Défense: mobilisation chez Thales, Dassault et ArianeGroup pour le “partage des richesses”

Plus d’un millier d’employés de l’industrie de la défense, mobilisés près de Bordeaux depuis plusieurs semaines, ont manifesté jeudi pour un meilleur “partage des richesses” créées par Thales, Dassault et ArianeGroup, et reçu le soutien du ministre des Armées Sébastien Lecornu.Environ 1.500 manifestants, selon la préfecture et l’intersyndicale, ont défilé près de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac contre le “mépris” des propositions d’augmentation des salaires au sein de ces grands groupes, qui bénéficient pourtant d’un regain de commandes aéronautiques et militaires sur fond de réarmement européen.”L’an dernier, on avait 4% de revalorisation salariale. Et cette année où les résultats sont historiques, on n’a plus que 2%” proposés, a déclaré à l’AFP Rémy Crouzat, représentant CFDT au sein de Thales.Les salariés de Thales, mobilisés mi-janvier avec une “grève perlée” pour peser sur les négociations annuelles obligatoires (NAO), ont basculé fin mars en grève quotidienne reconductible, avec 80% de la production du site de Mérignac bloquée selon eux et l’interruption, notamment, de la production du radar RBE2 qui équipe les avions de chasse Rafale de Dassault.A Toulouse, près de 500 employés de Thales Alenia Space (TAS), branche spatiale détenue aux deux-tiers par l’entreprise française et le reste par le groupe italien Leonardo, ont par ailleurs rejoint ce mouvement de grève reconductible lors d’un vote jeudi en assemblée générale.”La décision a été prise de rentrer à notre tour en grève reconductible”, a indiqué à l’AFP le délégué CGT Thomas Meynadier. Les revendications portent aussi “sur les salaires, bien sûr, mais aussi sur l’emploi, puisqu’on est dans une situation où notre direction veut continuer son plan de suppressions de postes, alors que tous nos collègues sont surchargés”, a-t-il ajouté.Le site toulousain de TAS, qui produit surtout des équipements pour les satellites de télécommunications, de navigation et d’observation, compte 2.700 salariés dont 780 sont concernés par ce plan de redéploiement annoncé en mars 2024. Ainsi que quelque 330 employés des 1.800 du second site, à Cannes.”La direction présente ça comme des redéploiements mais, concrètement, ce sont des suppressions de postes dans le spatial, au moment où les carnets de commandes sont pleins et où il y a un enjeu de souveraineté”, a souligné Thomas Meynadier.”Quand les entreprises ont un carnet de commandes à 10 ans, elles devraient repartager”, a estimé Rémy Crouzat. “On a vraiment un gros problème de partage des richesses” face à des “marges extraordinaires”, lui a fait écho Laurent Gaborit, délégué CGT chez Thales.Interrogé mercredi par la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a apporté son soutien aux salariés mobilisés à Bordeaux.”Sur l’effort de défense, il ne peut pas y avoir de doute sur la juste répartition de cette richesse”, a déclaré le ministre, s’étonnant que le “dialogue social” avec les salariés ne soit pas à la hauteur des “rachats d’actions” décidés en faveur des actionnaires.mra-tsq-jed-vgr/mer/dmc/eb

Défense: mobilisation chez Thales, Dassault et ArianeGroup pour le “partage des richesses”

