RFK Jr says study will reveal cause of autism ‘epidemic’

US authorities are conducting a large-scale study into the cause of the autism “epidemic,” Health Secretary Robert F. Kennedy Jr. said Thursday.”We’ve launched a massive testing and research effort that’s going to involve hundreds of scientists from around the world,” Kennedy said at a televised cabinet meeting chaired by President Donald Trump. “By September we will know what has caused the autism epidemic. And we’ll be able to eliminate those exposures.”Kennedy, a vaccine skeptic, who has long promoted a debunked theory linking childhood vaccines to autism, said the prevalence of autism has jumped dramatically in recent decades.”The autism rates have gone — from our most recent numbers, we think are going to be about one in 31 from one in 10,000 when I was a kid,” he said, without offering more details or citing the source of the figures.The US Centers for Disease Control and Prevention (CDC) currently puts the rate of autism in children in the United States at one in 36, compared to earlier rates of 1 in 150.”That’s a horrible statistic and there’s got to be something artificial out there that’s doing this,” Trump commented.Autism is a developmental disability, whose symptoms can include delays in language, learning, and social or emotional skills.A 2022 review of autism prevalence worldwide pinned the rise on multiple factors, including “the increase in community awareness and public health response globally, progress in case identification and definition and an increase in community capacity.”There is also evidence linking advanced parental age to autism.

Ligue Europa : Cherki laisse Lyon en vie

Auteur de l’égalisation (2-2) face à Manchester United, jeudi au Groupama stadium en quart de finale aller de la Ligue Europa, Rayan Cherki, l’un des éléments clés de l’OL cette saison, a laissé son équipe en vie pour le match retour, le 17 avril à Old Trafford.Au bout du temps additionnel, l’international espoir a repris victorieusement un tir de Georges Mikautadze repoussé par André Onana (90+5).- Pas un score logique -Le 5 avril, le jeune milieu offensif lyonnais avait déjà été décisif en championnat en marquant le but de la victoire face à Lille à la 70e minute (2-1).”Ce n’est pas un score de parité logique. Nous avons été meilleurs et dès le début du match nous avons senti de la peur chez nos adversaires. Nous avons bien respecté les consignes du coach. Nous méritions beaucoup mieux”, a déclaré Cherki dès la fin du match en zone mixte.”Balle au centre et nous irons là bas pour attaquer, pas pour défendre, et revenir avec la victoire, rien d’autre. Je suis content d’être revenu à la marque et déçu de ne pas avoir gagné”, a ajouté l’attaquant. “Je n’ai pas livré le match que j’aurais aimé. Je dois faire don de mon match pour l’équipe, être patient et au final ça paie. Avec Georges (Mikautadze), nous sommes des joueurs qui aimons les petits espaces, on est proches, on fait mal à n’importe quelle défense”, analyse Rayan Cherki. “Nous avons su faire le dos rond pour l’équipe mais maintenant nous n’attendons qu’une chose, c’est d’aller là-bas pour gagner. Nous avons plus de folie qu’eux. Quand ils viennent avec deux milieux défensifs, cela veut dire qu’ils ont peur de nous”, a-t-il encore assuré.A 21 ans, Cherki livre sa meilleure saison depuis ses débuts professionnels à seulement 16 ans.Il totalise déjà dix-huit passes décisives et a inscrit contre les Red Devils son dixième but personnel, toutes compétitions confondues dont trois en Ligue Europa où il est le meilleur passeur avec un total de huit.Arrivé en 2010 à l’académie de l’Olympique lyonnais à l’âge de 7 ans en provenance de l’AS Saint-Priest, l’un des meilleurs clubs formateurs du Rhône il affirme aujourd’hui vouloir remporter un trophée avec l’OL. Eliminé de la coupe de France et alors que le PSG est déjà sacré champion de France, il ne lui reste que la Ligue Europa pour lui permettre d’atteindre cette ambition.- Fort potentiel de transfert -La saison prochaine sera peut-être trop tard pour lui car il fait partie des éléments à fort potentiel de transfert et pourrait quitter le club rhodanien l’été prochain. Il livre cette saison des performances susceptibles d’intéresser des clubs de bon niveau européen même “si jouer à l’Olympique lyonnais (lui) a permis de réaliser l’un de (ses) plus grands rêves”, comme il l’a confié ces derniers jours au site internet de l’OL.Rayan Cherki reste pourtant un joueur très apprécié du public même si parfois sur ses premières années en professionnel, il a pu agacer plus d’un spectateur par ses excès d’individualisme.Il est plus altruiste aujourd’hui au point d’être impliqué sur de nombreux buts par ses passes décisives.”Je ne suis pas quelqu’un qui aime trop parler de statistiques. Je veux faire rêver les gens et mes coéquipiers. Je sais que pour marquer des buts, d’autres joueurs le font mieux que moi, même si j’ai de bonnes qualités devant la cage. Cependant, je préfère délivrer une bonne passe, une passe que personne n’a vue, pour servir mon coéquipier et qu’il en profite pleinement”, a-t-il encore dit sur OL.fr.Mais cette fois, c’est par un but qu’il a maintenu l’Olympique lyonnais en vie avant le quart de finale retour à Manchester.fjt/bm

