JD Vance voit Meloni à Rome avant de célébrer Pâques au Vatican

Le vice-président américain JD Vance est arrivé vendredi à Rome pour une visite au cours de laquelle il s’entretiendra avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni avant de célébrer Pâques au Vatican où il doit rencontrer le bras droit du pape François.Son avion, Air Force Two, a atterri vers 07H45 (05H45 GMT) à l’aéroport Ciampino de Rome. Son épouse, Usha, et leurs trois enfants accompagnent le vice-président.Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d’expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.M. Vance avait déploré le “recul” de la liberté d’expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par “la Russie”, “la Chine” ou un “autre acteur externe”.Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d’Italia (FDI, post-fasciste), s’était déclarée en phase avec les propos de JD Vance. “Je le dis depuis des années (…), l’Europe s’est un peu perdue”, avait-elle déclaré au Financial Times.M. Vance, converti a catholicisme à 35 ans, sera reçu samedi au Vatican par Mgr Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Il doit assister dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l’Inde.- Trump invité à Rome -M. Vance a rendez-vous vendredi avec Giorgia Meloni à 13H (11H GMT), au lendemain de la visite-éclair de la Première ministre à la Maison Blanche où elle s’est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu’il veut imposer aux pays de l’Union européenne.Le président américain s’est dit sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’Union européenne serait conclu.Première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, Mme Meloni s’est aussi déclarée “certaine” qu’un accord serait trouvé.Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne” mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu’il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu’elle ne fasse cavalier seul.

JD Vance voit Meloni à Rome avant de célébrer Pâques au Vatican

Le vice-président américain JD Vance est arrivé vendredi à Rome pour une visite au cours de laquelle il s’entretiendra avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni avant de célébrer Pâques au Vatican où il doit rencontrer le bras droit du pape François.Son avion, Air Force Two, a atterri vers 07H45 (05H45 GMT) à l’aéroport Ciampino de Rome. Son épouse, Usha, et leurs trois enfants accompagnent le vice-président.Le séjour de JD Vance en Italie marque son retour en Europe pour la première fois depuis son discours polémique en février à Munich à propos du respect du droit de vote et de la liberté d’expression, qui avait sidéré de nombreux dirigeants européens.M. Vance avait déploré le “recul” de la liberté d’expression sur le Vieux continent, plus inquiétant, selon lui, que la menace posée par “la Russie”, “la Chine” ou un “autre acteur externe”.Mme Meloni, à la tête du parti Fratelli d’Italia (FDI, post-fasciste), s’était déclarée en phase avec les propos de JD Vance. “Je le dis depuis des années (…), l’Europe s’est un peu perdue”, avait-elle déclaré au Financial Times.M. Vance, converti a catholicisme à 35 ans, sera reçu samedi au Vatican par Mgr Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, mais il espère pouvoir également rencontrer le pape François, en convalescence après une grave pneumonie.Il doit assister dimanche aux célébrations pascales sur la place Saint-Pierre avant de partir pour l’Inde.- Trump invité à Rome -M. Vance a rendez-vous vendredi avec Giorgia Meloni à 13H (11H GMT), au lendemain de la visite-éclair de la Première ministre à la Maison Blanche où elle s’est entretenue avec Donald Trump des droits de douane qu’il veut imposer aux pays de l’Union européenne.Le président américain s’est dit sûr “à 100%” qu’un accord sur les droits de douane avec l’Union européenne serait conclu.Première dirigeante européenne à visiter la Maison Blanche depuis la brutale offensive douanière lancée par son locataire, Mme Meloni s’est aussi déclarée “certaine” qu’un accord serait trouvé.Donald Trump a toutefois précisé qu’il n’était “pas pressé” et que Giorgia Meloni ne l’avait pas fait varier de stratégie.La cheffe de la coalition ultraconservatrice au pouvoir à Rome a affirmé “ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union européenne” mais elle a précisé avoir invité Donald Trump à se rendre prochainement à Rome, ce qu’il a accepté. Avec sur la table une possible entrevue avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Donald Trump a imposé depuis le 5 avril des droits de douane d’au moins 10% sur l’ensemble des produits entrant aux Etats-Unis.Dépendante des exportations de son industrie, qui pèse près d’un quart de son PIB, Giorgia Meloni a critiqué cette offensive tarifaire tout en jouant le dialogue et exhortant Bruxelles à ne pas prendre de mesures de rétorsion.Son pas de deux avec Donald Trump inquiète ses partenaires européens qui craignent qu’elle ne fasse cavalier seul.