Plus d’un millier d’employés de l’industrie de la défense, mobilisés près de Bordeaux depuis plusieurs semaines, ont manifesté jeudi pour un meilleur “partage des richesses” créées par Thales, Dassault et ArianeGroup, et reçu le soutien du ministre des Armées Sébastien Lecornu.Environ 1.500 manifestants, selon la préfecture et l’intersyndicale, ont défilé près de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac contre le “mépris” des propositions d’augmentation des salaires au sein de ces grands groupes, qui bénéficient pourtant d’un regain de commandes aéronautiques et militaires sur fond de réarmement européen.”L’an dernier, on avait 4% de revalorisation salariale. Et cette année où les résultats sont historiques, on n’a plus que 2%” proposés, a déclaré à l’AFP Rémy Crouzat, représentant CFDT au sein de Thales.Les salariés de Thales, mobilisés mi-janvier avec une “grève perlée” pour peser sur les négociations annuelles obligatoires (NAO), ont basculé fin mars en grève quotidienne reconductible, avec 80% de la production du site de Mérignac bloquée selon eux et l’interruption, notamment, de la production du radar RBE2 qui équipe les avions de chasse Rafale de Dassault.A Toulouse, près de 500 employés de Thales Alenia Space (TAS), branche spatiale détenue aux deux-tiers par l’entreprise française et le reste par le groupe italien Leonardo, ont par ailleurs rejoint ce mouvement de grève reconductible lors d’un vote jeudi en assemblée générale.”La décision a été prise de rentrer à notre tour en grève reconductible”, a indiqué à l’AFP le délégué CGT Thomas Meynadier. Les revendications portent aussi “sur les salaires, bien sûr, mais aussi sur l’emploi, puisqu’on est dans une situation où notre direction veut continuer son plan de suppressions de postes, alors que tous nos collègues sont surchargés”, a-t-il ajouté.Le site toulousain de TAS, qui produit surtout des équipements pour les satellites de télécommunications, de navigation et d’observation, compte 2.700 salariés dont 780 sont concernés par ce plan de redéploiement annoncé en mars 2024. Ainsi que quelque 330 employés des 1.800 du second site, à Cannes.”La direction présente ça comme des redéploiements mais, concrètement, ce sont des suppressions de postes dans le spatial, au moment où les carnets de commandes sont pleins et où il y a un enjeu de souveraineté”, a souligné Thomas Meynadier.”Quand les entreprises ont un carnet de commandes à 10 ans, elles devraient repartager”, a estimé Rémy Crouzat. “On a vraiment un gros problème de partage des richesses” face à des “marges extraordinaires”, lui a fait écho Laurent Gaborit, délégué CGT chez Thales.Interrogé mercredi par la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a apporté son soutien aux salariés mobilisés à Bordeaux.”Sur l’effort de défense, il ne peut pas y avoir de doute sur la juste répartition de cette richesse”, a déclaré le ministre, s’étonnant que le “dialogue social” avec les salariés ne soit pas à la hauteur des “rachats d’actions” décidés en faveur des actionnaires.mra-tsq-jed-vgr/mer/dmc/eb

Republicans pass largely symbolic US voter ID bill

The Republican-led US House of Representatives passed a bill Thursday that would add proof-of-citizenship requirements to voter registration, in a vote designed to mobilize supporters concerned about election security that has little chance of becoming law.The Safeguard American Voter Eligibility (SAVE) Act is backed by President Donald Trump, who dominates the House Republicans and continues to claim falsely that he was cheated by voter fraud in the 2020 election.”This bill is very, very simple. It ensures that only American citizens can vote in our federal elections. It isn’t hard,” said Florida Republican Kat Cammack ahead of the bill’s passage.”Eighty-seven percent of Americans believe only Americans should vote in our elections.”  But it has little hope of making it through the Senate, where the 60-vote threshold for passing legislation means the 53-47 Republican majority requires cooperation from the opposition.With the campaign for 2026 midterm elections fast approaching, Democrats say the bill is merely an attempt to lend a patina of credibility to bogus claims of voter fraud. Worried about millions of eligible voters being blocked from voter rolls or otherwise deterred, the party opposes the SAVE Act, noting that noncitizen voting is already illegal and that it almost never happens.Trump — who has claimed for years that US elections are rife with illicit voting by foreigners — urged Republicans to shut down the government over the issue last year.But they rebuffed the president, removing the 2024 incarnation of the SAVE Act from a larger government funding bill.The legislation would require all Americans to prove their citizenship status by presenting documentation in person when registering to vote or updating their voter registration information. Opponents say more than 140 million American citizens do not possess a passport and as many as 69 million women who have taken their spouse’s name do not have a birth certificate matching their legal name.The Center for American Progress said the bill would prevent Americans from being able to register to vote by mail, end voter registration drives nationwide and eliminate online voter registration. The Brennan Center for Justice, a liberal public policy institute, says just 4.4 million voters registered at an elections or registrar’s office in the two years leading up to the 2022 midterms.”There’s a direct relationship between the ease of registration and the number of voters on the rolls,” the organization said in analysis of the SAVE Act.”Some American citizens — even those who can access citizenship documents — will not register, and will not turn out to vote, if they can’t register online or by mail.”

