L’Aude sur le qui-vive face à un feu d’une ampleur inédite

Plusieurs villages de l’Aude restent sur le qui-vive jeudi, au troisième jour du plus gros incendie de l’été dans le pays, où le feu continue de ravager des milliers d’hectares, même s’il a perdu en intensité.Les conditions météo jeudi “sont plutôt favorables en ce début de matinée” ont indiqué les pompiers de l’Aude à L’AFP. Mais des rafales de vent à hauteur de “40 km/h sont attendues à partir de 11H00”, précisent-ils. “Notre stratégie c’est de “taper vite et fort avant que ce vent ne se relève.” Les moyens aériens seront mobilisés “toute la journée”, pour traiter le feu toujours actif sur divers secteurs, précisent les pompiers. Mais sa progression qui était auparavant “de 1.000 hectares à l’heure globalement”, “diminue d’intensité”, a indiqué à l’AFP Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne.Le vent qui poussait les flammes vers le littoral méditerranéen a tourné mercredi après-midi, redirigeant le danger vers le massif des Corbières et quinze communes déjà directement ou indirectement impactées par le sinistre.”L’arrière du feu est devenu l’avant du feu”, a déclaré le colonel Christophe Magny, patron des pompiers du département de l’Aude. Et le front toujours incontrôlable revient vers “son point de départ” et des “zones boisées assez inaccessibles”, a ajouté la secrétaire générale de la préfecture départementale, Lucie Roesch.Parti mardi après-midi du village de Ribaute, entre Carcassonne et Narbonne, le plus gros incendie de l’été en France a ravagé 16.000 hectares de végétation et de pinède mercredi soir, “plus que la commune de Paris”, selon le colonel Magny. Il a aussi détruit ou endommagé 25 habitations et brûlé 35 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.A Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une dame de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. A la tombée de la nuit mercredi, l’incendie -que le Premier ministre François Bayrou a qualifié de “catastrophe d’une ampleur inédite” en estimant que l’épisode était “lié au “réchauffement climatique” et “à la sécheresse”- était toujours actif. La tramontane, un vent sec et chaud qui renforce le feu, a été supplantée par un vent marin qui soufflera encore jeudi, et “va apporter de l’air plus humide qu’avant, ce qui est moins favorable à la propagation du feu”, a déclaré à l’AFP François Gourand, prévisionniste à Météo-France.Mais si les pompiers ont protégé les zones d’habitation, les communes n’en craignent pas moins un retour des flammes avec le changement de direction du vent. “On reste sur le qui-vive, parce qu’on est entourés de pins et puis que tout a brûlé, tout autour du village, c’est la catastrophe”, déplore Bruno Zubieta, premier adjoint au maire de Villesèque-des-Corbières. – “Seuls au monde” -“On a eu très peur. Le feu est arrivé au grand galop”, raconte-t-il à l’AFP. “On a été entourés de flammes, de partout qui arrivaient de la gauche, de la droite, de derrière. On était encerclés. On était tout seuls au monde.”Il reste 90 km de lisières qui rendent le travail des pompiers compliqué. Un millier des 2.200 habitants du secteur concernés par l’incendie ont été évacués de leur domicile et il est trop tôt pour rentrer pour la plupart d’entre eux. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues. Aucune hypothèse n’est pour l’heure privilégiée, même si le Premier ministre a évoqué un départ de feu en bord de route.- L’UE au côtés de la France -Face à l’incendie, tous les moyens aériens nationaux ont été mobilisés. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources. “L’Europe se tient aux côtés de la France alors que les pires feux de forêt de son histoire récente font rage dans l’Aude”, a déclaré sur X Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.C’est l’incendie le plus important en France depuis au moins 2006, soit le début des enregistrements, et depuis les années 1970 pour la zone méditerranéenne, selon la base de données sur les incendies de forêt (BDIFF) du gouvernement (qui recense les feux depuis 1972 pour les départements méditerranéens et 2006 pour la France).