Les massifs de Savoie repassent en vigilance orange aux avalanches

Avec le redoux, le département de la Savoie est de nouveau placé en vigilance orange avalanches vendredi par Météo France, au lendemain d’abondantes chutes de neige printanières qui ont causé de fortes perturbations dans les Alpes.Ciel bleu azur presque sans nuage à Val Thorens: le soleil est de retour sur la Tarentaise, où des tirs de déclenchement préventif d’avalanche se faisaient entendre de bon matin. Des départs de plaque de petites coulées étaient visibles sur les flancs de montagne.Jeudi, une personne a été retrouvée en arrêt cardiorespiratoire à l’entrée de la station, après avoir été ensevelie par une avalanche.La route d’accès vers la station de ski a été rouverte jeudi en fin d’après-midi, et Val Thorens rouvre son domaine skiable progressivement depuis 9H00, en déconseillant fortement le ski hors piste et la randonnée hors des zones balisées.La quasi totalité des axes routiers sont ouverts à la circulation et seuls 1.000 foyers restent privés d’électricité, dont 800 en Savoie, sur les plus de 5.000 déconnectés la veille, selon le gestionnaire du réseau Enedis. Le risque d’avalanche reste élevé. Si plus aucun massif alpin n’est classé en alerte maximum avalanche, la Maurienne, la Vanoise, le Beaufortain, le Mont-Blanc, l’Oisans, les Grandes Rousses, Haute-Tarentaise, Belledonne et la Haute-Maurienne sont en risque “fort” (4/5) selon Météo France, qui appelle à la “plus grande prudence”.”L’activité avalancheuse sera nettement plus réduite que jeudi dans les Alpes mais de grandes avalanches sont encore possibles (…) jusqu’à vendredi après-midi”, prévient ainsi le service météorologique dans son dernier bulletin.- “Départ spontané” -Le vigilance orange en Savoie entre en vigueur à 10H00 pour une fin d’événement prévue à 16H00 vendredi.Les avalanches “pourront localement atteindre des infrastructures ou des routes habituellement exposées”, avertit Météo France, ajoutant que “les quantités de neige fraîche au sol sont remarquables pour la période” avec des cumuls “atteignant 1 mètre de neige dès le bas des stations de sports d’hiver”.Dans cette neige récente, quelle que soit l’altitude, “une simple présence humaine (skieur, randonneur…) pourrait suffire à déclencher des avalanches d’ampleur. Avec le retour des éclaircies, des départs spontanés sont également à prévoir avant une stabilisation progressive du manteau neigeux”, met également en garde la préfecture.En raison des intempéries survenues jeudi en Italie, le tunnel du Mont-Blanc était toujours fermé dans les deux sens de circulation pour les poids lourds vendredi matin. L’accès au tunnel du Fréjus, côté français, était également perturbé avec plusieurs kilomètres de bouchons et des poids lourds stockés sur une aire de régulation.La SNCF a de son côté indiqué que la circulation des trains TER resterait perturbée toute la journée dans le département, certaines lignes étant interrompues.Jeudi, de nombreuses routes et tunnels ont été coupés dans les zones affectées en France, en Suisse et en Italie en raison de chutes d’arbres ou de risques d’avalanches et des écoles sont restées fermées toute la journée. Plusieurs stations françaises ont confiné leurs habitants et fermé leur domaine skiable.

