Une famille de touristes tués dans le crash d’un hélicoptère dans le fleuve de New York

Une famille de cinq touristes espagnols, dont trois enfants, et un pilote ont été tués jeudi à New York dans le crash d’un hélicoptère qui s’est abîmé dans le fleuve Hudson, un nouvel accident mortel sur fond de trafic incessant dans les airs de la mégapole.”Les six victimes ont été sorties de l’eau. Et malheureusement, elles sont toutes décédées”, a annoncé le maire de la ville, Eric Adams, lors d’un point presse sur les rives du fleuve, d’où l’on voit encore des restes de l’appareil.”Terrible crash d’un hélicoptère dans l’Hudson (…). Les images de l’accident sont horribles”, a écrit le président des Etats-Unis Donald Trump sur son réseau Truth Social, en demandant à “Dieu” de “bénir” les victimes.Donald Trump a promis “des annonces” rapides sur les causes de l’accident en assurant que son ministre des Transports, Sean Duffy, et “son équipe talentueuse sont sur le coup”, deux mois après la collision d’un avion de ligne et d’un hélicoptère militaire au-dessus du fleuve Potomac à Washington qui avait fait 67 morts. Quelques jours après cet accident aérien, le pire aux Etats-Unis depuis 2001, le crash d’un petit avion sanitaire à Philadelphie avait fait sept morts.D’après le maire et la police de New York, une famille de cinq touristes espagnols et un pilote se trouvaient à bord de l’hélicoptère affrété par l’une des entreprises proposant de survoler New York avec vues spectaculaires sur ses gratte-ciel et la Statue de la Liberté. Une activité qui a du succès parmi les millions de visiteurs de New York, mais qui est critiquée pour son bruit et sa pollution.L’identité des victimes n’a pas été officiellement confirmée par les autorités mais des médias américains affirment que l’une d’elle est Agustin Escobar, un dirigeant du géant industriel allemand Siemens.Des images des chaînes d’informations locales ont montré l’hélicoptère Bell 206 perdre des pièces et chuter brutalement dans l’Hudson, qui sépare l’île de Manhattan du New Jersey voisin.- 30.000 vols par an -“On a vu un hélicoptère et, comme un petit éclair qui a coupé l’hélice, elle s’est brisée dans le ciel. Une fois l’hélice brisée, nous avons vu l’hélicoptère partir en vrille”, a raconté à l’AFP une témoin du crash, Belle Angel.”C’était incroyable, on se disait que ce n’était pas possible. Et puis il s’est écrasé dans l’eau, comme ça”, ajoute-t-elle.Plusieurs heures après ce crash, on pouvait apercevoir dépasser de l’eau les patins d’atterrissage de l’hélicoptère, alors que plusieurs bateaux de secours étaient regroupés autour de la zone d’impact et des dizaines de pompiers étaient sur place, selon un photographe de l’AFP.”Nous avons reçu un appel à 15H17 (19H17 GMT) pour un hélicoptère dans l’eau”, a fait savoir à l’AFP un porte-parole des pompiers de New York. La police, de son côté, a indiqué sur X qu’un “hélicoptère s’est abîmé dans le fleuve Hudson” et que le trafic serait rendu difficile dans la zone avec l’arrivée de véhicules de secours.Selon la cheffe de la police de New York, Jessica Tisch, l’hélicoptère avait décollé à 14H59 d’un héliport du sud de l’île de Manhattan. Il avait volé plusieurs minutes avant sa chute.Une enquête a été lancée sur les causes du crash, a-t-elle précisé. Cet accident pourrait relancer les questions autour du trafic très important des hélicoptères d’affaires ou de tourisme à New York. D’après des chiffres sur le site du New York Times, 32 personnes sont mortes dans des accidents d’hélicoptère à New York depuis 1977. En 2009, un hélicoptère transportant des touristes italiens avait percuté un petit avion privé, tuant neuf personnes. En 2018, un autre hélicoptère était tombé dans l’East River, un accident qui avait fait cinq morts.New York compte plusieurs héliports en pleine ville, du côté du fleuve Hudson ou du détroit de l’East River qui entourent l’île de Manhattan. Un accord conclu en 2016 entre la mairie de New York et l’un des opérateurs a réduit le nombre de vols touristiques de 60.000 à 30.000 par an et les a confinés dans l’espace aérien des fleuves entourant Manhattan, avec une pause obligatoire le dimanche.Mais avec un prix minimum d’environ 200 dollars pour un vol de 15 à 20 minutes, l’expérience reste attirante pour les touristes.

