Fonction publique: Bayrou exhorte à maitriser les mesures catégorielles

La masse salariale des agents de la fonction publique a atteint 107 milliards d’euros en 2024, en hausse de 6,7% et la “maitrise” de ces dépenses, en particulier les mesures catégorielles, doit “impérativement être renforcée”, selon une circulaire du Premier ministre adressée au gouvernement et diffusée jeudi.Emplois, crédits, masse salariale: une circulaire de François Bayrou exhorte le gouvernement à la rigueur dans l’exécution du budget, et en particulier concernant les “dépenses catégorielles”, des mesures décidées par les ministères et ciblées en faveur de certaines catégories d’agents publics dans la police, la justice, l’éducation par exemple.”Au titre de la seule année 2024, les mesures catégorielles se sont traduites par une hausse de 3,7 milliards d’euros de la masse salariale de l’Etat”, peut-on lire dans ce document, et elles représentent une enveloppe de crédits “nettement supérieure à celle consacrée aux mesures générales”. Si ces politiques ciblées peuvent être “légitimes”, afin notamment de “mieux reconnaitre certaines missions essentielles ou de remédier à des difficultés d’attractivité de certains métiers”, elles peuvent également “être source d’inégalités si elles ne s’inscrivent pas dans une approche d’ensemble”, peut-on lire.  D’autre part, ces mesures sont pérennisées dans les dépenses de masse salariale dès l’année suivant leur mise en oeuvre et ont pour conséquence une augmentation des dépenses de personnel à long terme, relève le Premier ministre, qui exhorte à “respecter les enveloppes budgétées” et de “limiter les hausses sur les exercices suivants”. Il s’agit d’un rappel de “quelques règles de bon sens”, notamment que “les mesures catégorielles doivent faire l’objet d’un accord préalable, en particulier pour respecter une cohérence interministérielle”, a indiqué à l’AFP Laurent Marcangeli, ministre de la Fonction publique.A l’avenir, les ministres sont invités à justifier d’éventuelles futures demandes de mesures catégorielles notamment par une “gestion prévisionnelle des emplois et des compétences”, la “situation démographique”, “l’attractivité des missions”.Les demandes devront également être assorties de propositions visant à “simplifier le cadre statutaire, indiciaire et indemnitaire”, sans surcoût. Et ces propositions pourront aboutir à “supprimer des régimes indemnitaires obsolètes”, ou à envisager des “fusions de corps”, peut-on également lire. 