Les massifs de Savoie repassent en vigilance orange aux avalanches

Avec le redoux, le département de la Savoie est de nouveau placé en vigilance orange avalanches vendredi par Météo France, au lendemain d’abondantes chutes de neige printanières qui ont causé de fortes perturbations dans les Alpes.Ciel bleu azur presque sans nuage à Val Thorens: le soleil est de retour sur la Tarentaise, où des tirs de déclenchement préventif d’avalanche se faisaient entendre de bon matin. Des départs de plaque de petites coulées étaient visibles sur les flancs de montagne.Jeudi, une personne a été retrouvée en arrêt cardiorespiratoire à l’entrée de la station, après avoir été ensevelie par une avalanche.La route d’accès vers la station de ski a été rouverte jeudi en fin d’après-midi, et Val Thorens rouvre son domaine skiable progressivement depuis 9H00, en déconseillant fortement le ski hors piste et la randonnée hors des zones balisées.La quasi totalité des axes routiers sont ouverts à la circulation et seuls 1.000 foyers restent privés d’électricité, dont 800 en Savoie, sur les plus de 5.000 déconnectés la veille, selon le gestionnaire du réseau Enedis. Le risque d’avalanche reste élevé. Si plus aucun massif alpin n’est classé en alerte maximum avalanche, la Maurienne, la Vanoise, le Beaufortain, le Mont-Blanc, l’Oisans, les Grandes Rousses, Haute-Tarentaise, Belledonne et la Haute-Maurienne sont en risque “fort” (4/5) selon Météo France, qui appelle à la “plus grande prudence”.”L’activité avalancheuse sera nettement plus réduite que jeudi dans les Alpes mais de grandes avalanches sont encore possibles (…) jusqu’à vendredi après-midi”, prévient ainsi le service météorologique dans son dernier bulletin.- “Départ spontané” -Le vigilance orange en Savoie entre en vigueur à 10H00 pour une fin d’événement prévue à 16H00 vendredi.Les avalanches “pourront localement atteindre des infrastructures ou des routes habituellement exposées”, avertit Météo France, ajoutant que “les quantités de neige fraîche au sol sont remarquables pour la période” avec des cumuls “atteignant 1 mètre de neige dès le bas des stations de sports d’hiver”.Dans cette neige récente, quelle que soit l’altitude, “une simple présence humaine (skieur, randonneur…) pourrait suffire à déclencher des avalanches d’ampleur. Avec le retour des éclaircies, des départs spontanés sont également à prévoir avant une stabilisation progressive du manteau neigeux”, met également en garde la préfecture.En raison des intempéries survenues jeudi en Italie, le tunnel du Mont-Blanc était toujours fermé dans les deux sens de circulation pour les poids lourds vendredi matin. L’accès au tunnel du Fréjus, côté français, était également perturbé avec plusieurs kilomètres de bouchons et des poids lourds stockés sur une aire de régulation.La SNCF a de son côté indiqué que la circulation des trains TER resterait perturbée toute la journée dans le département, certaines lignes étant interrompues.Jeudi, de nombreuses routes et tunnels ont été coupés dans les zones affectées en France, en Suisse et en Italie en raison de chutes d’arbres ou de risques d’avalanches et des écoles sont restées fermées toute la journée. Plusieurs stations françaises ont confiné leurs habitants et fermé leur domaine skiable.

Les massifs de Savoie repassent en vigilance orange aux avalanches

Avec le redoux, le département de la Savoie est de nouveau placé en vigilance orange avalanches vendredi par Météo France, au lendemain d’abondantes chutes de neige printanières qui ont causé de fortes perturbations dans les Alpes.Ciel bleu azur presque sans nuage à Val Thorens: le soleil est de retour sur la Tarentaise, où des tirs de déclenchement préventif d’avalanche se faisaient entendre de bon matin. Des départs de plaque de petites coulées étaient visibles sur les flancs de montagne.Jeudi, une personne a été retrouvée en arrêt cardiorespiratoire à l’entrée de la station, après avoir été ensevelie par une avalanche.La route d’accès vers la station de ski a été rouverte jeudi en fin d’après-midi, et Val Thorens rouvre son domaine skiable progressivement depuis 9H00, en déconseillant fortement le ski hors piste et la randonnée hors des zones balisées.La quasi totalité des axes routiers sont ouverts à la circulation et seuls 1.000 foyers restent privés d’électricité, dont 800 en Savoie, sur les plus de 5.000 déconnectés la veille, selon le gestionnaire du réseau Enedis. Le risque d’avalanche reste élevé. Si plus aucun massif alpin n’est classé en alerte maximum avalanche, la Maurienne, la Vanoise, le Beaufortain, le Mont-Blanc, l’Oisans, les Grandes Rousses, Haute-Tarentaise, Belledonne et la Haute-Maurienne sont en risque “fort” (4/5) selon Météo France, qui appelle à la “plus grande prudence”.”L’activité avalancheuse sera nettement plus réduite que jeudi dans les Alpes mais de grandes avalanches sont encore possibles (…) jusqu’à vendredi après-midi”, prévient ainsi le service météorologique dans son dernier bulletin.- “Départ spontané” -Le vigilance orange en Savoie entre en vigueur à 10H00 pour une fin d’événement prévue à 16H00 vendredi.Les avalanches “pourront localement atteindre des infrastructures ou des routes habituellement exposées”, avertit Météo France, ajoutant que “les quantités de neige fraîche au sol sont remarquables pour la période” avec des cumuls “atteignant 1 mètre de neige dès le bas des stations de sports d’hiver”.Dans cette neige récente, quelle que soit l’altitude, “une simple présence humaine (skieur, randonneur…) pourrait suffire à déclencher des avalanches d’ampleur. Avec le retour des éclaircies, des départs spontanés sont également à prévoir avant une stabilisation progressive du manteau neigeux”, met également en garde la préfecture.En raison des intempéries survenues jeudi en Italie, le tunnel du Mont-Blanc était toujours fermé dans les deux sens de circulation pour les poids lourds vendredi matin. L’accès au tunnel du Fréjus, côté français, était également perturbé avec plusieurs kilomètres de bouchons et des poids lourds stockés sur une aire de régulation.La SNCF a de son côté indiqué que la circulation des trains TER resterait perturbée toute la journée dans le département, certaines lignes étant interrompues.Jeudi, de nombreuses routes et tunnels ont été coupés dans les zones affectées en France, en Suisse et en Italie en raison de chutes d’arbres ou de risques d’avalanches et des écoles sont restées fermées toute la journée. Plusieurs stations françaises ont confiné leurs habitants et fermé leur domaine skiable.