Le Panama autorise le déploiement de militaires américains à proximité du canal

Les troupes américaines vont être autorisées à se déployer autour du canal du Panama, selon un accord bilatéral vu par l’AFP jeudi, une importante concession faite à Washington, même si la possibilité de bases militaires est exclue.La présence de troupes américaines est une question sensible dans le pays d’Amérique centrale, car elle rappelle l’époque où les Etats-Unis y disposaient d’une enclave avec des bases militaires avant de céder le canal aux Panaméens en 1999.L’armée américaine et des sociétés militaires privées engagées par les Etats-Unis “pourront utiliser les sites autorisés, les installations et les zones désignées pour des entraînements, des activités humanitaires(…) et des exercices”, indique l’accord signé par le chef du Pentagone, Pete Hegseth, en visite cette semaine au Panama, et le ministre panaméen de la Défense, Frank Abrego.L’accord, d’une durée de trois ans renouvelable, précise que les installations seront la propriété de l’Etat panaméen et seront destinées à une “utilisation conjointe” par les forces des deux pays.Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, l’administration de Donald Trump a placé le canal de Panama, qui permet de passer de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique sans contourner l’Amérique du Sud, en haut de son agenda stratégique, notamment pour contrer les intérêts chinois dans cette zone latino-américaine que les Etats-Unis tendent à considérer comme leur sphère d’influence. Le président Trump a même évoqué la possibilité de “reprendre” le canal que les Etats-Unis ont construit en 1914 et cédé au Panama en 1999.”Nous avons signé plusieurs accords historiques (…) nous sommes en train de récupérer le canal. la Chine avait trop d’influence”, a déclaré jeudi à une réunion du gouvernement le ministre de la Défense, selon le compte X de la Maison Blanche.Les Etats-Unis participent depuis longtemps à des exercices militaires au Panama, mais la présence à long terme de forces américaines pourrait être un handicap politique pour le président panaméen de centre-droit, Jose Raul Mulino, estiment des politologues.- “Mettre le feu au pays” -M. Mulino, en déplacement au Pérou jeudi, a confirmé que les Etats-Unis avaient demandé à rétablir des bases militaires dans le pays et des “cessions de territoires”, ce qu’il avait refusé.”Vous voulez le désordre, (…) mettre le feu au pays?”, a-t-il indiqué avoir répondu à Pete Hegseth. “Ce canal est et restera panaméen.”Au cours d’une conférence de presse mercredi, le ministre américain de la Défense avait suggéré que les exercices de défense conjoints étaient “une occasion de relancer” une “base militaire” où opèreraient des “troupes américaines”, suscitant un malaise.”Nous ne pouvons pas accepter de bases militaires ou des sites de défense”, avait réagi M. Abrego lors de la même conférence de presse.Le gouvernement panaméen a indiqué que les Etats-Unis avaient supprimé une mention de la “souveraineté inaliénable du Panama sur le canal” dans la version anglaise d’un communiqué conjoint. Jeudi, il a demandé à Washington de mettre à jour le texte et de l’inclure.Le pays entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, après une occupation américaine de la zone du canal pendant plusieurs décennies et l’opération américaine il y a 35 ans pour renverser le dictateur Manuel Noriega qui avait fait plus de 500 morts.Les visées de Donald Trump sur le canal du Panama ont déclenché d’importantes manifestations dans le pays.- “Trahison” -Le dirigeant syndical Saúl Méndez a condamné l’accord bilatéral, y voyant “un recul de la souveraineté nationale”. “Ce que le gouvernement panaméen a fait est un acte de trahison, ce sont des vendus et ils doivent être jugés”, a-t-il déclaré à l’AFP.Selon la loi, le Panama exploite le canal en donnant accès à toutes les nations.Cette voie maritime assure environ 40% du trafic de conteneurs des Etats-Unis et 5% du commerce mondial.Mais le président américain a pointé du doigt le rôle de la société Panama Ports Company (PPC), filiale d’un groupe hongkongais, qui opère les ports situés aux deux extrémités du canal.Sous la pression de la Maison Blanche, le Panama a accusé PPC de ne pas respecter ses obligations contractuelles et a demandé à la société de se retirer du pays.La société mère des ports, CK Hutchison, a annoncé le mois dernier un accord visant à céder 43 ports dans 23 pays – dont ses deux ports sur le canal de Panama – à un consortium dirigé par le fonds d’investissements américain BlackRock, pour un montant de 19 milliards de dollars.Furieux, Pékin, a depuis annoncé un examen de l’opération par les autorités chinoises de la concurrence.