La Roumanie annonce une forte hausse du nombre d’ours

Les ours, estimés jusqu’ici à 8.000 en Roumanie, sont désormais près de 13.000, selon un recensement présenté jeudi par le gouvernement, qui appelle à assouplir les conditions d’intervention devant la multiplication des incidents.”Pour la première fois dans l’histoire de la Roumanie, nous pouvons déterminer sur la base d’éléments scientifiques solides le nombre d’ours présents dans nos forêts”, a déclaré le ministre de l’Environnement Mircea Fechet lors d’une conférence de presse. Jusqu’à présent, on se contentait de recenser les marques laissées par des ours dans la neige ou la boue.Mais un projet a été lancé en 2021, financé par l’UE à hauteur de 11 millions d’euros, pour recueillir les déjections et poils et procéder à des analyses ADN. Selon les 24.000 échantillons prélevés, entre 10.419 et 12.770 ours vivent en Roumanie, alors que les autorités estiment le chiffre optimal à 4.000. La Roumanie, qui compte la plus large population en Europe hors Russie, avait doublé l’an dernier ses quotas d’abattage de cette espèce protégée par une directive européenne, après la mort d’une jeune randonneuse sur un circuit très populaire de Transylvanie. Sur les près de 500 tirs autorisés, environ 400 ont été effectués, selon le ministère de l’Environnement.Il y a moins de deux semaines, l’attaque d’un homme, qui a été grièvement blessé par un ours dans une station de montagne et se trouve dans une condition critique, a réveillé l’inquiétude dans le pays.Après ce nouvel incident, le ministre a expliqué vouloir “donner plus de flexibilité” aux maires afin qu’ils puissent intervenir rapidement contre les plantigrades s’aventurant dans les zones habitées. Il va également demander de nouveau à Bruxelles de retirer les ours de la liste des espèces strictement protégées.Selon les données officielles datant de 2024, au cours des 20 dernières années, 26 personnes ont été tuées par des ours en Roumanie et 274 personnes grièvement blessées. En 2023, 7.500 appels d’urgence ont été recensés.Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a fait part de ses “réserves” devant les chiffres préliminaires annoncés par le gouvernement. Le biologiste Cristian-Remus Papp a critiqué le manque de transparence, selon lui, des autorités roumaines. “Il y a de nombreuses inconnues et des incohérences concernant ce recensement”, a-t-il dit à l’AFP.

Le Soudan accuse les Emirats arabes unis d’être “le moteur” d’un “génocide” devant la CIJ

Le Soudan a accusé jeudi à la Cour internationale de justice les Emirats arabes unis d’être “le moteur” de ce que Khartoum qualifie de “génocide” au Darfour, à travers un soutien présumé aux rebelles, ce que les Emirats réfutent.Le pays d’Afrique de l’Est a attaqué les Émirats devant la Cour Internationale de Justice à La Haye, les accusant de complicité de génocide à l’encontre de la communauté masalit, en raison de leur soutien présumé aux Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) qui combattent l’armée soudanaise depuis 2023.Les Émirats nient soutenir les rebelles et ont qualifié l’affaire de “théâtre politique” visant à détourner l’attention des efforts pour mettre fin à la guerre civile qui a fait des ravages dans le pays, tuant des dizaines de milliers.Alors que les avocats débattaient des interprétations juridiques dans la salle lambrissée du Palais de la Paix, les FSR ont annoncé jeudi avoir pris le contrôle de la ville d’Um Kadadah, située sur la route menant à El-Facher, dernier chef-lieu du Darfour-Nord (ouest du Soudan) encore sous le contrôle de l’armée.A l’ouverture des audiences, Muawia Osman, ministre intérimaire de la Justice du Soudan, a déclaré à la Cour que le “soutien apporté par les Émirats arabes unis (…) aux FSR et aux milices qui y sont alliées reste le principal moteur du génocide perpétré par meurtres, viols, déplacements forcés, pillages”.Le Soudan souhaite que les juges de la CIJ obligent les Emirats arabes unis (EAU) à cesser leur soutien présumé aux FSR, majoritairement arabes. Khartoum a également demandé aux juges d’ordonner aux EAU de procéder à des “réparations complètes”, notamment en indemnisant les victimes de la guerre.”L’idée que les Émirats arabes unis sont en quelque sorte à l’origine de ce conflit déplorable au Soudan ne pourrait être plus éloignée de la vérité”, a quant à elle affirmé Reem Ketait, haute fonctionnaire des Émirats arabes unis, face à la Cour.”Cette affaire est l’illustration la plus récente de l’utilisation abusive par le requérant de nos institutions internationales pour attaquer les Émirats arabes unis”, a ajouté Mme Ketait face à la Cour. Selon la haute fonctionnaire, les allégations du Soudan sont “au mieux trompeuses et au pire de pures fabrications”.Mercredi, les États-Unis et l’Arabie saoudite ont appelé l’armée soudanaise et les paramilitaires à reprendre des négociations de paix pour mettre fin au conflit.- Possible incompétence de la CIJ -Selon des juristes, le cas du Soudan pourrait rapidement s’enliser sur des questions de compétence.Lorsque les Emirats ont signé la convention sur le génocide, ils ont émis une “réserve” à l’égard d’une clause-clef permettant aux pays de s’attaquer mutuellement devant la CIJ en cas de litige. Les revendications du Soudan soulèvent des “questions importantes”, a écrit Michael Becker, expert en droit international au Trinity College de Dublin, dans un article publié sur le site spécialisé Opinio Juris. Mais “il est très peu probable que l’une ou l’autre de ces allégations factuelles ou revendications juridiques soit entendue ou tranchée par la CIJ”, a-t-il ajouté. “Etant donné que les Emirats arabes unis ont émis une réserve sur l’article IX lorsqu’ils ont adhéré à la convention sur le génocide en 2005, on peut s’attendre à ce que la CIJ conclue qu’elle n’est pas compétente pour juger ce différend”, a poursuivi M. Becker. “Il n’y a manifestement aucune base pour la compétence de la Cour dans cette affaire”, a souligné M. Ketait des Émirats arabes unis devant les juges.Les Émirats arabes unis ont demandé que l’affaire soit rejetée et retirée.Le Soudan a fait valoir dans sa requête que la réserve émise par les EAU était “incompatible” avec l’objectif de la convention sur le génocide, qui met l’accent sur la responsabilité collective mondiale de prévenir ce crime contre l’humanité.Les décisions de la CIJ sont définitives et contraignantes, mais la Cour n’a aucun moyen de les faire respecter. Les juges avaient notamment ordonné en 2022 à la Russie de mettre fin à son invasion de l’Ukraine, en vain.

