Une frappe américaine tue 11 “narcoterroristes” sur un bateau parti du Venezuela, affirme Trump

Les forces armées américaines ont frappé un “bateau transportant de la drogue” qui venait de quitter le Venezuela, tuant 11 “narcoterroristes, a affirmé mardi Donald Trump, alors que les Etats-Unis ont effectué un déploiement militaire dans les Caraïbes dénoncé par Caracas.Washington a déployé sept bâtiments de guerre dans les Caraïbes au motif de lutter contre le narcotrafic international, le président américain accusant son homologue vénézuélien Nicolas Maduro de diriger un réseau de trafic de drogue.”Sur mes ordres, les forces militaires américaines ont mené un bombardement cinétique contre des narcoterroristes clairement identifiés du Tren de Aragua”, a affirmé Donald Trump sur son réseau Truth Social, en référence à un important gang originaire du Venezuela.La frappe a eu lieu alors que le bateau se trouvait “dans les eaux internationales, transportant des stupéfiants illégaux, à destination des Etats-Unis”, a-t-il ajouté. “La frappe a tué 11 terroristes.”- “Beaucoup de drogue” -Le président américain a accompagné son message d’une vidéo montrant une petite embarcation frappée par une forte explosion.Le Tren de Aragua est une organisation criminelle vénézuélienne présente dans plusieurs pays. Donald Trump l’a désignée en février, ainsi que d’autres groupes liés au narcotrafic, comme organisation terroriste.De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a précisé sur X que cette opération avait été effectuée “dans le sud des Caraïbes” et avait visé un navire “qui avait quitté le Venezuela”.Sept bâtiments américains, dont trois navires amphibies d’assaut, sont présents dans les Caraïbes, et un autre dans le Pacifique, dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, a précisé une responsable militaire américaine.Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a estimé mardi soir que ce déploiement américain était en réalité destiné “à intimider les gens et à tenter de renverser des gouvernements”. A Miami, avant de partir pour le Mexique, Marco Rubio a fait part à des journalistes de la détermination de Donald Trump à utiliser “toute la puissance” des Etats-Unis pour “éradiquer” les cartels de la drogue.- “Lutte armée” -“Le temps où l’on pouvait agir en toute impunité et se contenter de détruire un appareil ou de saisir un peu de drogue sur un bateau est révolu”, a insisté ce fervent détracteur de Nicolas Maduro, et plus généralement des dirigeants de gauche d’Amérique latine.Le secrétaire d’Etat s’est toutefois abstenu de menacer le président vénézuélien, dont Washington a mis la tête à prix, de nouvelles mesures le visant directement. Interrogé par les journalistes sur une éventuelle opération contre Nicolas Maduro sur le sol vénézuélien, Marco Rubio s’est contenté de répondre: “Il s’agit d’une opération de lutte contre le trafic de drogue”.Côté vénézuélien, le ministre de la Communication et de l’Information s’en est pris à la vidéo diffusée par Donald Trump, créée selon lui de toutes pièces.”Rubio continue de mentir à son président (…) il lui donne maintenant comme +preuve+ une vidéo générée par l’IA (intelligence artificielle, ndlr)”, il “doit cesser d’encourager la guerre”, a lancé Freddy Ñañez sur son compte Telegram.Nicolas Maduro avait dénoncé lundi la “menace” de “huit navires” et d’un sous-marin américains qui “visent le Venezuela”. Il a même fait planer la menace d’un débarquement américain et d’une volonté de “changement de régime”. Le Venezuela est prêt à la “lutte armée pour la défense du territoire national”, avait-il assuré, bien que les Etats-Unis n’aient jamais menacé publiquement d’envahir son pays.Le gouvernement Trump présente la lutte contre le trafic de drogue comme l’un de ses grands chevaux de bataille, accusant le pouvoir vénézuélien de diriger un grand réseau. Récemment, les autorités américaines ont même porté à 50 millions de dollars la prime pour tout élément permettant d’aboutir à l’arrestation de Nicolas Maduro.