Foot: décès de Leo Beenhakker, ancien entraîneur du Real Madrid et de l’Ajax

L’ancien entraîneur néerlandais du Real Madrid et de l’Ajax Amsterdam, Leo Beenhakker, qui fut aussi sélectionneur de l’équipe des Pays-Bas, est mort à l’âge de 82 ans, ont annoncé jeudi ses deux anciens clubs. L’entraîneur néerlandais a dirigé le club espagnol entre 1986 et 1989, puis à nouveau en 1991-1992. En quatre saisons sur le banc des Merengues, il a remporté six trophées dont trois Liga successives entre 1987 et 1989.”Le Real Madrid souhaite exprimer ses condoléances et son affection à sa famille, à ses clubs et à ses proches”, écrit le Real dans un communiqué.’Don Leo’, qui n’a connu qu’une carrière de footballeur modeste, a également dirigé plusieurs autres clubs en Europe, dont les deux grand rivaux du championnat néerlandais, l’Ajax et le Feyenoord.”C’est avec beaucoup de tristesse et de désarroi que l’Ajax a appris jeudi la triste nouvelle du décès de Leo Beenhakker”, a déclaré le club ajacide dans un communiqué jeudi soir.”Beenhakker fut sans conteste l’un des entraîneurs néerlandais les plus hauts en couleur et les plus efficaces”, ajoute le club qu’il a dirigé à deux reprises, à la toute fin des années 1970 puis en 1989-1991, remportant deux fois le championnat (1979-80 et 1989-90).Lors de son second mandat à l’Ajax, rappelle le club, Beenhakker avait popularisé l’expression “De Patatgeneratie” (ou génération fast-food) pour décrire son effectif riche en joueurs talentueux mais dilettantes, comme les jumeaux Frank et Ronald de Boer ou Richard Witschge.- Moins de succès en sélections -“C’était une personne vraiment sociable, qui s’intéressait toujours aux autres”, a salué l’ex-joueur Danny Blind, cité dans le communiqué de l’Ajax. Jan Wouters, qui était son capitaine, a lui rendu hommage à un entraîneur qui “pouvait vraiment motiver un groupe, un coach très humain qui comprenait les choses au-delà du football”.”Don Leo, repose en paix”, a pour sa part salué le Feyenoord sur son compte X, publiant aussi une photo où on le voit soulevant le trophée de champion des Pays-Bas conquis en 1998-99 avec le club de Rotterdam.Avec trois titres de champion des Pays-Bas et trois de champion d’Espagne, il était l’un des entraîneurs néerlandais au palmarès le plus riche.En sélection, le succès ne fut pas le même. Outre les Pays-Bas (1985 puis lors de la Coupe du monde 1990), Beenhakker avait aussi dirigé les sélections d’Arabie saoudite, de Trinité-et-Tobago qu’il a qualifiée pour un Mondial historique en 2006 et de Pologne. Au total, rappelle l’Ajax, il a dirigé trois sélections différentes lors de deux Coupes du monde et un Euro mais n’a jamais remporté un match dans un tournoi majeur.Malgré ce manque de réussite, plusieurs générations de la sélection des Oranje ont toutefois, été marquées par Beenhakker, auquel la Fédération a rendu un vibrant hommage: “La KNVB est touchée par le décès de l’ancien entraîneur national et chevalier de l’ordre du football (…) Un entraîneur emblématique du football néerlandais. Nous souhaitons beaucoup de courage à tous les proches pour surmonter cette grande perte.”

