Face à Trump, les Brics s’inquiètent des droits de douane “unilatéraux”

Les Brics ont exprimé dimanche à Rio de Janeiro leurs “sérieuses préoccupations” face à la guerre commerciale menée par Donald Trump qui a en retour menacé d’imposer des droits de douane supplémentaires au bloc des onze grands pays émergents et à ceux qui “s’alignent” sur eux.”Nous exprimons de sérieuses préoccupations face à l’augmentation de mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce”, affirment dans une déclaration les dirigeants du groupe menés par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, réunis pour deux jours.De telles mesures “affectent les perspectives de développement économique mondial”, alertent les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète.Mais les dirigeants n’ont pas nommé les Etats-Unis et Donald Trump, alors que de nombreux pays, dont la Chine, sont engagés dans des négociations avec Washington sur ce lourd dossier.Le président américain a réagi sur la plateforme Truth Social. “Tout pays s’alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n’y aura pas d’exception à cette politique”, a-t-il écrit.Il a également annoncé que les premières lettres menaçant de droits de douane exorbitants les pays récalcitrants à conclure un accord commercial avec Washington seront envoyées lundi à 16H00 GMT.Le ministre américain du Trésor Scott Bessent avait auparavant affirmé que faute d’accord avec Washington dans les prochains jours, les surtaxes — pouvant atteindre 50% — entreraient en vigueur le 1er août.- “Effondrement” -“Nous assistons à un effondrement sans précédent du multilatéralisme”, a déploré à l’ouverture l’hôte du sommet, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.Le rendez-vous annuel des Brics est en outre affaibli par l’absence de plusieurs poids lourds. Le président chinois Xi Jinping n’y participe pas pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2012, alors que son pays est la puissance dominante du bloc. Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, n’a pas non plus fait le déplacement, mais a célébré en visioconférence “l’autorité et l’influence” des Brics.Quant à la délégation d’Arabie saoudite, pays allié des Etats-Unis, elle n’a pas participé aux séances plénières, selon une source gouvernementale brésilienne qui n’a pas fourni d’explication.- “Réserves” iraniennes -La situation au Moyen-Orient s’est aussi imposée dans les discussions, occasionnant des tiraillements avec l’Iran, membre des Brics depuis 2023 et qui sort très affaibli d’une guerre de douze jours avec Israël et les Etats-Unis.Les Brics ont “condamné les attaques militaires” contre l’Iran en juin, dénonçant une “violation du droit international”.Ils n’ont toutefois pas cité les Etats-Unis et Israël, dont l’objectif était d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, une ambition démentie par Téhéran.Dans leur déclaration, les pays émergents réclament aussi un “cessez-le-feu immédiat” et le “retrait complet” des forces israéliennes de la bande de Gaza, où elles sont en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas depuis 21 mois.Les Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont salué dans un communiqué la position des Brics, les appelant à “faire pression” sur Israël pour mettre fin au “siège criminel imposé à 2,5 millions de personnes” dans le petit territoire côtier dévasté par la guerre.Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas ont commencé dimanche soir à Doha pour tenter de trouver un accord sur une trêve et une libération d’otages israéliens retenus à Gaza.Ennemi juré d’Israël dont il nie l’existence, l’Iran a cependant, selon une source diplomatique iranienne, “exprimé des réserves” sur le soutien des Brics à une “solution à deux Etats” israélien et palestinien côte à côte.De son côté, Lula a appelé à ne “pas rester indifférent face au génocide perpétré par Israël à Gaza”.- “Régulation” de l’IA -Créé pour rééquilibrer l’ordre mondial au bénéfice du “Sud global” face à l’Occident, le groupe des Brics s’est élargi depuis 2023 avec l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’Iran puis l’Indonésie.Mais en grossissant, le groupe est devenu de plus en plus hétéroclite, compliquant l’élaboration de positions communes.Dans un texte distinct, les Brics ont d’une même voix appelé à une “régulation” dans le secteur de l’intelligence artificielle, en pleine expansion. Ils ont réclamé une “protection des droits de propriété intellectuelle” et de “justes mécanismes de rémunération”.”Le développement de l’intelligence artificielle ne peut être réservé à quelques pays ou être un moyen de manipulation aux mains de milliardaires”, a lancé Lula.