Parquet spécialisé, outils répressifs… Les mesures phares de la loi narcotrafic

Parquet spécialisé, nouveau régime carcéral d’isolement, mesures répressives et outils pour les enquêteurs… La dernière version de la proposition de loi contre le narcotrafic, fruit d’un accord parlementaire trouvé jeudi, semble promise à une adoption confortable malgré plusieurs irritants pour la gauche.- Parquet spécialisé -Au cÅ“ur de la proposition de loi, la création d’un parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), relativement consensuelle, qui devrait voir le jour en janvier 2026.Sur le modèle des parquets financier (PNF) et antiterroriste (Pnat), le Pnaco serait saisi des crimes les plus graves et complexes.- Nouveau régime carcéral d’isolement -Le texte prévoit de créer des quartiers de haute sécurité dans les prisons, où seraient affectés les trafiquants les plus dangereux, sur décision du garde des Sceaux, après avis du juge de l’application des peines pour une personne condamnée.L’affectation à ces quartiers fera l’objet d’un réexamen périodique après un an, selon le texte définitif. L’Assemblée avait opté pour un délai plus long, de deux ans.Ce régime, inspiré des lois italiennes antimafia, prévoit des fouilles intégrales encadrées en cas de contacts sans surveillance d’un agent, ou encore un accès restreint au téléphone.- Dossier-coffre – Décriée par la gauche et les avocats, mais défendue par le gouvernement: la création lors des enquêtes d’un procès-verbal distinct, ou dossier-coffre, pour ne pas divulguer certaines informations aux trafiquants et à leurs avocats.La date, l’heure, le lieu d’utilisation de techniques spéciales d’enquête (sonorisation, captation des données informatiques…) seraient inscrits dans un PV distinct.Après avis du Conseil d’Etat, le dispositif a été restreint aux cas de nature à mettre en danger la vie ou l’intégrité physique d’une personne.Les éléments recueillis ne pourraient pas être utilisés pour une condamnation sans que le PV distinct soit révélé. Sauf si ces éléments sont absolument nécessaires “à la manifestation de la vérité”.- Renseignement algorithmique -Le texte prévoit une expérimentation pour recourir au renseignement algorithmique, technique déjà autorisée pour la prévention du terrorisme et des ingérences étrangères.Elle vise à permettre l’analyse d’un volume très important de données à l’aide d’un algorithme, dans le but de produire des alertes révélant possiblement une menace. Une mesure contestée par une partie de la gauche.En revanche, le dispositif décrié qui visait à contraindre les services de messagerie chiffrée (Signal, WhatsApp…) à communiquer les correspondances des trafiquants aux services de renseignement n’a pas été réintroduit dans le texte.- Surveillance à distance -Autre mesure technologique: la possibilité, dans le cadre d’une enquête, d’activer à distance un appareil électronique, à l’insu de son propriétaire, afin de procéder par exemple à des écoutes. Une telle technique ne pourrait concerner les appareils mobiles d’un député, sénateur, magistrat, avocat, journaliste ou médecin.- Repentis -Les parlementaires ont voté pour un régime plus attractif du régime des repentis, personnes impliquées dans des réseaux mais collaborant avec la justice.Avec le nouveau dispositif, elles pourraient voir leur peine réduite jusqu’aux deux tiers de la peine initiale.- Infiltrés civils -Les parlementaires ont acté la création d’un statut d'”infiltrés civils”, ces informateurs rémunérés qui pourraient, sous conditions strictes, être autorisés par le futur Pnaco à infiltrer les réseaux.Mais ces infiltrés devront s’inscrire dans un “parcours de sortie de la délinquance” établi par une convention avec le Pnaco, avec interdiction de commettre toute violence volontaire. Ces informateurs seront dûment contrôlés après leur infiltration, pendant dix années durant lesquelles le moindre crime ou délit commis réactivera les peines précédemment encourues.