I.Coast President Ouattara, 83, says will seek fourth termTue, 29 Jul 2025 14:57:47 GMT

Ivory Coast President Alassane Ouattara said Tuesday he will seek a fourth term in the west African country, as tensions rise over the exclusion of many heavyweight opposition candidates.Ouattara, 83, has led Ivory Coast since 2011.He had been earlier officially nominated by his ruling Rally of Houphouetists for Democracy and Peace (RHDP) party as its …

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Russia strikes kill 25 in Ukraine as Kremlin notes new Trump deadline

Russia said on Tuesday that it wanted peace in Ukraine, hours after mounting attacks that killed at least 25 people, including a 23-year-old pregnant woman and more than a dozen prison inmates. The strikes came just hours after US President Donald Trump shortened his deadline for Russia to end its invasion of Ukraine — now into a fourth year — or face new sanctions.Ukrainian President Volodymyr Zelensky accused Russia of willfully targeting a prison in the Zaporizhzhia region — that Russia claims as its own — killing 16 people and wounding dozens others.”It was a deliberate strike, intentional, not accidental. The Russians could not have been unaware that they were targeting civilians in that facility,” Zelensky said on social media in response.The Kremlin denied the claim.”The Russian army does not strike civilian targets,” spokesman Dmitry Peskov told reporters, including from AFP.The attacks came hours after Trump said he was cutting the deadline for President Vladimir Putin to halt the Ukraine war from 50 days to 10-12 days.”I really felt it was going to end. But every time I think it’s going to end he kills people,” Trump said Monday on a visit to Scotland.”I’m not so interested in talking (to him) anymore,” he added.Peskov said Moscow had “taken note” of Trump’s new deadline and that it remained “committed to the peace process to resolve the conflict around Ukraine and secure our interests.”- ‘War crimes’ -Ukraine’s justice ministry said Russian forces hit the prison in Bilenke with four glide bombs. Police said 16 inmates were killed and 43 wounded.Bricks and debris and blown out windows were strewn on the ground, according to images released by the ministry. The facility’s perimeter was intact and there was no threat that inmates would escape, it added.Rescue workers searched for survivors in pictures released by the region’s emergency services.A senior Ukrainian source said that 274 people were serving sentences in the Bilenkivska facility.The source added there were no Russian war prisoners at the centre.Nadiya, a resident of Bilenke, told AFP the attack damaged her house.”At about ten minutes to six, a neighbour called and said: ‘Come quickly, your roof is gone.’ Is that normal? Not a single window is intact,” the 74-year-old said.The Ukrainian air force said that Russia also launched 37 drones and two missiles overnight, adding that its air defence systems had downed 32 of the drones.One attack targeted a hospital in the town of the Kamyanske in the Dnipropetrovsk region, wounding 22 people. “Putin is rejecting a ceasefire, avoiding a leaders’ meeting, and prolonging the war,” Ukrainian Foreign Minister Andriy Sybiga said on social media.”He will only end his terror if we break the spine of his economy,” he added, calling on Western allies to consolidate around sanctions on Moscow.- Hospital targeted -“Three people were killed in the attack, including a pregnant woman. Her name was Diana. She was only 23-years-old,” Zelensky said.Separate strikes in the eastern Kharkiv region that borders Russia killed six people, regional authorities said.In the southern Russian region of Rostov, a Ukrainian drone attack killed one person, the region’s acting governor said.Kyiv has been trying to repel Russia’s summer offensive, which has made fresh advances into areas largely spared since the start of the invasion in 2022.The Russian defence ministry claimed fresh advances across the front line on Tuesday, saying its forces had taken two more villages — one in the Donetsk region, and another in Zaporizhzhia region.The prison strike on Tuesday came on the third anniversary of an attack on another detention facility in occupied Ukrainian territory that Kyiv blamed on Moscow and was reported to have killed dozens of captured Ukrainian soldiers.Ukraine and Russia blamed each other for the night-time strike three years ago on the Olenivka detention centre in Russian-occupied Donetsk region, which the Kremlin says is part of Russia.Ukraine says dozens of its soldiers who laid down their arms after a long Russian siege of the port city of Mariupol were killed in the attack.