Une frappe américaine tue 11 “narcoterroristes” sur un bateau parti du Venezuela, affirme Trump

Les forces armées américaines ont frappé un “bateau transportant de la drogue” qui venait de quitter le Venezuela, tuant 11 “narcoterroristes, a affirmé mardi Donald Trump, alors que les Etats-Unis ont effectué un déploiement militaire dans les Caraïbes dénoncé par Caracas.Washington a déployé sept bâtiments de guerre dans les Caraïbes au motif de lutter contre le narcotrafic international, le président américain accusant son homologue vénézuélien Nicolas Maduro de diriger un réseau de trafic de drogue.”Sur mes ordres, les forces militaires américaines ont mené un bombardement cinétique contre des narcoterroristes clairement identifiés du Tren de Aragua”, a affirmé Donald Trump sur son réseau Truth Social, en référence à un important gang originaire du Venezuela.La frappe a eu lieu alors que le bateau se trouvait “dans les eaux internationales, transportant des stupéfiants illégaux, à destination des Etats-Unis”, a-t-il ajouté. “La frappe a tué 11 terroristes.”- “Beaucoup de drogue” -Le président américain a accompagné son message d’une vidéo montrant une petite embarcation frappée par une forte explosion.Le Tren de Aragua est une organisation criminelle vénézuélienne présente dans plusieurs pays. Donald Trump l’a désignée en février, ainsi que d’autres groupes liés au narcotrafic, comme organisation terroriste.De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a précisé sur X que cette opération avait été effectuée “dans le sud des Caraïbes” et avait visé un navire “qui avait quitté le Venezuela”.Sept bâtiments américains, dont trois navires amphibies d’assaut, sont présents dans les Caraïbes, et un autre dans le Pacifique, dans le cadre de la lutte contre le trafic de drogue, a précisé une responsable militaire américaine.Le président du Nicaragua, Daniel Ortega, a estimé mardi soir que ce déploiement américain était en réalité destiné “à intimider les gens et à tenter de renverser des gouvernements”. A Miami, avant de partir pour le Mexique, Marco Rubio a fait part à des journalistes de la détermination de Donald Trump à utiliser “toute la puissance” des Etats-Unis pour “éradiquer” les cartels de la drogue.- “Lutte armée” -“Le temps où l’on pouvait agir en toute impunité et se contenter de détruire un appareil ou de saisir un peu de drogue sur un bateau est révolu”, a insisté ce fervent détracteur de Nicolas Maduro, et plus généralement des dirigeants de gauche d’Amérique latine.Le secrétaire d’Etat s’est toutefois abstenu de menacer le président vénézuélien, dont Washington a mis la tête à prix, de nouvelles mesures le visant directement. Interrogé par les journalistes sur une éventuelle opération contre Nicolas Maduro sur le sol vénézuélien, Marco Rubio s’est contenté de répondre: “Il s’agit d’une opération de lutte contre le trafic de drogue”.Côté vénézuélien, le ministre de la Communication et de l’Information s’en est pris à la vidéo diffusée par Donald Trump, créée selon lui de toutes pièces.”Rubio continue de mentir à son président (…) il lui donne maintenant comme +preuve+ une vidéo générée par l’IA (intelligence artificielle, ndlr)”, il “doit cesser d’encourager la guerre”, a lancé Freddy Ñañez sur son compte Telegram.Nicolas Maduro avait dénoncé lundi la “menace” de “huit navires” et d’un sous-marin américains qui “visent le Venezuela”. Il a même fait planer la menace d’un débarquement américain et d’une volonté de “changement de régime”. Le Venezuela est prêt à la “lutte armée pour la défense du territoire national”, avait-il assuré, bien que les Etats-Unis n’aient jamais menacé publiquement d’envahir son pays.Le gouvernement Trump présente la lutte contre le trafic de drogue comme l’un de ses grands chevaux de bataille, accusant le pouvoir vénézuélien de diriger un grand réseau. Récemment, les autorités américaines ont même porté à 50 millions de dollars la prime pour tout élément permettant d’aboutir à l’arrestation de Nicolas Maduro.