-  Interdiction de paraître -Les préfets pourraient prononcer une interdiction de paraître d’un mois maximum dans les lieux liés à des activités de trafic de stupéfiants pour les personnes y participant.Le préfet pourrait aussi saisir un juge pour faire expulser de son logement toute personne dont les agissements en lien avec des activités de trafic de stupéfiants troublent l’ordre public.- Fermetures de commerces – Le texte permet aux préfets de décider la fermeture administrative de commerces soupçonnés de blanchiment, pour une durée allant jusqu’à six mois, éventuellement prolongée six mois par le ministre de l’Intérieur.Un mesure voulue par le Rassemblement national, permettant aux maires de procéder à de telles fermetures administratives, a finalement été retirée du texte.

US-China trade war surges, overshadowing Trump climbdown

The US-China trade war intensified Thursday, sending the global economy into unknown territory and dampening relief after President Donald Trump’s earlier climbdown from a wider tariff onslaught against the rest of the world.The White House clarified that Trump’s big hike in tariffs on China announced 24 hours earlier had actually taken his total levies this year on imports from the world’s second biggest economy to a staggering total of 145 percent — not the previously reported 125 percent.This was because latest tariff hike comes on top of a 20 percent tariff already imposed earlier. China has retaliated with levies of 84 percent on US imports.The superpower confrontation threw a deep shadow over jubilation that Trump was retreating from threats to impose punishing tariffs on dozens of other countries — everywhere from European Union allies to Asian manufacturing hubs like Vietnam and even tiny, remote ocean islands.Trump maintained a blanket 10 percent tariff on most countries. However, his retreat from more damaging levies against European countries prompted the EU to pause plans for its own retaliation.Amid relief, Asian and European stock markets rocketed, with Tokyo closing 9.1 percent higher.But realization that Trump’s splashy about-face on Wednesday masked the reality of a surging trade war with China dampened spirits.The Dow Jones in New York fell more than three percent and the S&P dropped 4.5 percent in morning trading. Gold prices hit a record high as the US dollar crumbled.- EU wants negotiations -Trump says he wants to use tariffs to reorder the world economy by forcing manufacturers to base themselves in the United States.Howard Lutnick, his commerce secretary, was bullish, posting on social media Thursday that “the Golden Age is coming. We are committed to protecting our interests, engaging in global negotiations and exploding our economy.”Amid questions over how far Trump is ready to push, the European Union welcomed the US president’s partial row-back on his original threat to impose 20 percent tariffs against the bloc.The 27-nation grouping responded with its own olive branch, suspending for 90 days tariffs on 20 billion euros’ worth of US goods that had been greenlit in retaliation to duties on steel and aluminum.”We want to give negotiations a chance,” EU chief Ursula von der Leyen said in a statement.She warned, however, that “if negotiations are not satisfactory, our countermeasures will kick in” and that all options remain on the table.Canadian Prime Minister Mark Carney called Trump’s reversal a “welcome reprieve” and said Ottawa would begin negotiations with Washington on a new economic deal after elections on April 28.Vietnam said it had agreed with the United States to start trade talks, while Pakistan is sending a delegation to Washington.In its latest measure, Beijing announced it would reduce the number of Hollywood films imported, but said it remained ready for dialogue.”We hope the US will meet China halfway, and, based on the principles of mutual respect, peaceful coexistence and win-win cooperation, properly resolve differences through dialogue and consultation,” Commerce Ministry spokeswoman He Yongqian said.burs-sms/bgs