L’Aude sur le qui-vive face à un feu d’une ampleur inédite

Plusieurs villages de l’Aude restent sur le qui-vive jeudi, au troisième jour du plus gros incendie de l’été dans le pays, où le feu continue de ravager des milliers d’hectares, même s’il a perdu en intensité.Les conditions météo jeudi “sont plutôt favorables en ce début de matinée” ont indiqué les pompiers de l’Aude à L’AFP. Mais des rafales de vent à hauteur de “40 km/h sont attendues à partir de 11H00”, précisent-ils. “Notre stratégie c’est de “taper vite et fort avant que ce vent ne se relève.” Les moyens aériens seront mobilisés “toute la journée”, pour traiter le feu toujours actif sur divers secteurs, précisent les pompiers. Mais sa progression qui était auparavant “de 1.000 hectares à l’heure globalement”, “diminue d’intensité”, a indiqué à l’AFP Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne.Le vent qui poussait les flammes vers le littoral méditerranéen a tourné mercredi après-midi, redirigeant le danger vers le massif des Corbières et quinze communes déjà directement ou indirectement impactées par le sinistre.”L’arrière du feu est devenu l’avant du feu”, a déclaré le colonel Christophe Magny, patron des pompiers du département de l’Aude. Et le front toujours incontrôlable revient vers “son point de départ” et des “zones boisées assez inaccessibles”, a ajouté la secrétaire générale de la préfecture départementale, Lucie Roesch.Parti mardi après-midi du village de Ribaute, entre Carcassonne et Narbonne, le plus gros incendie de l’été en France a ravagé 16.000 hectares de végétation et de pinède mercredi soir, “plus que la commune de Paris”, selon le colonel Magny. Il a aussi détruit ou endommagé 25 habitations et brûlé 35 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.A Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une dame de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. A la tombée de la nuit mercredi, l’incendie -que le Premier ministre François Bayrou a qualifié de “catastrophe d’une ampleur inédite” en estimant que l’épisode était “lié au “réchauffement climatique” et “à la sécheresse”- était toujours actif. La tramontane, un vent sec et chaud qui renforce le feu, a été supplantée par un vent marin qui soufflera encore jeudi, et “va apporter de l’air plus humide qu’avant, ce qui est moins favorable à la propagation du feu”, a déclaré à l’AFP François Gourand, prévisionniste à Météo-France.Mais si les pompiers ont protégé les zones d’habitation, les communes n’en craignent pas moins un retour des flammes avec le changement de direction du vent. “On reste sur le qui-vive, parce qu’on est entourés de pins et puis que tout a brûlé, tout autour du village, c’est la catastrophe”, déplore Bruno Zubieta, premier adjoint au maire de Villesèque-des-Corbières. – “Seuls au monde” -“On a eu très peur. Le feu est arrivé au grand galop”, raconte-t-il à l’AFP. “On a été entourés de flammes, de partout qui arrivaient de la gauche, de la droite, de derrière. On était encerclés. On était tout seuls au monde.”Il reste 90 km de lisières qui rendent le travail des pompiers compliqué. Un millier des 2.200 habitants du secteur concernés par l’incendie ont été évacués de leur domicile et il est trop tôt pour rentrer pour la plupart d’entre eux. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues. Aucune hypothèse n’est pour l’heure privilégiée, même si le Premier ministre a évoqué un départ de feu en bord de route.- L’UE au côtés de la France -Face à l’incendie, tous les moyens aériens nationaux ont été mobilisés. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources. “L’Europe se tient aux côtés de la France alors que les pires feux de forêt de son histoire récente font rage dans l’Aude”, a déclaré sur X Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.C’est l’incendie le plus important en France depuis au moins 2006, soit le début des enregistrements, et depuis les années 1970 pour la zone méditerranéenne, selon la base de données sur les incendies de forêt (BDIFF) du gouvernement (qui recense les feux depuis 1972 pour les départements méditerranéens et 2006 pour la France).