Gaza: Netanyahu à Washington, Trump espère un accord Israël-Hamas “cette semaine”

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est à Washington lundi pour rencontrer le président américain Donald Trump, qui a dit espérer un accord “cette semaine” entre Israël et le Hamas palestinien pour une libération d’otages dans la bande de Gaza.Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas ont commencé dimanche soir à Doha en vue d’un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages et de prisonniers.”Les discussions portent sur les mécanismes de mise en oeuvre” de l’accord et un “échange” d’otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, a indiqué à l’AFP une source palestinienne proche des pourparlers, qui se font par l’intermédiaire de médiateurs.Donald Trump a estimé dimanche qu’il existait “de bonnes chances” de parvenir à un accord.”Nous avons déjà fait sortir beaucoup d’otages, mais en ce qui concerne les otages restants, un bon nombre vont sortir. Nous pensons y parvenir cette semaine”, a-t-il déclaré à des journalistes.Avant de s’envoler pour les Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé que sa rencontre avec Donald Trump pouvait “contribuer à faire avancer ce résultat que nous espérons tous”.La rencontre entre MM. Trump et Netanyahu n’est pas prévue avant 18H30 locales (22H30 GMT) et aura lieu hors la présence habituelle des journalistes, a fait savoir la Maison Blanche.Le président américain pousse pour une trêve dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique après 21 mois de guerre.Benjamin Netanyahu a indiqué avoir donné à ses négociateurs des “instructions claires”: parvenir à un accord “aux conditions que nous avons acceptées”.Le dirigeant israélien avait jugé “inacceptables” samedi les “changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition” initialement parrainée par les Etats-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien.- “Mission importante” -Selon des sources palestiniennes proches des discussions, la proposition comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Les changements réclamés par le mouvement islamiste, d’après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu’il souhaite obtenir sur l’arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.M. Netanyahu a une “mission importante” à Washington, a déclaré le président israélien Isaac Herzog après l’avoir rencontré dimanche matin: “faire avancer un accord pour ramener tous nos otages à la maison”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, à l’origine de la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.Une première trêve d’une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Le 18 mars, faute d’accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris son offensive à Gaza, où le Hamas, considéré comme un mouvement terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël, a pris le pouvoir en 2007.- 26 Palestiniens tués -Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d’habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles selon l’ONU et les ONG, 26 Palestiniens ont été tués dimanche par les bombardements israéliens, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.Interrogée par l’AFP sur les faits rapportés par M. Bassal, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de les commenter dans l’immédiat.Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d’accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l’AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.Vendredi, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a recensé au moins 613 personnes tuées lors de distributions d’aide à Gaza entre le 26 mai et le 27 juin, dont 509 près des seuls centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Au moins 57.418 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: Netanyahu à Washington, Trump espère un accord Israël-Hamas “cette semaine”

