Négociations en vue d’une trêve à Gaza: Israël prépare sa réponse après l’aval du Hamas

Israël prépare sa réponse après que le Hamas palestinien s’est dit prêt à négocier un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages dans la bande de Gaza, où les opérations de l’armée israélienne ont fait 35 morts samedi, selon la Défense civile locale.Selon plusieurs médias locaux, le cabinet de sécurité israélien doit discuter en soirée de l’opportunité d’envoyer une délégation dès dimanche à Doha.Le Hamas a affirmé vendredi soir qu’il était disposé à “engager immédiatement” des négociations sur une proposition de trêve parrainée par les Etats-Unis et transmise par la médiation du Qatar et de l’Egypte.Deux sources palestiniennes proches des discussions ont indiqué à l’AFP que cette proposition comprenait une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste relâcherait dix otages encore en vie, ainsi qu’un certain nombre de corps, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur les 251 personnes enlevées au premier jour de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque du Hamas sur le sol israélien, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Selon les deux sources palestiniennes, le Hamas exige des conditions sur le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, des garanties sur la poursuite de l’arrêt des combats après les 60 jours et une reprise en main de la distribution de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.Le président américain Donald Trump, qui doit accueillir lundi à Washington le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a estimé qu’un accord pourrait être conclu “la semaine prochaine”.Le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, a, selon son ministère, discuté au téléphone avec l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, des “préparatifs en vue de la tenue de réunions indirectes entre les deux parties concernées”.- Deux humanitaires américains blessés  -A l’occasion d’un rassemblement hebdomadaire à Tel-Aviv, le Forum des familles d’otages a de nouveau appelé les dirigeants israéliens à un “accord global” qui permettrait la libération de l’ensemble d’entre eux d’un coup.”Il est temps de conclure un accord qui sauve tout le monde (…), sans sélection”, a déclaré à la tribune Macabit Mayer, la tante de deux otages, Gali et Ziv Berman. “Quel dieu peut composer une telle liste? Et qu’est-ce que ça veut dire pour nous: qu’un seul est sauvé et que l’autre reste captif?”Sur le terrain, l’armée israélienne étend son offensive militaire dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique près de 21 mois après le début des hostilités.Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazouie, une organisation de premiers secours, 35 personnes y ont été tuées samedi.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier en l’absence de coordonnées géographiques précises. Elle a par ailleurs indiqué avoir intercepté au-dessus du sol israélien deux “projectiles” en provenance du sud de Gaza. La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël, a elle annoncé que deux de ses employés américains avaient été blessés dans un “attentat”, à la grenade, contre un de ses centres de distribution d’aide, sans que leur pronostic vital ne soit engagé.Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d’accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l’AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Au moins 57.338 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Négociations en vue d’une trêve à Gaza: Israël prépare sa réponse après l’aval du Hamas