US-China trade war surges, overshadowing Trump climbdown

The US-China trade war intensified Thursday, sending the global economy into unknown territory and dampening relief after President Donald Trump’s earlier climbdown from a wider tariff onslaught against the rest of the world.The White House clarified that Trump’s big hike in tariffs on China announced 24 hours earlier had actually taken his total levies this year on imports from the world’s second biggest economy to a staggering total of 145 percent — not the previously reported 125 percent.This was because latest tariff hike comes on top of a 20 percent tariff already imposed earlier. China has retaliated with levies of 84 percent on US imports.The superpower confrontation threw a deep shadow over jubilation that Trump was retreating from threats to impose punishing tariffs on dozens of other countries — everywhere from European Union allies to Asian manufacturing hubs like Vietnam and even tiny, remote ocean islands.Trump maintained a blanket 10 percent tariff on most countries. However, his retreat from more damaging levies against European countries prompted the EU to pause plans for its own retaliation.Amid relief, Asian and European stock markets rocketed, with Tokyo closing 9.1 percent higher.But realization that Trump’s splashy about-face on Wednesday masked the reality of a surging trade war with China dampened spirits.The Dow Jones in New York fell more than three percent and the S&P dropped 4.5 percent in morning trading. Gold prices hit a record high as the US dollar crumbled.- EU wants negotiations -Trump says he wants to use tariffs to reorder the world economy by forcing manufacturers to base themselves in the United States.Howard Lutnick, his commerce secretary, was bullish, posting on social media Thursday that “the Golden Age is coming. We are committed to protecting our interests, engaging in global negotiations and exploding our economy.”Amid questions over how far Trump is ready to push, the European Union welcomed the US president’s partial row-back on his original threat to impose 20 percent tariffs against the bloc.The 27-nation grouping responded with its own olive branch, suspending for 90 days tariffs on 20 billion euros’ worth of US goods that had been greenlit in retaliation to duties on steel and aluminum.”We want to give negotiations a chance,” EU chief Ursula von der Leyen said in a statement.She warned, however, that “if negotiations are not satisfactory, our countermeasures will kick in” and that all options remain on the table.Canadian Prime Minister Mark Carney called Trump’s reversal a “welcome reprieve” and said Ottawa would begin negotiations with Washington on a new economic deal after elections on April 28.Vietnam said it had agreed with the United States to start trade talks, while Pakistan is sending a delegation to Washington.In its latest measure, Beijing announced it would reduce the number of Hollywood films imported, but said it remained ready for dialogue.”We hope the US will meet China halfway, and, based on the principles of mutual respect, peaceful coexistence and win-win cooperation, properly resolve differences through dialogue and consultation,” Commerce Ministry spokeswoman He Yongqian said.burs-sms/bgs

