Austrian climber dies on Nepal mountain

An Austrian climber has died while descending Nepal’s Ama Dablam after a successful summit, the country’s tourism department said Monday. Nepal named the climber as Martin Hornegger, 64, who went missing during his descent on Saturday morning after reaching the summit of the Himalayan peak.”It is learnt that he fell down while descending, and his body was found on the foot of the peak,” said Himal Gautam, director at the Mountaineering and Adventure Tourism Section of the tourism department.Hornegger had been climbing the 6,812-metre (22,349-foot) Ama Dablam with his daughter and son-in-law through a local agency, officials said.His body has been taken to the capital Kathmandu.”The tourism department is consulting with agencies to take the dead body back to his country,” Gautam added.Nepal is home to eight of the world’s 10 highest peaks, including Mount Everest, and welcomes hundreds of climbers every year during the spring and autumn climbing seasons.  But the dangerous terrain and extreme weather mean that accidents are common, particularly during the harsh winter. Scientists have said that climate change spurred by humans burning fossil fuels is making weather events more severe, super-charged by warmer oceans. Ama Dablam, located in the Khumbu region of eastern Nepal, is a popular training peak for mountaineers preparing for Everest. 

Fires rage 2 days after Iran port blast killed 46

Firefighters in Iran battled raging fires on Monday at the country’s largest commercial port, two days after a massive explosion killed at least 46 people, state TV reported.The blast took place on Saturday at Shahid Rajaee Port in Iran’s south near the strategic Strait of Hormuz, a waterway through which one-fifth of global oil output passes. “The death toll in the Shahid Rajaee Port fire has reached 46,” the official IRNA news agency reported, quoting Mehrdad Hassanzadeh, the crisis management director for Hormozgan province. Officials had said more than 1,000 people were injured but Hassanzadeh said most have now been released after treatment.Only “138 wounded are still in hospital,” he said.Iran’s state TV showed images of firefighters dousing the flames, and said the damage will be assessed after the fire is fully brought under control. Heavy charcoal-black smoke continued to billow over low flames at part of the site, above which a firefighting helicopter flew, pictures from the Iranian Red Crescent showed.It was not immediately clear what caused the explosion but the port’s customs office said it likely resulted from a fire that broke out at the hazardous and chemical materials storage depot. Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei ordered a probe into the incident to determine if there was “any negligence or intent”. – Smoke, then a fireball -CCTV images on social media showed the incident began gradually, with a small fire and orange-brown smoke before a fireball erupted.The images appeared to show the small fire starting among a few containers stacked outside across from a warehouse. A small forklift truck drove past the smoking area and men walked nearby.About one minute and eight seconds after the small fire and smoke were visible, a fireball erupted as vehicles passed nearby. Men ran for their lives.President Masoud Pezeshkian on Sunday visited hospitals treating the wounded in the nearby city of Bandar Abbas. Since the explosion, authorities have ordered all schools and offices in the area closed and urged residents to avoid going outside “until further notice” and to use protective masks.The New York Times quoted a person with ties to Iran’s Islamic Revolutionary Guard Corps, speaking on condition of anonymity to discuss security matters, as saying that what exploded was sodium perchlorate — a major ingredient in solid fuel for missiles.Defence ministry spokesman Reza Talaei-Nik later told state TV that “there has been no imported or exported cargo for military fuel or military use in the area”.Russia dispatched specialists to help battle the blazes.Authorities have declared Monday a national day of mourning, while three days of mourning began Sunday in Hormozgan province, where the port is located.The blast occurred as Iranian and US delegations met in Oman for high-level talks on Tehran’s nuclear programme, with both sides reporting progress.While Iranian authorities so far appear to be treating the blast as an accident, it also comes against the backdrop of years of shadow war with regional foe Israel.According to The Washington Post, Israel launched a cyberattack targeting the Shahid Rajaee Port in 2020