Trump promet une intervention prochaine à Chicago, qui se dresse contre

Après Los Angeles et Washington, bientôt Chicago. “Nous allons intervenir” dans cette ville, a affirmé le président américain Donald Trump mardi, sans préciser quand il comptait y déployer des forces de l’ordre fédérales, comme c’est le cas depuis mi-août dans la capitale américaine.”Trou à rats”, “CAPITALE MONDIALE DU MEURTRE”, “ville la plus dangereuse au monde, de loin” : Donald Trump rivalise de qualificatifs pour décrire ce qu’est, à ses yeux, la mégapole du nord des Etats-Unis, et y justifier l’envoi prochain de militaires réservistes de la Garde nationale.Quand? Ca reste un point d’interrogation.”Chicago ne veut pas de troupes dans ses rues”, lui a répondu peu après le gouverneur démocrate de l’Illinois JB Pritzker, en se disant “prêt à combattre en justice” tout déploiement militaire et en appelant ses habitants à faire entendre leurs voix pacifiquement.”Nous ne voulons pas, ni n’avons besoin d’occupation militaire”, a repris à l’unisson le maire de la ville, Brandon Johnson.”Rien de tout ça n’a pour objectif de lutter contre la criminalité ou de rendre Chicago plus sûre. Rien. Pour Trump, il s’agit de tester son pouvoir et de créer du spectacle politique pour dissimuler sa corruption”, a attaqué M. Pritzker au cours d’une conférence de presse réunissant les principaux responsables politiques locaux.- “En vitesse” -“Il n’y a aucune urgence qui justifie le déploiement de militaires”, a insisté le gouverneur démocrate, en soulignant que les meurtres ont plongé de près de 50% au cours des quatre dernières années.En début de journée, sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump avait pris l’engagement de “régler le problème de la criminalité en vitesse” à Chicago, “comme je l’ai fait à Washington”.Depuis la mi-août, il a imposé le déploiement de troupes fédérales dans la capitale américaine. Des soldats armés équipés de véhicules blindés y patrouillent depuis dans les rues ou dans le métro, en particulier près des institutions et monuments nationaux.Washington “est maintenant un endroit sûr”, a affirmé le président républicain mardi.Il menace également d’envoyer des policiers fédéraux et des militaires dans d’autres grandes villes démocrates comme New York, Baltimore ou encore Boston.- “Fabriquer des crises”-Le gouverneur de l’Illinois JB Pritzker et son homologue Wes Moore, à la tête du Maryland (est), où se trouve Baltimore, accusent Donald Trump de “fabriquer des crises” pour justifier l’envoi de forces fédérales dans des Etats démocrates.”Nous allons mener ce combat à travers toute l’Amérique, mais nous devons d’abord nous défendre chez nous”, avait lancé lundi au cours d’une manifestation le maire démocrate de Chicago Brandon Johnson, qui a pris un arrêté visant à limiter l’autorité d’éventuelles forces de l’ordre fédérales dans sa ville.Le gouverneur Pritzker, qui a déjà traité Donald Trump de “dictateur”, le soupçonne même de chercher, par la multiplication de ce type d’intervention, à remettre en cause la tenue en novembre 2026 des élections législatives de mi-mandat.Le déploiement de réservistes de la Garde nationale pour assurer le maintien de l’ordre à Los Angeles, après des manifestations localisées et sporadiques en juin contre la politique migratoire répressive de Donald Trump, vient mardi d’être jugé illégal par un juge fédéral.Cette décision n’entrera cependant en vigueur qu’à partir du 12 septembre, ce qui laisse à la Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, le temps de se prononcer sur le dossier.L’envoi de plusieurs milliers de troupes -Garde nationale et Marines- dans la mégalopole californienne s’était fait sans l’accord du gouverneur de l’Etat concerné, le démocrate Gavin Newsom, une première aux Etats-Unis depuis 1965.