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est à Washington lundi pour rencontrer le président américain Donald Trump, qui a dit espérer un accord “cette semaine” entre Israël et le Hamas palestinien pour une libération d’otages dans la bande de Gaza.Des négociations indirectes entre Israël et le Hamas ont commencé dimanche soir à Doha en vue d’un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages et de prisonniers.”Les discussions portent sur les mécanismes de mise en oeuvre” de l’accord et un “échange” d’otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, a indiqué à l’AFP une source palestinienne proche des pourparlers, qui se font par l’intermédiaire de médiateurs.Donald Trump a estimé dimanche qu’il existait “de bonnes chances” de parvenir à un accord.”Nous avons déjà fait sortir beaucoup d’otages, mais en ce qui concerne les otages restants, un bon nombre vont sortir. Nous pensons y parvenir cette semaine”, a-t-il déclaré à des journalistes.Avant de s’envoler pour les Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a estimé que sa rencontre avec Donald Trump pouvait “contribuer à faire avancer ce résultat que nous espérons tous”.La rencontre entre MM. Trump et Netanyahu n’est pas prévue avant 18H30 locales (22H30 GMT) et aura lieu hors la présence habituelle des journalistes, a fait savoir la Maison Blanche.Le président américain pousse pour une trêve dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique après 21 mois de guerre.Benjamin Netanyahu a indiqué avoir donné à ses négociateurs des “instructions claires”: parvenir à un accord “aux conditions que nous avons acceptées”.Le dirigeant israélien avait jugé “inacceptables” samedi les “changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition” initialement parrainée par les Etats-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien.- “Mission importante” -Selon des sources palestiniennes proches des discussions, la proposition comprend une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Les changements réclamés par le mouvement islamiste, d’après ces sources, portent sur les modalités du retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties qu’il souhaite obtenir sur l’arrêt des hostilités après les 60 jours, et sur une reprise en main de la distribution de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.M. Netanyahu a une “mission importante” à Washington, a déclaré le président israélien Isaac Herzog après l’avoir rencontré dimanche matin: “faire avancer un accord pour ramener tous nos otages à la maison”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, à l’origine de la guerre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l’armée israélienne.Une première trêve d’une semaine en novembre 2023, puis une deuxième de deux mois début 2025, ont permis le retour de nombreux otages en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Le 18 mars, faute d’accord sur la suite du cessez-le-feu, Israël a repris son offensive à Gaza, où le Hamas, considéré comme un mouvement terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël, a pris le pouvoir en 2007.- 26 Palestiniens tués -Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d’habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles selon l’ONU et les ONG, 26 Palestiniens ont été tués dimanche par les bombardements israéliens, selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.Interrogée par l’AFP sur les faits rapportés par M. Bassal, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de les commenter dans l’immédiat.Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d’accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l’AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.Vendredi, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a recensé au moins 613 personnes tuées lors de distributions d’aide à Gaza entre le 26 mai et le 27 juin, dont 509 près des seuls centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Au moins 57.418 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Trump says to send first tariff letters on Monday

US President Donald Trump announced he would send the first tariff letters to various countries on Monday, days before his deadline for trading partners to reach a deal expires.Trump said on Sunday that he will send a first batch of up to 15 letters, warning that US levies on imports will snap back to the high levels he set in April if countries fail to make agreements. But Treasury Secretary Scott Bessent said that the tariffs would not “boomerang” back until August 1 — giving some extra breathing space for dealmaking on a subject that has injected uncertainty into global markets.”I am pleased to announce that the UNITED STATES TARIFF Letters, and/or Deals, with various Countries from around the World, will be delivered starting 12:00 P.M. (Eastern), Monday, July 7th,” Trump said on his Truth Social network.In a later post he threatened a further 10 percent tariff on countries aligning themselves with the emerging BRICS nations, accusing them of “anti-Americanism” after they slammed his tariffs at a summit on Sunday.Trump had announced sweeping tariffs on April 2 — which he called “Liberation Day” — imposing a 10 percent duty on imports from almost all trading partners. Some countries, including some within the European Union, were slated to have far higher rates as well.As markets plunged Trump paused the tariffs for 90 days to allow for talks — a deadline which expires on Wednesday.But so far there have been limited results, with Washington unveiling deals only with Britain and Vietnam, while agreeing with China to temporarily lower staggeringly high levies on each other’s products.Trump told reporters as he boarded Air Force One earlier Sunday that it “could be 12, could be 15” letters that he would send on Monday.- ‘Maximum pressure’ -“I think we’ll have most countries done by July 9, either a letter or a deal,” Trump said, adding that some deals had been made already.Standing at his side, US Commerce Secretary Howard Lutnick confirmed tariffs would kick in on August 1 but denied that it was a way of delaying the deadline. “The President is setting the rates and the deals right now.”Bessent also denied that Trump was setting a new deadline with the August 1 date.”It’s not a new deadline. We are saying, this is when it’s happening. If you want to speed things up, have at it. If you want to go back to the old rate, that’s your choice,” he said.Bessent added that the playbook was to apply “maximum pressure” and cited the European Union as an example, saying they are “making very good progress” after a slow start.Earlier he hinted at “several big announcements” on deals in coming days but would not say with which countries.EU and US negotiators are holding talks over the weekend, and France’s finance minister said Saturday he hoped they could strike a deal as well.Other countries were still expressing unease, however.Japan’s Prime Minister Shigeru Ishiba said Sunday he “won’t easily compromise” in trade talks with Washington.And BRICS leaders of fast-growing economies meeting in Rio de Janeiro raised “serious concerns” that the “indiscriminate” import tariffs were illegal and risked hurting global trade.Trump lashed out at the group — which comprises 11 nations including Brazil, Russia, India and China — in response.”Any Country aligning themselves with the Anti-American policies of BRICS, will be charged an ADDITIONAL 10% Tariff. There will be no exceptions to this policy,” Trump wrote.