Val-de-Marne: jusqu’à cinq ans de prison ferme pour un trafic de civelles

Une atteinte à la biodiversité qui peut conduire en prison: huit prévenus ont écopé jeudi de peines allant jusqu’à cinq ans de prison ferme pour avoir participé à un trafic de larves d’anguilles pêchées sur la façade atlantique à destination des marchés asiatiques.Les deux hommes ayant comparu en détention provisoire devant le tribunal judiciaire de Créteil (Val-de-Marne) les 3 et 4 avril ont été condamnés respectivement à cinq ans ferme et à un an ferme aménageable en détention à domicile sous bracelet électronique. Deux autres prévenus, contre lesquels le parquet avait requis les peines les plus lourdes – jusqu’à six ans de prison ferme – ont vu leur dossier disjoint. Sous mandat d’arrêt et absents à l’audience, le tribunal a estimé qu’ils n’avaient pas pu prendre connaissance de leur convocation.Le réseau “tentaculaire” que formaient les prévenus, selon l’accusation, s’étendait de la façade atlantique française, où les civelles étaient pêchées, aux marchés asiatiques, dont les consommateurs sont friands de cette marchandise, en passant par le Sénégal.Ce dossier est “extraordinaire, en raison des quantités saisies mais aussi du caractère extrêmement abouti des investigations”, avait souligné la procureure dans ses réquisitions très détaillées où elle a comparé le trafic de ces larves avec celui de stupéfiants.Au cÅ“ur de ce dossier, la saisie en février 2023 dans un entrepôt clandestin en France de plus de 300 kg de ces alevins de l’anguille d’Europe, espèce protégée depuis 2009 par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).Cela représente près du double de la marchandise saisie par la douane française en 2024 (154 kg).”Il s’agit d’un des premiers dossiers où on a tout le cheminement”, de la pêche à l’exportation vers l’Asie, avait souligné Me Josée Israël, avocate de deux comités des pêches parties civiles au dossier.Le préjudice écologique, soit l’atteinte directe ou indirecte à l’environnement, est “d’importance”, avait-t-elle ajouté, “c’est la plus grosse quantité que j’ai vue en dix ans”.La contrebande de l’anguille européenne, protégée par une convention internationale depuis 2009, est l’une des causes de la chute en 30 ans de 75% de sa population. En France, sa pêche est très réglementée et fait l’objet de quotas stricts.La valeur des alevins découverts en France dans cette affaire est estimée par les enquêteurs entre 1,7 et 2,1 millions d’euros.Une audience civile, visant à fixer le montant des dommages et intérêts, a été programmée au 18 septembre. 

Wall Street accentue ses pertes plombée par la guerre commerciale

La Bourse de New York s’enfonce encore jeudi, à l’instar des cours du pétrole et du dollar, face aux craintes entourant la guerre commerciale lancée par Washington, malgré le revirement de Trump la veille sur une partie des surtaxes douanières.Vers 15H50 GMT, le Dow Jones perdait 3,55%, l’indice Nasdaq lâchait 5,11% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 4,34%.Déjà dans le rouge depuis l’ouverture, la place américaine s’est enfoncée après les précisions de la Maison Blanche sur les droits de douane visant les produits chinois.Les droits de douane additionnels appliqués aux produits chinois par les Etats-Unis atteignent désormais 145%, selon un décret de la Maison Blanche publié jeudi précisant les conditions d’application de la nouvelle offensive visant la Chine annoncée la veille.Selon le décret, la hausse de 125% de droits de douane annoncée mercredi par Donald Trump contre la Chine viennent s’ajouter aux 20% déjà existants depuis début mars, dans le cadre de la lutte contre le trafic du fentanyl, un puissant opioïde cause d’une grave crise sanitaire dans le pays. Ils s’ajoutent aussi aux taxes déjà en place avant le retour de M. Trump à la Maison Blanche.Dans le même temps que Wall Street, le dollar et le pétrole chutent aussi, tandis que l’or franchit un nouveau record.La devise américaine atteint notamment un plus bas depuis plus de dix ans face au franc suisse, considéré comme une valeur refuge dans la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump.Vers 15H35 GMT, le billet vert s’enfonce de 2,20% face à l’euro, à 1,1195 dollar. Face à la devise helvétique, le dollar dévisse de 3,45%, à 0,8274 franc suisse, au plus bas depuis janvier 2015.Autre valeur refuge, l’or a grimpé à un nouveau sommet historique à plus de 3.171 dollars l’once.Côté or noir, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, perd 3,94% à 62,90 dollars, après une chute de plus de 5%, à 62,00 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, tombe de 4,38% à 59,62 dollars, après avoir perdu plus de 5% lui aussi, à 58,76 dollars.”L’incertitude concernant les droits de douane, l’économie et les bénéfices n’a pas été résolue” par les annonces mercredi du président américain, a écrit dans une note Patrick O’Hare, de Briefing.com.Dans un revirement spectaculaire, Donald Trump a gelé pour une durée de 90 jours les surtaxes appliquées à une soixantaine de pays, ne maintenant à leur égard que le taux plancher de 10% en vigueur pour tous les pays depuis début avril.Un décret publié jeudi par la Maison Blanche confirme cette pause.Le même jour, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a par ailleurs estimé que les droits de douane américains en vigueur depuis le weekend ne devraient pas descendre sous 10%.