé avec deux partenaires traditionnels de la Russie : les présidents du Kazakhstan et de l’Azerbaïdjan.Et puis, les responsables ukrainiens  “travaillent bien sûr avec les Etats-Unis. Il ne se passe pas un jour sans que nous communiquions sur les moyens de parvenir à une paix véritable. Nous comprenons que la Russie a l’intention de tromper l’Amérique. Nous ne le permettrons pas”, a signalé M. Zelensky dans son traditionnel message du soir.Vladimir Poutine a pour sa part conversé avec neuf chefs d’Etat ou de gouvernement depuis vendredi, dont ses plus proches partenaires que sont le Chinois Xi Jinping, l’Indien Narendra Modi et le Brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Il a également discuté avec les présidents de plusieurs ex-républiques soviétiques, qui maintiennent de bonnes relations avec Moscou : le Bélarus, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan, le Tadjikistan et le Kirghizstan.- Deux raffineries de pétrole russes attaquées -Sur le front, l’armée ukrainienne a annoncé dimanche avoir repris un village de la région septentrionale de Soumy aux forces russes, qui ont récemment enregistré d’importants gains territoriaux. Six personnes ont été tuées par des drones ou des tirs d’artillerie dans la région orientale de Donetsk et dans celles méridionales de Zaporijjia et de Kherson, ont déploré les autorités locales.Une bombe planante russe a en outre atteint la gare routière centrale, très fréquentée, de Zaporijjia, faisant 20 blessés. “La Russie n’a pas fait un seul pas concret vers la paix, pas un seul pas, sur terre ou dans les airs, qui aurait pu sauver des vies”, s’est dans la soirée insurgé Volodymyr Zelensky.Les militaires ukrainiens ont de leur côté affirmé que qu’ils avaient attaqué à l’aide de drones une importante raffinerie de pétrole de la région de Saratov, dans l’ouest de la Russie. Une autre raffinerie a été endommagée à Oukhta, une localité isolée de la république russe des Komis (nord-ouest), à environ 2.000 kilomètres de la ligne de front, a dit à l’AFP une source dans le renseignement ukrainien.