Guerre commerciale: Pékin porte à 125% ses surtaxes sur les produits américains

La Chine a annoncé vendredi porter ses surtaxes douanières sur les produits américains à 125%, une nouvelle escalade dans la guerre commerciale qui l’oppose aux Etats-Unis et qui continue de faire tanguer les marchés mondiaux.”L’imposition par les États-Unis de droits de douane anormalement élevés à la Chine constitue une violation grave des règles du commerce international”, a affirmé la Commission des droits de douane du Conseil des affaires d’État, qui déplore une pratique “unilatérale d’intimidation et de coercition”, selon un communiqué publié vendredi par le ministère chinois des Finances.”Comme à ce niveau de tarifs, les produits américains exportés vers la Chine n’ont plus aucune possibilité d’être acceptés sur le marché” chinois, si Washington continue d’augmenter ses droits de douane, “la Chine l’ignorera”, a-t-elle poursuivi.L’incertitude générée par la politique de Donald Trump continue de faire plonger le dollar, qui a touché vendredi un plus bas face à l’euro en plus de trois ans.Les marchés boursiers européens, qui avaient été les seuls à résister jeudi, sont repartis dans le rouge après les annonces de Pékin. A Paris, le CAC 40 reculait de 1,1%, la Bourse de Francfort reculait de 1,6%, celle de Londres de 0,4% et celle de Milan de 1,5% aux alentours de 09H00 GMT.Dans le sillage de New York la veille, l’indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a, lui, terminé la semaine en repli de 2,95%.- “Résister ensemble” -Mercredi, Donald Trump a annoncé le gel pour 90 jours des surtaxes punitives qu’il venait d’imposer à 60 partenaires commerciaux, le temps de boucler des négociations avec Washington.Néanmoins, les Etats-Unis maintiennent depuis début avril des taux planchers de 10% et des surtaxes douanières de 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, notamment contre l’UE.La Chine, elle, a été finalement frappée par une surtaxe monumentale à 145%.Lors d’une rencontre vendredi avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le président chinois Xi Jinping a appelé l’Union européenne à “résister ensemble” face à la guerre commerciale de Donald Trump.”La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international et résister ensemble à toute coercition unilatérale”, a lancé Xi Jinping à Pékin.A l’issue de cette rencontre, le Premier ministre espagnol a indiqué devant la presse que “l’Espagne et l’Europe ont un déficit commercial important avec la Chine que nous devons nous efforcer de rectifier”. Mais “nous ne devons pas laisser les tensions commerciales entraver le potentiel de croissance des relations (…) entre la Chine et l’UE”.- “Très intelligent” -Le président français Emmanuel Macron a prévenu vendredi sur X que le rabaissement des droits de douane américains à 10% était “une pause fragile” et qu'”avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l’Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires”.Dans l’immédiat, l’UE a suspendu sa riposte, ce que Donald Trump a jugé “très intelligent”. Mais si les discussions avec les Etats-Unis échouent, la Commission européenne pourrait taxer les géants américains de la tech, a menacé sa présidente Ursula von der Leyen.”Il existe un large éventail de contre-mesures”, a-t-elle indiqué dans le Financial Times, citant “une taxe sur les revenus publicitaires des services numériques” et le recours à l'”instrument anticoercition”, surnommé “bazooka” et pensé comme un outil de dissuasion. D’autres pays asiatiques – dépendants de leurs exportations vers les Etats-Unis – font profil bas. A l’instar du Vietnam et du Cambodge, producteurs de textiles et membres de l’Association des nations d’Asie du sud-est (Asean), qui a dit qu’elle ne prendrait pas de mesures de rétorsion.Donald Trump s’est montré serein jeudi en jugeant que “la transition aura un coût et posera des problèmes” mais qu’en fin de compte, “ça sera une bonne chose”. Le président américain a encore menacé jeudi soir le Mexique de nouveaux droits de douane.Son ministre des Finances Scott Bessent a affirmé de son côté ne “rien” voir d'”inhabituel aujourd’hui” sur les marchés, alors que des élus démocrates ont estimé que le président républicain les avait peut-être illégalement manipulés en encourageant l’achat d’actions juste avant sa volte-face mercredi.burs-nr-lem/soe/rhl