A Madagascar, Macron veut créer les “conditions” du “pardon” de la colonisation

Le président français Emmanuel Macron veut créer les “conditions” du “pardon” pour la colonisation de Madagascar, en restituant des restes humains emblématiques de ces “pages sanglantes et tragiques” et en engageant un travail de mémoire commun à travers une commission mixte d’historiens.Il a annoncé jeudi l’installation d’une “commission mixte franco-malgache d’historiens autour de 1947 (…) des guerres de décolonisation et des atrocités qui ont été commises à cette époque”, à l’issue de sa visite d’Etat de deux jours dans la capitale Antananarivo.”Des pages éminemment douloureuses”, avait-il reconnu un peu plus tôt en référence à la colonisation de Madagascar (de 1897 à l’indépendance en 1960) et à l’insurrection de 1947 réprimée dans le sang par l’armée française au prix de dizaines de milliers de vies.Les historiens malgaches réclamaient un tel geste mémoriel à l’image des commissions d’historiens créées avec d’autres anciennes colonies françaises comme le Cameroun, l’Algérie, le Sénégal ainsi que Haïti.Une démarche “pour que la vérité, la mémoire, l’histoire et la réconciliation puissent voir le jour”, a espéré le président français. “Il n’y a que vous qui pouvez faire ce chemin de pardon, qui est éminemment intime. Mais nous en créons les conditions, en permettant par ce lien très humain, très personnel et très symbolique, de faire le deuil de ce qui n’est plus”, a déclaré Emmanuel Macron après avoir visité l’ex-palais royal avec la princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga.Une allusion à la restitution à venir de trois crânes sakalava, dont l’un appartenant à un roi malgache tué par l’armée française lors du massacre d’Ambiky en 1897. – “Martyr et héros” -Il s’agit de la première application de la loi de 2023 sur la restitution de restes humains appartenant aux collections publiques françaises.Les crânes sont conservés au Musée de l’Homme à Paris, en compagnie de plusieurs centaines de vestiges humains malgaches. “Il n’y a rien qui puisse justifier que les jeunesses africaines ne puissent connaître leur passé que par des musées parisiens”, a illustré Emmanuel Macron. Le crâne du roi Toera, décapité en 1897 par les troupes françaises et emporté comme trophée en France, n’a toutefois pas été restitué comme prévu à l’occasion de cette première visite bilatérale d’un président français dans l’ancienne colonie de 30 millions d’habitants depuis 2005.Des descendants du roi s’opposaient à une restitution en avril, synonyme de malheur selon les traditions locales. La famille avait aussi demandé que le tombeau du roi, récemment profané, soit restauré.La restitution se fera en août: “Enfin le rêve se réalise, la restitution est actée. Pour nous c’est un martyr, un héros”, a souligné la ministre malgache de la Culture Donna Mara.Emmanuel Macron a ensuite défendu l’intégration de Mayotte, bloquée par les Comores, à la Commission de l’océan Indien (COI), à l’occasion du 5ème sommet de l’organisation intergouvernementale organisé dans la capitale malgache.”Nous ne pouvons pas laisser un territoire et ceux qui y vivent à l’écart d’un certain nombre de nos programmes”, a-t-il affirmé en notant que la France était le “premier bailleur” de l’organisation. – “Bonté et volonté” -La COI réunit les États insulaires (Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles et La Réunion pour la France) dans le sud-ouest de l’océan Indien. Mais à la différence de La Réunion, autre département français dans la région, Mayotte reste à la porte de l’organisation.Les Comores s’opposent à l’intégration de Mayotte dans la COI car elle conteste la souveraineté de la France sur Mayotte, restée française lorsque l’archipel est devenu indépendant en 1975.”L’intégration de toutes nos îles dans les efforts de la COI pour la prospérité et la sécurité (..) sont dans l’intérêt de nos peuples et de la région”, a insisté le président français, tout en concédant vouloir “avancer de manière pragmatique vers cet objectif”.Le ministre comorien des Affaires étrangères Mohamed Mbae a aussitôt réitéré auprès de l’AFP qu'”il ne saurait être question d’intégration de Mayotte à la COI, Mayotte est comorienne”. Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont achevé leur visite dans la ferveur de milliers d’enfants vivant dans le quartier du père Pedro, un ancien élève séminariste du pape François en Argentine, devenu une figure locale de lutte contre la pauvreté.”Le mariage de la bonté et de la volonté, ça c’est unique et ça change le monde”, a lancé le président en hommage au prêtre de 76 ans, installé depuis 50 ans à Madagascar.clv-vl-str-ger/blb

