Chassés du Pakistan, des Afghans face au néant d’une vie à reconstruire

Poussée à partir du Pakistan où elle est née, Nazmine Khan découvre pour la première fois son pays, l’Afghanistan, dans un camp à la frontière. A 15 ans, elle sait peu de choses sur son avenir, simplement qu’elle risque d’avoir moins de liberté.”Nous n’avions jamais pensé que nous retournerions en Afghanistan. Quand nos parents nous ont dit qu’il fallait partir, nous avons pleuré”, raconte à l’AFP l’adolescente qui vit avec six membres de sa famille sous la chaleur écrasante d’une tente du camp d’Omari, à Torkham, l’un des deux postes-frontières entre les pays voisins.Islamabad, qui les accuse d’être liés au “terrorisme et au narcotrafic”, a commencé début avril à expulser en masse les Afghans, avec ou sans papiers, parfois arrivés il y a des décennies pour fuir guerres et crises.Nombre d’entre eux n’ont pas attendu de se faire arrêter pour partir, imaginant leur sort inéluctable.Depuis le 1er avril, plus de 100.000 Afghans sont repartis, d’après Islamabad, sur les trois millions que compte le pays.Les quatre frères et la soeur de Nazmine Khan sont également nés au Pakistan, où leurs grands-parents se sont installés  dans les années 1960.Leur tente est quasi vide: deux coussins, un linge faisant office de matelas, aucune couverture, mais une nuée de mouches et une multitude d’enfants aux doigts noircis et aux habits troués qui entrent et sortent.En ourdou, langue nationale du Pakistan, Nazmine explique qu’ils iront “dans quelques jours chercher une location” dans leur berceau familial, ailleurs dans la province de Nangarhar.- “Nouvelle vie” -Interrogée sur son avenir, elle s’avoue “complètement perdue”. Elle était déscolarisée au Pakistan et l’interdiction faite aux filles d’étudier au-delà du primaire par les autorités talibanes ne changera guère le cours de sa vie.Mais du peu qu’elle a entendu de son pays lorsqu’elle habitait dans le Pendjab, dans l’Est du Pakistan frontalier de l’Inde, elle sait qu'”ici il n’y a pas la même liberté”.Depuis leur retour au pouvoir en 2021, les autorités talibanes ont imposé ce que l’ONU appelle un “apartheid de genre”: les femmes sont bannies des universités, des parcs et leur accès au marché du travail est restreint, tandis que les salons de beauté et les salles de sports pour femmes ont été fermés.”C’est une nouvelle vie pour eux et ils la débutent avec très peu d’affaires, d’argent et de soutien”, note Ibrahim Humadi, chef de projet de l’ONG Islamic Relief qui a installé 200 tentes à Omari.Certaines familles restent plus longtemps que les trois jours prévus à leur arrivée car elles n’ont nulle part où aller avec leurs maigres économies, dit-il à l’AFP.”Ils savent qu’ils seront soutenus dans leurs régions d’accueil mais aussi que la société afghane souffre déjà”, ajoute-t-il.Selon l’ONU, 85% des Afghans vivent avec moins d’un dollar par jour.- “Faire demi-tour” -“Nous n’avions jamais vu (l’Afghanistan) de notre vie. Nous ne savons pas si on peut trouver du travail donc nous sommes inquiets”, témoigne Jalil Khan Mohamedin, 28 ans, en amoncelant couettes, sommiers et ventilateurs dans un camion qui amènera les 16 membres de sa famille à Kaboul, où pourtant rien ne les attend.Les autorités talibanes assurent préparer des villes dédiées aux réfugiés, notamment une dans la province de Nangarhar, mais elle consiste pour l’heure en une piste tracée au milieu d’un désert de cailloux.L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) réclame “davantage de clarté” pour s’assurer que ces sites sont “viables”, en termes d’accès aux services de base, d’hygiène et d’éducation notamment.Il faut s’assurer que le transfert des réfugiés y est “volontaire”, insiste auprès de l’AFP Avand Azeez Agha, chargé de communication à l’OIM-Afghanistan.L’air groggy, le frère de Nazmine, Dilawar Khan, ne digère toujours pas le départ du Pakistan, qui l’a vu naître il y a 25 ans. Son épouse, pakistanaise, a préféré divorcer que de le suivre.”Le premier jour, lorsque nous avons traversé la frontière, on a eu envie de faire demi-tour”, dit l’ancien chauffeur routier. “Nous ne comprenons toujours pas. Là-bas, nous ne faisions que travailler”.