Trump promet une intervention prochaine à Chicago, qui se dresse contre

Après Los Angeles et Washington, bientôt Chicago. “Nous allons intervenir” dans cette ville, a affirmé le président américain Donald Trump mardi, sans préciser quand il comptait y déployer des forces de l’ordre fédérales, comme c’est le cas depuis mi-août dans la capitale américaine.”Trou à rats”, “CAPITALE MONDIALE DU MEURTRE”, “ville la plus dangereuse au monde, de loin” : Donald Trump rivalise de qualificatifs pour décrire ce qu’est, à ses yeux, la mégapole du nord des Etats-Unis, et y justifier l’envoi prochain de militaires réservistes de la Garde nationale.Quand? Ca reste un point d’interrogation.”Chicago ne veut pas de troupes dans ses rues”, lui a répondu peu après le gouverneur démocrate de l’Illinois JB Pritzker, en se disant “prêt à combattre en justice” tout déploiement militaire et en appelant ses habitants à faire entendre leurs voix pacifiquement.”Nous ne voulons pas, ni n’avons besoin d’occupation militaire”, a repris à l’unisson le maire de la ville, Brandon Johnson.”Rien de tout ça n’a pour objectif de lutter contre la criminalité ou de rendre Chicago plus sûre. Rien. Pour Trump, il s’agit de tester son pouvoir et de créer du spectacle politique pour dissimuler sa corruption”, a attaqué M. Pritzker au cours d’une conférence de presse réunissant les principaux responsables politiques locaux.- “En vitesse” -“Il n’y a aucune urgence qui justifie le déploiement de militaires”, a insisté le gouverneur démocrate, en soulignant que les meurtres ont plongé de près de 50% au cours des quatre dernières années.En début de journée, sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump avait pris l’engagement de “régler le problème de la criminalité en vitesse” à Chicago, “comme je l’ai fait à Washington”.Depuis la mi-août, il a imposé le déploiement de troupes fédérales dans la capitale américaine. Des soldats armés équipés de véhicules blindés y patrouillent depuis dans les rues ou dans le métro, en particulier près des institutions et monuments nationaux.Washington “est maintenant un endroit sûr”, a affirmé le président républicain mardi.Il menace également d’envoyer des policiers fédéraux et des militaires dans d’autres grandes villes démocrates comme New York, Baltimore ou encore Boston.- “Fabriquer des crises”-Le gouverneur de l’Illinois JB Pritzker et son homologue Wes Moore, à la tête du Maryland (est), où se trouve Baltimore, accusent Donald Trump de “fabriquer des crises” pour justifier l’envoi de forces fédérales dans des Etats démocrates.”Nous allons mener ce combat à travers toute l’Amérique, mais nous devons d’abord nous défendre chez nous”, avait lancé lundi au cours d’une manifestation le maire démocrate de Chicago Brandon Johnson, qui a pris un arrêté visant à limiter l’autorité d’éventuelles forces de l’ordre fédérales dans sa ville.Le gouverneur Pritzker, qui a déjà traité Donald Trump de “dictateur”, le soupçonne même de chercher, par la multiplication de ce type d’intervention, à remettre en cause la tenue en novembre 2026 des élections législatives de mi-mandat.Le déploiement de réservistes de la Garde nationale pour assurer le maintien de l’ordre à Los Angeles, après des manifestations localisées et sporadiques en juin contre la politique migratoire répressive de Donald Trump, vient mardi d’être jugé illégal par un juge fédéral.Cette décision n’entrera cependant en vigueur qu’à partir du 12 septembre, ce qui laisse à la Cour suprême américaine, à majorité conservatrice, le temps de se prononcer sur le dossier.L’envoi de plusieurs milliers de troupes -Garde nationale et Marines- dans la mégalopole californienne s’était fait sans l’accord du gouverneur de l’Etat concerné, le démocrate Gavin Newsom, une première aux Etats-Unis depuis 1965.