A Madagascar, Macron veut créer les “conditions” du “pardon” de la colonisation

Le président français Emmanuel Macron veut créer les “conditions” du “pardon” pour la colonisation de Madagascar, en restituant des restes humains emblématiques de ces “pages sanglantes et tragiques” et en engageant un travail de mémoire commun à travers une commission mixte d’historiens.Il a annoncé jeudi l’installation d’une “commission mixte franco-malgache d’historiens autour de 1947 (…) des guerres de décolonisation et des atrocités qui ont été commises à cette époque”, à l’issue de sa visite d’Etat de deux jours dans la capitale Antananarivo.”Des pages éminemment douloureuses”, avait-il reconnu un peu plus tôt en référence à la colonisation de Madagascar (de 1897 à l’indépendance en 1960) et à l’insurrection de 1947 réprimée dans le sang par l’armée française au prix de dizaines de milliers de vies.Les historiens malgaches réclamaient un tel geste mémoriel à l’image des commissions d’historiens créées avec d’autres anciennes colonies françaises comme le Cameroun, l’Algérie, le Sénégal ainsi que Haïti.Une démarche “pour que la vérité, la mémoire, l’histoire et la réconciliation puissent voir le jour”, a espéré le président français. “Il n’y a que vous qui pouvez faire ce chemin de pardon, qui est éminemment intime. Mais nous en créons les conditions, en permettant par ce lien très humain, très personnel et très symbolique, de faire le deuil de ce qui n’est plus”, a déclaré Emmanuel Macron après avoir visité l’ex-palais royal avec la princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga.Une allusion à la restitution à venir de trois crânes sakalava, dont l’un appartenant à un roi malgache tué par l’armée française lors du massacre d’Ambiky en 1897. – “Martyr et héros” -Il s’agit de la première application de la loi de 2023 sur la restitution de restes humains appartenant aux collections publiques françaises.Les crânes sont conservés au Musée de l’Homme à Paris, en compagnie de plusieurs centaines de vestiges humains malgaches. “Il n’y a rien qui puisse justifier que les jeunesses africaines ne puissent connaître leur passé que par des musées parisiens”, a illustré Emmanuel Macron. Le crâne du roi Toera, décapité en 1897 par les troupes françaises et emporté comme trophée en France, n’a toutefois pas été restitué comme prévu à l’occasion de cette première visite bilatérale d’un président français dans l’ancienne colonie de 30 millions d’habitants depuis 2005.Des descendants du roi s’opposaient à une restitution en avril, synonyme de malheur selon les traditions locales. La famille avait aussi demandé que le tombeau du roi, récemment profané, soit restauré.La restitution se fera en août: “Enfin le rêve se réalise, la restitution est actée. Pour nous c’est un martyr, un héros”, a souligné la ministre malgache de la Culture Donna Mara.Emmanuel Macron a ensuite défendu l’intégration de Mayotte, bloquée par les Comores, à la Commission de l’océan Indien (COI), à l’occasion du 5ème sommet de l’organisation intergouvernementale organisé dans la capitale malgache.”Nous ne pouvons pas laisser un territoire et ceux qui y vivent à l’écart d’un certain nombre de nos programmes”, a-t-il affirmé en notant que la France était le “premier bailleur” de l’organisation. – “Bonté et volonté” -La COI réunit les États insulaires (Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles et La Réunion pour la France) dans le sud-ouest de l’océan Indien. Mais à la différence de La Réunion, autre département français dans la région, Mayotte reste à la porte de l’organisation.Les Comores s’opposent à l’intégration de Mayotte dans la COI car elle conteste la souveraineté de la France sur Mayotte, restée française lorsque l’archipel est devenu indépendant en 1975.”L’intégration de toutes nos îles dans les efforts de la COI pour la prospérité et la sécurité (..) sont dans l’intérêt de nos peuples et de la région”, a insisté le président français, tout en concédant vouloir “avancer de manière pragmatique vers cet objectif”.Le ministre comorien des Affaires étrangères Mohamed Mbae a aussitôt réitéré auprès de l’AFP qu'”il ne saurait être question d’intégration de Mayotte à la COI, Mayotte est comorienne”. Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont achevé leur visite dans la ferveur de milliers d’enfants vivant dans le quartier du père Pedro, un ancien élève séminariste du pape François en Argentine, devenu une figure locale de lutte contre la pauvreté.”Le mariage de la bonté et de la volonté, ça c’est unique et ça change le monde”, a lancé le président en hommage au prêtre de 76 ans, installé depuis 50 ans à Madagascar.clv-vl-str-ger/blb