Argentine: grève générale diversement suivie contre l’austérité de Milei

Gares et aéroports vides, mais bus circulant normalement dans des rues aux nombreux commerces ouverts : la grève générale en Argentine, la troisième en 16 mois de présidence ultralibérale Javier Milei, a été diversement suivie jeudi, tandis que l’exécutif raillait un “dernier sursaut” de la “caste syndicale”.La grève de 24 heures, à l’appel surtout de la CGT, plus grande centrale syndicale pro-péroniste (centre-gauche), a démarré jeudi à minuit (03H00 GMT), quelques heures après une manifestation mercredi de plusieurs milliers de personnes, sans incidents, aux abords du Parlement, pour protester contre l’austérité budgétaire et la perte du pouvoir d’achat.Dans le grand Buenos Aires, malgré un trafic moindre que d’habitude, roulaient normalement, quoique moins remplis, les autobus de quelque 400 lignes qui transportent chaque jour dix millions de passagers. Le syndicat des bus ne s’était pas joint à la grève. Contrairement à ceux du métro, des trains, des banques.La grande gare de Constitucion était fermée, l’aéroport central Jorge Newberry désert, a constaté l’AFP. Selon Aerolineas Argentinas, plus de 258 vols ont été annulés, affectant près de 20.000 passagers. Mais la compagnie low cost Fly Bondi a pu opérer une partie de ses vols.Syndicats et autorités se sont renvoyé à la face leur diagnostic de la grève: “succès retentissant” a clamé la CGT, “massif chez les fonctionnaires”, a assuré leur syndicat ATE.- “Grève de m…”, mais -“Les rues appartiennent à ceux qui travaillent (…) aujourd’hui les Argentins ont choisi l’effort”, a rétorqué la ministre de Sécurité Patricia Bullrich. Tandis que l’exécutif publiait une photo de Javier Milei entouré de son cabinet : “Aujourd’hui on travaille”, a commenté en légende l’un des participants, le président de la Chambre des députés Martin Menem.Dès la veille au soir, une annonce agressive, sur les panneaux d’affichage des gares, avait dénoncé la grève comme une “attaque sur la République”. Elle appelait à contacter un numéro gratuit, 134, pour dénoncer des syndicats “qui te forcent à faire grève”. Selon le ministère de la Sécurité, plus de 800 appels ont été reçus, dont 80 faisant état de pressions ou menaces.Le gouvernement a toutefois admis un certain impact de la grève, le porte-parole présidentiel Manuel Adorni dénonçant “l’un des derniers sursauts” de la “caste syndicale kirchnériste” qui a “empêché des millions d’Argentins de travailler”.La grève, dans la foulée de la manifestation, vise à “faire réfléchir le gouvernement” a déclaré le co-secrétaire général de la CGT, Hector Daer, dénonçant un modèle économique “sans viabilité sociale” : “une Argentine avec des prix libérés et des salaires piétinés ne peut exister”.Pour les syndicats, le mieux des indices macro-économiques (inflation passée en 16 mois de 211% à 66% en interannuel) masque la perte de pouvoir d’achat et la détresse des fins de mois des secteurs vulnérables sous l’effet de l’austérité, les retraités en première ligne.”Cette grève est une m… , elle emm… tout le monde”, maugréait jeudi Gustavo Cortez, un employé de 48 ans qui faute de train a dû faire deux heures de bus pour venir travailler au centre de Buenos Aires. Mais sans démordre pour autant que “ce président (Milei) devrait partir, immédiatement, il est vraiment une honte”.- Prêt FMI en ligne de mire -Largement indifférent à la grève, le gouvernement a les yeux fixés sur un nouveau prêt de vingt milliards de dollars, pour refinancer sa dette et fortifier ses réserves de change, que le FMI pourrait valider dans les prochains jours. Entre manifestations et grève, les 36 heures “d’action sociale” ont semblé suggérer une dégradation du climat social, dans la foulée des violents heurts (45 blessés) le 12 mars en marge d’une manifestation pour les retraites.Suggérer, peut-être aussi, que “le Lion (Milei) titube”, croit sentir le dirigeant du syndicat ATE Rodolfo Aguiar. En référence à quelques faux pas récents du président, tel le “cryptoscandale” qui l’a vu en février brièvement associé à un projet vicié de cryptomonnaie. Ou au camouflet du Sénat, qui a rejeté ses deux candidats pour la Cour suprême.Selon plusieurs sondages pourtant, le soutien à Milei reste à des niveaux enviables, autour de 40-45% d’opinions favorables. Loin en tout cas devant une opposition divisée, en vue d’élections législatives de mi-mandat en octobre.