Chassés du Pakistan, des Afghans face au néant d’une vie à reconstruire

Poussée à partir du Pakistan où elle est née, Nazmine Khan découvre pour la première fois son pays, l’Afghanistan, dans un camp à la frontière. A 15 ans, elle sait peu de choses sur son avenir, simplement qu’elle risque d’avoir moins de liberté.”Nous n’avions jamais pensé que nous retournerions en Afghanistan. Quand nos parents nous ont dit qu’il fallait partir, nous avons pleuré”, raconte à l’AFP l’adolescente qui vit avec six membres de sa famille sous la chaleur écrasante d’une tente du camp d’Omari, à Torkham, l’un des deux postes-frontières entre les pays voisins.Islamabad, qui les accuse d’être liés au “terrorisme et au narcotrafic”, a commencé début avril à expulser en masse les Afghans, avec ou sans papiers, parfois arrivés il y a des décennies pour fuir guerres et crises.Nombre d’entre eux n’ont pas attendu de se faire arrêter pour partir, imaginant leur sort inéluctable.Depuis le 1er avril, plus de 100.000 Afghans sont repartis, d’après Islamabad, sur les trois millions que compte le pays.Les quatre frères et la soeur de Nazmine Khan sont également nés au Pakistan, où leurs grands-parents se sont installés  dans les années 1960.Leur tente est quasi vide: deux coussins, un linge faisant office de matelas, aucune couverture, mais une nuée de mouches et une multitude d’enfants aux doigts noircis et aux habits troués qui entrent et sortent.En ourdou, langue nationale du Pakistan, Nazmine explique qu’ils iront “dans quelques jours chercher une location” dans leur berceau familial, ailleurs dans la province de Nangarhar.- “Nouvelle vie” -Interrogée sur son avenir, elle s’avoue “complètement perdue”. Elle était déscolarisée au Pakistan et l’interdiction faite aux filles d’étudier au-delà du primaire par les autorités talibanes ne changera guère le cours de sa vie.Mais du peu qu’elle a entendu de son pays lorsqu’elle habitait dans le Pendjab, dans l’Est du Pakistan frontalier de l’Inde, elle sait qu'”ici il n’y a pas la même liberté”.Depuis leur retour au pouvoir en 2021, les autorités talibanes ont imposé ce que l’ONU appelle un “apartheid de genre”: les femmes sont bannies des universités, des parcs et leur accès au marché du travail est restreint, tandis que les salons de beauté et les salles de sports pour femmes ont été fermés.”C’est une nouvelle vie pour eux et ils la débutent avec très peu d’affaires, d’argent et de soutien”, note Ibrahim Humadi, chef de projet de l’ONG Islamic Relief qui a installé 200 tentes à Omari.Certaines familles restent plus longtemps que les trois jours prévus à leur arrivée car elles n’ont nulle part où aller avec leurs maigres économies, dit-il à l’AFP.”Ils savent qu’ils seront soutenus dans leurs régions d’accueil mais aussi que la société afghane souffre déjà”, ajoute-t-il.Selon l’ONU, 85% des Afghans vivent avec moins d’un dollar par jour.- “Faire demi-tour” -“Nous n’avions jamais vu (l’Afghanistan) de notre vie. Nous ne savons pas si on peut trouver du travail donc nous sommes inquiets”, témoigne Jalil Khan Mohamedin, 28 ans, en amoncelant couettes, sommiers et ventilateurs dans un camion qui amènera les 16 membres de sa famille à Kaboul, où pourtant rien ne les attend.Les autorités talibanes assurent préparer des villes dédiées aux réfugiés, notamment une dans la province de Nangarhar, mais elle consiste pour l’heure en une piste tracée au milieu d’un désert de cailloux.L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) réclame “davantage de clarté” pour s’assurer que ces sites sont “viables”, en termes d’accès aux services de base, d’hygiène et d’éducation notamment.Il faut s’assurer que le transfert des réfugiés y est “volontaire”, insiste auprès de l’AFP Avand Azeez Agha, chargé de communication à l’OIM-Afghanistan.L’air groggy, le frère de Nazmine, Dilawar Khan, ne digère toujours pas le départ du Pakistan, qui l’a vu naître il y a 25 ans. Son épouse, pakistanaise, a préféré divorcer que de le suivre.”Le premier jour, lorsque nous avons traversé la frontière, on a eu envie de faire demi-tour”, dit l’ancien chauffeur routier. “Nous ne comprenons toujours pas. Là-bas, nous ne faisions que travailler”.

