Washington va appliquer au 1er août des surtaxes douanières aux pays récalcitrants

L’administration américaine compte appliquer à partir du 1er août les vastes droits de douane annoncés début avril, puis rapidement suspendus le temps de négocier avec l’ensemble des pays mais, à quelques jours de la date butoir, seuls deux accords ont officiellement été conclus.Le ministre américain du Trésor, Scott Bessent, a déclaré dimanche matin que faute d’accord avec Washington dans les prochains jours, les droits de douane — pouvant atteindre 50% — entreraient en vigueur le 1er août.Le 9 juillet avait auparavant été fixé comme date butoir, jusqu’à ce que le président Donald Trump dise vendredi, sans développer, que les pays concernés ne commenceraient à payer qu’à partir du 1er août.”Le président Trump va envoyer des courriers à certains de nos partenaires commerciaux disant que s’ils ne font pas avancer les choses alors, le 1er août, ils retourneront, tel un boomerang, au niveau des droits de douane du 2 avril”, a expliqué M. Bessent, sur la chaîne CNN.Il a expliqué qu’une centaine de lettres allaient être envoyées “à des petits pays avec lesquels nous ne commerçons pas beaucoup”, mais que l’administration “se concentrait” sur les “18 importantes relations commerciales qui représentent 95% de notre déficit” commercial.Le président américain a annoncé que les premières lettres seront envoyées lundi à 16H00 GMT.Interrogé dimanche en fin d’après-midi par des journalistes, Donald Trump a expliqué que “douze, peut-être quinze lettres” allaient être envoyées dès lundi, puis d’autres les jours suivants.”Et nous avons aussi conclu des accords”, a-t-il affirmé, sans autre détail. “Je pense que nous allons avoir la plupart des pays d’ici au 9 juillet, soit avec un courrier soit avec un accord”.A ses côtés, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a confirmé que les surtaxes douanières entreraient en vigueur au 1er août “mais le président est en train de déterminer en ce moment les taux et les accords”.A ce stade, deux accords ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam.M. Bessent a anticipé, face à l’approche de l’échéance, “plusieurs annonces importantes dans les prochains jours” malgré “beaucoup de résistance en face”.S’exprimant peu après sur CBS, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a également affirmé qu’il allait “y avoir des accords” — peut-être de “dernière minute” — mais sans avancer de nombre.”Je ne suis pas impliqué dans les détails des discussions, mais j’entends de bonnes choses sur les négociations avec l’Europe” et “avec l’Inde”, a-t-il dit.- “Maximum de pression” -“La stratégie (américaine) est d’appliquer un maximum de pression”, a expliqué M. Bessent, citant en exemple l’Union européenne.”L’Union européenne a été très lente à venir à la table des négociations jusqu’à ce que (…) le président Trump menace de 50% de droits de douane”, a déclaré le ministre. “Dans les heures qui ont suivi, cinq dirigeants européens l’ont appelé et Ursula von der Leyen, la cheffe de l’UE, était au téléphone”.”L’UE fait de très bons progrès”, a-t-il noté.Le ministre français de l’Economie, Eric Lombard, a dit samedi espérer un accord “ce weekend”, estimant que, à défaut, l’UE devrait répondre avec “plus de vigueur”.Le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a affirmé dimanche qu’il ne “transigerait pas facilement” dans les négociations avec Washington.Réunis au Brésil, les Brics ont pour leur part exprimé leurs “sérieuses préoccupations” face à des droits de douane “unilatéraux”.Donald Trump a menacé dimanche d’imposer 10% de droits de douane supplémentaires aux pays qui “s’alignent” sur les Brics, un groupe de dix grands pays émergents.”Tout pays s’alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n’y aura pas d’exception à cette politique”, a-t-il écrit sur la plateforme Truth Social, sans plus de précisions.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane une arme politique.Ces derniers pourraient varier d’un pays à l’autre, de la Chine à l’Union européenne, d’une fourchette de 10% à 20% à une autre, bien plus élevée, de 60% à 70%, a mis en garde le président américain.Des taxes qui suscitent des craintes concernant leur impact sur l’économie américaine et le commerce mondial.Interrogé à propos du risque d’inflation dimanche sur Fox News, Scott Bessent a répondu qu’il fallait distinguer “l’inflation et les ajustements ponctuels des prix”.”L’inflation est un phénomène monétaire généralisé. Ce n’est pas ce que nous allons observer. Et, jusqu’à présent, nous n’avons même pas constaté les ajustements ponctuels des prix”, a-t-il souligné.