Argentine: grève générale diversement suivie contre l’austérité de Milei

Gares et aéroports vides, mais bus circulant normalement dans des rues aux nombreux commerces ouverts : la grève générale en Argentine, la troisième en 16 mois de présidence ultralibérale Javier Milei, a été diversement suivie jeudi, tandis que l’exécutif raillait un “dernier sursaut” de la “caste syndicale”.La grève de 24 heures, à l’appel surtout de la CGT, plus grande centrale syndicale pro-péroniste (centre-gauche), a démarré jeudi à minuit (03H00 GMT), quelques heures après une manifestation mercredi de plusieurs milliers de personnes, sans incidents, aux abords du Parlement, pour protester contre l’austérité budgétaire et la perte du pouvoir d’achat.Dans le grand Buenos Aires, malgré un trafic moindre que d’habitude, roulaient normalement, quoique moins remplis, les autobus de quelque 400 lignes qui transportent chaque jour dix millions de passagers. Le syndicat des bus ne s’était pas joint à la grève. Contrairement à ceux du métro, des trains, des banques.La grande gare de Constitucion était fermée, l’aéroport central Jorge Newberry désert, a constaté l’AFP. Selon Aerolineas Argentinas, plus de 258 vols ont été annulés, affectant près de 20.000 passagers. Mais la compagnie low cost Fly Bondi a pu opérer une partie de ses vols.Syndicats et autorités se sont renvoyé à la face leur diagnostic de la grève: “succès retentissant” a clamé la CGT, “massif chez les fonctionnaires”, a assuré leur syndicat ATE.- “Grève de m…”, mais -“Les rues appartiennent à ceux qui travaillent (…) aujourd’hui les Argentins ont choisi l’effort”, a rétorqué la ministre de Sécurité Patricia Bullrich. Tandis que l’exécutif publiait une photo de Javier Milei entouré de son cabinet : “Aujourd’hui on travaille”, a commenté en légende l’un des participants, le président de la Chambre des députés Martin Menem.Dès la veille au soir, une annonce agressive, sur les panneaux d’affichage des gares, avait dénoncé la grève comme une “attaque sur la République”. Elle appelait à contacter un numéro gratuit, 134, pour dénoncer des syndicats “qui te forcent à faire grève”. Selon le ministère de la Sécurité, plus de 800 appels ont été reçus, dont 80 faisant état de pressions ou menaces.Le gouvernement a toutefois admis un certain impact de la grève, le porte-parole présidentiel Manuel Adorni dénonçant “l’un des derniers sursauts” de la “caste syndicale kirchnériste” qui a “empêché des millions d’Argentins de travailler”.La grève, dans la foulée de la manifestation, vise à “faire réfléchir le gouvernement” a déclaré le co-secrétaire général de la CGT, Hector Daer, dénonçant un modèle économique “sans viabilité sociale” : “une Argentine avec des prix libérés et des salaires piétinés ne peut exister”.Pour les syndicats, le mieux des indices macro-économiques (inflation passée en 16 mois de 211% à 66% en interannuel) masque la perte de pouvoir d’achat et la détresse des fins de mois des secteurs vulnérables sous l’effet de l’austérité, les retraités en première ligne.”Cette grève est une m… , elle emm… tout le monde”, maugréait jeudi Gustavo Cortez, un employé de 48 ans qui faute de train a dû faire deux heures de bus pour venir travailler au centre de Buenos Aires. Mais sans démordre pour autant que “ce président (Milei) devrait partir, immédiatement, il est vraiment une honte”.- Prêt FMI en ligne de mire -Largement indifférent à la grève, le gouvernement a les yeux fixés sur un nouveau prêt de vingt milliards de dollars, pour refinancer sa dette et fortifier ses réserves de change, que le FMI pourrait valider dans les prochains jours. Entre manifestations et grève, les 36 heures “d’action sociale” ont semblé suggérer une dégradation du climat social, dans la foulée des violents heurts (45 blessés) le 12 mars en marge d’une manifestation pour les retraites.Suggérer, peut-être aussi, que “le Lion (Milei) titube”, croit sentir le dirigeant du syndicat ATE Rodolfo Aguiar. En référence à quelques faux pas récents du président, tel le “cryptoscandale” qui l’a vu en février brièvement associé à un projet vicié de cryptomonnaie. Ou au camouflet du Sénat, qui a rejeté ses deux candidats pour la Cour suprême.Selon plusieurs sondages pourtant, le soutien à Milei reste à des niveaux enviables, autour de 40-45% d’opinions favorables. Loin en tout cas devant une opposition divisée, en vue d’élections législatives de mi-mandat en octobre.