Au Royaume-Uni, des villageois s’organisent pour sauver leurs pubs

Il y a quelques années, le Radnor Arms, un pub vieux de près de 200 ans situé dans un village du Pays de Galles tombait en ruine: l’eau suintait le long des murs, le lierre gagnait les fenêtres brisées et des squelettes de rats jonchaient le sol.Aujourd’hui, l’établissement renaît et les rires résonnent de nouveau entre ses murs, grâce à la détermination de quelques habitants qui ont réussi à lever les fonds nécessaires pour le sauver.Ouvert dans les années 1830 à New Radnor, un village pittoresque du sud du Pays de Galles, il avait fermé ses portes en 2016, faute de rentabilité.Un sort partagé par des dizaines de milliers de pubs au Royaume-Uni, sous l’effet de la hausse des coûts d’exploitation et de la baisse de la consommation d’alcool.Plus d’un quart des 60.800 établissements recensés en 2000 ont mis la clé sous la porte au cours des 25 dernières années.Et la tendance se poursuit: 378 pubs – plus d’un par jour – devraient encore fermer leurs portes cette année, sur les 45.000 encore en activité fin 2024, selon la British Beer and Pub Association (BBPA), leur principal syndicat.- “Coeur du village” -A une époque, les 438 habitants de New Radnor pouvaient choisir entre six établissements pour se retrouver autour d’un verre. La fermeture du Radnor Arms en 2016 les avait privés de leur dernier lieu de rassemblement.”C’était le cœur du village”, se souvient David Pyle, psychiatre retraité installé depuis 18 ans juste à côté du pub.”Parfois, on entendait un peu de brouhaha, parfois un rugissement quand le Pays de Galles marquait, ou encore un chœur d’hommes chanter… C’était super. Et puis il a fermé”.”C’était un endroit où n’importe qui pouvait entrer. Nous avons vécu des naissances, des décès et des mariages ici”, raconte Sue Norton, une retraitée devenue présidente du collectif de sauvegarde du pub.Pour lui donner une seconde vie, elle et son collectif ont fait appel au “fonds pour la propriété communautaire”, un programme gouvernemental d’aide au rachat de pubs ou commerces menacés.Une levée de fonds organisée l’an dernier a permis de récolter 200.000 livres (environ 230.000 euros), une somme doublée grâce au programme d’aide gouvernemental, complété par une autre subvention de 40.000 livres.Avec 440.000 livres en poche, les villageois ont pu racheter, rénover et rouvrir le pub, faisant appel à des bénévoles pour travailler derrière le bar.Parmi eux, Eugene Marchenko, un réfugié ukrainien de 44 ans, hébergé par un villageois avec sa femme et son fils.Cet avocat originaire de Dnipro, dans l’est de l’Ukraine, raconte que sa nouvelle activité lui a permis de rencontrer presque tous les habitants du village.- “Endroit de partage” -“J’avais lu dans des livres que le pub est une tradition britannique célèbre, mais maintenant je le vis. Ce n’est pas juste boire de l’alcool, c’est un endroit où on partage, où tout le monde se connaît”, raconte-t-il.Créé en 2021 sous Boris Johnson, le fonds pour la propriété communautaire a permis de sauver 55 pubs à travers le pays, selon Plunkett UK, une association qui accompagne les projets d’entreprises en milieu rural.Mais le programme a été fermé en décembre par le gouvernement travailliste, arrivé au pouvoir en 2024, qui a invoqué les difficultés financières “léguées” par les conservateurs.Bien que soulagés d’avoir pu déposer leur dossier à temps, les habitants de New Radnor regrettent que d’autres n’aient pas cette chance.Même si pour l’heure, ils savourent leur victoire. Car loin d’être un simple pub, le Radnor Arms a pour vocation d’accueillir une variété d’activités, des matinées pour les mères et leurs bébés à des sessions d’aide aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et à ceux qui les accompagnent.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Menacés par le dérèglement climatique, les châteaux de la Loire “naviguent à vue”