A Madagascar, Macron veut créer les “conditions” du “pardon” de la colonisation

Le président français Emmanuel Macron veut créer les “conditions” du “pardon” pour la colonisation de Madagascar, en restituant des restes humains emblématiques de ces “pages sanglantes et tragiques” et en engageant un travail de mémoire commun à travers une commission mixte d’historiens.Il a annoncé jeudi l’installation d’une “commission mixte franco-malgache d’historiens autour de 1947 (…) des guerres de décolonisation et des atrocités qui ont été commises à cette époque”, à l’issue de sa visite d’Etat de deux jours dans la capitale Antananarivo.”Des pages éminemment douloureuses”, avait-il reconnu un peu plus tôt en référence à la colonisation de Madagascar (de 1897 à l’indépendance en 1960) et à l’insurrection de 1947 réprimée dans le sang par l’armée française au prix de dizaines de milliers de vies.Les historiens malgaches réclamaient un tel geste mémoriel à l’image des commissions d’historiens créées avec d’autres anciennes colonies françaises comme le Cameroun, l’Algérie, le Sénégal ainsi que Haïti.Une démarche “pour que la vérité, la mémoire, l’histoire et la réconciliation puissent voir le jour”, a espéré le président français. “Il n’y a que vous qui pouvez faire ce chemin de pardon, qui est éminemment intime. Mais nous en créons les conditions, en permettant par ce lien très humain, très personnel et très symbolique, de faire le deuil de ce qui n’est plus”, a déclaré Emmanuel Macron après avoir visité l’ex-palais royal avec la princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga.Une allusion à la restitution à venir de trois crânes sakalava, dont l’un appartenant à un roi malgache tué par l’armée française lors du massacre d’Ambiky en 1897. – “Martyr et héros” -Il s’agit de la première application de la loi de 2023 sur la restitution de restes humains appartenant aux collections publiques françaises.Les crânes sont conservés au Musée de l’Homme à Paris, en compagnie de plusieurs centaines de vestiges humains malgaches. “Il n’y a rien qui puisse justifier que les jeunesses africaines ne puissent connaître leur passé que par des musées parisiens”, a illustré Emmanuel Macron. Le crâne du roi Toera, décapité en 1897 par les troupes françaises et emporté comme trophée en France, n’a toutefois pas été restitué comme prévu à l’occasion de cette première visite bilatérale d’un président français dans l’ancienne colonie de 30 millions d’habitants depuis 2005.Des descendants du roi s’opposaient à une restitution en avril, synonyme de malheur selon les traditions locales. La famille avait aussi demandé que le tombeau du roi, récemment profané, soit restauré.La restitution se fera en août: “Enfin le rêve se réalise, la restitution est actée. Pour nous c’est un martyr, un héros”, a souligné la ministre malgache de la Culture Donna Mara.Emmanuel Macron a ensuite défendu l’intégration de Mayotte, bloquée par les Comores, à la Commission de l’océan Indien (COI), à l’occasion du 5ème sommet de l’organisation intergouvernementale organisé dans la capitale malgache.”Nous ne pouvons pas laisser un territoire et ceux qui y vivent à l’écart d’un certain nombre de nos programmes”, a-t-il affirmé en notant que la France était le “premier bailleur” de l’organisation. – “Bonté et volonté” -La COI réunit les États insulaires (Madagascar, Comores, Maurice, Seychelles et La Réunion pour la France) dans le sud-ouest de l’océan Indien. Mais à la différence de La Réunion, autre département français dans la région, Mayotte reste à la porte de l’organisation.Les Comores s’opposent à l’intégration de Mayotte dans la COI car elle conteste la souveraineté de la France sur Mayotte, restée française lorsque l’archipel est devenu indépendant en 1975.”L’intégration de toutes nos îles dans les efforts de la COI pour la prospérité et la sécurité (..) sont dans l’intérêt de nos peuples et de la région”, a insisté le président français, tout en concédant vouloir “avancer de manière pragmatique vers cet objectif”.Le ministre comorien des Affaires étrangères Mohamed Mbae a aussitôt réitéré auprès de l’AFP qu'”il ne saurait être question d’intégration de Mayotte à la COI, Mayotte est comorienne”. Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont achevé leur visite dans la ferveur de milliers d’enfants vivant dans le quartier du père Pedro, un ancien élève séminariste du pape François en Argentine, devenu une figure locale de lutte contre la pauvreté.”Le mariage de la bonté et de la volonté, ça c’est unique et ça change le monde”, a lancé le président en hommage au prêtre de 76 ans, installé depuis 50 ans à Madagascar.clv-vl-str-ger/blb

Ivory Coast opposition struggles to rally protestersThu, 24 Apr 2025 15:13:30 GMT

A call by Ivory Coast’s main opposition party for protests outside courts on Thursday over the barring of its candidate from this year’s presidential election drew only a few hundred supporters, an AFP journalist saw.The government warned it would not permit any unrest and police blocked off access to the courts in Abidjan, the economic …

Ivory Coast opposition struggles to rally protestersThu, 24 Apr 2025 15:13:30 GMT Read More »