Guerre commerciale: Pékin porte à 125% ses surtaxes sur les produits américains

La Chine a annoncé vendredi porter ses surtaxes douanières sur les produits américains à 125%, une nouvelle escalade dans la guerre commerciale qui l’oppose aux Etats-Unis et qui continue de faire tanguer les marchés mondiaux.”L’imposition par les États-Unis de droits de douane anormalement élevés à la Chine constitue une violation grave des règles du commerce international”, a affirmé la Commission des droits de douane du Conseil des affaires d’État, qui déplore une pratique “unilatérale d’intimidation et de coercition”, selon un communiqué publié vendredi par le ministère chinois des Finances.”Comme à ce niveau de tarifs, les produits américains exportés vers la Chine n’ont plus aucune possibilité d’être acceptés sur le marché” chinois, si Washington continue d’augmenter ses droits de douane, “la Chine l’ignorera”, a-t-elle poursuivi.L’incertitude générée par la politique de Donald Trump continue de faire plonger le dollar, qui a touché vendredi un plus bas face à l’euro en plus de trois ans.Les marchés boursiers européens, qui avaient été les seuls à résister jeudi, sont repartis dans le rouge après les annonces de Pékin. A Paris, le CAC 40 reculait de 1,1%, la Bourse de Francfort reculait de 1,6%, celle de Londres de 0,4% et celle de Milan de 1,5% aux alentours de 09H00 GMT.Dans le sillage de New York la veille, l’indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a, lui, terminé la semaine en repli de 2,95%.- “Résister ensemble” -Mercredi, Donald Trump a annoncé le gel pour 90 jours des surtaxes punitives qu’il venait d’imposer à 60 partenaires commerciaux, le temps de boucler des négociations avec Washington.Néanmoins, les Etats-Unis maintiennent depuis début avril des taux planchers de 10% et des surtaxes douanières de 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, notamment contre l’UE.La Chine, elle, a été finalement frappée par une surtaxe monumentale à 145%.Lors d’une rencontre vendredi avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le président chinois Xi Jinping a appelé l’Union européenne à “résister ensemble” face à la guerre commerciale de Donald Trump.”La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international et résister ensemble à toute coercition unilatérale”, a lancé Xi Jinping à Pékin.A l’issue de cette rencontre, le Premier ministre espagnol a indiqué devant la presse que “l’Espagne et l’Europe ont un déficit commercial important avec la Chine que nous devons nous efforcer de rectifier”. Mais “nous ne devons pas laisser les tensions commerciales entraver le potentiel de croissance des relations (…) entre la Chine et l’UE”.- “Très intelligent” -Le président français Emmanuel Macron a prévenu vendredi sur X que le rabaissement des droits de douane américains à 10% était “une pause fragile” et qu'”avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l’Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires”.Dans l’immédiat, l’UE a suspendu sa riposte, ce que Donald Trump a jugé “très intelligent”. Mais si les discussions avec les Etats-Unis échouent, la Commission européenne pourrait taxer les géants américains de la tech, a menacé sa présidente Ursula von der Leyen.”Il existe un large éventail de contre-mesures”, a-t-elle indiqué dans le Financial Times, citant “une taxe sur les revenus publicitaires des services numériques” et le recours à l'”instrument anticoercition”, surnommé “bazooka” et pensé comme un outil de dissuasion. D’autres pays asiatiques – dépendants de leurs exportations vers les Etats-Unis – font profil bas. A l’instar du Vietnam et du Cambodge, producteurs de textiles et membres de l’Association des nations d’Asie du sud-est (Asean), qui a dit qu’elle ne prendrait pas de mesures de rétorsion.Donald Trump s’est montré serein jeudi en jugeant que “la transition aura un coût et posera des problèmes” mais qu’en fin de compte, “ça sera une bonne chose”. Le président américain a encore menacé jeudi soir le Mexique de nouveaux droits de douane.Son ministre des Finances Scott Bessent a affirmé de son côté ne “rien” voir d'”inhabituel aujourd’hui” sur les marchés, alors que des élus démocrates ont estimé que le président républicain les avait peut-être illégalement manipulés en encourageant l’achat d’actions juste avant sa volte-face mercredi.burs-nr-lem/soe/rhl