Always ‘the enemy’ – Trump steps up media assault in first 100 days

With lawsuits and tirades about “the enemy of the people” Donald Trump has launched a frontal assault on the mainstream media, while empowering conservative bloggers and podcasters to get his radical agenda across.The president has stepped up his long-established hostility towards TV news channels like CNN and newspapers such as The New York Times, but even the respected Associated Press news agency has been under intense fire.The AP has become a test case for editorial independence after it was barred from the Oval Office and Air Force One over its decision to refer to the “Gulf of Mexico” — and not the “Gulf of America” as decreed by Trump.As well as his fiery rhetoric against the press, Trump has sued private channel CBS, regional newspaper The Des Moines Register, and pressured ABC which paid $15 million when threatened with a defamation lawsuit.”The White House’s moves to curtail journalists’ abilities to do their jobs and document what’s happening is unprecedented,” said Katherine Jacobsen, the Committee to Protect Journalists’ US program director. “This attempt to control the narrative threatens both freedom of the press, and American democratic values.” The Trump administration has moved fast — pressing to dismantle US overseas outlets Voice of America, Radio Free Europe/Radio Liberty and Radio Free Asia, and threatening to starve NPR public radio and PBS television of federal funds. Trump’s cheerleader and dismantler-in-chief Elon Musk has even said the team behind CBS’s flagship “60 Minutes” show deserve prison.”Wielding the power of the government to stifle free speech and to threaten news organizations — I think we’re in a new territory,” said City University of New York journalism professor Reece Peck.The Federal Communications Commission — headed by a Trump ally — has launched probes into CBS, ABC and NBC, alongside NPR and PBS, he said as an example.The United States fell from 45th to 55th place in 2024 in the World Press Freedom Index by Reporters Without Borders (RSF).It is unclear how far Trump can go in a country that has a rich tradition of investigative reporting and where freedom of speech is protected by the Constitution’s First Amendment.”His ability is limited,” said Northeastern University journalism professor Dan Kennedy.”He can try to find some targets here and there, but he certainly hasn’t been able to do anything about The New York Times, which has been doing excellent reporting on the chaos of the Trump administration.”But Kennedy warned Trump was seeking to design a media system where the Times “will simply be ignored by everybody, except their core audience.”- Suspicious of media -Trump is drawing on mounting suspicion and disregard for traditional media among ordinary Americans.Just 31 percent of people surveyed by Gallup in 2024 said they trusted the mainstream media to provide complete, accurate and unbiased information — a figure that was above 50 percent in the 2000s.In its first 100 days, the White House has welcomed influencers, podcasters, and commentators aligned with his agenda and on whom Trump relied during the election campaign — not known for speaking truth to power.One such figure, Real America Voice’s Brian Glenn, joined the official pile-on against Ukrainian President Volodymyr Zelensky when he visited Washington.”Why don’t you wear a suit? You’re at the highest level in this country’s office and you refuse to wear a suit. A lot of Americans have problems with you not respecting the office,” Glenn said to the wartime leader, parroting White House talking points.”Trump cultivated relationships with independent, alternative right-wing media way, way back in 2015 and 2016,” said Peck, a move born of necessity because Fox News, with its conservative viewership, had yet to support the then-candidate. Trump has continued the successful “flood the zone” strategy to dominate the news cycle, pioneered by his one-time adviser Steve Bannon.As the news gets ever more hectic — and hard to cover — Kennedy said the question now is whether any outlets are “big enough to cover everything that’s happening?”

Wall Street rebondit après sa chute de la veille

La Bourse de New York poursuit sa hausse mardi, à la faveur d’un rebond technique et au lendemain d’une forte chute, alors que les incertitudes commerciales et économiques subsistent.Vers 15H20 GMT, le Dow Jones gagnait 2,19%, l’indice Nasdaq prenait 2,52% et l’indice élargi S&P 500 avançait de 2,21%.Les investisseurs s’adonnent “à des achats à bon compte après les fortes pertes enregistrées lundi”, commentent les analystes de Briefing.com dans une note.La place new-yorkaise se remet en effet de sa chute de la veille, provoquée par “les commentaires de Donald Trump envers (Jerome Powell) le président de la banque centrale américaine (Fed)”, explique Steve Sosnick, d’Interactive Brokers. Donald Trump a menacé de se débarrasser du dirigeant de l’institution – dont le mandat s’achève normalement en mai 2026 -, ce qui remettrait en cause l’indépendance séculaire de l’institution.”Il pourrait y avoir un ralentissement de l’économie à moins que (…) cet immense +loser+, ne baisse les taux d’intérêt, maintenant”, a écrit lundi M. Trump sur son réseau social Truth, dans une référence transparente à M. Powell.Sur le plan commercial, “il n’y a pas vraiment de percées en termes de négociations avec les différents pays” visés par les droits de douane imposée par le président américain, commente M. Sosnick.Ces surtaxes douanières et les mesures de représailles prises par les autres pays devraient d’ailleurs fortement peser sur l’économie mondiale cette année, a estimé mardi le Fonds monétaire international (FMI), qui a démarré ses réunions de printemps à Washington.En outre, l’institution prévoit que l’économie des Etats-Unis progresse de 1,8% cette année, ce qui représente une baisse de 0,9 point par rapport à sa précédente estimation de janvier.Sur le marché obligataire, après s’être fortement tendu la veille, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans s’établissait à 4,39% contre 4,41% lundi en clôture.Côté entreprises, les investisseurs digèrent une nouvelle salve de résultats.Le groupe de défense américain Lockheed Martin reculait de 0,77% malgré de meilleurs résultats qu’anticipé au premier trimestre, profitant d’une hausse des volumes dans les équipements militaires et armements dans un environnement “très dynamique”.Le groupe parapétrolier américain Halliburton reculait franchement (-5,31%) après avoir vu son activité ralentir encore davantage au premier trimestre en Amérique du Nord, un fléchissement partiellement compensé par l’international.Le chiffre d’affaires ressort en baisse de 12% sur un an pour l’Amérique du Nord, mais n’a reculé que de 2% dans le reste du monde, selon un communiqué.L’entreprise américaine d’aéronautique et de défense RTX plongeait (-9,03%). Le groupe a dépassé les attentes au premier trimestre malgré un contexte “difficile”, enregistrant une hausse de 5% de son chiffre d’affaires sur un an à 20,3 milliards de dollars, mais le bénéfice net a reculé de 10% à 1,53 milliard.Le groupe GE Aerospace, né de la scission l’an dernier du conglomérat General Electric, était recherché (+3,69%) après avoir publié des résultats en hausse au premier trimestre et table toujours sur la croissance en 2025 en dépit de la guerre commerciale.Les résultats du géant des voitures électriques Tesla sont attendus plus tard dans la journée, après la fermeture de Wall Street.Les entreprises tentent “d’évaluer l’impact des tarifs douaniers (…) mais il existe une réelle incertitude et (…) le marché a désespérément besoin de clarté”, fait valoir Steve Sosnick.