A la frontière du Pakistan, des villageois indiens inquiets et fatalistes

Dans son village indien coincé à la frontière pakistanaise, Hardev Singh a gardé un vif souvenir des précédentes confrontations militaires entre les deux pays. Alors c’est peu dire qu’il préfèrerait en éviter une autre, à tout prix.”Pourvu que Dieu nous épargne une nouvelle guerre”, soupire le sexagénaire.Vue du ciel, sa localité de Daoke, 1.500 habitants et un massif temple sikh blanc coiffé d’un dôme en or, apparaît comme une minuscule encoche indienne sur le territoire pakistanais.Sur trois de ses quatre côtés, de hauts grillages marquent la fameuse “ligne de contrôle”. La frontière de facto en temps de paix, la ligne de front en cas de conflit. “En 1971 et en 1999, les femmes, les enfants, le bétail et la plupart des jeunes hommes avaient été déplacés dans des abris plus sûrs”, raconte Hardev Singh, “les plus anciens d’entre nous étaient restés au village pour éviter les pillages”.Depuis l’attentat qui a fait 26 morts la semaine dernière à Pahalgam, une ville touristique de la partie indienne du Cachemire, l’Inde et le Pakistan sont à nouveau sur le pied de guerre.Sans même attendre de revendication, New Delhi a imputé la responsabilité de cette attaque à Islamabad, qui l’a aussitôt démentie.Les soldats des deux puissances nucléaires échangent depuis des tirs le long de leur frontière, leurs gouvernements ont fait assaut de sanctions diplomatiques et leurs ressortissants ont été priés de quitter le territoire du voisin.- “Retour en arrière” -Et à Daoke, dans l’Etat du Penjab (nord-ouest), la frontière a été fermée à double tour.Pour l’heure, ces bruits de bottes n’ont eu aucun impact sur la vie quotidienne du petit village. Mais ses habitants s’inquiètent, forcément.”C’est triste, cette attaque barbare contre des civils, mais ils ne reviendront pas”, juge Hardev Singh. “Une autre guerre ramènerait nos deux pays des années en arrière et coûterait d’autres vies”.Plus jeune, Gurvinder Singh a gardé en mémoire les violents combats entre les deux armées en 1999, dans le lointain district de Kargil, à plusieurs centaines de kilomètres plus au nord.”Une bonne part de nos champs avaient été minés à l’époque, nous n’avons pas pu les cultiver pendant un moment”, raconte l’agriculteur de 38 ans.Rien de tout ça pour l’heure à Daoke. “Notre village est normal”, décrit-il. “Et de ce que je comprends, un éventuel affrontement aurait lieu loin d’ici, quelque part dans l’Himalaya”.A quelques kilomètres de là, les habitants de Rajatal, un autre village posé le long de la frontière, partagent la même inquiétude. Et usent de la même méthode Coué pour se rassurer.- “Ce qui doit arriver…” -“Ce sera une guerre technologique, pas à coups de sabre comme dans le passé”, anticipe Gurvinder Singh, 35 ans. “Alors je ne m’inquiète pas”.Du haut de ses 77 ans, son voisin Sardar Lakha Singh préfère se souvenir des temps heureux où la barrière qui marque la frontière n’existait pas. A l’époque, lui et d’autres agriculteurs circulaient librement dans tout le secteur.”Nous traversions de l’autre côté pour aller nourrir notre bétail”, rapporte-t-il. Aujourd’hui, certains Indiens disposent encore de champs de l’autre côté de la ligne de partage, où ils peuvent se rendre s’ils sont dotés d’un permis spécial. En tout cas en temps normal.”Un garde nous accompagne pour assurer notre sécurité”, détaille Gurvil Singh, 65 ans. “Mais on ne peut pas y aller n’importe quand, par exemple en dehors de heures de travail”.La semaine dernière, un vent d’inquiétude a soufflé sur les agriculteurs de ces villages frontaliers lorsque des médias ont évoqué la suspension à brève échéance, pour raison de sécurité, de leur droit de passage de l’autre côté.Certains ont même commencé à préparer leurs affaires, prêts à partir vers l’arrière. Avant que les autorités ne démentent tout ordre de ce type.Sardar Lakha Singh s’en amuse, fataliste. “Ce qui doit arriver arrivera de toute façon”, philosophe-t-il. “Nous n’avons rien vu venir quand la guerre a débuté en 1965, pareil en 1971. Alors ce n’est pas la peine de s’inquiéter à l’avance…”

Le Vatican suspendu à l’annonce de la date du conclave, qui doit élire le futur pape