Guerre commerciale: Pékin porte à 125% ses surtaxes sur les produits américains

La Chine a annoncé vendredi porter ses surtaxes douanières sur les produits américains à 125%, une nouvelle escalade dans la guerre commerciale qui l’oppose aux Etats-Unis et qui continue de faire tanguer les marchés mondiaux.”L’imposition par les États-Unis de droits de douane anormalement élevés à la Chine constitue une violation grave des règles du commerce international”, a affirmé la Commission des droits de douane du Conseil des affaires d’État, qui déplore une pratique “unilatérale d’intimidation et de coercition”, selon un communiqué publié vendredi par le ministère chinois des Finances.”Comme à ce niveau de tarifs, les produits américains exportés vers la Chine n’ont plus aucune possibilité d’être acceptés sur le marché” chinois, si Washington continue d’augmenter ses droits de douane, “la Chine l’ignorera”, a-t-elle poursuivi.L’incertitude générée par la politique de Donald Trump continue de faire plonger le dollar, qui a touché vendredi un plus bas face à l’euro en plus de trois ans.Les marchés boursiers européens, qui avaient été les seuls à résister jeudi, sont repartis dans le rouge après les annonces de Pékin. A Paris, le CAC 40 reculait de 1,1%, la Bourse de Francfort reculait de 1,6%, celle de Londres de 0,4% et celle de Milan de 1,5% aux alentours de 09H00 GMT.Dans le sillage de New York la veille, l’indice vedette Nikkei de la Bourse de Tokyo a, lui, terminé la semaine en repli de 2,95%.- “Résister ensemble” -Mercredi, Donald Trump a annoncé le gel pour 90 jours des surtaxes punitives qu’il venait d’imposer à 60 partenaires commerciaux, le temps de boucler des négociations avec Washington.Néanmoins, les Etats-Unis maintiennent depuis début avril des taux planchers de 10% et des surtaxes douanières de 25% sur l’acier, l’aluminium et l’automobile, notamment contre l’UE.La Chine, elle, a été finalement frappée par une surtaxe monumentale à 145%.Lors d’une rencontre vendredi avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le président chinois Xi Jinping a appelé l’Union européenne à “résister ensemble” face à la guerre commerciale de Donald Trump.”La Chine et l’UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l’environnement commercial international et résister ensemble à toute coercition unilatérale”, a lancé Xi Jinping à Pékin.A l’issue de cette rencontre, le Premier ministre espagnol a indiqué devant la presse que “l’Espagne et l’Europe ont un déficit commercial important avec la Chine que nous devons nous efforcer de rectifier”. Mais “nous ne devons pas laisser les tensions commerciales entraver le potentiel de croissance des relations (…) entre la Chine et l’UE”.- “Très intelligent” -Le président français Emmanuel Macron a prévenu vendredi sur X que le rabaissement des droits de douane américains à 10% était “une pause fragile” et qu'”avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l’Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires”.Dans l’immédiat, l’UE a suspendu sa riposte, ce que Donald Trump a jugé “très intelligent”. Mais si les discussions avec les Etats-Unis échouent, la Commission européenne pourrait taxer les géants américains de la tech, a menacé sa présidente Ursula von der Leyen.”Il existe un large éventail de contre-mesures”, a-t-elle indiqué dans le Financial Times, citant “une taxe sur les revenus publicitaires des services numériques” et le recours à l'”instrument anticoercition”, surnommé “bazooka” et pensé comme un outil de dissuasion. D’autres pays asiatiques – dépendants de leurs exportations vers les Etats-Unis – font profil bas. A l’instar du Vietnam et du Cambodge, producteurs de textiles et membres de l’Association des nations d’Asie du sud-est (Asean), qui a dit qu’elle ne prendrait pas de mesures de rétorsion.Donald Trump s’est montré serein jeudi en jugeant que “la transition aura un coût et posera des problèmes” mais qu’en fin de compte, “ça sera une bonne chose”. Le président américain a encore menacé jeudi soir le Mexique de nouveaux droits de douane.Son ministre des Finances Scott Bessent a affirmé de son côté ne “rien” voir d'”inhabituel aujourd’hui” sur les marchés, alors que des élus démocrates ont estimé que le président républicain les avait peut-être illégalement manipulés en encourageant l’achat d’actions juste avant sa volte-face mercredi.burs-nr-lem/soe/rhl