Ils ont rencontré le pape et racontent “un homme qui écoutait”

Politiques, artistes, responsables religieux… ils ont été reçus par le pape François et racontent leur rencontre avec “un homme qui écoutait.”- Manu Payet, reçu en juin 2024 avec d’autres humoristes (à l’AFP): “Ça a duré une bonne heure. C’était joyeux, pas du tout coincé, avec juste ce qu’il fallait d’irrévérence respectueuse, assez jolie et très émouvante.” “J’ai crû à une blague d’abord (en recevant l’invitation, NDLR). Ce que j’ai trouvé formidable de la part de ce pape, c’est sa modernité.”François a prononcé un discours, “un très joli texte sur le pouvoir de l’humour dans le monde d’aujourd’hui. Il est même allé jusqu’à saluer l’importance de l’ironie, de la dérision.”- Gad Elmaleh (acteur), qui a raconté sa rencontre avec le pape François en décembre 2023 dans son spectacle “Lui-même” :”C’était une expérience folle… On a pu échanger sur mon questionnement sur la foi, sur l’identité juive, l’identité chrétienne, la fraternité et le football aussi ! Il m’a bouleversé par sa bonté” (au Parisien).”Nous avons commencé par une conversation sur la lumière, car j’avais expliqué dans ma lettre que je sollicitais ce rendez-vous dans la double lumière d’Hanoukka et de Noël. D’où une belle conversation sur la fraternité judéo-chrétienne…” (au Figaro).- Eric-Emmanuel Schmitt (écrivain), reçu le 14 novembre 2022 (à l’AFP):”Cet homme-là écoutait les gens avec profondeur. (…) Moi qui suis un homme vraiment imparfait, un chrétien encore plus imparfait, il me regardait comme frère…””Pendant cette rencontre, j’étais impressionné parce que j’étais devant l’accomplissement spirituel, un homme entièrement consacré à sa mission. En le quittant, il m’a demandé de prier pour lui : +ma tache est lourde, j’espère que je serai à la hauteur+.”- Nicolas Sarkozy, après une rencontre “en début de pontificat” (sur Instagram): “Je conserve le souvenir d’un entretien joyeux et profond, mais surtout d’un homme qui, bien qu’assis sur le siège de Pierre, successeur de tant de pape et garant de la continuité de l’Église autant que de la perpétuation de son message, disait au moment où vous le quittiez : +Aidez-moi+ +Priez pour moi+. “”Aujourd’hui, alors que l’état du monde suscite une perpétuelle inquiétude, nous pouvons tous souhaiter que le Pape François repose en paix.”- François Hollande, après l’une de ses rencontres en août 2016 (à Paris-Match):”Nous n’étions que tous les deux, dans le petit bureau où il travaillait. Un échange assez long et personnel qui n’avait rien de cérémoniel ou de convenu, sans protocole aucun. Un moment familier et singulier.” “Il m’a exprimé le souci de comprendre ce qui se passait en France (après l’assassinat du père Hamel en juillet 2016, NDLR). Nous avons parlé de la situation du monde, (…) de l’Afrique qui l’intéressait au plus haut point et de la conférence sur le climat.””Il avait un humour délicat (…) À la fin de l’entretien, alors qu’il n’ignorait rien de mon rapport à la religion, il m’a donné un chapelet avec un sourire complice.”- Mireille Mathieu (chanteuse), reçue en décembre 2019 (à l’AFP):”Le Saint-Père nous a reçus avec des cardinaux, avec une grande simplicité. Je lui ai dit que j’étais très fière de chanter pour lui. Il m’a remerciée. C’était très touchant. J’étais surtout très émue… On l’est toujours quand on a l’honneur de rencontrer le Saint-Père.”- Christian Krieger (président de la Fédération protestante de France), reçu en janvier 2020 (à l’AFP):”C’était beaucoup plus un homme d’écoute que de parole. Il voulait savoir. Je l’ai senti un peu affligé que les choses n’avancent pas autant qu’il le souhaitait, notamment sur la question de la justice climatique”. “On a aussi parlé d’immigration. Il avait les larmes aux yeux, parce qu’il voyait d’abord le sort d’êtres humains, pas juste un sujet politique”- Chems-eddine Hafiz (recteur de la Grande mosquée de Paris), reçu le 10 février 2025 (à l’AFP):”Cela a duré 20-30 minutes, mais intenses. Sa mémoire était intacte et il était très vif dans ses échanges.” “Je lui ai ramené un Coran traduit. Il l’a pris et embrassé à plusieurs reprises. C’est pour ça que je dis que je suis amoureux du pape. Pendant des siècles, l’islam était considéré comme l’ennemi du christianisme…”- Gilles Peuzé, victime d’agressions sexuelles par un prêtre, reçu le pape le 28 novembre 2023 (à l’AFP)”On était une vingtaine, il n’y avait que nous, pas de garde du corps, pas de protocole… Je garde le souvenir d’un père, d’un ami, une personne très proche des hommes. On le sentait malgré son état de santé défaillant. Il était fatigué, mais heureux de nous recevoir.””Ses mots ont été très simples,  +je vous demande pardon au nom de l’Eglise+. C’était un moment de plénitude personnelle, de soulagement. Je ne crois plus en l’Eglise mais ce jour-là on a été touchés par la grâce. Ca a permis de trouver une paix intérieure.”

Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante

Le Conseil économique social et environnemental (Cese) propose, dans un avis voté mardi, des mesures contraignantes contre les problèmes de santé liés à l’alimentation, comme la généralisation du Nutri-Score, la taxation des produits nocifs et l’encadrement de la publicité destinée aux enfants.Le Cese, composé de représentants de la société civile et dont le rôle est consultatif, s’est autosaisi de cette question, en parallèle de la construction de la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat 2025/2030 (Snanc).Mise en consultation le 4 avril, pour un mois, la Snanc a été saluée car longtemps attendue mais aussi critiquée par plus de 50 ONG, qui regrettent que “la majorité des mesures mentionnées soient de nature incitative” et non contraignantes.”On voit bien qu’avec des mesures qui ne reposent que sur des intentions, malheureusement ce n’est pas suivi d’effet”, a affirmé à l’AFP Dominique Marmier, co-rapporteur de l’avis du Cese et agriculteur.Il insiste sur la nécessité de mesures plus strictes, “avec des évaluations puis des sanctions”.Rendre obligatoire le Nutri-ScoreLe Conseil préconise de “reprendre les négociations au niveau européen pour rendre rapidement obligatoire” l’apposition du Nutri-Score sur “tous les produits transformés et vendus pré-emballés”.Dans la Snanc, le gouvernement propose, à l’horizon 2030, “d’inciter les annonceurs à apposer le Nutri-Score” et “d’expérimenter les modalités d’une extension de l’usage volontaire du Nutri-Score aux denrées non pré-emballées”. Après avoir refusé de rendre obligatoire le Nutri-Score sous la pression d’agro-industriels, italiens notamment, la Commission européenne a répété récemment “continuer à travailler” sur une solution consensuelle d’étiquetage nutritionnel.Taxer les produits trop nocifsLe Cese et la Snanc préconisent tous deux la mise en place d’un plan de réduction de la teneur en gras, sel et sucre des produits transformés “à des niveaux correspondant aux recommandations nutritionnelles médicales” (Cese).Ce plan serait co-construit avec “l’industrie agroalimentaire et la communauté scientifique”, a précisé Dominique Marmier, co-rapporteur.Dans la stratégie nationale, “en cas de non atteinte, (ce plan) sera suivi d’objectifs réglementaires”.La préconisation du Cese est plus précise : “mettre en place un dispositif de taxation sur les produits ne respectant pas les objectifs fixés après l’échéance collectivement définie”, dont les “recettes pourraient abonder le financement des actions en faveur de la lutte contre la précarité alimentaire”.”Avec les maladies (obésité, diabète…) en nette évolution, on pense que ça coûte à la Sécurité sociale une vingtaine de milliards chaque année, parce qu’on apporte des soins qui ne devraient pas être là si on mangeait correctement”, a expliqué Dominique Marmier. Selon lui, cette “petite taxe” aurait pour objectif de “pénaliser les mauvais élèves” car les simples leviers incitatifs ne suffisent pas.”Je sais que les interdictions et les taxations évoquées dans notre avis irritent” mais n’interviendraient que dans un deuxième temps, a précisé Henri Biès-Péré, président de la commission Territoires, agriculture et alimentation lors de la séance plénière.Mieux encadrer la publicitéLe Cese préconise d’encadrer plus strictement la publicité sur les produits alimentaires destinée aux enfants. Les mesures en vigueur permettent de réguler les publicités avant et après les programmes destinés aux enfants sur les chaînes du service public mais pas sur les chaînes privées, qui représentent pourtant “deux tiers des audiences des programmes” jeunesse, explique le conseil. Et ces programmes représentent moins de 20% de ce que regardent les enfants, qui se tournent notamment vers la téléréalité.Or 88% des publicités destinées aux enfants promeuvent des produits au Nutri-Score D ou E (contre 43% pour les publicités “tous publics”), et 0% pour des produits A ou B (contre 30% pour les “tous publics”), selon une étude de l’UFC-Que Choisir. L’association suggère même “d’interdire les publicités pour les aliments de Nutri-Score D et E lors des programmes les plus regardés par les enfants”. Les ONG reprochent au gouvernement d’avoir substitué un simple “levier incitatif” au “cadre réglementaire” initialement prévu pour “réduire efficacement l’exposition des enfants” à ces publicités dans la Snanc.Ce choix “contraste avec la décision du gouvernement britannique d’interdire la publicité pour la malbouffe sur internet et à la télévision en journée à compter du 1er octobre”, relèvent les ONG.

Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante

Le Conseil économique social et environnemental (Cese) propose, dans un avis voté mardi, des mesures contraignantes contre les problèmes de santé liés à l’alimentation, comme la généralisation du Nutri-Score, la taxation des produits nocifs et l’encadrement de la publicité destinée aux enfants.Le Cese, composé de représentants de la société civile et dont le rôle est consultatif, s’est autosaisi de cette question, en parallèle de la construction de la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat 2025/2030 (Snanc).Mise en consultation le 4 avril, pour un mois, la Snanc a été saluée car longtemps attendue mais aussi critiquée par plus de 50 ONG, qui regrettent que “la majorité des mesures mentionnées soient de nature incitative” et non contraignantes.”On voit bien qu’avec des mesures qui ne reposent que sur des intentions, malheureusement ce n’est pas suivi d’effet”, a affirmé à l’AFP Dominique Marmier, co-rapporteur de l’avis du Cese et agriculteur.Il insiste sur la nécessité de mesures plus strictes, “avec des évaluations puis des sanctions”.Rendre obligatoire le Nutri-ScoreLe Conseil préconise de “reprendre les négociations au niveau européen pour rendre rapidement obligatoire” l’apposition du Nutri-Score sur “tous les produits transformés et vendus pré-emballés”.Dans la Snanc, le gouvernement propose, à l’horizon 2030, “d’inciter les annonceurs à apposer le Nutri-Score” et “d’expérimenter les modalités d’une extension de l’usage volontaire du Nutri-Score aux denrées non pré-emballées”. Après avoir refusé de rendre obligatoire le Nutri-Score sous la pression d’agro-industriels, italiens notamment, la Commission européenne a répété récemment “continuer à travailler” sur une solution consensuelle d’étiquetage nutritionnel.Taxer les produits trop nocifsLe Cese et la Snanc préconisent tous deux la mise en place d’un plan de réduction de la teneur en gras, sel et sucre des produits transformés “à des niveaux correspondant aux recommandations nutritionnelles médicales” (Cese).Ce plan serait co-construit avec “l’industrie agroalimentaire et la communauté scientifique”, a précisé Dominique Marmier, co-rapporteur.Dans la stratégie nationale, “en cas de non atteinte, (ce plan) sera suivi d’objectifs réglementaires”.La préconisation du Cese est plus précise : “mettre en place un dispositif de taxation sur les produits ne respectant pas les objectifs fixés après l’échéance collectivement définie”, dont les “recettes pourraient abonder le financement des actions en faveur de la lutte contre la précarité alimentaire”.”Avec les maladies (obésité, diabète…) en nette évolution, on pense que ça coûte à la Sécurité sociale une vingtaine de milliards chaque année, parce qu’on apporte des soins qui ne devraient pas être là si on mangeait correctement”, a expliqué Dominique Marmier. Selon lui, cette “petite taxe” aurait pour objectif de “pénaliser les mauvais élèves” car les simples leviers incitatifs ne suffisent pas.”Je sais que les interdictions et les taxations évoquées dans notre avis irritent” mais n’interviendraient que dans un deuxième temps, a précisé Henri Biès-Péré, président de la commission Territoires, agriculture et alimentation lors de la séance plénière.Mieux encadrer la publicitéLe Cese préconise d’encadrer plus strictement la publicité sur les produits alimentaires destinée aux enfants. Les mesures en vigueur permettent de réguler les publicités avant et après les programmes destinés aux enfants sur les chaînes du service public mais pas sur les chaînes privées, qui représentent pourtant “deux tiers des audiences des programmes” jeunesse, explique le conseil. Et ces programmes représentent moins de 20% de ce que regardent les enfants, qui se tournent notamment vers la téléréalité.Or 88% des publicités destinées aux enfants promeuvent des produits au Nutri-Score D ou E (contre 43% pour les publicités “tous publics”), et 0% pour des produits A ou B (contre 30% pour les “tous publics”), selon une étude de l’UFC-Que Choisir. L’association suggère même “d’interdire les publicités pour les aliments de Nutri-Score D et E lors des programmes les plus regardés par les enfants”. Les ONG reprochent au gouvernement d’avoir substitué un simple “levier incitatif” au “cadre réglementaire” initialement prévu pour “réduire efficacement l’exposition des enfants” à ces publicités dans la Snanc.Ce choix “contraste avec la décision du gouvernement britannique d’interdire la publicité pour la malbouffe sur internet et à la télévision en journée à compter du 1er octobre”, relèvent les ONG.