L’Aude sur le qui-vive face à un feu d’une ampleur inédite

Plusieurs villages de l’Aude restent sur le qui-vive jeudi, au troisième jour du plus gros incendie de l’été dans le pays, où le feu continue de ravager des milliers d’hectares, même s’il a perdu en intensité.Les conditions météo jeudi “sont plutôt favorables en ce début de matinée” ont indiqué les pompiers de l’Aude à L’AFP. Mais des rafales de vent à hauteur de “40 km/h sont attendues à partir de 11H00”, précisent-ils. “Notre stratégie c’est de “taper vite et fort avant que ce vent ne se relève.” Les moyens aériens seront mobilisés “toute la journée”, pour traiter le feu toujours actif sur divers secteurs, précisent les pompiers. Mais sa progression qui était auparavant “de 1.000 hectares à l’heure globalement”, “diminue d’intensité”, a indiqué à l’AFP Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne.Le vent qui poussait les flammes vers le littoral méditerranéen a tourné mercredi après-midi, redirigeant le danger vers le massif des Corbières et quinze communes déjà directement ou indirectement impactées par le sinistre.”L’arrière du feu est devenu l’avant du feu”, a déclaré le colonel Christophe Magny, patron des pompiers du département de l’Aude. Et le front toujours incontrôlable revient vers “son point de départ” et des “zones boisées assez inaccessibles”, a ajouté la secrétaire générale de la préfecture départementale, Lucie Roesch.Parti mardi après-midi du village de Ribaute, entre Carcassonne et Narbonne, le plus gros incendie de l’été en France a ravagé 16.000 hectares de végétation et de pinède mercredi soir, “plus que la commune de Paris”, selon le colonel Magny. Il a aussi détruit ou endommagé 25 habitations et brûlé 35 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.A Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une dame de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. A la tombée de la nuit mercredi, l’incendie -que le Premier ministre François Bayrou a qualifié de “catastrophe d’une ampleur inédite” en estimant que l’épisode était “lié au “réchauffement climatique” et “à la sécheresse”- était toujours actif. La tramontane, un vent sec et chaud qui renforce le feu, a été supplantée par un vent marin qui soufflera encore jeudi, et “va apporter de l’air plus humide qu’avant, ce qui est moins favorable à la propagation du feu”, a déclaré à l’AFP François Gourand, prévisionniste à Météo-France.Mais si les pompiers ont protégé les zones d’habitation, les communes n’en craignent pas moins un retour des flammes avec le changement de direction du vent. “On reste sur le qui-vive, parce qu’on est entourés de pins et puis que tout a brûlé, tout autour du village, c’est la catastrophe”, déplore Bruno Zubieta, premier adjoint au maire de Villesèque-des-Corbières. – “Seuls au monde” -“On a eu très peur. Le feu est arrivé au grand galop”, raconte-t-il à l’AFP. “On a été entourés de flammes, de partout qui arrivaient de la gauche, de la droite, de derrière. On était encerclés. On était tout seuls au monde.”Il reste 90 km de lisières qui rendent le travail des pompiers compliqué. Un millier des 2.200 habitants du secteur concernés par l’incendie ont été évacués de leur domicile et il est trop tôt pour rentrer pour la plupart d’entre eux. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues. Aucune hypothèse n’est pour l’heure privilégiée, même si le Premier ministre a évoqué un départ de feu en bord de route.- L’UE au côtés de la France -Face à l’incendie, tous les moyens aériens nationaux ont été mobilisés. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources. “L’Europe se tient aux côtés de la France alors que les pires feux de forêt de son histoire récente font rage dans l’Aude”, a déclaré sur X Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la Sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.C’est l’incendie le plus important en France depuis au moins 2006, soit le début des enregistrements, et depuis les années 1970 pour la zone méditerranéenne, selon la base de données sur les incendies de forêt (BDIFF) du gouvernement (qui recense les feux depuis 1972 pour les départements méditerranéens et 2006 pour la France).