Ligue Europa: Lyon arrache le nul face à Manchester United dans un match fou

Scénario fou à Lyon: Rayan Cherki a offert l’égalisation à l’OL au bout du temps additionnel face à une pâle équipe de Manchester United (2-2), jeudi en quart de finale aller de Ligue Europa au Groupama Stadium de Décines, conservant ainsi ses chances de qualification dans une semaine en Angleterre.Une baisse de régime à chaque fin de période aura couté très cher à Lyon, dominateur d’une équipe mancunienne peu fringante durant toute la partie, mais revenue miraculeusement au vestiaire à égalité grâce au défenseur français Leny Yoro, déjà dans le temps additionnel du premier acte (45+5), et qui pensait l’emporter après un contre conclu par Joshua Zirkzee juste avant celui du deuxième (88).Pour Manchester, le plan était presque parfait. Après une faute évitable de Moussa Niakhaté sur Alejandro Garnacho, Lucas Perri, le portier lyonnais, a mal repoussé le coup franc direct de Bruno Fernandes, le capitaine mancunien. Le ballon a été repris de volée par Manuel Ugarte à l’entrée de la surface, et dévié de la tête par Yoro (1-1).A la 88e, alors que Lyon multipliait les maladresses devant le but d’André Onana, Zirkzee a devancé Clinton Mata sur un centre piqué au second poteau de Bruno Fernandes, pensant ainsi avoir réalisé le hold-up parfait (2-1). Un scénario injuste pour Lyon, qui a eu le ballon et animé les débats, sans toutefois se créer de véritable occasion franche. Mais la toute dernière aura été la bonne.- Cherki providentiel -Après une frappe de Georges Mikautadze repoussée par Onana, Cherki a jailli pour glisser du pied gauche le ballon dans le but (2-2, 90+5) et fait exulter un stade encore abasourdi par le but du Néerlandais de Manchester.L’OL est en vie et conserve ses chances de qualification, mais devra être beaucoup plus efficace devant le but adverse jeudi prochain à Old Trafford s’il veut rallier les demi-finales.Lyon doit d’ailleurs l’ouverture du score à…. André Onana, le gardien camerounais de Manchester United, grand animateur de l’avant-match après sa joute verbale avec Nemanja Matic.Onana regrettera amèrement d’avoir pensé après le derby face à Manchester City le week-end dernier que son équipe était “meilleure” que Lyon.Un jugement pas franchement partagé par le défenseur serbe de l’OL, ancien de Manchester United qui lui a rétorqué: “quand tu es statistiquement l’un des pires gardiens de Manchester United, tu dois faire attention à ce que tu dis”. Conspué par tout le stade au coup d’envoi et à chacune de ses prises de balle, le Camerounais a été surpris par un coup franc sur le côté gauche, aux 25 mètres, frappé directement par Thiago Almada (1-0, 25). C’est donc sur une bourde adverse que Lyon a trouvé l’alternative à son inefficacité offensive jeudi.Ni Rayan Cherki, ni Georges Mikautadze très efficaces lors des dernières sorties de l’OL, n’ont pu tromper Onana une seconde fois.La rentrée en début de seconde période de Alexandre Lacazette à la place du défenseur Paul Akouokou, fourbu, et les assauts de Corentin Tolisso n’y ont rien fait non plus.Jusqu’au jaillissement de Cherki, décidément l’homme providentiel de Lyon ces derniers temps.