Mohamed Salah: Liverpool’s Egyptian King

A living legend in Liverpool, Mohamed Salah has two more years to burnish his astonishing legacy at Anfield after extending his contract on Friday.In the midst of constant speculation over his future, the 32-year-old has produced one of the great all-time individual seasons to take the Reds to the brink of the Premier League title.The Egyptian has scored 27 goals and provided 17 assists in 31 league appearances to help Arne Slot’s men open up an 11-point lead for with seven games to go.A third player of the year award from both his fellow players and football writers is a formality as Salah’s latest prolific season has propelled him into the debate over who is the greatest player of the Premier League era.Salah’s 184 goals in the English top flight is the joint fifth highest in Premier League history, while he also now sits in the top 10 for assists.He did not arrive at Anfield as a superstar destined for greatness when Liverpool paid Roma £34 million ($44 million) for his services in 2017.As a pacy winger with promise, Salah had hitherto struggled for consistency and end product with a string of European clubs since making the move from his homeland to Swiss side Basel as a 19-year-old.Salah failed to make the grade in his first spell in the Premier League at Chelsea as the Blues discarded him after just 19 games in what proved to be a monumental mistake.A move to Italy, firstly on loan at Fiorentina, before heading to Roma on a permanent basis restored Salah’s reputation to tempt Liverpool into taking a punt on his potential, even if he was not Jurgen Klopp’s first choice.The German manager had wanted his compatriot Julian Brandt instead, but was convinced by the club’s recruitment team and together they rebuilt the Reds into a force of English and European football once more.- Fitness fanatic -Klopp did not take long to be convinced as Salah scored 44 times in a stunning debut season, leading Liverpool to the Champions League final and a top-four Premier League finish.He was quickly christened “The Egyptian King” on Merseyside and soon the trophies began to flow like his goals.Salah left the 2018 Champions League final defeat to Real Madrid in tears after being forced off by a shoulder injury in the first half which also limited the impact he could make for his country at the World Cup finals in Russia a few weeks later.One year on, he scored in the final as Liverpool beat Tottenham 2-0 to deliver the first silverware of the Klopp era.The club’s first Premier League title for 30 years followed in the coronavirus-disrupted 2019/2020 season.The FA Cup, two League Cups and another run to the Champions League final in 2022 underlined Liverpool’s return to serial trophy contenders under Klopp — and with it Salah’s heightened status within the game and further afield.He was named among Time magazine’s 100 most influential people in 2019 in which he was described as an “iconic figure for Egyptians, Scousers and Muslims the world over.”Salah has used that profile to call for greater gender equality in the Arab world and to appeal for humanitarian aid to be allowed into Gaza following an Israeli air bombardment last year.However, he has mostly done his talking on the field.A fitness fanatic, Salah regularly posts images of his workouts on social media which he credits for allowing him to remain among the world’s best despite his advancing age.Klopp’s emotional departure last year was seen by many as the end of an era for this Liverpool side.Instead, in the first season under Dutch coach Slot, Salah has been the catalyst for an unexpected cruise towards the Premier League title.”It’s not a coincidence because the first day I arrived over here, we did a fitness test and he was our fittest player,” said Slot.“So it tells you what his plans were for the season. It also tells you a player that has so many great seasons at a club like this comes back like that tells you a lot about his personality.”

Des milliers d’immigrés latinos déclarés “décédés” par la Sécurité sociale américaine

L’administration de Donald Trump, en lutte contre de prétendues “fraudes” à la Sécurité sociale (SSA), a coupé ses prestations à plus de 6.000 immigrés latino-américains en les déclarant officiellement “décédés”, rapportent jeudi soir des médias.D’après un responsable de la Maison Blanche cité par le Washington Post, le transfert de plus de 6.000 noms d’immigrés, principalement latinos et hispaniques, dans une base de données de personnes “décédées” est censée “mettre la pression sur des immigrés sans-papiers pour qu’ils quittent le pays”.Déclarés “morts”, ces étrangers vont perdre de facto leurs droits à toute prestation et existence sociale aux Etats-Unis, ont expliqué des sources proches du dossier au quotidien américain.Le numéro de sécurité sociale à sept chiffres est une véritable carte d’identité aux Etats-Unis, permettant de travailler, être payé, avoir un compte en banque, louer un logement ou un commerce, déclarer ses impôts et effectuer nombre de démarches administratives.Si bien que des centaines de milliers de clandestins sans visa ni titre de séjour disposent toutefois de ce numéro.Considérés comme “mortes”, ces personnes vont être ainsi contraintes de rompre tout lien avec leur employeur, propriétaire, banque, s’est félicité un responsable auprès du Washington Post.D’après la presse, l’idée a été soufflée par la commission pour l’efficacité gouvernementale (Doge) pilotée par le multimilliardaire Elon Musk en lutte contre la dépense publique.Le New York Times, citant des documents administratifs, affirme qu’un premier groupe 6.300 immigrés, “des criminels condamnés et des terroristes présumés”, ont été placés dans cette base de données de personnes “décédées”.Donald Trump avait invoqué des “fraudes” à la SSA qui seraient liées à “3,5 millions de personnes âgées de 140 à 149 ans”, à “1,3 million de personnes âgées de 150 à 159 ans” et “plus de 130.000 personnes” de “plus de 160 ans”.Le président américain conservateur répète depuis des mois des allégations mensongères, pourtant maintes fois vérifiées et démenties, selon lesquelles la SSA verserait indûment des pensions à des millions de personnes, américaines ou étrangères, mortes depuis des années.