Washington va appliquer au 1er août des surtaxes douanières aux pays récalcitrants

L’administration américaine compte appliquer à partir du 1er août les vastes droits de douane annoncés début avril, puis rapidement suspendus le temps de négocier avec l’ensemble des pays mais, à quelques jours de la date butoir, seuls deux accords ont officiellement été conclus.Le ministre américain du Trésor, Scott Bessent, a déclaré dimanche matin que faute d’accord avec Washington dans les prochains jours, les droits de douane — pouvant atteindre 50% — entreraient en vigueur le 1er août.Le 9 juillet avait auparavant été fixé comme date butoir, jusqu’à ce que le président Donald Trump dise vendredi, sans développer, que les pays concernés ne commenceraient à payer qu’à partir du 1er août.”Le président Trump va envoyer des courriers à certains de nos partenaires commerciaux disant que s’ils ne font pas avancer les choses alors, le 1er août, ils retourneront, tel un boomerang, au niveau des droits de douane du 2 avril”, a expliqué M. Bessent, sur la chaîne CNN.Il a expliqué qu’une centaine de lettres allaient être envoyées “à des petits pays avec lesquels nous ne commerçons pas beaucoup”, mais que l’administration “se concentrait” sur les “18 importantes relations commerciales qui représentent 95% de notre déficit” commercial.Le président américain a annoncé que les premières lettres seront envoyées lundi à 16H00 GMT.Interrogé dimanche en fin d’après-midi par des journalistes, Donald Trump a expliqué que “douze, peut-être quinze lettres” allaient être envoyées dès lundi, puis d’autres les jours suivants.”Et nous avons aussi conclu des accords”, a-t-il affirmé, sans autre détail. “Je pense que nous allons avoir la plupart des pays d’ici au 9 juillet, soit avec un courrier soit avec un accord”.A ses côtés, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a confirmé que les surtaxes douanières entreraient en vigueur au 1er août “mais le président est en train de déterminer en ce moment les taux et les accords”.A ce stade, deux accords ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam.M. Bessent a anticipé, face à l’approche de l’échéance, “plusieurs annonces importantes dans les prochains jours” malgré “beaucoup de résistance en face”.S’exprimant peu après sur CBS, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a également affirmé qu’il allait “y avoir des accords” — peut-être de “dernière minute” — mais sans avancer de nombre.”Je ne suis pas impliqué dans les détails des discussions, mais j’entends de bonnes choses sur les négociations avec l’Europe” et “avec l’Inde”, a-t-il dit.- “Maximum de pression” -“La stratégie (américaine) est d’appliquer un maximum de pression”, a expliqué M. Bessent, citant en exemple l’Union européenne.”L’Union européenne a été très lente à venir à la table des négociations jusqu’à ce que (…) le président Trump menace de 50% de droits de douane”, a déclaré le ministre. “Dans les heures qui ont suivi, cinq dirigeants européens l’ont appelé et Ursula von der Leyen, la cheffe de l’UE, était au téléphone”.”L’UE fait de très bons progrès”, a-t-il noté.Le ministre français de l’Economie, Eric Lombard, a dit samedi espérer un accord “ce weekend”, estimant que, à défaut, l’UE devrait répondre avec “plus de vigueur”.Le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a affirmé dimanche qu’il ne “transigerait pas facilement” dans les négociations avec Washington.Réunis au Brésil, les Brics ont pour leur part exprimé leurs “sérieuses préoccupations” face à des droits de douane “unilatéraux”.Donald Trump a menacé dimanche d’imposer 10% de droits de douane supplémentaires aux pays qui “s’alignent” sur les Brics, un groupe de dix grands pays émergents.”Tout pays s’alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n’y aura pas d’exception à cette politique”, a-t-il écrit sur la plateforme Truth Social, sans plus de précisions.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane une arme politique.Ces derniers pourraient varier d’un pays à l’autre, de la Chine à l’Union européenne, d’une fourchette de 10% à 20% à une autre, bien plus élevée, de 60% à 70%, a mis en garde le président américain.Des taxes qui suscitent des craintes concernant leur impact sur l’économie américaine et le commerce mondial.Interrogé à propos du risque d’inflation dimanche sur Fox News, Scott Bessent a répondu qu’il fallait distinguer “l’inflation et les ajustements ponctuels des prix”.”L’inflation est un phénomène monétaire généralisé. Ce n’est pas ce que nous allons observer. Et, jusqu’à présent, nous n’avons même pas constaté les ajustements ponctuels des prix”, a-t-il souligné.