Israël prépare sa réponse après que le Hamas palestinien s’est dit prêt à négocier un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages dans la bande de Gaza, où les opérations de l’armée israélienne ont fait 35 morts samedi, selon la Défense civile locale.Selon plusieurs médias locaux, le cabinet de sécurité israélien doit discuter en soirée de l’opportunité d’envoyer une délégation dès dimanche à Doha.Le Hamas a affirmé vendredi soir qu’il était disposé à “engager immédiatement” des négociations sur une proposition de trêve parrainée par les Etats-Unis et transmise par la médiation du Qatar et de l’Egypte.Deux sources palestiniennes proches des discussions ont indiqué à l’AFP que cette proposition comprenait une trêve de 60 jours, pendant laquelle le mouvement islamiste relâcherait dix otages encore en vie, ainsi qu’un certain nombre de corps, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël.Sur les 251 personnes enlevées au premier jour de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque du Hamas sur le sol israélien, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Selon les deux sources palestiniennes, le Hamas exige des conditions sur le retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza, des garanties sur la poursuite de l’arrêt des combats après les 60 jours et une reprise en main de la distribution de l’aide humanitaire par l’ONU et des organisations internationales reconnues.Le président américain Donald Trump, qui doit accueillir lundi à Washington le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a estimé qu’un accord pourrait être conclu “la semaine prochaine”.Le chef de la diplomatie égyptienne, Badr Abdelatty, a, selon son ministère, discuté au téléphone avec l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, des “préparatifs en vue de la tenue de réunions indirectes entre les deux parties concernées”.- Deux humanitaires américains blessés  -A l’occasion d’un rassemblement hebdomadaire à Tel-Aviv, le Forum des familles d’otages a de nouveau appelé les dirigeants israéliens à un “accord global” qui permettrait la libération de l’ensemble d’entre eux d’un coup.”Il est temps de conclure un accord qui sauve tout le monde (…), sans sélection”, a déclaré à la tribune Macabit Mayer, la tante de deux otages, Gali et Ziv Berman. “Quel dieu peut composer une telle liste? Et qu’est-ce que ça veut dire pour nous: qu’un seul est sauvé et que l’autre reste captif?”Sur le terrain, l’armée israélienne étend son offensive militaire dans la bande de Gaza, plongée dans une situation humanitaire critique près de 21 mois après le début des hostilités.Selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile gazouie, une organisation de premiers secours, 35 personnes y ont été tuées samedi.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a déclaré ne pas être en mesure de faire de commentaires sur des frappes en particulier en l’absence de coordonnées géographiques précises. Elle a par ailleurs indiqué avoir intercepté au-dessus du sol israélien deux “projectiles” en provenance du sud de Gaza. La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël, a elle annoncé que deux de ses employés américains avaient été blessés dans un “attentat”, à la grenade, contre un de ses centres de distribution d’aide, sans que leur pronostic vital ne soit engagé.Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d’accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l’AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Au moins 57.338 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

L’univers des “Mille et une nuits” à l’ouverture d’un Festival d’Avignon ancré dans l’actualité