US existing home sales see biggest drop since 2022

Sales of existing US homes pulled back more than expected in March, logging their biggest drop since late-2022 according to industry data released Thursday, as high mortgage rates weighed on affordability for homebuyers.Existing home sales slid 5.9 percent last month from February to an annual rate of 4.02 million, seasonally adjusted, the National Association of Realtors (NAR) said.This was significantly below a 4.2 million rate expected in a Briefing.com consensus estimate, and marked the biggest month-to-month drop since November 2022, the association said on a call.”Home buying and selling remained sluggish in March due to the affordability challenges associated with high mortgage rates,” said NAR chief economist Lawrence Yun in a statement.The popular 30-year fixed-rate mortgage hovered around 6.7 percent as of mid-March, similar to levels for the same period last year.Yun warned that residential housing mobility is “at historical lows,” signaling the “troublesome possibility of less economic mobility for society.”- ‘Subdued’ -“The big picture still is one of a very subdued housing market,” said Oliver Allen, senior US economist at Pantheon Macroeconomics.The market is “frozen by the gulf” between the typical rates on new mortgages, which are nearly seven percent right now, and rates on existing mortgages, which averaged 4.3 percent in the fourth quarter.With mortgage rates elevated in recent times, current homeowners have been reluctant to enter the property market — after having locked in lower rates previously.”The tariff shock is unlikely to alter this dynamic dramatically and has so far worsened it at the margin,” Allen said, referring to sweeping new tariffs US President Donald Trump imposed this year.But he warned: “A hit to housing demand from the economic slowdown likely to follow the tariffs will add to the downward pressure on price growth.”Robert Frick, corporate economist at the Navy Federal Credit Union, added: “Prices for home furnishing will likely rise soon due to tariffs, and rising anxiety among consumers over inflation and jobs may magnify the instinct to hunker down already being felt by many families.”From a year ago, existing home sales fell 2.4 percent, the NAR said.The median price of previously-owned homes in March was up 2.7 percent from a year ago at $403,700 — and all four US regions logged price hikes.Inventory jumped by 8.1 percent from February as of end-March, the NAR said, but Yun told reporters that the volume of units appears to still be “lagging.”

Coup de frein pour les créations de librairies en 2024

Après trois années record liées à la bonne santé du marché du livre, le nombre de créations de librairies en France a connu un repli en 2024, a annoncé jeudi le Centre national du livre (CNL), tandis que le nombre de fermetures s’est accéléré.Le CNL a ainsi recensé 129 ouvertures effectives l’an passé, “tous types et tailles confondus”, contre 150 par an en moyenne sur la période 2021-2023. La tendance “devrait se confirmer en 2025”, précise-t-il dans un communiqué publié en amont de la 27e Fête de la librairie indépendante, qui a lieu samedi.Dans le même temps, l’institution relève une “hausse significative” du nombre de fermetures de libraires en 2024: elles ont été 72 à baisser le rideau, dont 40% avaient été ouvertes depuis 2017.Ces évolutions “interviennent dans un contexte de tensions économiques liées à l’augmentation des charges fixes des librairies”, ainsi qu’au “développement des ventes en ligne de livre neufs et d’occasion”, détaille le CNL. Il appelle ainsi “à une grande vigilance pour le maintien durable d’un tissu solide de librairies en France”.Au total, le solde net reste tout de même positif, avec 57 librairies supplémentaires en France l’an dernier. Entre 2021 et 2024, ce solde net atteint 382 libraires.

Coup de frein pour les créations de librairies en 2024

Après trois années record liées à la bonne santé du marché du livre, le nombre de créations de librairies en France a connu un repli en 2024, a annoncé jeudi le Centre national du livre (CNL), tandis que le nombre de fermetures s’est accéléré.Le CNL a ainsi recensé 129 ouvertures effectives l’an passé, “tous types et tailles confondus”, contre 150 par an en moyenne sur la période 2021-2023. La tendance “devrait se confirmer en 2025”, précise-t-il dans un communiqué publié en amont de la 27e Fête de la librairie indépendante, qui a lieu samedi.Dans le même temps, l’institution relève une “hausse significative” du nombre de fermetures de libraires en 2024: elles ont été 72 à baisser le rideau, dont 40% avaient été ouvertes depuis 2017.Ces évolutions “interviennent dans un contexte de tensions économiques liées à l’augmentation des charges fixes des librairies”, ainsi qu’au “développement des ventes en ligne de livre neufs et d’occasion”, détaille le CNL. Il appelle ainsi “à une grande vigilance pour le maintien durable d’un tissu solide de librairies en France”.Au total, le solde net reste tout de même positif, avec 57 librairies supplémentaires en France l’an dernier. Entre 2021 et 2024, ce solde net atteint 382 libraires.