Washington va appliquer au 1er août des surtaxes douanières aux pays récalcitrants

L’administration américaine compte appliquer à partir du 1er août les vastes droits de douane annoncés début avril, puis rapidement suspendus le temps de négocier avec l’ensemble des pays mais, à quelques jours de la date butoir, seuls deux accords ont officiellement été conclus.Le ministre américain du Trésor, Scott Bessent, a déclaré dimanche matin que faute d’accord avec Washington dans les prochains jours, les droits de douane — pouvant atteindre 50% — entreraient en vigueur le 1er août.Le 9 juillet avait auparavant été fixé comme date butoir, jusqu’à ce que le président Donald Trump dise vendredi, sans développer, que les pays concernés ne commenceraient à payer qu’à partir du 1er août.”Le président Trump va envoyer des courriers à certains de nos partenaires commerciaux disant que s’ils ne font pas avancer les choses alors, le 1er août, ils retourneront, tel un boomerang, au niveau des droits de douane du 2 avril”, a expliqué M. Bessent, sur la chaîne CNN.Il a expliqué qu’une centaine de lettres allaient être envoyées “à des petits pays avec lesquels nous ne commerçons pas beaucoup”, mais que l’administration “se concentrait” sur les “18 importantes relations commerciales qui représentent 95% de notre déficit” commercial.Le président américain a annoncé que les premières lettres seront envoyées lundi à 16H00 GMT.Interrogé dimanche en fin d’après-midi par des journalistes, Donald Trump a expliqué que “douze, peut-être quinze lettres” allaient être envoyées dès lundi, puis d’autres les jours suivants.”Et nous avons aussi conclu des accords”, a-t-il affirmé, sans autre détail. “Je pense que nous allons avoir la plupart des pays d’ici au 9 juillet, soit avec un courrier soit avec un accord”.A ses côtés, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a confirmé que les surtaxes douanières entreraient en vigueur au 1er août “mais le président est en train de déterminer en ce moment les taux et les accords”.A ce stade, deux accords ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam.M. Bessent a anticipé, face à l’approche de l’échéance, “plusieurs annonces importantes dans les prochains jours” malgré “beaucoup de résistance en face”.S’exprimant peu après sur CBS, le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a également affirmé qu’il allait “y avoir des accords” — peut-être de “dernière minute” — mais sans avancer de nombre.”Je ne suis pas impliqué dans les détails des discussions, mais j’entends de bonnes choses sur les négociations avec l’Europe” et “avec l’Inde”, a-t-il dit.- “Maximum de pression” -“La stratégie (américaine) est d’appliquer un maximum de pression”, a expliqué M. Bessent, citant en exemple l’Union européenne.”L’Union européenne a été très lente à venir à la table des négociations jusqu’à ce que (…) le président Trump menace de 50% de droits de douane”, a déclaré le ministre. “Dans les heures qui ont suivi, cinq dirigeants européens l’ont appelé et Ursula von der Leyen, la cheffe de l’UE, était au téléphone”.”L’UE fait de très bons progrès”, a-t-il noté.Le ministre français de l’Economie, Eric Lombard, a dit samedi espérer un accord “ce weekend”, estimant que, à défaut, l’UE devrait répondre avec “plus de vigueur”.Le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, a affirmé dimanche qu’il ne “transigerait pas facilement” dans les négociations avec Washington.Réunis au Brésil, les Brics ont pour leur part exprimé leurs “sérieuses préoccupations” face à des droits de douane “unilatéraux”.Donald Trump a menacé dimanche d’imposer 10% de droits de douane supplémentaires aux pays qui “s’alignent” sur les Brics, un groupe de dix grands pays émergents.”Tout pays s’alignant sur les politiques anti-américaines des Brics se verra appliquer un droit de douane SUPPLEMENTAIRE de 10%. Il n’y aura pas d’exception à cette politique”, a-t-il écrit sur la plateforme Truth Social, sans plus de précisions.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a fait des droits de douane une arme politique.Ces derniers pourraient varier d’un pays à l’autre, de la Chine à l’Union européenne, d’une fourchette de 10% à 20% à une autre, bien plus élevée, de 60% à 70%, a mis en garde le président américain.Des taxes qui suscitent des craintes concernant leur impact sur l’économie américaine et le commerce mondial.Interrogé à propos du risque d’inflation dimanche sur Fox News, Scott Bessent a répondu qu’il fallait distinguer “l’inflation et les ajustements ponctuels des prix”.”L’inflation est un phénomène monétaire généralisé. Ce n’est pas ce que nous allons observer. Et, jusqu’à présent, nous n’avons même pas constaté les ajustements ponctuels des prix”, a-t-il souligné.