Crues exceptionnelles, sécheresses à répétition, jardins en souffrance: les châteaux de la Loire, comme une grande partie du patrimoine français, ne sont pas épargnés par les nombreuses conséquences du dérèglement climatique, au point d’être parfois menacés de coûteuses dégradations.Ces dernières années, “la forte baisse qui concerne le débit de la Loire n’est pas sans conséquence sur les emblématiques châteaux bordant le fleuve”, a mis en garde le Réseau Action Climat (RAC) en 2024, dans une cartographie par région des impacts de la crise climatique en France et de ses répercussions sur le patrimoine.Le château de Chenonceau, par exemple, dont les fondations baignent dans le Cher, principal affluent de la Loire, “est particulièrement exposé au dérèglement climatique et aux variations de régime hydrique”, détaille auprès de l’AFP l’architecte en chef des monuments historiques Étienne Barthélémy.”Si les pieux en bois utilisés pour les fondations sont tantôt à l’air, tantôt dans l’eau, la pourriture naturelle qui s’y installe est plus importante” et les fragilise, prévient Étienne Barthélémy, citant les conséquences notables de la longue sécheresse de 2022.A l’inverse, lors de périodes de pluies particulièrement importantes, comme cet hiver, “un fort débit du Cher peut +lessiver+ les maçonneries et crée une pression importante sur les piliers”, qui portent déjà “des cicatrices consécutives aux impacts de troncs d’arbres qui viennent taper dessus”.En remontant la Loire, ce sont tous les châteaux de la Loire, joyaux inestimables et passages incontournables pour les touristes du monde entier, qui sont à terme menacés par les effets directs du dérèglement climatique.- “Jardins à repenser” -Le château d’Azay-le-Rideau, joyau de la Renaissance bâti sous le patronage de François Ier, surveille aussi attentivement le niveau de l’eau des deux bras de l’Indre qui l’entoure et diminue d’années en années.Les fortes chaleurs ont également multiplié la présence d’algues invasives autour de l’édifice, obligeant les équipes de jardiniers à intervenir toutes les semaines dans les bassins pour limiter leur prolifération, contre une fois par mois d’ordinaire.”Pour gérer un monument historique comme celui-ci, on navigue un peu à vue en permanence, on essaie d’inventer des solutions au gré des avaries qui se présentent”, concède son administrateur Benoit Grécourt. Un point de vue partagé par le maire d’Amboise Brice Ravier, préoccupé jusqu’à peu par le risque d’éboulement du château royal de la ville, où “entre 6.000 et 9.000 tonnes de terre ont menacé de s’effondrer” début février, un péril “directement lié aux fortes pluies” de l’automne dernier.Ce gros désordre a alors entraîné l’évacuation de plus de 50 personnes, selon l’édile, “rassuré que tous aient pu retrouver leur domicile fin juin”, au terme d’un chantier de consolidation de 2,5 millions d’euros.Autre conséquence majeure, les monuments mènent aussi des réflexions autour de leurs parcs, la plupart dessinés au XIXe siècle.- “Grand chantier” -Comme pour les jardins à la française de Chambord, des défis s’imposent à Azay-le-Rideau, où “le parc conçu au XIXe siècle rassemble toute une variété de plantes et d’arbres qui supportent mal ces dérèglements climatiques”, concède Benoit Grécourt.Un travail “sans trahir l’identité” d’origine des lieux: remplacer certaines essences de plantes par d’autres, moins gourmandes en eau, représente une des principales pistes.Des changements et des réalisations d’anticipation impliquant des investissements très importants, estimés à “10 millions d’euros pour des travaux de restauration” rien que pour Chenonceau, selon Étienne Barthélémy.D’autant qu’avant même le début des restaurations, les études électroniques nécessaires très coûteuses n’entrent pas encore dans le montant prévisionnel des travaux.”Le bâti ancien a montré au fil des siècles des capacités d’adaptation, de résilience, de solidité étonnantes, mais aujourd’hui, il est en mauvais état”, expose Étienne Barthélémy, assurant éviter tout “alarmisme”.Mais “une réflexion commune qui mobiliserait des spécialistes, le monde politique probablement, et des mécènes” devrait être menée, suggère-t-il, pour s’attaquer à ce “très grand chantier national”.