Les orchidées de Taïwan face au couperet douanier de Trump

Donald Trump ne lui a pas fait de fleur: Lee Tsang-yu, horticulteur taïwanais, a vu les surtaxes sur ses orchidées expédiées vers les Etats-Unis passer à 20%, en raison de la guerre commerciale initiée par Washington.Ce sexagénaire, qui a déjà traversé plusieurs crises, ne se décourage pas pour autant: il travaille à développer de nouveaux marchés, en Thaïlande notamment, et à étendre ses activités au Vietnam, en Indonésie et au Brésil, tout en réduisant la voilure pour les Etats-Unis.Même si “les Etats-Unis représentent un marché tellement énorme que nous ne pouvons pas nous en retirer, et nous ne le ferons pas”, concède-t-il.Sa société, Charming Agriculture, exploite quatre serres de la taille d’un terrain de rugby à Houbi, un district de Tainan, dans le sud-ouest de l’île.Avec plus de 300 cultivateurs recensés, Taïwan figure parmi les plus grands producteurs mondiaux d’orchidées.Les exportations de ce produit ont atteint 6,1 milliards de dollars de Taïwan (plus de 175 millions d’euros) en 2024, dont un tiers vers les Etats-Unis, son plus gros marché, selon les données officielles.Jusqu’à présent, la plupart des producteurs ont absorbé le coût des droits de douane de 10% imposés par Trump à presque tous ses partenaires commerciaux en avril, explique Ahby Tseng, 53 ans, secrétaire général de l’Association des producteurs d’orchidées de Taïwan.Mais “personne ne peut supporter” la totalité des droits de douane de 20% imposés par M. Trump à Taïwan la semaine dernière pour une entrée en vigueur jeudi, ajoute-t-il.Le gouvernement taïwanais a présenté comme “temporaires” ces surtaxes et espère toujours négocier des conditions plus favorables pour son économie, très dépendante des exportations de semi-conducteurs – sur lesquels Donald Trump a annoncé mercredi vouloir imposer 100% de droits de douane.- Baisse de la demande -Aucun compromis n’a été annoncé pour l’instant et la potion est d’autant plus amère pour les producteurs d’orchidées que les droits de douane américains ne s’élèvent qu’à 15% pour les produits importés des Pays-Bas, principal concurrent de Taïwan sur ce secteur.La différence de cinq points de pourcentage fait qu’il est “très difficile de répercuter immédiatement le coût sur les consommateurs, car ceux-ci peuvent choisir de ne pas acheter ou d’acheter d’autres types de fleurs”, affirme M. Tseng.Stocker des orchidées dans un entrepôt n’est pas non plus une option, étant donné que les plantes “continuent de pousser”.Si les droits de douane le préoccupent, M. Lee s’inquiète encore plus de la baisse de la consommation aux Etats-Unis en raison de la situation économique.Selon lui, “tout est devenu plus cher” en Amérique: “Depuis fin mai, nous avons déjà réduit nos expéditions de 15%. Avant cela, les Etats-Unis représentaient 45% de nos exportations.”L’horticulteur veut croire que les orchidées de Taïwan continueront de séduire les consommateurs, avec leurs fleurs qui selon lui durent plus longtemps que celles des Pays-Bas.Et il espère que les barrières douanières américaines finiront pas s’abaisser: “Trump ne sera pas président à jamais”.