Nutri-Score, publicité alimentaire: le Cese préconise une approche plus contraignante

Le Conseil économique social et environnemental (Cese) propose, dans un avis voté mardi, des mesures contraignantes contre les problèmes de santé liés à l’alimentation, comme la généralisation du Nutri-Score, la taxation des produits nocifs et l’encadrement de la publicité destinée aux enfants.Le Cese, composé de représentants de la société civile et dont le rôle est consultatif, s’est autosaisi de cette question, en parallèle de la construction de la Stratégie nationale pour l’alimentation, la nutrition et le climat 2025/2030 (Snanc).Mise en consultation le 4 avril, pour un mois, la Snanc a été saluée car longtemps attendue mais aussi critiquée par plus de 50 ONG, qui regrettent que “la majorité des mesures mentionnées soient de nature incitative” et non contraignantes.”On voit bien qu’avec des mesures qui ne reposent que sur des intentions, malheureusement ce n’est pas suivi d’effet”, a affirmé à l’AFP Dominique Marmier, co-rapporteur de l’avis du Cese et agriculteur.Il insiste sur la nécessité de mesures plus strictes, “avec des évaluations puis des sanctions”.Rendre obligatoire le Nutri-ScoreLe Conseil préconise de “reprendre les négociations au niveau européen pour rendre rapidement obligatoire” l’apposition du Nutri-Score sur “tous les produits transformés et vendus pré-emballés”.Dans la Snanc, le gouvernement propose, à l’horizon 2030, “d’inciter les annonceurs à apposer le Nutri-Score” et “d’expérimenter les modalités d’une extension de l’usage volontaire du Nutri-Score aux denrées non pré-emballées”. Après avoir refusé de rendre obligatoire le Nutri-Score sous la pression d’agro-industriels, italiens notamment, la Commission européenne a répété récemment “continuer à travailler” sur une solution consensuelle d’étiquetage nutritionnel.Taxer les produits trop nocifsLe Cese et la Snanc préconisent tous deux la mise en place d’un plan de réduction de la teneur en gras, sel et sucre des produits transformés “à des niveaux correspondant aux recommandations nutritionnelles médicales” (Cese).Ce plan serait co-construit avec “l’industrie agroalimentaire et la communauté scientifique”, a précisé Dominique Marmier, co-rapporteur.Dans la stratégie nationale, “en cas de non atteinte, (ce plan) sera suivi d’objectifs réglementaires”.La préconisation du Cese est plus précise : “mettre en place un dispositif de taxation sur les produits ne respectant pas les objectifs fixés après l’échéance collectivement définie”, dont les “recettes pourraient abonder le financement des actions en faveur de la lutte contre la précarité alimentaire”.”Avec les maladies (obésité, diabète…) en nette évolution, on pense que ça coûte à la Sécurité sociale une vingtaine de milliards chaque année, parce qu’on apporte des soins qui ne devraient pas être là si on mangeait correctement”, a expliqué Dominique Marmier. Selon lui, cette “petite taxe” aurait pour objectif de “pénaliser les mauvais élèves” car les simples leviers incitatifs ne suffisent pas.”Je sais que les interdictions et les taxations évoquées dans notre avis irritent” mais n’interviendraient que dans un deuxième temps, a précisé Henri Biès-Péré, président de la commission Territoires, agriculture et alimentation lors de la séance plénière.Mieux encadrer la publicitéLe Cese préconise d’encadrer plus strictement la publicité sur les produits alimentaires destinée aux enfants. Les mesures en vigueur permettent de réguler les publicités avant et après les programmes destinés aux enfants sur les chaînes du service public mais pas sur les chaînes privées, qui représentent pourtant “deux tiers des audiences des programmes” jeunesse, explique le conseil. Et ces programmes représentent moins de 20% de ce que regardent les enfants, qui se tournent notamment vers la téléréalité.Or 88% des publicités destinées aux enfants promeuvent des produits au Nutri-Score D ou E (contre 43% pour les publicités “tous publics”), et 0% pour des produits A ou B (contre 30% pour les “tous publics”), selon une étude de l’UFC-Que Choisir. L’association suggère même “d’interdire les publicités pour les aliments de Nutri-Score D et E lors des programmes les plus regardés par les enfants”. Les ONG reprochent au gouvernement d’avoir substitué un simple “levier incitatif” au “cadre réglementaire” initialement prévu pour “réduire efficacement l’exposition des enfants” à ces publicités dans la Snanc.Ce choix “contraste avec la décision du gouvernement britannique d’interdire la publicité pour la malbouffe sur internet et à la télévision en journée à compter du 1er octobre”, relèvent les ONG.