Asian markets drop as Trump’s tariff deadline looms

Most Asian markets fell Monday as countries fought to hammer out trade deals days before Donald Trump’s tariff deadline, though investors took heart after he said the levies would not kick in until the start of next month.While the White House has said several deals were in the pipeline, only two have been finalised ahead of the July 9 cut-off set by the US president.Governments from major trading partners including Japan, India, the European Union and South Korea have fought for the past three months to get agreements.But Trump said he will send his first tariff letters at 1600 GMT Monday, setting out what Washington will charge for doing business with the United States.He said an extra 10 percent would be added to any country “aligning themselves with the Anti-American policies of BRICS”, an 11-member alliance including Brazil, Russia, India and China.The announcement came after leaders of the group warned Trump’s “indiscriminate” import tariffs risked hurting the global economy.The deadline for a deal is Wednesday, but Treasury Secretary Scott Bessent confirmed on Sunday that the measures would not be applied until August 1.”It’s not a new deadline. We are saying, this is when it’s happening. If you want to speed things up, have at it. If you want to go back to the old rate, that’s your choice,” Bessent told CNN.He said the rates will then “boomerang back” to the sometimes very high levels Trump announced on April 2, before the president suspended the levies to allow for trade talks. “I would expect to see several big announcements over the next couple of days,” Bessent said. The president told reporters Sunday on Air Force One that “I think we’ll have most countries done by July 9, either a letter or a deal”, adding that some deals have already been made.Tariff uncertainty weighed on equity markets, with Tokyo, Hong Kong, Shanghai, Sydney, Wellington and Taipei all down, though there were small gains in Singapore, Seoul, Manila and Jakarta.Wall Street was closed Friday for a holiday.”Whether deadlines get extended remains uncertain given Trump’s unpredictable style,” said IG market analyst Fabien Yip. “Our base case expects several important trade partners to agree on a high-level basis before the deadline.”This would provide more time for detailed discussions over the following two months. The other risk factor is sector-specific tariffs covering semiconductors, pharmaceuticals, and materials may also be announced in due course.”Oil prices sank after Saudi Arabia, Russia and other major producers in the OPEC+ alliance said they would boost output far more than expected in August, fuelling demand worries just as Trump’s tariffs are about to begin.The group said “a steady global economic outlook and current healthy market fundamentals, as reflected in the low oil inventories” led to the decision to further hike output. – Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.5 percent at 39,628.41 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 23,842.39Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,467.81West Texas Intermediate: DOWN 1.8 percent at $65.81 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.0 percent at $67.61 per barrelEuro/dollar: DOWN at $1.1773 from $1.1783 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.3634 from $1.3641Dollar/yen: DOWN at 144.51 yen from 144.53 yenEuro/pound: DOWN at 86.34 pence from 86.37 penceNew York: Closed for a public holidayLondon – FTSE 100: FLAT at 8,822.91 (close)

Washington va appliquer au 1er août des surtaxes douanières aux pays récalcitrants