Cultures arabes célébrées, programmation résonnant avec l’actualité dont le procès des viols de Mazan, soutien à Boualem Sansal et au peuple palestinien: le Festival d’Avignon ouvre samedi sa 79e édition dans un contexte de coupes budgétaires dans la culture en France mobilisant les syndicats.Ce grand rendez-vous international du théâtre démarre en soirée dans la Cour d’honneur du Palais des papes par le spectacle “Nôt”, de la chorégraphe capverdienne Marlene Monteiro Freitas, une pièce pour huit danseurs et musiciens inspirée des contes des “Mille et une nuits”. Ce coup d’envoi est aussi marqué par un message de “solidarité avec le peuple palestinien”, dans une tribune signée par 26 artistes invités et le directeur du festival, Tiago Rodrigues, et publiée par le média culturel français Télérama.”Nous, femmes et hommes du spectacle réunis à Avignon (…) demandons la cessation du massacre de masse en cours ayant déjà tué un nombre effroyable d’enfants. Nous dénonçons la politique destructrice de l’Etat d’Israël”, écrivent-ils notamment.Un texte soutenu par de nombreux directeurs de scènes, comme Emmanuel Demarcy-Mota (Théâtre de la Ville à Paris), Caroline Guiela Nguyen (Théâtre national de Strasbourg) ou Julien Gosselin (Théâtre de l’Odéon à Paris).Tiago Rodrigues avait aussi posté mercredi sur Instagram un texte de soutien, formulant le vœu de construire “un monde où des festivals pourront à nouveau avoir lieu à Gaza dans la paix et dans la liberté”.Après l’anglais en 2023 et l’espagnol en 2024, la langue et les cultures arabes sont à l’honneur cette année. Dans ce cadre, une quinzaine d’artistes, essentiellement chorégraphes et musiciens, viennent enrichir une édition de 42 spectacles qui fait la part belle à la danse. Le directeur a invité samedi les spectateurs à “profiter du beau, de la joie, de la poésie ensemble” et à “ouvrir nos yeux face aux troubles (…), aux injustices et aux inégalités du monde”, lors d’une matinée de débats avec les artistes des premiers spectacles. Parmi les moments forts, est prévue le 18 juillet une nuit de lecture d’extraits du procès des viols de Mazan commis sur Gisèle Pelicot, droguée pendant des années par son époux qui la livrait à des inconnus. Cette création de Milo Rau devrait avoir un écho particulier, alors que ce procès au retentissement international s’est tenu à Avignon entre septembre et décembre 2024. Une lecture de textes de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis plus de sept mois en Algérie et condamné à cinq ans de prison pour “atteinte à l’unité nationale”, aura elle lieu le 9 juillet. L’auteur de 80 ans est “emprisonné pour ses idées”, ce qui est “inacceptable”, a commenté Tiago Rodrigues sur France Culture.- “Cri d’alerte” -Fondé en 1947 par Jean Vilar, le plus célèbre festival de théâtre au monde, avec celui d’Edimbourg, transforme chaque année en juillet la Cité des papes en ville-théâtre. A côté du “In”, démarre, en même temps cette année, le “Off”, plus grand marché du spectacle vivant en France, avec quelque 1.700 spectacles. Samedi, des comédiens en costumes parcouraient les rues pour démarcher le public.Mais le théâtre est célébré alors qu’il traverse un moment difficile en France, la culture étant touchée par de multiples coupes budgétaires. La CGT spectacle, premier syndicat du secteur qui réclame depuis fin juin la “démission” de la ministre de la Culture Rachida Dati, a appelé “à refuser de jouer si la ministre ou un autre membre du gouvernement Bayrou s’affichait”. Un préavis de grève préventif a été déposé.”Puisqu’elle nous prive de culture, privons-là de tout!”, a lancé Maxime Séchaud, secrétaire général adjoint CGT spectacle, lors d’un rassemblement qui a réuni brièvement plusieurs dizaines de personnes devant la mairie, en fin d’après-midi, derrière une banderole “cultures en lutte”.La ministre, en déplacement dimanche à Aix-en-Provence puis Arles, n’a pas annoncé sa venue en Avignon.Tiago Rodrigues a aussi appelé à “défendre le service public de la culture”, “trésor” de la France.Samedi, a démarré également la pièce du chorégraphe libanais Ali Chahrour qui raconte l’histoire de travailleuses migrantes abandonnées à leur sort pendant la guerre entre Israël et le Hezbollah pro-iranien à l’automne 2024 au Liban.