Menacés par le dérèglement climatique, les châteaux de la Loire “naviguent à vue”

Crues exceptionnelles, sécheresses à répétition, jardins en souffrance: les châteaux de la Loire, comme une grande partie du patrimoine français, ne sont pas épargnés par les nombreuses conséquences du dérèglement climatique, au point d’être parfois menacés de coûteuses dégradations.Ces dernières années, “la forte baisse qui concerne le débit de la Loire n’est pas sans conséquence sur les emblématiques châteaux bordant le fleuve”, a mis en garde le Réseau Action Climat (RAC) en 2024, dans une cartographie par région des impacts de la crise climatique en France et de ses répercussions sur le patrimoine.Le château de Chenonceau, par exemple, dont les fondations baignent dans le Cher, principal affluent de la Loire, “est particulièrement exposé au dérèglement climatique et aux variations de régime hydrique”, détaille auprès de l’AFP l’architecte en chef des monuments historiques Étienne Barthélémy.”Si les pieux en bois utilisés pour les fondations sont tantôt à l’air, tantôt dans l’eau, la pourriture naturelle qui s’y installe est plus importante” et les fragilise, prévient Étienne Barthélémy, citant les conséquences notables de la longue sécheresse de 2022.A l’inverse, lors de périodes de pluies particulièrement importantes, comme cet hiver, “un fort débit du Cher peut +lessiver+ les maçonneries et crée une pression importante sur les piliers”, qui portent déjà “des cicatrices consécutives aux impacts de troncs d’arbres qui viennent taper dessus”.En remontant la Loire, ce sont tous les châteaux de la Loire, joyaux inestimables et passages incontournables pour les touristes du monde entier, qui sont à terme menacés par les effets directs du dérèglement climatique.- “Jardins à repenser” -Le château d’Azay-le-Rideau, joyau de la Renaissance bâti sous le patronage de François Ier, surveille aussi attentivement le niveau de l’eau des deux bras de l’Indre qui l’entoure et diminue d’années en années.Les fortes chaleurs ont également multiplié la présence d’algues invasives autour de l’édifice, obligeant les équipes de jardiniers à intervenir toutes les semaines dans les bassins pour limiter leur prolifération, contre une fois par mois d’ordinaire.”Pour gérer un monument historique comme celui-ci, on navigue un peu à vue en permanence, on essaie d’inventer des solutions au gré des avaries qui se présentent”, concède son administrateur Benoit Grécourt. Un point de vue partagé par le maire d’Amboise Brice Ravier, préoccupé jusqu’à peu par le risque d’éboulement du château royal de la ville, où “entre 6.000 et 9.000 tonnes de terre ont menacé de s’effondrer” début février, un péril “directement lié aux fortes pluies” de l’automne dernier.Ce gros désordre a alors entraîné l’évacuation de plus de 50 personnes, selon l’édile, “rassuré que tous aient pu retrouver leur domicile fin juin”, au terme d’un chantier de consolidation de 2,5 millions d’euros.Autre conséquence majeure, les monuments mènent aussi des réflexions autour de leurs parcs, la plupart dessinés au XIXe siècle.- “Grand chantier” -Comme pour les jardins à la française de Chambord, des défis s’imposent à Azay-le-Rideau, où “le parc conçu au XIXe siècle rassemble toute une variété de plantes et d’arbres qui supportent mal ces dérèglements climatiques”, concède Benoit Grécourt.Un travail “sans trahir l’identité” d’origine des lieux: remplacer certaines essences de plantes par d’autres, moins gourmandes en eau, représente une des principales pistes.Des changements et des réalisations d’anticipation impliquant des investissements très importants, estimés à “10 millions d’euros pour des travaux de restauration” rien que pour Chenonceau, selon Étienne Barthélémy.D’autant qu’avant même le début des restaurations, les études électroniques nécessaires très coûteuses n’entrent pas encore dans le montant prévisionnel des travaux.”Le bâti ancien a montré au fil des siècles des capacités d’adaptation, de résilience, de solidité étonnantes, mais aujourd’hui, il est en mauvais état”, expose Étienne Barthélémy, assurant éviter tout “alarmisme”.Mais “une réflexion commune qui mobiliserait des spécialistes, le monde politique probablement, et des mécènes” devrait être menée, suggère-t-il, pour s’attaquer à ce “très grand chantier national”.