L’administration américaine compte appliquer à partir du 1er août les vastes droits de douane annoncés début avril, puis rapidement suspendus le temps de négocier avec l’ensemble des pays mais, à quelques jours de la date butoir, seuls deux accords ont officiellement été conclus.Le ministre américain du Trésor, Scott Bessent, a déclaré dimanche matin que faute d’accord avec Washington dans les prochains jours, les droits de douane — pouvant atteindre 50% — entreraient en vigueur le 1er août.Le 9 juillet avait auparavant été fixé comme date butoir, jusqu’à ce que le président Donald Trump dise vendredi, sans développer, que les pays concernés ne commenceraient à payer qu’à partir du 1er août.”Le président Trump va envoyer des courriers à certains de nos partenaires commerciaux disant que s’ils ne font pas avancer les choses alors, le 1er août, ils retourneront, tel un boomerang, au niveau des droits de douane du 2 avril”, a expliqué M. Bessent, sur la chaîne CNN.Il a expliqué qu’une centaine de lettres allaient être envoyées “à des petits pays avec lesquels nous ne commerçons pas beaucoup”, mais que l’administration “se concentrait” sur les “18 importantes relations commerciales qui représentent 95% de notre déficit” commercial.Le président américain a annoncé que les premières lettres seront envoyées lundi à 16H00 GMT.Interrogé dimanche en fin d’après-midi par des journalistes, Donald Trump a expliqué que “douze, peut-être quinze lettres” allaient être envoyées dès lundi, puis d’autres les jours suivants.”Et nous avons aussi conclu des accords”, a-t-il affirmé, sans autre détail. “Je pense que nous allons avoir la plupart des pays d’ici au 9 juillet, soit avec un courrier soit avec un accord”.A ses côtés, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a confirmé que les surtaxes douanières entreraient en vigueur au 1er août “mais le président est en train de déterminer en ce moment les taux et les accords”.A ce stade, deux accords ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam.M. Bessent a anticipé, face à l’approche de l’échéance, “plusieurs annonces importantes dans les prochains jours” malgré “beaucoup de résistance en face”.S’exprimant peu après sur CBS, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a également affirmé qu’il allait “y avoir des accords” — peut-être de “dernière minute” — mais sans avancer de nombre.”Je ne suis pas impliqué dans les détails des discussions, mais j’entends de bonnes choses sur les négociations avec l’Europe” et “avec l’Inde”, a-t-il dit.- “Maximum de pression” -“La stratégie (américaine) est d’appliquer un maximum de pression”, a expliqué M. Bessent, citant en exemple l’Union européenne.”L’Union européenne a été très lente à venir à la table des négociations jusqu’à ce que (…) le président Trump menace de 50% de droits de douane”, a déclaré le ministre. “Dans les heures qui ont suivi, cinq dirigeants européens l’ont appelé et Ursula von der Leyen, la cheffe de l’UE, était au téléphone”.”L’UE fait de très bons progrès”, a-t-il noté.Le ministre français de l’Economie, Eric Lombard, a dit samedi espérer un accord “ce weekend”, estimant que, à défaut, l’UE devrait répondre avec “plus de vigueur”.Le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a affirmé dimanche qu’il ne “transigerait pas facilement” dans les négociations avec Washington.Réunis au Brésil, les Brics ont pour leur part exprimé leurs “sérieuses préoccupations” face à des droits de douane “unilatéraux”.Donald Trump a menacé dimanche d’imposer 10% de droits de douane supplémentaires aux pays qui “s’alignent” sur les Brics, un groupe de dix grands pays émergents.”Tout pays s’alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n’y aura pas d’exception à cette politique”, a-t-il écrit sur la plateforme Truth Social, sans plus de précisions.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane une arme politique.Ces derniers pourraient varier d’un pays à l’autre, de la Chine à l’Union européenne, d’une fourchette de 10% à 20% à une autre, bien plus élevée, de 60% à 70%, a mis en garde le président américain.Des taxes qui suscitent des craintes concernant leur impact sur l’économie américaine et le commerce mondial.Interrogé à propos du risque d’inflation dimanche sur Fox News, Scott Bessent a répondu qu’il fallait distinguer “l’inflation et les ajustements ponctuels des prix”.”L’inflation est un phénomène monétaire généralisé. Ce n’est pas ce que nous allons observer. Et, jusqu’à présent, nous n’avons même pas constaté les ajustements ponctuels des prix”, a-t-il souligné.