Foot: le Mexique bat les Etats-Unis et remporte sa 10e Gold Cup

Le Mexique, tenant du titre, a battu les Etats-Unis (2-1) dimanche à Houston et remporté la dixième Gold Cup de son histoire, un record dans cette compétition régionale.Une tête validée par la VAR du milieu de West Ham et capitaine Edson Alvarez (77e), désigné meilleur joueur du tournoi, a scellé la victoire des Mexicains face à une équipe américaine inexpérimentée et handicapée par l’absence de plusieurs cadres.Ce sont pourtant les hommes de Mauricio Pochettino qui avait ouvert le score dès la 4e minute grâce à une tête de Chris Richards, le défenseur central de Crystal Palace.C’était l’une des seules actions dangereuses des Américains dans une première mi-temps dominée par la “Tri”, qui a égalisé peu avant la demi-heure de jeu par le vétéran (34 ans) Raul Jimenez, lancé en profondeur par Marcel Ruiz (27e).L’attaquant de Fulham, auteur du but de la qualification en finale contre le Honduras (1-0), a ensuite rendu hommage au Portugais Diogo Jota avec un maillot floqué du N.20 et de son nom. Son ancien coéquipier à Wolverhampton est décédé avec son frère dans un accident de la route la semaine dernière en Espagne.”Il a été un coéquipier génial durant deux années chez les Wolves” entre 2018 et 2020, a expliqué Raul Jimenez après le match. “On se voyait souvent, on a partagé des moments merveilleux là-bas et on faisait partie des joueurs clés dans les bons résultats des Wolves” avec une promotion en Premier League. “C’est très dur d’apprendre cette nouvelle de quelqu’un qui était si proche et un très bon ami”, a ajouté l’avant-centre.Après sept minutes de temps additionnel, le Mexique a pu soulever le trophée pour la 10e fois, un record dans le tournoi annuel mettant aux prises les meilleures équipes des pays de la Concacaf (Amérique du Nord, centrale et Caraïbes). Cette finale, disputée devant quelque 71.000 spectateurs au NRG Stadium de Houston, était la huitième entre les deux pays rivaux et co-organisateurs, avec le Canada, de la Coupe du monde 2026. Les Etats-Unis ont remporté sept fois la Gold Cup.

Trump hosts Netanyahu, hopes for Israel-Hamas deal ‘this week’

Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu will meet Monday US President Donald Trump, who expressed hope for a “deal this week” between Israel and Hamas that sees hostages released from the Gaza Strip.Indirect negotiations between Israel and Hamas began on Sunday evening in Doha, aiming to broker a ceasefire and reach an agreement on the release of hostages in exchange for Palestinian prisoners.Trump said Sunday there was a “good chance” of reaching an agreement.”We’ve gotten a lot of the hostages out, but pertaining to the remaining hostages, quite a few of them will be coming out,” he told journalists.Netanyahu, speaking before boarding his flight to Washington on Sunday, said his meeting with Trump could “definitely help advance this” deal.The US president is pushing for a truce in the Gaza Strip, plunged into a humanitarian crisis after nearly two years of war.Netanyahu said he dispatched the team to Doha with “clear instructions” to reach an agreement “under the conditions that we have agreed to.”He previously said Hamas’s response to a draft US-backed ceasefire proposal, conveyed through Qatari and Egyptian mediators, contained “unacceptable” demands.- ‘Important mission’ -Two Palestinian sources close to the discussions told AFP the proposal included a 60-day truce, during which Hamas would release 10 living hostages and several bodies in exchange for Palestinians detained by Israel.However, they said, the group was also demanding certain conditions for Israel’s withdrawal, guarantees against a resumption of fighting during negotiations, and the return of the UN-led aid distribution system.Netanyahu has an “important mission” in Washington, “advancing a deal to bring all our hostages home,” said Israeli President Isaac Herzog after meeting him Sunday.Trump is not scheduled to meet the Israeli premier until 6:30 pm (2230 GMT) Monday, the White House said, without the usual presence of journalists.Of the 251 hostages taken by Palestinian militants during the 2023 attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.Since Hamas’s October 2023 attack sparked the massive Israeli offensive in Gaza, mediators have brokered two temporary halts in the fighting. They have seen hostages freed in exchange for some of the thousands of Palestinian prisoners in Israeli custody.Recent efforts to broker a new truce have repeatedly failed, with the primary point of contention being Israel’s rejection of Hamas’s demand for a lasting ceasefire.- ‘Enough blood’ -In Gaza, the territory’s civil defense agency reported 26 people killed by Israeli forces on Sunday, 10 of them in a strike in Gaza City’s Sheikh Radwan neighborhood.”We are losing young people, families and children every day, and this must stop now,” Sheikh Radwan resident Osama al-Hanawi told AFP. “Enough blood has been shed.”Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defense agency.Contacted by AFP, the Israeli military said it could not comment on specific strikes without precise coordinates.- Hundreds killed seeking aid -The war has created dire humanitarian conditions for the more than two million people in the Gaza Strip.A US- and Israel-backed group, the Gaza Humanitarian Foundation (GHF), took the lead in food distribution in the territory in late May, when Israel partially lifted a more than two-month blockade on aid deliveries.But its operations have had a chaotic rollout, with repeated reports of aid seekers killed near its facilities while awaiting rations. UN agencies and major aid groups have refused to cooperate with the GHF over concerns it was designed to cater to Israeli military objectives.The UN human rights office said last week that more than 500 people have been killed waiting to access food from GHF distribution points.The Gaza health ministry on Sunday placed that toll even higher, at 751 killed.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 57,418 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers the figures reliable.burs/smw/tc/rsc

L’augmentation des indemnités des élus locaux débattue à l’Assemblée lundi

Les députés s’emparent lundi d’un texte entendant encourager l’engagement des élus locaux, avec dès l’entame des discussions un débat qui s’annonce nourri sur l’augmentation des indemnités des maires et adjoints au maire, que le gouvernement veut contenir pour des raisons budgétaires.Le texte, très attendu à l’approche des élections municipales, et alors que de nombreux maires jettent l’éponge en cours de route, propose une panoplie de mesures parfois techniques pour accompagner les vocations, avant, pendant et à l’issue du mandat: maintien de la rémunération pendant un congé maternité, extension de la prise en charge des frais juridiques pour les élus non chargés de fonctions exécutives, définition plus restrictive de la prise illégale d’intérêts…Selon une étude du centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) en partenariat avec l’Association des maires de France (AMF) publiée en juin, 2.189 maires ont démissionné de leurs fonctions entre juillet 2020 et mars 2025, soit environ 6% des maires, un “phénomène sans précédent” selon l’institut.Adoptée en première lecture au Sénat en mars 2024, la proposition de loi “créant un statut de l’élu local”, dont l’examen avait été retardé par la dissolution, va occuper les débats de la dernière semaine de la session parlementaire extraordinaire, théoriquement jusqu’à vendredi.- Modulation -Elle propose en premier lieu une augmentation de 10% du plafond de l’indemnité des maires, qui varie de 1.048,2 euros brut mensuel pour les villes de moins de 500 habitants à 5.960,3 euros pour celles de plus de 100.000.Mais le gouvernement a déposé vendredi un amendement qui propose de limiter la hausse aux villes de moins de 20.000 habitants, avec un pourcentage de revalorisation décroissant (de 8 à 4%).”Il convient de limiter l’aggravation des charges pesant sur les budgets locaux”, souligne dans l’exposé des motifs le gouvernement, qui rappelle également que la loi “Engagement et Proximité” de 2019 a déjà permis d’augmenter les indemnités de fonction des maires et adjoints des trois premières strates (jusqu’à moins de 3.500 habitants).La hausse ainsi reformatée représenterait une charge de 41,3 millions d’euros pour les collectivités, contre 65 maximum dans la version actuelle.Dans un état d’esprit similaire, un autre amendement prévoit de limiter la hausse prévue pour les adjoints, avec un coût estimé à 61,5 millions, au lieu de 112 maximum.Au cours des débats en commission, plusieurs députés s’étaient exprimés en faveur d’une augmentation dégressive, dont la députée MoDem Blandine Brocard, soulignant que les maires des villes de plus de 100.000 habitants verraient leurs indemnités augmenter de plus de 600 euros brut, “quand les agents, eux, devront attendre une revalorisation du point d’indice”.- Congé électif -Le texte entend par ailleurs faciliter la conciliation entre l’exercice du mandat et celui d’une activité professionnelle. Ainsi, il propose de doubler la durée du “congé électif” pour les candidats têtes de liste aux élections locales, le portant à 20 jours.Il crée un statut de “l’élu étudiant” – alors que ces derniers représentent 0,69% des élus, contre 4,5% de la population -, avec des dispositions concernant le remboursement des frais engagés ou l’aménagement de la scolarité.La réinsertion professionnelle post-mandat fait aussi l’objet de nombreuses mesures, comme la création d’une “certification professionnelle” adaptée au parcours des élus locaux.Les plaintes de la maire écologiste de Poitiers Léonore Moncond’huy, qui avait dénoncé une perte de revenus lors d’un congé de maternité à venir, avaient influé sur les débats au Sénat. Les sénateurs, soutenus par le gouvernement, avaient approuvé le maintien du revenu des maires enceintes.Un article prévoit aussi une obligation de déclaration des dons de plus de 150 euros.