Le Panama autorise le déploiement de militaires américains à proximité du canal

Les troupes américaines vont être autorisées à se déployer autour du canal du Panama, selon un accord bilatéral vu par l’AFP jeudi, une importante concession faite à Washington, même si la possibilité de bases militaires est exclue.La présence de troupes américaines est une question sensible dans le pays d’Amérique centrale, car elle rappelle l’époque où les Etats-Unis y disposaient d’une enclave avec des bases militaires avant de céder le canal aux Panaméens en 1999.L’armée américaine et des sociétés militaires privées engagées par les Etats-Unis “pourront utiliser les sites autorisés, les installations et les zones désignées pour des entraînements, des activités humanitaires(…) et des exercices”, indique l’accord signé par le chef du Pentagone, Pete Hegseth, en visite cette semaine au Panama, et le ministre panaméen de la Défense, Frank Abrego.L’accord, d’une durée de trois ans renouvelable, précise que les installations seront la propriété de l’Etat panaméen et seront destinées à une “utilisation conjointe” par les forces des deux pays.Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, l’administration de Donald Trump a placé le canal de Panama, qui permet de passer de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique sans contourner l’Amérique du Sud, en haut de son agenda stratégique, notamment pour contrer les intérêts chinois dans cette zone latino-américaine que les Etats-Unis tendent à considérer comme leur sphère d’influence. Le président Trump a même évoqué la possibilité de “reprendre” le canal que les Etats-Unis ont construit en 1914 et cédé au Panama en 1999.”Nous avons signé plusieurs accords historiques (…) nous sommes en train de récupérer le canal. la Chine avait trop d’influence”, a déclaré jeudi à une réunion du gouvernement le ministre de la Défense, selon le compte X de la Maison Blanche.Les Etats-Unis participent depuis longtemps à des exercices militaires au Panama, mais la présence à long terme de forces américaines pourrait être un handicap politique pour le président panaméen de centre-droit, Jose Raul Mulino, estiment des politologues.- “Mettre le feu au pays” -M. Mulino, en déplacement au Pérou jeudi, a confirmé que les Etats-Unis avaient demandé à rétablir des bases militaires dans le pays et des “cessions de territoires”, ce qu’il avait refusé.”Vous voulez le désordre, (…) mettre le feu au pays?”, a-t-il indiqué avoir répondu à Pete Hegseth. “Ce canal est et restera panaméen.”Au cours d’une conférence de presse mercredi, le ministre américain de la Défense avait suggéré que les exercices de défense conjoints étaient “une occasion de relancer” une “base militaire” où opèreraient des “troupes américaines”, suscitant un malaise.”Nous ne pouvons pas accepter de bases militaires ou des sites de défense”, avait réagi M. Abrego lors de la même conférence de presse.Le gouvernement panaméen a indiqué que les Etats-Unis avaient supprimé une mention de la “souveraineté inaliénable du Panama sur le canal” dans la version anglaise d’un communiqué conjoint. Jeudi, il a demandé à Washington de mettre à jour le texte et de l’inclure.Le pays entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, après une occupation américaine de la zone du canal pendant plusieurs décennies et l’opération américaine il y a 35 ans pour renverser le dictateur Manuel Noriega qui avait fait plus de 500 morts.Les visées de Donald Trump sur le canal du Panama ont déclenché d’importantes manifestations dans le pays.- “Trahison” -Le dirigeant syndical Saúl Méndez a condamné l’accord bilatéral, y voyant “un recul de la souveraineté nationale”. “Ce que le gouvernement panaméen a fait est un acte de trahison, ce sont des vendus et ils doivent être jugés”, a-t-il déclaré à l’AFP.Selon la loi, le Panama exploite le canal en donnant accès à toutes les nations.Cette voie maritime assure environ 40% du trafic de conteneurs des Etats-Unis et 5% du commerce mondial.Mais le président américain a pointé du doigt le rôle de la société Panama Ports Company (PPC), filiale d’un groupe hongkongais, qui opère les ports situés aux deux extrémités du canal.Sous la pression de la Maison Blanche, le Panama a accusé PPC de ne pas respecter ses obligations contractuelles et a demandé à la société de se retirer du pays.La société mère des ports, CK Hutchison, a annoncé le mois dernier un accord visant à céder 43 ports dans 23 pays – dont ses deux ports sur le canal de Panama – à un consortium dirigé par le fonds d’investissements américain BlackRock, pour un montant de 19 milliards de dollars.Furieux, Pékin, a depuis annoncé un examen de l’opération par les autorités chinoises de la concurrence.