Washington va appliquer au 1er août des surtaxes douanières aux pays récalcitrants

L’administration américaine compte appliquer à partir du 1er août les vastes droits de douane annoncés début avril, puis rapidement suspendus le temps de négocier avec l’ensemble des pays mais, à quelques jours de la date butoir, seuls deux accords ont officiellement été conclus.Le ministre américain du Trésor, Scott Bessent, a déclaré dimanche matin que faute d’accord avec Washington dans les prochains jours, les droits de douane — pouvant atteindre 50% — entreraient en vigueur le 1er août.Le 9 juillet avait auparavant été fixé comme date butoir, jusqu’à ce que le président Donald Trump dise vendredi, sans développer, que les pays concernés ne commenceraient à payer qu’à partir du 1er août.”Le président Trump va envoyer des courriers à certains de nos partenaires commerciaux disant que s’ils ne font pas avancer les choses alors, le 1er août, ils retourneront, tel un boomerang, au niveau des droits de douane du 2 avril”, a expliqué M. Bessent, sur la chaîne CNN.Il a expliqué qu’une centaine de lettres allaient être envoyées “à des petits pays avec lesquels nous ne commerçons pas beaucoup”, mais que l’administration “se concentrait” sur les “18 importantes relations commerciales qui représentent 95% de notre déficit” commercial.Le président américain a annoncé que les premières lettres seront envoyées lundi à 16H00 GMT.Interrogé dimanche en fin d’après-midi par des journalistes, Donald Trump a expliqué que “douze, peut-être quinze lettres” allaient être envoyées dès lundi, puis d’autres les jours suivants.”Et nous avons aussi conclu des accords”, a-t-il affirmé, sans autre détail. “Je pense que nous allons avoir la plupart des pays d’ici au 9 juillet, soit avec un courrier soit avec un accord”.A ses côtés, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a confirmé que les surtaxes douanières entreraient en vigueur au 1er août “mais le président est en train de déterminer en ce moment les taux et les accords”.A ce stade, deux accords ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam.M. Bessent a anticipé, face à l’approche de l’échéance, “plusieurs annonces importantes dans les prochains jours” malgré “beaucoup de résistance en face”.S’exprimant peu après sur CBS, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a également affirmé qu’il allait “y avoir des accords” — peut-être de “dernière minute” — mais sans avancer de nombre.”Je ne suis pas impliqué dans les détails des discussions, mais j’entends de bonnes choses sur les négociations avec l’Europe” et “avec l’Inde”, a-t-il dit.- “Maximum de pression” -“La stratégie (américaine) est d’appliquer un maximum de pression”, a expliqué M. Bessent, citant en exemple l’Union européenne.”L’Union européenne a été très lente à venir à la table des négociations jusqu’à ce que (…) le président Trump menace de 50% de droits de douane”, a déclaré le ministre. “Dans les heures qui ont suivi, cinq dirigeants européens l’ont appelé et Ursula von der Leyen, la cheffe de l’UE, était au téléphone”.”L’UE fait de très bons progrès”, a-t-il noté.Le ministre français de l’Economie, Eric Lombard, a dit samedi espérer un accord “ce weekend”, estimant que, à défaut, l’UE devrait répondre avec “plus de vigueur”.Le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a affirmé dimanche qu’il ne “transigerait pas facilement” dans les négociations avec Washington.Réunis au Brésil, les Brics ont pour leur part exprimé leurs “sérieuses préoccupations” face à des droits de douane “unilatéraux”.Donald Trump a menacé dimanche d’imposer 10% de droits de douane supplémentaires aux pays qui “s’alignent” sur les Brics, un groupe de dix grands pays émergents.”Tout pays s’alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n’y aura pas d’exception à cette politique”, a-t-il écrit sur la plateforme Truth Social, sans plus de précisions.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane une arme politique.Ces derniers pourraient varier d’un pays à l’autre, de la Chine à l’Union européenne, d’une fourchette de 10% à 20% à une autre, bien plus élevée, de 60% à 70%, a mis en garde le président américain.Des taxes qui suscitent des craintes concernant leur impact sur l’économie américaine et le commerce mondial.Interrogé à propos du risque d’inflation dimanche sur Fox News, Scott Bessent a répondu qu’il fallait distinguer “l’inflation et les ajustements ponctuels des prix”.”L’inflation est un phénomène monétaire généralisé. Ce n’est pas ce que nous allons observer. Et, jusqu’à présent, nous n’avons même pas constaté les ajustements ponctuels des prix”, a-t-il souligné.