L’UE met l’accord avec le Mercosur sur la table, suspense à Paris

La France donnera-t-elle son feu vert? La Commission européenne s’apprête à approuver mercredi l’accord commercial avec les pays latino-américains du Mercosur, avec un geste pour tenter de convaincre Paris et rassurer les agriculteurs.L’adoption par les commissaires européens est la première étape avant de soumettre ce traité de libre-échange aux Etats membres et aux eurodéputés dans les mois qui viennent.L’exécutif européen remet ce dossier sensible sur la table au moment où la France est de nouveau plongée dans une tempête politique. Le gouvernement pourrait tomber lundi lors d’un vote de confiance très mal engagé pour le Premier ministre François Bayrou.Selon une source européenne, Bruxelles veut aller vite et espère un accord des Vingt-Sept avant la fin 2025, tant que le Brésilien Lula occupe la présidence tournante du Mercosur.Cet accord doit notamment permettre à l’Union européenne d’exporter davantage de voitures, de machines et de spiritueux en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay.En retour, il faciliterait l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains, au risque de fragiliser certaines filières agricoles européennes.Pour la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, “c’est un accord gagnant-gagnant avec des avantages significatifs pour les consommateurs et les entreprises” des deux continents.Mais depuis la conclusion des négociations en décembre dernier, les syndicats des agriculteurs européens sont vent debout.”Le combat se poursuit”, a prévenu lundi le premier syndicat agricole français, la FNSEA, en en appelant au chef de l’Etat Emmanuel Macron.La France, qui a mené la fronde au sein des Vingt-Sept, voyait jusqu’ici le projet d’accord comme une menace pour des filières comme le bœuf, la volaille, le sucre et l’éthanol et réclamait des mesures de sauvegarde supplémentaires.- “Trahison” -Pour rassurer le gouvernement français, la Commission pourrait annoncer mercredi un geste, fruit de plusieurs semaines de négociations: des clauses de sauvegarde renforcées pour les “produits agricoles sensibles”.L’exécutif européen s’engagerait à intervenir en cas d’impacts négatifs de l’accord sur certaines filières, selon une source européenne.Juridiquement, cet ajout ne nécessite pas de renégociation avec les pays du Mercosur, mais les Européens devront tout de même expliquer à leurs partenaires latino-américains pourquoi ils ont procédé ainsi.Cette modification suffira-t-elle à la France ? Sollicités par l’AFP, le gouvernement et l’Elysée n’ont pas souhaité réagir à ce stade. Mais “la France estime, sous réserve d’une analyse approfondie” que cela “va dans le bon sens”, assure une source diplomatique. “Il faudra bien sûr s’assurer de l’efficacité de ce dispositif” de sauvegarde, ajoute-t-elle.Dans l’opposition, le RN dénonce déjà une “trahison” d’Emmanuel Macron si la France change de pied tandis que LFI appelle à la “mobilisation générale” contre ce “passage en force”.Au Parlement européen, le centriste Pascal Canfin promet de son côté une initiative transpartisane pour tenter de “suspendre l’adoption” de l’accord, “en l’absence de transparence et de garanties claires”.Mais l’accord avec le Mercosur compte aussi de nombreux partisans en Europe, à commencer par l’Allemagne qui veut offrir de nouveaux débouchés à ses entreprises industrielles. Plus encore depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la mise en place de taxes douanières sur les produits européens qui entrent aux Etats-Unis. L’Union européenne a besoin “très rapidement” de nouveaux partenaires commerciaux, ne cesse de répéter le chancelier allemand Friedrich Merz.Selon Bruxelles, l’accord avec le Mercosur permettrait aux exportateurs européens d’économiser plus de 4 milliards d’euros de droits de douane par an en Amérique latine.Si la France maintient son opposition à l’accord, elle ne pourrait le faire capoter à elle seule. Il lui faudrait réunir une “minorité de blocage”, soit au moins quatre Etats représentant plus de 35% de la population de l’Union européenne.