Enfance: la vérification des antécédents judiciaires a permis d’écarter des profils dangereux

Plus de 450 personnes écartées dans six départements: un nouveau système de vérification des antécédents judiciaires des intervenants expérimenté dans la Petite enfance et l’Aide sociale à l’enfance a déjà permis d’écarter des profils potentiellement dangereux.”La protection de l’enfance, parce qu’elle s’occupe de mineurs vulnérables, est particulièrement exposée aux prédateurs sexuels”, souligne Katy Lemoigne, qui dirige l’association Chanteclair, qui accueille 1.200 jeunes en Protection de l’Enfance.La loi Taquet de 2022 a prévu de renforcer le contrôle des antécédents judiciaires pour les professionnels et bénévoles de la Protection de l’enfance et des crèches, ainsi que les assistants maternels et familiaux et les membres de leur famille.Mais sa mise en oeuvre se fait attendre, regrette un récent rapport parlementaire sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance, remis la semaine dernière au gouvernement. Un système d’information sécurisé est expérimenté depuis septembre 2024 dans six départements.Professionnels et bénévoles des secteurs concernés doivent produire une “attestation d’honorabilité”, obtenue sur un site gouvernemental dédié certifiant qu’ils ne font pas l’objet d’une interdiction d’exercer au contact de mineurs. Sont vérifiés le bulletin B2 du casier judiciaire et le fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijaisv).- Un million de personnes -Cette expérimentation vient d’être étendue à 23 autres départements, en vue d’une généralisation partout en France fin 2025, selon la ministre des Solidarités Catherine Vautrin.Cette expérimentation a déjà permis d’écarter des profils problématiques. Dans les seuls six territoires pilotes, 435 demandes ont été refusées en raison d’une condamnation inscrite au casier judiciaire et 20 pour une inscription au Fijaisv, sur 93.000 demandes, selon son ministère.”Quand nous avons demandé à tous nos employés de demander l’attestation sur la nouvelle plateforme, une de nos professionnelles n’a pas pu nous la fournir. Elle avait une condamnation”, témoigne Thibault Trump, fondateur du groupe de crèches Plic & Ploc.A terme, un million de personnes devront demander une attestation d’honorabilité, selon le ministère. “Ce dispositif est rassurant pour les familles, les enfants, les professionnels, plus simple, avec moins d’erreur”, commente Elsa Hervy, déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches.”C’est un outil très attendu, qui permet un gain de temps et d’efficacité énorme pour les associations”, confirme Pierre-Alain Sarthou, directeur général de la Cnape, une fédération de 180 associations gestionnaires de services de protection d’enfance.Car actuellement, le contrôle des antécédents est “très difficile”, “très disparate et parfois impossible”, relève le rapport de la commission parlementaire. Les associations qui gèrent établissements ou assistants familiaux n’ont pas accès aux casiers judiciaires et sollicitent les départements, qui saisissent les services de l’Etat, cela pouvant prendre des jours voire des mois.- Contrainte de l’urgence -“Nous envoyons des listes de personnes que nous recrutons, mais nous n’obtenons pas de réponse: est-ce qu’il n’y a pas de problème? ou est-ce qu’elles n’ont pas été traitées?”, souligne Katy Lemoigne. Face au manque de personnel, les associations reconnaissent faire appel à des gens sans vérifier leurs antécédents. Une situation aggravée par le recours accru à l’intérim.”Un gestionnaire doit parfois recruter sans avoir l’extrait de casier parce que son service en tension menace de fermer. Il prend le risque qu’on lui dise dans deux mois, +attention, alerte rouge, cette personne a été condamnée+”, explique Pierre-Alain Sarthou.”Quand il faut remplacer un surveillant de nuit en arrêt maladie, on cherche dans son vivier de CDD vérifiés. Si aucun n’est disponible, nous sommes parfois contraints de recourir dans l’urgence, sans pouvoir vérifier ses antécédents, à une personne pour veiller seule sur six enfants cette nuit-là”, explique Mme Lemoigne.Les employeurs attendent avec impatience la généralisation du dispositif, mais veulent aussi des clarifications sur la situation des salariés qui ne pourront fournir d’attestation: pourront-ils les licencier sans préavis?D’autres regrettent que le système ne soit pas appliqué pour les établissements qui accueillent de jeunes handicapés, pourtant très vulnérables, ou de jeunes délinquants.