New York: une famille de touristes espagnols tués dans le crash d’un hélicoptère dans l’Hudson

Une famille de cinq touristes espagnols, dont trois enfants, et un pilote ont péri jeudi à New York dans le crash d’un hélicoptère dans le fleuve Hudson, nouvel accident mortel sur fond de trafic incessant dans les airs de la mégapole.Le groupe industriel allemand Siemens a confirmé vendredi à l’AFP qu’il s’agissait d’un de ses responsables, Agustin Escobar, et de sa famille. Ex-patron de Siemens Espagne, M. Escobar chapeautait l’infrastructure ferroviaire chez Siemens Mobility. “Nous sommes profondément attristés par le tragique accident d’hélicoptère dans lequel Agustin Escobar et sa famille ont perdu la vie. Nous présentons nos sincères condoléances à tous leurs proches”, a indiqué l’entreprise dans un communiqué.La femme, identifiée par des médias américains comme Merce Camprubi, était salariée d’une ex-filiale de Siemens, Siemens Energy, selon cette entreprise. “Les six victimes ont été sorties de l’eau. Et malheureusement, elles sont toutes décédées”, avait indiqué jeudi soir le maire de la ville, Eric Adams, lors d’un point presse sur les rives du fleuve, d’où l’on voyait encore des restes de l’appareil.”Les images de l’accident sont horribles”, a écrit Donald Trump, natif de New York, sur son réseau Truth Social, en demandant à “Dieu” de “bénir” les victimes.Le président américain a promis “des annonces” rapides sur les causes de l’accident et assuré que son ministre des Transports, Sean Duffy, et “son équipe talentueuse sont sur le coup”, deux mois après la collision d’un avion de ligne et d’un hélicoptère militaire au-dessus du fleuve Potomac à Washington qui avait fait 67 morts. Quelques jours après cet accident aérien, le pire aux Etats-Unis depuis 2001, le crash d’un petit avion sanitaire à Philadelphie avait fait sept morts.D’après le maire et la police de New York, l’hélicoptère était affrété par l’une des entreprises proposant de survoler New York avec vues spectaculaires sur ses gratte-ciel ou la Statue de la Liberté. Une activité prisée des touristes, mais critiquée pour son bruit et sa pollution.Des images des chaînes d’informations locales ont montré l’hélicoptère Bell 206 perdre des pièces et chuter brutalement dans l’Hudson, qui sépare Manhattan du New Jersey voisin.- 30.000 vols par an -“On a vu un hélicoptère et, comme un petit éclair qui a coupé l’hélice, elle s’est brisée dans le ciel. Une fois l’hélice brisée, nous avons vu l’hélicoptère partir en vrille”, a raconté à l’AFP une témoin du crash, Belle Angel.”C’était incroyable, on se disait que ce n’était pas possible. Et puis il s’est écrasé dans l’eau, comme ça”, a-t-elle ajouté.Plusieurs heures après ce crash, on pouvait apercevoir dépasser de l’eau les patins d’atterrissage de l’hélicoptère, alors que plusieurs bateaux de secours étaient regroupés autour de la zone d’impact avec des dizaines de pompiers sur place, selon un photographe de l’AFP.”Nous avons reçu un appel à 15H17 (19H17 GMT) pour un hélicoptère dans l’eau”, a indiqué à l’AFP un porte-parole des pompiers de New York. Selon la cheffe de la police de New York, Jessica Tisch, l’hélicoptère avait décollé à 14H59 d’un héliport du sud de l’île de Manhattan. Il avait volé plusieurs minutes avant sa chute.Une enquête a été lancée sur les causes du crash, a-t-elle précisé. Le pilote “a signalé par radio qu’il allait atterrir et qu’il avait besoin de carburant”, a déclaré au Telegraph Michael Roth, propriétaire de la société New York Helicopter, qui a organisé le tour. “Il aurait dû mettre environ trois minutes à arriver, mais 20 minutes plus tard, il n’était pas là”, a-t-il ajouté.Cet accident pourrait relancer les questions autour du dense trafic d’hélicoptères d’affaires ou de tourisme à New York. D’après des chiffres cités par le New York Times, 32 personnes sont mortes dans des accidents d’hélicoptère à New York depuis 1977. En 2009, un hélicoptère transportant des touristes italiens avait percuté un petit avion privé, tuant neuf personnes. En 2018, un autre hélicoptère était tombé dans l’East River, un accident qui avait fait cinq morts.New York compte trois héliports, du côté du fleuve Hudson ou du détroit de l’East River qui entourent l’île de Manhattan. Un accord conclu en 2016 entre la mairie de New York et l’un des opérateurs a réduit le nombre de vols touristiques de 60.000 à 30.000 par an et les a confinés dans l’espace aérien des fleuves entourant Manhattan, avec une pause obligatoire le dimanche.Mais avec un prix minimum d’environ 200 dollars pour un vol de 15 à 20 minutes, l’expérience reste attirante pour les touristes.