Trump donne “10 ou 12 jours” à Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine

Donald Trump a haussé le ton lundi contre Vladimir Poutine, à l’occasion d’une rencontre en Ecosse avec le Premier ministre britannique Keir Starmer, en donnant “10 ou 12 jours” au président russe pour mettre fin au conflit en Ukraine, sous peine de sévères sanctions.Le président américain, qui jusqu’ici ne s’était pas beaucoup étendu sur la catastrophe humanitaire à Gaza, a dit voir des signes d’une “vraie famine” dans le territoire palestinien assiégé par Israël, et promis plus d’aide, notamment avec l’ouverture de “centres de distribution alimentaire”.A Vladimir Poutine, il a fixé “une nouvelle date limite d’environ 10 ou 12 jours à partir d’aujourd’hui” pour mettre un terme à la guerre en Ukraine. “Il n’y a aucune raison d’attendre. Nous ne voyons aucun progrès”, a déploré le républicain, qui avait le 14 juillet donné un ultimatum de 50 jours à son homologue russe.Il a notamment dit envisager des sanctions “secondaires”, c’est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d’assécher les revenus de Moscou.Donald Trump s’est dit “très déçu” par le maître du Kremlin, qui poursuit ses attaques en Ukraine. “Je pensais vraiment que cela allait s’arrêter. Mais à chaque fois que je pense que cela va s’arrêter il tue des gens”, a-t-il commenté, ajoutant: “Cela ne m’intéresse plus vraiment de discuter” avec lui.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la “détermination” et la “position claire” de son homologue américain.- “Réelle famine” -Le milliardaire, qui effectue depuis vendredi soir un séjour en Ecosse, a accueilli le Premier ministre britannique Keir Starmer et son épouse Victoria sur le perron du luxueux complexe de golf appartenant à sa famille à Turnberry, sur la côte ouest de l’Ecosse. Les deux dirigeants ont ensuite pris place dans la salle de bal où Trump avait déjà reçu la veille la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen pour conclure un accord commercial. Là, le président américain a répondu aux questions des journalistes pendant plus d’une heure.Après quoi il a embarqué avec Keir Starmer à bord de l’avion présidentiel Air Force One puis de l’hélicoptère Marine One pour se rendre sur la côte est de l’Ecosse, à Aberdeen, dans l’autre complexe de golf de la famille Trump, où un dîner est prévu. Le président américain doit y inaugurer un nouveau parcours de golf mardi. Concernant Gaza, Donald Trump a jugé qu’un cessez-le-feu était “possible” et reconnu que “beaucoup de gens mouraient de faim”. Evoquant des images d’enfants vus à la télévision, il a dit: “C’est une réelle famine”, en ajoutant: “ce n’est pas possible de simuler ça”.”Nous allons mettre en place des centres alimentaires où les gens pourront entrer librement – sans limites. Nous n’aurons pas de clôtures”, a-t-il déclaré aux journalistes en Écosse, où il passe un séjour mi-diplomatique, mi-privé.Keir Starmer a lui parlé d’une “totale catastrophe” humanitaire à Gaza et ajouté: “Il faut arriver à ce cessez-le-feu”.- Eoliennes “monstrueuses” -Le Premier ministre britannique est sous pression dans son pays pour reconnaître un Etat palestinien, après qu’Emmanuel Macron a annoncé l’intention de la France de le faire à l’occasion de la prochaine Assemblée générale de l’ONU en septembre.Lors de sa longue conférence de presse, le président américain a, en vrac, chanté les louanges de la femme du Premier ministre britannique, vanté la rénovation du golf de Turnberry, qu’il avait racheté en 2014, repris ses diatribes récurrentes contre les éoliennes qualifiées de “monstruosités” et contre l’immigration….Le tout aux côtés d’un Keir Starmer pour l’essentiel silencieux, qui a toutefois pris la parole de temps en temps, par exemple pour défendre le choix au Royaume-Uni d’un “mix” entre énergies renouvelables et sources conventionnelles.Devant la presse du moins, les deux dirigeants n’ont pas beaucoup parlé de commerce, qui devait être un élément essentiel de leur conversation.Londres bénéficie déjà d’un sort plus favorable que les autres partenaires internationaux, avec des droits de douane généralement limités au plancher de 10%.L’Union européenne s’est résignée dimanche à un taux de 15% dans le cadre de l’accord conclu par Ursula von der Leyen et Donald Trump à Turnberry.Mais le gouvernement britannique négocie toujours d’arrache-pied des exemptions durables pour l’acier et l’aluminium.Ils sont taxés à 25%, soit deux fois moins que le taux de 50% appliqué au reste du monde, mais l’arrangement annoncé en mai prévoyait qu’ils soient ramenés à zéro.Malgré les compliments dont il a inondé Keir Starmer, Donald Trump n’a jusqu’ici pas cédé. Il a en revanche laissé entendre qu’il n’imposerait pas de tarifs douaniers prohibitifs sur le secteur pharmaceutique britannique.