Enfance: la vérification des antécédents judiciaires a permis d’écarter des profils dangereux

Plus de 450 personnes écartées dans six départements: un nouveau système de vérification des antécédents judiciaires des intervenants expérimenté dans la Petite enfance et l’Aide sociale à l’enfance a déjà permis d’écarter des profils potentiellement dangereux.”La protection de l’enfance, parce qu’elle s’occupe de mineurs vulnérables, est particulièrement exposée aux prédateurs sexuels”, souligne Katy Lemoigne, qui dirige l’association Chanteclair, qui accueille 1.200 jeunes en Protection de l’Enfance.La loi Taquet de 2022 a prévu de renforcer le contrôle des antécédents judiciaires pour les professionnels et bénévoles de la Protection de l’enfance et des crèches, ainsi que les assistants maternels et familiaux et les membres de leur famille.Mais sa mise en oeuvre se fait attendre, regrette un récent rapport parlementaire sur les manquements des politiques publiques de protection de l’enfance, remis la semaine dernière au gouvernement. Un système d’information sécurisé est expérimenté depuis septembre 2024 dans six départements.Professionnels et bénévoles des secteurs concernés doivent produire une “attestation d’honorabilité”, obtenue sur un site gouvernemental dédié certifiant qu’ils ne font pas l’objet d’une interdiction d’exercer au contact de mineurs. Sont vérifiés le bulletin B2 du casier judiciaire et le fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijaisv).- Un million de personnes -Cette expérimentation vient d’être étendue à 23 autres départements, en vue d’une généralisation partout en France fin 2025, selon la ministre des Solidarités Catherine Vautrin.Cette expérimentation a déjà permis d’écarter des profils problématiques. Dans les seuls six territoires pilotes, 435 demandes ont été refusées en raison d’une condamnation inscrite au casier judiciaire et 20 pour une inscription au Fijaisv, sur 93.000 demandes, selon son ministère.”Quand nous avons demandé à tous nos employés de demander l’attestation sur la nouvelle plateforme, une de nos professionnelles n’a pas pu nous la fournir. Elle avait une condamnation”, témoigne Thibault Trump, fondateur du groupe de crèches Plic & Ploc.A terme, un million de personnes devront demander une attestation d’honorabilité, selon le ministère. “Ce dispositif est rassurant pour les familles, les enfants, les professionnels, plus simple, avec moins d’erreur”, commente Elsa Hervy, déléguée générale de la Fédération française des entreprises de crèches.”C’est un outil très attendu, qui permet un gain de temps et d’efficacité énorme pour les associations”, confirme Pierre-Alain Sarthou, directeur général de la Cnape, une fédération de 180 associations gestionnaires de services de protection d’enfance.Car actuellement, le contrôle des antécédents est “très difficile”, “très disparate et parfois impossible”, relève le rapport de la commission parlementaire. Les associations qui gèrent établissements ou assistants familiaux n’ont pas accès aux casiers judiciaires et sollicitent les départements, qui saisissent les services de l’Etat, cela pouvant prendre des jours voire des mois.- Contrainte de l’urgence -“Nous envoyons des listes de personnes que nous recrutons, mais nous n’obtenons pas de réponse: est-ce qu’il n’y a pas de problème? ou est-ce qu’elles n’ont pas été traitées?”, souligne Katy Lemoigne. Face au manque de personnel, les associations reconnaissent faire appel à des gens sans vérifier leurs antécédents. Une situation aggravée par le recours accru à l’intérim.”Un gestionnaire doit parfois recruter sans avoir l’extrait de casier parce que son service en tension menace de fermer. Il prend le risque qu’on lui dise dans deux mois, +attention, alerte rouge, cette personne a été condamnée+”, explique Pierre-Alain Sarthou.”Quand il faut remplacer un surveillant de nuit en arrêt maladie, on cherche dans son vivier de CDD vérifiés. Si aucun n’est disponible, nous sommes parfois contraints de recourir dans l’urgence, sans pouvoir vérifier ses antécédents, à une personne pour veiller seule sur six enfants cette nuit-là”, explique Mme Lemoigne.Les employeurs attendent avec impatience la généralisation du dispositif, mais veulent aussi des clarifications sur la situation des salariés qui ne pourront fournir d’attestation: pourront-ils les licencier sans préavis?D’autres regrettent que le système ne soit pas appliqué pour les établissements qui accueillent de jeunes handicapés, pourtant très vulnérables, ou de jeunes délinquants.