Angleterre: fin du suspense, Mohamed Salah reste à Liverpool

Il reste! Après des mois de spéculations sur un possible départ, l’attaquant vedette de Liverpool Mohamed Salah a mis fin au suspense en prolongeant son contrat avec les Reds, a annoncé vendredi, ravi, le leader de la Premier League.”C’est super. J’ai passé mes meilleurs années ici. J’y ai joué huit ans, et j’espère aller jusqu’à dix”, a réagi l’Egyptien.Si Liverpool ne précise pas directement la durée du nouveau contrat dans le communiqué, Salah lui-même a vendu la mèche. Sur le site du club, il a souligné que sa femme et ses enfants “étaient très heureux que nous restions deux ans de plus”.L’Egyptien a été l’un des grands artisans du retour de Liverpool sur le toit de l’Europe en 2019, avec la première Ligue des champions remportée en 15 ans. Un an plus tard, il a mené les Reds vers leur premier titre de champion d’Angleterre en 30 ans.Renversé et éliminé par le PSG en huitième de finale de la C1 cette année, Liverpool est en revanche en route vers un 20e titre de champion d’Angleterre, porté une nouvelle fois par sa star égyptienne, déjà auteur de 27 buts en Premier League cette saison. Liverpool a 11 points d’avance sur Arsenal à sept journées de la fin mais vient de refermer, contre Fulham, une série de 26 matches sans défaite.Ailier explosif à la vista sans pareille, Salah a inscrit 32 buts toutes compétitions confondues cette saison et, coéquipier altruiste, a délivré 22 passes décisives.”Il a montré à ce club pendant de nombreuses années à quel point il est précieux”, a déclaré en conférence de presse l’entraîneur néerlandais Arne Slot, arrivé cette saison après les années Jurgen Klopp. “Comme tous nos fans et ses coéquipiers, nous sommes très heureux qu’il ait prolongé de deux ans”. Slot “espère” maintenant que Salah, qui n’a pas marqué lors de six de ses sept dernières sorties, “montrera dimanche (contre West Ham) à quel point il a été important pour nous cette saison”.- “Gagner d’autres trophées” -“Bien sûr, je suis très enthousiaste. Nous avons une grande équipe maintenant”, a déclaré Salah dans le communiqué du club. “Avant aussi, nous avions une grande équipe. Mais j’ai signé parce que je pense que nous avons une chance de gagner d’autres trophées”.Arrivé de l’AS Rome en 2017, Salah a acquis un statut de légende à Liverpool. Avec 243 buts en 394 matches, il est le troisième meilleur buteur de l’histoire du club derrière Ian Rush et Roger Hunt.L’Egyptien aux 103 sélections a également remporté une Coupe d’Angleterre (2022), deux Coupes de la Ligue (2022, 2024) et une Coupe du monde des clubs (2019), parmi ses nombreux trophées glanés sur les bords de la Mersey.Convoité par plusieurs grosses écuries européennes, Salah aurait notamment été ciblé par le Paris SG ou par l’Arabie saoudite, selon certains médias. Le joueur lui-même avait alimenté les spéculations ces derniers mois, exprimant sa frustration sur la tournure des négociations, et déclarant être “probablement plus prêt à partir qu’à rester”.Après Salah, Liverpool espère faire signer une prolongation de contrat à deux autres de ses piliers, le défenseur néerlandais Virgil Van Dijk, 33 ans, et le latéral Trent Alexander-Arnold, 26 ans.