Le Panama autorise le déploiement de militaires américains à proximité du canal

Les troupes américaines vont être autorisées à se déployer autour du canal du Panama, selon un accord bilatéral vu par l’AFP jeudi, une importante concession faite à Washington, même si la possibilité de bases militaires est exclue.La présence de troupes américaines est une question sensible dans le pays d’Amérique centrale, car elle rappelle l’époque où les Etats-Unis y disposaient d’une enclave avec des bases militaires avant de céder le canal aux Panaméens en 1999.L’armée américaine et des sociétés militaires privées engagées par les Etats-Unis “pourront utiliser les sites autorisés, les installations et les zones désignées pour des entraînements, des activités humanitaires(…) et des exercices”, indique l’accord signé par le chef du Pentagone, Pete Hegseth, en visite cette semaine au Panama, et le ministre panaméen de la Défense, Frank Abrego.L’accord, d’une durée de trois ans renouvelable, précise que les installations seront la propriété de l’Etat panaméen et seront destinées à une “utilisation conjointe” par les forces des deux pays.Depuis son arrivée au pouvoir en janvier, l’administration de Donald Trump a placé le canal de Panama, qui permet de passer de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique sans contourner l’Amérique du Sud, en haut de son agenda stratégique, notamment pour contrer les intérêts chinois dans cette zone latino-américaine que les Etats-Unis tendent à considérer comme leur sphère d’influence. Le président Trump a même évoqué la possibilité de “reprendre” le canal que les Etats-Unis ont construit en 1914 et cédé au Panama en 1999.”Nous avons signé plusieurs accords historiques (…) nous sommes en train de récupérer le canal. la Chine avait trop d’influence”, a déclaré jeudi à une réunion du gouvernement le ministre de la Défense, selon le compte X de la Maison Blanche.Les Etats-Unis participent depuis longtemps à des exercices militaires au Panama, mais la présence à long terme de forces américaines pourrait être un handicap politique pour le président panaméen de centre-droit, Jose Raul Mulino, estiment des politologues.- “Mettre le feu au pays” -M. Mulino, en déplacement au Pérou jeudi, a confirmé que les Etats-Unis avaient demandé à rétablir des bases militaires dans le pays et des “cessions de territoires”, ce qu’il avait refusé.”Vous voulez le désordre, (…) mettre le feu au pays?”, a-t-il indiqué avoir répondu à Pete Hegseth. “Ce canal est et restera panaméen.”Au cours d’une conférence de presse mercredi, le ministre américain de la Défense avait suggéré que les exercices de défense conjoints étaient “une occasion de relancer” une “base militaire” où opèreraient des “troupes américaines”, suscitant un malaise.”Nous ne pouvons pas accepter de bases militaires ou des sites de défense”, avait réagi M. Abrego lors de la même conférence de presse.Le gouvernement panaméen a indiqué que les Etats-Unis avaient supprimé une mention de la “souveraineté inaliénable du Panama sur le canal” dans la version anglaise d’un communiqué conjoint. Jeudi, il a demandé à Washington de mettre à jour le texte et de l’inclure.Le pays entretient des relations difficiles avec les Etats-Unis, après une occupation américaine de la zone du canal pendant plusieurs décennies et l’opération américaine il y a 35 ans pour renverser le dictateur Manuel Noriega qui avait fait plus de 500 morts.Les visées de Donald Trump sur le canal du Panama ont déclenché d’importantes manifestations dans le pays.- “Trahison” -Le dirigeant syndical Saúl Méndez a condamné l’accord bilatéral, y voyant “un recul de la souveraineté nationale”. “Ce que le gouvernement panaméen a fait est un acte de trahison, ce sont des vendus et ils doivent être jugés”, a-t-il déclaré à l’AFP.Selon la loi, le Panama exploite le canal en donnant accès à toutes les nations.Cette voie maritime assure environ 40% du trafic de conteneurs des Etats-Unis et 5% du commerce mondial.Mais le président américain a pointé du doigt le rôle de la société Panama Ports Company (PPC), filiale d’un groupe hongkongais, qui opère les ports situés aux deux extrémités du canal.Sous la pression de la Maison Blanche, le Panama a accusé PPC de ne pas respecter ses obligations contractuelles et a demandé à la société de se retirer du pays.La société mère des ports, CK Hutchison, a annoncé le mois dernier un accord visant à céder 43 ports dans 23 pays – dont ses deux ports sur le canal de Panama – à un consortium dirigé par le fonds d’investissements américain BlackRock, pour un montant de 19 milliards de dollars.Furieux, Pékin, a depuis annoncé un examen de l’opération par les autorités chinoises de la concurrence.