En Lorraine, un nouveau festival fait décoller les ballons

Des ballons multicolores continuent d’émerveiller petits et grands dans le ciel lorrain, malgré des incertitudes et un combat judiciaire: un nouveau festival, baptisé Enenvol, perpétue cette tradition à Chambley-Bussières (Meurthe-et-Moselle) jusqu’à dimanche.Dans le ciel, un ballon coccinelle, ou bien un autre en forme de tête de singe, et une explosion de couleurs: des dizaines de montgolfières prennent leur envol quand les conditions météorologiques le permettent, le matin dès 6 heures et le soir après 19 heures sur la pelouse de la base de Chambley-Bussières.Plus de 200 pilotes de 18 nationalités sont inscrits, selon l’organisation.Françoise Puda, retraitée venue de Sarrebourg (Moselle), en a des étoiles plein les yeux. “C’était génial, le bonheur complet”, commente-t-elle auprès de l’AFP après son vol, de bonne heure mardi matin. Même sur la terre ferme, les habitants sont impressionnés, comme les agriculteurs propriétaires du champ sur lequel a atterri lundi soir le ballon piloté par Matthias Stauch, venu d’Allemagne: la nacelle a été accueillie par une dizaine d’enfants du village ainsi que des familles.Les rassemblements de montgolfières émerveillaient les Lorrains un été sur deux depuis 1989, quand Philippe Buron Pilâtre, héritier du premier homme volant Jean-François Pilâtre de Rozier (1783), a créé l’événement devenu le Grand Est Mondial Air Ballons (Gemab). Cette fête aéronautique était présentée par ses organisateurs comme le plus grand rassemblement mondial de montgolfières, et rassemblait 3.000 pilotes et membres d’équipages.Sa dernière éditions’est déroulée en 2023, quand M. Buron Pilâtre a annoncé son départ à la retraite.Un demi-million de spectateurs s’étaient pressés, notamment pour découvrir ses décollages en ligne, où des centaines de ballons prenaient leur envol simultanément.Le Groupe ABC, qui devait reprendre le Gemab, a finalement créé un nouvel événement bien distinct, baptisé Enenvol. Un contentieux judiciaire est toujours en cours entre le fondateur du Gemab et Enenvol. Le juge des référés du tribunal judiciaire de Metz a d’ailleurs interdit, en juin à l’occasion d’une procédure pour “parasitisme”, à Enenvol de mentionner l’événement antérieur dans sa communication et ses supports.La nouvelle manifestation, qui mise sur les divertissements (petite fête foraine, concerts, escape game, labyrinthe et autres activités sur site) doit se tenir tous les ans.