US unveils new port fees for Chinese-linked ships

The United States unveiled new port fees on Chinese built and operated ships Thursday, in a bid to boost the domestic shipbuilding industry and curb China’s dominance in the sector.The move — which stems from a probe launched under the prior administration — comes as the United States and China are locked in a major trade war over President Donald Trump’s tariffs and could further ratchet up tensions.”Ships and shipping are vital to American economic security and the free flow of commerce,” US Trade Representative Jamieson Greer said in a statement announcing the new fees, most of which will begin in mid-October.Under the new rule, per tonnage or per container fees will apply to each Chinese-linked ship’s US voyage, and not at each port as some in the industry had worried.The fee will be assessed only up to five times per year, and can be waived if the owner places an order for a US built vessel.Dominant after the Second World War, the US shipbuilding industry has gradually declined and now accounts for just 0.1 percent of global output.The sector is now dominated by Asia, with China building nearly half of all ships launched, ahead of South Korea and Japan.The three Asian countries account for more than 95 percent of civil shipbuilding, according to UN figures.There will be separate fees for Chinese operated ships and Chinese built ships, and both will gradually increase over subsequent years.For Chinese built ships, the fee starts at $18 per NT or $120 per container — meaning a ship with 15,000 containers could see a whopping fee of $1.8 million.Beijing warned on Friday the new fees would be “detrimental to all parties.””They drive up global shipping costs, disrupt the stability of global production and supply chains, increase inflationary pressure within the United States, and harm the interests of American consumers and businesses,” foreign ministry spokesman Lin Jian said.”Ultimately, they will not succeed in revitalizing the US shipbuilding industry,” he said.US groups representing some thirty industries had voiced their concerns in March about the risks such fees could have on the prices of imported products.One business surveyed by the groups expressed worry that proposed fees, alongside tariffs on China and other countries, as well as duties on steel and aluminum imports, would put “extraordinary pressure on US retailers.”All non-US built car carrier vessels will also be hit with a fee beginning in 180 days.Washington is also introducing new fees for liquified natural gas (LNG) carriers, though those do not take effect for three years.A fact sheet accompanying the announcement said fees will not cover “Great Lakes or Caribbean shipping, shipping to and from US territories, or bulk commodity exports on ships that arrive in the United States empty.”In addition to the fees, Greer announced proposed tariffs on some ship-to-shore cranes and on Chinese cargo handling equipment.”The Trump administration’s actions will begin to reverse Chinese dominance, address threats to the US supply chain, and send a demand signal for US-built ships,” Greer said.