Washington va appliquer au 1er août des surtaxes douanières aux pays récalcitrants

L’administration américaine compte appliquer à partir du 1er août les vastes droits de douane annoncés début avril, puis rapidement suspendus le temps de négocier avec l’ensemble des pays mais, à quelques jours de la date butoir, seuls deux accords ont officiellement été conclus.Le ministre américain du Trésor, Scott Bessent, a déclaré dimanche matin que faute d’accord avec Washington dans les prochains jours, les droits de douane — pouvant atteindre 50% — entreraient en vigueur le 1er août.Le 9 juillet avait auparavant été fixé comme date butoir, jusqu’à ce que le président Donald Trump dise vendredi, sans développer, que les pays concernés ne commenceraient à payer qu’à partir du 1er août.”Le président Trump va envoyer des courriers à certains de nos partenaires commerciaux disant que s’ils ne font pas avancer les choses alors, le 1er août, ils retourneront, tel un boomerang, au niveau des droits de douane du 2 avril”, a expliqué M. Bessent, sur la chaîne CNN.Il a expliqué qu’une centaine de lettres allaient être envoyées “à des petits pays avec lesquels nous ne commerçons pas beaucoup”, mais que l’administration “se concentrait” sur les “18 importantes relations commerciales qui représentent 95% de notre déficit” commercial.Le président américain a annoncé que les premières lettres seront envoyées lundi à 16H00 GMT.Interrogé dimanche en fin d’après-midi par des journalistes, Donald Trump a expliqué que “douze, peut-être quinze lettres” allaient être envoyées dès lundi, puis d’autres les jours suivants.”Et nous avons aussi conclu des accords”, a-t-il affirmé, sans autre détail. “Je pense que nous allons avoir la plupart des pays d’ici au 9 juillet, soit avec un courrier soit avec un accord”.A ses côtés, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a confirmé que les surtaxes douanières entreraient en vigueur au 1er août “mais le président est en train de déterminer en ce moment les taux et les accords”.A ce stade, deux accords ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam.M. Bessent a anticipé, face à l’approche de l’échéance, “plusieurs annonces importantes dans les prochains jours” malgré “beaucoup de résistance en face”.S’exprimant peu après sur CBS, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a également affirmé qu’il allait “y avoir des accords” — peut-être de “dernière minute” — mais sans avancer de nombre.”Je ne suis pas impliqué dans les détails des discussions, mais j’entends de bonnes choses sur les négociations avec l’Europe” et “avec l’Inde”, a-t-il dit.- “Maximum de pression” -“La stratégie (américaine) est d’appliquer un maximum de pression”, a expliqué M. Bessent, citant en exemple l’Union européenne.”L’Union européenne a été très lente à venir à la table des négociations jusqu’à ce que (…) le président Trump menace de 50% de droits de douane”, a déclaré le ministre. “Dans les heures qui ont suivi, cinq dirigeants européens l’ont appelé et Ursula von der Leyen, la cheffe de l’UE, était au téléphone”.”L’UE fait de très bons progrès”, a-t-il noté.Le ministre français de l’Economie, Eric Lombard, a dit samedi espérer un accord “ce weekend”, estimant que, à défaut, l’UE devrait répondre avec “plus de vigueur”.Le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a affirmé dimanche qu’il ne “transigerait pas facilement” dans les négociations avec Washington.Réunis au Brésil, les Brics ont pour leur part exprimé leurs “sérieuses préoccupations” face à des droits de douane “unilatéraux”.Donald Trump a menacé dimanche d’imposer 10% de droits de douane supplémentaires aux pays qui “s’alignent” sur les Brics, un groupe de dix grands pays émergents.”Tout pays s’alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n’y aura pas d’exception à cette politique”, a-t-il écrit sur la plateforme Truth Social, sans plus de précisions.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane une arme politique.Ces derniers pourraient varier d’un pays à l’autre, de la Chine à l’Union européenne, d’une fourchette de 10% à 20% à une autre, bien plus élevée, de 60% à 70%, a mis en garde le président américain.Des taxes qui suscitent des craintes concernant leur impact sur l’économie américaine et le commerce mondial.Interrogé à propos du risque d’inflation dimanche sur Fox News, Scott Bessent a répondu qu’il fallait distinguer “l’inflation et les ajustements ponctuels des prix”.”L’inflation est un phénomène monétaire généralisé. Ce n’est pas ce que nous allons observer. Et, jusqu’à présent, nous n’avons même pas constaté les ajustements ponctuels des prix”, a-t-il souligné.