Second échange de prisonniers entre Moscou et Washington, nouveau signe de réchauffement

Washington et Moscou ont bouclé jeudi leur second échange de prisonniers depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, nouveau signe du réchauffement des relations entre les deux puissances amorcé par les Etats-Unis.Cet échange survient alors que des nouvelles discussions russo-américaines se sont tenues à Istanbul.La Russo-Américaine Ksenia Karelina est arrivée par avion sur la base militaire Andrews, en banlieue de Washington, vers 23H00 (03H00 GMT vendredi) accueillie par son compagnon Chris van Heerden, un boxeur sud-africain qui l’a applaudie en lui souhaitant “bienvenue à la maison”, avant de l’embrasser.Condamnée à 12 ans de prison pour “trahison” en Russie en 2024 pour avoir donné 50 dollars à une association ukrainienne, la femme de 33 ans a été échangée à Abou Dhabi contre le Germano-Russe Arthur Petrov. Ce dernier était accusé par la justice américaine d’avoir soutenu l’effort de guerre russe en Ukraine en exportant illégalement des composants électroniques.Le président Donald Trump s’est félicité jeudi de cet échange. “Elle est maintenant sortie et c’est une bonne chose”, a-t-il déclaré à l’issue de la réunion de son Conseil des ministres.”Nous espérons que nous serons en mesure de conclure un accord relativement rapidement avec la Russie et l’Ukraine pour mettre fin aux combats. Cela n’a pas de sens”, a-t-il ajouté.L’avocat de Ksenia Karelina, Mikhail Mouchaïlov, avait d’abord annoncé “l’échange”. Puis les services de sécurité russe FSB avaient confirmé, dans un communiqué cité par les agences russes, que “le citoyen russe Arthur Petrov est de retour à la maison” après avoir “été échangé contre la citoyenne américaine Ksenia Karelina”.Le FSB avait diffusé une vidéo montrant les deux anciens détenus grimpant dans des avions.- “Désescalade” -Cet échange a été négocié par le directeur de la CIA John Ratcliffe et un haut responsable du Renseignement russe.”Bien que nous soyons déçus que d’autres Américains soient toujours détenus à tort en Russie, nous considérons cet échange comme une étape positive et nous continuerons à Å“uvrer pour leur libération”, a déclaré un porte-parole de la CIA.C’est le second échange depuis le retour à la Maison Blanche en janvier de Donald Trump, qui a impulsé avec son homologue Vladimir Poutine un rapprochement spectaculaire.Les deux puissances sont convenues d’une remise à plat de leurs relations bilatérales, fortement dégradées par des années de tensions, que l’assaut russe contre l’Ukraine depuis 2022 a exacerbées.Après plusieurs rencontres bilatérales, des pourparlers entre Russes et Américains concernant leurs missions diplomatiques se sont tenus jeudi à Istanbul dans le huis clos du consulat russe.Les Etats-Unis ont renouvelé leurs inquiétudes sur les règles interdisant au personnel local de travailler à leur ambassade à Moscou, selon le département d’Etat.Les parties ont également essayé de formaliser un accord sur l’accès bancaire des diplomates des deux pays, malgré les sanctions américaines à l’encontre de la Russie, selon la même source.- 50 dollars -Née en 1991, Ksenia Karelina, qui se présente comme esthéticienne sur Instagram, avait été arrêtée alors qu’elle rendait visite à sa famille en Russie.Selon la justice russe, l’argent qu’elle était accusée d’avoir versé à une organisation ukrainienne avait servi à “l’achat d’équipement médical, d’armes et de munitions par les forces armées ukrainiennes”.Mme Karelina, qui vit en Californie, a toujours rejeté les accusations de la justice russe.De son côté, Arthur Petrov, à la double nationalité allemande et russe, était accusé par la justice américaine d’avoir exporté illégalement vers la Russie des composants électroniques pour usage militaire, en violation des sanctions américaines contre Moscou liées au conflit en Ukraine.D’après Washington, M. Petrov possédait une société écran à Chypre, où il avait été interpellé en août 2023 avant d’être extradé aux Etats-Unis.Mi-février, après un premier appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump, Kalob Wayne Byers, un Américain arrêté à un aéroport moscovite pour avoir transporté des friandises au cannabis, avait été libéré, apparemment sans contrepartie.Début février, Washington et Moscou avaient échangé l’enseignant américain Marc Fogel contre un expert russe en informatique, Alexander Vinnik.Plusieurs Américains restent incarcérés en Russie, Washington dénonçant des “prises d’otages” pour obtenir la libération de Russes — dont des espions présumés — emprisonnés en Occident.La porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, a en particulier exhorté Moscou “à libérer Stephen Hubbard”, un Américain septuagénaire détenu depuis trois ans et accusé d’avoir été un “mercenaire” au service de l’Ukraine.