India’s Gill hits record-breaking ton before England collapse in second Test

India captain Shubman Gill became the first batsman in Test history to make scores of 250 and 150 in the same match before Mohammed Siraj and Akash Deep again struck with the new ball as the tourists pressed for a series-levelling win at Edgbaston on Saturday.Gill followed his first-innings 267 in the second Test with another superb knock of 161 off just 162 balls.He eventually declared India’s second innings on 427-6 after tea on the fourth day.That left England needing a mammoth 608 runs to go 2-0 up in this five-match series. No side in 148 years of Test cricket have made more to win in the fourth innings than the West Indies’ 418 against Australia at St John’s in 2003.England’s corresponding record is the 378 they made against India at Edgbaston three years ago.But at Saturday’s close in Birmingham they were 72-3, needing a further 536 runs on the final day to achieve a win that would be remarkable even in their current ‘Bazball’ era of aggressive batting.But Harry Brook, who helped keep England afloat in the first innings with 158 in a total of 407, was still there on 15 not out.Siraj, who led India’s attack with 6-70 in the first innings, struck an early blow Saturday when he removed Zak Crawley for a duck as a loose drive went straight to backward point.Deep, given the unenviable task of replacing Jasprit Bumrah, the world’s number one ranked fast bowler, then carried on from his four-wicket haul first-time around by bowling left-hander Ben Duckett (25) with a nip-back ball. He then clean bowled Joe Root for just six as the world’s number one-ranked Test batsman was undone by a superb full-length ball that moved away late. Earlier, by taking his tally in this match to 430 runs, the 25-year-old Gill became only the fifth batsman to score 400 or more runs in a single Test.Gill, thrust into the captaincy following Rohit Sharma’s shock retirement from Test duty in May, has scored three hundreds in his first four innings as skipper following his 147 during India’s defeat in the first Test at Headingley.He was ably assisted earlier Saturday by Rishabh Pant, who made England pay dearly for dropping him twice, including a poor miss by Crawley at mid-off when the wicketkeeper had made just 10.Pant cashed in with a typically dashing 65 during a fourth-wicket partnership of 110 in just 103 balls with his skipper.- Tongue lashing -But Gill, often a classical stylist, showed he could bat just as aggressively as Pant by hitting fast bowler Josh Tongue for three consecutive boundaries, with a superb hooked six followed by a swiped four over mid-on and a scorching pull that England captain Ben Stokes could not stop.Gill, batting in the number four slot previously occupied by India star Virat Kohli, who retired just days after Rohit, hooked another six off Tongue.Pant’s dashing display ended when, trying to smash off-spinner Shoaib Bashir, he lost control of his bat, which flew to midwicket while the ball went to deep mid-off — where Duckett made no mistake with the catch.Pant faced just 58 balls, including eight fours and three sixes.After tea, Gill piled on the runs with a brilliant straight six and two fours off consecutive balls from Chris Woakes, before slog-sweeping part-time off-spinner Root for six to go to 150 in superb style.There was a comical moment next ball when Ollie Pope, with sunglasses on top of his cap rather than over his eyes, lost sight of a chance in the deep.Gill’s brilliant display finally ended when he spooned a simple return catch to Bashir, having hit 13 fours and eight sixes in his latest masterclass.There were crowd chants of “Boring, boring India” as the tourists batted on before Gill finally called a halt, with Ravindra Jadeja 69 not out.

Pakistan: au moins 21 morts dans l’effondrement d’un immeuble à Karachi

Le bilan de l’effondrement d’un immeuble d’habitation à Karachi a grimpé samedi à 21 morts selon les autorités, qui ont affirmé que plusieurs avis d’expulsion avaient été remis pour des raisons de sécurité, ce que des résidents ont nié.Le bâtiment avait été déclaré dangereux, ont-elles précisé à l’AFP. Cependant, des propriétaires et des habitants ont assuré n’avoir jamais reçu ces avis.L’accident s’est produit vendredi peu après 10H00 (05H00 GMT) dans le quartier pauvre de Lyari, autrefois en proie à la violence des gangs et considéré comme l’un des endroits les plus dangereux du Pakistan.Le bilan, qui faisait précédemment état de 16 personnes décédées, a grimpé à 21 morts samedi en fin de journée, a déclaré Javed Nabi Khoso, haut responsable du gouvernement du district, alors que les opérations de sauvetage se poursuivent.”Nous ne voulons pas imposer nos ordres par la force. Nous travaillons par phases et envoyons (aux habitants) des avis leur disant de quitter le bâtiment. Ils n’ont pas pris les avis au sérieux”, a certifié à l’AFP Javed Nabi Khoso, chef du district où s’est produit l’accident. Selon lui, les documents ont été distribués en 2022, 2023 et 2024.- Fissures -“Vous pensez que nous sommes irresponsables au point de rester dans un bâtiment qui n’est pas sûr avec nos familles?”, a réagi Imran Khaskheli, propriétaire et résident, niant avoir reçu ces papiers.Il a expliqué avoir vu des fissures sur les piliers du bâtiment tôt vendredi, et enjoint aux familles — 40 logeaient là selon lui — de partir “immédiatement”. Mais beaucoup n’ont pas écouté.Abid Jalaluddin Shaikh, à la tête des équipes d’urgence déployées sur place, a indiqué à l’AFP que les recherches, qui s’étaient déjà poursuivies toute la nuit, allaient probablement continuer dans la soirée.Des photos de l’AFP montrent l’immeuble complètement détruit, alors que secours et engins de chantier en fouillent les ruines.Sur ces images, on peut voir des corps de victimes évacués sur des civières tandis que d’autres habitants tentent de récupérer leurs affaires parmi les débris.La plupart des victimes seraient des femmes, qui sont plus souvent à la maison pendant la journée.”Ma fille est sous les décombres”, a témoigné auprès de l’AFP Dev Raj, 54 ans. “Elle s’est mariée il y a seulement six mois”.- “L’immeuble craquait” -“J’ai eu un appel de ma femme disant que l’immeuble craquait et je lui ai dit de sortir immédiatement”, racontait vendredi Shankar Kamho, habitant âgé de 30 ans, qui était absent au moment du drame.”Elle est allée prévenir les voisins mais une femme lui a dit: +Cet immeuble tiendra encore au moins dix ans.+ Malgré tout, ma femme a pris notre fille et est sortie. Vingt minutes après, l’immeuble s’écroulait.”Les six membres de la famille de Jumho Maheshwari, 70 ans, se trouvaient dans son appartement du rez-de-chaussée quand il est sorti pour aller au travail.”Toute ma famille est ensevelie et tout ce que je peux faire c’est prier pour qu’elle soit retrouvée vivante”, s’inquiétait-il vendredi.Une autre résidente, Maya Sham Jee, expliquait que la famille de son frère était également sous les décombres: “Nous sommes impuissants, nous pouvons juste espérer que les secouristes nous ramènent nos proches en vie”.En juin 2020, au moins 18 personnes avaient perdu la vie lorsqu’un immeuble de 40 appartements s’était écroulé dans la même zone.Les effondrements de toits et de bâtiments sont fréquents au Pakistan, un pays qui compte plus de 240 millions d’habitants, principalement en raison des normes de sécurité défaillantes et de la piètre qualité des matériaux de construction.La ville de Karachi est particulièrement connue pour ses constructions en mauvais état, ses agrandissements illégaux, ses infrastructures vieillissantes, sa surpopulation et son application laxiste des réglementations en matière de BTP.