Wall Street avance prudemment, le regard tourné vers la Fed et les résultats d’entreprises

La Bourse de New York évolue en petite hausse mardi, au premier jour de la réunion des responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed), les investisseurs continuant par ailleurs d’accueillir les performances financières de nombreuses entreprises.Vers 14H00 GMT, le Dow Jones était proche de l’équilibre (-0,04%) tandis que l’indice Nasdaq prenait 0,20% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 0,14%.Pour la cinquième réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, un maintien des taux d’intérêt à leur niveau actuel est une nouvelle fois attendu.Ce statu quo fait peu de doute aux yeux des investisseurs, mais ils surveilleront si celui-ci a été décidé à l’unanimité alors que deux responsables de l’institution ont fait savoir qu’ils étaient enclins à baisser les taux dès ce mois-ci.”Le marché est assez confiant quant au fait que la Fed adoptera un ton un peu plus accommodant à l’issue de sa réunion demain”, commente auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.Les acteurs du marché seront l’affût de tout signe d’inflexion pour les prochaines réunions, notamment lors du discours du patron de la Fed Jerome Powell mercredi à 18H30 GMT.En parallèle, “le marché est optimiste quant aux résultats des entreprises”, juge Sam Stovall, alors qu’environ 170 des 500 entreprises composant l’indice S&P 500 ont publié leurs performances financières.Ces deux points d’attention signent particulièrement le retour de “l’intérêt pour les fondamentaux” économiques par opposition aux craintes concernant la politique commerciale américaine, souligne l’analyste.Les acteurs du marché accueilleront d’ailleurs une salve de données économiques cette semaine, avec entre autres, une première estimation du PIB américain pour le deuxième trimestre mercredi, l’indice PCE jeudi, jauge d’inflation privilégiée par la banque centrale américaine (Fed) ainsi que le taux de chômage pour juillet vendredi.Mardi, le rapport JOLTS du ministère américain du Travail a mis en évidence une baisse plus marquée que prévu du nombre d’offres d’emplois au mois de juin.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans se détendait, à 4,37% contre 4,41% à la clôture la veille. Au tableau des valeurs, le géant pharmaceutique danois Novo Nordisk (-20,35% à 54,95 dollars) plongeait après avoir abaissé ses prévisions pour 2025, pour la deuxième fois cette année, en raison d’une croissance moins importante que prévu sur le marché américain.Longtemps dominant sur le marché grâce à son anti-diabétique Ozempic, le géant est désormais menacé par son concurrent Eli Lilly. Novo Nordisk, dont le titre chute en Bourse depuis un an, a aussi choisi un nouveau patron.Le constructeur aéronautique américain Boeing (-2,13% à 231,38 dollars) perdait du terrain malgré l’annonce d’une perte moins creusée que prévu au deuxième trimestre, à 697 millions de dollars, dans un “environnement mondial changeant”.Le fabricant d’électroménager Whirlpool (-12,03% à 86,09 dollars) dévissait à l’annonce de résultats inférieurs aux attentes pour le deuxième trimestre et de prévisions pour l’année fiscale moins bonnes qu’attendu.Le laboratoire américain Merck (-6,02% à 79,01 dollars) était sanctionné pour son chiffre d’affaires inférieur aux attentes au deuxième trimestre et pour la réduction de ses objectifs annuels. L’entreprise a aussi annoncé des suppressions d’emplois dans le cadre d’un plan d’économies visant à réduire ses coûts de 3 milliards de dollars par an d’ici 2027, sans préciser le nombre de postes visés.Union Pacific (-2,63% à 223,20 dollars) glissait après avoir annoncé l’acquisition de son concurrent Norfolk Southern (-3,44% à 277,61 dollars) pour créer le premierexploitant de fret ferroviaire aux Etats-Unis, une opération qui valorise la cible à 85 milliards de dollars.Selon les deux groupes, cette union va constituer la première compagnie ferroviaire reliant les deux côtes des États-Unis et un ensemble évalué à 250 milliards de dollars.