Second échange de prisonniers entre Moscou et Washington, nouveau signe de réchauffement

Washington et Moscou ont bouclé jeudi leur second échange de prisonniers depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, nouveau signe du réchauffement des relations entre les deux puissances amorcé par les Etats-Unis.Cet échange survient alors que des nouvelles discussions russo-américaines se sont tenues à Istanbul.La Russo-Américaine Ksenia Karelina est arrivée par avion sur la base militaire Andrews, en banlieue de Washington, vers 23H00 (03H00 GMT vendredi) accueillie par son compagnon Chris van Heerden, un boxeur sud-africain qui l’a applaudie en lui souhaitant “bienvenue à la maison”, avant de l’embrasser.Condamnée à 12 ans de prison pour “trahison” en Russie en 2024 pour avoir donné 50 dollars à une association ukrainienne, la femme de 33 ans a été échangée à Abou Dhabi contre le Germano-Russe Arthur Petrov. Ce dernier était accusé par la justice américaine d’avoir soutenu l’effort de guerre russe en Ukraine en exportant illégalement des composants électroniques.Le président Donald Trump s’est félicité jeudi de cet échange. “Elle est maintenant sortie et c’est une bonne chose”, a-t-il déclaré à l’issue de la réunion de son Conseil des ministres.”Nous espérons que nous serons en mesure de conclure un accord relativement rapidement avec la Russie et l’Ukraine pour mettre fin aux combats. Cela n’a pas de sens”, a-t-il ajouté.L’avocat de Ksenia Karelina, Mikhail Mouchaïlov, avait d’abord annoncé “l’échange”. Puis les services de sécurité russe FSB avaient confirmé, dans un communiqué cité par les agences russes, que “le citoyen russe Arthur Petrov est de retour à la maison” après avoir “été échangé contre la citoyenne américaine Ksenia Karelina”.Le FSB avait diffusé une vidéo montrant les deux anciens détenus grimpant dans des avions.- “Désescalade” -Cet échange a été négocié par le directeur de la CIA John Ratcliffe et un haut responsable du Renseignement russe.”Bien que nous soyons déçus que d’autres Américains soient toujours détenus à tort en Russie, nous considérons cet échange comme une étape positive et nous continuerons à Å“uvrer pour leur libération”, a déclaré un porte-parole de la CIA.C’est le second échange depuis le retour à la Maison Blanche en janvier de Donald Trump, qui a impulsé avec son homologue Vladimir Poutine un rapprochement spectaculaire.Les deux puissances sont convenues d’une remise à plat de leurs relations bilatérales, fortement dégradées par des années de tensions, que l’assaut russe contre l’Ukraine depuis 2022 a exacerbées.Après plusieurs rencontres bilatérales, des pourparlers entre Russes et Américains concernant leurs missions diplomatiques se sont tenus jeudi à Istanbul dans le huis clos du consulat russe.Les Etats-Unis ont renouvelé leurs inquiétudes sur les règles interdisant au personnel local de travailler à leur ambassade à Moscou, selon le département d’Etat.Les parties ont également essayé de formaliser un accord sur l’accès bancaire des diplomates des deux pays, malgré les sanctions américaines à l’encontre de la Russie, selon la même source.- 50 dollars -Née en 1991, Ksenia Karelina, qui se présente comme esthéticienne sur Instagram, avait été arrêtée alors qu’elle rendait visite à sa famille en Russie.Selon la justice russe, l’argent qu’elle était accusée d’avoir versé à une organisation ukrainienne avait servi à “l’achat d’équipement médical, d’armes et de munitions par les forces armées ukrainiennes”.Mme Karelina, qui vit en Californie, a toujours rejeté les accusations de la justice russe.De son côté, Arthur Petrov, à la double nationalité allemande et russe, était accusé par la justice américaine d’avoir exporté illégalement vers la Russie des composants électroniques pour usage militaire, en violation des sanctions américaines contre Moscou liées au conflit en Ukraine.D’après Washington, M. Petrov possédait une société écran à Chypre, où il avait été interpellé en août 2023 avant d’être extradé aux Etats-Unis.Mi-février, après un premier appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump, Kalob Wayne Byers, un Américain arrêté à un aéroport moscovite pour avoir transporté des friandises au cannabis, avait été libéré, apparemment sans contrepartie.Début février, Washington et Moscou avaient échangé l’enseignant américain Marc Fogel contre un expert russe en informatique, Alexander Vinnik.Plusieurs Américains restent incarcérés en Russie, Washington dénonçant des “prises d’otages” pour obtenir la libération de Russes — dont des espions présumés — emprisonnés en Occident.La porte-parole du département d’Etat, Tammy Bruce, a en particulier exhorté Moscou “à libérer Stephen Hubbard”, un Américain septuagénaire détenu depuis trois ans et accusé d’avoir été un “mercenaire” au service de l’Ukraine.