La République dominicaine entame le deuil des morts de l’effondrement de la discothèque

La République dominicaine a commencé jeudi à faire le deuil des victimes de l’effondrement du toit de la discothèque de Saint-Domingue, dont le bilan provisoire dépasse désormais les 200 morts, dont un couple de Français et un Italien, selon les secours qui devraient mettre un terme aux opérations de recherche.Il n’y a “plus d’espoir raisonnable de retrouver des survivants” à la tragédie survenue mardi à 00H44 (04H44 GMT), alors que le bilan s’élève à 221 morts, selon les secours.Les autorités ont promis l’ouverture d’une enquête dès la fin des fouilles, et jeudi la présidence a annoncé la création d’une commission d’enquête “composée d’experts nationaux et internationaux” pour “déterminer les causes de la tragédie”. “Cette étude technique sera réalisée avec une totale ouverture et dans le plein respect de l’indépendance du ministère public”, selon le texte.Jeudi, le pays a rendu un hommage national à Rubby Pérez, star du merengue, qui se produisait ce soir-là au Jet Set, et est décédé lors de la tragédie.  Sur son cercueil accompagné de nombreuses couronnes de fleurs blanches, ont été déposés des lunettes et un chapeau qui le caractérisaient. La musique de celui qui était surnommé “la voix la plus aiguë du merengue”, a fait le tour de l’Amérique latine et caribéenne, et de la planète.De nombreux artistes ont honoré sa mémoire sur les réseaux sociaux. Proches, amis et fans ont lâché des ballons blancs à l’extérieur du théâtre, peu avant la sortie du corbillard avec la dépouille du chanteur de “Enamorado de ella” ou “Buscando tus besos”.”Je reviendrai… tu seras mon étoile, si tu m’attends, je reviendrai!” (paroles d’un de ses tubes “Volvere”), chantaient à tue-tête Alina Caminero, sa sÅ“ur Julia et des dizaines de personnes venues dire adieux à leur idole. “Rubby est de l’histoire, Rubby est un artiste du peuple, simple, qui est sorti de la pauvreté”, a témoigné pour l’AFP Caminero, 56 ans. “Rubby représente la dominicanité… Rubby pour toujours”. Le président Luis Abinader, qui a prolongé jeudi de trois nouveaux jours le deuil les trois jours décrétés mardi, a assisté à la cérémonie. Des centaines de personnes ont défilé devant le cercueil. A Haina, ville en périphérie de Saint-Domingue, des obsèques collectives d’une vingtaines de personnes ont eu lieu dans un stade de basket-ball.- “Déchirés”Jeudi lors d’un bilan toujours provisoire, le directeur du Centre d’opérations d’urgence (COE), Juan Manuel Mendez a annoncé: “Malheureusement, nous avons un bilan de 221 personnes jusqu’à présent”. Selon le ministre de la Santé, Victor Atallah, il y aurait “possiblement encore” des morts sous les décombres. Dans un liste provisoire de victimes décédées, figurent notamment un couple de Français résidant en République dominicaine et un Italien. Washington avait déjà annoncé la veille le décès “d’au moins” un Américain.  Des dizaines de personnes s’agglutinaient toujours avec angoisse autour de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue en attendant des nouvelles ou l’identification de leurs proches.L’un brandit une photo, d’autres se tiennent dans les bras et pleurent. Une liste de noms des victimes a été placée sur la bâche d’une tente à côté de l’endroit où les corps arrivent. Jose Santana a perdu quatre membres de sa famille. “Hier nous avons passé la journée (à aller) de clinique en clinique, d’hôpital en hôpital et devant le Jet Set, à la recherche de nos frères, espérant les retrouver vivants”. “Malheureusement, ce (mercredi) matin, on nous a annoncé qu’ils étaient tous morts”.”Ma soeur est en soins intensifs”, déclare Juan Francisco Rosario. “J’ai aussi un neveu dans un état grave, et une nièce qui est décédée et dont nous n’avons pas encore reçu le corps. Nous sommes totalement choqués, attristés, déchirés par ce désastre, cette tragédie”.Cette catastrophe dépasse désormais, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.