Les orchidées de Taïwan face au couperet douanier de Trump

Donald Trump ne lui a pas fait de fleur: Lee Tsang-yu, horticulteur taïwanais, a vu les surtaxes sur ses orchidées expédiées vers les Etats-Unis passer à 20%, en raison de la guerre commerciale initiée par Washington.Ce sexagénaire, qui a déjà traversé plusieurs crises, ne se décourage pas pour autant: il travaille à développer de nouveaux marchés, en Thaïlande notamment, et à étendre ses activités au Vietnam, en Indonésie et au Brésil, tout en réduisant la voilure pour les Etats-Unis.Même si “les Etats-Unis représentent un marché tellement énorme que nous ne pouvons pas nous en retirer, et nous ne le ferons pas”, concède-t-il.Sa société, Charming Agriculture, exploite quatre serres de la taille d’un terrain de rugby à Houbi, un district de Tainan, dans le sud-ouest de l’île.Avec plus de 300 cultivateurs recensés, Taïwan figure parmi les plus grands producteurs mondiaux d’orchidées.Les exportations de ce produit ont atteint 6,1 milliards de dollars de Taïwan (plus de 175 millions d’euros) en 2024, dont un tiers vers les Etats-Unis, son plus gros marché, selon les données officielles.Jusqu’à présent, la plupart des producteurs ont absorbé le coût des droits de douane de 10% imposés par Trump à presque tous ses partenaires commerciaux en avril, explique Ahby Tseng, 53 ans, secrétaire général de l’Association des producteurs d’orchidées de Taïwan.Mais “personne ne peut supporter” la totalité des droits de douane de 20% imposés par M. Trump à Taïwan la semaine dernière pour une entrée en vigueur jeudi, ajoute-t-il.Le gouvernement taïwanais a présenté comme “temporaires” ces surtaxes et espère toujours négocier des conditions plus favorables pour son économie, très dépendante des exportations de semi-conducteurs – sur lesquels Donald Trump a annoncé mercredi vouloir imposer 100% de droits de douane.- Baisse de la demande -Aucun compromis n’a été annoncé pour l’instant et la potion est d’autant plus amère pour les producteurs d’orchidées que les droits de douane américains ne s’élèvent qu’à 15% pour les produits importés des Pays-Bas, principal concurrent de Taïwan sur ce secteur.La différence de cinq points de pourcentage fait qu’il est “très difficile de répercuter immédiatement le coût sur les consommateurs, car ceux-ci peuvent choisir de ne pas acheter ou d’acheter d’autres types de fleurs”, affirme M. Tseng.Stocker des orchidées dans un entrepôt n’est pas non plus une option, étant donné que les plantes “continuent de pousser”.Si les droits de douane le préoccupent, M. Lee s’inquiète encore plus de la baisse de la consommation aux Etats-Unis en raison de la situation économique.Selon lui, “tout est devenu plus cher” en Amérique: “Depuis fin mai, nous avons déjà réduit nos expéditions de 15%. Avant cela, les Etats-Unis représentaient 45% de nos exportations.”L’horticulteur veut croire que les orchidées de Taïwan continueront de séduire les consommateurs, avec leurs fleurs qui selon lui durent plus longtemps que celles des Pays-Bas.Et il espère que les barrières douanières américaines finiront pas s’abaisser: “Trump ne sera pas président à jamais”.