Tourist family, pilot killed in ‘tragic’ NY helicopter crash

Six people including three children were killed after a sightseeing helicopter crashed into the Hudson River in New York on Thursday, sparking a major water rescue operation, authorities said.The crash killed all those onboard the aircraft: the pilot and a family from Spain. Two of the victims were initially taken to a hospital, but later succumbed to their injuries.”At this time, all six victims have been removed from the water. And sadly, all six victims have been pronounced deceased,” Mayor Eric Adams told a briefing, after earlier calling it a “heartbreaking and tragic crash.”Officials have yet to release the identities of the victims, but widespread US media reports identified one of the people aboard the helicopter as Agustin Escobar, a Spanish executive at global technology company Siemens.The chopper’s landing skids were seen protruding from the river beside a tunnel vent as several boats clustered around the impact site. Police from both New York and New Jersey, which is on the opposite side of the river from Manhattan, responded to the scene along with fire department vessels.The NBC4 channel reported that its own helicopter was unable to take off because of weather conditions, with the weather in New York on Thursday gusty under thick cloud cover.A witness told AFP it appeared like the helicopter’s rotor blade “shattered in the sky.” “And after it shattered, then we saw the helicopter just spiral… And then it just crashed into the water just like that,” said fashion designer Belle Angel.The Federal Aviation Administration said in a statement it was Bell 206 helicopter. “The FAA and the National Transportation Safety Board will investigate,” it added.President Donald Trump took to social media to call the crash “terrible.””The footage of the accident is horrendous. God bless the families and friends of the victims,” he wrote on Truth Social.- ‘Heartbreaking’ -The river is a busy shipping channel and the scene of a dramatic 2009 incident when a US Airways jet safely landed in the water. All 155 people on board escaped alive in an event dubbed “Miracle on the Hudson.”The river is as deep as 200 feet (60 meters) at points, and an AFP correspondent saw what appeared to be floatation devices deployed on the helicopter’s skids.The average temperature of the river is 46 degrees Fahrenheit (8 degrees Celsius) at this time of year, according to the US Geological Survey.”Three adults and three children were on board a Bell 206 helicopter that had left from the downtown Skyport at just about 3 pm,” Adams said, adding that the tourists were a family from Spain.Police and fire service (FDNY) divers raced to pull survivors from the wreckage, he said.”NYPD divers pulled four people from the crash site, and FDNY Divers recovered an additional two. Immediate lifesaving measures were undertaken on the vessels at the scene, as well as the adjoining pier,” police commissioner Jessica Tisch said. “Four victims were pronounced dead on scene, and two more were removed to local area hospitals, where, sadly, both succumbed to their injuries.”The chopper took off around 3 pm, flying south before heading up the Manhattan shoreline to the George Washington Bridge, turning back towards the downtown Manhattan heliport, losing control and hitting the water near a Hoboken pier, Tisch said.The police commissioner said the aircraft was operated by New York Helicopter, which did not respond to a request for comment but lists the Bell 206 among its fleet.There have been around 30 helicopter crashes in New York since 1980, Brooklyn Borough President Mark Levine told reporters, calling for tighter restrictions on helicopter traffic in the city.