Maîtres des horloges vaticanes depuis la mort du pape François, les cardinaux pourraient décider lundi de la date de convocation du conclave qui élira le futur chef de l’Eglise catholique.”Je crois que si François a été le pape des surprises, ce conclave le sera aussi”, prévient le cardinal espagnol José Cobo, dans le journal El Pais.Durant le conclave, qui se déroule selon un cérémonial élaboré au cours des siècles, les 135 cardinaux appelés à voter (âgés de moins de 80 ans) se réuniront dans la chapelle Sixtine, au Vatican, pour choisir dans le plus grand secret un successeur à François, mort d’un AVC le lundi de Pâques à 88 ans.Au Vatican, l’atmosphère était calme lundi matin place Saint-Pierre, après l’effervescence du week-end, au cours duquel des centaines de milliers de fidèles ont rendu hommage au jésuite argentin. Tous les regards sont désormais braqués sur les cardinaux, électeurs et non-électeurs, réunis lundi matin dans la salle Paul VI pour la cinquième “congrégation générale”. C’est au terme de celle-ci que la date du conclave pourrait être annoncée.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Selon le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, le conclave débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai, alors que le Vatican observe depuis les funérailles de François samedi une période de neuf jours de deuil.”On se sent très petits. Nous devons prendre des décisions pour toute l’Église donc, il faut vraiment prier pour nous”, avait déclaré jeudi soir ce jésuite, qui fut un proche conseiller du pape François.”Il y a un bon climat entre nous”, a confié pour sa part dimanche au quotidien italien Corriere della Sera le cardinal italien Gualtiero Bassetti, qui participe aux congrégations générales, estimant que le conclave, auquel il est trop âgé pour prendre part, “ne sera pas long”.”Bien sûr, il peut y avoir quelques difficultés car les électeurs n’ont jamais été aussi nombreux et tous ne se connaissent pas”, a-t-il poursuivi.- “Personnalité ouverte à tous” -Le nom du chef des plus de 1,4 milliard de catholiques sera annoncé “urbi et orbi” à l’issue du conclave.Pour le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero, contrairement à ce que présente le film “Conclave”, “nous devons montrer (…) que nous n’avons pas de secrets, pas de luttes intérieures”, selon Vatican News, le média officiel du Vatican.  Les deux tiers des voix des votants sont nécessaires. Or, “nous nous trouvons dans un moment où le catholicisme vit diverses polarisations en son sein et donc je n’imagine pas un conclave très, très rapide”, relève pour sa part Roberto Regoli, professeur à l’université pontificale grégorienne de Rome.Patrizia Spotti, une Italienne de 68 ans présente à Rome pour le Jubilé – année sainte de l’Eglise catholique – espère que le prochain pape “sera comme François (…) une personnalité ouverte à tous”. D’autant que le catholicisme vit une période “difficile” et que “les églises sont vides”, ajoute-t-elle auprès de l’AFP. “C’est excitant d’avoir un nouveau pape, de savoir sur quelle voie il va lancer l’Eglise pour les prochaines années”, glisse pour sa part François Larbin, un étudiant français de 21 ans devant Sainte Marie Majeure, où le pape François a été inhumé samedi.- Monde fracturé -Plus de 400.000 personnes ont honoré samedi la mémoire du premier pape sud-américain de l’Histoire, que ce soit lors de la messe place Saint-Pierre au Vatican – à laquelle des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement ont assisté – ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome. Dimanche, plus de 200.000 personnes se sont encore pressées pour assister à une messe en son honneur place Saint-Pierre ou défiler devant sa sobre tombe en marbre.Pour les experts, la capacité du futur pape à unir l’Eglise dans un contexte géopolitique de plus en plus fracturé pourrait être un élément décisif, plus que sa nationalité.Le cardinal italien Pietro Parolin, ex-numéro deux de François, figure parmi les favoris des bookmakers britanniques, tout comme le Philippin Luis Antonio Tagle, archevêque métropolitain émérite de Manille.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.François était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public qui lui-même contrastait avec le charismatique, sportif et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.Le jésuite argentin a nommé 80% des cardinaux appelés à élire son successeur, mais rien n’est joué d’avance pour le cardinal Hollerich: “Le pape n’a pas nommé des clones. Ils ont des positions sur certains points très différentes.”bur-apo-jra-cmk/pt

Le Vatican suspendu à l’annonce de la date du conclave, qui doit élire le futur pape