L’augmentation des indemnités des élus locaux débattue à l’Assemblée lundi

Les députés s’emparent lundi d’un texte entendant encourager l’engagement des élus locaux, avec dès l’entame des discussions un débat qui s’annonce nourri sur l’augmentation des indemnités des maires et adjoints au maire, que le gouvernement veut contenir pour des raisons budgétaires.Le texte, très attendu à l’approche des élections municipales, et alors que de nombreux maires jettent l’éponge en cours de route, propose une panoplie de mesures parfois techniques pour accompagner les vocations, avant, pendant et à l’issue du mandat: maintien de la rémunération pendant un congé maternité, extension de la prise en charge des frais juridiques pour les élus non chargés de fonctions exécutives, définition plus restrictive de la prise illégale d’intérêts…Selon une étude du centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) en partenariat avec l’Association des maires de France (AMF) publiée en juin, 2.189 maires ont démissionné de leurs fonctions entre juillet 2020 et mars 2025, soit environ 6% des maires, un “phénomène sans précédent” selon l’institut.Adoptée en première lecture au Sénat en mars 2024, la proposition de loi “créant un statut de l’élu local”, dont l’examen avait été retardé par la dissolution, va occuper les débats de la dernière semaine de la session parlementaire extraordinaire, théoriquement jusqu’à vendredi.- Modulation -Elle propose en premier lieu une augmentation de 10% du plafond de l’indemnité des maires, qui varie de 1.048,2 euros brut mensuel pour les villes de moins de 500 habitants à 5.960,3 euros pour celles de plus de 100.000.Mais le gouvernement a déposé vendredi un amendement qui propose de limiter la hausse aux villes de moins de 20.000 habitants, avec un pourcentage de revalorisation décroissant (de 8 à 4%).”Il convient de limiter l’aggravation des charges pesant sur les budgets locaux”, souligne dans l’exposé des motifs le gouvernement, qui rappelle également que la loi “Engagement et Proximité” de 2019 a déjà permis d’augmenter les indemnités de fonction des maires et adjoints des trois premières strates (jusqu’à moins de 3.500 habitants).La hausse ainsi reformatée représenterait une charge de 41,3 millions d’euros pour les collectivités, contre 65 maximum dans la version actuelle.Dans un état d’esprit similaire, un autre amendement prévoit de limiter la hausse prévue pour les adjoints, avec un coût estimé à 61,5 millions, au lieu de 112 maximum.Au cours des débats en commission, plusieurs députés s’étaient exprimés en faveur d’une augmentation dégressive, dont la députée MoDem Blandine Brocard, soulignant que les maires des villes de plus de 100.000 habitants verraient leurs indemnités augmenter de plus de 600 euros brut, “quand les agents, eux, devront attendre une revalorisation du point d’indice”.- Congé électif -Le texte entend par ailleurs faciliter la conciliation entre l’exercice du mandat et celui d’une activité professionnelle. Ainsi, il propose de doubler la durée du “congé électif” pour les candidats têtes de liste aux élections locales, le portant à 20 jours.Il crée un statut de “l’élu étudiant” – alors que ces derniers représentent 0,69% des élus, contre 4,5% de la population -, avec des dispositions concernant le remboursement des frais engagés ou l’aménagement de la scolarité.La réinsertion professionnelle post-mandat fait aussi l’objet de nombreuses mesures, comme la création d’une “certification professionnelle” adaptée au parcours des élus locaux.Les plaintes de la maire écologiste de Poitiers Léonore Moncond’huy, qui avait dénoncé une perte de revenus lors d’un congé de maternité à venir, avaient influé sur les débats au Sénat. Les sénateurs, soutenus par le gouvernement, avaient approuvé le maintien du revenu des maires enceintes.Un article prévoit aussi une obligation de déclaration des dons de plus de 150 euros.