In skies, as on land, European forces face gaps if US pulls back

Fighter jets from the United States, France, Finland and Germany roar into the skies from a Dutch base as part of NATO’s biggest air exercise this year. The aim: to practice stopping — and then defeating — an enemy attack against the alliance as Russia’s war in Ukraine fuels fears in Europe.But while NATO focuses on the menace from the east, another potential threat is looming from within the alliance. Since returning to office, US President Donald Trump has sowed doubt over Washington’s commitment to underpinning European security and his administration has warned it could move forces away from the continent to deal with challenges elsewhere like China.For now, NATO commanders insist nothing has changed — showcased by the latest drills.”We recently elected a new president, and we’re still trying to figure out the exact policies that they’re going to be coming out with,” General James Hecker, the top US and NATO air commander in Europe, told reporters during the exercises.”I think you’re going to see us hand in hand with the Europeans for quite some time.”But if Trump does decide to withdraw US forces, there are fears that could leave European militaries struggling to plug gaps in key areas as they race to face off against an emboldened Moscow.While attention often centres on the roughly 100,000 US troops currently stationed on the continent, above them in the skies, commanders and experts point to multiple areas where Europe could struggle without Washington.Those include air defences, spy planes and satellites, electronic systems that can jam radar, tankers to refuel jets mid-flight and hulking aircraft used to transport troops.”Hypothetically, if the environment over Taiwan deteriorates, the US is going to look to move key assets” from Europe, said Douglas Barrie from the International Institute for Strategic Studies.- ‘Best equipment’ -European nations have hiked defence spending since Russia’s 2022 full-scale invasion of Ukraine and are set to go even further, under pressure from Trump. But while purchases of the latest US F-35 fighter jets have risen in recent years — acquiring systems in which Europe lags will be costly and time-consuming.”It would take three to five years for some systems, five to 10 years for others, depending on where you wanted to spend your money,” Barrie said. Not to mention assets such as satellite systems and strategic nuclear bombers that would take decades to replace — if they can ever really be substituted.Doubts over Trump’s reliability have also fuelled questions about whether Europe should keep buying equipment from the United States.Worries he could hobble F-35s by refusing software updates or spare parts have led several countries to reconsider purchases — and prompted renewed calls from the likes of France to cut reliance on Washington.”This is a real opportunity for Europe to question its own model and possibly its own dependencies,” said French air force general Laurent Rataud.But while equivalents for much of the equipment do exist in Europe, production times are often long and the continent doesn’t yet produce a fifth-generation stealth jet like the F-35.”It’s of the utmost importance that my women and men have the best equipment,” said Dutch air force chief Andre Steur.”For me it’s less relevant where that kit is built.”- ‘No match’ -Despite gaps in their inventories, NATO’s European members insist they’d be able to handle a fight for the skies against Russia — even without the United States. “We actually have some pretty strong air forces,” Lieutenant Colonel Martin Friis, a Danish officer at NATO’s air command, told AFP.”Some of them maybe have gotten smaller, but the technology, the weapons and the training is, compared to what we see from at least one potential opponent — they’re no match.” During the Cold War, the NATO alliance believed it would have air dominance over the Soviet Union thanks to its technological superiority.As the threat receded after the fall of Communism, air forces often downsized and readapted to new missions in places like Afghanistan, where their opponents lacked firepower.  NATO has closely watched how Moscow failed to gain air superiority in Ukraine against Kyiv’s much smaller force, and learnt its lessons. Commodore Marcel van Egmond, head of the Dutch air combat command, said he is confident that European countries would have the upper hand over Russia — at least in the early days of any conflict. “But we need help for the longer fight, maybe from the US,” he told AFP. “The long-term sustainment, in terms of capacity that we have, might be a challenge.”