Les orchidées de Taïwan face au couperet douanier de Trump

Donald Trump ne lui a pas fait de fleur: Lee Tsang-yu, horticulteur taïwanais, a vu les surtaxes sur ses orchidées expédiées vers les Etats-Unis passer à 20%, en raison de la guerre commerciale initiée par Washington.Ce sexagénaire, qui a déjà traversé plusieurs crises, ne se décourage pas pour autant: il travaille à développer de nouveaux marchés, en Thaïlande notamment, et à étendre ses activités au Vietnam, en Indonésie et au Brésil, tout en réduisant la voilure pour les Etats-Unis.Même si “les Etats-Unis représentent un marché tellement énorme que nous ne pouvons pas nous en retirer, et nous ne le ferons pas”, concède-t-il.Sa société, Charming Agriculture, exploite quatre serres de la taille d’un terrain de rugby à Houbi, un district de Tainan, dans le sud-ouest de l’île.Avec plus de 300 cultivateurs recensés, Taïwan figure parmi les plus grands producteurs mondiaux d’orchidées.Les exportations de ce produit ont atteint 6,1 milliards de dollars de Taïwan (plus de 175 millions d’euros) en 2024, dont un tiers vers les Etats-Unis, son plus gros marché, selon les données officielles.Jusqu’à présent, la plupart des producteurs ont absorbé le coût des droits de douane de 10% imposés par Trump à presque tous ses partenaires commerciaux en avril, explique Ahby Tseng, 53 ans, secrétaire général de l’Association des producteurs d’orchidées de Taïwan.Mais “personne ne peut supporter” la totalité des droits de douane de 20% imposés par M. Trump à Taïwan la semaine dernière pour une entrée en vigueur jeudi, ajoute-t-il.Le gouvernement taïwanais a présenté comme “temporaires” ces surtaxes et espère toujours négocier des conditions plus favorables pour son économie, très dépendante des exportations de semi-conducteurs – sur lesquels Donald Trump a annoncé mercredi vouloir imposer 100% de droits de douane.- Baisse de la demande -Aucun compromis n’a été annoncé pour l’instant et la potion est d’autant plus amère pour les producteurs d’orchidées que les droits de douane américains ne s’élèvent qu’à 15% pour les produits importés des Pays-Bas, principal concurrent de Taïwan sur ce secteur.La différence de cinq points de pourcentage fait qu’il est “très difficile de répercuter immédiatement le coût sur les consommateurs, car ceux-ci peuvent choisir de ne pas acheter ou d’acheter d’autres types de fleurs”, affirme M. Tseng.Stocker des orchidées dans un entrepôt n’est pas non plus une option, étant donné que les plantes “continuent de pousser”.Si les droits de douane le préoccupent, M. Lee s’inquiète encore plus de la baisse de la consommation aux Etats-Unis en raison de la situation économique.Selon lui, “tout est devenu plus cher” en Amérique: “Depuis fin mai, nous avons déjà réduit nos expéditions de 15%. Avant cela, les Etats-Unis représentaient 45% de nos exportations.”L’horticulteur veut croire que les orchidées de Taïwan continueront de séduire les consommateurs, avec leurs fleurs qui selon lui durent plus longtemps que celles des Pays-Bas.Et il espère que les barrières douanières américaines finiront pas s’abaisser: “Trump ne sera pas président à jamais”.

Eddie Palmieri, Latin music trailblazer, dies at 88

Eddie Palmieri, who revolutionized Latin music and played a major role in the salsa explosion in New York City, passed away Wednesday at the age of 88, according to the artist’s official social media account.The “legendary pianist, composer, bandleader, and one of the most influential figures in Latin music history, passed away in his New Jersey residence on Aug 6,” read a post on Palmieri’s Instagram handle, alongside a photo of the artist.Fania Records, the salsa label, mourned the star’s death, calling him “one of the most innovative and unique artists in music history.””We will miss him greatly,” it added. Born in Harlem, New York, to Puerto Rican parents, Palmieri was the younger brother of pianist Charlie Palmieri and entered the music scene at a young age. As a teenager, he took piano lessons at Carnegie Hall while also learning to play the timbales. He began performing professionally in bands, including a two-year stint with Puerto Rican musician Tito Rodriguez.Palmieri is recognized for having revolutionized the sound of Latin jazz and salsa, with a career spanning more than seven decades.In 1961, he founded the band “La Perfecta”, which redefined salsa by replacing trumpets with trombones.Four years later, his track “Azucar Pa Ti” (Sugar For You) became a dancefloor hit — and decades later, was added to the collection of the US Library of Congress.In 1975, he became the first Latin artist to win a Grammy, for his album “The Sun of Latin Music,” which won in the newly established Best Latin Recording category.Palmieri was also one of the earliest salsa musicians to adopt a political tone in his compositions. In 1969, he released the album “Justicia” (Justice), featuring lyrics that tackled inequality, social justice, and discrimination, with vocals by Puerto Rican singer Ismael Quintana and Cuban vocalist Justo Betancourt.A few years later, in 1972, he performed at Sing Sing, a prison in New York, in front of an audience largely made up of Latino and Black inmates, according to The Washington Post.”For all humanity!” Palmieri shouted through a loudspeaker in the prison yard, the newspaper reported.He added that there should be “no walls,” “no fear,” and “only one thing in life: freedom in the years to come.””He was a mentor, teacher, and tireless advocate for Latin music and culture,” read a tribute on his social media.”He inspired generations of musicians and moved countless listeners with his artistry, conviction, and unmistakable sound.” He is survived by five children and four grandchildren. His wife, Iraida Palmieri, passed away in 2014.