L’UE met l’accord avec le Mercosur sur la table, suspense à Paris

La France donnera-t-elle son feu vert? La Commission européenne s’apprête à approuver mercredi l’accord commercial avec les pays latino-américains du Mercosur, avec un geste pour tenter de convaincre Paris et rassurer les agriculteurs.L’adoption par les commissaires européens est la première étape avant de soumettre ce traité de libre-échange aux Etats membres et aux eurodéputés dans les mois qui viennent.L’exécutif européen remet ce dossier sensible sur la table au moment où la France est de nouveau plongée dans une tempête politique. Le gouvernement pourrait tomber lundi lors d’un vote de confiance très mal engagé pour le Premier ministre François Bayrou.Selon une source européenne, Bruxelles veut aller vite et espère un accord des Vingt-Sept avant la fin 2025, tant que le Brésilien Lula occupe la présidence tournante du Mercosur.Cet accord doit notamment permettre à l’Union européenne d’exporter davantage de voitures, de machines et de spiritueux en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay.En retour, il faciliterait l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains, au risque de fragiliser certaines filières agricoles européennes.Pour la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, “c’est un accord gagnant-gagnant avec des avantages significatifs pour les consommateurs et les entreprises” des deux continents.Mais depuis la conclusion des négociations en décembre dernier, les syndicats des agriculteurs européens sont vent debout.”Le combat se poursuit”, a prévenu lundi le premier syndicat agricole français, la FNSEA, en en appelant au chef de l’Etat Emmanuel Macron.La France, qui a mené la fronde au sein des Vingt-Sept, voyait jusqu’ici le projet d’accord comme une menace pour des filières comme le bœuf, la volaille, le sucre et l’éthanol et réclamait des mesures de sauvegarde supplémentaires.- “Trahison” -Pour rassurer le gouvernement français, la Commission pourrait annoncer mercredi un geste, fruit de plusieurs semaines de négociations: des clauses de sauvegarde renforcées pour les “produits agricoles sensibles”.L’exécutif européen s’engagerait à intervenir en cas d’impacts négatifs de l’accord sur certaines filières, selon une source européenne.Juridiquement, cet ajout ne nécessite pas de renégociation avec les pays du Mercosur, mais les Européens devront tout de même expliquer à leurs partenaires latino-américains pourquoi ils ont procédé ainsi.Cette modification suffira-t-elle à la France ? Sollicités par l’AFP, le gouvernement et l’Elysée n’ont pas souhaité réagir à ce stade. Mais “la France estime, sous réserve d’une analyse approfondie” que cela “va dans le bon sens”, assure une source diplomatique. “Il faudra bien sûr s’assurer de l’efficacité de ce dispositif” de sauvegarde, ajoute-t-elle.Dans l’opposition, le RN dénonce déjà une “trahison” d’Emmanuel Macron si la France change de pied tandis que LFI appelle à la “mobilisation générale” contre ce “passage en force”.Au Parlement européen, le centriste Pascal Canfin promet de son côté une initiative transpartisane pour tenter de “suspendre l’adoption” de l’accord, “en l’absence de transparence et de garanties claires”.Mais l’accord avec le Mercosur compte aussi de nombreux partisans en Europe, à commencer par l’Allemagne qui veut offrir de nouveaux débouchés à ses entreprises industrielles. Plus encore depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la mise en place de taxes douanières sur les produits européens qui entrent aux Etats-Unis. L’Union européenne a besoin “très rapidement” de nouveaux partenaires commerciaux, ne cesse de répéter le chancelier allemand Friedrich Merz.Selon Bruxelles, l’accord avec le Mercosur permettrait aux exportateurs européens d’économiser plus de 4 milliards d’euros de droits de douane par an en Amérique latine.Si la France maintient son opposition à l’accord, elle ne pourrait le faire capoter à elle seule. Il lui faudrait réunir une “minorité de blocage”, soit au moins quatre Etats représentant plus de 35% de la population de l’Union européenne.