L’émissaire de Trump prévoit une nouvelle visite en Russie, selon le Kremlin

L’émissaire américain Steve Witkoff prévoit un voyage cette semaine à Moscou, a annoncé mardi le Kremlin, en mettant en garde contre toute précipitation dans les discussions pour le règlement du conflit en Ukraine, qui se prolongent depuis plus de deux mois.Cette annonce intervient à la veille d’une nouvelle rencontre entre Américains, Ukrainiens et Européens à Londres, visant à obtenir un cessez-le-feu, après plus de trois ans de combats dévastateurs depuis l’offensive russe de 2022.Avant ce nouveau ballet diplomatique, Iouri Ouchakov, le conseiller de Vladimir Poutine pour les Affaires internationales, a indiqué à l’agence de presse TASS que Steve Witkoff, le négociateur du président américain Donald Trump, prévoyait une visite dans la capitale russe cette semaine.Si elle se confirme, il s’agirait de la quatrième de M. Witkoff en Russie depuis la relance des relations russo-américaines initiée, mi-février, par Donald Trump.Le président américain, qui veut mettre un terme au plus vite au conflit, avait dit dimanche espérer un accord “dans la semaine” entre Moscou et Kiev, sans dévoiler les contours de cet engagement hypothétique.M. Trump semble s’impatienter et son secrétaire d’État, Marco Rubio, a mis la pression sur les deux belligérants la semaine dernière, assurant que Washington pourrait “passer à autre chose” et se retirer des négociations faute de résultat.- Le Kremlin temporise -En attendant, Vladimir Poutine considère avoir de bonnes cartes entre les mains: malgré de lourdes pertes, son armée avance lentement dans l’Est et contrôle près de 20% du territoire ukrainien, les forces de Kiev ont été quasiment entièrement repoussées de la région russe de Koursk, et Donald Trump a impulsé un rapprochement inattendu avec lui.Ses demandes restent donc maximalistes: le président russe appelle à la reddition de l’Ukraine, à son renoncement à rejoindre l’Otan et demande à ce que Moscou garde les cinq régions ukrainiennes que la Russie a annexées. Des conditions inacceptables pour Kiev et ses alliés.Plus largement, Vladimir Poutine aimerait parvenir à un accord sur une refonte de l’architecture sécuritaire en Europe, lui qui dénonce l’expansion de l’Otan aux frontières russes depuis la dislocation de l’URSS en 1991.En l’état, donc, le dirigeant russe ne veut pas se précipiter, comme l’a fait savoir son porte-parole Dmitri Peskov mardi: le règlement du conflit est “un sujet tellement complexe” qu'”il ne vaut probablement mieux pas fixer de délai serré”.Comprendre: Moscou ne veut pas “essayer de faire rentrer un règlement viable (du conflit) dans un court laps de temps”.- “Opération marketing” -C’est dans ce contexte incertain qu’Américains, Ukrainiens, Britanniques et Français se retrouveront mercredi à Londres pour une deuxième série de réunions, selon un haut responsable ukrainien à l’AFP sous couvert d’anonymat, après de premières discussions dans ce format inédit jeudi dernier à Paris.Cette réunion dans la capitale française n’avait pas permis d’avancée majeure, mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit lundi vouloir promouvoir mercredi “un cessez-le-feu sans conditions” — une proposition que Vladimir Poutine a pourtant ignorée une première fois en mars.Lundi, il avait aussi dit attendre “une réponse claire” de Moscou à sa proposition sur une nouvelle trêve concernant les attaques contre les infrastructures civiles, après que Vladimir Poutine eut indiqué simplement vouloir “analyser” cette offre.Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé mardi que Moscou voulait “clairement différencier les situations dans lesquelles ces infrastructures (civiles) peuvent être utilisées à des fins militaires et celles dans lesquelles elles ne peuvent pas l’être” avant d’accepter une telle trêve.Pendant le week-end, Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement d’avoir violé un cessez-le-feu de Pâques annoncé par Vladimir Poutine, et que les alliés de l’Ukraine, comme la France, ont dénoncé comme une “opération marketing”, de “séduction”, vis-à-vis de l’imprévisible Donald Trump.Depuis, l’armée russe a repris ses frappes et revendiqué mardi la prise d’une petite localité, Soukhaïa Balka, dans la région de Donetsk (est), où des bombardements russes ont tué mardi trois personnes dans la ville de Mirnograd, selon le parquet ukrainien. Une attaque aérienne russe a également tué une personne et blessé 26 autres dans un quartier résidentiel de la ville de Zaporijjia (sud), selon les secours ukrainiens. Six autres ont par ailleurs été blessées à Kherson (sud), neuf à Kharkiv et quatre à Koupiansk (nord-est), d’après les autorités ukrainiennes.