Trump says likely to meet Putin ‘very soon’

Donald Trump said he could meet with Vladimir Putin “very soon,” following what the US president described as highly productive talks in Moscow between his special envoy and the Russian leader.The potential summit was discussed in a call between Trump and Ukrainian leader Volodymyr Zelensky that, according to a senior source in Kyiv, included NATO Secretary General Mark Rutte and the leaders of Britain, Germany and Finland. “There’s a good chance that there will be a meeting very soon,” Trump told reporters Wednesday at the White House, when asked when he would meet the Ukrainian and Russian leaders.He gave no indication where the meeting with Putin might take place. It would be the first US-Russia leadership summit since former president Joe Biden met with his counterpart in Geneva in June 2021.The New York Times and CNN, citing people familiar with the plan, said Trump plans to sit down with Putin as early as next week, and then wants a three-way meeting with the Russian leader and Zelensky.”It seems that Russia is now more inclined to agree to a ceasefire; the pressure on them is working. But the main thing is that they do not deceive us or the United States in the details,” Zelensky said on Wednesday evening. Trump’s phone call with Zelensky came after US envoy Steve Witkoff met Russian leadership in Moscow earlier in the day for talks described by the Kremlin as “productive” — with Trump’s deadline looming to impose fresh sanctions over Russia’s war in Ukraine.”Great progress was made!” Trump wrote on his Truth Social platform, adding that afterward he had briefed some European allies.”Everyone agrees this War must come to a close, and we will work towards that in the days and weeks to come,” he said.Minutes later, however, a senior US official said that “secondary sanctions” were still expected to be implemented in two days’ time.US Secretary of State Marco Rubio said Witkoff was returning with a ceasefire proposal from Moscow that would have to be discussed with Ukraine and Washington’s European allies.He also cast caution on the timeline for a Trump-Putin meeting, saying there was “a lot of work ahead,” adding it could be “weeks maybe.”- Long process -Trump, who had boasted he could end the conflict within 24 hours of taking office, has given Russia until Friday to make progress towards peace or face new penalties.Three rounds of Russia-Ukraine talks in Istanbul have failed to make headway on a ceasefire, with the two sides far apart in their demands.Russia has escalated drone and missile attacks against its neighbor, a US and European Union ally, to a record high and accelerated its advance on the ground.”A quite useful and constructive conversation took place,” Putin’s aide Yuri Ushakov told journalists, including AFP, after the three-hour meeting with Witkoff.The two men exchanged “signals” on their positions, Ushakov said, without elaborating.Zelensky confirmed his call with Trump and confirmed European leaders had taken part, although he did not name them.- Sanctions threat -Trump has voiced increasing frustration with Putin in recent weeks over Russia’s unrelenting offensive.The White House has not officially outlined what action it would take against Russia, but Trump told reporters it plans to impose “a lot more secondary sanctions” targeting Russia’s key trade partners, possibly targeting China.Earlier in the day he had ordered steeper tariffs on Indian goods over New Delhi’s continued purchase of Russian oil.Without explicitly naming Trump, the Kremlin on Tuesday slammed “threats” to hike tariffs on Russia’s trading partners as “illegitimate.”Russia’s campaign against Ukraine since February 2022 has killed tens of thousands of people, destroyed swaths of the country and forced millions to flee their homes.Moscow has demanded that Ukraine cede more territory and renounce US and EU support if it wants the fighting to stop.Kyiv is calling for an immediate ceasefire, and Zelensky last week urged his allies to push for “regime change” in Moscow.- Nuclear rhetoric -The Witkoff visit came as Moscow-Washington tensions are running high.Trump said he had ordered two nuclear submarines to be moved following an online row with former Russian president Dmitry Medvedev, and that they were now “in the region.”Moscow then said that it was ending a self-imposed moratorium on nuclear-capable intermediate-range missiles, suggesting that it could deploy such weapons in response to what it alleged were similar US deployments within striking distance of Russia.