L’UE met l’accord avec le Mercosur sur la table, suspense à Paris

La France donnera-t-elle son feu vert? La Commission européenne s’apprête à approuver mercredi l’accord commercial avec les pays latino-américains du Mercosur, avec un geste pour tenter de convaincre Paris et rassurer les agriculteurs.L’adoption par les commissaires européens est la première étape avant de soumettre ce traité de libre-échange aux Etats membres et aux eurodéputés dans les mois qui viennent.L’exécutif européen remet ce dossier sensible sur la table au moment où la France est de nouveau plongée dans une tempête politique. Le gouvernement pourrait tomber lundi lors d’un vote de confiance très mal engagé pour le Premier ministre François Bayrou.Selon une source européenne, Bruxelles veut aller vite et espère un accord des Vingt-Sept avant la fin 2025, tant que le Brésilien Lula occupe la présidence tournante du Mercosur.Cet accord doit notamment permettre à l’Union européenne d’exporter davantage de voitures, de machines et de spiritueux en Argentine, au Brésil, en Uruguay et au Paraguay.En retour, il faciliterait l’entrée de viande, sucre, riz, miel ou soja sud-américains, au risque de fragiliser certaines filières agricoles européennes.Pour la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, “c’est un accord gagnant-gagnant avec des avantages significatifs pour les consommateurs et les entreprises” des deux continents.Mais depuis la conclusion des négociations en décembre dernier, les syndicats des agriculteurs européens sont vent debout.”Le combat se poursuit”, a prévenu lundi le premier syndicat agricole français, la FNSEA, en en appelant au chef de l’Etat Emmanuel Macron.La France, qui a mené la fronde au sein des Vingt-Sept, voyait jusqu’ici le projet d’accord comme une menace pour des filières comme le bœuf, la volaille, le sucre et l’éthanol et réclamait des mesures de sauvegarde supplémentaires.- “Trahison” -Pour rassurer le gouvernement français, la Commission pourrait annoncer mercredi un geste, fruit de plusieurs semaines de négociations: des clauses de sauvegarde renforcées pour les “produits agricoles sensibles”.L’exécutif européen s’engagerait à intervenir en cas d’impacts négatifs de l’accord sur certaines filières, selon une source européenne.Juridiquement, cet ajout ne nécessite pas de renégociation avec les pays du Mercosur, mais les Européens devront tout de même expliquer à leurs partenaires latino-américains pourquoi ils ont procédé ainsi.Cette modification suffira-t-elle à la France ? Sollicités par l’AFP, le gouvernement et l’Elysée n’ont pas souhaité réagir à ce stade. Mais “la France estime, sous réserve d’une analyse approfondie” que cela “va dans le bon sens”, assure une source diplomatique. “Il faudra bien sûr s’assurer de l’efficacité de ce dispositif” de sauvegarde, ajoute-t-elle.Dans l’opposition, le RN dénonce déjà une “trahison” d’Emmanuel Macron si la France change de pied tandis que LFI appelle à la “mobilisation générale” contre ce “passage en force”.Au Parlement européen, le centriste Pascal Canfin promet de son côté une initiative transpartisane pour tenter de “suspendre l’adoption” de l’accord, “en l’absence de transparence et de garanties claires”.Mais l’accord avec le Mercosur compte aussi de nombreux partisans en Europe, à commencer par l’Allemagne qui veut offrir de nouveaux débouchés à ses entreprises industrielles. Plus encore depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et la mise en place de taxes douanières sur les produits européens qui entrent aux Etats-Unis. L’Union européenne a besoin “très rapidement” de nouveaux partenaires commerciaux, ne cesse de répéter le chancelier allemand Friedrich Merz.Selon Bruxelles, l’accord avec le Mercosur permettrait aux exportateurs européens d’économiser plus de 4 milliards d’euros de droits de douane par an en Amérique latine.Si la France maintient son opposition à l’accord, elle ne pourrait le faire capoter à elle seule. Il lui faudrait réunir une “minorité de blocage”, soit au moins quatre Etats représentant plus de 35% de la population de l’Union européenne.

US limits TSMC chipmaking tool shipments to China

President Donald Trump’s administration has revoked Taiwanese semiconductor giant TSMC’s authorization to export US chipmaking equipment to China without a license, further restricting access to US technology in the country.The move comes as the US Commerce Department moved to end the “validated end-user” (VEU) program allowing select foreign semiconductor manufacturers to export US-origin goods and tech license-free to make chips in China.”TSMC has received notification from the US Government that our VEU authorization for TSMC Nanjing will be revoked effective December 31, 2025,” said a spokesperson for Taiwan Semiconductor Manufacturing Company on Tuesday.”While we are evaluating the situation and taking appropriate measures, including communicating with the US government, we remain fully committed to ensuring the uninterrupted operation of TSMC Nanjing,” TSMC added in a statement.TSMC is the world’s largest contract maker of chips that are used in everything from smartphones to missiles, and counts Nvidia and Apple among its clients.But the center of its most advanced manufacturing remains in Taiwan, the self-ruled island Beijing claims as part of its territory.Taiwan’s economic ministry said Wednesday that the US move was expected to “affect the predictability of the plant’s future operations.”However, the ministry pointed out that TSMC’s Nanjing plant only accounts for around three percent of its total production capacity and “even lower” of the island’s overall chip production. “We estimate that this will not affect Taiwan’s overall industrial competitiveness,” it said in a statement.On Friday, the Commerce Department’s Bureau of Industry and Security said that former VEU participants will have 120 days after the new rule is published in the Federal Register to apply for and receive export licenses.But while the bureau plans to grant licenses to allow these businesses to run existing China-based plants, it does not plan to issue licenses for them “to expand capacity or upgrade technology,” it said.