Espagne: le PSOE interdit à ses membres le recours à la prostitution

Les socialistes espagnols expulseront de leur parti quiconque aura recours à la prostitution, a annoncé samedi le PSOE au pouvoir, affaibli par plusieurs scandales. La politique espagnole a connu un séisme avec le placement en détention provisoire le 30 juin de l’ex-N.3 du PSOE Santos Cerdán, dans une affaire de pots de vin en échange de travaux publics et de services de prostituées.”Solliciter, accepter ou obtenir un acte sexuel d’une personne en échange d’une rémunération” sera puni de “la sanction maximale, à savoir l’expulsion du parti”, selon un communiqué du Parti socialiste espagnol (PSOE) diffusé à l’occasion de la réunion samedi à Madrid d’un comité fédéral du parti qui a aussi annoncé remanier sa direction.”Si nous considérons que le corps d’une femme n’est pas à vendre, il ne peut y avoir de place au sein de notre parti pour aucun comportement contraire”, a expliqué le secrétaire général du parti et Premier ministre, Pedro Sánchez.La réunion du comité fédéral a commencé avec retard samedi en raison de la démission de Francisco Salazar, un proche collaborateur de Pedro Sánchez qui devait rejoindre la nouvelle direction du parti. Le site d’information en ligne eldiario.es a fait état de plaintes de femmes socialistes l’accusant de “comportements inappropriés” à caractère sexuel lorsqu’il était leur supérieur.Lors de la réunion, le parti a remanié la direction du parti. Santos Cerdán est remplacé au poste de numéro trois par Rebeca Torró, avocate de 44 ans qui a occupé diverses fonctions au sein du gouvernement régional de Valence et du gouvernement central.”Ce sont sans aucun doute des jours difficiles pour tout le monde”, a admis le Premier ministre lors de son discours devant le comité fédéral, demandant une nouvelle fois “pardon” pour avoir fait confiance aux personnes soupçonnées de corruption.Pedro Sánchez a exclu toute démission: “Le capitaine ne recule pas face aux difficultés. Il reste pour affronter la tempête”, a-t-il déclaré, avant de présenter “treize mesures supplémentaires visant à prévenir, combattre et sanctionner la corruption”.L’enquête qui a abouti à l’incarcération de Santos Cerdán implique également l’ancien ministre socialiste des Transports José Luis Ábalos. Les deux hommes ont été des figures clés dans l’ascension de Pedro Sánchez à la tête du PSOE, jusqu’à son arrivée au pouvoir en Espagne.Déjà empoisonné par des enquêtes judiciaires visant son épouse, son frère et le procureur général du pays, le Premier ministre traverse sa période la plus compliquée depuis son arrivée au pouvoir en 2018.Entretemps, le principal parti de l’opposition, le Parti Populaire (PP, droite) tenait son congrès extraordinaire, dans une ambiance euphorique en raison de la crise au sein du PSOE.”Nous sommes la seule alternative possible à cette décadence”, a assuré le chef du PP Alberto Núñez Feijóo dans un discours devant le congrès, présentant le parti conservateur comme la solution “à la division, la fatigue politique de l’Espagne”.Unique candidat à la présidence du PP, Núñez Feijóo a ironisé sur “la matinée” vécue au siège du PSOE, en comparaison avec le congrès du PP. “Ce que méritent les Espagnols, c’est un gouvernement qui ne leur mente pas, qui ne les vole pas et qui les serve”, a lancé le leader conservateur.