L’augmentation des indemnités des élus locaux débattue à l’Assemblée lundi

Les députés s’emparent lundi d’un texte entendant encourager l’engagement des élus locaux, avec dès l’entame des discussions un débat qui s’annonce nourri sur l’augmentation des indemnités des maires et adjoints au maire, que le gouvernement veut contenir pour des raisons budgétaires.Le texte, très attendu à l’approche des élections municipales, et alors que de nombreux maires jettent l’éponge en cours de route, propose une panoplie de mesures parfois techniques pour accompagner les vocations, avant, pendant et à l’issue du mandat: maintien de la rémunération pendant un congé maternité, extension de la prise en charge des frais juridiques pour les élus non chargés de fonctions exécutives, définition plus restrictive de la prise illégale d’intérêts…Selon une étude du centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) en partenariat avec l’Association des maires de France (AMF) publiée en juin, 2.189 maires ont démissionné de leurs fonctions entre juillet 2020 et mars 2025, soit environ 6% des maires, un “phénomène sans précédent” selon l’institut.Adoptée en première lecture au Sénat en mars 2024, la proposition de loi “créant un statut de l’élu local”, dont l’examen avait été retardé par la dissolution, va occuper les débats de la dernière semaine de la session parlementaire extraordinaire, théoriquement jusqu’à vendredi.- Modulation -Elle propose en premier lieu une augmentation de 10% du plafond de l’indemnité des maires, qui varie de 1.048,2 euros brut mensuel pour les villes de moins de 500 habitants à 5.960,3 euros pour celles de plus de 100.000.Mais le gouvernement a déposé vendredi un amendement qui propose de limiter la hausse aux villes de moins de 20.000 habitants, avec un pourcentage de revalorisation décroissant (de 8 à 4%).”Il convient de limiter l’aggravation des charges pesant sur les budgets locaux”, souligne dans l’exposé des motifs le gouvernement, qui rappelle également que la loi “Engagement et Proximité” de 2019 a déjà permis d’augmenter les indemnités de fonction des maires et adjoints des trois premières strates (jusqu’à moins de 3.500 habitants).La hausse ainsi reformatée représenterait une charge de 41,3 millions d’euros pour les collectivités, contre 65 maximum dans la version actuelle.Dans un état d’esprit similaire, un autre amendement prévoit de limiter la hausse prévue pour les adjoints, avec un coût estimé à 61,5 millions, au lieu de 112 maximum.Au cours des débats en commission, plusieurs députés s’étaient exprimés en faveur d’une augmentation dégressive, dont la députée MoDem Blandine Brocard, soulignant que les maires des villes de plus de 100.000 habitants verraient leurs indemnités augmenter de plus de 600 euros brut, “quand les agents, eux, devront attendre une revalorisation du point d’indice”.- Congé électif -Le texte entend par ailleurs faciliter la conciliation entre l’exercice du mandat et celui d’une activité professionnelle. Ainsi, il propose de doubler la durée du “congé électif” pour les candidats têtes de liste aux élections locales, le portant à 20 jours.Il crée un statut de “l’élu étudiant” – alors que ces derniers représentent 0,69% des élus, contre 4,5% de la population -, avec des dispositions concernant le remboursement des frais engagés ou l’aménagement de la scolarité.La réinsertion professionnelle post-mandat fait aussi l’objet de nombreuses mesures, comme la création d’une “certification professionnelle” adaptée au parcours des élus locaux.Les plaintes de la maire écologiste de Poitiers Léonore Moncond’huy, qui avait dénoncé une perte de revenus lors d’un congé de maternité à venir, avaient influé sur les débats au Sénat. Les sénateurs, soutenus par le gouvernement, avaient approuvé le maintien du revenu des maires enceintes.Un article prévoit aussi une obligation de déclaration des dons de plus de 150 euros.