Maîtres des horloges vaticanes depuis la mort du pape François, les cardinaux pourraient décider lundi de la date de convocation du conclave qui élira le futur chef de l’Eglise catholique.”Je crois que si François a été le pape des surprises, ce conclave le sera aussi”, prévient le cardinal espagnol José Cobo, dans le journal El Pais.Durant le conclave, qui se déroule selon un cérémonial élaboré au cours des siècles, les 135 cardinaux appelés à voter (âgés de moins de 80 ans) se réuniront dans la chapelle Sixtine, au Vatican, pour choisir dans le plus grand secret un successeur à François, mort d’un AVC le lundi de Pâques à 88 ans.Au Vatican, l’atmosphère était calme lundi matin place Saint-Pierre, après l’effervescence du week-end, au cours duquel des centaines de milliers de fidèles ont rendu hommage au jésuite argentin. Tous les regards sont désormais braqués sur les cardinaux, électeurs et non-électeurs, réunis lundi matin dans la salle Paul VI pour la cinquième “congrégation générale”. C’est au terme de celle-ci que la date du conclave pourrait être annoncée.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Selon le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, le conclave débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai, alors que le Vatican observe depuis les funérailles de François samedi une période de neuf jours de deuil.”On se sent très petits. Nous devons prendre des décisions pour toute l’Église donc, il faut vraiment prier pour nous”, avait déclaré jeudi soir ce jésuite, qui fut un proche conseiller du pape François.”Il y a un bon climat entre nous”, a confié pour sa part dimanche au quotidien italien Corriere della Sera le cardinal italien Gualtiero Bassetti, qui participe aux congrégations générales, estimant que le conclave, auquel il est trop âgé pour prendre part, “ne sera pas long”.”Bien sûr, il peut y avoir quelques difficultés car les électeurs n’ont jamais été aussi nombreux et tous ne se connaissent pas”, a-t-il poursuivi.- “Personnalité ouverte à tous” -Le nom du chef des plus de 1,4 milliard de catholiques sera annoncé “urbi et orbi” à l’issue du conclave.Pour le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero, contrairement à ce que présente le film “Conclave”, “nous devons montrer (…) que nous n’avons pas de secrets, pas de luttes intérieures”, selon Vatican News, le média officiel du Vatican.  Les deux tiers des voix des votants sont nécessaires. Or, “nous nous trouvons dans un moment où le catholicisme vit diverses polarisations en son sein et donc je n’imagine pas un conclave très, très rapide”, relève pour sa part Roberto Regoli, professeur à l’université pontificale grégorienne de Rome.Patrizia Spotti, une Italienne de 68 ans présente à Rome pour le Jubilé – année sainte de l’Eglise catholique – espère que le prochain pape “sera comme François (…) une personnalité ouverte à tous”. D’autant que le catholicisme vit une période “difficile” et que “les églises sont vides”, ajoute-t-elle auprès de l’AFP. “C’est excitant d’avoir un nouveau pape, de savoir sur quelle voie il va lancer l’Eglise pour les prochaines années”, glisse pour sa part François Larbin, un étudiant français de 21 ans devant Sainte Marie Majeure, où le pape François a été inhumé samedi.- Monde fracturé -Plus de 400.000 personnes ont honoré samedi la mémoire du premier pape sud-américain de l’Histoire, que ce soit lors de la messe place Saint-Pierre au Vatican – à laquelle des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement ont assisté – ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome. Dimanche, plus de 200.000 personnes se sont encore pressées pour assister à une messe en son honneur place Saint-Pierre ou défiler devant sa sobre tombe en marbre.Pour les experts, la capacité du futur pape à unir l’Eglise dans un contexte géopolitique de plus en plus fracturé pourrait être un élément décisif, plus que sa nationalité.Le cardinal italien Pietro Parolin, ex-numéro deux de François, figure parmi les favoris des bookmakers britanniques, tout comme le Philippin Luis Antonio Tagle, archevêque métropolitain émérite de Manille.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts.François était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public qui lui-même contrastait avec le charismatique, sportif et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.Le jésuite argentin a nommé 80% des cardinaux appelés à élire son successeur, mais rien n’est joué d’avance pour le cardinal Hollerich: “Le pape n’a pas nommé des clones. Ils ont des positions sur certains points très différentes.”bur-apo-jra-cmk/pt