A Londres, une marche des fiertés pour défendre une communauté trans “bouc émissaire”

Dans une marée de drapeaux arc-en-ciel et de costumes pailletés, des centaines de milliers de personnes ont clamé haut et fort samedi à la Pride de Londres leur soutien aux personnes trans du Royaume-Uni, qui craignent pour leurs droits après une récente décision de justice.Chase, 23 ans, encourage les danseurs sur les chars qui défilent à Picadilly Circus, le drapeau trans noué à la taille. En tant qu’homme transgenre, il est venu faire savoir au gouvernement que les membres de sa communauté “sont toujours là”, même s’ils sont “au plus bas en ce moment”.Comme des milliers d’autres au Royaume-Uni, Chase n’aura plus le droit d’utiliser certains espaces non-mixtes – les toilettes et vestiaires pour hommes dans son cas -, après la publication fin avril de nouvelles directives du régulateur britannique chargé de l’égalité (EHRC).Elles suivent une décision de la Cour suprême britannique, qui a décidé mi-avril après un long combat judiciaire que la définition légale d’une femme repose sur le sexe biologique, avec de multiples impacts sur l’accès des personnes trans aux hôpitaux, aux associations ou clubs sportifs.Ces nouvelles règles “invalident complètement notre existence”, affirme Chase, le visage constellé de paillettes, qui craint “que ce ne soit que le début” d’un durcissement.L’édition 2025 de la Pride de Londres devant donc servir à “afficher notre solidarité avec la communauté trans”, indique à l’AFP Jake Hills, directeur de la communication de l’évènement.Déjà très “marginalisée”, celle-ci a été “désignée comme le bouc émissaire pour de multiples problèmes de ce pays”, regrette Dominic, linguiste de 26 ans, venu de Reading à l’ouest de Londres pour l’occasion.”Énormément de gens se mobilisent aujourd’hui pour la communauté trans (…) et c’est absolument nécessaire”, ajoute-t-il, un drapeau arc-en-ciel autour des épaules.- “Montée de l’intolérance” -Comme l’an dernier, les organisateurs attendaient près d’1,5 million de personnes dans le West End, le quartier des théâtres, où 33.000 autres ont défilé de Hyde Park jusqu’à Trafalgar Square derrière la bannière de leur entreprise ou association.Pour dénoncer leur manque de soutien envers la communauté trans, les partis politiques de tous bords ont été écartés cette année des Pride de Londres, Birmingham, Brighton et Manchester, pour ne pas “donner la parole à ceux qui n’ont pas protégé nos droits”, ont défendu les organisateurs.Peu après la décision de la Cour suprême, le Premier ministre travailliste Keir Starmer avait lui-même refusé de réitérer des propos tenus en 2022 et affirmant que “les femmes transgenres sont des femmes”.”Nous sommes très déçus par le recul des droits LGBT+ au Royaume-Uni, et nous constatons une montée de l’intolérance et une diminution du soutien gouvernemental”, regrette Jake Hills de Pride in London.Au cœur de la parade, nombreux sont drapés dans le drapeau trans blanc, bleu et rose pastel, et scandent qu’ils veulent des “droits maintenant pour les personnes trans”, dans l’espoir que l’EHRC modifiera ses directives avant de les transmettre au gouvernement.Dans plusieurs pays, les inquiétudes pour les droits des personnes LGBT+ ont grandi ces derniers mois, notamment aux Etats-Unis ou en Hongrie, où 200.000 personnes ont défilé le week-end dernier malgré l’interdiction du Premier ministre hongrois Viktor Orban.Claire Bennet, gestionnaire de biens de 55 ans, est venue accompagner à sa première Pride son fils Ash Tillotson, jeune trans de 13 ans, qui se dit un peu nerveux et impressionné d’être “entouré d’autant de personnes queer” dans l’ambiance festive de Picadilly Circus.”Nous sommes très inquiets de la situation aux États-Unis, mais j’ai envie de croire qu’ici en Angleterre, les choses ne sont pas aussi biaisées. Les groupes gay et queer sont très forts, j’espère qu’ils le resteront (…) et j’ai le sentiment qu’on pourra surmonter tout ça”, veut rassurer sa mère.

Death toll in Pakistan building collapse rises to 21

The death toll from the collapse of a residential building in the Pakistani mega-city of Karachi rose to 21 on Saturday, after rescue teams worked for a second day in search of survivors.Authorities said the building had been declared unsafe and eviction notices were sent to occupants over three years, but landlords and some residents told AFP they had not received them.Residents reported hearing cracking sounds shortly before the apartment block crumbled around 10:00 am on Friday in Karachi’s impoverished Lyari neighbourhood, which was once plagued by gang violence and considered one of the most dangerous areas in Pakistan.The death toll stood at 21 late Saturday, said senior district government official Javed Nabi Khoso. The rescue operation was ongoing.”My daughter is under the rubble,” 54-year-old Dev Raj told AFP at the scene.”She was my beloved daughter. She was so sensitive but is under the burden of debris. She got married just six months ago.”Earlier Saturday, families said that at least eight people were still believed to be trapped as temperatures climbed to 33 degrees Celsius (91 degrees Fahrenheit).Khoso said that notices had been served in 2022, 2023 and 2024 to occupants.”We don’t want to impose our orders by force. We work in phases and send them notices to leave the building. They didn’t take the notices seriously,” he told AFP.But Imran Khaskheli, an owner and resident watching the rescue operation on Saturday, denied receiving notices.”Do you think we are out of our senses to stay in an unsafe building with our families?” he said.Khaskheli told AFP he had seen cracks in the pillars of the building early Friday.”I knocked on all the doors and asked families to leave immediately,” he said, adding that around 40 families lived in the building but that many did not heed his warning.More than 50 buildings in the district have been declared unsafe, with six evacuated since yesterday, according to Khoso. – ‘We are helpless’ -Many of the victims are believed to be women, who are more likely to be at home during the day.All six members of 70-year-old Jumho Maheshwari’s family were in their first-floor apartment when he left for work early in the morning.”Nothing is left for me now — my family is all trapped and all I can do is pray for their safe recovery,” he said Friday.Another resident, Maya Sham Jee, told AFP her brother’s family was also trapped under the rubble.”It’s a tragedy for us. The world has been changed for our family,” she said.”We are helpless and just looking at the rescue workers to bring our loved ones back safely.”Shankar Kamho, a 30-year-old resident, was out at the time when his wife called to say the building was cracking.”I told her to get out immediately,” he told AFP.”She went to warn the neighbours, but one woman told her ‘this building will stand for at least 10 more years’,” he said.”Still, my wife took our daughter and left. About 20 minutes later, the building collapsed.”